L`Église, les morts, les vivants. De l`Antiquité tardive au

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L`Église, les morts, les vivants. De l`Antiquité tardive au
« L’Église, les morts, les vivants. De l’Antiquité tardive au Moyen Age
Archéo-anthropologie funéraire et histoire »
Projet détaillé
De l’Antiquité au Moyen Age : la construction d’une mémoire chrétienne des morts
L’Antiquité tardive est une période de grandes transformations dans les sociétés européennes
(Lançon 1997). D’un point de vue politique, l’ancien empire romain laisse progressivement place en
Occident à une mosaïque de royaumes, processus au cours duquel les migrations de certaines populations
ont joué un rôle certain, alors que l’empire romain d’Orient se maintient encore pendant quelques temps.
L’archéologie permet de mesurer combien ces siècles de transition ont modifié l’espace urbain comme
celui des campagnes (Paris Poulain et al. 2009). De plus, cette période est marquée par un changement
culturel qui, à terme, remanie profondément la société. En effet, le christianisme est progressivement
adopté comme religion dominante choisie par les derniers empereurs et les rois ; les évêques s’imposent
progressivement dans les anciens chefs-lieux de cités et le monachisme connaît un grand succès
(ponctuation différente voir si cela a bien le même sens). Toutefois, ce phénomène de christianisation
reste complexe à étudier concrètement puisqu’il s’agit d’un processus lent, inégal, relativement diversifié,
qui laisse encore une large place aux pratiques anciennes. Ce changement culturel est particulièrement
sensible lorsque l’on examine les relations qu’entretiennent les vivants et les morts (Lauwers 2005).
L’émergence du culte des saints, « ces morts très spéciaux », pour reprendre une expression chère à P.
Brown, et des reliques, participent à la mise en place d’une mémoire des morts qui prend une réelle
ampleur et s’exprime de manière très diverse (Brown 1996). Le réaménagement des anciennes nécropoles
constitue un phénomène important, participant au passage d’une forme de société à une autre. C’est
autour de cette transformation, prise au sens large, que nous souhaitons construire ce projet. Il s’agit de
comprendre la façon dont les acteurs de l’Eglise chrétienne (ecclésiastiques mais aussi parfois membres
de l’aristocratie laïque) se sont réapproprié les sites anciens, les ont transformés et comment cette
christianisation a eu un impact sur les pratiques et les espaces funéraires.
Certes, l’étude de l’Antiquité tardive, quoique toujours marginale, tient compte de ce phénomène
de transformation depuis le début des années 1980 (par exemple pour les villes, les travaux de l’équipe de
la « topographie chrétienne des cités de la Gaule », ainsi que les volumes de la collection
« Transformation of the Roman world »). Toutefois, en ce qui concerne les espaces funéraires, l’étude des
populations anciennes a bénéficié d’avancées majeures au cours des dernières décennies qui tiennent
essentiellement en la prise en compte simultanée des dimensions biologique et culturelle de l’homme,
dualité qui apparaît de manière évidente au travers des restes humains qu’elles nous ont transmis (Duday
2006a). Une nouvelle manière de concevoir les fouilles des ensembles funéraires ainsi que les progrès de
l’anthropologie biologique avec l’avènement de la paléobiochimie moléculaire et surtout la
paléogénétique, confèrent à ces vestiges une place spécifique en tant que témoins de l’histoire. De même,
l’étude des monuments s’est renouvelée depuis une dizaine d’année par l’introduction d’une approche
plus archéologique de l’édifice qui associe une lecture stratigraphique de sa construction à des analyses
sur les matériaux (Parron-Kontis, Reveyron 2005).
Ces avancées méthodologiques invitent donc à rouvrir le dossier de la transformation des espaces
funéraires entre l’Antiquité et le Moyen Age en menant une approche résolument interdisciplinaire.
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L’archéologie et l’anthropologie biologique seront les disciplines les plus sollicitées mais nous prendrons
également en compte les sources écrites (production de textes narratifs et épigraphie), les images
(sculpture, peinture murale) et l’étude des matériaux (archéométrie). Le croisement de toutes ces
disciplines nous paraît approprié et indispensable pour nuancer des points de vue et proposer de nouvelles
interprétations historiques. La Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine qui héberge ce projet
semble particulièrement à même de répondre à cette volonté.
I- De la caractérisation des ensembles antiques à la transformation progressive des sites
christianisés
L’étude de la construction d’une mémoire chrétienne sur les sites sélectionnés implique de
pouvoir suffisamment caractériser l’occupation antérieure. Ainsi, une partie du projet sera consacré à
l’étude de ces sites pour la période de l’Antiquité romaine. Il conviendra de prendre en compte
l’environnement spécifique de chacun d’entre eux ainsi que de cerner au mieux l’organisation des
nécropoles puisque certains éléments sont susceptibles d’être ensuite réutilisés et transformés. C’est
notamment le cas des monuments funéraires, chambres, enclos ou mausolées dont les murs sont parfois
conservés et intégrés dans les nouvelles dispositions. L’architecture des tombes retiendra aussi toute notre
attention de ce point de vue. De même, se posera la question du « recrutement » de l’espace sépulcral : à
qui était-il destiné, qui en était exclu ? Selon les spécificités de chaque site les caractéristiques
biologiques des individus et les pratiques funéraires mises en œuvre qui peuvent se révéler parfois très
spécifiques (traitement des corps, présence de mobilier) seront pleinement exploitées. Il s’agira de mener
une réflexion sur l’(es) identité(s) des populations inhumées en tenant compte de toutes les sources
disponibles.
Outre les sites funéraires directement impliqués dans le projet cette recherche impliquera une
ouverture sur d’autres sites de l’Antiquité romaine. En effet, pour cette période chronologique les espaces
funéraires sont particulièrement diversifiés en raison du contexte (rural ou périurbain), de l’organisation
des tombes (regroupées ou dispersées) et des gestes pratiqués autour du mort (incinération ou inhumation,
dépôt individuel ou pluriel, position du corps, traitement des restes humains, etc.) (Scheid 2008). Afin de
caractériser au mieux la grande variabilité des pratiques funéraires antiques, nous devrons donc être
particulièrement attentifs aux recherches menées sur de grands ensembles funéraires du haut et bas
Empire découverts en France, en Afrique du nord et en Italie qui recèlent des vestiges quantitativement et
qualitativement exceptionnels et qui illustrent bien les avancées méthodologiques et la gestion
interdisciplinaire des études.
