Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca.
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Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca.
{ Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca. } { Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca. } Mes irrésistibles recettes au chocolat… Publier ce post, là comme ça à 17h, vous savez comment ça s’appelle (qui a dit « du sadisme ? ») ? De la chro-no-nu-trition. Si si, je vous assure ! Car la fin d’après-midi, c’est le moment où votre corps a biologiquement le plus besoin de sucré : savoir l’écouter à ce moment là, c’est éviter de gros « craquages » plus tard dans la soirée. Ce qui ne veut pas dire, notez-le bien, qu’il faille tout de suite vous ruer sur un paquet de pépitos ! Non, ce que les bons nutritionnistes sont unanimes à vous conseiller, c’est une petite collation- goûter sucrée mais saine et bien ressourçante autour de fruits frais ou cuits (ou secs), de bon chocolat noir, voire d’une portion de pâtisserie maison très équilibrée comme on sait si bien les concocter nous, les mamans « bio ». Mais voici une intro bien sérieuse n’est ce pas, pour un sujet aussi joyeux ! En fait, c’était juste pour vous dire que si ces images vous font envie, ne vous en faites pas, rien de plus normal : C’est juste que c’est l’heure « critique » (et bien entendu, je n’ai pas du tout fait exprès de publier mon article pile-poil au moment où votre corps vous hurle qu’il veut du chocolat… Voyons, je ne suis pas comme ça. Hum, bon, bref, changeons de sujet.) On en était-je ? Ah, oui, le chocolat. 3 petites syllabes, « chô-cô-lat », et déjà s’esquisse sur votre visage un sourire teinté de gourmandise… Si séduisant dans sa robe sombre, le chocolat sait tour à tour se faire croquant, brillant, velouté, coulant, fondant, onctueux, moelleux, truffé… Comment lui résister ? Mais d’ailleurs, pourquoi lui résister ? Quand il est choisi bien noir, de bonne qualité, et qu’il est consommé en quantité raisonnable, le chocolat est précieux pour l’organisme : riche en magnésium, zinc, potassium, fer, manganèse, cuivre, il présente en outre une teneur en flavonoïdes plus élevée que le thé vert ou le vin rouge, ce qui lui confère des propriétés antioxydantes majeures. Même les acides gras du chocolat (principalement les fameux acides oléiques et stéariques) seraient plutôt bénéfiques pour notre santé. Ouf, tant mieux Croquer dans le chocolat, ça, on sait tous faire… Mais pour ce qui est de le cuisiner, ce n’est pas toujours aussi simple, car si vous ouvrez un ouvrage de pâtisserie, allez donc trouver ne serait-ce qu’une seule recette où les bienfaits du chocolat ne soient pas noyés dans un excès de beurre, de crème, de farines raffinées ou de mauvais sucres ! Même nos papilles ont parfois du mal à retrouver dans les gâteaux et desserts des pâtissiers ou restaurants un peu de la profondeur, de la puissance de ce merveilleux chocolat… Il est si malmené, si diminué dans ces préparations doucereuses qui anéantissent tout son caractère, réfrènent sa générosité, et assassinent sa saveur à grands coups de sucrier ! Le chocolat, moi j’aime le cuisiner en respectant sa personnalité, en laissant s’épanouir toute sa richesse et la complexité de son arôme. Avec des ingrédients sains, bio, goûteux, nobles (comme les purées d’olégineux, les fruits bien mûrs, les sucrants naturels alternatifs, le tofu soyeux, les crèmes et laits végétaux…), qui sont pour lui de vrais amis. Et accessoirement, les amis de notre santé… Oui, on peut réaliser de somptueux desserts au chocolat sans les saturer obligatoirement de mauvaises graisses ou de sucres raffinés, mais pour cela il faut savoir s’y prendre, car pour avoir parfois dégusté (pff, ah là oui, qu’est-ce que j’ai pu déguster !) des desserts au chocolat « alternatifs » un peu… « déroutants » (sic), je peux vous dire qu’il n’est pas possible de faire n’importe quoi sous prétexte de cuisine saine avec ce pauvre chocolat ! Sinon, gare aux crèmes desserts grumeleuses façon enduit façade mal mélangé, aux fondants-qui-collent-aux-dents, aux