la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme

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la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE
Adour Presse Information
DU
21 mars 2007 – N° 1894
57e ANNÉE
ACTUALITÉ
LA GASTRONOMIE TRADITIONNELLE
COMME LEVIER DE VALORISATION
DU PATRIMOINE CULTUREL
TOURISME
Publication hebdomadaire – 6 €
SOMMAIRE
• Développement local
Stations de sports d’hiver : un besoin de gouvernance ................ 2
Entretien exclusif avec Vincent Rolland, député et vice-président
du conseil général de Savoie
L es 22, 23 et 24 mars 2007, Oloron-SainteMarie dans les Pyrénées-Atlantiques sera terre
d’accueil des Journées européennes de la gastronomie.
• Commercialisation
Cette manifestation s’inscrit dans le programme
Si la spécialisation géographique ou par clientèle permet aux réceptifs de créer
de la valeur ajoutée, il n’est pas évident pour une agence réceptive de faire
rémunérer ses services à leur juste niveau
européen transfrontalier Gastra (Interreg III-B Sudoe
Gastra) qui, outre la cité béarnaise, associe les
villes espagnoles de Séville, Cordoue, Jaen, Ténérife et la région de Porto au Portugal. L’objectif
du projet consiste à promouvoir la gastronomie
traditionnelle afin d’en faire un levier de valorisation du patrimoine culturel et de développer
une offre touristique de grande qualité, explique
Marie Cazaban, directrice de l’office de tourisme du Piémont Oloronais.
Concrètement, le projet Gastra favorise les échanges
d’expériences entre partenaires de chaque territoire : de grands chefs font découvrir les recettes
de leur terroir, les producteurs locaux échangent
sur leurs modes de production, de distribution,
sur le travail à mener pour construire l’image et
la notoriété de leurs produits auprès des consommateurs. Les membres de Gastra peuvent par
exemple étudier ensemble l’organisation extrêmement structurée de la production d’olives de table
et d’huile d’olive en Andalousie ou analyser les
enjeux de fabrication du fromage de brebis en Béarn.
Enfin, chaque réunion dans l’un des trois pays
est une occasion de mieux connaître les gastronomies traditionnelles et leur histoire, notamment grâce à des études menées sur des plats
typiques d’un terroir.
Le 23 mars est prévue une journée de réflexion
sur la valorisation des produits du terroir. Rémy
Planton, animateur du pays touristique Entredeux-Mers (Gironde), et Laurence Desmoulin, animatrice du pays touristique Val de Dronne (Dordogne), feront partager leur expertise sur les
marques de qualité (Assiettes et Cafés de Pays)
et la gamme de produits du terroir labellisés
« Parc Naturel Périgord Limousin ».
À l’échelle de l’Aquitaine, l’équipe française de Gastra s’emploie à sensibiliser les professionnels autour
de cartes et menus qui valorisent produits et recettes
locaux, et à mettre en avant les restaurateurs déjà
engagés dans cette démarche. ■
Le programme complet et les modalités pratiques
sont en ligne sur le site de l’office de tourisme
du Piémont Oloronais : http://www.tourismeoloron.com
Réceptif : créer de la valeur ajoutée .......................................... 4
• Actualité-Réglementation-Journal Officiel ............
7
– Protection des consommateurs : pratiques commerciales en ligne
(enquête DGCCRF)
– Environnement : parcs nationaux (Guyane)
– Social : validation des acquis de l’expérience (VAE)
– Collectivités locales : prise en charge par une commune du déficit d’une association
– Hôtellerie : classement hôtelier
– Le tourisme en questions : fiscalité des offices de tourisme transformés en EPIC
• Le tourisme en actions (valeurs boursières) ...................... 10
• Annonces .............................................................................. 11
• Brèves.................................................................................... 14
• Perspectives ....................................................................... 16
– Le tourisme au féminin
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
• P. André
• M. Barraud
• L. Bertrand
• M. Cazaban
• J. Desallangre
• L. Desmoulin
• Ph. Dorthe
• S. Fritsch
• L. Gabillaud
• H. Giscard d’Estaing
• J-P Goffi
• E. Hervieu
• X. Labrousse
• M. Lepoutre
• R. Massip
• B. Nastorg
• N. Olin
• F. Perroy
• R. Planton
• Ch. Pujol
• V. Rolland
• J-P Serra
• Ch. Van Assche
• M. Vanmoerkerke
• D. de Villepin
• M. Watkins
• M-J Zimmermann
• ADT Alpes de
Haute-Provence
• Alliance Pornic
• Alpes-Maritimes
• Aquitaine
• ARD
• Bidache
• Bienvenue à la Ferme
• Bordeaux
• Cannes
• CDT Gironde
• CDT Var
• Châteaux & Hôtels
de France
• Cité des sciences
et de l’industrie
• Couthures-surGaronne
• Club Med
• Coach Omnium
• CRT Riviera Côte
d’Azur
• DGCCRF
• Dordogne
• Emotio Tourisme
• Evazio
• FNCDT
• FNLAF
• Gard
• Gastra
• Gérard Pons Voyages
• Gîtes de France
• Gpe Sup de Co
La Rochelle
• Haute-Savoie
• Hautes-Alpes
• Ile-de-France
• Indre
• ITB
• La Rochelle
Business School
of Tourism
• Lot-et-Garonne
• Message Business
• MOPA
• Nîmes
• Oloron-Sainte-Marie
• OT du Piémont
Oloronais
• OT Menton
• OT Pau
• OT Val d’Allos
• PACA
• Parc amazonien de
Guyane
• Parc national des
Écrins
• Paris Vision
• Pays touristique
Entre-deux-Mers
• Pays touristique
Val de Dronne
• Périgueux
• Pierre & Vacances
• PNR massif des
Bauges
• PNR Queyras
• Protourisme
• Pyrénées-Atlantiques
• Savoie
• SLA Côtes-d’Armor
• SLA Yonne
• Smartweekend
• SNAV
• Sunparks
• Synhorcat
• UMIH
• Vitivinitour
• Voyages Girardot
▲
développement local
N° 1894 – 21 mars 2007
Stations de sports d’hiver :
un besoin de gouvernance
Dans son rapport au Premier ministre sur l’attractivité des stations
de sports d’hiver remis le 16 janvier 2007, Vincent Rolland propose
des mesures et des politiques de développement pour mettre l’offre
en adéquation avec les attentes des clientèles.
Entretien exclusif avec Vincent Rolland, député et vice-président du
conseil général de Savoie.
GOT : L’économie touristique
montagnarde est dynamique…
Vincent Rolland : La France a une
position de leader, au niveau mondial, en matière de sports d’hiver et
concentre trente pour cent du
domaine skiable européen. La saison d’hiver 2005-2006 a connu un
niveau de fréquentation record avec
56 millions de journées skieurs. Pour
conserver cette place, nous devons
nous adapter aux évolutions des
clientèles et de la concurrence en
améliorant l’attractivité des stations.
GOT : Vous relevez certaines faiblesses de l’offre…
V. R. : L’offre touristique de la montagne française, encore très concentrée sur le ski, souffre d’une standardisation excessive des produits
qui la déconnecte des attentes des
clientèles. Même si le ski reste l’activité principale des stations de sports
d’hiver, il faut pouvoir proposer des
activités complémentaires.
Il conviendrait également d’imaginer des outils pour réguler la fréquentation des sites en renforçant
l’attractivité des stations pendant
les périodes calmes. Des politiques
tarifaires réactives adaptées à chaque
période, ainsi qu’un formatage de
l’offre plus souple pour répondre à
la demande croissante de courts
séjours, favoriseraient un lissage de
la fréquentation sur la saison. Cette
démarche renvoie à la notion de
gouvernance car elle nécessite une
concertation et une cohérence des
acteurs économiques d’une station.
Des cibles porteuses sont négligées
en matière de définition de l’offre
touristique, notamment les enfants
et les jeunes qui constituent un
gisement de clientèle immédiat et
2
Les risques
du non-marchand
tion des plus-values mobilières et
immobilières si le repreneur poursuit l’activité pendant dix ans, et
l’attribution de prêts à taux bonifié
à long terme lui permettant d’investir dans l’outil de travail.
Pour aider les stations de moyenne
montagne à renouveler leur parc de
remontées mécaniques, on peut
envisager des leviers financiers sous
forme de prêts à taux bonifié sur
une durée plus longue, assortis de
l’intervention publique auprès des
collectivités.
GOT : Il faut requalifier et valoriser les équipements…
V. R. : Il n’existe pas, actuellement, d’équilibre entre hébergement marchand et non marchand permettant de maintenir le
rendement des stations. Or, le développement d’un parc d’hébergement non productif peut conduire
une station à une régression économique empêchant la collectivité
locale de maintenir le niveau de
qualité attendu de ses équipements
touristiques. Dans le cadre du PLU, il
faut introduire la possibilité pour les
collectivités, grâce à une modification du code de l’urbanisme, de
figer la destination de certaines parcelles à construire pour les réserver à l’hébergement marchand.
Parmi les mesures destinées à pérenniser l’hôtellerie saisonnière indépendante, je préconise l’exonération totale des droits de succession
pour les descendants qui reprennent un établissement, soumise à
l’engagement de conserver l’activité hôtelière afin d’éviter la vente
des hôtels en appartements. Je préconise la suppression de la taxa-
GOT : Que préconisez-vous en
matière d’aménagement local et
d’accès aux stations ?
V. R. :En matière d’aménagement,il
faut une cohérence au niveau des
territoires et pas seulement au niveau
d’une commune. Le SCOT (schéma
de cohérence et d’organisation territoriale) semble l’outil le mieux adapté.
