Mercredi 6 avril 2016

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Mercredi 6 avril 2016
Mercredi 6 avril 2016
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Avant-projet de loi sur l’investissement : Bouchouareb, demain, devant la
commission économique de l’APN (Horizons) .......................................................... 4
La structure du tarif douanier en cours de révision : Vers un palier à 10 chiffres (El
Moudjahid) .................................................................................................................. 4
FUITE DES CERVEAUX VERS L'ÉTRANGER : 226.800 Algériens ont quitté
l'Algérie (L’Expression).............................................................................................. 6
CASNOS : Près de 610.000 travailleurs non-salariés ont régularisé leur situation
(APS)........................................................................................................................... 7
Nécessaire révision de l'accord d'association avec l'UE avant l'adhésion à l'OMC
(APS)........................................................................................................................... 8
Une enveloppe de 127 milliards DA pour le réaménagement des gares ferroviaires
du pays (APS) ............................................................................................................. 9
Salon Mitidja Expo (Mitex 2016) : Promouvoir la production locale (El Moudjahid)
................................................................................................................................... 10
L’Algérienne des Autoroutes effective dans 6 mois (L’Econews) ........................... 11
Croissance mondiale : Le FMI déplore une reprise lente (El Watan) ....................... 12
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13


m-paiement : Une opportunité d'accélération de la croissance (Le quotidien d’Oran)
................................................................................................................................... 13
Belaïb prône une solution économique au phénomène du marché informel de la
devise : Les exportateurs algériens appellent à revoir la réglementation du change
(Le Soir d’Algérie) .................................................................................................... 15
Commerce ............................................................................................................................................................ 16

BAISSE DE LA FACTURE DES IMPORTATIONS DE LAIT DE PLUS DE 43% :
L'Algérie limite la "casse" (L’Expression) ............................................................... 16
Coopération ......................................................................................................................................................... 17
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
La wilaya d'Alger bénéficiera de l'expérience italienne en matière de production
d'énergie à partir des déchets (APS) ......................................................................... 17
Pour un partenariat industriel solide avec les sociétés suédoises (APS)................... 18
Veille ..................................................................................................................................................................... 19

DESTINÉE À APPUYER NOTRE DIPLOMATIE : La radio algérienne couvrira 10
pays du voisinage (L’Expression) ............................................................................. 19
2
Synthèse
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, selon la
presse, présentera aujourd’hui devant la commission des affaires
économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la
planification de l’APN l’avant-projet de loi sur l’investissement.
Toujours sur le plan réglementaire, l’on annonce la révision de la structure
du tarif douanier. Le projet est en phase de concertation. Il sera
définitivement validé, fin avril courant, et comptera 15 800 sous-positions
tarifaires, au lieu de 6 126 actuellement.
A signaler, par ailleurs, cette annonce du chercheur du CREAD, Mr Mohamed
Saîb : «Jusqu'à la fin de l'année dernière, 2015, pas moins de 226.800
Algériens, spécialisés dans les filières scientifiques, ont quitté l'Algérie pour
s'installer dans d'autres pays.» Pas moins de 75% de cette élite algérienne,
sont établis en France contre 11% au Canada et 4% en Grande-Bretagne.
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A la une
Avant-projet de loi sur l’investissement : Bouchouareb, demain,
devant la commission économique de l’APN (Horizons)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, est
attendu, demain, devant la commission des affaires économiques, du
développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’APN
pour la présentation de l’avant-projet de loi sur l’investissement. Cet avantprojet de loi suscite un intérêt particulier chez les parlementaires. Pour
certains, il est absolument nécessaire d’expliquer « la philosophie de ce
texte, de mieux cerner ses objectifs et les raisons ayant été à l’origine de
son élaboration ». L’évaluation et l’apport de l’ancienne loi sur
l’investissement figureront aussi dans les interrogations et les
interpellations des députés. Outre « les détails » demandés sur les
facilitations accordées aux investisseurs étrangers désirant concrétiser des
projets en Algérie, et dont une partie a été évoquée dans la loi de finances
pour 2016, les députés comptent relancer le débat sur la loi 49-51. Estimant
que cette dernière constitue « un frein » et est à l’origine de « réticence »
d’opérateurs étrangers, les députés soumettront un certain nombre de
questions relatives à l’évaluation de son application, à son apport et à la
possibilité de sa limitation aux secteurs stratégiques seulement. Le foncier
industriel est l’autre question qui intéresse les parlementaires. Les
modalités de sa distribution, les critères retenus et la partie habilitée à
exercer le pouvoir de sa gestion seront passés au menu de la commission
économique
de
l’APN.
La structure du tarif douanier en cours de révision : Vers un palier
à 10 chiffres (El Moudjahid)
Le projet en phase de concertation sera définitivement validé, fin avril
courant, et comptera 15 800 sous-positions tarifaires, au lieu de 6 126
actuellement. L’initiative qui concerne exclusivement la structure du tarif
actuel en vigueur, la fiscalité relevant du domaine de la loi, est motivée par
le souci d’une meilleure visibilité, en matière d’intervention fiscale,
d’identification du produit, de protection de la production nationale, et de
cadrage du commerce extérieur. La mouture qui a été transmise aux
différents ministères et opérateurs économiques via leurs associations et
organismes représentatifs pour des suggestions supplémentaires, sera
définitivement validée fin avril, a affirmé M. Mourad Ami, sous-directeur du
tarif douanier et de l’origine des marchandises à la direction générale des
douanes. Lors d’une journée technique consacrée à cette thématique,
organisée, hier, au siège de la chambre algérienne de commerce et
d’industrie (CACI), ce responsable de la DGD expliquera que, le nouveau
projet portera sur une transition vers un palier à 10 chiffres, car la structure
actuelle, à 8 chiffres, issue de la refonte de 2001 (ordonnance n° 01-02 du
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20 août 2001 instituant un nouveau tarif douanier applicable depuis le 1er
janvier 2002), ne permet pas d’obtenir des statistiques précises et détaillées
du produit. Il faut savoir que le tarif actuel compte 6 126 sous-positions
tarifaires, 1 468 S/P nationales soit un taux de 24%, les 4.658 S/P restantes
découlant du système harmonisé nationalisé. Il y a lieu de rappeler que, les
amendements induits de la convention sur le système harmonisé sont
entrés en vigueur le 1er janvier 2012, le SH constituant une référence en
tant que «norme de classement et de codification des marchandises d’une
importance spécifique en termes de sécurité. Cette configuration,
expliquera M. Ami, présentait une série de contraintes, à savoir, une
fiscalité inadaptée «lorsqu’elle s’applique à un produit d’une sous-position
tarifaire qui en contient plusieurs», des difficultés dans la prise en charge
des formalités administratives particulière, la non-maîtrise de l’évaluation
en douane, lorsque la sous-position englobe des produits dont les valeurs
sont divergentes, en plus du fait qu’elle soit contraignante dès lors qu’il
s’agit de la protection de la production nationale à travers les mesures mises
en place (droits de douane, antidumping, etc..) et contrarie la mise en
œuvre d’autres mesures (licences, contingents…). Par conséquent, la
révision envisagée de la structure du tarif douanier actuel cible plusieurs
objectifs. Il s’agira, notamment de «couvrir plus spécifiquement le produit»,
d’autant plus qu’elle constituera, dans le futur, une base qui permettra une
meilleure prise en charge, par les pouvoirs publics, des questions liées au
commerce extérieur, en ce qui concerne, la fiscalité, l’interdiction, les
statistiques, les finances, etc. Aussi, précisera le représentant de la DGD,
la démarche a été établie sur la base des contributions des ministères et à
partir des références internationales et des recommandations de
l’organisation mondiale des douanes (OMD) relatives au système
harmonisé.