Toute notre attention portera ensuite sur la construction d’une mémoire chrétienne des sites et
sur le processus même de transformation (Rebillard 2003). D’un point de vue strictement archéologique,
il importe de se focaliser sur les indices de cette mutation (étude stratigraphique fine, constitution des
dépôts sédimentaires, indices de datation, etc.). En effet, il apparaît nécessaire de pouvoir mesurer la
chronologie relative de ces phases d’occupation qui ne sont pas nécessairement continues : savoir et
pouvoir repérer des hiatus, des indices de continuité, sont essentiels pour comprendre le phénomène. Des
observations seront alors réalisées à plusieurs niveaux.
Il s’agit de vérifier la présence d’éventuelles réinterventions sur les sépultures. A une période
où le culte des reliques se met en place et où les manipulations d’ossements se font plus fréquentes
(Gleize 2006), comment est-on intervenu sur les tombes les plus anciennes ? Afin de pouvoir démontrer
l’existence de traitements particuliers et de mettre en évidence leurs variabilités (superposition, réduction,
transfert d’ossements, etc.) il devra être mené une analyse méthodique de chaque tombe (Blaizot 1997).
Seule une analyse fine de ces structures souvent complexes permettra de comprendre leur mode de
constitution et d’interpréter les modes funéraires. L’évolution fonctionnelle et taphonomique de chaque
structure imposera donc des enregistrements et des méthodes d’études appropriés (Duday 2006b). Par
ailleurs, certaines tombes ont également pu être totalement préservées et « scellées » à postériori. Afin de
comprendre ces choix, les aménagements apportés à la tombe devront être examinés. Les nouveaux
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acteurs (ecclésiastiques ou autres) ont opéré une sélection qu’il faudra caractériser et comprendre. Ces
transformations sont très variées et peuvent aller du déplacement de la tombe (un sarcophage par
exemple) à la construction d’un nouveau monument (confession pour exposer la tombe, crypte, église) en
passant par la réalisation de reliquaires ou l’écriture d’inscriptions spécifiques.
La construction des lieux de culte constitue un moment privilégié dans ce processus car il s’agit
de comprendre comment l’église s’inscrit par rapport aux tombes antérieures et d’en étudier l’architecture
spécifique. D’un point de vue plus historique, la prise en compte des acteurs de ce chantier est
indispensable pour comprendre la mise en place de cette mémoire des morts (Rebillard 2003). En effet,
les communautés religieuses ont alors souvent mis en place et produit des textes et des images qui
viennent éclairer le contexte de la construction de ces nouveaux lieux de culte, leur transformation et leur
entretien (par exemple pour Saint-Seurin, Cartron et al. 2009). Si la topographie générale est largement
prise en compte pour mieux cerner l’implantation des églises, des études plus approfondies seront menées
sur l’architecture, souvent complexe, des édifices. Des liens seront faits avec les rituels liturgiques connus
puisqu’ils impliquent une organisation et une circulation spécifique dans l’édifice et autour des reliques.
Par ailleurs, la plupart de ces églises ayant été préservées au Moyen Age, en Occident notamment, les
sources médiévales et parfois modernes doivent également être prises en compte.
Le dernier temps du processus concerne la transformation des espaces funéraires une fois
christianisés, le plus souvent par la construction d’une église. Il semble que les nécropoles antérieures
soient assez largement affectées par ces modifications et adoptent une organisation différente. Si le
phénomène a été assez bien cerné pour les XIe et XIIe siècle, période où l’on voit naître le cimetière
chrétien souvent enclos (Lauwers 2005), les périodes de transition du haut Moyen Age restent encore à
explorer ce qui est rendu possible grâce au renouvellement de la documentation archéologique de cette
dernière décennie. On connaît le pouvoir d’attraction des nouvelles églises et de leurs reliques mais on
mesure moins bien la lente transformation des espaces funéraires associés. De même, au-delà de l’espace
funéraire, il convient de prendre en compte l’installation des communautés religieuses qui peut se
manifester par la construction de nouveaux bâtiments pour les clercs. Dans certains cas, l’implantation de
ces nouvelles églises a aussi contribué à modifier le peuplement et inspiré un regroupement de l’habitat
(Delaplace 2005). La compréhension de ce mécanisme ne pourra se faire qu’en multipliant les études de
cas à l’échelle micro-régionale.
II- Les sites archéologiques
La définition de la problématique générale induit une présentation des sites et sources
sélectionnés. L’Aquitaine constitue un terrain d’étude privilégié et l’inscription régionale du projet est
essentielle pour que l’on puisse mener une action de formation auprès des étudiants des principaux
laboratoires de notre équipe, PACEA et Ausonius, deux UMR rattachées au pôle universitaire bordelais.
Nous avons également souhaité une ouverture sur le bassin méditerranéen avec un site en Italie et deux
sites en Asie mineure, des sites particulièrement significatifs nous permettant d’intégrer une démarche à
la fois historique, archéologique et biologique. Tous présentent des garanties de faisabilité et des
perspectives. Il s’agit d’une part, de sites en cours de fouilles dont la documentation par sa qualité et le
nombre des ensembles qu’elle concerne nous assure d’ores et déjà la possibilité d’une bonne exploitation
et, d’autre part, de sites dont la fouille va débuter et qui pourront nous fournir des premiers résultats en
termes d’interprétation. Pour tous ces sites, les financements d’opération sont d’ores et déjà acquis et
nous avons bien entendu l’accord des responsables d’opération pour ceux dont nous n’assumerons pas la
direction.
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* L’Aquitaine du haut Moyen Age : de l’étude de cas à la compréhension d’un territoire
Jusqu’à récemment, les recherches sur le phénomène de christianisation n’ont pas été très
approfondies en Aquitaine. Toutefois, nous bénéficions des études, utilisant une méthode régressive,
réalisées dans l’entourage de J.-B. Marquette (Faravel 2005), qui ont été menées sur l’origine des
paroisses, essentiellement à partir des vocables des églises. La région est également une des rares à avoir
suivi de près les travaux de restauration et d’assainissement conduits autour des églises ce qui apporte, en
dépit d’informations souvent partielles, de nombreux renseignements sur l’occupation ancienne des
églises médiévales (Régaldo-Saint-Blancard 1989). Néanmoins, aucune recherche approfondie n’a été
systématiquement menée sur chaque édifice identifié, sauf sur une partie des églises de l’ancienne
Novempopulanie (Colin 2008, Delaplace 2009). C’est ce travail que nous souhaitons entreprendre à
travers ce projet. Il comporte un premier volet d’inventaire et d’études déjà initié par un groupe collectif
constitué depuis un an, en lien avec un projet européen de constitution d’un corpus des édifices religieux
antérieurs à l’an Mil (CARE). Cet investissement sur l’ensemble du territoire s’accompagne de plusieurs
études approfondies sur des cas particuliers que nous présentons ci-après.
