Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca.

Transcription

Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca.
{ Le nouveau livre de Marie
Chiocolat.
Oups,
pardon
Chioca. }
{ Le nouveau livre de Marie Chiocolat. Oups, pardon Chioca. }
Mes irrésistibles recettes au chocolat…
Publier ce post, là
comme ça à 17h,
vous savez comment
ça s’appelle (qui a dit
« du sadisme ? ») ? De la
chro-no-nu-trition.
Si si, je vous assure ! Car la fin d’après-midi, c’est le
moment où votre corps a biologiquement le plus besoin de
sucré : savoir l’écouter à ce moment là, c’est éviter de gros
« craquages » plus tard dans la soirée. Ce qui ne veut pas
dire, notez-le bien, qu’il faille tout de suite vous ruer sur
un paquet de pépitos ! Non, ce que les bons nutritionnistes
sont unanimes à vous conseiller, c’est une petite collation-
goûter sucrée mais saine et bien ressourçante autour de fruits
frais ou cuits (ou secs), de bon chocolat noir, voire d’une
portion de pâtisserie maison très équilibrée comme on sait si
bien les concocter nous, les mamans « bio ».
Mais voici une intro bien sérieuse n’est ce pas, pour un sujet
aussi joyeux ! En fait, c’était juste pour vous dire que si
ces images vous font envie, ne vous en faites pas, rien de
plus normal : C’est juste que c’est l’heure « critique » (et bien
entendu, je n’ai pas
du tout
fait exprès de publier mon article pile-poil au moment où votre corps vous
hurle qu’il veut du chocolat… Voyons, je ne suis pas comme ça. Hum, bon, bref, changeons de sujet.)
On en était-je ? Ah, oui, le chocolat.
3 petites syllabes,
« chô-cô-lat », et
déjà s’esquisse sur
votre visage un
sourire teinté de
gourmandise…
Si séduisant dans sa robe sombre, le chocolat sait tour à tour
se faire croquant, brillant, velouté, coulant, fondant,
onctueux, moelleux, truffé… Comment lui résister ?
Mais d’ailleurs, pourquoi lui résister ? Quand il est choisi
bien noir, de bonne qualité, et qu’il est consommé en quantité
raisonnable, le chocolat est précieux pour l’organisme : riche
en magnésium, zinc, potassium, fer, manganèse, cuivre, il
présente en outre une teneur en flavonoïdes plus élevée que le
thé vert ou le vin rouge, ce qui lui confère des propriétés
antioxydantes majeures. Même les acides gras du chocolat
(principalement les fameux acides oléiques et stéariques)
seraient plutôt bénéfiques pour notre santé. Ouf, tant mieux
Croquer dans le chocolat, ça, on sait tous faire… Mais pour ce
qui est de le cuisiner, ce n’est pas toujours aussi simple,
car si vous ouvrez un ouvrage de pâtisserie, allez donc
trouver ne serait-ce qu’une seule recette où les bienfaits du
chocolat ne soient pas noyés dans un excès de beurre, de
crème, de farines raffinées ou de mauvais sucres ! Même nos
papilles ont parfois du mal à retrouver dans les gâteaux et
desserts des pâtissiers ou restaurants un peu de la
profondeur, de la puissance de ce merveilleux chocolat… Il est
si malmené, si diminué dans ces préparations doucereuses qui
anéantissent tout son caractère, réfrènent sa générosité, et
assassinent sa saveur à grands coups de sucrier !
Le chocolat, moi
j’aime le cuisiner
en respectant sa
personnalité,
en
laissant s’épanouir
toute sa richesse et
la complexité de son
arôme. Avec des
ingrédients sains,
bio, goûteux, nobles
(comme les purées
d’olégineux,
les
fruits bien mûrs,
les
sucrants
naturels
alternatifs, le tofu
soyeux, les crèmes
et laits végétaux…),
qui sont pour lui de
vrais
amis.
Et
accessoirement, les
amis de notre santé…
Oui, on peut réaliser de somptueux desserts au chocolat sans
les saturer obligatoirement de mauvaises graisses ou de sucres
raffinés, mais pour cela il faut savoir s’y prendre, car pour
avoir parfois dégusté (pff, ah là oui, qu’est-ce que j’ai pu déguster !) des
desserts au chocolat « alternatifs » un peu… « déroutants »
(sic), je peux vous dire qu’il n’est pas possible de faire
n’importe quoi sous prétexte de cuisine saine avec ce pauvre
chocolat ! Sinon, gare aux crèmes desserts grumeleuses façon
enduit façade mal mélangé, aux fondants-qui-collent-aux-dents,
aux gâteaux-de-plomb-qui-font-péter-les-plombs (sans compter
ceux qui font pé*er tout court…) et autres calamités
publiques.
