img1931 - Lycée Gabriel Voisin

Transcription

img1931 - Lycée Gabriel Voisin
Zoom
Le journal du lycée Gabriel Voisin N°23 mai - juin 2014
0,50 €/1,00 € (pour les adultes)
Passe
ton
Bac
d’abord
!!!
Photo mystère
Photo mystère de Zoom n°22
Qui est-ce ?
A quel âge ?
Marine Berthiot
Sommaire
Humeur……...………………………………………………………………....3
Vie du lycée
Les évènements…………………………..…………………………………..4
Le voyage en Angleterre…………………………………………………...8
Témoignages
Post Bac…………………………………………………………………………10
Amani, journaliste réfugié politique………………….………………11
Histoire
Commémoration d’Oradour...………………………………….………12
Cinéma/Jeu vidéo
L’engouement pour les séries………………………………………….13
Smite……………………………………………………………………………..14
Cannes 2014………………………………………………………………….15
Le Parrain…...….………………………………………………….………....16
Vol au dessus d’un nid de coucou.. .………………………………..17
Livres
Déposez vos réponses dans la boîte prévue à
cet effet au CDI. Un tirage au sort départagera
les ex aequo.
Samuel Baril, Loïc Forest, Léa Gandy, Coline
Gauthier, Mathilde Hermant, Cosimo
Macagno, Rémi Morandet, Martin Mouraux,
Laurine Phal, Nicolas Richy et Joëlle Tautain.
Ont participé à ce numéro : Lehna André,
Anaïs Martel, Mathilde Regnier, François
Golleau et Sébastien Rouget.
Directeur de la publication : Catherine Bon et
Fabienne Coquet
Impression : Recto Verso
Zoom n°23 paru en juin 2014
Tiré à 35 exemplaires
Lycée Gabriel Voisin
Rue Saint Jean BP 78
71700 Tournus
Tél : 03 85 32 12 90
The Confessions of Nat Turner, Styron……………………………..18
La nouvelle
4e de couv……………………………………………………………...……..19
Gros plan sur …
… Une nouvelle rubrique cinéma dans Zoom
Nouveauté dans votre
magazine. Désormais, à
chaque numéro, Zoom vous
propose la ou les critiques
des grands classiques du
cinéma : des chefs-d'œuvre,
des acteurs/actrices, des
réalisateurs qui ont inscrit
leurs noms en lettres d'or au
panthéon d'Hollywood pour
l'éternité. Pour ce dernier
2
numéro
de
l'année
2013/2014, toute la
rédaction est heureuse de
vous présenter Vol audessus d'un nid de coucou.
S. Baril
HUMEUR
Pas de repos en fin d’année
Bac is back
V
oilà enfin, et déjà, la fin d’année qui est là. Je vous vois bien, vous êtes tout
content. Enfin, plus de cours et vive les grasses mats et la plage. Mais avant ça,
il faut encore survivre à la terrible épreuve qui nous attend. Evidemment, les
secondes qui me lisent n’ont pas à s’en soucier, mais les premières et les
terminales, si. Et cette grande catastrophe s’appelle le Bac !
Les premières ont eu droit aux épreuves communes, mais aussi au Bac de français et de
sciences, et les terminales à tout le reste. Pour nous préparer et nous faire réviser un
peu, nos chers professeurs nous font passer des examens blancs pour nous donner une
idée de l’épreuve.
Nous pouvons observer un large panel d’élèves, allant de ceux qui ne réviseront pas,
« c’est que le bac blanc, relax » et qui auront de bien mauvaises notes, à ceux qui
travailleront comme si leur vie en dépendait, et qui brilleront. Evidemment, les exceptions
existent, celui qui ne travaille pas peut réussir et celui qui révise et stresse peut avoir la
pire note de son bulletin. Le bac blanc n’est pas celui dont notre année dépend, alors
soufflons un peu.
Ensuite, vient un temps de révision. Dur temps où l’on tente de faire entrer dans notre
tête des formules et des dates qui se confondront lors de l’examen. Certains se diront
qu’ils pourront travailler les deux derniers jours et joueront pendant tout leur temps libre
et d’autres enchaîneront fiche de révision sur fiche de révision, absorbant littéralement
tout ce qu’ils n’ont pas appris durant l’année. Peu importe nos méthodes, nous nous
retrouverons tous devant cette feuille disproportionnée qui nous tiendra compagnie
pendant de nombreuses heures d’essorage de cerveau en quête de réponses.
A chacun sa façon de réviser : relire, apprendre par cœur jusqu’à l’étouffement, retenir
les grandes idées ou trouver des moyens mnémotechniques, ou même juste écrire les
leçons apprises tout au long de l’année et ressassées pour les contrôles. C’est toute une
liste de connaissances requises, masse informe aux allures de monstre indomptable,
dans laquelle il faut choisir ce qui est judicieux pour chaque épreuve.
Que vous doutiez, que vous pensiez que vous n’y arriverez pas, que le temps court et
vous laisse derrière, ou bien que vous vous étonniez de la facilité déconcertante du sujet
et que vous craigniez un piège bien caché, vous y parviendrez tous. Le Bac est comme un
mur à franchir pour passer dans la vie adulte, il sera défait pièce par pièce aussi
facilement qu’un mur en lego.
Alors ne stressez pas trop pour ce Bac, prenez juste le temps de bien réviser, laissez-vous
porter par cette vague d’intelligence qui envahit votre disque dur et donnez-vous à fond.
Ce n’est que le début d’une longue suite d’examens, alors autant réussir celui-là !
Joëlle Tautain
3
VIE DU LYCEE
1.
Les élèves journalistes de L’EPMS au lycée
Cézanne
ouvre-toi !
Trois jeunes journalistes de l’EPMS ont rencontré les
élèves du projet Des Liens et des Arts. Ils ont visité
l’établissement et interviewé les secondes 2 sur
leurs cours et leur vie au lycée. Le reportage sera
publié dans leur journal. Mardi 10 juin, la visite du
musée de Pierre de Bresse et plus particulièrement
de l’exposition temporaire « Vous avez dit Art Brut ? »
clôturera cette année d’échanges entre les deux
classes.
Le groupe du club théâtre
Les Diables
rient
au lycée
2.
La restitution de l’atelier théâtre
aura lieu le 5 juin salle Mathivet à
20 h.
Comme chaque année nous
mettons en jeu notre expérience
et notre envie de faire partager
cette passion de la scène avec
notre public amical et familial.
Cet «en-jeu » propose différentes
saynèt es tirées d’aut eurs
reconnus ou en voie de
reconnaissance. Nous avons
cette saison un acteur-auteur ! Le
fil conducteur a pour ambition de
donner à rire ou à réfléchir sur
certains thèmes de société, avec
gravité ou légèreté. Le titre du
spectacle : Les diables rient ! (et
non les fourbes rient !)
4
Venez nombreux applaudir nos
actrices et acteurs. Leur peur
n’aura d’égale que votre joie,
n’en doutons pas. Sachez qu’il
est beaucoup plus difficile de
jouer devant un public familier
que devant des inconnus, car
s’ajoute au trac naturel une sorte
de pression née de l’envie de ne
pas décevoir ses proches.
Pour ces raisons, pour le travail
fourni, pour les conditions
particulières de cette année (un
groupe limité en nombre mais oh
combien talentueux), venez
partager avec nous ce moment
de pure émotion, de fragilité et
d’énergie.