Un corpus des monuments religieux antérieurs à l’an mil a été initié pour l’Aquitaine en 2009
dans le cadre d’une collaboration à l’ANR Corpus Architecturae Religiosae Europeae (CARE), saec. IVX coordonnée par C. Sapin et P. Chevalier (Centre d’Études Médiévales d’Auxerre, UMR 5594 du
CNRS). Plusieurs édifices sont également concernés par un GDR Européen Terres cuites architecturales
et nouvelles méthodes de datation, coordonné par C. Sapin (Centre d’Études Médiévales d’Auxerre,
UMR 5594) et P. Guibert (IRAMAT, UMR 5060, CRP2A, Bordeaux 3). Près d’une centaine d’édifices a
été recensée et l’ensemble des notices et des réflexions cartographiques feront l’objet d’une publication
prévue en 2012 (collection de suppléments à la revue Hortus Artium Medievalium) et alimenteront une
base de données européenne (qui sera amorcée en janvier 2010). L’étude de ces monuments est à
entreprendre : chacun d’entre eux fera l’objet d’une notice exhaustive comprenant à la fois une mise au
point historiographique et une étude archéologique du bâti conservé. Cette approche nécessite souvent la
réalisation de nouveaux relevés topographiques, voire d’analyses archéométriques (composition des
mortiers, datations radiocarbones, etc.) mais aussi la tenue de débats et de discussions régulières au sein
de l’équipe. Ce travail collectif constitue également une réelle opportunité pour la formation des étudiants
en archéologie du bâti. Au terme de ces années de recherche, l’évaluation du patrimoine bâti du haut
Moyen Age en Aquitaine sera nettement plus précise et permettra une réflexion sur l’importance des
églises dans la genèse du peuplement du territoire puisque l’étude des nécropoles et des habitats
environnants sera également prise en compte. Le groupe de recherche est constitué d’une vingtaine de
chercheurs d’origines diverses tant du point de vue institutionnel (Universités, CNRS, INRAP, Service
Régional de l’Archéologie, Musées, sociétés privées, doctorants et étudiants de master) que du point de
vue disciplinaire (archéologie, histoire de l’art, histoire, anthropologie biologique, archéométrie). Des
liens et des échanges scientifiques avec les responsables de l’ANR et des autres régions sont
constamment entretenus.
Deux sites archéologiques feront l’objet d’études plus approfondies, réunissant des équipes
spécifiques. Si les études anciennes ont été assez nombreuses, les bilans dressés lors du récent colloque
qui s’est tenu « autour de Saint-Seurin » en octobre 2006 (Cartron et al, 2009) ont bien montré qu’une
analyse approfondie de la collégiale Saint-Seurin, de sa crypte mais aussi de la nécropole reste à faire.
Ce programme s’inscrit dans un projet de mise en valeur du site de Saint-Seurin, classé récemment au
patrimoine mondial de l’Unesco. La restauration de la crypte de la collégiale est envisagée (Monuments
historiques, ville de Bordeaux) et nous invite à nous positionner dans cet important projet. A l’origine, ce
site bordelais est occupé par une importante nécropole de l’Antiquité tardive dont une partie est encore
accessible aujourd’hui. Il importe de reprendre une méticuleuse étude du bâti conservé (enclos,
mausolées et mobilier issu des fouilles anciennes), notamment dans la crypte actuelle de la collégiale, en
suivant les méthodes de l’archéologie du bâti, en association avec les techniques de l’archéométrie (étude
menée par I. Cartron, A. Michel, P. Guibert en partenariat avec le SRA Aquitaine). Par ailleurs, la fouille
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de sépultures, et notamment celle de quatre sarcophages en marbre sculptés déposés dans la crypte, est
envisagée. Elle devrait permettre de mieux comprendre la christianisation du site car ces sarcophages ont
pu être à un moment identifiés comme des tombes de saints vénérés. De plus, il est rare de pouvoir
examiner de manière approfondie des sépultures de cette qualité ; en effet, celles-ci n’ont probablement
pas été remaniées à l’époque médiévale à l’inverse de ce qui se déroule sur d’autres sites aussi
prestigieux. Par ailleurs, un projet d’aménagement d’une salle d’exposition sur l’histoire du site est prévu
au sein de la collégiale.
Le second site dont l’étude est envisagée se trouve en milieu rural, sur la commune de Bruch, en
Lot-et-Garonne. Des travaux d’aménagement aux abords de l’ancienne église rurale Saint-Martin
actuellement ruinée, offrent l’opportunité d’ouvrir un « chantier-école » pour les étudiants des universités
de Bordeaux 1 et 3 à partir de 2011. Le site recèle un fort potentiel archéologique avec une longue
occupation, depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen Age (Colin 2008, n°53). En effet, des murs datant de
l’époque gallo-romaine, dont certains semblent conservés en élévation, ont été repérés sans que l’on
sache s’il s’agit d’un habitat ou d’un lieu de culte chrétien précoce. Une riche nécropole y est associée ;
des fouilles partielles dans les années 1960 ainsi qu’un récent diagnostic archéologique permettent de
penser qu’il existe deux niveaux de sépultures superposés ainsi que de nombreux sarcophages contenant
parfois du mobilier précieux (Jérébzoff 1963 et 1965). La proximité de l’église Saint-Martin, dont les
ruines sont à analyser, suggère une évolution complexe du site à cette période charnière entre l’Antiquité
et le Moyen Age. Cette opération sera menée conjointement par I. Cartron (Ausonius) et D. Castex
(PACEA-LAPP) en partenariat étroit avec le Service régional de l’Archéologie d’Aquitaine.
* De grandes nécropoles du bassin méditerranéen : Rome et Asie mineure
La grande majorité des catacombes romaines, généralement caractérisée par de vastes
ensembles funéraires souterrains, constitue le témoignage concret principal des premières communautés
chrétiennes et de leur développement. Toutefois des faits archéologiques nouveaux nous amènent à
reconsidérer l’origine des ces lieux funéraires. En 2004, des découvertes fortuites dans le secteur central
de la catacombe des Saints Pierre-et-Marcellin à Rome (encore appelée cimetière « aux deux
Lauriers ») ont révélé une organisation très différente de celle généralement connue pour cet espace
funéraire souterrain (c’est-à-dire des galeries rectilignes creusées dans le tuff et renfermant loculi,
arcosolia et cubicula) (Guyon 1989). En effet, il a été mis au jour des cavités de dimensions variées pour
certaines reliées les unes avec les autres et renfermant les restes squelettiques de plusieurs milliers
d’individus. Afin de comprendre la signification de ces nouveaux espaces funéraires plusieurs missions
archéologiques se sont succédé (2005/2006/2008), fruit d’un partenariat entre différentes institutions dont
l’UMR 5199 PACEA-LAPP, la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, la Pontificia
Commissione di Archeologia Sacra (organisme du Vatican, qui assure l’étude, la sauvegarde et la
conservation de toutes les catacombes chrétiennes de Rome), l’Institut National de Recherche
Archéologique Préventive et l’Ecole française de Rome.