gâteaux-de-plomb-qui-font-péter-les-plombs (sans compter ceux qui font pé*er tout court…) et autres calamités publiques. Vous prenez soin de votre santé, mais sans vouloir renoncer à votre côté gourmet ? Comme vous avez raison ! Alors bienvenu dans le monde des recettes saines au chocolat, un monde joyeux tout plein de crèmes-dessert veloutées, de fondants truffés à cœur, de mi-cuits qui coulent dans l’assiette, de mousses aériennes façon nuage de bisounours (au chocolat), de cookies crousti-fondants, de bons gâteaux moelleux comme un oreiller, d’entremets qui fondent sur la langue et d’enrobages pur chocolat noir qui croquent autour des sucettes et orangettes… Ce livre, j’en ai rêvé depuis des années… et je travaille dessus depuis presque 2 ans ! Cuisiner le chocolat, ça me connaît, mais le photographier ça c’était une autre paire de manche ! Techniquement, ce fût un vrai défi d’essayer de faire un livre sur le chocolat plein de pep’s, mais qui ne tomberait ni dans le « marronisme », ni dans les couleurs trop flashy (qui écrasent visuellement les desserts au chocolat). Bref, j’ai pas mal tâtonné au début… Je vous passe aussi les détails sur la difficulté à photographier tel dessert avant que le coulis ne fige, avant que le saupoudrage de cacao ne s’humidifie, etc. J’ai fort heureusement bénéficié du secours d’une assistante, une toute petite assistante qui, il y a deux ans, se contentait de lécher les plats en s’en mettant partout, et qui petit à petit, s’est laissée photographier très sagement, barbouiller par maman de « moustaches » au chocolat pour la bonne cause, et a même appris à rester plusieurs minutes la bouche ouverte à 3 cm d’une sucette sans croquer dedans pour les besoins de la photo Merci ma Poupougnette d’amour <3 Bon, allez, j’arrête de bavarder parce qu’il y aurait trop à dire et que de toute façon, sur le chocolat je suis intarrissablle (je vous avais prévenu que je me rattraperai pour le post de la semaine dernière ;))… Pour les gourmands qui voudraient découvrir l’intégralité du sommaire, c’est ici…;)) Et pour ceux qui souhaiteraient se contenter de lécher l’écran de l’ordinateur, c’est en dessous… Le chocolat liégeois, version vegan Les verrines façon « Forêt-Noire » aux cerises fraîches Le brownie-clafoutis au parfum de tonka Le cake intense très « fort en chocolat » Le chocolat chaud bien épais, comme en Italie Les cookies-panda du mercredi après-midi Les cupcakes au potimarron La charlotte au chocolat noir, touche piment d’Espelette Le « figatelli » au chocolat (rassurez-vous, il n’y a pas un gramme de viande là dedans, c’est un dessert pas une charcuterie au chocolat ;)) Les îles flottantes chocolat, vanille, caramel Le lait de noisette « maison » au chocolat cru Les mendiants de Noël au chocolat cru Mes cookies préférés : épeautre, purée de noisette, chocolat, pécan, fleur de sel… Les mi-cuits vanille et figues fraîches La mousse intense et légère au chocolat Les muffins vapeur très « haute couture » La pâte à tartiner choco-noisette Les petits pots choco-menthe au thé vert le sachertorte viennois « revisité » aux abricots frais Les sablés-sucettes au chocolat Mes irrésistibles recettes au chocolat Paru aux éditions Terre Vivante dans la collection « Facile et Bio » L’acheter sur le site de ma librairie partenaire Decitre Cliquer ici pour retrouver les 212 anciens commentaires postés sur Canalblog suite à cet article { Un dessert fleuri pour vous parler du livre de Géraldine… } { Un dessert fleuri pour vous parler du livre de Géraldine… } Entremet à la rose et aux fraises des bois, façon tiramisu ♥ Sans lait ♥ Végétarien ♥ IG bas ♥ Ce week-end, nous avons ramassé des fraises des bois… Des « bonbons des biches » comme les appelle si poétiquement ma pitchounette (estce moi qui suis gravement gaga ou bien est-elle vraiment trop craquante ?;)) Au départ, c’était juste comme ça, pour rigoler, mais quand j’ai vu cette abondance de petites taches rouges vif dans les sous-bois, j’ai commencé à me dire qu’avec beaucoup de chance, il m’en resterait peut-être un peu