François Golleau
VIE DU LYCEE
Les délégués de classe et du CVL à Strasbourg
Visite du
Parlement
européen
L
3.
’avenir appartient à ceux qui se lèvent
tôt : dans ce cas, il a appartenu le
mardi 15 avril à nos délégués de classe
et du C.V.L. qui se sont retrouvés à 4h30 le
matin devant le portail du lycée pour partir vers
Strasbourg !
Six heures d’autocar plus tard, ils étaient
arrivés sous les drapeaux des vingt-huit états
membres de l’Union Européenne, prêts à
franchir les contrôles de sécurité du Parlement
européen, pour être accueillis par M. Arnaud
Danjean, député européen du grand Est,
accompagné de son attachée parlementaire,
Madame Marie- Julie Fayard.
Avec beaucoup de pédagogie et de clarté, M.
Danjean a décrypté pour eux la complexité du
fonctionnement des Institutions Européennes,
en appuyant son propos sur des exemples et
des anecdotes qui, on peut le parier, ont permis
à nos représentants lycéens de mieux percevoir
l’impact de chaque décision votée à Strasbourg
sur notre vie quotidienne.
5
Le passage ensuite par l’hémicycle a été
l’occasion d’assister à une séance marathon de
votes (il s’agissait de la dernière séance
plénière avant les élections européennes), et de
rechercher, parmi les sept-cent cinquante
députés présents, les personnalités les plus
connues : M. Cohn-Bendit, Mme Dati, M. Le
Pen, M. Mélenchon, M. Bové… Au-delà du jeu
des « people », le rythme effréné des votes, la
variété des sujets en délibération et la diversité
des langues utilisées ont contribué à marquer
les esprits.
Les délégués ont alors quitté le site du
Parlement et son architecture moderne et
labyrinthique, pour se plonger dans le passé de
la ville de Strasbourg, à la découverte de son
patrimoine, autour de la Cathédrale, au gré des
rues sillonnant la Grande Ile, et des berges de
l’Ill baignant le quartier de la Petite France…
Bref, une journée à l’image de la ville, avec une
part ancrée dans l’histoire et l’autre résolument
tournée vers l’avenir ! Une journée qui s’inscrit
dans le cadre de la formation des délégués de
classe, destinée à leur permettre
d’appréhender le rôle d’un élu et la notion de
représentation. A signaler : elle a été financée
grâce à une subvention du Conseil Régional
complétée par le budget de l’établissement et
du Fond de Vie Lycéen sur proposition des
délégués du C.V.L.
Souhaitons qu’elle puisse être reconduite et
pérennisée au cours des années à venir…
Marie-Line Prabel
VIE DU LYCEE
4
-
Tous à l’Opéra
Par Laurine Phal
Jeudi 15 mai, les Terminales L (et
quelques ES) et les Premières L se
sont rendus à l'opéra de Dijon pour
assister à la répétition générale en
costume de Nozze di Figaro de
Mozart mis en scène par Richard
Brunel. L'auditorium ouvrait ses
portes exceptionnellement aux
scolaires.
Une fois bien installés sur nos
strapontins, le spectacle, d'une
durée de 3h15 avec un entracte, a
commencé. L'oeuvre de Mozart a,
comme couramment de nos jours,
été modernisée. Loin du château
espagnol du comte Almaviva, nous
sommes ici dans une entreprise, un
cabinet d'avocat pour les pointilleux,
et le comte devenu patron
(interprété par Thomas Bauer)
harcèle sexuellement l'une de ses
employées, la belle Susanna (Maria-
Virginia Savastano), fiancée de
Figaro ( Riccardo Novaro).
Avec une mise en scène dynamique,
des chanteurs lyriques talentueux,
notamment Sarah Jane Brandon, la
comtesse Almaviva, le Nozze di
Figaro est un beau spectacle. Les
chants étaient en italien mais les
traductions nous étaient offertes par
un petit écran au dessus de la scène.
Les musiciens jouaient dans une
fosse devant la scène. Seul petit
point négatif, sa durée. 3H15, c'est
long pour qui n'est pas habitué.
Pour la plupart des lycéens qui
n'avaient jamais assisté à un opéra,
cette expérience intéressante leur a
permis de découvrir une nouvelle
forme de spectacle et...de
l'apprécier. Le talent de Mozart y est
sans doute pour beaucoup.
5. L
e club Dogon a organisé son spectacle de fin
d’année au lycée. Le public a pu découvrir en
première partie le groupe Zelgadanse avant de
se laisser entraîner sur la piste au rythme des
percussions africaines.
Zelgadanse
Les bénéfices de la soirée contribuent au financement
d’aménagements autour de l’école et du dispensaire
de Dourou.
N’hésitez pas à rejoindre le club et à proposer des
actions pour maintenir et développer notre aide à ce
village malien.
Les membres du club
Les danseuses du groupe
6
VIE DU LYCEE
Laborieuse entreprise
Une comédie
bien tragique
6.
L
a troupe du Théâtre de la Comète a joué la pièce
Laborieuse Entreprise le jeudi 17 avril au lycée.
Cette pièce écrite par Hanokh Levin et mise en
scène par Sylvain Pascal parle d’un couple : les Popokh.
Les personnages, Yona le mari et Léviva, sa femme, font
le bilan de leur vie et se rendent compte à quel point elle
est fragile et insignifiante.
Laborieuse Entreprise est une comédie aux accents
tragiques : le comique de geste, le vocabulaire grossier
employé par les personnages ainsi que leurs
changements d’humeur incessants font rire les
spectateurs même si la trame de l’histoire suggère une
ambiance pesante. En effet, les disputes assez violentes
du couple, la peur du temps qui passe et de la mort qui
habite de plus en plus les personnages donnent à la pièce
un caractère sombre.
C’est une pièce qui pousse au questionnement, sur
l’amour, le mariage mais aussi sur la vie, le temps et la
mort… Pour le metteur en scène, le théâtre n’est pas là
pour apporter des réponses aux spectateurs mais bien
pour les faire réfléchir.
Lehna André
Entre mémoire et espoir
Par Rémi Morandet
7
Devant le Conseil de l’Europe
Vestige du mur de Berlin
C'est avec enthousiasme que les élèves de 1ères ES2
ainsi que ceux ayant participé au Concours National
de la Résistance et quelques volontaires de 2nde 4,
sont partis jeudi 15 mai en direction de Strasbourg et
de l'Alsace.
Après quatre heures de voyage, nous sommes arrivés
au Conseil de l’Europe, à ne pas confondre avec le
Parlement européen, entité indépendante du Conseil.
En effet, ce dernier regroupe la quasi totalité des pays
de l'Europe, 47 pour être exact. De nombreuses lois
internationales sont votées au Conseil de L’Europe
concernant les droits de l'homme, la torture physique
ou encore le droit des femmes. Ce conseil ne
s'immisce en aucun cas dans la vie économique du
vieux continent.
On a pu voir le Parlement européen ainsi qu'un vestige
Le Struthof
du Mur de Berlin, témoin du déchirement entre deux
Europe, durant notre après-midi de temps libre.