Vous prenez soin de votre santé, mais sans vouloir renoncer à
votre côté gourmet ? Comme vous avez raison !
Alors bienvenu dans le monde des recettes saines au chocolat,
un monde joyeux tout plein de crèmes-dessert veloutées, de
fondants truffés à cœur, de mi-cuits qui coulent dans
l’assiette, de mousses aériennes façon nuage de bisounours (au
chocolat), de cookies crousti-fondants, de bons gâteaux
moelleux comme un oreiller, d’entremets qui fondent sur la
langue et d’enrobages pur chocolat noir qui croquent autour
des sucettes et orangettes…
Ce livre, j’en ai rêvé depuis des années… et je travaille
dessus depuis presque 2 ans ! Cuisiner le chocolat, ça me
connaît, mais le photographier ça c’était une autre paire de
manche ! Techniquement, ce fût un vrai défi d’essayer de faire
un livre sur le chocolat plein de pep’s, mais qui ne tomberait
ni dans le « marronisme », ni dans les couleurs trop flashy
(qui écrasent visuellement les desserts au chocolat). Bref,
j’ai pas mal tâtonné au début… Je vous passe aussi les détails
sur la difficulté à photographier tel dessert avant que le
coulis ne fige, avant que le saupoudrage de cacao ne
s’humidifie, etc. J’ai fort heureusement bénéficié du secours
d’une assistante, une toute petite assistante qui, il y a deux
ans, se contentait de lécher les plats en s’en mettant
partout, et qui petit à petit, s’est laissée photographier
très sagement, barbouiller par maman de « moustaches » au
chocolat pour la bonne cause, et a même appris à rester
plusieurs minutes la bouche ouverte à 3 cm d’une sucette sans
croquer dedans pour les besoins de la photo
Merci ma
Poupougnette d’amour <3
Bon, allez, j’arrête de bavarder parce qu’il y aurait trop à
dire et que de toute façon, sur le chocolat je suis
intarrissablle (je vous avais prévenu que je me rattraperai pour le post de la semaine
dernière ;))…
Pour les gourmands qui voudraient découvrir
l’intégralité du sommaire, c’est ici…;))
Et pour ceux qui souhaiteraient se contenter de lécher l’écran
de l’ordinateur, c’est en dessous…
Le chocolat liégeois, version vegan
Les verrines façon « Forêt-Noire » aux cerises fraîches
Le brownie-clafoutis
au parfum de tonka
Le cake intense très
« fort en chocolat »
Le chocolat chaud bien épais, comme en Italie
Les cookies-panda du
mercredi après-midi
Les cupcakes au potimarron
La charlotte au chocolat noir, touche piment d’Espelette
Le « figatelli » au
chocolat
(rassurez-vous, il n’y a pas un gramme de viande là dedans, c’est un dessert pas une
charcuterie au chocolat ;))
Les îles flottantes chocolat, vanille, caramel
Le lait de noisette « maison » au chocolat cru
Les mendiants de Noël au chocolat cru
Mes cookies préférés : épeautre, purée de noisette, chocolat,
pécan, fleur de sel…
Les mi-cuits vanille et figues fraîches
La mousse intense et légère au chocolat
Les muffins vapeur très « haute couture »
La pâte à tartiner choco-noisette
Les petits pots choco-menthe au thé vert
le sachertorte viennois « revisité » aux abricots frais
Les sablés-sucettes au
chocolat
Mes irrésistibles recettes au chocolat
Paru aux éditions Terre Vivante dans la collection « Facile et
Bio »
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{ Un dessert fleuri pour vous
parler du livre de Géraldine…
}
{ Un dessert fleuri pour vous parler du livre de Géraldine… }
Entremet à la rose et aux fraises des bois,
façon tiramisu
♥ Sans lait ♥ Végétarien ♥ IG bas ♥
Ce week-end, nous
avons ramassé des
fraises des bois…
Des « bonbons des
biches » comme les
appelle
si
poétiquement
ma
pitchounette (estce moi qui suis
gravement gaga ou
bien
est-elle
vraiment
trop
craquante ?;))
Au départ, c’était juste comme ça, pour rigoler, mais quand
j’ai vu cette abondance de petites taches rouges vif dans les
sous-bois, j’ai commencé à me dire qu’avec beaucoup de chance,
il m’en resterait peut-être un peu pour un beau dessert du
dimanche. Si j’avais compté sur les garçons, ou sur les plus
petites, mon dessert aurait été plutôt mal engagé (bande de
goinfres !) mais j’ai aussi une grande fille de 11 ans au très
grand cœur, qui a tout de suite mis de côté tout ce qu’elle
ramassait pour le dessert de maman
N’ayant pas de panier,
elle a délicatement déposé les petites fraises dans un paquet
de mouchoirs vide, lequel fut « mis à l’abri » dans la poche
de sa blouse. Mais ayant escaladé un talus pour attraper plus
de fraises, puis glissé (à plat ventre…) sur l’herbe humide,
elle a bien entendu retrouvé sa cueillette en purée dans le
paquet de mouchoirs, et il a fallu recommencer…
Ce que vous voyez là en photo, c’est donc la toute petite
cueillette (92g) de « bonbons des biches » qui a suffit à
parfumer de façon sublime tout un dessert… Parce qu’en
revenant, je me suis évidement demandé quel dessert réaliser
avec 92g de fraises des bois.