La nouvelle mouture qui donnera plus de visibilité à la démarche douanière,
en ce sens qu’il vise à identifier d’autres produits non spécifiés des S/P en
vigueur, sera déclinée sur 15.800 sous-positions tarifaires, l’actuel tarif
comptant 6.126 soit une augmentation de plus de 258 %. Le président de
l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) souscrit à cette
démarche, considère qu’elle donnera l’opportunité d’une meilleure analyse
du commerce extérieur, une fiscalité adaptée, une meilleure visibilité des
transactions commerciale avec l’étranger et concourt à la protection de la
production nationale. Pour M. Ali Bey Nasri, la révision de la structure
actuelle du tarif douanier, si adoptée dans les délais, sera intégrée dans le
processus de des discussions portant sur la révision de l’accord d’association
avec l’UE. Et de préciser que, près de 1.450 sous-positions tarifaires sont
actuellement classées sous le chapitre «Autres», soit des cases «fourretout» qui ont donné lieu à des importations anarchiques et non contrôlées.
Par conséquent, «leur éclatement est devenu nécessaire pour contrôler ces
flux
et
protéger
la
production
nationale».
En somme, cette révision est censée «encourager la productivité et la valeur
ajoutée en Algérie», dira M. Ali Bey Nasri. La démarche intervient également
au moment où le pays s’apprête à intégrer la zone de libre-échange avec
l’UE, en 2020, ce qui supposera une perspective de «zéro droit de douane».
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A ce titre, le président de l’Anexal ne s’est pas retenu pour admettre, que
les négociations avec l’UE ont été mal conduites, notamment au
chapitre des droits de douanes et ce, au détriment de l’Algérie, bien
entendu.
FUITE DES CERVEAUX VERS L'ÉTRANGER : 226.800 Algériens ont
quitté l'Algérie (L’Expression)
Pas moins de 75% de cette élite algérienne, explique le chercheur Mohamed
Saïb Musette, sont établis en France contre 11% au Canada et 4% en
Grande-Bretagne.
«Jusqu'à la fin de l'année dernière, 2015, pas moins de 226.800 Algériens,
spécialisés dans les filières scientifiques, ont quitté l'Algérie pour s'installer
dans d'autres pays.» C'est ce qu'a indiqué le chercheur et directeur du
Centre national en économie appliquée pour le développement, le
professeur Mohamed Saïb Musette, présidant une rencontre scientifique
dédiée exclusivement à l'étude de la problématique liée à la fuite des
cerveaux maghrébins vers l'étranger. La rencontre a été tenue au Centre
de recherches en économie appliquée pour le développement le Cread.
Mohamed Saïb Musette a ajouté en soulignant que «l'Algérie constitue le
premier réservoir maghrébin qui alimente les pays européens, en particulier
la France, par l'élite algérienne constituée essentiellement de médecins».
Le professeur Mohamed Saïb Musette avance de tels chiffres, donnant froid
dans le dos, s'est référé à des données irréfutablement palpables. Ainsi, on
trouve que pas moins de 75% de cette élite algérienne, explique le
chercheur Mohamed Saïb, est établie en France contre 11% au Canada, 4%
en Grande-Bretagne. Le reste a opté pour l'Italie et l'Espagne. Cette
saignée, met en garde Mohamed Saib Musette, se poursuivra davantage au
cas éventuel où des mesures qui s'imposent ne sont pas prises ni mises en
application par l'Etat algérien en vue de maintenir toutes ces compétences
en Algérie. Le chercheur Mohamed Saïb, tenant de tels propos, est revenu
sur le phénomène d'une lecture d'une thématique portant sur «la fuite des
cerveaux algériens et la nécessité de faire valoir ces compétences dans le
cadre d'une vision maghrébine». Une telle oeuvre a été éditée, au début de
l'année en cours, par un collectif de chercheurs, sociologues, économistes,
géographes et des spécialistes en statistiques, en collaboration avec le
Bureau international du travail, le BIT. L'oeuvre est une étude approfondie
sur la problématique de la fuite des cerveaux maghrébins, notamment
durant
ces
dernières
années.
Une telle enquête, toute détaillée, ponctuée par force arguments, est
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explicite dans son contenu. Elle aborde de manière fondamentale le
phénomène de l'émigration des médecins maghrébins, en premier lieu des
Algériens,
vers
d'autres
pays
particulièrement
en
France.
Comme première intention visée par ces médecins, les études à poursuivre
dans une telle spécialité dans les pays européens, la France notamment,
avant de s'installer définitivement dans l'Hexagone. Le phénomène continue
à
prendre
des
tournures
dangereuses.
Des mesures à la fois appropriées et à la hauteur d'un tel événement sont
impérativement à prendre en toute... urgence. D'autant plus, faut-il le
rappeler encore une fois que l'élite algérienne est très demandée dans tous
les pays européens, à commencer la France.