Les chambres de l'hôtel ont été investies et la nuit a
pu commencer. La patience de nos accompagnateurs
aura d'ailleurs eu raison de notre excitation durant
cette soirée strasbourgeoise. Le lendemain, c'est en
silence que nous sommes partis vers un lieu chargé
d'histoire, d'horreur et d'inhumanité : le camp de
concentration nazi du Struthof.
Nos yeux se sont alors posés sur des miradors, une
potence et une cheminée de four crématoire. Nous
avons vraiment pris conscience de la cruauté dont les
Nazis ont fait preuve pendant de nombreuses années.
C'est donc le ventre noué et la tête remplie des
souvenirs de ces actes choquants et invraisemblables
que nous sommes rentrés en Bourgogne.
7
VIE DU LYCEE
Le voyage des sections européennes
Good Morning
England
D
imanche 13 avril, 6 h du matin. 49 élèves de
la section euro attendent devant le lycée.
L'occasion doit être importante. En effet,
aujourd'hui, c'est le départ en Angleterre. Le
proviseur salue les familles, les lycéens se retrouvent,
se regroupent, mettent leurs valises en soute,
tremblent un peu de froid. Le jour que beaucoup
attendaient avec impatience est arrivé. On voit
beaucoup de sourires : d'ici le soir, tout le monde sera
en Angleterre, certains y vont pour la première fois.
L'excitation et l’appréhension sont palpables.
Quelques-uns s'inquiètent de la famille dans laquelle
ils vont arriver, échangent des expériences, des
anecdotes de voyages précédents, espèrent que le
voyage ne sera pas trop long.
Dix heures de bus plus tard -rythmées par le son de la
flûte, merci Rémi-, embarquement dans le ferry, puis
de nouveau dans le bus. La journée de vingt-cinq
heures, grâce au décalage horaire, arrive bientôt à sa
fin : voici Gloucester. Les familles sont là, sur le
parking. Les élèves se saluent, descendent et
découvrent chez qui ils passeront la semaine.
Lundi matin, sur les parkings, tout le
monde échange ses impressions, raconte, commente.
Beaucoup sont satisfaits, et c'est dans la bonne
humeur que les élèves montent dans le bus pour
Oxford.
Le matin, shopping. Les adolescents se dispersent,
après avoir récupéré un plan de la ville ainsi qu'un
questionnaire sur les personnes célèbres qui y ont
séjourné. En fin de matinée, tout le monde se retrouve
au point de rendez-vous, pour aller visiter le
Sheldonina Theatre. L'orgue et le plafond de la salle
principale sont magnifiques et, si on gravit les
escaliers, on peut apprécier un panorama splendide
sur la ville. Contrairement à ce que son nom indique,
ce bâtiment n’accueille pas de pièces de théâtre, mais
les représentations artistiques et culturelles des
élèves de l'université d'Oxford, qui s'y voient aussi
remettre leur diplôme. Après la visite, un pique-nique a
lieu dans un parc, non loin de l'un des campus de
Oxford
l'université -Christ Church- qui est la prochaine étape
des visites. Grâce à des guides intéressants et, - ce
n'est pas négligeable, parlant lentement -, la visite est
vivante. Certaines scènes d'Harry Potter ont été
tournées ici, mais ce n'est que l'une des œuvres liées
au lieu. En effet, des romans comme Alice au pays des
merveilles, de Lewis Caroll, Le seigneur des anneaux,
de Tolkien ou Les chroniques de Narnia de C. S. Lewis
ont été écrits ici. On retrouve d'ailleurs des traces du
chef-d’œuvre de Lewis Caroll sur les vitraux de la salle
des repas : en observant bien, on peut y reconnaître
des personnages comme Alice, le lapin blanc ou la
reine de cœur. Après cette visite enrichissante, le
groupe, toujours accompagné du guide, se rend à la
Bodleian Library.
Cette bibliothèque immense a aussi servi de décor à
Harry Potter, mais ce n'est pas son seul intérêt. En
effet, depuis sa création, la Bod reçoit un exemplaire
de chaque livre édité au Royaume Uni. Aujourd'hui, les
sous-sols contiennent des milliards d'ouvrages, bons,
mauvais, de toutes les époques, de toutes les
nationalités. Journaux, magazines, théâtre, poésie,
roman. Chaque semaine, des milliers d’œuvres sont
reçues, enregistrées et archivées. La journée se
termine par un peu de temps libre, avant de rejoindre
les familles.
8
VIE DU LYCEE
Le château de Warwick
Au British Museum
Bath et ses
bains romains
Le lendemain, le bus
a traversé la campagne anglaise,
parcourant des villages à
l'architecture traditionnelle, pour
emmener le groupe à Stratfordupon-Avon, ville natale de
Shakespeare. Après avoir reçu
l'indispensable questionnaire, les
élèves ont pu visiter la maison de
Shakespeare et le musée
adjacent. Ils ont ainsi découvert la
petite taille de l'habitation de ce
grand auteur et pu s’imprégner de
son œuvre. Après un pique-nique
et un peu de temps libre, le bus a
pris la route du Warwick Castle.
Ce château médiéval, réputé
hanté, a su capter l'intérêt des
élèves, grâce à une mise en scène
intéressante. Les salles étaient
peuplées de statues, donnant aux
visiteurs l'impression de se
promener au cœur du passé du
lieu. Les jardins et les animations
à l'extérieur étaient aussi
agréables. Après trois heures
passées dans ce bel endroit, les
lycéens ont repris la route, pour
rentrer dans les familles.
Mercredi, la journée
a été partagée entre le British
Museum et le Science Museum.
Les élèves étaient bien décidés à
profiter du seul jour de la semaine
dans la capitale. Les deux heures
prévues pour la visite du British
Museum se sont avérées trop
courtes : le musée est d'une taille
équivalente à celle du Louvre et
c o n t i e n t t a nt d e ch o s e s
passionnantes qu'on serait tenté
d'y rester toute la journée. Il est
aussi servi par une architecture et
une luminosité uniques qui
rendent la visite d'autant plus
agréable. Le bus a ensuite erré
dans les rues de Londres, plein de
lycéens affamés, qui ont ensuite
du marcher jusqu'à un parc pour
pique-niquer. L'après-midi a été
rempli par une visite -soporifique
pour quiconque n'apprécie pas les
matières scientifiques- du Science
Museum.
Le jeudi était le
dernier jour de visite, et il s'est
déroulé à Bath, une ville moyenne
du Nord Ouest de l'Angleterre. Les
9
lycéens ont visité les bains
romains, qui font la célébrité de la
ville. Les bâtiments très bien
conservés permettent d'avoir une
idée de ce qu'étaient autrefois les
thermes, et l'eau chaude qui
remplit toujours un bassin en
plein air contribue à plonger le
visiteur dans l'atmosphère de
l’époque. Il est alors facile
d'imaginer la vie qui régnait dans
ce lieu, quand on se promène
dans ces ruines. Après cette visite
et l'habituel pique- nique dans un
parc, les accompagnateurs ont
promené le groupe en ville. Ils en
ont profité pour dépenser leurs
dernières livres. Les visites se
sont donc achevées par une
recherche du bus digne d'une
course d'orientation, comme
pourront en témoigner les
quelques élèves qui se sont
perdus.
Le moment du retour
est arrivé trop vite. Déjà, il faut
dire au revoir aux familles.
L'émotion règne, quelques larmes
coulent, mais le bus doit partir.