pour un beau dessert du dimanche. Si j’avais compté sur les garçons, ou sur les plus petites, mon dessert aurait été plutôt mal engagé (bande de goinfres !) mais j’ai aussi une grande fille de 11 ans au très grand cœur, qui a tout de suite mis de côté tout ce qu’elle ramassait pour le dessert de maman N’ayant pas de panier, elle a délicatement déposé les petites fraises dans un paquet de mouchoirs vide, lequel fut « mis à l’abri » dans la poche de sa blouse. Mais ayant escaladé un talus pour attraper plus de fraises, puis glissé (à plat ventre…) sur l’herbe humide, elle a bien entendu retrouvé sa cueillette en purée dans le paquet de mouchoirs, et il a fallu recommencer… Ce que vous voyez là en photo, c’est donc la toute petite cueillette (92g) de « bonbons des biches » qui a suffit à parfumer de façon sublime tout un dessert… Parce qu’en revenant, je me suis évidement demandé quel dessert réaliser avec 92g de fraises des bois. 92gr « seulement », mais collectées avec tant d’amour et de patience par ma princesse au cœur d’or que je ne pouvais pas me contenter d’une demi solution. Que faire donc de bon avec 92gr de fraises des bois ? Un gâteau ? Oui, mais alors format « gâteau du Schtroumf pâtissier » (3cm de diamètre au plus…) ? 2 financiers ? 4,5 cuillerées à café de confiture ? Et puis l’idée m’est venue de panacher ces fraises des bois avec d’autres fraises moins poétiques, qui attendaient bien sages dans leur barquette au frigo, en essayant de ce planquer derrière un poulet (raté !). Le résultat a été littéralement exaltant… Enfin un dessert à la fraise qui a « grave le goût de la fraise » dixit frère le grand dans son inintelligible jargon Voici donc pour vos festins d’été une idée de dessert assez simple mais « qui en jette » : Un entremet très gourmand aux fraises des bois et à la rose, qui a mis nos papilles en émoi pour le dessert du dimanche, et que je compte personnellement refaire très vite ! Ce « tiramisu » ne contient aucun laitage (ni mascarpone, ni petit suisse) c’est l’huile de coco vierge qui lui donne cette texture furieusement fondante ! Cet essai m’a ouvert pas mal d’horizons : moi qui raffole tant de ces petits desserts mousseux, fondant et aériens à savourer à la cuillère, je vais de ce pas tester d’autres versions de « cocomisus » { Nota : J’ai ajouté une « couronne » de petites roses de mon jardin sur mon entremet, ça en jetait hein ?… Sauf qu’un de mes grands a demandé : – On les mange, les roses là ? – Ben non, pas comme ça, laisse-les sur le côté de ton assiette mon chéri. Alors il a râlé, en me disant que si ça se mangeait pas, ça servait vraiment à rien de le mettre (ça aime pas trop les p’tites fleurs roses les grands zigotos de cet âge là…). Réponse, sans appel de la grande sœur (qui aime bien, elle, les p’tites fleurs roses…) – Et les petits parapluies en papier sur les coupes de glace dans les restos, tu les manges toi… ? Banane va ! ^^ } ——————————– Entremet à la rose et aux fraises des bois, façon tiramisu (sans lait) ——————————– Ingrédients pour 4 personnes Préparation : 10 min Cuisson : Quelques minutes Temps de prise au frais : 4 à 6 h minimum ——————————— # 250g de fraises des bois, ou d’un mélange de fraises des bois et de fraises normales (à défaut de fraises des bois, vous pouvez utiliser une variété très parfumée comme la Mara des Bois) # 1/2 sachet de 2g d’agar-agar (soit environ 1gr) # 1 gousse de vanille # 7 cuil à soupe de sirop d’agave # 60g d’huile de coco vierge # 2 blancs d’œufs # 3 cuil à soupe d’eau florale de rose bio, bien parfumée et de qualité alimentaire # Une dizaine de biscuits à la cuillère au sucre de bouleau (ou du commerce, mais l’indice glycémique sera dans ce cas un peu plus élevé) Préparer le sirop en mélangeant 3 cuillerées à soupe de sirop d’agave et l’eau de rose. Réserver. Équeuter les fraises, les couper en 4 (pas les fraises des bois hein, juste les grosses !), puis les mettre dans une casserole avec 4 cuillerées à soupe de sirop d’agave. Fendre la gousse de vanille, gratter soigneusement les graines avec la lame d’un couteau