La présence d’une peinture murale du haut Moyen Age scellant le couloir d’accès à l’une
de ces salles avait permis, en raison de certains détails iconographiques, d’émettre l’hypothèse de tombes
de martyrs mais les premières études réalisées sur les dépôts de ce secteur de la catacombe tendent à
prouver qu’il s’agit d’inhumations simultanées en rapport avec plusieurs crises de mortalité successives,
probablement d’origine épidémique (Banchard et al. 2007 ; Castex et al. 2007). Certains indices
(mobilier, analyse radiocarbone) indiquent que ces ensembles s’inscrivent dans une fourchette
chronologique assez longue, entre la fin du Ier et le début du IIIe s., une datation précoce par rapport aux
premières occupations funéraires de la catacombe connues à partir du troisième tiers du III e s. Ces
premières données nous amènent à penser que les ensembles découverts pourraient correspondre au
noyau fondateur de ce vaste ensemble funéraire qui aurait pu être réinterprété a posteriori comme des
sépultures de martyrs chrétiens (en témoigne peut-être la peinture découverte ?) et autour duquel se serait
progressivement greffé le réseau funéraire connu actuellement. En outre les moyens d’ores et déjà
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engagés en terme d’analyses ont apporté un éclairage singulier sur le traitement funéraire des défunts
(présence de plâtre, tissu, ambre, fils d’or et différentes résines) qui nous permet de suspecter un statut
social particulier des inhumés (pratique « exotique » ou pratique chrétienne ?) (Guiliani, Castex 2007).
Des dépôts similaires ont été découverts dans une autre catacombe romaine à San Callisto (Wilpert
1910), dans une position centrale par rapport au reste de la catacombe et avec une chronologie
comparable ; cette découverte renforce donc l’hypothèse d’une ou plusieurs crises épidémiques de grande
ampleur survenues à Rome entre les Ier et IIIe s. Les constats des deux catacombes nous permettent de
renouveler les connaissances actuelles concernant la genèse et le développement de certains réseaux
funéraires chrétiens romains.
Outre son intérêt majeur pour la compréhension du fonctionnement même de la catacombe, voire
de plusieurs catacombes, ces premiers résultats revêtent une importance capitale pour la connaissance des
crises de mortalité du passé à plus large échelle (« peste » antonine ou variole, typhus, dysenterie ?) ce qui
nous obligera à ouvrir nos champs de comparaison à d’autres sites liés à des crises de mortalité, un
domaine de recherche en pleine expansion (Castex, Cartron 2007). La diversité des vestiges mis au jour
est particulièrement propice au développement d’une véritable étude interdisciplinaire. Dans le but
d’affiner, voire rediscuter nos premières interprétations une de nos priorités sera de compléter l’étude
biologique (âge, sexe, éventuelles pathologies) et de procéder à de nouvelles datations. Nous souhaitons
également recourir à des analyses plus spécifiques (recherche d’ADN bactérien, étude des vestiges
textiles, analyses physico-chimiques sur le plâtre et l’ambre, étude archéoentomologique (traitement
funéraire et cause(s) des décès), analyse des variations des valeurs isotopiques du strontium (éventuelle
mobilité des individus). Une part important de nos objectifs à venir est aussi de tenter de comprendre
comment s’est effectué le remplissage des corps dans chaque tombe en offrant une restitution
tridimensionnelle des différentes tombes du secteur central de la catacombe et du mode de dépôts des
individus. Nous avons d’ores et déjà sollicité divers spécialistes mais aussi des étudiants pour des
mémoires de recherche (Masters, doctorants) ; une nouvelle opération de fouille est programmée pour les
mois de septembre-octobre 2010.
Dans le cadre des objectifs de notre projet, la nécropole de Hiérapolis est également susceptible
de constituer un cadre exceptionnel de recherche. En effet, la cité antique de Hiérapolis atteste du
rayonnement de la présence hellénistique, puis romaine (du IIe siècle av. J.-C. au IVe siècle ap. J.-C.) en
Asie Mineure. Depuis 1957, un important programme d’études et de conservation a été mis en place par
une équipe d’archéologues italiens en collaboration avec les autorités turques (Missione Archeologica
Italiana di Hierapolis, MAIER). Les fouilles entreprises sous la conduite de F. d'Andria (Prof. à
l’Université de Lecce) depuis 2000, ont permis de mettre au jour les vestiges de temples, d'églises, de
nombreux thermes et d’une grande nécropole, l'une des plus vastes de toute la Turquie. Elle compte plus
de 1200 tombes de différentes époques qui peuvent être regroupées en quatre types principaux. Les plus
anciennes sont représentées par des tumulus circulaires comportant une chambre voûtée à l’intérieur (II
au Ier av. J.-C.). Puis se succèdent de nombreuses tombes relativement simples et des sarcophages,
souvent de marbre et recouverts d'un toit à double pente ; ces derniers comportent des bas-reliefs et des
épitaphes susceptibles de livrer de nombreuses informations sur les populations. La période du Ier au IIIe
s. est marquée par la présence de grandes tombes familiales ayant l'aspect de temples ainsi que par
plusieurs enclos funéraires ayant probablement une signification identitaire (D’Andria 2003). La cité va
continuer à se développer à l'époque chrétienne ; un martyrium y est érigé fin Ve siècle -début VIe et
plusieurs églises sont progressivement implantées, parfois dans des bâtiments préexistants ; les thermes
furent notamment transformés en basilique chrétienne.
Cette nécropole représente un site-clé pour comprendre la transformation d’un site antique en un
espace progressivement christianisé ; de plus un champ d’investigation totalement neuf s’offre à nous. En
effet, peu d’études archéo-anthropologiques ont été réalisées jusqu’à présent (Anderson 2007 ; Ronchetta,
Migheto 2007) ; seulement trois tombes très complexes ont été fouillées et étudiées (ensembles collectifs
représentant peut-être des regroupements familiaux). La diversité des pratiques funéraires renvoie à la
présence de groupes sociaux différents qu’il conviendra de caractériser le mieux possible en fonction des
spécificités du site. L’étude des gestes funéraires et des caractéristiques biologiques des sujets inhumés,
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leur interaction, seront particulièrement à même d’apporter des éléments de réponse ; le recours à des
outils comme la paléogénétique pourra permettre d’optimiser certains résultats dans des cas précis. Nous
avons d’ores et déjà programmé notre participation à une opération de fouille et d’étude en juillet 2010.