S'en suivent de longues, très
longues heures de bus, puis de
ferry, et encore de bus, où l'heure
estimée de l'arrivée est passée de
1h à 4h du matin. Mais ces
désagréments indépendants de la
volonté des accompagnateurs
n'ont pas suffi à entacher
l’enthousiasme suscité par le
périple. Pour ma part je n'ai plus
qu'une envie : repartir.
Mathilde Hermant
Photos de Laurine Phal
TÉMOIGNAGE
Ma première année de fac de droit à Lyon !
Post Bac
Par Brice Antolini
La vie étudiante ne débute pas comme
au lycée à la rentrée scolaire en septembre,
mais bien avant. En effet, dès la terminale les
élèves sont invités à formuler des vœux sur
APB, Admission Post Bac, pour tracer leur
chemin dans l’enseignement supérieur.
Nombreux sont les jeunes qui choisissent
comme moi l’université. L’année étudiante qui
arrive à grand pas est donc à préparer : trouver
un logement, faire des demandes de bourse,
trouver un ou une colocataire, effectuer
différents achats… Bref, tant de choses qui font
que le futur étudiant est happé et projeté dans
la vie, la vie d’étudiant, mais aussi la vie
d’adulte.
Pour moi, jeune étudiant en faculté de
droit à Lyon, l’expérience a été, je pense,
particulière. J’ai fait le choix d’une colocation
qui s’est avérée désastreuse, ce qui m’a
conduit à trouver un autre logement. Tout cela
s’est bien-sûr accompagné de problèmes
financiers liés aux frais d’agence immobilière,
aux loyers, aux meubles à acheter. Pour ma
part, j’ai été obligé de contracter un prêt
étudiant pour surmonter ces difficultés. Des
problèmes financiers mais aussi des problèmes
administratifs,
changement
d’adresse,
demande d’allocation pour le logement,
déménagement d’internet, primordial pour un
étudiant. Pour la petite anecdote, je n’ai pas eu
internet pendant plus de deux mois, ce qui m’a
contraint à me rendre dans un Mc Donald tous
les soirs, puisque les bibliothèques municipales
ou universitaires ferment vers 19h et que je
terminais les cours magistraux souvent à 20h.
En résumé, choisissez plutôt un
logement seul, chez un particulier qui vous
évitera les frais d’agence ou une chambre
universitaire au sein du Crous qui sera bien
moins chère.
De plus, l’université est un monde
totalement différent du lycée. Lyon 3, c’est plus
de 26 000 étudiants, dont environ 400 par
série, le lycée Gabriel Voisin, lui, ne dépasse
10
pas les 600 lycéens. La différence est donc
majeure, le nouvel étudiant doit s’adapter
rapidement à ce nouveau cadre. Il faut savoir
que personne n’est là pour vous dire de
travailler, de réviser, de faire ceci ou cela, vous
êtes seul. Certes, certains peuvent compter sur
le soutien de leur famille ou sur celui de leurs
amis, s’ils ont l’occasion de rentrer les weekends. Mais bien souvent les étudiants
travaillent durant ces fins de semaine ou se
consacrent à leurs études.
Le travail nécessaire en faculté n’est
pas plus important qu’au lycée, mais différent.
Car les cours en amphi, c’est-à-dire des pages
et des pages, s’accumulent, les semi-partiels et
les partiels arrivent plus vite qu’on ne le pense.
Ne faites pas comme moi, préférez un
apprentissage régulier du cours. N’attendez pas
les semaines de révision qui bien souvent sont
réduites par les rattrapages de cours et on ne
peut apprendre un cours de 50–80 pages en
une ou deux semaines. Profitez des semipartiels pour vous avancer dans vos révisions.
Ce qui est fait n’est plus à faire !
Cependant, pensez à prendre du temps
pour vous, sortez, ne restez pas enfermé, voyez
vos amis, visitez la ville, découvrez la vie
étudiante et les soirées qui vont avec. Etre
étudiant, c’est une nouvelle forme de liberté,
c’est être adulte « de plein droit ».
TÉMOIGNAGE
Amani,
Photo Dominique Gaye
journaliste et
réfugié politique
P
as facile de capter l'attention d'une classe
de première, en fin de journée. Pourtant,
c'est un défi qu'a relevé haut la main Jean
M. Malgré quelques propos hésitants, les
trente-cinq élèves de 1ère ES2 ont suivi avec un
grand intérêt toute sa conférence. Après un rapide
exposé au cours duquel il a retracé l'histoire du
Congo, dessiné des cartes et décrit la situation
actuelle, ce jeune homme à la silhouette maigre a,
pendant une heure et demi et dans un silence
remarquable, raconté son histoire.
Né au Congo, dans un pays qu'il semble aimer,
malgré l'absence de liberté d'expression et les
atteintes aux droits de l'homme, il a très vite
découvert sa vocation de journaliste. Dès 2007, il
écrit dans un journal de Kinshasa, la capitale.
Quand il donne le nom du périodique en question « Le journal »- quelques sourires apparaissent dans
la salle, ils disparaissent vite, en entendant la suite
de l'histoire. En 2009, il publie un communiqué qui
vaut au journal d'être interdit de publication. En
effet, en République Démocratique du Congo, le
gouvernement n'apprécie pas les critiques, même
les plus petites. Peu de temps après, le directeur de
la publication est arrêté, accusé de « promotion des
forces négatives ». Jean M. prend peur et quitte la
capitale.
Au cours de sa route, une histoire ravive ses
instincts de journalistes : celle de cinquante jeunes
qui ont pris le contrôle d'une ville de l'Ouest du pays,
avant que l'armée ne réprime violemment
l’offensive. S'en suivirent des exécutions plus que
sommaires et un climat de terreur. Jean M. ne peut
pas rester les bras croisés, lui qui vient de la
capitale se rend compte que l'information circule
très mal dans le pays, il décide de raconter cette
histoire. Il enquête longuement, recueillant des
preuves, des photos, interviewant des témoins...
Mais quel journal du pays accepterait de publier une
telle enquête ? Il songe donc à se tourner vers une
ONG.
Il n'aura pas le temps de finir ses réflexions, la
maison de l'ami chez lequel il vit est fouillée par la
police, qui trouve ses enquêtes : c'est l'arrestation.
Quand il tente d'expliquer qu'il est journaliste, les
11
policiers refusent de le croire, et il subit un
interrogatoire plus que musclé. A la suite de cela, il
est enfermé. Il aurait préféré être dans une prison,
qu'on sache où il est, mais il n'aura pas cette
chance, il se retrouve dans un bâtiment dans lequel
on l'amène les yeux bandés. Quand il raconte qu'il
entend les cris des autres détenus, dans les cellules
voisines, les élèves suivent en silence, horrifiés.
On lui répète sans cesse qu'il va mourir, et il finit par
le croire, jusqu'à sa libération miraculeuse par un
gardien, qui le ramène à sa famille.
Après ce qu'il a vécu, la question ne se pose plus : il
faut quitter le pays. Il part pour l'autre Congo, tout
proche. Mais après quelques temps là bas, il
comprend que la situation n'est pas meilleure, il
décide de quitter l'Afrique. Son idée était de
rejoindre les Etats-Unis ou le Canada, mais le hasard
fait que ce sera la France. Arrivé à Roissy à l'aide de
faux papiers, le dépaysement est rude. Il demande
l'asile politique et tente de survivre dans les rues de
Paris. Après être passé par une organisation, La
maison des journalistes, qui l’héberge pendant six
mois, il sillonne la France, intervenant dans des
lycées comme ici, à Tournus.