lisse, puis ajouter le tout (graines + gousse) dans la casserole. Saupoudrer uniformément avec l’agar-agar, bien mélanger à froid, puis porter à ébullition sur feu doux, en mélangeant souvent. Compter 5 minutes d’ébullition, puis retirer la gousse de vanille, mixer bien soigneusement avec l’huile de coco vierge, et laisser un peu tiédir. Attention, la préparation ne doit pas non plus trop refroidir, car au dessous de 25/27°, elle figerait sous l’action de l’agar-agar et on ne pourrait plus y incorporer les blancs en neige ! Pendant que la préparation à la fraise tiédit, fouetter les blancs en neige assez souple. En travaillant avec une maryse souple, les incorporer très rapidement à la crème de fraise tiède. Tremper rapidement quelques biscuits dans le sirop à la rose et en tapisser le fond d’un petit saladier. Verser une couche de mousse encore tiède. Renouveler l’opération, et ainsi de suite, jusqu’à épuisement de la mousse à la fraise Mettre au frais pour au moins 6 heures, au mieux une nuit, puis servir saupoudré d’un fin voile de cacao. Si vous réalisez ce dessert avec des biscuits à la cuillère « maison » au sucre de bouleau, l’indice glycémique sera vraiment très bas. Avec des biscuits à la cuillère du commerce, il restera moyen à bas, car il n’y a que très peu de biscuits dans une part, et d’autres facteurs abaisseront de toute façon leur IG (présence d’œufs, de fibres, de matières grasses végétales et d’agar-agar, qui abaissent l’indice glycémique du dessert.) Contrairement aux tiramisus contenant du mascarpone ou du petit suisse, ce dessert convient en outre aux personnes intolérantes au lactose. L’huile de coco vierge contient quant à elle certaines bonnes graisses comme le fameux acide laurique (très présent dans le lait maternel). Il ne faut bien évidemment pas en abuser car elle reste très calorique (c’est une huile !) et riche en acides gras saturés, mais dans ce dessert, avec seulement 15 gr par portion, ça reste vraiment très raisonnable ! Ce dessert à la rose est aussi l’occasion pour moi de vous parler d’une personne que j’aime beaucoup : ma chère Géraldine, qui vous régale de ses si poétiques et saines recettes sur son blog « My sweet Faery ». Depuis septembre dernier, j’ai à la maison son très beau livre « Fleurs en cuisine », qui est une grande réussite ! Les recettes sont originales et alléchantes, les photos de toute beauté (en même temps, elles sont de Myriam Gauthier-Moreau, dont les photos si féminines, si poétiques, si élégantes, me font rêver depuis des années !). Vous y trouverez bien sûr des recettes de sirops, de boissons, de desserts ou de bonbons, mais aussi des recettes salées très créatives et poétiques, ainsi que beaucoup d’informations pratiques concernant les fleurs en cuisine. Lesquelles consommer sans souci, en quelle saison, comment les conserver (confitures, gelées, pétales au sucre, sucre aux fleurs, etc…). Pour continuer sur une si belle lancée, Géraldine vient aussi de sortir « Street food bio » que je vous encourage à aller découvrir sur son blog, : j’en ai raffolé ! Mais j’aurai peut-être un de ces jours l’occasion de vous en reparler ! « Fleurs en cuisine », Textes et recettes de Géraldine Olivo, Photos de Myriam Gauthier-Moreau Cliquer ici pour retrouver les 77 anciens commentaires postés sur Canalblog suite à cet article { Mieux que 60 desserts à IG bas ? 97 desserts à IG bas… } { Mieux que 60 desserts à IG bas ? 97 desserts à IG bas… } Les Secrets de la Pâtisserie Bio, suite… Des biscuits à la cuillères, 2 charlottes, un tiramisu, et même un petit cadeau de dernière minute — Je sais, je sais, vous êtes nombreux à m’écrire que vous cherchez vainement « 60 desserts à IG bas » (épuisé depuis plus d’un an), à le guetter d’occasion, à me « cuisiner » pour savoir si par hasard il me resterait des exemplaires (ben, en fait oui mais juste un, alors moi aussi j’en cherche ;)) ou a espérer que sa réédition sera pour bientôt… Mais non, hélas. Aussi, par curiosité, j’ai compté les recettes à IG très bas, bas ou moyen de mon dernier ouvrage sur la pâtisserie