CASNOS : Près de 610.000 travailleurs non-salariés ont régularisé
leur situation (APS)
Près de 610.000 travailleurs non-salariés ont régularisé leur situation
auprès de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés
(Casnos) depuis l'entrée en vigueur de la loi de finances complémentaire
(LFC) 2015, a indiqué mardi à Alger le directeur général de cette Caisse,
Chawki Acheuk-Youcef.
"Au total, 609.139 travailleurs non-salariés débiteurs de cotisations ont
régularisé leur situation auprès de la Casnos et 157.109 nouveaux affiliés
ont été enregistré au 31 mars 2016 dans le cadre de la mise en œuvre de
la LFC 2015", a relevé M. Acheuk-Youcef lors d'une conférence de presse,
soulignant que l'opération a enregistré d’excellent résultats".
Le même responsable a expliqué que cette opération a permis aux nonsalariés de payer leur cotisation principale et de bénéficier des échéanciers
de paiement pour la mise à jour de leur cotisation antérieure et de
l'exonération de majoration et de pénalité de retard.
Evoquant les chiffres du premier trimestre de l'année 2016, il a indiqué que
534.624 travailleurs non-salariés ont régularisé leur situation et que 96.282
nouveaux affiliés ont été enregistrés.
S'agissant des recettes de cotisations, il a révélé que pour le premier
trimestre de l'année 2016, le montant de recouvrement a enregistré une
évolution de plus de 97% par rapport à la même période de l'année 2015,
ce qui représente le "double", a-t-il précisé.
Selon M. Acheuk-Youcef, la Casnos compte actuellement plus de 1,6 million
de travailleurs non-salariés affiliés actifs.
Ces résultats ont été également réalisés grâce aux différentes mesures
prises par la Caisse, notamment les opérations de sensibilisation et la mise
en place de directions de wilayas, en remplacement du système des
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directions régionales, permettant de "mieux de se rapprocher des assurés",
a-t-il ajouté.
M. Acheuk-Youcef a fait savoir que le potentiel actuel des non-salariés est
estimé à 3 millions exerçant pour leur propre compte, à l'instar des
commerçants, artisans, agriculteurs et autres professions libérales.
Il a également rappelé que la décision de prolongation du délai accordé aux
employeurs pour régulariser leur situation auprès de la sécurité sociale,
initialement arrêté au 31 mars 2016, a été prise au regard de "la grande
affluence enregistrée au niveau des organismes de la sécurité sociale".
Cette mesure de prolongation, qui va dans "l'intérêt des employeurs et des
assurés sociaux des Caisses de sécurité sociale, se poursuivra jusqu'à
satisfaction de l'ensemble des demandes formulées", a-t-il assuré.
Nécessaire révision de l'accord d'association avec l'UE avant
l'adhésion à l'OMC (APS)
La nécessité de réviser l'accord d'association avec l'Union européenne (UE)
avant la poursuite des négociations sur l'adhésion de l'Algérie à
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a été soulignée mardi par
l'économiste El Hachemi Djaaboub pour lequel l'accord entrave dans sa
mouture actuelle le processus d'adhésion.
Lors d'une conférence organisée par la Direction générale de la sûreté
nationale (DGSN), M. Djaaboub a affirmé que les avantages accordés à l'UE
dans le cadre de cet accord, notamment en termes de démantèlement
tarifaire, entravaient l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.
L'économiste, ancien ministre du Commerce, a expliqué que l'organisation
exigeait du pays désirant y adhérer d'accorder à ses pays membres les
mêmes avantages qu'il accorde à d'autres pays au titre d'accords
préférentiels, ce qui oblige l'Algérie à faire bénéficier tous les pays membres
de l'OMC des avantages qu'elle accorde à l'UE.
Il a plaidé, dans ce sens, pour la révision de cet accord qui cause des pertes
financières au trésor public de l'ordre de près de 3 milliard de dollars par an
depuis son entrée en vigueur en 2005. L'accord prévoit un démantèlement
tarifaire graduel jusqu'à l'exonération douanière en 2020.
En contrepartie de ces avantages, l'UE qui s'était engagée à aider l'Algérie
à adhérer à l'Organisation, n'a cependant pas respecté cet engagement, a
ajouté M. Djaaboub.
Il a, en outre, insisté sur l'importance d'accélérer l'adhésion à l'organisation
et à cet espace commercial qui comprend 162 pays, à l'exception de 30
pays peu influents pour le commerce international.
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Après son adhésion à l'OMC, l'Algérie pourra établir des échanges
économiques et commerciaux avec d'autres pays du monde, et rattraper le
retard et partant se mettre au diapason des pays qui ont franchi des étapes
importantes dans ce domaine.
Il a, par ailleurs, estimé que les appréhensions quant aux impacts négatifs
de l'adhésion de l'Algérie à l'organisation sur l'économie nationale étaient
infondées.
Une enveloppe de 127 milliards DA pour le réaménagement des
gares ferroviaires du pays (APS)
La société nationale de transport ferroviaire (SNTF) consacre 127 milliards
DA pour le réaménagement des gares à travers le pays, a-t-on appris, mardi
à Mostaganem, de son directeur général, Bendjaballah Yacine.
En marge d'une visite d’inspection du projet de réhabilitation de l’ancienne
gare ferroviaire de Mostaganem en compagnie du wali, M. Bendjaballah a
indiqué que cette enveloppe est destinée, dans le cadre du plan d'action
2016-2018 de la SNTF, pour le réaménagement des plans de transport
ferroviaire des wilayas du pays.
Pour sa part, le wali de Mostaganem, Abdelwahid Temmar a annoncé la
réouverture de la ligne ferroviaire de transport des voyageurs reliant
Mostaganem à Mohammadia (Mascara) sur une longueur de 45 kilomètres
en fin avril en cours ou au début de mai prochain après la levée des réserves
sur la longueur du tracé.
Inscrite dans le cadre du renforcement du réseau de transport inter-wilayas,
cette opération contribuera au désenclavement des zones déshéritées, en
plus de faciliter le transport de voyageurs et des universitaires et
développer l'activité économique. A noter que cette ligné est inexploitée
depuis décembre 1996.
Ce mode de transport disposera en première étape de trois wagons pour
une moyenne de 450 passagers/jour et reliera neuf stations pour
augmenter progressivement jusqu'à 22.000 voyageurs/j, selon les
explications fournies sur place.