Aujourd'hui, il survit avec 180 euros par mois, en
sachant qu'à tout moment on peut l'appeler, lui
annoncer que sa demande d'asile a été refusée, et
qu'il aura alors trente jours pour partir et tenter de
tout reconstruire ailleurs.
A la fin de son exposé, les questions fusent, les
lycéens veulent en savoir plus, il n'y a pas assez de
détails. Quand le journaliste est contraint de partir,
car il est attendu au lycée horticole, certains sont
déçus, il restait des questions, des précisions à
apporter...
Si cette intervention a captivé les lycéens, c'est
grâce à des détails poignants -comme l'histoire de
cet ami qui a vu son père se faire assassiner à
coups de machettes, lors du génocide au Rwandaet de la personnalité attachante de Jean M., mais
aussi parce que c'est ce genre d'histoire qui fait
prendre conscience de la chance immense que nous
avons de pouvoir publier sans crainte des articles
comme celui ci.
Mathilde Hermant
HISTOIRE
10 JUIN 1944
ORADOUR
Monument aux Martyrs d’Oradour, 1944-1945
Avant le 10 juin 1944, on
entendait les rires des enfants
dans ce petit village de HauteVienne, Oradour-sur-Glane. Le
samedi 10 juin, pendant que les
cultivateurs travaillaient dans leurs
terres, que les enfants étaient à
une visite médicale dans les
quatre écoles du village et les
jeunes hommes de l’équipe de
football parlaient et préparaient
leur match du lendemain, la 2ème
Division SS Das Reich composée
de 120 hommes encercle le
village. À 14h00, ils entrent dans
Oradour et demandent au Garde
Champêtre de rassembler tous les
habitants sur la place du Champ
de Foire pour un contrôle de
routine. Une demi-heure plus tard
les 191 enfants sont amenés sur
la place avec leurs instituteurs. Le
rassemblement des habitants se
termine à 14h45.
À 15h00 les femmes et les enfants
sont emmenés dans l’église après
des adieux déchirants. Les
hommes et jeunes garçons de plus
de 14 ans, quant à eux, sont
conduits dans les garages
Potaraud et Desourteaux, les
granges Laudy, Milord, Bouchoule
et le chai Denis.
Vers 16 heures, les SS
déclenchent leurs mitrailleuses en
direction des lieux où sont détenus
les hommes qui en quelques
minutes tombent les uns après les
autres. Leurs corps, pour certains
encore en vie, sont recouverts de
paille et brûlés. Cinq hommes
parviennent à échapper à ce
massacre dans la grange Laudy.
Pendant ce temps dans l’église, les
femmes et les enfants sont
12
assassinés à coup de mitraillette
et de grenade. Les SS mettent le
feu à leurs corps. Il n’y a aucun
survivant à part une femme qui a
réussi à sauter par un vitrail. Les
Allemands pillent et brûlent tous
les bâtiments. Le lendemain ils
enterrèrent dans des fosses
communes les cadavres des
habitants et partent du village.
642 personnes (189 hommes,
246 femmes et 207 enfants) ont
été tués et seulement cinq
hommes, une femme et un enfant,
qui s’était enfui de l’école dès
l’arrivée des Allemands à Oradour
ont survécu à ce massacre. Au
total, 328 bâtiments d’Oradour ont
été détruits, 123 maisons, 26
ateliers, 19 garages particuliers et
professionnels, 35 remises, 40
gr a ng es , 58 h an ga r s , 22
magasins, 4 écoles et une gare.
La plus jeune victime avait 12
jours et la plus âgée 91 ans.
Le 10 juin prochain cela fera tout
juste 70 ans que ce terrible
massacre a eu lieu. C’est pour
commémorer ce 70ème
anniversaire que le Centre de la
mémoire du village martyr a décidé
de réaliser une opération de
collecte de photos des victimes du
massacre. À partir de juin 2014,
les visages de ces hommes,
femmes et enfants apparaîtront
dans l’exposition dédiée aux 70
ans du drame. C’est une manière
de leur rendre hommage, tout
comme la visite conjointe des
présidents allemand et français
dans une émotion palpable en
2013.
Nicolas Richy
SÉRIE
L’ENGOUEMENT
POUR LES SÉRIES
En une décennie, la production de séries a explosé. Elles ne sont plus seulement des
feuilletons que l’on suit distraitement, mais ont su s’imposer et comptent maintenant des
millions d’adeptes.
Les séries télévisées, plus possible d’y
échapper. A la télévision, bien sûr, mais aussi dans
les journaux ou sur Internet, elles connaissent une
véritable montée en puissance. Quels que soient
l’âge, le sexe, la classe sociale, tout le monde suit
maintenant une ou plusieurs séries télévisées.
Même Barack Obama dit être fan et attendre avec
impatience la suite de ses séries préférées, comme
le feuilleton politique House of Cards ou le très
populaire Game of Thrones !
LES RAISONS DU SUCCES
Tout d’abord, précisons que la majorité des
séries populaires restent américaines ou anglaises,
même si l’on constate des exceptions, comme la
série politique Borgen, qui nous vient du Danemark.
Les françaises peinent à suivre le mouvement.
Notons cependant que certaines se sont
démarquées et se sont exportées à l’étranger :
Engrenages, Maison close, Mafiosa…Sans oublier
bien sûr Les Revenants.
Pourtant, on sait que la France peut produire
du cinéma de qualité. Mais les séries télévisées
restent un territoire qui n’a pas encore été vraiment
conquis, alors que les Français ne sont pas moins
friands de séries que les autres. Peut-être est-ce dû
à un manque de diversité dans la production
française. Or, si les séries connaissent cet
incroyable essor, c’est d’abord parce qu’il y a un
choix tel que chacun peut trouver quelque chose qui
lui plaira. Que l’on soit amateur de science-fiction,
de fantasy, de série historique ou policière, tout le
monde peut trouver chaussure à son pied.
Les séries ont également connu une grande
amélioration au niveau de leur réalisation.
Maintenant, des acteurs de films se mettent à jouer
dans des séries, l’inverse peut également être vrai,
des acteurs deviennent célèbres grâce à des séries
et accèdent à des rôles au cinéma plus
« conséquents ». Et cela ne se limite pas aux
13
acteurs. Des réalisateurs de films reconnus
s’attaquent aussi à ce domaine : Guillermo del Toro
et sa nouvelle série à venir en été 2014, The Strain,
adaptée de la trilogie de livres qu’il a écrite luimême, David Fincher et House of Cards, et bien
d’autres encore.
Les séries sont également très rentables.
Leur chiffre d’affaires s’élève à des centaines de
millions d’euros, et sont en tête des audiences en
France et ailleurs. Sans compter la vente des DVD
et des produits dérivés, qui rapportent aux studios
beaucoup d’argent, même si la vente est moins
élevée en France. Si le téléchargement illégal sur
Internet leur fait perdre de l’argent, ce média et les
réseaux sociaux jouent beaucoup dans leur succès.
C’est un secteur qui n’est pas du tout touché par la
crise. C’est d’ailleurs sûrement cela qui encourage
la production de séries TV, leur développement et
leur diversité, et qui prouve que leur avenir est
assuré.
