L`huile de Bourrache - Jardins

Transcription

L`huile de Bourrache - Jardins
L’huile de Bourrache
La provenance de la bourrache (venant selon certains de l'arabe abou rach :
“père de la sueur" et selon d'autres du latin annesse : "tela burda”)
n'est pas très claire. La théorie la plus répandue est qu'elle provient
de l’Asie Mineure,comme la majorité des plantes médicinale.
A l'opposé, on reconnaît par exemple, pour le Dioscoides,
une origine atlantique, hispano-marocaine.
Quoique ce soit une plante robuste, d'aspect rugueux et âpre, elle possède
de nombreuses vertus médicinales,c'est une plante calmante très efficace.
Elle est couverte de poils piquants, les feuilles inférieures sont soutenues
par une grosse tige, tandis que les feuilles supérieures la perde complètement.
Les fleurs sont bleues quoique,parfois, on puisse en rencontrer
des blanches et des violettes...
“On peut dire de la bourrache, et c'est vrai : Elle soulage le corps et engendre la joie". Ce
sont des vers de l'école de Saleme qui montrent l'utilisation qui se fait de la plante. D'elle, on
disait qu'elle ôtait la mélancolie et déjà au moyen âge, on connaissait sa capacité à traiter les
infections fébriles, les épidémies comme dépuratif et diurétique.
L'huile de bourrache
La plante de la bourrache contient une série de substances actives : mucilage, tanins;
huiles essentielles, un peu de maltocalcique, etc...
Ces dernières années, la bourrache a attiré l'attention des médecins, des phytothérapeutes
et de l'industrie pharmaceutique qui ont centré leur intérêt sur l'huile provenant de la graine de
bourrache. Comme la majorité des végétaux, l'huile de bourrache est riche en acides gras
essentiels qui existent aussi en bonne quantité dans la majorité des huiles végétales que l'on
consomme habituellement (olive, soja, sésame, toumesol ... ). Récemment, les chercheurs ont
découvert dans l'huile de bourrache, un nouvel et rare acide gras essentiel, l'acide gammalinolénique à tel point étrange qu'il n'existe en quantité suffisante que dans deux plantes :
l'onagre (entre 6 et 90/o) et la bourrache ( de 16 à 230/o), de plus il existe dans le lait maternel
et dans l'algue bleue dénommée spiruline.
Les fonctions de ces acides gras essentiels dans l'organisme ont été regroupées sous le
sigle de vitamine F. Elle agit sur la majorité des fonctions physiologiques de l'organisme,
trophisme de la peau et des phanères, équilibre du système nerveux, la mémoire, la régulation
métabolique (diabète, cholestérol, agrégation plaquettaire, sexualité, circulation sanguine,
tension artérielle...
L'huile de bourrache aide à équilibrer l'organisme
Certaines molécules dérivées des acides gras que l'on dénomme les prostaglandines (PG)
régulent les fonctions cellulaires. Elles agissent localement et possèdent une durée de vie très
courte. Ce sont des messagers chimiques utilisés par tous les tissus du corps. En réalité, il
existe de nombreuses prostaglandines différentes, chacune avec ses actions spécifiques
quoique fréquemment complémentaires. De manière simpliste, nous parlerons des PGE1 (les
bonnes prostaglandines) et des PGE2 (les mauvaises prostaglandines). Il existe les "bonnes
matières grasses" qui influencent la quantité de PGEI et de PGE2. Les bonnes sont toutes les
huiles végétales qui contiennent en proportions différentes des acides gras dénommés insaturés
ou polyinsaturés (toumesol, olive, soja ... ). Ces huiles sont hypocholestérolémiantes, elles
protègent contre l'artériosclérose, l'agrégation plaquettaire, contre les thromboses, etc...Les
mauvaises matières grasses sont celles qui contiennent des acides gras saturés (beurres,
graisses animales, etc ... ). Ces huiles font grimper les taux de cholestérol et favorisent
l'obésité et le diabète.
Si la production des prostaglandines est équilibrée, notre corps fonctionne bien. Mais, de
nos jours, il existe un déséquilibre entre les PGEI et les PGE2 dû à l'abus de viande, de
protéines animales et au manque de végétaux dans notre alimentation. Si la personne est jeune
et possède une bonne hygiène de vie, il n'y a aucun problème pour la fabrication des PGEI,
malheureusement, on a constaté à partir de 30 ans que notre organisme présente plus de
difficultés pour produire des PGE1, ceci est dû, entre autres, au stress, au diabète, à des
déficiences enzymatiques, à des troubles hépatiques, etc... Les scientifiques ont découvert que
les points de rupture dans la fabrications des PGEI se situe entre l'acide linolénique et l'acide
gamma-linoléique. Sa propriété la plus importante est d'assurer la formation des bonnes
prostaglandines. Pour résoudre ce déséquilibre, on doit apporter à l'organisme cet acide que
l'on rencontre dans la bourrache entre autres; De cette manière, on supprime les désordres
physiologiques et métaboliques qui accompagnent la carence en PGE1.
Indications thérapeutiques de l'huile de bourrache
PHLEBOLOGIE :
"Système veineux". Elle est efficace contre les hémorroïdes, les varices et la mauvaise
circulation sanguine.
CARDIOLOGIE :
Elle prévient les infarctus, les angines de poitrine, etc... Elle empêche que les graisses
comme le cholestérol et les triglycérides se déposent dans les artères coronariennes.
NEUROLOGIE :
Les métabolites des graisses saturées, se déposent sur les parois des artères cérébrales et
finissent par les obstruer : c'est l'artériosclérose. D'un autre côté, les graisses saturées facilitent
l'agrégation plaquettaire, c'est à dire qu'elles peuvent former des bouchons et augmenter les
risques de congestions cérébrale et d'hémiplégie.
NUTRITION ET METABOLISME :
L'abus de consommation de viande, et par là même, un excès de graisses saturées
provoque un excès de PGE2.
La majorité des désordres et disfonctionnements
neurophysiologiques proviennent d'un déséquilibre métabolique, dû à un déséquilibre
alimentaire. A cause de ces graisses, des maladies apparaissent comme le diabète, le
cholestérol, l'artériosclérose, l'obésité, etc... et aussi des problèmes inflammatoires (la goutte,
l'arthrose, l'arthrite, les rhumatismes... ). Les PGE1 régularisent le taux de cholestérol dans le
sang et régulent la tension artérielle.
GYNECOLOGIE :
L'huile de bourrache s'utilise durant les bouleversements de la menstruation et dans ceux
qui accompagnent la ménopause, car dans cette période, la production de PGE1 est quasi
nulle.
DERMATOLOGIE :
Diverse études cliniques réalisées en France ont démontré les fantastiques propriétés de
l'acide gamma-linoléique dans les traitements de l'eczéma. Cet acide traverse la barrière
cutanée et agit sur les cellules productrices de collagène (fibroblastes), redonnant à la peau sa
beauté et son élasticité.
GERONTOLOGIE :
L'absence de PGE1 est une des principales causes du vieillissement de l'organisme.
SYSTEME NERVEUX :
L'huile de bourrache aide à surmonter le stress, l'angoisse, la spasmophilie, l'insomnie, les
ulcères, les gastrites...
Actuellement, l'huile de bourrache est commercialisée en capsules, mais il faut veiller à ce
qu'elle soit pure, vierge et de première pression à froid, sans addition de conservateur ni de
vitamines. Les conseils d’emplois sont en moyenne de 2 à 4 capsules par jours durant deux
mois Après 60 ans, il est conseillé de prendre une capsule d'huile de bourrache par jour, tous
les jours.