Pour limiter les flux entre les fonds
de vallées et les stations, les pouvoirs publics doivent mieux maîtriser le trafic automobile et développer des moyens de transport
économes en énergie et non polluants. Il faut valoriser les aires de
stationnement existantes dans les
vallées ; privilégier l’accès principal
par le bas des stations et assurer le
transfert par navettes ; créer des
espaces sans voitures dans les stations. Les dessertes par transport en
commun peuvent être développées par le biais de politiques contractuelles État/Région. En Savoie, par
exemple, les jeunes de moins de
vingt-cinq ans peuvent emprunter
les lignes régulières entre les fonds
de vallées et les stations à des tarifs
modiques (30 € par an).
un potentiel de consommateurs
adultes.
La fédération des énergies et le
regroupement des moyens financiers (PAM, France Montagne) restent insuffisants pour promouvoir
la montagne française. L’Autriche
consacre 26 M€ à la promotion de
la montagne alors que la France,
tous organismes confondus, n’y
consacre que 7 M€.
La Gazette Officielle du Tourisme
GOT : Comment améliorer la qualité de vie dans les stations ?
V. R. : L’attractivité des stations
passe par le confort des usagers
sous toutes ses formes : confort
visuel (beauté des villages et des
paysages), confort d’utilisation grâce
à une organisation fluide des déplacements, à un accueil adapté, à une
offre de services de proximité.
La qualité esthétique de l’environnement urbain est un élément majeur
de la qualité de vie et les clientèles
recherchent l’authenticité et le caractère des lieux de vie. Il faut favoriser
les restructurations urbaine et architecturale des stations, la requalification des espaces publics, en engageant une réflexion au niveau local.
La réhabilitation de l’immobilier de
loisirs est le problème majeur des
sites touristiques de montagne. Pérenniser le système économique des stations implique de trouver des leviers
permettant de réhabiliter les parties
privatives de l’immobilier de loisirs
et de requalifier les parties communes.
Les services dédiés au confort du
séjour doivent être étoffés en créant,par
exemple, des points d’accueil Qualité service, assurant aux vacanciers
qui le souhaitent un accompagnement personnalisé à l’arrivée (accès
à l’hébergement, location de matériel, prise en charge des courses…).
Il serait souhaitable d’élaborer un
schéma de déplacement des véhicules et des piétons dans chaque
site, de favoriser les circulations
douces,de mettre en place des transports collectifs respectueux de l’environnement. Une telle démarche doit
être engagée en concertation avec
l’ensemble des acteurs locaux. Pour
intégrer le développement durable au
cœur de la vie des stations,il convient
de promouvoir les énergies renouvelables (solaire, bois énergie), de
gérer et de réduire les déchets, de
mettre en place des contrats de bassin-versant afin d’assurer la gestion
partagée de la ressource en eau.
GOT : Comment reconquérir la
clientèle française ?
V. R. : Le phénomène d’érosion de
la clientèle française est lié au coût
des séjours à la montagne et à la
désaffection des Français pour la
pratique du ski. Le nombre d’enfants
qui savent skier et de jeunes qui
La Gazette Officielle du Tourisme
pratiquent le ski diminue. Initier et
fidéliser les jeunes permettra de
renouveler les clientèles, tout en
confortant la fréquentation de nombreux sites de moyenne montagne
où les centres d’enfants ont un impact
économique direct sur la vie locale.
Miser sur la fidélisation
des jeunes
On peut inciter les opérateurs touristiques à proposer des produits
spécifiques aux familles à des prix
d’entrée de gamme, car l’apprentissage du ski commence souvent
en famille. On peut également réintroduire les classes de neige et les
colonies de vacances, car la notion
de glisse s’acquiert plus facilement
avec un apprentissage précoce. Il
ne faut pas négliger l’organisation
de sorties scolaires car la désaffection du ski s’observe aussi dans les
départements montagnards. En
Savoie, grâce au partenariat entre
le conseil général et les professionnels, 1 500 collégiens ont pu s’initier au ski gratuitement pendant trois
journées non consécutives au cours
de l’année scolaire 2005-2006, et
ils seront 1 800 en 2006-2007.
Les jeunes actifs (18-35 ans), dont
les moyens peuvent être insuffisants, devraient bénéficier d’offres
de séjours tout compris avec une
politique tarifaire spécifique (hébergement, remontées mécaniques,
cours de ski, location de matériel).
On pourrait également créer un
Chèque-Vacances neige.
GOT : Vous préconisez la diversification durable et le regroupement de l’offre touristique…
V. R. : L’attractivité d’une destination touristique réside dans la capacité des acteurs locaux à sélectionner, structurer, fédérer et
promouvoir une offre touristique
diversifiée. Il faut requalifier l’offre
de sports d’hiver française en la
diversifiant et en la segmentant pour
répondre à la demande d’après ski
et de hors ski et au manque de neige
occasionnel. Cette diversification
nécessite une vision collective et
globale des stations ou de groupes
de stations. On pourrait lancer un
appel national à projets fondé sur
des « pôles d’excellence de l’attrac-
tivité des sports d’hiver », sur le
modèle des pôles d’excellence rurale.
GOT : Vous proposez de créer des
structures de gouvernance territoriale…
V. R. : La segmentation des acteurs
des stations entraîne une absence de
cohérence dans le développement
et affaiblit la dynamique locale. La
collectivité doit créer un outil permettant le débat interne et la synthèse
des actions à engager pour dépasser
les intérêts particuliers. Chaque
acteur, y compris la population, doit
trouver sa place dans l’entité station
et en devenir l’un des moteurs.
La gouvernance organise la cohabitation harmonieuse entre les intérêts touristiques et les intérêts résidentiels et permet une concertation
dans l’élaboration et la gestion de
l’offre. Une structure participative
associerait les acteurs du tourisme
(institutionnels, élus, professionnels, résidents secondaires, population locale, organismes publics et
privés). Elle favoriserait une vision
collective et globale de la station et
de son bassin de développement et
apporterait un appui à la décision.
Il est souhaitable que les politiques
contractuelles de l’État accompagnent les collectivités qui s’engageront dans cette gouvernance et
qui recruteront un chargé de mission pour fédérer les acteurs afin de
les faire réfléchir au devenir de la
station (investissements, réhabilitation, clientèles, promotion…).
GOT : Vous suggérez de créer une
coordination interministérielle à
la montagne…
V. R. : Les questions qui touchent les
stations de ski sont très diverses et
leur traitement relève de différents
ministères. Un interlocuteur « montagne» permettrait de mettre en commun les connaissances,de coordonner
les actions, d’organiser la politique
de la montagne, de faire le lien entre
les ministères. Il pourrait avoir autorité pour engager des programmes
de recherche et d’innovation permettant de faire face à de nouveaux
enjeux (neige de culture, développement durable…) et organiser le lobbying au niveau européen. ■
Vincent Rolland
Tél. : 04 79 32 03 68
3
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développement local
N° 1894 – 21 mars 2007
▲
commercialisation
N° 1894 – 21 mars 2007
Réceptif : créer de la valeur ajoutée
Le tourisme d’accueil est un secteur complexe, où la spécialisation thématique, souvent associée à
une spécialisation géographique ou par clientèle, permet aux réceptifs de créer de la valeur ajoutée.
Mais il n’est pas évident pour une agence réceptive de faire rémunérer ses services (technicité, savoirfaire, écoute, conseil personnalisé, réseau de prestataires qualifiés…) à leur juste niveau.
Les volumes liés à l’activité réceptive étant souvent insuffisants pour
atteindre la rentabilité, beaucoup
d’agences réceptives ont également une activité de distribution de
voyages, d’autocariste, de billetterie. La valeur ajoutée d’une agence
réceptive réside, outre sa créativité, dans sa connaissance de la
région et du produit permettant de
proposer une prestation originale,
dans son réseau d’opérateurs locaux
sélectionnés, dans son expérience
de l’accueil. Les agences réceptives (excursionnisme, loisirs,
affaires) sont les interlocuteurs
des tour-opérateurs étrangers qui
programment la France. Elles montent des produits, assurent une prestation de conseil, accueillent les
touristes et les prennent en charge.
Les voyagistes réceptifs conçoivent et commercialisent des séjours
et des excursions.
Evazio : l’itinérance
L’agence réceptive Evazio (Bordeaux), créée en 2003, est animée
par deux personnes. « Nous proposons des séjours en Aquitaine pour
les individuels, les groupes et les
entreprises, explique son créateur
Stéphane Fritsch. Pour les individuels, nous sommes spécialisés
sur des séjours itinérants en Aquitaine (deux jours à une semaine ;
randonnée pédestre, cyclotouristique, équestre, avec un âne, en
raquettes, en traîneau à chiens, navigation en voilier). Notre clientèle
française (50 %) vient surtout pour
deux à quatre jours, les étrangers
(Europe du Nord, Allemagne, ÉtatsUnis, Australie) plutôt à la semaine.
Les individuels viennent le plus souvent par l’intermédiaire des touropérateurs, et en direct par notre
site www.evazio.com. La demande
individuelle de séjours nature iti-
4
nérants clés en mains est forte. Les
groupes (associations sportives,
clubs seniors) nous contactent directement ou sont envoyés par des
agents de voyages ou des autocaristes français, à la journée ou en
séjour à orientation sportive ou de
découverte (2 à 7 jours). Les entreprises recherchent des séminaires
avec animations à la carte (rallye
dans les vignobles…). Notre métier
consiste à très bien connaître la
région et notre réseau de partenaires,
ce qui aboutit à un travail d’équipe
avec ces derniers. »
Vitivinitour :
une personnalisation
extrême
L’agence réceptive Vitivinitour, créée
en juillet 2005, a une clientèle de
particuliers et de groupes (entreprises), en tourisme de loisirs ou
d’affaires, presque uniquement en
sur mesure. « En matière de loisirs,
je propose des séjours clés en mains
(hébergement, restauration, visites
guidées…), principalement sur le
thème du vin, mais aussi du patrimoine, de la culture, en Gironde, en
Dordogne et à Cognac, précise Lucien
Gabillaud. J’associe le vignoble au
golf, au VTT, au cheval, aux cours
de cuisine ou à une promenade en
hélicoptère, à la vinothérapie, etc.