92gr « seulement », mais collectées avec tant d’amour et de
patience par ma princesse au cœur d’or que je ne pouvais pas
me contenter d’une demi solution. Que faire donc de bon avec
92gr de fraises des bois ? Un gâteau ? Oui, mais alors format
« gâteau du Schtroumf pâtissier » (3cm de diamètre au plus…) ?
2 financiers ?
4,5 cuillerées à café de confiture ?
Et
puis
l’idée
m’est
venue
de
panacher
ces
fraises des bois
avec
d’autres
fraises
moins
poétiques,
qui
attendaient
bien
sages dans leur
barquette au frigo,
en essayant de ce
planquer derrière
un poulet (raté !).
Le résultat a été
littéralement
exaltant… Enfin un
dessert à la fraise
qui a « grave le
goût de la fraise »
dixit
frère
le
grand
dans
son
inintelligible
jargon
Voici donc pour vos festins d’été une idée de dessert assez
simple mais « qui en jette » : Un entremet très gourmand aux
fraises des bois et à la rose, qui a mis nos papilles en émoi
pour le dessert du dimanche, et que je compte personnellement
refaire très vite ! Ce « tiramisu » ne contient aucun laitage
(ni mascarpone, ni petit suisse) c’est l’huile de coco vierge
qui lui donne cette texture furieusement fondante ! Cet essai
m’a ouvert pas mal d’horizons : moi qui raffole tant de ces
petits desserts mousseux, fondant et aériens à savourer à la
cuillère, je vais de ce pas tester d’autres versions de
« cocomisus »
{ Nota : J’ai ajouté une « couronne » de petites roses de mon jardin sur mon
entremet, ça en jetait hein ?… Sauf qu’un de mes grands a demandé :
– On les mange, les roses là ?
– Ben non, pas comme ça, laisse-les sur le côté de ton assiette mon chéri.
Alors il a râlé, en me disant que si ça se mangeait pas, ça servait vraiment à rien
de le mettre
(ça aime pas trop les p’tites fleurs roses les grands zigotos de cet âge là…).
Réponse, sans appel de la grande sœur
(qui aime bien, elle, les p’tites fleurs roses…)
– Et les petits parapluies en papier sur les coupes de glace dans les restos, tu les
manges toi… ? Banane va !
^^ }
——————————–
Entremet à la rose et aux fraises des bois, façon tiramisu
(sans lait)
——————————–
Ingrédients pour 4 personnes
Préparation : 10 min
Cuisson : Quelques minutes
Temps de prise au frais : 4 à 6 h minimum
———————————
# 250g de fraises des bois, ou d’un mélange de fraises des
bois et de fraises normales (à défaut de fraises des bois, vous pouvez utiliser une
variété très parfumée comme la Mara des Bois)
# 1/2 sachet de 2g d’agar-agar (soit environ 1gr)
# 1 gousse de vanille
# 7 cuil à soupe de sirop d’agave
# 60g d’huile de coco vierge
# 2 blancs d’œufs
# 3 cuil à soupe d’eau florale de rose bio, bien parfumée et
de qualité alimentaire
# Une dizaine de biscuits à la cuillère au sucre de bouleau (ou
du commerce, mais l’indice glycémique sera dans ce cas un peu plus élevé)
Préparer le sirop en
mélangeant
3
cuillerées à soupe
de sirop d’agave et
l’eau
de
rose.
Réserver.