bio… Il y en a 97 ! (et même un peu plus en comptant certaines variantes.) De quoi faire déjà bien patienter ceux qui attendent la réédition non ? D’ailleurs, depuis 2 semaines que je vous fais saliver en vous parlant de ce livre, si je vous en dévoilais une recette ? :)… Allez, et même deux. Oh, et puis trois. Ou plutôt quatre, parce que vous êtes vraiment gentils… Aujourd’hui, ce sera donc un zoom sur le biscuit à la cuillère, suivi de quelques déclinaisons plutôt du genre sympathique : charlotte à la fraise, charlotte au chocolat, tiramisu… (Qui a dit « Pitié, n’en jetez plus, je suis au régime parce que j’ai acheté un maillot de bain 3 tailles en dessous de ma taille habituelle ? » ). Mais pas n’importe quel biscuit à la cuillère, non, un biscuit à IG bas messieursdames, au sucre de bouleau (donc, à priori, même pas besoin de revendre le maillot sur Ebay…). Pour un petit rappel sur le sucre de bouleau, c’est ICI, mais sachez, pour résumer si vous ne le connaissez pas encore, que ce sucre présente un indice glycémique au ras des pâquerettes (8 !). Il convient donc particulièrement bien aux personnes diabétiques ou en surpoids. Il n’acidifie pas l’organisme, ne donne pas de caries, et serait même, d’après certains pédiatres scandinaves, une excellente prévention contre l’otite chez l’enfant. Tout blanc, il rend de grands services en pâtisserie bio quand on ne peut pas utiliser de sucre intégral (rapadura, muscovado) ou de sucre de coco à cause de leur couleur trop ambrée qui teinterait de brun les préparations. Je l’ai donc utilisé dans certaines recettes des « Secrets de la pâtisserie bio », en remplacement du sucre glace ou du sucre blanc, comme dans ces biscuits à la cuillère où il fait vraiment illusion ! Cependant, comme le sucre de bouleau est assez onéreux, et que d’autre part il ne faut pas en abuser car il est assez laxatif, les recettes de cet ouvrage qui en contiennent sont minoritaires et ont toujours leur équivalence en cassonade rousse (j’ai aussi beaucoup utilisé dans mon livre le sucre non raffiné, le sucre de coco, le sirop d’agave, le miel, les fruits séchés, etc. pour sucrer raisonnablement et sainement les recettes tout en variant au maximum les différents sucrants, ce qui résume totalement ma démarche en matière d’alternative au sucre blanc. Je le précise une fois de plus car c’est important : Sucrer moins, varier les différents sucres alternatifs). J’ouvre une petite (euh, non, longue) parenthèse (tout à fait hors sujet) pour que vous ne vous affoliez pas si je mets un peu de temps à répondre à vos mails qui ont déjà plusieurs jours. Comme je l’évoquais lors du dernier billet, je suis en train de remettre sur mon pauvre blog dévasté les milliers de photos qui ont presque toutes disparues, pfuiiit, d’un coup de baguette magique informatique. Et c’est une occupation très… euh… occupante. Alors je ne fais plus que ça, depuis deux jours : charger des photos, les centrer, remettre mes messages d’aplomb. En deux jours (et deux moitiés de nuit…) j’ai déjà « réparé » le blog de maintenant à début 2013, mais je vais m’arrêter parce que là je sature, je vois double, j’ai le coccyx en marmelade – ben si y’a un rapport, restez donc vissés 12 à 14H par jour dans un fauteuil et vous verrez un peu, le tour de et pour vous dire à quel point l’heure est grave, j’ai tellement vu passer de photos de bouffe en 48H que même un cliché de fondant au chocolat me laisse aussi rein que vous allez attraper- totalement insensible qu’une musique d’ambiance dans un acsenceur…) D’ailleurs, juste une petite question, vous qui vous baladez apparemment de temps en temps sur mon blog (chose que j’aurai dû faire aussi, la preuve..) ça ne vous étonnait pas tous ces posts sans photos ? Ce style épuré à l’extrême, « nude », de Saines Gourmandises, vous avez cru que c’était une petite fantaisie artistique ? Ou peut-être aviez-vous très bien compris que tout avait buggé, mais êtes trop polis pour oser me le dire… C’est malin ça ! (à moins que chez moi, plus rien de vous étonne, et je ne sais pas comment je dois