Nous collaborerons également à la fouille d’un autre ensemble funéraire du site archéologique de
Xanthos situé dans la province antique de Lycie (sud de la Turquie). Le site est actuellement fouillé par
une mission française “Xanthos Létoôn” sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et du CNRS en
collaboration avec le centre Ausonius de Bordeaux (opération dirigée par J. des Courtils et L. Cavalier).
Cette mission constitue l’une des plus importantes fouilles en Turquie ; la collaboration avec les
chercheurs turcs s'accroît et l'effort déjà engagé d'accueillir des chercheurs à Bordeaux sera développé car
il constitue un élément indispensable de l'efficacité des recherches sur le terrain. La cité de Xanthos se
situe au carrefour de multiples influences culturelles, perse, hellénistique puis romaine, dont les
particularismes s’expriment dans l’architecture religieuse et funéraire. Les recherches menées concernent
essentiellement l’urbanisme antique mais le devenir de la cité à l’époque proto-byzantine est aussi
largement considéré (des Courtils 2003 ; Buchet, Manière-Lévêque, 2006) C’est dans ce cadre précis que
se fera notre intervention puisqu’une petite nécropole, réoccupant une ancienne voie, a été repérée en
2009 et devra être fouillée à partir de 2010. La présence d’une église est suspectée. Nous prévoyons une
intervention sur le terrain dans le courant de l’été 2010 ainsi qu’un mémoire de Master 2 pour l’année
2010-2011.
Nous voyons donc que même si le contexte géographique est très différent, les sites sélectionnés
pour notre projet s’inscrivent tous dans la même problématique. Observer les phénomènes de
construction de la mémoire chrétienne dans des espaces géographiques aussi contrastés peut être
particulièrement intéressant. L’Italie et Rome constituent des espaces où le phénomène de christianisation
est très précoce et a été exacerbé par le développement du culte des premiers martyrs romains ; de plus,
les sources écrites y sont aussi plus nombreuses et offrent ainsi des éclairages sur des aspects parfois
difficiles à cerner en Gaule. Des travaux concomitants sur l’Aquitaine, l’Italie et la Turquie nous
semblent donc complémentaires et porteurs d’enrichissements réciproques.
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8
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WILPERT G., La cripta dei papi e la cappella di santa cecilia nel cimiterio di Callisto, Rome, 1910.
9
Personnels impliqués dans le projet par laboratoire
Membres des Equipes associés au projet (en italique pour l’Aquitaine)
Nom du
laboratoire / de
l’équipe
Identité du personnel
impliqué
Qualification
Adresse électronique
Enseignant
chercheur /
chercheur /
doctorant /
ingénieur /
technicien /
administratif
% du
temps
consacré
par le
personnel
au projet
Ausonius
Maison
de
l’archéologie
UMR
5607
du
CNRS Université
Bordeaux 3
Laurence Cavalier
Isabelle Cartron
Jacques des Courtils
Loïc Espinasse
Sylvie Faravel
Patrick Henriet
Pascal Mora
Nelly Martin
Anne Michel
Robert Vergnieux
MC
MC
Prof. I
MC
Prof..
I
IE
MC
IE
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
5%
50 %
5%
5%
5%
5%
5%
5%
20 %
5%
Laboratoire
Anthropologie
UMR 5199 du
CNRS, PACEA –
LAPP
Université
Bordeaux 1
Dominique Castex
Maryelle Bessou
Jaroslav Bruzek
Patrice Courtaud
Marie-France Deguilloux
Henri Duday
Marie-Hélène Pemonge
Pascal Sellier
CR1
TCN
DR2
IE2
MC
DRCE
IE2
CR1
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
50 %
10 %
20 %
5%
5%
10 %
5%
15 %
Centre de Rech.
en
Physique
Appliq. à l’Archéo.
UMR 5060 CNRS,
IRAMAT
Rémy Chapoulie
Christian Gensbeitel
Pierre Guibert
Sophie Blain
Prof.
MC
IR
Docteur
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
15 %
15 %
5%
5%
10
Ecole Française de
Rome
Yann Rivière
Hélène Lamotte
DE Antiquité
Doctorante
[email protected]
[email protected]
5%
5%
Pontificia
Comissione di
Archeologia Sacra
Raffaella Giuliani
Monica Ricciardi
Inspectrice
Contractuelle
[email protected]
[email protected]
20 %
10 %
Philippe Blanchard
Institut National de
Frédérique Blaizot
Recherche
Yves Gleize
Archéologique
Patrice Georges
Préventive
Sacha Kacki
C. Scuillier
Ing. Tours
Ing. Lyon
Ing. Lyon
Ing. Toulouse
Ing. Lille
Ing. Bordeaux
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
10 %
5%
15 %
5%
10 %
20 %
Service Régional de Danny Barraud
Hervé Gaillard
l’Archéologie
Hélène Mousset
d’Aquitaine
Cons. Régional
Ing. SRA
Ing. SRA
[email protected]
[email protected]
[email protected]
5%
10 %
5%
Société Hadès
Jean-Luc Piat
Natacha Sauvaitre,
R.O.
R.O.