Équeuter les fraises, les couper en 4 (pas les fraises des
bois hein, juste les grosses !), puis les mettre dans une
casserole avec 4 cuillerées à soupe de sirop d’agave. Fendre
la gousse de vanille, gratter soigneusement les graines avec
la lame d’un couteau lisse, puis ajouter le tout (graines +
gousse) dans la casserole. Saupoudrer uniformément avec
l’agar-agar, bien mélanger à froid, puis porter à ébullition
sur feu doux, en mélangeant souvent. Compter 5 minutes
d’ébullition, puis retirer la gousse de vanille, mixer bien
soigneusement avec l’huile de coco vierge, et laisser un peu
tiédir. Attention, la préparation ne doit pas non plus trop
refroidir, car au dessous de 25/27°, elle figerait sous
l’action de l’agar-agar et on ne pourrait plus y incorporer
les blancs en neige !
Pendant que la préparation à la fraise tiédit, fouetter les
blancs en neige assez souple. En travaillant avec une maryse
souple, les incorporer très rapidement à la crème de fraise
tiède.
Tremper rapidement quelques biscuits dans le sirop à la rose
et en tapisser le fond d’un petit saladier. Verser une couche
de mousse encore tiède. Renouveler l’opération, et ainsi de
suite, jusqu’à épuisement de la mousse à la fraise
Mettre au frais pour au moins 6 heures, au mieux une nuit,
puis servir saupoudré d’un fin voile de cacao.
Si vous réalisez ce dessert avec des biscuits à la cuillère « maison » au sucre de
bouleau, l’indice glycémique sera vraiment très bas. Avec des biscuits à la
cuillère du commerce, il restera moyen à bas, car il n’y a que très peu de
biscuits dans une part, et d’autres facteurs abaisseront de toute façon leur IG
(présence d’œufs, de fibres, de matières grasses végétales et d’agar-agar, qui
abaissent l’indice glycémique du dessert.)
Contrairement aux tiramisus contenant du mascarpone ou du petit suisse, ce dessert
convient en outre
aux personnes intolérantes au lactose.
L’huile de coco vierge contient quant à elle certaines bonnes graisses comme le
fameux acide laurique (très présent dans le lait maternel). Il ne faut bien
évidemment pas en abuser car elle reste très calorique (c’est une huile !) et
riche en acides gras saturés, mais dans ce dessert, avec seulement 15 gr par
portion, ça reste vraiment très raisonnable !
Ce dessert à la rose est aussi l’occasion pour moi de vous
parler d’une personne que j’aime beaucoup : ma chère
Géraldine, qui vous régale de ses si poétiques et saines
recettes sur son blog « My sweet Faery ». Depuis septembre
dernier, j’ai à la maison son très beau livre « Fleurs en
cuisine », qui est une grande réussite ! Les recettes sont
originales et alléchantes, les photos de toute beauté (en même
temps, elles sont de Myriam Gauthier-Moreau, dont les photos
si féminines, si poétiques, si élégantes, me font rêver depuis
des années !). Vous y trouverez bien sûr des recettes de
sirops, de boissons, de desserts ou de bonbons, mais aussi des
recettes salées très créatives et poétiques, ainsi que
beaucoup d’informations pratiques concernant les fleurs en
cuisine. Lesquelles consommer sans souci, en quelle saison,
comment les conserver (confitures, gelées, pétales au sucre,
sucre aux fleurs, etc…). Pour continuer sur une si belle
lancée, Géraldine vient aussi de sortir « Street food bio »
que je vous encourage à aller découvrir sur son blog, : j’en
ai raffolé ! Mais j’aurai peut-être un de ces jours l’occasion
de vous en reparler !
« Fleurs en cuisine », Textes et recettes de Géraldine Olivo,
Photos de Myriam Gauthier-Moreau
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{ Mieux que 60 desserts à IG
bas ? 97 desserts à IG bas… }
{ Mieux que 60 desserts à IG bas ? 97 desserts à IG bas… }
Les Secrets de la Pâtisserie Bio, suite…
Des biscuits à la cuillères, 2 charlottes, un tiramisu, et
même un petit cadeau de dernière minute
—
Je sais, je sais, vous êtes nombreux à m’écrire que vous
cherchez vainement « 60 desserts à IG bas » (épuisé depuis
plus d’un an), à le guetter d’occasion, à me « cuisiner » pour
savoir si par hasard il me resterait des exemplaires (ben, en
fait oui mais juste un, alors moi aussi j’en cherche ;)) ou a
espérer que sa réédition sera pour bientôt… Mais non, hélas.