–Anaïs Martel
La série Game of Thrones est l’une des plus
populaires de ces dernières années.
JEU VIDÉO
Dur pour les studios indépendants de se faire un nom dans le monde du MOBA quand on a des
géants tels que League of Legends ou encore Dota 2. Mais le studio indépendant Hi Rez studio
s'est donné le défi de faire connaître son jeune MOBA du doux nom de SMITE.
C'est quoi un MOBA ?
Un MOBA, de l'anglais
Multiplayer Online Battle Arena
qui signifie littéralement arène
de bataille en ligne multijoueur,
est un jeu avec des principes
tout simples : deux équipes de X
joueurs, cinq en général,
s’affrontent pour remplir
différents objectifs au sein
d’arènes fermées. Le but est
d’engranger de l’expérience ainsi
que des ressources pour
parvenir à terrasser l’opposant.
Dans SMITE, une victoire en
mode Conquête, le mode
classique, consiste à aller
détruire le titan adverse protégé
derrière des tourelles de défense
et des phénix belliqueux.
Le gameplay de SMITE
SMITE ne propose pas
seulement un gameplay basé sur
les règles du MOBA, dans lequel
on joue généralement selon une
vue 3D isométrique (vue du
dessus). Dans SMITE les
développeurs ont décidé de
proposer une vue à la 3ème
personne. Grâce à ce
système ,les combats sont plus
dynamiques et plus prenants,
car avec une vue à la 3ème
personne vous ne pourrez voir
les adversaires qui viennent à
droite, à gauche ou derrière
vous. Vous avez alors plus de
stress et plus d'objectifs pour
rester sur le jeu. Mais ce n'est
pas le seul changement introduit
par SMITE. Les développeurs ont
aussi modifié le système de
déplacement. Dans les MOBA
classiques, vous vous déplacez à
la souris, alors que là vous
utilisez les touches du clavier
telles que Z,Q,S,D ce qui rajoute
beaucoup plus de difficulté au
jeu et plus de dynamisme. SMITE
nous propose aussi au lieu de
personnages inventés comme
dans la plupart des MOBA, des
panthéons de héros et de dieux
tout droit tirés de diverses
mythologies Maya, d' Égypte, de
Chine… Franchement ça vous
plairait pas de jouer Thor ou
encore le dieu des abeilles Ah
Muzen Cab ? On peut donc dire
que le gameplay dans SMITE est
à la fois dynamique, stressant et
jouissant. Mais il ne plaira peutêtre pas à tous les habitués de
MOBA classiques.
C'est joli pour un MOBA ?
SMITE tourne sous le moteur
graphique Unreal engine 3, qui
date de 2009. Malgré
l'ancienneté de ce moteur
graphique, le jeu est encore plus
beau que son concurrent League
of Legends. Il nous propose plus
de détails en raison d'une vue à
la 3ème personne et les
personnages sont tous bien
modélisés. Les développeurs
pensent à tout en faisant des
mises à jour régulières pour
améliorer les graphismes et la
modélisation de certains
14
champions. En plus d'être beau,
le jeu respecte son thème, si
vous jouez, vous le remarquerez
rapidement : un décor
apocalyptique pour certains
modes, un univers plutôt romain
dans l'arène et d'autres fois un
décor grec. Donc oui, SMITE est
joli pour un MOBA.
Smite bouleverse les codes du
genre en introduisant un peu de
nouveauté dans l'univers très
fermé du MOBA. Pari risqué mais
réussi pour Hi-Rez qui propose
ainsi une excellente alternative à
ce type de jeux. Facile à prendre
en main mais difficile à
maîtriser, le titre s'adresse tout
aussi bien aux débutants qu'aux
joueurs habitués au MOBA. Le
changement d'angle de caméra
apporte un réel dynamisme aux
combats en leur conférant un
petit côté d'affrontement épique.
Bien que lim ité à une
cinquantaine de personnages à
l'heure actuelle, le casting
s’accroît au fil des patchs en
réservant souvent de bonnes
surpris es en termes de
gameplay et de mise en avant de
dieux plus ou moins célèbres de
différents panthéons. Proposé
sur un modèle free-to-play
classique et équitable, Smite a
toutes les cartes en main pour
s'imposer comme un concurrent
sérieux dans l'arène sanglante
des MOBA.
Loïc Forest
FILM
En bref
Le festival de Cannes
W
inter Sleep, le huis clos
psychologique de près de trois
heures se déroulant dans un hôtel
rural en Turquie, remporte la palme d'or du
67ème festival de Cannes. Dans ce film-somme
de Nuri Bilge Ceylan, Aydin tient un hôtel en
Anatolie centrale avec son épouse Nihal. Alors
que l'hiver approche, l’établissement devient
leur refuge et aussi paradoxalement le lieu de
leurs disputes incessantes et de leurs
déchirements. Julianne Moore et Timothy Spall
remportent quant à eux les prix d'interprétation,
l'une pour l'actrice hollywoodienne hystérique
de Maps to the Stars et l'autre pour le peintre
maître de la lumière de Mr Turner. Le grand prix
a été remis à l'italienne Alice Rohrwacher pour
son film Le Meraviglie dans lequel un jeune
délinquant et une équipe de télévision
chamboule la vie de deux apiculteurs et de
leurs quatre filles, vivant en marge de la
société. Xavier Dolan remporte le prix du jury,
partagé avec Jean-Luc Godard pour Adieu au
Langage, avec le film Mommy dans lequel une
15
veuve hérite de la garde de son fils (adolescent)
violent et impulsif ; Benneth Miller repart avec
le prix de mise en scène pour Foxcatcheur qui
retrace l’histoire d’un milliardaire des années
1980 prenant sous sa coupe deux frères
lutteurs. Le prix du scénario est revenu aux
russes Oleg Negin et Andrei Zviaguintsev pour
le film Léviathan racontant le destin d'un
garagiste qui bascule quand le maire corrompu
décide de raser son quartier pour un projet
immobilier. Les frères Dardenne, donnés parmi
les favoris repartent bredouilles avec Marion
Cotillard pour son rôle d'employée qui a "deux
jours et une nuit" pour sauver son emploi.
Timbuktu, le coup de cœur des festivaliers est
lui aussi reparti les mains vides pour le portrait
du Mali envahi par les djihadistes en 2013. La
France obtient la caméra d'or pour Party Girl où
Angélique, 35 ans de cabaret derrière elle et sa
famille jouent leur propre vie. Un palmarès
complet et varié qui caractérise le visage du
cinéma d'aujourd'hui.
