COMMENT SÉCURISER VOTRE IMMEUBLE ?
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COMMENT SÉCURISER VOTRE IMMEUBLE ?
Un groupe indépendant proche de ses clients Rompteaux Cogefo Cavenel IMMOBILIER Administrateur de Biens Syndic de copropriété lettre Gérance locative Locations immobilières Transaction d’info www.rompteaux-cogefo.com é d it o Questions de sûreté Les cambriolages de résidences principales enregistrés par la police nationale ont augmenté de 33,2 % en 5 ans en France et de 69,5 % pour ceux enregistrés par la gendarmerie. Les actes de vandalisme tendent également à se multiplier. Dès lors, une simple tentative d’effraction au rezde-chaussée suffit à relancer le débat sur la sûreté dans la copropriété et les solutions envisagées sous la pression des événements ne sont pas toujours les plus rationnelles ni les plus efficaces. En effet, les questions de sûreté doivent faire l’objet d’une réflexion globale et cohérente. La multiplication des dispositifs est illusoire si les vrais problèmes ne sont pas traités. Les systèmes limitant l’accès ou la circulation dans l’immeuble doivent être compatibles à la fois avec la sécurité incendie, les normes d’accessibilité pour les personnes handicapées et l’exercice d’activités autorisées par le règlement de copropriété. Les travaux de sécurisation de l’immeuble exigent une décision de l’assemblée générale des copropriétaires, l’installation de caméras de vidéosurveillance dans les parties communes nécessite en plus une déclaration à la Cnil et parfois même une autorisation de la Préfecture. La sûreté ne s’improvise pas. COMMENT SÉCURISER VOTRE IMMEUBLE ? Finies les portes cochères grandes ouvertes, le libre accès aux boîtes à lettres, les clés sous le paillasson ou dans un pot de fleurs. Face à la recrudescence des cambriolages et des actes de vandalisme, les immeubles se ferment et s’équipent de digicodes, d’interphones, de clés Vigik, voire même de caméras de vidéosurveillance. Tous ces dispositifs coûtent cher. Pour être efficaces, ils exigent une démarche cohérente et surtout l’implication de tous les occupants de l’immeuble. Une approche globale Sécuriser l’immeuble ne se limite pas à la porte d’entrée : il faut également sécuriser l’accès au parking souterrain ainsi que les accès intérieurs du parking vers l’immeuble et ne pas oublier les toitures et terrasses, surtout si elles communiquent facilement avec les immeubles voisins. Installer un contrôle d’accès est illusoire si la porte est en mauvais état, l’efficacité d’une fermeture par ventouses électromagnétiques est très relative sur une porte à doubles battants… Chaque système de sécurité a ses limites, parfois liées à la technique, souvent dues à l’usage qui en est fait par les occupants eux-mêmes ou leurs visiteurs. Il en est ainsi du digicode, efficace à condition de modifier régulièrement le code, et de ne pas le crier par la fenêtre au livreur de pizza... En principe, l’interphone permet un contrôle plus rigoureux des accès, à condition que chacun n’ouvre qu’après avoir vérifié qui a sonné. La vidéosurveillance serait-elle la parade incontournable ? L’installation de caméras l e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n - J U ILLET 2 0 1 3 dans les parties communes est généralement suivie d’une vague de dégradations sur l’éclairage - pas de lumière, pas d’images. A l’inverse, le panneau annonçant que l’immeuble est sous vidéosurveillance peut avoir un effet dissuasif avant même la pose des caméras. Des décisions à prendre en assemblée générale Toute installation pour sécuriser l’immeuble doit être décidée à la majorité de l’article 25. Elle nécessite donc une vraie Chers copropriétaires, Vous pouvez désormais régler vos charges par internet, via notre site : www.rompteaux-cogefo.com, à l’aide des codes d’accès que vous trouverez sur vos appels de fonds. mobilisation des copropriétaires pour participer à l’assemblée générale, même si le consensus semble très fort. Par ailleurs, la fermeture des portes est la règle générale depuis la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, mais elle doit rester compatible avec l’exercice d’une activité professionnelle, par exemple si un médecin est installé dans l’immeuble. En l’absence d’interphone, la décision d’ouverture et les horaires doivent être votés à la double majorité de l’article 26 et à chaque assemblée générale. Des formalités à respecter En plus de la décision de l’assemblée générale, l’installation d’une vidéosurveillance est soumise à plusieurs formalités. Tout d’abord, les caméras ne peuvent pas être placées n’importe où. Pas question d’installer votre propre caméra au-dessus de votre porte ou de votre emplacement