la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme
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LA GAZETTE OFFICIELLE Adour Presse Information DU 21 mars 2007 – N° 1894 57e ANNÉE ACTUALITÉ LA GASTRONOMIE TRADITIONNELLE COMME LEVIER DE VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL TOURISME Publication hebdomadaire – 6 € SOMMAIRE • Développement local Stations de sports d’hiver : un besoin de gouvernance ................ 2 Entretien exclusif avec Vincent Rolland, député et vice-président du conseil général de Savoie L es 22, 23 et 24 mars 2007, Oloron-SainteMarie dans les Pyrénées-Atlantiques sera terre d’accueil des Journées européennes de la gastronomie. • Commercialisation Cette manifestation s’inscrit dans le programme Si la spécialisation géographique ou par clientèle permet aux réceptifs de créer de la valeur ajoutée, il n’est pas évident pour une agence réceptive de faire rémunérer ses services à leur juste niveau européen transfrontalier Gastra (Interreg III-B Sudoe Gastra) qui, outre la cité béarnaise, associe les villes espagnoles de Séville, Cordoue, Jaen, Ténérife et la région de Porto au Portugal. L’objectif du projet consiste à promouvoir la gastronomie traditionnelle afin d’en faire un levier de valorisation du patrimoine culturel et de développer une offre touristique de grande qualité, explique Marie Cazaban, directrice de l’office de tourisme du Piémont Oloronais. Concrètement, le projet Gastra favorise les échanges d’expériences entre partenaires de chaque territoire : de grands chefs font découvrir les recettes de leur terroir, les producteurs locaux échangent sur leurs modes de production, de distribution, sur le travail à mener pour construire l’image et la notoriété de leurs produits auprès des consommateurs. Les membres de Gastra peuvent par exemple étudier ensemble l’organisation extrêmement structurée de la production d’olives de table et d’huile d’olive en Andalousie ou analyser les enjeux de fabrication du fromage de brebis en Béarn. Enfin, chaque réunion dans l’un des trois pays est une occasion de mieux connaître les gastronomies traditionnelles et leur histoire, notamment grâce à des études menées sur des plats typiques d’un terroir. Le 23 mars est prévue une journée de réflexion sur la valorisation des produits du terroir. Rémy Planton, animateur du pays touristique Entredeux-Mers (Gironde), et Laurence Desmoulin, animatrice du pays touristique Val de Dronne (Dordogne), feront partager leur expertise sur les marques de qualité (Assiettes et Cafés de Pays) et la gamme de produits du terroir labellisés « Parc Naturel Périgord Limousin ». À l’échelle de l’Aquitaine, l’équipe française de Gastra s’emploie à sensibiliser les professionnels autour de cartes et menus qui valorisent produits et recettes locaux, et à mettre en avant les restaurateurs déjà engagés dans cette démarche. ■ Le programme complet et les modalités pratiques sont en ligne sur le site de l’office de tourisme du Piémont Oloronais : http://www.tourismeoloron.com Réceptif : créer de la valeur ajoutée .......................................... 4 • Actualité-Réglementation-Journal Officiel ............ 7 – Protection des consommateurs : pratiques commerciales en ligne (enquête DGCCRF) – Environnement : parcs nationaux (Guyane) – Social : validation des acquis de l’expérience (VAE) – Collectivités locales : prise en charge par une commune du déficit d’une association – Hôtellerie : classement hôtelier – Le tourisme en questions : fiscalité des offices de tourisme transformés en EPIC • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ...................... 10 • Annonces .............................................................................. 11 • Brèves.................................................................................... 14 • Perspectives ....................................................................... 