En incentive, les animations sont
centrées sur le vin (soirée œnologique, soirée casino et vin…).
Je travaille avec des tour-opérateurs allemands ou américains.
En 2006, notre clientèle, individuels
ou groupes, a compté 50 % de Français et 50 % d’étrangers (Italie,
Suisse, Allemagne). Les individuels
viennent par l’intermédiaire de notre
site www.lesacabailles.fr et par le
bouche à oreille.
Un rôle de médiateur
Le rôle d’une agence réceptive est
de faire découvrir le territoire, de
créer des rencontres entre les acteurs
locaux et les visiteurs. Je monte
des séjours au cours desquels les
visiteurs sont reçus comme des
amis. Mes partenariats avec les viticulteurs me permettent d’organiser, dans les châteaux, des ateliers
pour individuels (à partir de quatre
personnes) ou groupes, dans le
cadre de visites participatives et
instructives. Au moment des vendanges, je propose un produit “Destination vendanges” (2 jours) et au
printemps, une journée pour découvrir le parfum des vignes. Vitivinitour est présente dans les brochures
du CDT Gironde et du CRT Aquitaine. Je travaille avec l’office de
tourisme de Bordeaux. La concurrence vient surtout des destinations
vacances peu coûteuses. Un réceptif doit avoir le souci du détail, anticiper, organiser, tout vérifier. Pour
proposer la bonne prestation, il faut
apprendre à connaître le client au
Commercialisation touristique : un partenariat public-privé national
Le 21 septembre 2006, la FNLAF et la FNCDT ont signé un partenariat avec
Visit France pour mieux vendre la France dans les agences de voyages.
Trente-deux CDT et SLA proposent des produits exclusifs dans la brochure
Escapades en France printemps-été 2007. Visit France, tour-opérateur spécialisé sur le court séjour France, diffuse quatre brochures (thalasso, famille,
escapades, outre-mer) dans les agences de voyages et a une activité de réceptif en partenariat avec une centaine de TO étrangers.
La Gazette Officielle du Tourisme
fil des entretiens, poser les bonnes
questions. »
Gérard Pons Voyages :
une spécialisation
évolutive
Gérard Pons Voyage (Bordeaux),
agence réceptive spécialisée sur
les séjours golf, a progressivement élargi son offre à des séjours
de découverte en Aquitaine ; elle
propose également des croisières
pour dialysés et a une activité
groupes vers l’étranger.
« Pour les individuels, nous sommes
présents dans la brochure Partir en
France des agences Sélectour, avec
un produit “Il était une fois en Périgord” (3 jours/2 nuits à Sarlat) et
un produit 3 jours/2 nuits “Les
plus grands vignobles aux portes
de Bordeaux”, explique Christina
Van Assche, responsable du réceptif. La clientèle de ces produits est
cent pour cent française.
Pour les groupes, nous faisons du
sur mesure, avec ou sans séminaire.
La durée de séjour est au maximum de 4 jours/3 nuits pour la clientèle française, un peu plus longue
pour des étrangers. Notre clientèle
groupes est italienne, suisse, belge,
espagnole, allemande, nord-américaine avec les escales de croisiéristes. En matière de golf, nous proposons un golf pass sur trois golfs
en Gironde pour des séjours individuels de trois à cinq jours. Nous
observons une demande de cours
de cuisine, de tourisme culturel, de
contacts avec les savoir-faire locaux.
Nous nous concertons avec l’office
de tourisme de Bordeaux en matière
d’événementiel.
Pour proposer une bonne qualité de
prestation, une agence réceptive
doit être flexible, répondre aux
demandes en 48 heures. Le premier
contact s’effectuant au téléphone,
il faut laisser le client s’exprimer. »
Paris Vision :
élargir l’offre
« Je suis vice-président du conseil
professionnel des agences de tourisme d’accueil du SNAV (250 à
La Gazette Officielle du Tourisme
300 agences déclarent faire du
réceptif, environ 90 sont actives
au sein du conseil), explique Michel
Barraud, P.-d.g. de Paris Vision.
Nos principaux dossiers en cours
concernent le paracommercialisme
et le statut des guides-interprètes.
L’univers du réceptif compte de
nombreuses petites structures et
quelques intervenants majeurs
comme Paris Vision, créé en 1929,
le plus ancien excursionniste parisien. Fin 2006, nous avons rejoint
le groupe Tourexcel (Cityrama,
L’Open Tour…), constituant ainsi
l’un des plus importants acteurs
du réceptif en France avec environ
1,15 million de clients par an pour
le groupe.
Le cœur d’activité de Paris Vision
est l’excursion sur Paris avec environ 200 000 clients par an et 15 M€
de chiffre d’affaires annuel. Nous
travaillons avec des tour-opérateurs étrangers. Notre clientèle est
constituée d’individuels regroupés.
Notre activité groupes sur mesure
(10 % du chiffre d’affaires) fait du
loisir regroupé, du tourisme d’affaires
et de l’incentive. Les incontournables sont le Louvre, la tour Eiffel, Versailles et, la nuit, le Moulin
Rouge et le Lido. En province, nous
proposons les châteaux de la Loire
qui attirent une clientèle internationale ainsi que le Mont SaintMichel, très apprécié par la clientèle japonaise. Nous proposons
également la découverte du champagne, de la Bourgogne, des excursions journée à Bruges, à Londres
en TGV. Nous réalisons environ
soixante excursions hebdomadaires
d’une journée, en autocar ou en
minibus.
Cinquante-cinq pour cent de nos
clients sont anglophones (majorité
d’Américains, puis Anglais et
quelques Australiens) ; 22 % hispanophones (dont 80 % d’Espagnols suivis par l’Amérique du Sud) ;
8 % sont japonais, 8 % italiens, 7 %
français ou canadiens. Nos clients
directs sont principalement des
tour-opérateurs internationaux qui
représentent plus de 50 % de notre
distribution. La vente directe sur
Paris est en forte diminution car
Internet favorise la réservation à
l’avance. Pour fournir des prestations de qualité, il faut connaître et
apprécier son territoire et ses clients
et être très rigoureux en matière de
cotation car les marges sont
réduites. »
Structurer l’offre
CDT Var : partenariat
public-privé
« Le représentant des agents de
voyages qui siège au conseil d’administration du CDT Var participe à
l’élaboration des plans d’actions
et aux commissions, précise JeanPierre Serra, président du CDT.
Lorsqu’il n’y a pas d’agence réceptive sur l’un des territoires touristiques de notre département, les
offices de tourisme intercommunaux prennent le relais avec l’appui
du CDT. S’il existe une agence
réceptive, nous la sollicitons pour
le montage de produits et nous
SLA Côtes-d’Armor : la notion de service
« Le SLA (3,5 personnes, 584 786 euros de chiffre d’affaires en 2006) est
souvent interrogé par des réceptifs autocaristes pour lesquels nous fabriquons des produits, notamment pour les groupes, explique Jean-Paul Goffi,
responsable de la commercialisation. Notre mission est de faire du développement touristique à travers la commercialisation de séjours. Nous
vendons des séjours individuels (hébergement sec, week-ends à thème),
des produits groupes (journées, week-ends, semaines), des classes de découverte. Le SLA recentre son activité sur la notion de service aux professionnels. Notre site www.cotesdarmor-reservation.com propose trois formules :
la mise en relation directe des prestataires avec les internautes ; une centrale de réservation classique ; une formule mixte permettant soit la réservation directe du client auprès des professionnels, soit la réservation auprès
du SLA qui dispose d’allottements, avec une passerelle vers les Gîtes de
France, les campings et les agences de locations saisonnières. »
5
▲
commercialisation
N° 1894 – 21 mars 2007
▲
commercialisation
orientons les clients vers elle. La
mission du CDT est d’encourager
la structuration de l’offre par les
professionnels du tourisme afin de
créer les conditions de marché permettant à des réceptifs de s’installer, notamment en centre Var.
Ainsi, le groupement Art de vivre
en Provence réunit une dizaine
d’hôteliers-restaurateurs 2 étoiles
et 3 étoiles situés dans l’arrièrepays, dont le CDT a accompagné
la démarche qualité. Ils ont monté
des produits (hébergement + golf,
gastronomie, balades nature commentées). Le groupement s’est
transformé en agence réceptive. Le
CDT accompagne leur démarche
commerciale en matière d’e-promotion sur les sites marchands. »
Voyages Girardot :
une activité diversifiée
« L’activité des Voyages Girardot
comporte plusieurs volets, explique
Emmanuelle Hervieu, responsable
des agences. Voyages Girardot Organisation propose des voyages pour
les groupes et une brochure individuels pour les séjours à l’étranger.
Une partie de notre activité concerne
la distribution à travers neuf agences
de voyages à l’enseigne Sélectour
en Bourgogne et en Franche-Comté.
Notre agence réceptive est basée à
Dijon. Nous avons également une
activité d’autocariste.
En réceptif, nous travaillons à la
carte pour les groupes (culture,
N° 1894 – 21 mars 2007
gastronomie, vin). Pour les individuels, nous proposons six programmes d’une ou deux nuits sur
la région. La clientèle groupes est
à 80 % française ; les groupes étrangers sont originaires du Benelux,
d’Allemagne, de Suisse, d’Angleterre. Ils nous contactent directement ou par le CRT, les CDT Côted’Or et Saône-et-Loire, les offices
de tourisme de Beaune, Dijon et
Chalon-sur-Saône.
La demande se concentre sur les
courts séjours et les thématiques
vin ou gastronomie, avec de plus
en plus de réservations tardives. La
difficulté du réceptif est de toucher le client final. Les individuels
réservant nos programmes en ligne
sont en augmentation. Le bouche
à oreille est efficace. L’avantage du
réceptif est d’animer un réseau de
prestataires sélectionnés.