le prendre^^). En plus, je ne peux même pas, comme avant hier, me consoler en rêvant d’aplatir le crâne de mon hébergeur d’images à coups de rouleaux à pâtisserie, parce que dans l’histoire, la bourrique d’anthologie à la stupidité hors concours, c’est moi. Ben oui, car il faut savoir que sur une boîte mail « poubelle » – que j’ouvre juste à chaque fois qu’il me tombe un œil-, perdus au milieu d’une meule de foin de mails de La Redoutable, de Vert Boudin, de Kiabu, de la Blanche Perte, etc. etc. (en gros, tous les sites sur lesquels j’ai eu le malheur d’acheter au moins un truc une fois dans ma vie…), il y avait des mails de mon hébergeur. Des mails en engliche please… Plein de mails en engliche. Et si je m’étais donné le mal : 1/ D’aller sur ma boîte poubelle 2/ D’ouvrir ces mails 3/ D’essayer de les traduire, du moins, en gros… … Au lieu de ronfler tranquille sur mes 2 oreilles en croyant niaisement que c’était un hébergeur « gratuit pour toujours », j’aurai vu que la situation devenait un peu chaude. (« Attention, Marie Chioca, vous n’avez plus droit qu’à 90 jours gratuits ». « Attention, Marie Chioca, vous n’avez plus droit qu’à 30 jours gratuits ». « Attention, Marie Chioca, vous n’avez plus droit qu’à 10 jours gratuits… 9… 8… 7…6…5…4…3…2…1…0 Prrrrrr !!! Your photos has been deleted »). Râââââââh…* Bref, si je devais frapper quelqu’un pour le coup des photos évaporées, ce serait moi, alors je me suis punie autrement. Des heures de colle. Devant l’écran. Il va bien falloir tremper quelques biscuits à la cuillère dans un grand bol de café pour me remettre de tout ça… * Pour ceux qui connaissent un peu mon amour des onomatopées bien expressives qui défoulent (empruntées à la littérature du style Super Picsou Géant), « Arg » exprime chez moi le premier degré de stupéfaction catastrophée. « Aaargh » le deuxième degré –quand vraiment, ça se gâte. Quant à « Rââââââh », le râle supprême… je vous laisse deviner. Biscuits à la cuillère au sucre de bouleau Difficulté : facile Temps : rapide Sans lactose IG : Bas (si version au sucre de bouleau) Élément incontournable des charlottes, tiramisus et autres irrésistibles gourmandises, le biscuit à la cuillère n’est vraiment pas compliqué à réaliser ! En revanche, ne tentez pas la réalisation de cette recette avec une farine au blutage plus élevé (T80 ou T110) le résultat ne serait pas à la hauteur… D’autant qu’avec seulement 2gr de farine par biscuit, le bénéfice santé serait quasi nul ! — Ingrédients pour 30 biscuits Préparation : 20 minutes Cuisson : 35 minutes — 3 œufs 90g de sucre de bouleau en poudre, (ou de cassonade mais IG plus élevé) 60g de farine T65 Un peu de sucre de bouleau impalpable pour saupoudrer les biscuits, ou de sucre glace ¼ de cuillère à café d’extrait de vanille en poudre — Préchauffer le four à 180°C, si possible en chaleur tournante. Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Mélanger au fouet à main les jaunes avec la vanille et 35g de sucre dans un bol, sans chercher spécialement à les blanchir. Parallèlement, commencer à battre les blancs en neige, et dès qu’ils commencent à mousser, ajouter le sucre de bouleau restant (55g) et fouetter jusqu’à ce que les blancs forment de beaux pics brillants (comme pour une meringue). Mélanger tout d’abord les deux préparations dans un saladier, ajouter la farine en la tamisant, et mélanger le tout délicatement à la spatule pour ne pas trop casser les blancs. Dresser les biscuits sur une plaque de pâtisserie chemisée de papier cuisson à l’aide d’une poche à douille sans embout, puis enfourner pour 5 minutes à 180°C. Baisser ensuite le thermostat à 150°C (sans ouvrir la porte du four !) pour les 30 minutes restantes. Baisser la température à 125°C si les biscuits commencent à roussir un peu trop (tout dépend des fours). En fin de cuisson, ne pas sortir les biscuits et les laisser refroidir dans le four, cela leur évite de retomber. Décoller les biscuits refroidis à l’aide d’une spatule fine, puis les saupoudrer de sucre de bouleau impalpable à l’aide d’une passoire à thé. Conserver dans