Les travaux de réhabilitation de l’ancienne gare ferroviaire de Mostaganem
ont été lancés en collaboration avec l’entreprise chargée de la réalisation
du tramway de Mostaganem.
L’accent a été mis, lors de la visite d'inspection, sur le respect des délais de
réalisation fixés à 3 mois et l'aspect esthétique.
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Par ailleurs, il est prévu l’entrée en service, l’été prochain, de la ligne
touristique ferroviaire de la ville de Mostaganem, a souligné le wali
indiquant que la société nationale de transport ferroviaire a réservé un
wagon pour ce projet, qui permettra de mettre en exergue le caractère
touristique de la région.
Salon Mitidja Expo (Mitex 2016) : Promouvoir la production locale
(El Moudjahid)
C’est dans une ambiance festive qu’a eu lieu l’inauguration de la sixième
édition du salon Mitidja Expo (Mitex 2016) à l’esplanade du complexe sportif
Mutapha-Tchaker, (Blida). La cérémonie s’est déroulée en présence du wali,
Abdelkader Bouazghi et le président du club des entrepreneurs et
industriels de la Mitidja (CEIMI) M. Kamel Moula. Dans une déclaration à El
Moudjahid, M. Moula a exprimé sa pleine satisfaction quant à l’organisation
de cet événement d’envergure nationale qui a regroupé selon lui «plus
d’une centaine d’opérateurs économiques et instituions» soulignant «le
nombre d’entreprises qui ont exprimé leur volonté de prendre part au
salon est très important, mais malheureusement au vu de l’espace qui nous
a été accordé, 4.000 m2, nous avons été obligés de réduire le nombre et
de ne pas aller au delà de nos capacités». Ce nombre mportant a-t-il
ajouté «confirme encore une fois que nous avons une industrie forte mais
qui est nécessaire surtout dans la conjoncture actuelle d’où les prix du
pétrole ne cessent de baisser d’instaurer un climat favorable pour les
encourager». «Justement à travers ce Salon», a-t-il souligné «nous voulons
confirmer que les entreprises nationales ont des produits de bonne qualité
qui peuvent concurrencer amplement les produits importés.» Notre
interlocuteur trouve que la baisse des prix du pétrole est une opportunité à
saisir pour penser au développement de l’entreprise locale et de diversifier
l’économie nationale. «Ce salon sera sûrement une occasion pour les
entreprises de nouer des contacts., comme il représente également une
plateforme d’échanges d’idées entre entreprises du secteur, réunies afin
de prendre connaissance, notamment des nouvelles technologies.» Mettant
à profit cette occasion, le président du CEIMI a mis l’accent sur les entraves
et les problèmes rencontrés par les operateurs économiques, en indiquant
qu’«il y a entre autres, la bureaucratie et cela malgré la volonté affichée par
les pouvoirs publics et le problème de foncier qui n’est toujours pas
réglé.» De son côté, Redha Salem Hechelaf, vice-président de CEIMI a
souligné que ce Salon est opportunité pour les exposants de faire connaître
leurs produits pour le public et pour les entreprises. A une question relative
10
à l’exportation des produits algériens aux marchés africains, il a
indiqué que «le fait que l’économie de ces pays commence à se
développer, il faut mettre une stratégie et encourager nos entreprises pour
imposer leurs produits surtout que les autres marchés sont saturés. «Le
seul problème qui se pose, c’est que l’on doit passer par la voie maritime
pour exporter et ça coûte très cher.» Il a appelé, à cet effet, les autorités
concernées de procéder à la création de lignes directes vers ces pays,
notamment terrestre ou aérienne ce qui va accroitre nos exportations.
Mettant l’accent sur production nationale, il a indiqué «le fait que nous
exportons à certains pays européens, notamment l’Espagne et la
France cela confirme que nous avons des produits de qualité» ce qui nous
permettra en conséquence a-t-il ensuite précisé «d’imposer nos produits
sur le marché africain.» Le Mitex 2016, qui se tiendra quatre jours sur
l’esplanade du complexe sportif Mutapha-Tchaker, constituera, par ailleurs,
une opportunité pour débattre de plusieurs thématiques concernant
notamment la coopération franco algérienne, la gestion des risques
d’entreprises et les solutions d’assurances de la GAM, l’intelligence
économique au service des entreprises ainsi que sur la formation
professionnelle, enjeu majeur dans la performance des entreprises
algériennes.
L’Algérienne des Autoroutes effective dans 6 mois (L’Econews)
La fusion effective de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et
l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA) interviendra dans les 6
prochains mois, a déclaré aujourd'hui à Alger le ministre des travaux publics
Abdelkader Ouali.
Le ministre, qui a inspecté les sièges des deux agences de gestion et de
réalisation des autoroutes, a souligné la nécessité de se préparer à la fusion
effective des deux entreprises, en passant de la gestion administrative de
l'entreprise à une autre plus économique. «Il faut que vous ayez une vision
économique et non pas administrative. Ainsi, la gestion devra être
décentralisée et sera très libre», a-t-il ordonné et d'ajouter «l'ensemble des
moyens humains, matériels et techniques devront être opérationnels dans
les 6 prochains mois».
Dans ce sens, le ministre des travaux publics a soulevé quelques lacunes
au niveau des différents tronçons autoroutiers. «Nous avons enregistré des
dégradations sur le long de l'autoroute via les medias et les réseaux
sociaux», a-t-il dit avant de clamer : «c'est inadmissible. Vous devez sortir
vos 600 ingénieurs sur le terrain pour le suivi des travaux et aussi
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augmenter le nombre de patrouilles». Selon lui, l'Algérienne des autoroutes
doit assumer ses responsabilités quant à la sécurité des routes, assurer
l'information et avoir un service d'entretien qui descendra sur le terrain pour
collecter l'information et la diffuser. «Les patrouilleurs doivent être très
sérieux dans leur travail de collection d’informations», exige le ministre.
Le premier responsable du secteur des travaux publics, qui a assisté à la
présentation de la cellule de l'information, installée au siège de l'AGA, a
appelé à la diffusion de l'information et la mettre en ligne au profit des
usagers des routes. Il a appelé aussi à la délocalisation de l'information en
créant des cellules d'informations à travers les différentes régions du pays.