Fédérer les réceptifs
Je préside le comité du tourisme
réceptif de Bourgogne, association
regroupant douze réceptifs bourguignons, créée à l’initiative du CRT
Bourgogne. Nous travaillons les
groupes et les individuels. Certains d’entre nous participent aux
Rendez-vous France. Nos programmes pour individuels sont présentés sur les sites Internet du CRT
et de Côte-d’Or Tourisme. Nous
participons à la démarche Bourgogne séminaires lancée par le CRT
pour promouvoir le tourisme
d’affaires. En 2007, nous allons
Organiser la complémentarité
La convention signée en 2002 entre la FNLAF et le SNAV vise à faciliter
l’information et la concertation entre SLA et agences de voyages. Elle stipule qu’un agent de voyages ayant une activité de réceptif est présent dans
chaque SLA en tant que membre ou conseiller technique et qu’une réunion
annuelle de concertation permet de présenter les produits à commercialiser
par les SLA et les agences de voyages et de définir les partenariats et les
complémentarités sur un an. Cette convention précise que « le SLA n’intervient pas dans la commercialisation de certains produits touristiques quand
il y a accord d’un ou plusieurs agents de voyages pour la prendre en charge. »
Elle prévoit la mise en place d’une commission mixte chargée de résoudre
les litiges qui pourraient survenir entre les agents de voyages et les SLA.
Le 3 février 2006, la FNLAF, le SNAV et la FNCDT ont créé une commission de médiation dont le but est de veiller à l’application de la législation et
des protocoles existants, d’arbitrer les litiges entre les adhérents des signataires et d’échanger sur les questions relatives à l’industrie du tourisme.
6
développer le portail Internet du
CTRB qui renverra vers nos sites
respectifs. »
SLA Yonne : un acteur du
développement local
« Le SLA Yonne (10 temps pleins,
1,3 M€ TTC de chiffre d’affaires en
2006) a une activité diversifiée,
explique Bénédicte Nastorg, directrice du CDT. Notre centrale de
location de 200 bateaux sans permis sur la Bourgogne, en allottements ou à la demande, a une clientèle essentiellement étrangère
(belge, allemande, nord-américaine). La centrale Gîtes de France
(110 gîtes) et Clévacances réalise
65 % du chiffre d’affaires du SLA,
avec un taux d’occupation des gîtes
de 45 % et une clientèle à 85 %
française (départements limitrophes: 50 %; Ile-de-France: 50 %),
ainsi que des Néerlandais, des
Belges, des Allemands et des Britanniques.
Notre service groupes, qui propose
des forfaits et du sur mesure, réalise environ 17 % du chiffre d’affaires.
Les scolaires sont intéressés par
des journées thématiques à Guédelon et par des fermes pédagogiques. Les produits séminaires/
incentive attirent des entreprises
franciliennes pour des réunions
d’une cinquantaine de personnes.
Notre service individuels à la carte
représente 7 % du chiffre d’affaires.
Il concerne principalement des touropérateurs des pays nordiques pour
des séjours semaine de cyclotourisme ou en randonnée pédestre.
Nous ciblons la clientèle individuelle
d’Ile-de-France à travers des weekend liés aux saisons ou à l’événementiel proposés sur notre site Internet.
La demande de week-ends en dernière minute est en progression,
notamment en arrière-saison. Un
réceptif privé ne pourrait pas rentabiliser son activité dans l’Yonne,
d’où l’intérêt d’un Services Loisirs Accueil. On observe l’émergence de groupements de professionnels. Nous proposons les séjours
d’une agence réceptive spécialisée
vélo. » ■
La Gazette Officielle du Tourisme
consommation
Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Protection des consommateurs
PRATIQUES COMMERCIALES EN LIGNE
Une enquête menée par la direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait pour objet de
vérifier le respect de la réglementation dans le secteur de l’hôtellerie en ligne qui, en pleine expansion,
est à l’origine de nombreuses plaintes. Les problèmes
rencontrés et rapportés par les consommateurs ne
sont pas toujours spécifiques à la commercialisation par Internet (c’est le cas par exemple des nombreuses plaintes reçues pour publicité mensongère),
mais sont aggravés par ce canal caractérisé par une
grande volatilité de l’information due à la variété de
l’offre et à son renouvellement très rapide. L’internaute ne gardant pas toujours une trace de l’offre
correspondant à l’achat qu’il a effectué en ligne, il
éprouve de réelles difficultés à démontrer qu’il a été
victime de publicité mensongère, faute de brochures
ou autres documents dont bénéficient les consommateurs qui se rendent en magasin.
L’enquête s’est déroulée durant le second trimestre
de l’année 2006.
Réalisée par 26 directions départementales, elle a
permis de contrôler 266 sites Internet. Les réglementations vérifiées par les enquêteurs étaient les
suivantes :
– article L. 113-3 du code de la consommation (information du consommateur sur les prix) ;
– article L. 121-1 et suivants du code de la consommation (publicité mensongère, respect des règles
s’appliquant à la fourniture de prestations de services à distance) ;
– article L. 211-1 et suivants du code du tourisme ;
– loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance
dans l’économie numérique.
Il convient de rappeler que les agents de la DGCCRF ne sont pas habilités à constater les infractions
au code du tourisme. Toutefois, si leur enquête les
conduit à avoir connaissance de faits constituant de
telles infractions, ils peuvent en informer le procureur de la République sur les fondements de l’article 40
du code de procédure pénale.
La moitié des sites contrôlés a fait l’objet de lettres
de rappel de réglementation (127 en tout).
Ces rappels de réglementation concernent en premier lieu des problèmes récurrents accentués par
l’utilisation d’Internet : annonce d’un classement ne
correspondant pas au classement officiel obtenu
(ainsi, 14 hôtels annonçaient un nombre d’étoiles
supérieur à leur classement officiel) ; un écart entre
les prestations annoncées et les prestations réelleLa Gazette Officielle du Tourisme
ment délivrées (prestations payantes alors que leur
gratuité était annoncée, distance reliant l’établissement à certaines commodités supérieure dans la
réalité à ce qui était annoncé…)
Ils concernent également des problèmes spécifiquement liés à l’utilisation d’Internet : information
sur les disponibilités ; grilles tarifaires insuffisamment claires (10 % des sites contrôlés ont fait l’objet
de rappels de réglementation concernant la mauvaise définition de leurs tarifs) ; conditions de vente
mal définies (ce type de problème a été observé par
les agents sur un tiers des sites contrôlés). Ils visent
enfin le défaut d’identification du prestataire en ligne.
Source : DGCCRF,
communiqué du 12 mars 2007
>>> Les manquements à la réglementation dont font
preuve les agences de voyages en ligne ont été
dénoncés par le député Jacques Desallangre qui a
interpellé par question écrite (n° 115738) le ministre
de l’Économie et des Finances sur le décalage entre
les « allégations valorisantes et le niveau de prestations proposées ». Dans sa réponse, le ministre a
insisté sur le fait que l’activité de voyage est réglementée : « Seules les personnes titulaires d’une licence
d’agent de voyages peuvent exercer cette activité,
la délivrance de cette licence étant soumise à une
condition de justification d’une aptitude professionnelle. L’article L. 211-21 du code du tourisme
sanctionne pénalement l’exercice illégal de l’activité professionnelle d’agent de voyages. Un tel dispositif assure une régulation de la profession qui est
favorable à la protection économique du consommateur. En second lieu, les agences de voyages sont
tenues, tout comme les autres entreprises commercialisant des produits ou des prestations de service à des consommateurs, de respecter les dispositions de l’arrêté n° 77-105/P du 2 septembre 1997
relatif à la publicité des prix à l’égard du consommateur, et l’arrêté du 3 décembre 1987 relatif à
l’information du consommateur sur les prix. Plus
généralement, ces opérateurs doivent respecter les
dispositions du code de la consommation, qui
sanctionnent notamment la publicité mensongère
(art. L. 121-1). Ce code comporte également des
dispositions protectrices du consommateur pour
les prestations de vente à distance (art. L. 121-16
et suivants), dispositions qui ont été complétées
par la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la
confiance dans l’économie numérique. Enfin,
conscients de la nécessité de veiller à ce que les
consommateurs bénéficient de la pleine et entière
protection qui résulte des dispositions mentionnées
ci-dessous, les pouvoirs publics et notamment la
direction générale de la concurrence, de la consom7
▲
N° 1894 – 21 mars 2007
▲
environnement
mation et de la répression des fraudes ne manquent
pas de maintenir une attention particulière, par des
contrôles réguliers, à la bonne application de ces
dispositions.
S’agissant enfin de la question spécifique du respect de l’article 1er de l’arrêté du 3 décembre 1987
selon lequel « toute information sur les prix de produits ou de services doit faire apparaître, quel que
soit le support utilisé, la somme totale toutes taxes
comprises qui devra être effectivement payée par
le consommateur, exprimée en euros », elle se pose
en des termes très particuliers dans ce secteur pour
certaines taxes dont le montant est indéterminé à
l’avance et ne relève pas de la politique tarifaire de
l’agence (ex. taxes d’aéroport qui dépendent du trajet aérien, lequel peut être sujet à modifications).
La règle générale est que le consommateur doit être
dûment informé de l’éventualité d’une modification
de la somme totale qu’il devra payer. Par ailleurs,
il convient de rappeler qu’en vertu de l’article
L. 211-13 du code du tourisme, le prix fixé au contrat
ne peut faire l’objet d’une majoration au cours des
trente jours qui précèdent la date de départ prévue.
La profession des agents de voyages a engagé une
réflexion sur les modalités de l’information des
consommateurs sur les prix. Il va de soi, enfin, que
cette question continuera de faire l’objet d’une grande
vigilance des pouvoirs publics qui veillent à l’effectivité des règles de protection économique des
consommateurs.