de parking et de filmer vos voisins ou les parties communes de l’immeuble. Si les caméras de l’immeuble sont installées dans des lieux accessibles uniquement aux personnes disposant d’une clé ou d’un code, une déclaration préalable à la Cnil (Commission nationale informatique et liberté) suffira. En revanche, si les caméras sont disposées dans des lieux ouverts, une autorisation préfectorale sera nécessaire. Dans tous les cas, un panneau devra informer les visiteurs que l’immeuble est placé sous vidéo surveillance. Parties communes et droit de jouissance privative Cela commence par un meuble à chaussures puis, peu à peu, vous vous appropriez le palier ou le bout du couloir… Parfois, il est bien tentant d’annexer un espace vert, une partie de la cour ou le toit terrasse pour installer ses bacs à fleurs et son salon de jardin… Auriez-vous oublié qu’il s’agit de parties communes, dont vous pouvez certes user librement, mais sans faire obstacle aux droits des autres copropriétaires ni gêner l’entretien ou nuire à la sécurité de l’immeuble ? Usage ne signifie pas propriété, la distinction est importante. Alors, avant de vous lancer dans votre projet d’extension, lisez bien le règlement de copropriété, sans quoi vous risquez bien des déconvenues. Partie privative ou jouissance privative : un détail qui compte Généralement, la cour ou le jardin de l’immeuble sont des parties communes. Mais les jardins attenants à certains appartements peuvent être affectés à l’usage exclusif des propriétaires de ces appartements. Il en est de même pour les terrasses. Le propriétaire de l’appartement attenant en a l’usage exclusif, il en assure l’entretien et en supporte toutes les charges. Il est également responsable de tous dommages, fissures ou fuites résultant d’aménagements ou plantations qu’il aurait effectués. Il supporte donc tous les frais de remise en état. En revanche, les réparations sur le gros œuvre et l’étanchéité restent à la charge de la copropriété, sauf si la dégradation est du fait de l’utilisateur. Ne rien faire sans autorisation de l’assemblée générale Pour obtenir le droit de jouissance ou acheter une partie commune, vous devrez obtenir l’accord de l’assemblée générale à la double majorité de l’article 26. Si vous disposez d’un jardin ou d’une terrasse à usage privatif, n’oubliez pas de consulter le règlement de copropriété pour connaître les règles à respecter pour vos plantations et aménagements. Les éléments ancrés dans le sol ou fixés aux parois de l’immeuble sont interdits. Si vous souhaitez par exemple installer un abri de jardin ou une véranda, il faudra donc au préalable obtenir une autorisation de l’assemblée générale (à la majorité de l’article 25) en présentant un dossier complet de votre projet, avec plans et descriptif technique. Dans certains cas, une autorisation des services d’urbanisme sera également nécessaire. N’ATTENDEZ PAS POUR INSTALLER VOTRE DÉTECTEUR DE FUMÉE : Editions SIC Garches - Tél. : 01 47 41 07 04 Les incendies mortels ont généralement lieu la nuit et l’alarme sonore d’un détecteur de fumée pourrait éviter aux occupants du logement d’être asphyxiés pendant leur sommeil. D’ici le 8 mars 2015, chaque habitation doit être pourvue d’au moins un détecteur avertisseur autonome de fumées (DAAF), installé et entretenu par le locataire ou le propriétaire occupant. Ces appareils sont simples à poser et leur entretien se résume au changement de la pile. Ils doivent respecter la norme européenne EN 14 604. La marque NF apporte une sécurité supplémentaire grâce à des contrôles réguliers au stade de la distribution. L’arrêté publié le 14 mars 2013 précise les conditions d’installation des détecteurs de fumée, à fixer par deux vis au plafond, de préférence dans les couloirs desservant les chambres et en évitant la proximité des sources de vapeur telles que salle de bains et cuisine. Ce texte rappelle également qu’il est interdit d’installer de tels détecteurs dans les parties communes car le déclenchement de l’alarme inciterait les occupants à sortir de chez eux. Ils seraient alors exposés aux fumées et gêneraient l’intervention des pompiers. Rompteaux Cogefo Cavenel IMMOBILIER Rompteaux – Cogefo : Cavenel : Rompteaux / PARIS : Cogefo / LE VÉSINET : Rompteaux – Cogefo / RUEIL : 76, avenue Carnot 60, avenue Jean-Jaurès 62, avenue de la Grande Armée 13, rue Jean Laurent 39, avenue Victor Hugo 78500 SARTROUVILLE 78500 SARTROUVILLE 75017 PARIS 78110 LE VÉSINET 92500 RUEIL-MALMAISON Tél. : 01 30 86 68 68 Tél. : 01 39 14 32 36 Tél. : 01 61 04 44 88 Tél. : 01 30 15 57 57 Tél : 01 30 86 68 68 Fax : 01 30 86 68 60 Fax : 01 39 14 83 01 Fax : 01 61 04 44 89 Fax : 01 30 15 57 59 Fax : 01 30 86 68 60