«L'information est au cœur de la gestion», a réitéré le ministre et d'ajouter
« les cellules d'information doivent être décentralisées sur les différentes
régions du pays «Il faut qu'il ait une synergie et complémentarité entre les
cadres des différents services et ce, pour le bien des populations», a-t-il
insisté, tout en ordonnant de mettre en place des dispositifs spéciaux qui
interviennent notamment dans les régions à très fort trafic routier. Il a cité
entre autre la région centre de Rélizane passant par Khemis El khechna,
Boudouaou allant jusqu’à Boumerdes.
Croissance mondiale : Le FMI déplore une reprise lente (El Watan)
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine
Lagarde, a insisté, hier, sur la nécessité pour les Etats de redoubler d’efforts
afin de soutenir la croissance économique, en soulignant que l’inaction
actuelle ne faisait qu’accroître les risques. Dans un discours à l’université
de Francfort, elle a estimé que la reprise économique mondiale qui a suivi
la crise financière mondiale de 2007-2009 «reste trop lente, trop fragile et
les risques sur sa pérennité augmentent», face aux risques croissants liés
au ralentissement chinois et à la morosité des pays développés. «La bonne
nouvelle, c’est que la reprise continue, nous avons de la croissance, nous
ne sommes pas en crise.
La moins bonne nouvelle, c’est que la reprise reste trop lente, trop fragile
et que les risques qui pèsent sur sa durée de vie augmentent», a-t-elle
expliqué. Tout en soulignant que cette situation équivaut à un état
d’«alerte, pas d’alarme», la patronne du FMI pense toutefois que si les
décideurs politiques peuvent affronter les défis et agir ensemble, «les effets
positifs sur la confiance globale et l’économie globale seront importants».
Et pour la première fois, Christine Lagarde fournit des exemples concrets et
précis de mesures à envisager. L’institution de Breton Woods appelle, ainsi,
les Etats-Unis à relever leur salaire minimum, l’Europe à améliorer sa
formation professionnelle et les pays émergents à réduire les subventions
sur les carburants et augmenter les dépenses sociales. Selon la directrice
du FMI, la hausse du salaire minimum aux Etats-Unis, l’augmentation des
12
crédits d’impôt pour les travailleurs pauvres et l’amélioration de
l’indemnisation du congé parental pourraient ainsi se traduire par
l’augmentation de la population active.
Elle a également jugé que la zone euro devrait améliorer son système de
formation et ses politiques d’emploi pour réduire le chômage des jeunes.
L’amélioration des avantages fiscaux accordés aux investissements en
recherche et développement (R&D) dans les pays avancés et la hausse de
la dépense publique dans ce domaine pourraient se traduire, selon le FMI,
par un gain de cinq points de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur
20 ans.
Ces déclarations interviennent moins de deux semaines avant les réunions
de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington, qui seront
l’occasion de dresser un nouvel état des lieux de la croissance mondiale et
de ses perspectives. «Je ne vais dévoiler aucun chiffre ici», mais «il y aura
une légère révision» à la baisse par rapport à la dernière prévision qui table
sur une croissance du PIB mondial de 3,4% en 2016, a prévenu la
responsable de l’institution internationale.
«La dynamique de croissance a été perdue», a convenu Mme Lagarde,
citant le ralentissement chinois, l’effondrement du cours des matières
premières et la reprise plus modérée que prévu dans beaucoup de pays
riches.
Banque/bourse/Assurance
m-paiement : Une opportunité d'accélération de la croissance (Le
quotidien d’Oran)
Le Cercle d'action autour de l'entreprise (CARE) continue d'innover et a
proposé hier pour débat l'opportunité de l'utilisation et de la généralisation
du « m-paiement » en Algérie. Lors d'une rencontre organisée à l'hôtel
Hilton d'Alger, en collaboration avec le bureau de l'Union européenne en
Algérie, CARE a convié un panel d'experts pour éclairer l'opinion et surtout
le monde entreprenariat sur les bienfaits du m-paiement (paiement mobile)
sur
l'économie.
Ali Harbi, consultant international en stratégie et organisation d'entreprise
depuis 1995, et Fodhil Kerkache, professionnel du secteur des télécoms
depuis 2005, ont été invités, tour à tour, à donner des communications
intéressantes sur ce mode de transaction méconnu des Algériens alors qu'il
a pris de l'ampleur dans de nombreux pays africains, qualifiés dans un passé
récent de « sous-développés » par l'Occident. Il faut savoir que les
paiements mobiles désignent toutes les transactions effectuées depuis un
téléphone mobile et débitées soit sur une carte bancaire, sur la facture de
l'opérateur ou sur un porte-monnaie électronique, qui peut être alimenté
avec un dépôt de cash auprès d'un agent ou d'un commerçant. Il y a 3
catégories de paiement par mobile, explique Ali Harbi. « Les paiements à
distance comme le paiement mobile sur les sites de commerce électronique
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par exemple », « les paiements de proximité devant une borne » ou bien «
les transferts d'argent de mobile à mobile ». Chaque catégorie de services
peut utiliser des technologies spécifiques selon les usages. Les technologies
suivantes, selon le conférencier, sont par exemple utilisées pour le paiement
mobile : serveur vocal interactif, SMS, Internet mobile, USSD, NFC, code
QR, bluetooth, NSDT. Ces moyens de paiement innovants font l'objet de
nombreuses expérimentations par les opérateurs mobiles, les banques,
certaines entreprises innovantes indépendantes, et les villes. La technologie
Near Field Communication (NFC) devrait être dans quelques années la plus
utilisée dans les pays développés pour permettre la communication entre le
téléphone mobile et le service de paiement car elle utilise l'infrastructure
monétique existante, explique M. Harbi qui souligne qu'en attendant, les
méthodes de paiement les plus souvent utilisées actuellement par mobile
demeurent encore les paiements à distance (m-commerce, paiement par
SMS, appli). « Les pays où cette infrastructure NFC n'existe pas recourent
également au paiement à distance », a-t-il déclaré non sans rappeler que
le paiement à distance est très fréquent avec les achats d'applications pour
mobile comme Apple Store ou Google Wallet en particulier. « Il est aussi
possible de payer un e-commerçant en ligne avec son téléphone mobile,
l'argent étant débité de son forfait (Allopass ou Smscoin) ou via sa carte
bancaire avec PayPal ou Buyster», a ajouté notre expert qui note que le
paiement à distance par mobile est également apparu pour les achats de
tickets de transport mais également pour les paiements des tickets de
stationnement à distance. « Avec l'apparition des Places de Marché mettant
en relation des particuliers via Internet (covoiturage, location entre
particuliers, plateformes d'échanges, petites annonces, monnaies
cryptographiques), le paiement mobile à distance et en face-à-face entre
particuliers trouve une nouvelle dimension et un nouvel usage, avec le
paiement mobile non répudiable », soutient pour sa part Fodhil Kerkache.