Samuel Baril
FILM RETRO
Francis Ford Coppola
Le Parrain
Par Samuel Baril
Tout a déjà été dit sur ce film, l'un des plus grands,
voire le plus grand jamais réalisé. Son succès doit
beaucoup à son impeccable casting : un Marlon
Brando complètement ressuscité et un Al Pacino
promis à l'or et à un avenir digne des plus grands. Tout
le monde a applaudi une des meilleures musiques de
film jamais composées, une photographie magnifique,
un découpage innovant, une mise en scène géniale et
un montage époustouflant. Tout le monde a été ébahi
par la force, la puissance et la profondeur de l'histoire,
la qualité quasi-parfaite du scénario et surtout
l'intelligence du propos. Coppola filme ses
personnages avec une clairvoyance d'esprit jusque là
jamais vue à Hollywood, sans jamais frôler le
stéréotype ou le cliché de cet univers si particulier de
la mafia sicilo-américaine. On a toujours replacé ce
film dans l'histoire du cinéma comme celui qui, entre
deux films de William Friedkin (le Spielberg de
l'époque) a fait littéralement exploser les studios de
production de l'intérieur. On demandait le nouveau
talent d'Hollywood et Coppola fut le successeur
pressenti de Friedkin lui-même, avec des contrats de
publicité, des interviews télé et radio aux quatre coins
du pays. Cependant, je voulais mettre le doigt sur une
petite comparaison : film pourtant pour adultes,
austère et parfois assez complexe dans sa réalisation,
son succès mondial fut prodigieux, bien supérieur à ce
que l'on pouvait imaginer, deux fois plus important
qu'Harry Potter pour prendre un exemple plus récent.
Ainsi donc à cette époque, un film de cette qualité et
cette complexité avait les faveurs du public, public qui
se réserve aujourd'hui pour les films de super-héros
en collants et autres blockbusters souvent, hélas,
assez médiocres et visant l'ado qui sommeille en
nous. La prochaine fois que vous irez voir Hunger
Games, dites-vous qu'il y a quarante ans les gens
accouraient trois fois plus nombreux pour voir ce que
Coppola appelait : "des gens en costumes noirs qui
parlent dans le noir."
pour l'illustre Marlon Brando qui refuse son prix et
envoie à sa place Sacheen Littlefeather apparaissant
en costume traditionnel apache pour dénoncer les
conditions de vies des Amérindiens dans l'industrie
cinématographique. Francis Ford Coppola gagnera
l'oscar du meilleur réalisateur pour le deuxième opus
du Parrain en 1974 et Al Pacino sera meilleur acteur
en 1993 pour Le Temps d'un week-end. Ce film a
également redonné un nouvel éclat à la carrière de
Brando qui tombait en berne depuis quelques années.
Toujours avec Coppola, il jouera dans Apocalypse
Now, palme d'or à Cannes en 1979, film polémique
quoique si bien filmé que si vision controversée de la
guerre du Vietnam lui est pardonnée. Al Pacino quant
à lui a été révélé au grand public grâce à ce film. Avec
un casting de rêve, des prises de vues inédites et un
scénario aussi profond, ce film est sans discussion
possible une référence en matière de cinéma.
Ce film est considéré comme l'un des meilleurs et peut
-être le meilleur film de l'histoire par les cinéphiles
accomplis ou par les historiens du cinéma. Nommé dix
fois aux oscars en 1973, Le Parrain repart avec trois
statuettes et pas des moindres à savoir "meilleur film",
"meilleure adaptation" et surtout "meilleur acteur"
16
FILM RÉTRO
Milos Forman
Vol au-dessus d'un nid
de coucou
C'est un film à part qui traite d'un
sujet que personne à Hollywood ou
ailleurs n'avait osé porter à l'écran.
Mais en 1975, un jeune réalisateur
débarqué tout droit de République
Tchèque, arrivé en Amérique sept
ans plus tôt, génie en devenir, Milos
Forman, va être choisi par le fameux
Michael Douglas (début de son
succès) pour tourner l'un des films
les plus émouvants et poignants de
toute l'histoire du 7ème art : Vol audessus d'un nid de coucou. Un titre
de film aussi beau que l'histoire qui y
est racontée : c'est l'histoire de
McMurphy (Jack Nicholson) qui va se
faire passer pour un fou afin d'éviter
la prison, il est accusé de viol sur
mineure. Il est conduit dans un
hôpital psychiatrique et va être
confronté à la dure et cynique
infirmière Ratched (Louise Fletcher).
Il va alors lancer une révolution avec
ses compagnons d’infortune. Un
scénario suivant une thématique
principale qui sera par la suite le fil
rouge du récit tout au long du film :
la Liberté.
Mais Forman ne s'arrête pas là. Il y
dénonce aussi la déshumanisation
dont les patients souffrent tout au
long du film. Il nous livre là une
critique d'un système violent et
irrespectueux envers les malades et
d’un hôpital psychiatrique qui
ressemble plus à une prison qu'à un
hôpital. C'est là qu'intervient
McMurphy. Cet anti-héros va
apporter sa joie et son envie de vivre
à ces patients et va leur offrir un
but : l'espoir de liberté. Cette liberté,
si chère à l'être humain va ici être
personnifiée par le personnage de
McMurphy, avec sa bonne humeur et
son enthousiasme qui semblent
totalement étrangers et impossibles
à atteindre pour ses amis. Forman
filme ses personnages avec
intelligence sans tomber dans le
piège du cliché ou du stéréotype.
L'autre force du film, c'est la relation
qui existe entre McMurphy et ses
nouveaux amis, et en particulier le
"grand chef". Ce "grand chef" si
imposant qui passe totalement
inaperçu au milieu de cette foule et
qui va retrouver une raison de vivre
au contact de McMurphy. Leur
alchimie est parfaite et les deux
personnages nous livrent une des
plus belles fins de film qu'Hollywood
ait jamais produite, remplie d'espoir,
de liberté mais aussi de tristesse.
Mais tout ceci n'aurait aucun sens
sans les acteurs formidables. Jack
Nicholson domine le film du début à
la fin et de la tête et des épaules ;
17
nous livrant ici sans aucun doute sa
meilleure prestation. Louise Fletcher,
le parfait contraire de Nicholson est
saisissante de vérité. On trouve donc
un film humain, plein de sincérité et
dénonçant un système
déshumanisant. Un chef-d'œuvre
comme Hollywood sait si bien les
faire.
Ce film émouvant et novateur a
imposé Milos Forman comme l'un
des nouveaux rois d'Hollywood
comme Francis Ford Coppola et plus
tard George Lucas et Steven
Spielberg, avec son premier oscar en
tant que réalisateur. Nicholson reçoit
la consécration absolue, meilleur
acteur aux oscars, avec Louise
Fletcher, meilleure actrice. Sacrant
au passage Michael Douglas pour
l'oscar du meilleur film
(récompensant les producteurs).
Suivront bien d'autres pour tous ces
artistes qui aujourd'hui n'ont plus
rien à prouver.
Samuel Baril
CHRONIQUE LITTERAIRE
The confessions of
Nat Turner
William Styron
W
illiam
Styron,
écrivain américain
né en Virginie en
1925, est surtout célèbre pour
avoir fait paraître en 1979 ce
bel ouvrage au succès
retentissant qu’est Le choix de
Sophie. Ce roman, considéré
comme un chef d’œuvre de la
littérature américaine du XXe
siècle, traite principalement du
rapport entre la mémoire et la
Shoah.
Des mémoires, il en est
question dans Les confessions
de Nat Turner, roman publié
en 1966, et très rapidement
traduit en français en 1969
par ce grand traducteur et
passionné
de
grande
littérature d’outre-Atlantique
qu’était
Maurice-Edgar
Coindreau.
Ces confessions, c’est d’abord
une fiction tirée d’un fait vrai,
à savoir la révolte d’esclaves
noirs en Virginie en 1831, la
seule révolte d’ailleurs qui fût
à la fois ample et ordonnée.
Elle eut pour particularité
d’être conduite par un certain
Nat Turner, esclave doué
d’une bonne connaissance
des
Evangiles,
et
d’un
charisme étrange.