Journal Officiel, Assemblée nationale,
questions écrites, 27 février 2007
Environnement
PARCS NATIONAUX
Nelly Olin, ministre de l’Écologie et du Développement durable, a annoncé à Cayenne un programme
d’accompagnement du parc amazonien de Guyane
de 49,9 millions d’euros sur sept ans.
Cette somme permettra de participer d’ici 2013 à
un programme de 64,7 millions d’euros pour les
cinq communes du parc Région Guyane.
Nelly Olin a annoncé par ailleurs qu’elle pourrait
revoir le tracé du parc amazonien de Guyane en raison du mécontentement exprimé par les Amérindiens du Haut Maroni concernant le classement de
leur région au sein de ce parc. Le parc amazonien
de Guyane, dont le décret de création a été publié
au Journal Officiel le 28 février, couvre 34 000 kilomètres, « soit plus de 40 % de la Guyane. Il se compose d’une zone de libre adhésion et d’une zone
“cœur” d’environ 20 000 kilomètres » interdite aux
activités industrielles.
8
N° 1894 – 21 mars 2007
Social
VAE
Un accord cadre national pour promouvoir l’accès
aux diplômes par la validation des acquis de l’expérience (VAE) a été signé par le Gouvernement, quatre
fédérations patronales et seize branches professionnelles dont l’UMIH (hôtellerie), a indiqué le ministère délégué à l’Emploi.
Un site pratique Internet (www.vae.gouv.fr), avec
notamment les coordonnées des points d’information conseil pour les salariés intéressés, a été présenté. L’accord se donne pour objectif de réduire
« de neuf à six mois » les délais pour accéder à un
diplôme, titre ou certificat par la VAE.
Un comité de pilotage doit être constitué pour analyser les premiers résultats et notamment mutualiser les expériences réussies. Il se réunira dans six
mois.
L’accord a été conclu pour une période de deux ans
et est ouvert à toute autre organisation professionnelle qui souhaiterait y adhérer. Il ne prévoit aucune
disposition concernant le financement de la VAE.
Début décembre, Dominique de Villepin avait évoqué la possibilité d’une exonération des coûts de la
VAE pour les personnes à temps partiel.
Selon une étude récente du ministère de l’Emploi,
seulement trois mille personnes ont obtenu en 2005
un diplôme grâce à la VAE, ce qui constitue néanmoins un quasi-doublement par rapport à 2004.
Collectivités locales
ASSOCIATIONS
La décision d’un conseil municipal de prendre en
charge les dettes d’une association dissoute suite à
l’organisation de spectacles culturels est légale dès
lors que cette association avait pour président et
pour vice-président des membres du conseil municipal, que son siège était à la mairie, qu’elle était
dépourvue de tout personnel salarié et qu’elle fonctionnait grâce aux subventions de la commune et
aux moyens fournis par elle. C’est ce qu’a rappelé
le ministère de l’Intérieur dans une réponse à une
question écrite posée par le député Marie-Jo Zimmermann (Réponse publiée au Journal Officiel le
27 février 2007) en se référant à une décision du
Conseil d’État (CE, 4 août 2006, commune de Grimaud, n° 271964). La plus haute juridiction administrative avait été conduite à statuer sur le cas d’une
commune qui avait confié à une association l’animation culturelle de la commune. La collectivité
avait versé une subvention à cette association au
titre de l’organisation de représentations chorégraphiques. À l’issue de cet événement, l’association
La Gazette Officielle du Tourisme
hôtellerie
avait été confrontée à un important déficit. Une fois
l’association dissoute, la commune a décidé de
reprendre en régie le service d’animation culturelle
de la commune et de prendre en charge les factures
impayées, malgré l’absence de dispositions réglementaires et législatives l’y autorisant. Le Conseil
d’État a estimé que si le versement d’une subvention à une association chargée de l’animation culturelle relevait de l’intérêt communal, alors, à ce
titre, la prise en charge par la commune du déficit
de cette association ne pouvait être considérée
comme dépourvue d’intérêt communal. En revanche,
en l’absence d’éléments permettant d’apprécier
l’existence d’un intérêt communal, une commune
ne saurait assumer le déficit d’une association par
une délibération prise dans ce sens, sous peine de
s’exposer à la censure du juge.
Dans la même catégorie, « les prix peuvent varier
du simple au triple : pour les deux étoiles à Paris,
on peut trouver des chambres entre 60 € et 160 €. »
Pour compléter le classement purement administratif, le label Hotelcert mise sur des critères de qualité : ainsi, pour un 3 étoiles, le client a droit à des
serviettes en tissu lors des repas et à un journal pour
son petit déjeuner, et il doit pouvoir connecter son
ordinateur à la chambre.
Si 342 hôtels, surtout en province, affichent désormais ce certificat créé en 2002 par l’organisme
privé Afaq Afnor, il reste encore inconnu par le grand
public, confronté déjà à un maquis de 150 labels
hôteliers en France.
Entamé en novembre dernier, le dossier de « dépoussiérage » des étoiles a été suspendu en attendant
l’élection présidentielle. Cette tâche délicate reviendra au successeur de Léon Bertrand.
Hôtellerie
Bibliographie
CLASSEMENT HÔTELIER
– Colloque « Le code du tourisme, mode d’emploi »,
ministère du Tourisme.
http://www.tourisme.equipement.gouv.fr/fr/navd/pr
esse/dossiers/att00015706/dp_code_definitif. pdf
Première destination touristique mondiale, la France
est à la traîne en matière de classement hôtelier, jugé
désuet, et pourrait à terme se doter d’un label 5 étoiles
pour ses établissements de luxe, à l’instar des pays
concurrents qui se livrent à une surenchère.
Trois réunions, qui ont rassemblé syndicats patronaux, agences de voyages et représentants de l’État,
ont permis de dégager un premier consensus : la
France, qui s’autolimite à une catégorie « 4 étoiles
luxe », devrait la troquer contre un « 5 étoiles ».
« Le classement hôtelier français est totalement
dépassé et n’a pas été revu depuis vingt ans, alors
que la majorité des pays européens a des normes
plus récentes », commente Christine Pujol, chargée
mission à l’Union des métiers et des industries de
l’hôtellerie (UMIH), premier syndicat patronal.
Le classement en vigueur remonte en effet à 1986 :
les étoiles (catégories 0 et 4 luxe) sont attribuées
par les préfets, sur la base de normes quantitatives
(superficie, équipements sanitaires, téléphone, ascenseur…) qui ne tiennent guère compte de la qualité
de l’accueil ou de la propreté.
« Il faut un classement plus lisible, qui corresponde
aux attentes des clients en intégrant des critères de
qualité et des contrôles réguliers, au maximum tous
les cinq ans », estime Michelle Lepoutre, président
de la commission juridique du Synhorcat, l’autre
syndicat patronal.
« Les trois quarts des clients d’hôtels disent se fier
aux étoiles, mais ils sont conscients qu’elles ne garantissent ni un niveau de prestation ni un prix », explique
Mark Watkins, président du cabinet d’études Coach
Omnium.
La Gazette Officielle du Tourisme
– Comment évaluer l’effet du classement d’un territoire en parc naturel régional (PNR) ? Application
sur le PNR du Livradois-Forez, ministère de l’Écologie, septembre 2006.
http://www.ecologie.gouv.fr/Classement-d-un-ter
ritoire-en-parc.html
– L’information préventive sur les risques naturels
et technologiques : où en est-on vingt ans après « la
loi de 87 » ?, ministère de l’Écologie, 26 février
2007.
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/dp_infor
mation_ % 20preventive_BICI-27-fev-07.pdf
– Le permis de construire fait peau neuve, communiqué du ministère de l’Équipement du 27 février
2007.
http://www.equipement.gouv.fr/article.php3?id_arti
cle = 2110
Le tourisme en questions
OFFICES DE TOURISME TRANSFORMÉS
EN ÉTABLISSEMENTS PUBLICS INDUSTRIELS
ET COMMERCIAUX
Le sénateur Pierre André attire l’attention du ministre
de l’Économie, des Finances et de l’Industrie sur la
situation, au regard de l’administration fiscale, des
offices de tourisme transformés en établissements
9
▲
N° 1894 – 21 mars 2007
▲
bourse
N° 1894 – 21 mars 2007
publics industriels et commerciaux (EPIC), à l’instar de l’office de tourisme intercommunal de SaintQuentin.
S’agissant de ce dernier, sa transformation au 1er janvier 2003, de structure associative en EPIC, a entraîné,
pour ses activités à caractère lucratif, son assujettissement à l’impôt sur les sociétés conformément
aux dispositions de l’article 206 du code général
des impôts.
Ces activités, concernant principalement la commercialisation de prestations de services touristiques
et de manière plus accessoire la vente de documents
touristiques et de produits dérivés, représentent environ 20 % de l’activité totale.
Or, l’ensemble des moyens humains, matériels et
financiers est utilisé concurremment pour l’activité
commerciale de l’office de tourisme ainsi que pour
ses missions en matière d’accueil, d’information des
touristes et de promotion touristique.
Ainsi, les dépenses et les recettes communes,
retracées dans le compte administratif, ne font actuellement l’objet d’aucune affectation à l’une et l’autre
des activités.
Dans ces conditions, il lui demande si l’office de
tourisme, afin de répondre à ses obligations déclaratives, doit impérativement procéder a posteriori à
cette affectation poste par poste ou si par mesure
de simplification, il lui est permis d’utiliser une clé
de répartition pertinente et globale.