Ce dernier tient à préciser dans le même cadre que les services de paiement
mobile à la livraison des objets achetés sur les sites de e-commerce,
représentent également une opportunité pour le développement du
paiement mobile. « Le paiement sans contact n'est pas encore massivement
utilisé, mais différents projets existent : pour les cartes bancaires en
technologie RFID, ou une variante pour les téléphones mobiles avec la
technologie NFC », a-t-il indiqué, en rappelant pour sa part que le transfert
d'argent de mobile à mobile est particulièrement développé dans les pays
émergents où une grande partie de la population n'a pas de compte
bancaire, notamment en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.
Selon le conférencier, au-delà des acteurs historiques du transfert d'argent
domestique et international, de nombreux opérateurs téléphoniques
proposent des comptes de monnaie électronique associés au numéro de
mobile, permettant d'accéder à une gamme de services, notamment
transfert d'argent, paiement de factures et achat de crédit téléphonique
(Orangemoney à Madagascar et en Côte d'Ivoire, le compte nomade
«CashWay» au Cameroun, Lemon Way au Mali, Tigo Cash ou Airtel Mobile
au Tchad, M-Pesa au Kenya, Tanzanie et Afrique du Sud).
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Le transfert d'argent de mobile à mobile, dit P2P Payment en anglais, se
développe également en Europe depuis peu avec, entre autres, Kwixo,
Lemon Way et Paypal, grâce à l'ouverture de la réglementation concernant
la Directive des services de paiement européenne 2007/64/CE qui permet
à des acteurs non bancaires d'exercer des services de paiement, conclut M.
Kerkache.
Le développement des modes de paiement électronique, en particulier le
m-paiement, permettra sûrement en Algérie une accélération de sa
croissance, estime M. Harbi qui pense savoir également que cela va
certainement influer sur le « développement de nouvelles activités », «
l'inclusion des activités informelles » et « une croissance accélérée des
activités existantes ».
Belaïb prône une solution économique au phénomène du marché
informel de la devise : Les exportateurs algériens appellent à
revoir la réglementation du change (Le Soir d’Algérie)
La réglementation des changes au niveau de la Banque d’Algérie doit
s’adapter à la nouvelle donne qu’il y a des producteurs nationaux capables
d’exporter. C’est l’une des recommandations soulevées, hier, par les
exportateurs algériens réunis au siège du ministère du Commerce par le
premier
responsable
de
ce
département,
Bakhti
Belaïb.
En effet, selon le DG du groupe pharmaceutique Biopharm, Abdelouahab
Kerrar, la réglementation de change actuelle a été «organisée probablement
à juste titre, il y a plusieurs années, pour un pays importateur. A cette
époque, il fallait gérer, réguler et cadrer le transfert d’argent à l’étranger.
Aujourd’hui, le statut de l’Algérie, tout au moins pour certains métiers, est
passé de celui d’importateur à celui de producteur. Le problème, c’est que
la réglementation n’a pas changé et elle reste figée, notamment celle du
change», a indiqué M. Kerrar qui a émis le souhait de changer et l’adapter
à la nouvelle donne, à savoir «qu’il y a aujourd’hui des producteurs
nationaux qui ont l’envergure et la capacité d’exporter». Le DG de Biopharm
s’interroge sur la capacité des importateurs, à la lumière de l’actuelle loi,
de bénéficier plus facilement de la devise que les exportateurs potentiels à
qui
on
exige
d’avoir
un
compte
devises.
Le ministre du Commerce, faisant l’écho d’une doléance des exportateurs,
a appelé à revoir la réglementation de change qui pénalise l’acte d’exporter,
tout en appelant à ne pas faire de la devise un sujet «sacro-saint». «J’étais
l’un de ceux qui appelaient à la convertibilité totale du dinar», rappelle
Belaïb, appelant à résoudre ce problème économique auquel il va falloir
trouver des solutions économiques. «De mémoire de cadre du secteur du
commerce, j’ai en souvenir toutes les politiques que nous avons suivies pour
réprimer ce phénomène (marché informel de la devise) mais cela n’a pas
participé à le solutionner», a-t-il déclaré. «Plus on règle le marché de la
devise, plus on avancera dans les solutions économiques de ce problème»,
a
indiqué
Belaïb.
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Par ailleurs, l’autre difficulté que rencontrent les exportateurs est relative
au transport qui fait que les exportateurs nationaux n’arrivent pas à être
concurrentiels
par
rapport
à
leurs
concurrents.
Les exportateurs algériens citent l’exemple de pays voisins comme le Maroc
dont la compagnie aérienne nationale dessert plusieurs pays africains.
Une situation que l’Algérie n’a pas prise en compte, faisant perdre des
marchés à des producteurs qui sont obligés de passer par des vols réguliers
en vue d’acheminer leur marchandise. «Nous avons perdu beaucoup
d’appels d’offres parce que nous n’avons pas retiré un cahier des charges
et nous avons perdu des appels d’offres parce qu’on nous exige de payer le
transport et les droits de douane dans les pays destinataires, ce qui est
impossible par la réglementation», déplore Abdeouahab Kerrar.
Commerce
BAISSE DE LA FACTURE DES IMPORTATIONS DE LAIT DE PLUS DE
43% : L'Algérie limite la "casse" (L’Expression)
Elle est passée de 250,88 millions de dollars en janvier-février 2015 à
141,55 millions de dollars en janvier-février 2016.