Aussi, par curiosité, j’ai compté les recettes à IG très bas,
bas ou moyen de mon dernier ouvrage sur la pâtisserie bio… Il
y en a 97 ! (et même un peu plus en comptant certaines
variantes.)
De quoi faire déjà bien patienter ceux qui attendent la
réédition non ?
D’ailleurs, depuis 2 semaines que je vous fais saliver en vous
parlant de ce livre, si je vous en dévoilais une recette ? :)…
Allez, et même deux. Oh, et puis trois. Ou plutôt quatre,
parce que vous êtes vraiment gentils…
Aujourd’hui, ce sera donc un zoom sur le biscuit à la
cuillère, suivi de quelques déclinaisons plutôt du genre
sympathique : charlotte à la fraise, charlotte au chocolat,
tiramisu…
(Qui a dit « Pitié, n’en jetez plus, je suis au régime parce que j’ai acheté un maillot
de bain 3 tailles en dessous de ma taille habituelle ? » ).
Mais pas n’importe quel
biscuit à la cuillère, non, un biscuit à IG bas messieursdames, au sucre de bouleau (donc, à priori, même pas besoin de revendre le maillot sur
Ebay…).
Pour un petit rappel sur le sucre de bouleau, c’est ICI, mais
sachez, pour résumer si vous ne le connaissez pas encore, que
ce sucre présente un indice glycémique au ras des pâquerettes
(8 !). Il convient donc particulièrement bien aux personnes
diabétiques ou en surpoids. Il n’acidifie pas l’organisme, ne
donne pas de caries, et serait même, d’après certains
pédiatres scandinaves, une excellente prévention contre
l’otite chez l’enfant. Tout blanc, il rend de grands services
en pâtisserie bio quand on ne peut pas utiliser de sucre
intégral (rapadura, muscovado) ou de sucre de coco à cause de
leur couleur trop ambrée qui teinterait de brun les
préparations. Je l’ai donc utilisé dans certaines recettes des
« Secrets de la pâtisserie bio », en remplacement du sucre
glace ou du sucre blanc, comme dans ces biscuits à la cuillère
où il fait vraiment illusion !
Cependant, comme le sucre de bouleau est assez onéreux, et que
d’autre part il ne faut pas en abuser car il est assez
laxatif, les recettes de cet ouvrage qui en contiennent sont
minoritaires et ont toujours leur équivalence en cassonade
rousse (j’ai aussi beaucoup utilisé dans mon livre le sucre
non raffiné, le sucre de coco, le sirop d’agave, le miel, les
fruits séchés, etc. pour sucrer raisonnablement et sainement
les recettes tout en variant au maximum les différents
sucrants, ce qui résume totalement ma démarche en matière
d’alternative au sucre blanc. Je le précise une fois de plus
car c’est important : Sucrer moins, varier les différents
sucres alternatifs).
J’ouvre une petite (euh, non, longue) parenthèse (tout à
fait hors sujet) pour que vous ne vous affoliez pas si je
mets un peu de temps à répondre à vos mails qui ont déjà
plusieurs jours. Comme je l’évoquais lors du dernier billet,
je suis en train de remettre sur mon pauvre blog dévasté les
milliers de photos qui ont presque toutes disparues, pfuiiit,
d’un coup de baguette magique informatique. Et c’est une
occupation très… euh… occupante.
Alors je ne fais plus que ça, depuis deux jours : charger des
photos, les centrer, remettre mes messages d’aplomb. En deux
jours (et deux moitiés de nuit…) j’ai déjà « réparé » le blog
de maintenant à début 2013, mais je vais m’arrêter parce que
là je sature, je vois double, j’ai le coccyx en marmelade – ben si
y’a un rapport, restez donc vissés 12 à 14H par jour dans un fauteuil et vous verrez un peu, le tour de
et pour vous dire à quel point l’heure est
grave, j’ai tellement vu passer de photos de bouffe en 48H que
même un cliché de fondant au chocolat me laisse aussi
rein que vous allez attraper-
totalement insensible qu’une musique d’ambiance dans un
acsenceur…)
D’ailleurs, juste une petite question, vous qui vous baladez
apparemment de temps en temps sur mon blog (chose que j’aurai
dû faire aussi, la preuve..) ça ne vous étonnait pas tous ces
posts sans photos ? Ce style épuré à l’extrême, « nude », de
Saines Gourmandises, vous avez cru que c’était une petite
fantaisie artistique ? Ou peut-être
aviez-vous très bien
compris que tout avait buggé, mais êtes trop polis pour oser
me le dire… C’est malin ça ! (à moins que chez moi, plus rien
de vous étonne, et je ne sais pas comment je dois le
prendre^^).