Réponse : En application des articles 206-1 et 1654
du code général des impôts, les établissements
publics à caractère industriel et commercial (EPIC)
sont assujettis à l’impôt sur les sociétés lorsqu’ils
se livrent à une exploitation ou à des opérations à
caractère lucratif. La nature lucrative ou non de leurs
activités s’apprécie au regard des principes posés
par l’instruction 4 H-5-06 du 18 décembre 2006
relative aux organismes sans but lucratif. Les conditions dans lesquelles les EPIC peuvent regrouper
dans un secteur distinct leurs activités lucratives afin
de limiter l’imposition à ce seul secteur sont précisées dans l’instruction 4 H-5-06 précitée. Il est rappelé que s’agissant d’un établissement public, aucune
condition tenant à la prépondérance des activités
non lucratives n’est posée. Si l’organisme exerce
une activité lucrative avec des moyens d’exploitation communs avec ceux affectés à l’activité non
lucrative, ces moyens doivent être répartis comme
en matière de taxe professionnelle. Ainsi, la fraction rattachée au secteur lucratif est calculée au
prorata du temps d’utilisation dans le cadre de
l’activité lucrative ou selon une clé de répartition
estimée par le contribuable, sous sa propre responsabilité. En principe, un bilan fiscal de départ à
la date du premier jour du premier exercice soumis
aux impôts commerciaux est porté à la connaissance de l’administration. ■
Journal Officiel, Sénat du 8 mars 2007
Le tourisme en actions
La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du
tourisme et des loisirs.
Cote au 16 mars 2007 (valeurs exprimées en €) :
Titre
Cours % var. préc.* Maxi
Mini**
Titre
ACCOR :
63,37
(- 8,81 %)
71,50
59,15
Mac Donald’s :
Air France :
31,93
(- 4,10 %)
35,59
31,93
Bernard Loiseau :
André Trigano (CIAT) : 29,50
(+ 5,02 %)
29,50
24,36
Cours % var. préc. Maxi Mini
43,47
(- 0,39 %)
46,05
4,51
(- 2,66 %)
4,65
43,00
4,45
Buffalo Grill :
29,68
(- 4,04 %)
44,50
29,68
10,20
(+ 2,06 %)
10,20
9,12
0,50
(- 4,00 %)
0,57
0,50
65,60
(- 2,91 %)
77,50
65,60
Club Méditerranée :
41,00
(- 1,88 %)
44,20
40,76
Groupe Flo :
Cie des Alpes :
70,40
(+ 1,99 %)
73,00
69,00
Léon de Bruxelles :
0,08
(0,00 %)
0,10
0,08
Musée Grévin :
Pierre & Vacances :
101,14
(- 3,71 %)
107,00
87,40
Sodexho Alliance :
52,59
(- 3,04 %)
56,25
47,67
Trigano :
39,25
(- 5,55 %)
41,43
37,76
Euro Disney :
Eurotunnel :
Groupe Partouche :
Grévin Compagnie :
0,44
(0,00 %)
0,44
0,44
18,99
(+ 6,69 %)
19,19
17,00
0,00
(0,00 %)
0,00
0,00
* Depuis le relevé du 9 mars 2007
** Depuis le 31 décembre 2006
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
10
La Gazette Officielle du Tourisme
AVIS D’APPEL À CANDIDATURES - DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
Tarifs* des Annonces,
Offres d’Emplois et publicités
Article L. 1411-12 du CGCT
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA BOIXE
Identification de la Collectivité délégante :
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA BOIXE
10, route de Paris - 16560 TOURRIERS
Cadre de la consultation :
Procédure de délégation de service public, conformément aux dispositions
de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 et de ses textes modificatifs.
Mode de gestion retenu : Affermage.
Objet de la consultation :
Gestion de la Base de loisirs du Portal pour une durée de 3 ans, située
sur la Commune de Vars (16). La base est composée de : • Baignade • Jeux
pour enfants • Chalet sanitaires • Chalet restauration rapide • Parking
• Souille à bâteaux, etc.
Début des prestations : Juin 2007.
Renseignements et justifications à produire par les candidats :
• Présentation du candidat (nom, adresse, qualité, forme juridique…)
• Bilans et comptes de résultat des trois derniers exercices, si activité déjà
exercée
• Garanties professionnelles et financières, moyens matériels et humains
• Attestations d’assurances en cours de validité
• Références et expériences dans le domaine considéré.
Lieu d’envoi ou de dépôt des candidatures, renseignements :
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA BOIXE
M. Frédéric MILLAC
10, route de Paris – 16560 TOURRIERS
Tél. : 05 45 20 68 46 – Fax : 05 45 20 57 35
Courriel : [email protected]
Date d’envoi de l’avis à la publication : 13 mars 2007.
Date limite de réception des offres : 26 avril 2007 à 17 heures.
LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME
Publication hebdomadaire éditée par la SARL Adour Presse Information (API)
N° 1894 du 21 mars 2007
Rédaction :
ONI Biarritz,
Agence de Presse,
Marie-Pierre Bazin-Cheneaux,
Françoise Kergreis
Abonnements : Nathalie Saingier
Tél. : 05 59 52 84 09
[email protected]
Secrétariat de rédaction :
Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 52 84 06
Publicités :
Tél.: 0559528400 – Fax: 0559528401
Impression : SAI-Infocompo
18, allée Marie-Politzer – BP 90041
64201 Biarritz cedex
Commission paritaire: N° 0408 T 83956
ISSN: 0016-5573
Vente par abonnements
Routage Presse rouge
Siège social : Jacques Darrigrand
18, allée Marie-Politzer – BP 90041
64201 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01
Rédaction :
À Paris : 3, rue Séguier
75006 Paris
Tél. : 01 55 42 61 40
Fax : 01 55 42 61 41
À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer
BP 90041 – 64201 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 52 55 33
Fax : 05 59 52 84 01
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Responsable de la rédaction :
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La Gazette Officielle du Tourisme
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annonces
N° 1894 – 21 mars 2007
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
• Nom et adresse officiels de la personne publique :
Centre des monuments nationaux
Hôtel de Sully
62, rue Saint-Antoine
75186 Paris Cedex 04
• Nom et adresse officiels de la personne publique :
Centre des monuments nationaux
Hôtel de Sully
62, rue Saint-Antoine
75186 Paris Cedex 04
• Objet du marché :
Diffusion des documents d’appel des monuments nationaux
des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.
• Objet du marché :
Diffusion de la brochure Paris en 7 monuments.
• Lieux d’exécution et durée du marché :
105 000 dépliants à diffuser sur six mois ou trois mois
(variable en fonction des monuments) dans 3 régions
(Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte
d’Azur) pour 8 monuments nationaux.
• Caractéristiques principales :
1. Diffusion de la brochure promotionnelle Paris en 7 monuments,
soit 250 000 dépliants à diffuser pendant un an (du 16 avril
2007 au 15 avril 2008) à Paris dans les présentoirs des hôtels
parisiens. Format de la brochure : 21 cm x 10 cm.
• Mode de passation du marché :
Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)].
• Mode de passation du marché :
Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)].
• Critères de choix des offres :
1. Validité technique (organisation générale et niveau
qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens humains
et techniques mis à disposition).
2. Prix.
• Critères de choix des offres :
1. Validité technique (organisation générale et niveau qualitatif
de la prestation, respect des délais, moyens humains et
techniques mis à disposition).
2. Prix.
• Conditions de remise des offres : Les offres devront être
remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de :
• Conditions de remise des offres : Les offres devront être
remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de :
Monsieur Jean-Marc Lopez
Centre des monuments nationaux
Forteresse de Salses – BP 35 – 66600 Salses-le-château
Renseignements : 04 68 38 46 59
e-mail : [email protected]
Madame Élodie Grilli
Centre des monuments nationaux
Panthéon – Place du Panthéon – 75005 Paris
Renseignements : 01 44 32 18 08
e-mail : [email protected]
Date limite de réception des offres : 10 avril 2007
Date limite de réception des offres : 10 avril 2007
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
• Lieux d’exécution du marché : Paris et Ile-de-France.
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
• Nom et adresse officiels de la personne publique :
Centre des monuments nationaux
Hôtel de Sully
62, rue Saint-Antoine
75186 Paris Cedex 04
• Nom et adresse officiels de la personne publique :
• Objet du marché :
Diffusion des documents d’appel des monuments
nationaux de Normandie dans les présentoirs
du prestataire situés dans des lieux touristiques.
• Lieux d’exécution du marché :
600 000 dépliants à diffuser en 2007 en Normandie pour
3 monuments, la période de diffusion variant selon
le site concerné.
• Mode de passation du marché :
Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)].
• Critères de choix des offres :
1. Validité technique (organisation générale et niveau
qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens humains
et techniques mis à disposition).
2. Prix.
• Conditions de remise des offres : : Les offres devront être
remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de :
Madame Isabelle Le Dorner
Abbaye du Mont-Saint-Michel – Centre des monuments nationaux
BP 22 – 50170 Le Mont-Saint-Michel
Renseignements : 02 33 89 80 24
e-mail : [email protected]
Date limite de réception des offres : 10 avril 2007
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Centre des monuments nationaux – Hôtel de Sully
62, rue Saint-Antoine – 75186 Paris Cedex 04
• Objet du marché : Diffusion des documents d’appel
des monuments nationaux des régions Centre et Pays de la Loire.
• Lieux d’exécution et durée du marché : Les lots ci-dessous
peuvent être attribués à différents prestataires :
– Lot 1 : diffusion de documents d’appel des monuments nationaux de la
région Centre dans des présentoirs dédiés, appartenant au diffuseur,
situés dans une sélection de lieux touristiques de la région Centre
proposés par le diffuseur (offices du tourisme, hébergements, etc.), du
15 avril au 30 septembre – nombre de points de diffusion et durée de
diffusion variables selon les monuments.
– Lot 2 : dépôt de documents d’appel du château d’Azay-le-Rideau,
château d’Angers et cloître de la Psalette en régions Centre et Pays de la
Loire dans une sélection de sites touristiques, hébergements et
commerces de proximité (du 15 avril au 31 octobre).
– Lot 3 : dépôt de documents d’appel des châteaux de Talcy et de
Fougères-sur-Bièvre dans une sélection de sites touristiques,
hébergements et commerces de proximité (du 15 avril au 31 octobre).
• Mode de passation du marché : Procédure adaptée [article 28
du CMP (2)].