Après les matériaux de construction, les céréales...c'est au tour de la
facture des importations de lait de baisser. Une baisse significative
puisqu'elle avoisine les 50%. «La facture d'importation du lait a reculé à
141,55 millions de dollars en janvier et février 2016 contre 250,88 millions
de dollars en janvier-février 2015, soit une baisse de 43,58%», ont fait
savoir les services des douanes. Ce qui demeure remarquable en ce qui
concerne cette bonne nouvelle c'est que même les quantités importées ont
considérablement reculé. «Les quantités importées de lait en poudre,
crèmes de lait et matières grasses laitières, utilisées comme intrants dans
la filière laitière, ont également baissé de 31,41%, passant à 55 473,86
tonnes en janvier-février derniers contre 80 872,19 tonnes sur les deux
premiers mois de l'année 2015», souligne le document du Centre national
de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis) rendu public hier.
Il faut toutefois souligner que ce bon point de cette filière aussi
caractéristique que délicate est à mettre à l'actif de la notoire baisse des
prix de la poudre de lait sur le marché mondial et des mesures décidées par
le gouvernement en faveur des éleveurs et de tous les intervenants de ce
secteur pour promouvoir la production de lait. Ce qui doit avoir pour
conséquence de limiter la casse. L'Algérie, dont la facture des importations
malgré un recul non négligeable s'est élevée à plus de 50 milliards de dollars
en 2015, devrait si cette tendance venait à se confirmer d'ici la fin de
l'année, moins solliciter son Fonds de régulation des recettes (Frr) et ses
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réserves en devises pour équilibrer son budget. Une option qui est devenue
incontournable avec la chute vertigineuse des prix du pétrole qui ont
sérieusement affecté la trésorerie du pays. Les recettes pétrolières se sont
sérieusement amenuisées. Le FRR est sur le point d'être asséché. Le bas de
laine de près de 200 milliards de dollars qui a pu être constitué grâce à des
cours de l'or noir qui ont atteint des niveaux historiques (plus de 147 dollars
le baril en 2008) a fondu selon les dernières statistiques à 153 milliards de
dollars. C'est donc tout à fait logiquement que le gouvernement ait introduit
la problématique de la baisse de la facture des importations dans sa batterie
de mesures pour faire face à la dégringolade des prix du pétrole. Un
«cancer» qui ronge l'économie nationale qui reste chevillée à ses
importations d'hydrocarbures. A défaut de voir les cours de l'or noir rebondir
en ce début d'année, il y a donc cette petite série de bonnes nouvelles qui
se succèdent. Les importations de lait, de céréales et de matériaux de
constructions baissent. L'Algérie qui figure parmi les plus gros pays
importateurs au monde de ces produits ne peut que respirer. Reste à savoir
si cette bouffée d'oxygène n'est pas que passagère. Car les mesures prises
par les pouvoirs publics pour promouvoir la production nationale comme les
initiatives qui doivent jeter les bases d'une économie productrice de
richesses, pour sortir de la dépendance des exportations de gaz et de
pétrole, sont pour le moment au stade de gestation. Le dispositif mis en
place pour réduire la facture des importations donne l'impression par contre
de
donner
ses
fruits.
Reste à savoir s'ils seront à la hauteur des objectifs escomptés. Pour cela il
va falloir patienter. D'ici la fin de l'année on se contentera d'égrener les
chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques. En espérant
qu'ils s'enchaîneront et seront aussi bons que ceux de ce début d'année...
Coopération
La wilaya d'Alger bénéficiera de l'expérience italienne en matière
de production d'énergie à partir des déchets (APS)
La wilaya d'Alger bénéficiera de l'expérience italienne en matière de
traitement et de production d'énergie à partir des déchets, a indiqué mardi
à Alger le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.
Le wali d'Alger qui accompagnait le maire de Milan, Giuliano Pisapia lors de
sa visite au Palais du Dey et au Musée national des arts et des traditions
populaires (Dar Khdaouedj Laâmia), a déclaré à l'APS que l'Italie jouit d'une
grande expérience en matière de traitement de déchets et de production
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d'énergie, ajoutant que la ville d'Alger devrait bénéficier de ces nouveaux
procédés pour régler définitivement le problème des déchets.
M. Zoukh a annoncé à l'occasion qu'il a été convenu avec le Maire de Milan
d'organiser une semaine culturelle d'Alger à Milan et d'une semaine
culturelle milanaise à Alger, dans le cadre de l'accord de jumelage liant les
deux villes.
Il a ajouté qu'il est question également d'examiner avec la délégation
italienne la possibilité de "créer une entreprise algéro-italienne spécialisée
dans la restauration du vieux bâti" ainsi que d'établir un partenariat dans le
domaine touristique entre les deux villes.
Le maire de Milan est en visite depuis dimanche à Alger à la tête d'une
délégation composée notamment d'experts, à l'invitation du wali d'Alger
pour la relance de l'accord de jumelage entre les deux villes, signé le 14
octobre 2015 dans la capitale lombarde.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord conclu
entre les deux parties et portant sur plusieurs domaines dont
l'environnement, le traitement des déchets et la réhabilitation du vieux bâti.
Pour un partenariat industriel solide avec les sociétés suédoises
(APS)
Le ministre de l'Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb a invité
mardi les sociétés suédoises à "tisser des liens de partenariat solide" avec
leurs homologues algériennes notamment dans des secteurs à forte valeur
ajoutée comme les TIC, la technologie de précision et la santé.
Dans un discours lu en son nom par la secrétaire générale du ministère,
Mme Rabea Kherfi, à l'occasion des journées de la Suède en Algérie, M.
Bouchouareb a souligné que l'Algérie qui dispose des potentialités et atouts
pour faire émerger une industrie fondée sur l'innovation souhaite s'associer
avec des partenaires étrangers ayant la maîtrise et le savoir faire
nécessaires pour l'accompagner dans la concrétisation de ces objectifs.
A cet effet, le ministre a invité les opérateurs suédois à s'impliquer dans cet
effort en apportant leur savoir faire pour le développement de segments à
forte valeur ajoutée qu'ils maîtrisent comme les technologies de
l'information et de la communication (TIC), la technologie de précision, les
équipements et solutions médicaux, l'industrie pharmaceutique, la
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numérisation de l'industrie et des services des transports et l'industrie
mécanique.
A travers cette démarche, les autorités algériennes visent à créer les
conditions d'épanouissement de l'entreprise et à hisser le secteur industriel
aux normes et standards internationaux pour améliorer sa compétitivité, at-il indiqué.