En plus, je ne peux même pas, comme avant hier, me consoler en
rêvant d’aplatir le crâne de mon hébergeur d’images à coups de
rouleaux à pâtisserie, parce que dans l’histoire, la bourrique
d’anthologie à la stupidité hors concours, c’est moi. Ben oui,
car il faut savoir que sur une boîte mail « poubelle » – que
j’ouvre juste à chaque fois qu’il me tombe un œil-, perdus au
milieu d’une meule de foin de mails de La Redoutable, de Vert
Boudin, de Kiabu, de la Blanche Perte, etc. etc. (en gros,
tous les sites sur lesquels j’ai eu le malheur d’acheter au
moins un truc une fois dans ma vie…), il y avait des mails de
mon hébergeur. Des mails en engliche please… Plein de mails en
engliche. Et si je m’étais donné le mal :
1/ D’aller sur ma boîte poubelle
2/ D’ouvrir ces mails
3/ D’essayer de les traduire, du moins, en gros…
… Au lieu de ronfler tranquille sur mes 2 oreilles en croyant
niaisement que c’était un hébergeur « gratuit pour toujours »,
j’aurai vu que la situation devenait un peu chaude.
(« Attention, Marie Chioca, vous n’avez plus droit qu’à 90
jours gratuits ». « Attention, Marie Chioca, vous n’avez plus
droit qu’à 30 jours gratuits ». « Attention, Marie Chioca,
vous n’avez plus droit qu’à 10 jours gratuits… 9… 8…
7…6…5…4…3…2…1…0 Prrrrrr !!! Your photos has been deleted »).
Râââââââh…*
Bref, si je devais frapper quelqu’un pour le coup des photos
évaporées, ce serait moi, alors je me suis punie autrement.
Des heures de colle. Devant l’écran. Il va bien falloir
tremper quelques biscuits à la cuillère dans un grand bol de
café pour me remettre de tout ça…
* Pour ceux qui connaissent un peu mon amour des onomatopées bien expressives qui défoulent (empruntées à
la littérature du style Super Picsou Géant), « Arg » exprime chez moi le premier degré de stupéfaction
catastrophée. « Aaargh » le deuxième degré –quand vraiment, ça se gâte. Quant à « Rââââââh », le râle
supprême… je vous laisse deviner.
Biscuits à la cuillère au sucre de bouleau
Difficulté : facile
Temps : rapide
Sans lactose
IG : Bas (si version au sucre de bouleau)
Élément incontournable des charlottes, tiramisus et autres
irrésistibles gourmandises, le biscuit à la cuillère n’est
vraiment pas compliqué à réaliser ! En revanche, ne tentez pas
la réalisation de cette recette avec une farine au blutage
plus élevé (T80 ou T110) le résultat ne serait pas à la
hauteur… D’autant qu’avec seulement 2gr de farine par biscuit,
le bénéfice santé serait quasi nul !
—
Ingrédients pour 30 biscuits
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 35 minutes
—
3 œufs
90g de sucre de bouleau en poudre, (ou de cassonade mais IG
plus élevé)
60g de farine T65
Un peu de sucre de bouleau impalpable pour saupoudrer les
biscuits, ou de sucre glace
¼ de cuillère à café d’extrait de vanille en poudre
—
Préchauffer le four à 180°C, si possible en chaleur tournante.
Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Mélanger au fouet à main
les jaunes avec la vanille et 35g de sucre dans un bol, sans
chercher spécialement à les blanchir.
Parallèlement, commencer à battre les blancs en neige, et dès
qu’ils commencent à mousser, ajouter le sucre de bouleau
restant (55g) et fouetter jusqu’à ce que les blancs forment de
beaux pics brillants (comme pour une meringue).
Mélanger tout d’abord les deux préparations dans un saladier,
ajouter la farine en la tamisant, et mélanger le tout
délicatement à la spatule pour ne pas trop casser les blancs.
Dresser les biscuits sur une plaque de pâtisserie chemisée de
papier cuisson à l’aide d’une poche à douille sans embout,
puis enfourner pour 5 minutes à 180°C. Baisser ensuite le
thermostat à 150°C (sans ouvrir la porte du four !) pour les
30 minutes restantes. Baisser la température à 125°C si les
biscuits commencent à roussir un peu trop (tout dépend des
fours).
En fin de cuisson, ne pas sortir les biscuits et les laisser
refroidir dans le four, cela leur évite de retomber.