16 – Le tourisme au féminin Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • P. André • M. Barraud • L. Bertrand • M. Cazaban • J. Desallangre • L. Desmoulin • Ph. Dorthe • S. Fritsch • L. Gabillaud • H. Giscard d’Estaing • J-P Goffi • E. Hervieu • X. Labrousse • M. Lepoutre • R. Massip • B. Nastorg • N. Olin • F. Perroy • R. Planton • Ch. Pujol • V. Rolland • J-P Serra • Ch. Van Assche • M. Vanmoerkerke • D. de Villepin • M. Watkins • M-J Zimmermann • ADT Alpes de Haute-Provence • Alliance Pornic • Alpes-Maritimes • Aquitaine • ARD • Bidache • Bienvenue à la Ferme • Bordeaux • Cannes • CDT Gironde • CDT Var • Châteaux & Hôtels de France • Cité des sciences et de l’industrie • Couthures-surGaronne • Club Med • Coach Omnium • CRT Riviera Côte d’Azur • DGCCRF • Dordogne • Emotio Tourisme • Evazio • FNCDT • FNLAF • Gard • Gastra • Gérard Pons Voyages • Gîtes de France • Gpe Sup de Co La Rochelle • Haute-Savoie • Hautes-Alpes • Ile-de-France • Indre • ITB • La Rochelle Business School of Tourism • Lot-et-Garonne • Message Business • MOPA • Nîmes • Oloron-Sainte-Marie • OT du Piémont Oloronais • OT Menton • OT Pau • OT Val d’Allos • PACA • Parc amazonien de Guyane • Parc national des Écrins • Paris Vision • Pays touristique Entre-deux-Mers • Pays touristique Val de Dronne • Périgueux • Pierre & Vacances • PNR massif des Bauges • PNR Queyras • Protourisme • Pyrénées-Atlantiques • Savoie • SLA Côtes-d’Armor • SLA Yonne • Smartweekend • SNAV • Sunparks • Synhorcat • UMIH • Vitivinitour • Voyages Girardot ▲ développement local N° 1894 – 21 mars 2007 Stations de sports d’hiver : un besoin de gouvernance Dans son rapport au Premier ministre sur l’attractivité des stations de sports d’hiver remis le 16 janvier 2007, Vincent Rolland propose des mesures et des politiques de développement pour mettre l’offre en adéquation avec les attentes des clientèles. Entretien exclusif avec Vincent Rolland, député et vice-président du conseil général de Savoie. GOT : L’économie touristique montagnarde est dynamique… Vincent Rolland : La France a une position de leader, au niveau mondial, en matière de sports d’hiver et concentre trente pour cent du domaine skiable européen. La saison d’hiver 2005-2006 a connu un niveau de fréquentation record avec 56 millions de journées skieurs. Pour conserver cette place, nous devons nous adapter aux évolutions des clientèles et de la concurrence en améliorant l’attractivité des stations. GOT : Vous relevez certaines faiblesses de l’offre… V. R. : L’offre touristique de la montagne française, encore très concentrée sur le ski, souffre d’une standardisation excessive des produits qui la déconnecte des attentes des clientèles. Même si le ski reste l’activité principale des stations de sports d’hiver, il faut pouvoir proposer des activités complémentaires. Il conviendrait également d’imaginer des outils pour réguler la fréquentation des sites en renforçant l’attractivité des stations pendant les périodes calmes. Des politiques tarifaires réactives adaptées à chaque période, ainsi qu’un formatage de l’offre plus souple pour répondre à la demande croissante de courts séjours, favoriseraient un lissage de la fréquentation sur la saison. Cette démarche renvoie à la notion de gouvernance car elle nécessite une concertation et une cohérence des acteurs économiques d’une station. Des cibles porteuses sont négligées en matière de définition de l’offre touristique, notamment les enfants et les jeunes qui constituent un gisement de clientèle immédiat et 2 Les risques du non-marchand tion des plus-values mobilières et immobilières si le repreneur poursuit l’activité pendant dix ans, et l’attribution de prêts à taux bonifié à long terme lui permettant d’investir dans l’outil de travail. Pour aider les stations de moyenne montagne à renouveler leur parc de remontées mécaniques, on peut envisager des leviers financiers sous forme de prêts à taux bonifié sur une durée plus longue, assortis de l’intervention publique auprès des collectivités. GOT : Il faut requalifier et valoriser les équipements… V. R. : Il n’existe pas, actuellement, d’équilibre entre hébergement marchand et non marchand permettant de maintenir le rendement des stations. Or, le développement d’un parc d’hébergement non productif peut conduire une station à une régression économique empêchant la collectivité