[email protected]
[email protected]
5%
5%
Musée d’Aquitaine
Anne Ziéglé
Conservateur
[email protected]
5%
(ajouter des lignes si nécessaire)
Masters et doctorants associés au projet
2nd année de Master
Blandine Bergey, direction I. Cartron (Ausonius) ([email protected])
Camille Vanhove, direction D. Castex (PACEA-LAPP) ([email protected]) inscription en 2010
Doctorants
Christophe Baillet, sous la direction de P. Henriet ([email protected])
Armel Bouvier, sous la direction de P. Guibert ([email protected])
Caroline Laforest, sous la dir. de D. Castex ([email protected]) inscription en 2010
Hélène Réveillas sous la direction de P. Henriet et D. Castex ([email protected])
Guillaume Rougé, sous la direction de P. Araguas, D. Castex et I. Cartron ([email protected])
Géraldine Sachau, sous la direction de R. Vergnieux et D. Castex ([email protected])
Morgane Uberti, sous la direction de Fr. Baratte et I. Cartron ([email protected])
Matthieu Vivas, sous la direction de C. Treffort et I. Cartron ([email protected])
Seront sollicités pour leurs compétences particulières
En France
Brigitte Boissavit-Camus, Maître de conférences, Université de Paris X Nanterre ([email protected])
Pascale Chevalier, Maître de conférences, Université de Clermont, Arthétis, UMR 5594, Auxerre, ([email protected])
Michel Drancourt, PU-PH , U M R 6 2 3 6 Marseille ([email protected])
Mark Guillon, Responsable programmation scientifique Inrap (mark.guillon @inrap.fr)
Jean Guyon, Directeur de recherches, Centre Camille-Jullian d'Aix-en-Provence
Estelle Herrscher, Chargée de recherches CR1, UMR 6578, Marseille ([email protected]) JeanBernard Huchet, Contractuel PACEA-LAPP ([email protected])
Michel Lauwers, Professeur, Université de Nice,CEPAM ([email protected])
Gwenaëlle le Bras-Goude, research assistant, The Cyprus Institute ([email protected])
11
Christophe Moulherat, Contractuel Musée du Louvre, [email protected]
Christine Oberlin, Archéomètre, ([email protected])
Martine Regert, Directrice de recherches DR2, CEPAM, Valbonne ([email protected])
Christian Sapin, Directeur de Recherches, Arthétis, UMR 5594, Auxerre ([email protected])
Catherine Thèves, post-doctorante, FRE 2960 Anthrop. moléculaire et imagerie de synthèse ([email protected])
Cécile Treffort, Maître de conférences, Univ. Poitiers, CESCM, UMR 6589 du CNRS ([email protected])
A l’étranger
Alain Dierkens, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles ([email protected])
Francesco d’Andria, Professeur à L’Université de Lecce ([email protected])
Paola Catalano, Anthropologue Soprintendenza de Rome ([email protected])
Romina Ciaffi, Doctorante ([email protected])
Thibaut Devièse, Dep. of Conservation and Scientific Research, British Museum, London ([email protected])
Michel Gras, Directeur de l’Ecole Française de Rome ([email protected])
Paolo Piccardo, Assistant professor, Genda University ([email protected])
Petr Veleminsky, Directeur du Musée National de Prague, République Tchèque ([email protected])
ª Moyens de recherche des équipes participantes utilisés dans le cadre du projet
(liste du matériel lourd en propre ou en commun)
UMR 5199 PACEA-LAPP
Salle d’Imagerie médicale (Coordonnateurs : H. Coqueniot et B. Dutailly)
Salle de préparation du matériel ostéologique et atelier de moulages (coordonnateurs M. Bessou et P. Léon).
Unité de Paléogénétique (Responsables : M-F. Deguilloux et M.H. Pemonge)
Ausonius, UMR 5607
Plateforme 3D (Responsable : R. Vergnieux)
Laboratoire de céramologie (Responsable : A. Gorgues)
12
Thèses, DEA, Publications, moyens de recherche (pour les trois
dernières années)
Thèses se rapportant au projet dans les équipes impliquées :
Sujet de thèse, nom de l’Etudiant et du Directeur de Thèse. Seules les thèses encadrées
dans le cadre des équipes intervenant dans le projet de recherche sont à considérer.
Thèses de l'université de Bordeaux 3
Hélène Réveillas, tuteur D. Castex en co-direction avec P. Henriet, Les hôpitaux et leurs morts en
France du Moyen Age à l’époque moderne. Approche archéo-anthropologique des hôpitaux et des
hospices.
Guillaume Rougé, tuteur I. Cartron en co-direction avec D. Castex, allocation de la région Aquitaine,
Les sarcophages en Aquitaine : analyses des techniques, des variétés morphologiques et
pétrographiques. Discussion sur les réseaux de production.
Géraldine Sachau, tuteur R. Vergnieux en co-direction avec D. Castex, La modélisation
tridimensionnelle appliquée à la catacombe des St Pierre et Marcellin (Rome) : pour une nouvelle
analyse des sépultures multiples.
Autres universités
Morgane Uberti, sous la direction de F. Baratte (Univ. de Paris IV), co-direction I. Cartron, Elites et
christianisation en Aquitaine pendant l’Antiquité tardive.
Mathieu Vivas, sous la direction de C. Tréffort (Univ. de Poitiers), co-direction I. Cartron, L’exclusion
funéraire et les sépultures atypiques en Aquitaine au Moyen Age.
Delphine Boyer-Gardner, sous la direction de C. Tréffort (Univ. de Poitiers), co-direction I. Cartron,
La mémoire des évêques en Aquitaine au Moyen Age.
•
DEA se rapportant au projet uniquement :
Sujet de DEA, nom de l’Etudiant
Master 2 Université Bordeaux 1
Barbara Chauvet, tuteur D. Castex en co-direction avec A.-m. Tillier Les sujets périnatals de JauDignac et Loirac (Gironde) : biologie et pratiques funéraires.
Claire Cirade, tuteur D. Castex en co-direction avec J. Bruzek, Approche de la robustesse sur les
sujets adultes mérovingiens de Jau-Dignac et Loirac (Gironde)
Master 2 Université de Bordeaux 3
Blandine Bergey, tuteur I. Cartron, La réoccupation funéraire des villae dans l’Entre-deux-Mers
(Gironde : le cas de Loupiac)
Master 2 Université de Nanterre, Archéologies et Sciences de l'Antiquité
Célia Godo, 2009, tuteur D. Castex en co-direction avec Brigitte Boissavit-Camus, Les inhumations
intra-muros de Poitiers entre le IVe et le VIIe s. Biologie, gestes funéraires et essai d’interprétation.
13
ª Nombre de publications récentes (3 dernières années) des équipes intervenant
dans le projet :
Publications dans revues à comité
de lecture
157
Communications
218
Conférences - invités
55
430
TOTAL
14
ª Liste des publications se rapportant au projet de recherche réalisées par les
intervenants dans le projet (3 dernières années)
1 - Livres ou revues
Auteurs, titres, références de publications, année (Prière de souligner ou de mettre
en gras les auteurs participant au projet de recherche)
Barraud D., Cartron I., Pichonneau J.-F., Sauvaitre N., 2009, La nécropole de Saint-Seurin à la fin
de l’Antiquité : un complexe monumental revisité », dans Cartron I., Barraud D., Henriet P., Michel A.
(dir.), Autour de Saint-Seurin de Bordeaux : lieu, mémoire, pouvoir (IVe-XVe siècle), Actes du colloque
de Bordeaux octobre 2006, éd. Ausonius, Mémoires, 21, Bordeaux, p. 45-65.
Bel V., Blaizot F. et Duday H., 2008, Bûcher en fosse et tombe-bûcher : problématiques et méthodes
de fouille. In Scheid J. (éd.), Pour une Archéologie du Rite, Ecole Française de Rome, p. 125-142.
