Prix des Deux Magots 2015

Transcription

Prix des Deux Magots 2015
CAFE LITTERAIRE
LES DEUX MAGOTS
Prix 2015
LE PRIX DES DEUX MA GOTS
UNE HISTOIRE
Le Prix des Deux Magots a été créé en 1933. Il est décerné depuis chaque année.
Ainsi, le dernier mardi de janvier, le jury composé de 13 membres, récompense des auteurs
prometteurs ou déjà reconnus.
Le café de Saint-Germain-des-Prés fonde son prix littéraire le jour de la remise du Goncourt à
André Malraux pour La Condition humaine. On doit cette audace à l’écrivain Roger Vitrac et à
la bibliothécaire des Beaux-Arts. A eux deux, ils réunissent un jury de 13 auteurs, qui donnent
chacun 100 francs en guise de dotation.
Le premier lauréat fût Raymond Queneau pour son roman, Le Chiendent.
Le Prix des Deux Magots est l’une des plus anciennes distinctions littéraires de l’Hexagone. Il
est, par ailleurs, doté d’une enveloppe de 7 700 euros, afin d’encourager et soutenir les lauréats
dans leurs travaux d’écriture.
LE PRIX DES DEUX MA GOTS
LE JURY
Le jury du Prix des Deux Magots, présidé par Jean-Paul Caracalla, est composé de 12
personnalités :
Sabine Audrerie, La Croix
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche
Eric Deschodt, Journaliste et Ecrivain
Marianne Payot, L’Express
Etienne de Montety, Le Figaro
Marc Dugain, réalisateur et romancier
Gilles Lapouge, écrivain
Pierre Kyria, critique littéraire
Eric Ollivier, écrivain
Anne Pons, romancière
Jean Chalon, écrivain
Louis Doucet, Lauréat de l’Académie française
Liste complète des lauréats sur le site : www.lesdeuxmagots.fr
LES DEUX MAGOTS
UN CAFE DEVENU QG D’ECRIVAINS
Le nom du café « Les Deux Magots » a pour origine l'enseigne d'un magasin, fondé en 1813,
qui occupait autrefois le même emplacement. De cette époque témoignent encore les deux
statues, ou magots, qui ornent la salle de l’établissement.
Vers 1885 le magasin laisse la place à un café liquoriste, à la même enseigne. Il est fréquenté
par de nombreux artistes illustres, parmi lesquels Guillaume Apollinaire, André Gide, Jean
Giraudoux, Pablo Picasso, Fernand Léger, Jacques Prévert, Ernest Hemingway, Jean-Paul
Sartre, Simone de Beauvoir… qui prennent alors l’habitude de s’y retrouver.
Depuis, le café Les Deux Magots a toujours joué un rôle important dans la vie culturelle
parisienne.
Arrière-petite-fille d’Auguste Boulay, premier acquéreur du café liquoriste en 1914, Catherine
Mathivat qui en est aujourd’hui la propriétaire et présidente. Elle a succédé à son père, Jacques
Mathivat, disparu en novembre 2012 à l’âge de 80 ans. Ingénieur diplômé de l'École spéciale
des travaux publics et de l'École nationale supérieure des pétroles et moteurs, il avait repris en
1985 la direction de l'établissement familial.
Audacieux, courageux, il avait su donner une
nouvelle dimension à cette institution de Saint-Germain-des-Prés, après en avoir racheté les
murs pour développer notamment l'activité de restauration.
LE PRIX DES DEUX MAGOTS
SELECTION 2015
L’ECRIVAIN NATIONAL
Serge Joncour
Editions Flammarion
Le jour où il arrive en résidence d’écriture dans une petite ville du
centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu’un
certain Commodore, vieux maraîcher à la retraite que tous disent
richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne deux jeunes
« néoruraux », Aurélik et Dora, de l’avoir tué. Mais dans ce fait divers,
ce qui fascine le plus l’écrivain, c’est une photo : celle de Dora dans le
journal. Dès lors, sous le regard de plus en plus suspicieux des
habitants de la ville, cet « écrivain national », comme l’appelle
malicieusement monsieur le Maire, va enquêter à sa manière, celle
d’un auteur qui recueille les confidences et échafaude des romans,
dans l’espoir de se rapprocher de la magnétique Dora.
Dans une atmosphère très chabrolienne, Serge Joncour déroule une
histoire à haute tension et les quelques semaines de tranquillité que
promettait ce séjour d’écriture se muent, lentement mais sûrement, en une inquiétante plongée
dans nos peurs contemporaines.
LE METEOROLOGUE
Olivier Rolin
Editions du Seuil
Son domaine c’était les nuages. Sur toute l’étendue immense de
l’URSS, les avions avaient besoin de ses prévisions pour atterrir, les
navires pour se frayer un chemin à travers les glaces, les tracteurs
pour labourer les terres noires. Dans la conquête de l’espace
commençante, ses instruments sondaient la stratosphère, il rêvait de
domestiquer l’énergie des vents et du soleil, il croyait « construire le
socialisme », jusqu’au jour de 1934 où il fut arrêté comme « saboteur
». À partir de cette date sa vie, celle d’une victime parmi des millions
d’autres de la terreur stalinienne, fut une descente aux enfers.
Pendant ses années de camp, et jusqu’à la veille de sa mort atroce, il
envoyait à sa toute jeune fille, Éléonora, des dessins, des herbiers,
des devinettes. C’est la découverte de cette correspondance adressée
à une enfant qu’il ne reverrait pas qui m’a décidé à enquêter sur le
destin d’Alexéï Féodossévitch Vangengheim, le météorologue. Mais
aussi la conviction que ces histoires d’un autre temps, d’un autre pays, ne sont pas lointaines
comme on pourrait le penser : le triomphe mondial du capitalisme ne s’expliquerait pas sans
la fin terrible de l’espérance révolutionnaire.
LES DEUX MAGOTS
CAFE – RESTAURANT
SAINT-GERMAIN-DES-PRES
LES DEUX MAGOTS
6, place Saint-Germain-des-Prés
75006 Paris
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