• Critères de choix des offres : 1. Validité technique (organisation
générale et niveau qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens
humains et techniques mis à disposition). 2. Prix.
• Conditions de remise des offres : Les offres devront être remises
sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de :
Madame Catherine Daniélou – Château de Chaumont-sur-Loire
41150 Chaumont-sur-Loire. Renseignements : 02 54 51 26 27
e-mail : [email protected]
Date limite de réception des offres : 10 avril 2007
La Gazette Officielle du Tourisme
Dans le cadre de la constitution de l’Office de Tourisme Communautaire
recrute
Saint-Étienne Métropole au travers d’un EPIC
> un directeur H/F office de tourisme communautaire
Sous l’autorité du Président de l’Office de Tourisme Communautaire, il (elle) sera chargé(e) de :
Merci d’adresser votre candidature
(lettre manuscrite et CV) le plus
rapidement possible à :
Monsieur le Président
SAINT-ÉTIENNE
MÉTROPOLE
35, rue Pierre et Dominique
Ponchardier - BP 23
42009 SAINT-ÉTIENNE
cedex 02
Missions :
• Assurer la promotion touristique du territoire et de ses grands équipements
• Assurer l’animation ainsi que la gestion administrative et budgétaire de l’Office de
Tourisme Communautaire et de ses antennes territoriales, et la mise en place d’une
démarche stratégique
• Développer et entretenir les relations avec les partenaires extérieurs (collectivités
publiques, CDT, Mitra, PNR du Pilat, SMAGL, OT voisins…)
• Mettre en place des outils (création de produits, adhésions, mécénat, publicité, taxe
de séjour…) et une stratégie visant à augmenter l’autofinancement de l’Office de
Tourisme
• Contribuer à valoriser les autres points d’information touristique
Profil/Qualités requises :
• Formation supérieure dans le domaine du tourisme/développement local
• Expérience similaire indispensable dans le domaine du développement touristique,
excellente connaissance des collectivités locales et d’une structure EPIC
• Formation supérieure
• Qualités relationnelles, aptitude à l’encadrement, au management et à la conduite de
projets ambitieux
• Rigueur, esprit de synthèse et d’analyse
• Grande capacité d’adaptation et d’innovation
• Maîtrise de l’anglais indispensable, autres langues européennes souhaitables
• Maîtrise des logiciels bureautiques, qualités rédactionnelles
• Sens de l’organisation et de la communication.
La CCI de la Drôme
recrute
un assistant technique tourisme H/F
Missions :
• Animer le réseau des restaurateurs et producteurs « Promenade Gourmande »
• Mettre en place et animer un réseau de Sites Touristiques
• Renseigner les Chefs d’entreprises
• Participer aux autres actions du service
Profil :
• Formation supérieure (Bac + 3 min.) et expérience confirmée
dans le tourisme, conseil aux entreprises et/ou animation de réseaux
• Excellent relationnel, dynamisme, engagement et autonomie
Conditions :
• CDD de 3 ans
• Poste basé à Valence, à pourvoir immédiatement
• Déplacements à prévoir
CV & LM (incluant vos prétentions salariales) à CCID – Service RH – BP 1023
26010 VALENCE Cedex ou [email protected]
www.drome.cci.fr
> NOUVEAU <
@
Les numéros de
La Gazette Officielle du Tourisme
sont téléchargeables
par les abonnés au format pdf
sur notre site Internet :
www.gazette-tourisme.com
La Gazette Officielle du Tourisme
Administrations, collectivités
locales, chambres consulaires,
La Gazette Officielle du Tourisme
pour votre publicité
Le nouveau code des marchés publics
impose des règles précises de publicité et
fait référence aux journaux spécialisés
correspondant au secteur économique
concer né pour assurer une publicité
confor me aux objectifs mentionnés à
l’article Ier (liberté d’accès à la commande
publique, égalité de traitement des
candidats et transparence des procédures).
La publication dans La Gazette Officielle du
Tourisme, particulièrement bien diffusée
auprès des aménageurs, porteurs de projets
touristiques, cabinets d’études et gestionnaires de sites, permet aux collectivités
délégantes et aux annonceurs d’atteindre
un public ciblé et de répondre efficacement
à leurs besoins.
www.gazette-tourisme.com
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brèves
NOUVEAUTÉS
Le Groupe Sup de Co
La Rochelle vient de lancer La Rochelle Business
School of Tourism en partenariat avec l’université
d’Angers (IMIS-ESTHUA),
l’université de la Côte
d’Opale (ULCO) et l’université du Québec à Montréal (UQUAM).
L’agence Smartweekend,
basée dans l’Indre, reprend à son compte l’idée
des week-ends en coffret
cadeau déjà popularisés
par weekendesk.fr ou
l’agence de voyages bordelaise weekendbreak.
fr, avec une nouveauté, la
collaboration avec des
labels plus connus dans
l’institutionnel touristique, comme Bienvenue à
la Ferme ou Gîtes de
France.
smartweekend.fr
DÉVELOPPEMENT
Pierre & Vacances
Le Groupe Pierre & Vacances annonce la signature d’un accord avec
Le premier congrès des sociétés d’économie alpestre
de Savoie et de Haute-Savoie se tiendra le 23 mars
2007 à Faverges sur le thème « Une nouvelle économie alpestre pour les territoires d’altitude des
Pays de Savoie ». Cette rencontre devrait permettre
aux deux associations d’accompagner les collectivités locales dans leur définition des territoires et la
contractualisation, par massifs, d’une nouvelle économie alpestre centrée sur l’agropastoralisme à partir de 2008. Organisée sous forme de table ronde, cette
rencontre permettra aux spécialistes et financeurs
d’échanger avec les organisations professionnelles
agricoles, les gestionnaires de l’eau, de la forêt, du
tourisme, de la chasse et de l’environnement et bien
entendu avec le parc naturel régional du Massif
des Bauges.
La MOPA (Mission des offices de tourisme et pays
d’Aquitaine) organise au printemps un cycle d’étude
sur le tourisme culturel à destination des directeurs
des offices de tourisme et techniciens des pays d’accueil
touristiques. Chaque journée de formation portera
sur un thème particulier : approche marketing du
tourisme culturel, le 29 mars à Bidache (PyrénéesAtlantiques) ; l’animation du patrimoine, le 31 mai
à Périgueux (Dordogne) ; les produits du tourisme culturel et leur mise en marché, le 21 juin à Couthuressur-Garonne (Lot-et-Garonne). Les inscriptions pour
la journée du 29 mars à Bidache, qui sera animée
par François Perroy d’Emotio Tourisme, sont encore
ouvertes sur le site de la MOPA.
http://www.aquitaine-mopa.fr/
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Grande école
Coffrets cadeau
RENDEZ-VOUS
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Message Business, qui se
présente comme un facilitateur du marketing électronique, a présenté au
Forum e-marketing qui
s’est déroulé les 12 et
13 février 2007 à la Cité
des sciences et de l’industrie de La Villette la version beta de sa solution
innovante d’e-marketing.
C’est un outil disponible
sur Internet proposant des
services à la demande
pour router des e-mailings, des newsletters, des
SMS ; publier des blogs,
des flux RSS, échanger
avec des publics grâce
à des enquêtes, des sondages, des forums…
Toutes ces fonctionnalités peuvent être activées
séparément et communiquent avec un site web
ou n’importe quel dispositif Internet préexistant.
Un pack découverte comprenant 1 000 e-mailings, 10 SMS, 1 blog,
1 flux, 1 forum à consommer pendant trois mois
pour découvrir la solution.
Cette nouvelle école de
management internationale
propose un programme
bilingue en trois ans (cursus bachelor) ou cinq ans
(cursus master) qui forme
aux trois grandes activités du management de
produits touristiques :
l’accueil ou « l’hospitality » : hébergement, restauration,transport, attractions… ; le management
des « destinations » : management des sites et des
destinations culturelles
(musées, parcs de loisirs,
offices du tourisme…) ;
« l’entertainment » ou l’événementiel : festivals, incentive et tourisme d’affaires,
congrès et centres d’exposition, animation…
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Marketing
électronique
N° 1894 – 21 mars 2007
L’agence de développement touristique des Alpes
de Haute-Provence, le comité départemental des
Hautes-Alpes, les comités régionaux de tourisme
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Riviera-Côte d’Azur, et
l’office de tourisme du Val d’Allos organisent du
22 au 24 mars le IVe Rendez-vous professionnel des
ateliers de l’offre des Alpes du Sud, sur le thème
« À la découverte des savoirs et saveurs de la montagne ». Cette manifestation professionnelle permettra de promouvoir et de commercialiser les Alpes
du Sud hiver comme été.
Mark Vanmoerkerke –
actionnaire du groupe
belge Sunparks qui exploite quatre villages de
loisirs en Belgique – portant sur la négociation
sur une base exclusive
d’une éventuelle acqui-
Le département des Hautes-Alpes, couvert aux deux tiers par deux parcs naturels, le parc national des
Écrins et le parc naturel régional du Queyras, est l’invité d’honneur du Salon des randonnées qui se tient
à Paris les 30, 31 mars et 1er avril.
L’office de tourisme et des congrès de Pau annonce la mise en ligne de son site Internet tourisme :
www.pau-pyrenees.com
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La Gazette Officielle du Tourisme
Bons chiffres
Après le succès de l’année
2005 (+ 10 % de croissance du chiffre d’affaires), suite à l’agrandissement de l’établissement en 2004 et à une
large diversification de
l’offre en restauration,
Alliance Pornic resort hotel
thalasso & spa termine
l’année 2006 en affichant
une croissance globale de
+ 15 % (+ 15 % pour la restauration, + 10 % pour
l’hébergement, + 10 %
pour la thalassothérapie).