Blanchard Ph., Castex D., 2008, Les tombes du secteur central de la Catacombe des Saints Pierre-etMarcellin in P. Catalano, J. Scheid, S. Verger (eds) Rome et ses morts, Les dossiers d’Archéologie, n°
330, nov.-déc. 2008, p. 56-57.
Blanchard Ph., Castex D., Coquerelle M., Ricciardi M., Guiliani R., 2007, A mass grave from the
catacomb of Saint Peter and Marcellinus in Rome, second-third century AD, Antiquity, 81 : 989-998.
Boyer-Gardner D., Cartron I., 2009, Chronique d’une mort préparée. Autour de la sépulture de
Raimond Fabri, chanoine de Saint-Seurin. » dans Cartron I., Barraud D., Henriet P., Michel A. (dir.),
Autour de Saint-Seurin de Bordeaux : lieu, mémoire, pouvoir (IVe-XVe siècle), Actes du colloque de
Bordeaux octobre 2006, éd. Ausonius, Mémoires, 21, Bordeaux, p. 289-307.
Cartron I., 2009, À la recherche des origines chrétiennes de Bordeaux : quelques jalons
historiographiques autour de Saint-Seurin », dans Cartron I., Barraud D., Henriet P., Michel A. (dir.),
Autour de Saint-Seurin de Bordeaux : lieu, mémoire, pouvoir (IVe-XVe siècle), Actes du colloque de
Bordeaux octobre 2006, éd. Ausonius, Mémoires, 21, Bordeaux, p. 35-44.
Cartron I., 2009, Les pérégrinations de Saint-Philibert, Presses Universitaires de Rennes, Rennes.
Cartron I., Barraud D., Henriet P., Michel A. (dir.), 2009, Autour de Saint-Seurin de Bordeaux :
lieu, mémoire, pouvoir (IVe-XVe siècle), Actes du colloque de Bordeaux octobre 2006, Mémoires, 21,
éd. Ausonius, Bordeaux.
Cartron I., Bourgeois L., 2008, Archéologie et Histoire du Moyen Âge en France : du dialogue entre
disciplines aux pratiques universitaires », 38e congrès de la Société des historiens médiévistes de
l’enseignement supérieur, Être historien du Moyen Âge au XXIe siècle, Presses Universitaires de la
Sorbonne, p. 133-148.
Cartron I., Castex D., 2007 (a), Fastes mérovingiens à Jau-Dignac et Loirac », Le Festin, L’Aquitaine
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Cahiers Médulliens, Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Médoc, p. 7-16.
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cas du site de « la Chapelle » à Jau-Dignac et Loirac (Gironde) », Alduc-Le-Bagousse A. (dir.), Actes
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l’Au-delà, cinquantenaire du CRAHM, Université de Caen, 23-24 mars 2007, p. 151-173.
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d’Archéologie médiévale et moderne (lundi 3 - samedi 8 septembre 2007),
http://medieval-europe-paris-2007.univ-paris1.fr/I.Cartron%20et%20al..pdf
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archéologie, in D. Castex, I. Cartron (éds.), Epidémies et crises de mortalité du passé, Actes des
séminaires (année 2005) de la Maison des Sciences de l’Homme, Ausonius Editions, Etudes 15, p.
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Castex D., 2008 (b), Des sépultures multiples, in J. Burnouf, Archéologie médiévale en France. Le
second Moyen Age (XIIe-XVIe siècle), Collection « Archéologies de la France, Editions La
découverte, p.117.
Castex D., 2009, From a burial ground to the discovery of an epidemical crisis. Biological identity and
genotype, In F. Columbus (éd.) Plague: Pathology, Diagnosis and Treatment. Novapublischers, (sous
presse).
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central de la catacombe des Saints Pierre-et-Marcellin (Rome, Ie-IIIe s.) : caractérisation, hypothèses
d’interprétations et perspectives de recherches, Mélanges de l’Ecole Française de Rome, 119-1 : 274282.
Castex D., Bruzek J., Veleminsky P., Sellier P., 2007, Epidemic mortality crises of the past :
bioarchaeological approach, Slov. Anthropol. 10(1) : 6-13.
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Mélanges de l’Ecole Française de Rome, (sous-presse).
Castex D., Cartron I. (dir.) 2007, Epidémies et crises de mortalité du passé, Actes des séminaires
(année 2005) de la Maison des Sciences de l’Homme, Ausonius Editions, Etudes 15, 243 p.
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textuelles et sources archéo-anthropologiques en contexte de crises de mortalité par épidémie. Etudes
de cas, Revue Archéologique du Centre de la France, Tome 47 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 18
mai 2009. URL : http://racf.revues.org/index1218.html.
Castex D., Réveillas H., 2007, Investigation sur une crise de mortalité à Boulogne-sur-Mer (Pas-deCalais, XVIIIe s.). Hypothèses d’interprétation, Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de
Paris, 19 n.s. (1-2) : 21-38.
Duday H. 2007 (a), Archaeological Proof of an Abrupt Mortality Crisis: Simultaneous Deposit of
Cadavers, Simultaneous Deaths?, in Raoult D. et Drancourt M. (éds.), Paleomicrobiology: Past
Infections, Springer, p. 49-54.
Duday H., 2007 (b), Les preuves archéologiques d'une crise de mortalité : simultanéité du dépôt de
cadavres, simultanéité des décès ? In D. Castex et I. Cartron (éds.), Epidémies et crises de mortalité du
passé, Actes des séminaires (année 2005) de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine,
Ausonius Editions, Etudes 15, p. 15−21.
Duday H., 2008 (a), Une inhumation d'enfant dans la nécropole de Porta Nocera à Pompéi (enclos 23,
16
sépulture 24). In Scheid J. (éd.), Pour une Archéologie du Rite, Ecole Française de Rome, p. 211-221.
Duday H., 2008 (b), L'anthropologie funéraire des nécropoles romaines impériales. Les Dossiers de
l'Archéologie "Rome et ses morts", 330, p. 8−9.
Duday H., 2009, The Archaeology of the Death, sous presse, Oxbox, Londres (sous-presse).
Duday H., Demangeot C., 2008, La tome 77 de la nécropole de Classe à Ravenne. La restitution de
l'appareil funéraire et l'archéothanatologie en quête de ses références. In Scheid J. (éd.), Pour une
Archéologie du Rite, Ecole Française de Rome, p. 197-210.
Giuliani R., Castex D., Blanchard Ph., Coquerelle M., 2007, La scoperta di un nuovo santuario nella
catacomba dei SS. Marcellino e Pietro e lo scavo antropologico degli insiemi funerari annessi. Risultati
preliminari di un'indagine multidisciplinare, Rendiconti della Pontificia Accademia Romana di
Archeologia, LXXIX 2006-2007 : 83-124.