locale de maintenir le niveau de qualité attendu de ses équipements touristiques. Dans le cadre du PLU, il faut introduire la possibilité pour les collectivités, grâce à une modification du code de l’urbanisme, de figer la destination de certaines parcelles à construire pour les réserver à l’hébergement marchand. Parmi les mesures destinées à pérenniser l’hôtellerie saisonnière indépendante, je préconise l’exonération totale des droits de succession pour les descendants qui reprennent un établissement, soumise à l’engagement de conserver l’activité hôtelière afin d’éviter la vente des hôtels en appartements. Je préconise la suppression de la taxa- GOT : Que préconisez-vous en matière d’aménagement local et d’accès aux stations ? V. R. :En matière d’aménagement,il faut une cohérence au niveau des territoires et pas seulement au niveau d’une commune. Le SCOT (schéma de cohérence et d’organisation territoriale) semble l’outil le mieux adapté. Pour limiter les flux entre les fonds de vallées et les stations, les pouvoirs publics doivent mieux maîtriser le trafic automobile et développer des moyens de transport économes en énergie et non polluants. Il faut valoriser les aires de stationnement existantes dans les vallées ; privilégier l’accès principal par le bas des stations et assurer le transfert par navettes ; créer des espaces sans voitures dans les stations. Les dessertes par transport en commun peuvent être développées par le biais de politiques contractuelles État/Région. En Savoie, par exemple, les jeunes de moins de vingt-cinq ans peuvent emprunter les lignes régulières entre les fonds de vallées et les stations à des tarifs modiques (30 € par an). un potentiel de consommateurs adultes. La fédération des énergies et le regroupement des moyens financiers (PAM, France Montagne) restent insuffisants pour promouvoir la montagne française. L’Autriche consacre 26 M€ à la promotion de la montagne alors que la France, tous organismes confondus, n’y consacre que 7 M€. La Gazette Officielle du Tourisme GOT : Comment améliorer la qualité de vie dans les stations ? V. R. : L’attractivité des stations passe par le confort des usagers sous toutes ses formes : confort visuel (beauté des villages et des paysages), confort d’utilisation grâce à une organisation fluide des déplacements, à un accueil adapté, à une offre de services de proximité. La qualité esthétique de l’environnement urbain est un élément majeur de la qualité de vie et les clientèles recherchent l’authenticité et le caractère des lieux de vie. Il faut favoriser les restructurations urbaine et architecturale des stations, la requalification des espaces publics, en engageant une réflexion au niveau local. La réhabilitation de l’immobilier de loisirs est le problème majeur des sites touristiques de montagne. Pérenniser le système économique des stations implique de trouver des leviers permettant de réhabiliter les parties privatives de l’immobilier de loisirs et de requalifier les parties communes. Les services dédiés au confort du séjour doivent être étoffés en créant,par exemple, des points d’accueil Qualité service, assurant aux vacanciers qui le souhaitent un accompagnement personnalisé à l’arrivée (accès à l’hébergement, location de matériel, prise en charge des courses…). Il serait souhaitable d’élaborer un schéma de déplacement des véhicules et des piétons dans chaque site, de favoriser les circulations douces,de mettre en place des transports collectifs respectueux de l’environnement. Une telle démarche doit être engagée en concertation avec l’ensemble des acteurs locaux. Pour intégrer le développement durable au cœur de la vie des stations,il convient de promouvoir les énergies renouvelables (solaire, bois énergie), de gérer et de réduire les déchets, de mettre en place des contrats de bassin-versant afin d’assurer la gestion partagée de la ressource en eau. GOT : Comment reconquérir la clientèle française ? V. R. : Le phénomène d’érosion de la clientèle française est lié au coût des séjours à la montagne et à la désaffection des Français pour la pratique du ski. Le nombre d’enfants qui