Styron, à partir de quelques
notes contemporaines du petit
fait vrai, bâtit un long et beau
récit porté par Nat, la voix
unique, et dont la mémoire
forme une spirale sans fin.
Cette émeute, Nat, mi-sage, mi
-homme, qui prie souvent et
parle à Dieu, et maîtrise le
verbe bien plus que ses
compagnons
d’armes,
s’identifie à elle pleinement,
18
rage et soif de vaincre
comprises : « Des remords ?
Est-il vrai que je n’en ai aucun,
ni regret, ni sentiment de
culpabilité pour tout ce que j’ai
fait […] Tout ce que je pouvais
sentir, c’était une rage
étouffée, frustrée – la rage
contre les Blancs que nous
avions tués, contre ceux que
nous n’avons pas réussi à
tuer, la rage contre les vivants
et contre les morts, la rage
surtout contre ces nègres qui
nous avaient reniés, ou qui
nous avaient fuis, ou qui
étaient devenus nos ennemis
– ces misérables abrutis, ces
pauvres chiffes, qui s’étaient
tournés contre nous. »
Remarquable
texte
sur
l’emprisonnement,
la
culpabilité – si souvent
absente – et sur la mort, Les
Confessions,
ourlées
de
références
bibliques,
inévitables dans la littérature
du Sud des Etats-Unis, restent
un roman profond, riche et
comme frappé d’une belle et
sobre intensité.
Sébastien Rouget
LA NOUVELLE
4ème de couv.
« Il s'agit là d'un livre inouï par son audace, tant le style novateur que le fond, inédit,
relèvent de la plus parfaite et originale imagination. Son ambition planétaire, si tant
est que notre planète suffise comme écrin et comme champ d'expression à la pensée
sans limite de l'auteur, dépasse ce que la philosophie, la poésie, la narration avaient
réussi avant lui, péniblement, à élaborer. Le terme même de « chef d'œuvre », si galvaudé et appliqué à maints sombres opuscules dûment reconnus, encensés, glorifiés,
sacralisés par une critique aveugle se trouve ici paré d'une nouvelle et véritable définition. L'universalité du propos touchera chaque lectrice et chaque lecteur dans son
intimité la plus secrète, révélant ainsi en lui ce qu'il ignorait : l'aspect mythologique
au sens d'une transcendance sur-humaine que chaque être porte en lui dès lors que
la bêtise ne le cloue pas au pilori du conformisme. Cet ouvrage rejoint immédiatement le panthéon stipendié de la littérature mondiale. Il le rejoint certes mais c’est
pour aussitôt le dépasser, l'abandonnant à la banalité de la création médiocre. L'univers qu'il compose renvoie à des années-lumière ce que l'ingéniosité humaine (ou
présumée telle, on pense ici à certains livres de la bible) avait avant lui créé. On aura
compris, le livre que vous avez en main est de cette nature absolue qu'il ne peut se
comparer, qu'il demeure sans référence et qu'il restera sans doute pour des temps
immémoriaux LE livre. Avant lui, on parlait de littérature mais celle-ci n'existait pas.
Après lui, on parlera de littérature, mais il faudra attendre une vingtaine de siècles à
n'en pas douter un second ouvrage pour que ce terme désigne plus d'un livre... »
Satisfait, l'homme se releva, fit les cent pas dans son bureau, relut à nouveau les lignes qui précédent et vit qu'elles étaient justes et bonnes. Il venait de rédiger à destination de son éditeur la quatrième de couverture de son livre. Il lui fallait maintenant
l'écrire.
Il tapa : Chapitre premier. Au début....et il connut une terrible panne d'inspiration.
François Golleau
19
Japan Tournus
professionnel, des défilés et un concours cosplay sont
aussi prévus. De même, vous pourrez vous faire
maquiller dans un espace prévu à cet effet. Tout au
long de la convention, vous pourrez prendre en photo
les cosplayers mais aussi être pris en photo, pour
votre plus grand bonheur. Emerveillement garanti,
certains cosplays sont de véritables œuvres d’art.
L’association a divers partenariats, avec le Journal de
Saône et Loire, la radio, mais aussi l’ambassade du
Japon, par le biais de son représentant l’association
Japon sur Saône. Ses partenariats permettront ainsi
d’avoir des réductions sur le train et le logement. Mais
sans adhérents et bénévoles, rien n’est possible.
L’association a « besoin de vous », de nous ! La
convention ne peut fonctionner sans aide et c’est pour
cela qu’il lui faut des bénévoles pour surveiller le
salon, conseiller si besoin les visiteurs et les aider. Les
postes aux entrées, seront tenus par vous, tout
comme les consignes. Mais ne vous inquiétez pas,
vous pourrez aussi profiter de la convention, même en
étant bénévole, les postes ne durant que quelques
heures.
Des pourparlers ont été engagés avec certains fameux
youtubers, ainsi qu’avec le groupe The Neko Light
Orchestra. Mais je peux d’ores et déjà vous annoncer
la venue du célèbre joueur de Tsugaru shamisen,
Keisho Ohno !
Alors si vous aussi vous attendez avec impatience la
convention, vous pouvez pour l’instant allez liker/
aimer la page facebook de l’association ainsi que vous
abonner à son twitter en tapant « Japan Tournus » pour
suivre toutes les nouveautés. Enfin, vous pourrez
trouver tout au long de l’année des animations dans
leur local se situant à Tournus pour apprendre ou
simplement apprécier la culture japonaise.
Japan expo, cette année, c'est 5 jours pour leur
anniversaire. 5 jours pour 15 ans de convention
consacrés à la culture manga et geek. Mais c'est loin
Paris et il faut un endroit où dormir, où manger. Il en
va de même pour Japan Touch et Dijon Saiten. C'est
donc dans cette optique-là que l'association Japan
Tournus a été créée, pour qu'une convention se passe
ici même à Tournus.
Tout d'abord centrés sur la culture nippone, les salons
se sont enrichis au cours des années. De nos jours, on
peut donc rencontrer toutes sortes d'univers dans ces
conventions, allant du manga aux comics, en passant
par les jeux vidéo et les séries du moment ainsi que la
musique et tout simplement la culture purement
japonaise.
L'association Japan Tournus réunira tout cela sur les
4800 m² de l'espace sportif Desmaris où nombre
d'entre nous font du sport. La passion de la culture
asiatique, des jeux vidéo, mais aussi du Japon et des
arts martiaux a permis à l’association de se créer en
septembre 2013. Pourquoi Tournus me diriez-vous ?
Et bien tout d'abord, la ville est facile d'accès,
desservie par l'autoroute et la voie ferrée. Ensuite, les
organisateurs veulent aussi montrer Tournus vivant,
jeune, et non uniquement représenté par ses
monuments.
Et pour être vivant, ça le sera ! Des espaces de danse,
de jeux vidéo mais aussi de la musique japonaise.
Pour ceux qui seront plus intéressés par le côté
traditionnel japonais, une exposition d'armures de
samouraï sera présente, ainsi que des espaces pour
la détente, les arts martiaux et la cérémonie du thé.
Enfin, pour ceux qui auront les pieds douloureux et qui
souhaiteront lire, un manga café sera à votre
disposition.
Certains d'entre vous voudront éventuellement venir
en cosplay ? Un espace photo sera animé par un
Joëlle Tautain
20