Michel A. avec la collaboration de Cartron I., J.-L. Piat, 2009. « Saint-Seurin de Bordeaux. Etude
archéologique de la crypte : observations préliminaires », dans Cartron I., Barraud D., Henriet P.,
Michel A. (dir.), Autour de Saint-Seurin de Bordeaux : lieu, mémoire, pouvoir (IVe-XVe siècle), Actes
du colloque de Bordeaux octobre 2006, éd. Ausonius, Mémoires, 21, Bordeaux, p. 197-234.
Paresys C., Castex D., Richard I., Degobertière S., Roms C., 2008, Un nouveau cas de sépultures
multiples à Troyes, place de la libération (Aube, fin du Moyen Age), Bulletins et Mémoires de la
Société d'Anthropologie de Paris, 20 n.s. (1-2): 125-136.
Réveillas H., Castex D., 2009, La gestion des cimetières d’hôpitaux en période de crise épidémique :
apports des données bio-archéologiques, In S. Le Clech (ed.) Espaces, objets, populations dans les
établissements hospitaliers, du Moyen Age au XXe siècle, Tonnerre (4-5 sept. 2008) (sous presse).
Souquet I., Blanchard Ph., Castex D., Poulle P., 2007, Stratégie de fouille d'un ensemble de
sépultures multiples à Issoudun, Archéopages, Août 2007, pp 62-67.
2 - Communications et conférences se rapportant au projet de Recherche
Voir ci-dessus.
Cartron I., Castex D., 2007, Identité et mémoire d’un groupe aristocratique du haut Moyen Age : le
cas du site de « La Chapelle » à Jau-Dignac et Loirac (Gironde), Centre de Recherches Archéologiques
et Historiques Médiévales, Inhumations de prestige ou prestige de l’inhumation ? Expressions du
pouvoir dans l’au-delà, Table ronde Caen 23-24 mars 2007.
Cartron I., Castex D., Duday H., 2007, De l’identité à la mémoire : entre génétique et culture, la
dualité patrimoniale des ensembles funéraires, Medieval Europe Paris 2007 : 4e congrès international
d’Archéologie médiévale et moderne, Institut national d’Histoire de l’art, Paris, 3-8 septembre 2007.
Castex D., Blanchard Ph., Giulliani R., Ricciardi M., 2008, Les ensembles funéraires de la
catacombe des Saints Pierre-et-Marcellin à Rome (fin 1er – début 2nd s.) : preuves archéologiques d’une
crise de mortalité et discussion sur le statut des défunts, 17th International Congress of Classical
Archaeology, Rome (Italie), session poster, 22-26 septembre 2008.
Castex D., Blanchard Ph., Réveillas H., Kacki S., Duneufjardin P., Lourenço J.-M., Trégret M.,
Rousseau C ., Vanhove C., Lhérisson M., Rouquet J., Bruzek J., Giuliani R., 2009, Des 40
martyrs…au millier de squelettes. Le secteur central de la catacombe des Saints Pierre-et-Marcellin
(Rome, Ier-IIe s.), Groupe des Anthropologistes de Langue Française, Bordeaux, 28-39 mai 2009.
17
Castex D., Bruzek J., Veleminsky P., Sellier P., 2007, Epidemie jako krize úmrtnosti v minulosti :
archeo-antropologický přístup, Antropologické dni v Budmericiach, 30 septembra – 2 októbra 2007.
Castex D., Georges P., Blanchard Ph., 2007, « Les catastrophes » épidémiques : complémentarité et
discordances entre les sources textuelles et les sources archéologiques. Analyses de cas, in L. Buchet,
C. Rigeade, I. Séguy, M. Signoli, Vers une anthropologie des catastrophes, 9e Journées
Anthropologiques de Valbonne, CEPAM, Valbonne 22-24 mai 2007.
Devièse T., Ribechini E., Colombini M.-P., Regert M., Stuart B., Castex D., Farago-Szekeres B.,
Duday H., 2008, Physical-chemistry and funeral archaeology. Study of important tombs in the Roman
Empire, 37th International Symposium on Archeometry, Siena (Italie), session poster, 12-16 mai 2008.
Devièse T., Ribechini E., Colombini M.-P., Regert M., Stuart B., Castex D., Farago-Szekeres B.,
2009, Physical-chemistry and funeral archaeology. Study of rituals in important tombs located in the
Roman Empire (Naintré, Anché and Rome), Colloque International des 150 ans de la Société
d’Anthropologie de Paris, Des conceptions d’hier aux recherches de demain, Paris 26 janvier 2009.
Duday H., Farago-Szekeres B., 2007, Les sépultures aristocratiques de Naintré, Vienne. Colloque
international Vivre et mourir dans l'empire romain, Collège de France, NHA (Paris), 11-13 oct. 2007.
Duday H., 2009, Les sépultures secondaires à crémation : nouveaux acquis méthodologiques issus de
la fouille de nécropoles romaines en Italie. Colloque international du GALF (Groupement des
Anthropologistes de Langue Française), Bordeaux, 27-29 mai 2009.
Réveillas H., Castex D., 2009, Biologie et coutumes funéraires. Les établissements hospitaliers du
Moyen Age et de l’époque moderne, Colloque International des 150 ans de la Société d’Anthropologie
de Paris, Des conceptions d’hier aux recherches de demain, Paris 26 janvier 2009.
Votre équipe et celles participant au projet, a-t-elle déjà bénéficié de financement de la
Région lors des 5 dernières années ?
Prière de fournir un tableau avec le nom du projet et du porteur, l’année d’obtention, les
montants (en fonctionnement, investissement et allocations de recherche) et la durée.
I. Cartron : membre du projet « Dynamiques spatiales et peuplement de l‘Aquitaine centrale de la
Protohistoire à la fin du Moyen Age » (2006-2009) dirigé par A. Colin et S. Lavaud (Ausonius, UMR
5607) pour le site de Jau-Dignac et Loirac.
D. Castex : membre du projet UMR Région « Transitions – D’une société à l’autre : processus
d’adaptation et de peuplements » (2005-2008) dirigé par B. Maureille (LAPP) et J.-G. Bordes
(IPGQ) pour la partie transition Antiquité tardive – Haut moyen age.
R. Chapoulie : membre du projet « Celtes d’Espagne : nouvelles recherches en archéométrie et
archéologie » (2006-2009) dirigé par Sophie Krausz (Ausonius UMR 5607)
D. Castex : porteur du projet Région 2007-2009 intitulé Identité(s) et Mémoire(s) des Populations du Pa
Bio-archéologie funéraire et histoire (fonctionnement = 92 000 € ; investissement = 6 000 € ;
Allocations de thèse = 75 300 €)
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