une boîte hermétique. —————————————— Tiramisu léger au miel et au citron Difficulté : facile Temps : rapide IG : bas Bien plus doux pour la ligne que son cousin traditionnel au mascarpone, ce tiramisu n’en est pas moins gourmand ! J’ai choisi pour cette recette un accord de saveur mielvanille-citron à la fois simple et exquis, mais vous pouvez décliner cette recette de base aux petits-suisses avec autant de parfums qu’il vous plaira : au café, marsala et cacao comme les tiramisus traditionnels, mais aussi avec un coulis de fruits rouges (fraises, myrtilles…) ou de fruits exotiques (passion, mangue, ananas, kiwi…) selon la saison, sans compter d’autres variantes encore plus originales associant par exemple de l’orange douce et des spéculoos, ou de la crème de marron et une sauce chocolat… Que du bonheur ! — Ingrédients pour environ 6 tiramisus individuels (selon la taille des coupelles) Préparation : 10 minutes Repos au frais : environ 12 heures — 6 petits-suisses 3 œufs ultra-frais 6 cuil à soupe de miel liquide d’acacia 1 cuil à soupe d’extrait de vanille 10 gouttes d’huile essentielle de citron bio 12 biscuits à la cuillère Cacao pour saupoudrer Facultatif : 4 cuil à café de limoncello (vin de citron italien), ou de Cointreau — Mélanger dans un saladier les petits suisses, les jaunes d’œufs, le miel, la vanille et l’huile essentielle de citron. Fouetter les blancs en neige, puis les incorporer délicatement à la crème citron. Déposer un ou 2 biscuits à la cuillère au fond de chaque coupelle, ajouter éventuellement une cuillerée d’alcool, puis verser la mousse au citron. à café Laisser au frais une douzaine d’heures, le temps que la mousse se raffermisse, puis saupoudrer de cacao à l’aide d’une petite passoire fine et servir aussitôt. ⇒ Nota : l’importance des bons œufs… Contrairement aux œufs de mauvaise qualité, les œufs bio, fermiers et ultra frais apportent aux préparations une saveur très délicate, ainsi qu’une jolie couleur naturellement jaune soutenu (comme sur la photo), car plus les poules mangent d’herbe, plus les jaunes des œufs sont colorés ! C’est absolument parfait pour rendre encore plus attirant un dessert au citron comme celui-ci… —————————————— Charlotte aux fraises meringuée Difficulté : un peu délicat Temps : un peu long IG : bas — Ingrédients pour une charlotte de 6 parts Préparation : 20 minutes Cuisson : 5 minutes Réfrigération : au moins 6 heures — Pour la charlotte : 250g de fraises bien mûres et parfumées 2 petits suisses Un sachet de 2 gr d’agar-agar 2 blancs d’œufs 6 cuil à soupe de sirop d’agave ou 75g de sucre de bouleau 16 biscuits à la cuillère Pour le sirop : 5cl d’eau 5cl de sirop d’agave ou de miel d’acacia Un parfum au choix : 1 cuil à soupe d’extrait de vanille, ou ½ cuil à moka d’extrait d’amande amère pour pâtisserie, ou 5 gouttes d’huile essentielle de citron bio Pour la meringue : 3 blancs d’œufs 65g de sucre de bouleau — Laver, équeuter les fraises et les couper en quatre. Les mettre dans une petite casserole, puis saupoudrer uniformément d’agar-agar en poudre, ajouter le sirop d’agave et bien mélanger. Faire compoter à feu doux en mélangeant souvent, jusqu’à ce que les fraises soient bien tendres et baignent dans un jus sirupeux. Pendant ce temps, battre 2 blancs d’œufs en neige assez ferme. Réserver. Mélanger ensemble tous les ingrédients du sirop. Réserver. Chemiser un moule à charlotte de film alimentaire (pour faciliter le démoulage ultérieur), puis dresser des biscuits à la cuillère rapidement trempés dans le sirop contre la paroi. Mixer les fraises encore brûlantes avec leur jus et les petits-suisses, puis incorporer immédiatement les blancs en neige en mélangeant assez rapidement. Il ne faut pas laisser la préparation refroidir, car l’agar-agar fige vers 25°C. Verser la préparation dans la moitié du moule, déposer une couche de biscuits à la cuillère trempés dans le sirop puis terminer de remplir le moule avec la mousse aux fraises. Mettre au frais au moins 6 heures. Démouler la charlotte sur une assiette et retirer le film alimentaire. Battre en