Décoller les biscuits refroidis à l’aide d’une spatule fine,
puis les saupoudrer de sucre de bouleau impalpable à l’aide
d’une passoire à thé.
Conserver dans une boîte hermétique.
——————————————
Tiramisu léger au miel et au citron
Difficulté : facile
Temps : rapide
IG : bas
Bien plus doux pour la ligne que son cousin traditionnel au
mascarpone, ce tiramisu n’en est pas moins gourmand !
J’ai choisi pour cette recette un accord de saveur mielvanille-citron à la fois simple et exquis, mais vous pouvez
décliner cette recette de base aux petits-suisses avec autant
de parfums qu’il vous plaira : au café, marsala et cacao comme
les tiramisus traditionnels, mais aussi avec un coulis de
fruits rouges (fraises, myrtilles…) ou de fruits exotiques
(passion, mangue, ananas, kiwi…) selon la saison, sans compter
d’autres variantes encore plus originales associant par
exemple de l’orange douce et des spéculoos, ou de la crème de
marron et une sauce chocolat… Que du bonheur !
—
Ingrédients pour environ 6 tiramisus individuels (selon la
taille des coupelles)
Préparation : 10 minutes
Repos au frais : environ 12 heures
—
6 petits-suisses
3 œufs ultra-frais
6 cuil à soupe de miel liquide d’acacia
1 cuil à soupe d’extrait de vanille
10 gouttes d’huile essentielle de citron bio
12 biscuits à la cuillère
Cacao pour saupoudrer
Facultatif : 4 cuil à café de limoncello (vin de citron
italien), ou de Cointreau
—
Mélanger dans un saladier les petits suisses, les jaunes
d’œufs, le miel, la vanille et l’huile essentielle de citron.
Fouetter les blancs en neige, puis les incorporer délicatement
à la crème citron.
Déposer un ou 2 biscuits à la cuillère au fond de chaque
coupelle, ajouter éventuellement une cuillerée
d’alcool, puis verser la mousse au citron.
à
café
Laisser au frais une douzaine d’heures, le temps que la mousse
se raffermisse, puis saupoudrer de cacao à l’aide d’une petite
passoire fine et servir aussitôt.
⇒ Nota : l’importance des bons œufs…
Contrairement aux œufs de mauvaise qualité, les œufs bio,
fermiers et ultra frais apportent aux préparations une saveur
très délicate, ainsi qu’une jolie couleur naturellement jaune
soutenu (comme sur la photo), car plus les poules mangent
d’herbe, plus les jaunes des œufs sont colorés ! C’est
absolument parfait pour rendre encore plus attirant un dessert
au citron comme celui-ci…
——————————————
Charlotte aux fraises meringuée
Difficulté : un peu délicat
Temps : un peu long
IG : bas
—
Ingrédients pour une charlotte de 6 parts
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 5 minutes
Réfrigération : au moins 6 heures
—
Pour la charlotte :
250g de fraises bien mûres et parfumées
2 petits suisses
Un sachet de 2 gr d’agar-agar
2 blancs d’œufs
6 cuil à soupe de sirop d’agave ou 75g de sucre de bouleau
16 biscuits à la cuillère
Pour le sirop :
5cl d’eau
5cl de sirop d’agave ou de miel d’acacia
Un parfum au choix : 1 cuil à soupe d’extrait de vanille, ou ½
cuil à moka d’extrait d’amande amère pour pâtisserie, ou 5
gouttes d’huile essentielle de citron bio
Pour la meringue :
3 blancs d’œufs
65g de sucre de bouleau
—
Laver, équeuter les fraises et les couper en quatre. Les
mettre dans une petite casserole, puis saupoudrer uniformément
d’agar-agar en poudre, ajouter le sirop d’agave et bien
mélanger. Faire compoter à feu doux en mélangeant souvent,
jusqu’à ce que les fraises soient bien tendres et baignent
dans un jus sirupeux.
Pendant ce temps, battre 2 blancs d’œufs en neige assez ferme.
Réserver.
Mélanger ensemble tous les ingrédients du sirop. Réserver.
Chemiser un moule à charlotte de film alimentaire (pour
faciliter le démoulage ultérieur), puis dresser des biscuits à
la cuillère rapidement trempés dans le sirop contre la paroi.
Mixer les fraises encore brûlantes avec leur jus et les
petits-suisses, puis incorporer immédiatement les blancs en
neige en mélangeant assez rapidement. Il ne faut pas laisser
la préparation refroidir, car l’agar-agar fige vers 25°C.