Toutefois, le record est
détenu par l’activité
Beauté Spa qui était l’un
des enjeux majeurs de
l’année 2006 avec la création d’un espace Beauté
Spa de dix cabines. Cette
nouvelle offre a permis une
croissance de + 33 % du
chiffre d’affaires sur ce
type d’activité (massages,
modelages et rituels du
monde). Grâce à ces résultats, 60 emplois ont été
créés sur le site en trois
ans, portant aujourd’hui le
nombre de salariés à 150.
Programmation
Le conseil régional d’Ilede-France et l’ARD
(Agence régionale de
développement) ont planifié entre 2006 et 2008
des investissements d’un
montant de 600 000 € par
an dans la mise en œuvre
d’un programme de promotion internationale des
salons professionnels
franciliens. Les salons
constituent une activité
économique primordiale
pour la région Ile-deFrance et représentent
50 000 emplois à temps
plein.
LE TOURISME
EN MARCHE
À la conquête
de l’Europe du Sud
Le réseau indépendant
Châteaux & Hôtels de
France se lance à la
conquête de l’Europe du
Sud et compte accueillir
d’ici 2008 une vingtaine
d’établissements en Italie, en Espagne et au Portugal, a annoncé son
directeur général Xavier
Labrousse.
Assemblées générales
La Fédération nationale
des comités départementaux du tourisme
(FNCDT) et la Fédération
nationale Loisirs Accueil
France (FNLAF) tiennent
leur assemblée générale
du 21 au 23 mars 2007, à
Nîmes dans le Gard. Ces
journées de travail lancées par Raymond Massip, président de la
FNLAF, réuniront près de
120 responsables tou-
TENDANCES
▲
sition de Sunparks. Ce
projet d’acquisition s’inscrit dans la stratégie de
croissance de Center
Parcs en Europe.
Grâce au « retour de la neige » et aux « réservations de dernière minute », la saison d’hiver devrait
être « bonne » en termes de fréquentation des stations
de montagne, conforme à la moyenne des cinq dernières
années, selon une étude du cabinet Protourisme.
Elle reste toutefois en retrait par rapport à la saison 20052006 « qui était exceptionnelle » : ainsi, la fréquentation moyenne des stations de montagne est inférieure
d’environ 10 points à celle de la saison dernière.
Si la baisse des nuitées dans le massif alpin est relativement faible (moins de 5 %), elle atteint jusqu’à 25 %
dans d’autres massifs (Pyrénées, Vosges), note l’étude.
Quant aux recettes, les stations alpines « bénéficient
d’une hausse des dépenses de leur clientèle compensant
largement la légère baisse des nuitées ».
Globalement, la fréquentation « reste à un haut
niveau », grâce notamment à des pics atteints pendant les vacances de Noël et le réveillon du Nouvel
An et d’un « mois de février qui a bénéficié de réservations de dernière minute ». La saison ne se présente en revanche que « moyenne » pour les sociétés de remontées mécaniques, notamment celles situées
en basse altitude. Si pour les remontées mécaniques
situées au-delà de 1 800 mètres (principalement
dans les Alpes), la baisse des « journées skieurs »
est limitée entre 5 % et 10 % par rapport à la saison
dernière, elle atteint entre 30 % et 70 % pour celles
situées à moins de 1 300 mètres (Jura, Vosges, Massif central). Les réservations pour les vacances de printemps « sont à un très bon niveau », et si la météo
reste adaptée à la pratique du ski, la saison touristique « devrait être conforme à la moyenne des cinq
dernières années ». L’étude note une « forte progression des activités complémentaires au ski », notamment « le succès des activités bien-être et remise en
forme ». Protourisme juge cette diversification « indispensable pour les stations situées en deçà de 1 600
mètres, du fait d’une raréfaction prévisible du niveau
d’enneigement en raison du réchauffement climatique ».
L’enquête a été réalisée du 1er décembre au 5 mars
auprès de 70 stations (150 000 lits), sur la base des
déclarations des opérateurs touristiques.
risme venant de plus de
70 départements de
France métropolitaine et
d’outre-mer. À cette occasion, la FNCDT fêtera ses
trente ans d’existence au
service du développement
touristique local. Son président Jean-Pierre Serra
présentera l’édition réalisée spécialement pour
cet anniversaire.
Le salon du tourisme de Berlin (ITB), le plus grand du monde, a enregistré en 2007 pour sa 41e édition
(7 au 11 mars) le plus grand nombre de visiteurs de son histoire, avec 177 000 personnes, ont annoncé
les organisateurs. Les exposants du salon ont indiqué avoir réalisé un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros.
L’office de tourisme de Menton vient d’être classé dans la catégorie 4 étoiles des offices de tourisme.
Dans le département des Alpes-Maritimes, seul l’office de tourisme de Cannes a obtenu ce classement.
La Gazette Officielle du Tourisme
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▲
brèves
N° 1894 – 21 mars 2007
▲
perspectives
À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le ministère délégué au Tourisme a organisé le 8 mars dernier une table
ronde sur « Le tourisme au féminin » autour de trois ateliers consacrés aux « femmes prescriptrices », aux « voyageuses d’affaires » et
au « vin au féminin ».
Ces ateliers étaient animés par les membres de Femmes du Tourisme, une
association dont le ministre délégué au Tourisme est le parrain et qui
regroupe des professionnelles issues des divers segments du secteur
« hôtellerie, voyage, tourisme institutionnel ».
Les femmes jouent un rôle important dans le choix des vacances et
se comportent en consommatrices averties. Elles recherchent l’équilibre, une saine gestion du budget et des responsabilités liées à la
famille, souligne un communiqué du ministère délégué au Tourisme.
Elles sont aussi de plus en plus nombreuses à rechercher des produits spécifiques pour voyager entre elles autour de thématiques de
bien-être, de shopping ou de découverte culturelle, tandis que les hommes
privilégient davantage les sports et « l’adrénaline ».
Toujours plus nombreuses dans les fonctions d’encadrement, les femmes
constituent également un segment en pleine croissance pour le voyage
d’affaires. Cette réalité commence à être appréhendée par le secteur
de l’hôtellerie qui propose des produits et des services spécifiques, voire
des hôtels exclusivement réservés aux femmes, comme à Londres, Berlin et Florence.
Les femmes enfin ont envahi l’univers du vin. Sommelières, œnologues,
viticultrices ou simples consommatrices, elle en renouvellent l’approche, autour d’une moindre technicité et d’une plus grande convivialité.
À l’issue de cette matinée de débats, Léon Bertrand a rappelé la
nécessité de mieux appréhender les besoins spécifiques des femmes
pour adapter notre offre touristique, comme le font déjà la plupart
des pays anglo-saxons grâce au « marketing de genre ».
Le comité départemental du tourisme de la Gironde et ses
partenaires – les chambres de commerce et d’industrie de Bordeaux
et Libourne, la chambre de métiers et de l’artisanat, la chambre
d’agriculture de la Gironde et Cap Sciences – ont organisé le 5 mars
dernier à Bordeaux une rencontre sur le thème du tourisme économique et ses possibilités de développement en Gironde. Philippe Dorthe, le
président du CDT, a exprimé, devant une trentaine de responsables
d’entreprises et d’offices de tourisme girondins, la volonté de voir se
développer une offre de découverte économique s’appuyant sur l’important savoir-faire tant technologique qu’artisanal des entreprises girondines et de « constituer à terme un véritable catalogue de produits
touristiques sur cette thématique ».
Cinq ateliers de réflexion ont permis aux participants d’aborder les
sujets suivants : développer la communication et la promotion du
tourisme de découverte économique ; identifier les freins, déterminer
les enjeux ; évaluer les potentialités de développement ; organiser et
structurer l’offre ; établir des synergies ; mettre en place un réseau.
Les réservations cumulées au 3 mars, exprimées en chiffre
d’affaires comparable, progressent de 7 % par rapport à la même période
de l’an dernier, a annoncé le Club Méditerranée à l’occasion de la
publication de son chiffre d’affaires du premier trimestre, en hausse
de 2,3 %. La hausse de 6,2 % des réservations en Europe reflète
« une progression très satisfaisante de 14,2 % sur les villages soleil »
et « de 1,4 % sur les villages neige, malgré le manque d’enneigement
dans les Alpes en début de saison », avait expliqué le Club Méditerranée concernant la saison d’hiver.
Selon Henri Giscard d’Estaing, P.-d.-g. du Club Med, les tendances
sont très encourageantes pour la saison d’été, même si elles ne
concernent que 25 % des ventes à venir sur cette période.
16
N° 1894 – 21 mars 2007
APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– Conseil général de l’Aveyron
Objet du marché : scénographie
et décoration de l’espace accueil,
découverte et vente de l’aire de
repos du Viaduc de Millau.
Date limite de réception des candidatures : 30 mars 2007.
Tél. : 05 65 75 83 00
– Agence du tourisme de la Corse
Objet du marché : enquête permettant d’appréhender les perceptions, attitudes et comportements des prospects et clientèles
émettrices.
Date limite de réception des offres :
2 avril 2007.
Tél. : 04 95 51 77 44
– Amiens Aménagement
Objet du marché : étude de faisabilité et de définition pour la création d’un événement type « festival du paysage » à Amiens sur le
site de Borelia.
Date limite de réception des offres :
3 avril 2007.
Tél. : 03 22 22 37 50
– Communauté d’agglomération de
Blois
Objet de la délégation : exploitation
du camping des rives de Loire.
Date limite de réception des offres :
4 avril 2007.
Tél. : 02 54 90 33 21
– Conseil général des Yvelines
Objet du marché : étude pour la
mise en valeur et l’ouverture au
public du château fort de la madeleine à Chevreuse.
Date limite de réception des offres :
5 avril 2007.
Tél. : 01 61 37 36 86
– Chambre de commerce et d’industrie du Havre
Objet du marché : journées portes
ouvertes en industrie.
Date limite de réception des offres :
6 avril 2007.
Rens. : http://www.havre.cci.fr
La Gazette Officielle du Tourisme