neige les 3 blancs d’œufs de la meringue, en ajoutant le sucre au fur et à mesure jusqu’à obtention d’une consistance bien brillante, bien serrée et formant des pics souples. Étaler la meringue à la spatule sur la charlotte et servir aussitôt, ou réserver au frais mais pas plus de 12 heures. ⇒ Le petit « plus » qui fait tout : Ajoutez une couronne de fleurs (comestibles !) sur la charlotte : pétales de roses non traitées, pâquerettes, fleurs de pommiers… —————————————— Charlotte intensément chocolat, pointe de café… Difficulté : facile Temps : rapide Sans lactose IG : Bas Aussi célèbre qu’irrésistible, la charlotte au chocolat fait l’unanimité… Cette recette ultra fondante et gourmande ne contient absolument pas de beurre ni de crème, et sera donc bien plus digeste et légère ! — Ingrédients pour une charlotte de 8 parts Préparation : 20 minutes Cuisson : quelques minutes Réfrigération : Au moins 6 heures, au mieux une nuit — 300g de chocolat noir à 70% Une briquette de 20cl de crème végétale de coco ou de soja 3 œufs ultra frais 75g de sucre de coco 5cl de café assez serré 1 cuil à soupe d’extrait de vanille liquide 1 pointe de couteau de fleur de sel Une vingtaine de biscuits à la cuillère Cacao pour saupoudrer — Faire fondre dans un bol au bain-marie le chocolat coupé en tous petits morceaux avec la crème de soja, la vanille, le sel et le café. Éteindre le feu avant que le chocolat ne soit totalement fondu, couvrir et laisser terminer de fondre tranquillement. Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Mélanger les jaunes au chocolat fondu, puis bien fouetter pour émulsionner. Fouetter les blancs en neige souple avec le sel, en ajoutant le sucre en trois fois. Incorporer délicatement les blancs en neige à la préparation au chocolat, de façon à obtenir une mousse. Chemiser les parois d’un cercle à pâtisserie de 16 à 17cm de diamètre avec des biscuits à la cuillère légèrement recoupés en biseau à la base (afin de pouvoir tenir debout). Tapisser le fond du cercle avec les chutes de biscuits, puis verser la moitié de la mousse. Tapisser avec quelques biscuits, puis verser le reste de mousse et égaliser. Mettre au frais au moins 6 heures, puis saupoudrer de cacao avant de servir. PS : Merci à toi ma chère Steph Marmotte de l’avoir déjà réalisée et mise en ligne sur ton blog :))) —————————————— Recettes tirées de l’ouvrage « Les secrets de la pâtisserie bio »… Attention, plus que 10 jours pour profiter des frais de port gratuits sur le site de l’éditeur (chez qui il n’y a pas de rupture de stock…hum) avec le code promo : SPB 14 —————————————— —- Acheter cet ouvrage sur le site de ma librairie partenaire Decitre — Dernière minute ! En écrivant ce billet, je pense à une chose (entre autre grâce à Steph Marmotte ;)) : Je ne vous ai peut-être jamais dit à quel point cela me touche quand je vois mes recettes réalisées par d’autres mains :))). C’est tellement chouette de découvrir vos photos, de bien noter vos remarques, de voir ce qui vous a plu, ou au contraire parfois semblé un peu plus difficile… Cela donne « vie » à mon travail, comme si les recettes sortaient ainsi de leurs pages immobiles pour s’animer enfin. C’est aussi très rassurant pour certaines personnes un peu timides de voir que les recettes ont été « éprouvées » par d’autres blogueuses, et parfois c’est le petit plus qui leur donnera confiance pour se lancer. Aussi, je vous propose une chose : Si vous avez envie de mettre sur votre blog une recette de ce livre, surtout ditesle moi en laissant un commentaires suite à ce billet avec le lien vers votre article. Cela me permettra de ne pas passer à côté de vos belles réalisations, et de plus, j’ai décidé de vous récompenser en procédant à un tirage au sort le 30 juillet (ça vous laisse le temps de participer, et chaque recette comptera, vous pouvez donc participer plusieurs fois). A gagner, plusieurs livres parus tout dernièrement chez Terre Vivante, je vous redétaillerai tout cela bientôt… —- Cliquer ici pour retrouver les 221 anciens commentaires postés sur Canalblog suite à cet article