De son côté, la ministre suédoise du Développement stratégique et de la
Coopération nordique, Mme Kristina Persson, a affiché la disponibilité de
son pays pour mettre ses avancées en matière d'innovation au service du
renforcement d'un partenariat gagnant-gagnant avec l'Algérie.
Mme Persson a, à cette occasion, rappelé que la Suède a été récemment
classée comme étant la troisième Nation la plus innovatrice du monde
derrière la Suisse et le Royaume Uni et aussi cinquième pays en termes
d'investissements en recherche et développement par rapport au produit
intérieur brut (PIB).
Placées sous le thème "innovation et entreprenariat", les journées de la
Suède en Algérie se tiennent avec la participation de pas moins de 150
participants dont des décideurs, opérateurs économiques et experts des
deux pays.
Il s'agit du plus important évènement économique organisé par la Suède en
Algérie, selon ses initiateurs.
A cette occasion, une quinzaine de compagnies suédoises ont présenté leurs
équipements et solutions dans des créneaux liés, entre autres, à la télé
assistance médicale, la radiologie, l'efficacité énergétique, la logistique
industrielle, la sécurité routière et les TIC.
Les échanges commerciaux entre les deux pays sont largement dominés
par les exportations suédoises qui se sont chiffrées à quelque 450 millions
d'euros en 2015, alors que les exportations algériennes vers ce pays
nordique sont quasi nulles, d'après des données officielles.
Veille
DESTINÉE À APPUYER NOTRE DIPLOMATIE : La radio algérienne
couvrira 10 pays du voisinage (L’Expression)
La bataille de la communication est certes éditoriale, mais l'aspect
technique est tout autant primordial.
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Le travail engagé par le ministère de la Communication sur le problème de
l'agression des radios espagnoles que subissent les auditeurs algériens,
donne ses-premiers fruits. Des plaintes déposées par le département de
Hamid Grine auprès des autorités de Madrid ont abouti pour 55% d'entre
elles. «Nous avons inventorié 70 points de brouillage radiophonique qui ont
donné lieu à 70 plaintes formulées en direction des autorités espagnoles
dont 55% ont permis d'avoir gain de cause», a affirmé le ministre lors d'une
visite
qu'il
a
effectuée
à
Télédiffusion
Algérie
(TDA).
La démarche du ministre de la Communication, une première du genre, a
été assez bien accueillie par les Espagnols. Les responsables de ce pays ont,
ainsi, admis la recevabilité des plaintes introduites par l'Algérie. Il en a
résulté des conséquences directes sur nombre de médias radiophoniques.
«17 radios espagnoles ont été éteintes», a révélé le ministre.
Mais ce premier résultat, très encourageant dans le cadre du «nettoyage»
de la réception radiophonique en Algérie, n'est pas une fin en soi, soutient
le ministre qui indique que la démarche doit être soutenue et l'effort «doit
continuer». Il faut dire que pour le ministre, l'objectif visé est d'atteindre
«zéro brouillage». Selon Grine, il s'agit de «ne plus faire subir aux auditeurs
algériens
de
telles
agressions
par
les
ondes».
Il faut dire également que l'agression ne vient pas seulement du nord, mais
du sud-ouest aussi. Les auditeurs de la radio Saoura, qui était victime d'un
envahissement des ondes, en savent quelque chose. «Le brouillage que
subissait la radio Saoura de la part des pays voisins, est en baisse», a
annoncé le ministre, constatant par la même que cette radio offre «un son
de
qualité
à
ses
auditeurs».
Il est évident que ce travail de nettoyage est crucial dans la mission du
ministre de la Communication qui entend promouvoir le secteur de
l'information, pour le mettre au service du développement, en le faisant
gagner en efficacité et en performance sur le plan technique. Il faut dire
que la bataille de la communication est certes éditoriale, mais l'aspect
technique
est
tout
autant
primordial.
Et c'est grâce au développement de l'outil de diffusion que la «contreattaque», que l'Algérie prépare, sera remarquable. Et pour cause, le
ministre de la Communication a révélé que la radio algérienne «va étendre
son champ de diffusion pour couvrir plusieurs pays limitrophes».
Une offensive qui ne manquera pas de faire parler d'elle de sitôt, puisque
les délais sont assez courts. «A l'horizon 2017, la radio algérienne va couvrir
10 pays du voisinage dont ceux du Sahel», a révélé Hamid Grine, appuyant
son propos par la volonté politique affichée du gouvernement de «renforcer
les moyens de la radio algérienne pour qu'elle puisse appuyer la voie
puissante
de
la
diplomatie
algérienne».
L'ambition algérienne en matière de communication est réelle et à portée
de main. «Nous oeuvrons à ce que nous puissions exporter, par les ondes,
les modèles culturel, économique, et surtout social de l'Algérie vers
l'extérieur. Que nous ne soyons pas en position de récepteur, mais que nous
soyons en position d'exportateur de notre culture», a insisté le ministre,
comme pour confirmer que la communication est l'arme absolue des temps
modernes. Il est grand temps d'en faire usage, d'autant qu'en matière
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d'exemplarité, à tout point de vue, l'Algérie en a à revendre. «Nous avons
beaucoup
de
choses
à
faire
valoir»,
insiste
le
ministre.
La conviction de Hamid Grine est que cette guerre ne peut être remportée
qu'avec une «veille technologique» permanente. L'Algérie ne peut pas se
permettre le luxe de s'assoupir et se laisser distancer par rapport à des
innovations que peut connaître le secteur de la communication. «Notre
stratégie consiste à faire une veille technologique de manière à être
constamment à jour pour moderniser les équipements et infrastructures
radiophoniques et télévisuelles pour fournir, de façon constante, aux
auditeurs et téléspectateurs algériens, un son et une image de qualité», a
déclaré
le
ministre.
Pour l'heure, on en est à mettre en place les outils d'un déploiement
médiatique qui promet d'être significatif dans la région, ce qui permettra de
renforcer l'image de l'Algérie. Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il s'y
atteler. Sur ce, le ministre est conscient. Et les chantiers prioritaires pour
le moment consistent à lutter contre les zones d'ombre qui seront, indique
le ministre, de l'histoire ancienne, vers la fin de l'année en cours. Quant à
la télévision numérique, l'on apprendra que le projet sera définitivement
finalisé à la fin de l'année 2017. Le projet est actuellement à 85%.
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