Verser la préparation dans la moitié du moule, déposer une
couche de biscuits à la cuillère trempés dans le sirop puis
terminer de remplir le moule avec la mousse aux fraises.
Mettre au frais au moins 6 heures.
Démouler la charlotte sur une assiette et retirer le film
alimentaire.
Battre en neige les 3 blancs d’œufs de la meringue, en
ajoutant le sucre au fur et à mesure jusqu’à obtention d’une
consistance bien brillante, bien serrée et formant des pics
souples.
Étaler la meringue à la spatule sur la charlotte et servir
aussitôt, ou réserver au frais mais pas plus de 12 heures.
⇒ Le petit « plus » qui fait tout : Ajoutez une couronne de
fleurs (comestibles !) sur la charlotte : pétales de roses non
traitées, pâquerettes, fleurs de pommiers…
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Charlotte intensément chocolat, pointe de café…
Difficulté : facile
Temps : rapide
Sans lactose
IG : Bas
Aussi célèbre qu’irrésistible, la charlotte au chocolat fait
l’unanimité… Cette recette ultra fondante et gourmande ne
contient absolument pas de beurre ni de crème, et sera donc
bien plus digeste et légère !
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Ingrédients pour une charlotte de 8 parts
Préparation : 20 minutes
Cuisson : quelques minutes
Réfrigération : Au moins 6 heures, au mieux une nuit
—
300g de chocolat noir à 70%
Une briquette de 20cl de crème végétale de coco ou de soja
3 œufs ultra frais
75g de sucre de coco
5cl de café assez serré
1 cuil à soupe d’extrait de vanille liquide
1 pointe de couteau de fleur de sel
Une vingtaine de biscuits à la cuillère
Cacao pour saupoudrer
—
Faire fondre dans un bol au bain-marie le chocolat coupé en
tous petits morceaux avec la crème de soja, la vanille, le sel
et le café. Éteindre le feu avant que le chocolat ne soit
totalement fondu, couvrir et laisser terminer de fondre
tranquillement.
Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Mélanger les jaunes au
chocolat fondu, puis bien fouetter pour émulsionner.
Fouetter les blancs en neige souple avec le sel, en ajoutant
le sucre en trois fois.
Incorporer délicatement les blancs en neige à la préparation
au chocolat, de façon à obtenir une mousse.
Chemiser les parois d’un cercle à pâtisserie de 16 à 17cm de
diamètre avec des biscuits à la cuillère légèrement recoupés
en biseau à la base (afin de pouvoir tenir debout).
Tapisser le fond du cercle avec les chutes de biscuits, puis
verser la moitié de la mousse. Tapisser avec quelques
biscuits, puis verser le reste de mousse et égaliser.
Mettre au frais au moins 6 heures, puis saupoudrer de cacao
avant de servir.
PS : Merci à toi ma chère Steph Marmotte de l’avoir déjà
réalisée et mise en ligne sur ton blog :)))
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Recettes tirées de l’ouvrage « Les secrets de la pâtisserie
bio »… Attention, plus que 10 jours pour profiter des frais de
port gratuits sur le site de l’éditeur (chez qui il n’y a pas
de rupture de stock…hum) avec le code promo : SPB 14
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Decitre
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Dernière minute !
En écrivant ce billet, je pense à une chose (entre autre grâce
à Steph Marmotte ;)) : Je ne vous ai peut-être jamais dit à
quel point cela me touche quand je vois mes recettes réalisées
par d’autres mains :))). C’est tellement chouette de découvrir
vos photos, de bien noter vos remarques, de voir ce qui vous a
plu, ou au contraire parfois semblé un peu plus difficile…
Cela donne « vie » à mon travail, comme si les recettes
sortaient ainsi de leurs pages immobiles pour s’animer enfin.
C’est aussi très rassurant pour certaines personnes un peu
timides de voir que les recettes ont été « éprouvées » par
d’autres blogueuses, et parfois c’est le petit plus qui leur
donnera confiance pour se lancer.
Aussi, je vous propose une chose : Si vous avez envie de
mettre sur votre blog une recette de ce livre, surtout ditesle moi en laissant un commentaires suite à ce billet avec le
lien vers votre article. Cela me permettra de ne pas passer à
côté de vos belles réalisations, et de plus, j’ai décidé de
vous récompenser en procédant à un tirage au sort le 30
juillet (ça vous laisse le temps de participer, et chaque
recette comptera, vous pouvez donc participer plusieurs fois).
A gagner, plusieurs livres parus tout dernièrement chez Terre
Vivante, je vous redétaillerai tout cela bientôt…
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