savent skier et de jeunes qui La Gazette Officielle du Tourisme pratiquent le ski diminue. Initier et fidéliser les jeunes permettra de renouveler les clientèles, tout en confortant la fréquentation de nombreux sites de moyenne montagne où les centres d’enfants ont un impact économique direct sur la vie locale. Miser sur la fidélisation des jeunes On peut inciter les opérateurs touristiques à proposer des produits spécifiques aux familles à des prix d’entrée de gamme, car l’apprentissage du ski commence souvent en famille. On peut également réintroduire les classes de neige et les colonies de vacances, car la notion de glisse s’acquiert plus facilement avec un apprentissage précoce. Il ne faut pas négliger l’organisation de sorties scolaires car la désaffection du ski s’observe aussi dans les départements montagnards. En Savoie, grâce au partenariat entre le conseil général et les professionnels, 1 500 collégiens ont pu s’initier au ski gratuitement pendant trois journées non consécutives au cours de l’année scolaire 2005-2006, et ils seront 1 800 en 2006-2007. Les jeunes actifs (18-35 ans), dont les moyens peuvent être insuffisants, devraient bénéficier d’offres de séjours tout compris avec une politique tarifaire spécifique (hébergement, remontées mécaniques, cours de ski, location de matériel). On pourrait également créer un Chèque-Vacances neige. GOT : Vous préconisez la diversification durable et le regroupement de l’offre touristique… V. R. : L’attractivité d’une destination touristique réside dans la capacité des acteurs locaux à sélectionner, structurer, fédérer et promouvoir une offre touristique diversifiée. Il faut requalifier l’offre de sports d’hiver française en la diversifiant et en la segmentant pour répondre à la demande d’après ski et de hors ski et au manque de neige occasionnel. Cette diversification nécessite une vision collective et globale des stations ou de groupes de stations. On pourrait lancer un appel national à projets fondé sur des « pôles d’excellence de l’attrac- tivité des sports d’hiver », sur le modèle des pôles d’excellence rurale. GOT : Vous proposez de créer des structures de gouvernance territoriale… V. R. : La segmentation des acteurs des stations entraîne une absence de cohérence dans le développement et affaiblit la dynamique locale. La collectivité doit créer un outil permettant le débat interne et la synthèse des actions à engager pour dépasser les intérêts particuliers. Chaque acteur, y compris la population, doit trouver sa place dans l’entité station et en devenir l’un des moteurs. La gouvernance organise la cohabitation harmonieuse entre les intérêts touristiques et les intérêts résidentiels et permet une concertation dans l’élaboration et la gestion de l’offre. Une structure participative associerait les acteurs du tourisme (institutionnels, élus, professionnels, résidents secondaires, population locale, organismes publics et privés). Elle favoriserait une vision collective et globale de la station et de son bassin de développement et apporterait un appui à la décision. Il est souhaitable que les politiques contractuelles de l’État accompagnent les collectivités qui s’engageront dans cette gouvernance et qui recruteront un chargé de mission pour fédérer les acteurs afin de les faire réfléchir au devenir de la station (investissements, réhabilitation, clientèles, promotion…). GOT : Vous suggérez de créer une coordination interministérielle à la montagne… V. R. : Les questions qui touchent les stations de ski sont très diverses et leur traitement relève de différents ministères. Un interlocuteur « montagne» permettrait de mettre en commun les connaissances,de coordonner les actions, d’organiser la politique de la montagne, de faire le lien entre les ministères. Il pourrait avoir autorité pour engager des programmes de recherche et d’innovation permettant de faire face à de nouveaux enjeux (neige de culture, développement durable…) et organiser le lobbying au niveau européen. ■ Vincent Rolland Tél. : 04 79 32 03 68 3 ▲ développement local N° 1894 – 21 mars 2007 ▲ commercialisation N° 1894 – 21 mars 2007 Réceptif : créer de la valeur ajoutée Le tourisme d’accueil est un secteur complexe, où la spécialisation thématique, souvent associée à une spécialisation géographique ou par clientèle, permet aux réceptifs de créer de la valeur ajoutée. Mais il n’est pas évident pour une agence réceptive de faire rémunérer ses services (technicité, savoirfaire, écoute, conseil personnalisé, réseau de prestataires qualifiés…) à leur juste niveau. Les volumes liés à l’activité réceptive étant souvent insuffisants pour atteindre la rentabilité, beaucoup d’agences réceptives ont également une activité de distribution de voyages, d’autocariste, de billetterie. La valeur ajoutée d’une agence réceptive réside, outre sa créativité, dans sa connaissance de la région et du produit permettant de proposer une prestation originale, dans son réseau d’opérateurs locaux sélectionnés, dans son expérience de l’accueil. Les agences réceptives (excursionnisme, loisirs, affaires) sont les interlocuteurs des tour-opérateurs étrangers qui programment la France. Elles montent des produits, assurent une prestation de conseil, accueillent les touristes et les prennent en charge. Les voyagistes réceptifs conçoivent et commercialisent des séjours et des excursions. Evazio : l’itinérance L’agence réceptive Evazio (Bordeaux), créée en 2003, est animée par deux personnes. « Nous proposons des séjours en Aquitaine pour les individuels, les groupes et les entreprises, explique son créateur Stéphane Fritsch. Pour les individuels, nous sommes spécialisés sur des séjours itinérants en Aquitaine (deux jours à une semaine ; randonnée pédestre, cyclotouristique, équestre, avec un âne, en raquettes, en traîneau à chiens, navigation en voilier). Notre clientèle française (50 %) vient surtout pour deux à quatre jours, les étrangers (Europe du Nord, Allemagne, ÉtatsUnis, Australie) plutôt à la semaine. Les individuels viennent le plus souvent par l’intermédiaire des touropérateurs, et en direct par notre site www.evazio.com. La demande individuelle de séjours nature iti- 4 nérants clés en mains est forte. Les groupes (associations sportives, clubs seniors) nous contactent directement ou sont envoyés par des agents de voyages ou des autocaristes français, à la journée ou en séjour à orientation sportive ou de découverte (2 à 7 jours). Les entreprises recherchent des séminaires avec animations à la carte (rallye dans les vignobles…). Notre métier consiste à très bien connaître la région et notre réseau de partenaires, ce qui aboutit à un travail d’équipe avec ces derniers. » Vitivinitour : une personnalisation extrême L’agence réceptive Vitivinitour, créée en juillet 2005, a une clientèle de particuliers et de groupes (entreprises), en tourisme de loisirs ou d’affaires, presque uniquement en sur mesure. « En matière de loisirs, je propose des séjours clés en mains (hébergement, restauration, visites guidées…), principalement sur le thème du vin, mais aussi du patrimoine, de la culture, en Gironde, en Dordogne et à Cognac, précise Lucien Gabillaud. J’associe le vignoble au golf, au VTT, au cheval, aux cours de cuisine ou à une promenade en hélicoptère, à la vinothérapie, etc. En incentive, les animations sont centrées sur le vin (soirée œnologique, soirée casino et vin…). Je travaille avec des tour-opérateurs allemands ou américains. En 2006, notre clientèle, individuels ou groupes, a compté 50 % de Français et 50 % d’étrangers (Italie, Suisse, Allemagne). Les individuels viennent par l’intermédiaire de notre site www.lesacabailles.fr et par le bouche à oreille. Un rôle de médiateur Le rôle d’une agence réceptive est de faire découvrir le territoire, de créer des rencontres entre les acteurs locaux et les visiteurs. Je monte des séjours au cours desquels les visiteurs sont reçus comme des amis. Mes partenariats avec les viticulteurs me permettent d’organiser, dans les châteaux, des ateliers pour individuels (à partir de quatre personnes) ou groupes, dans le cadre de visites participatives et instructives. Au moment des vendanges, je propose un produit “Destination vendanges” (2 jours) et au printemps, une journée pour découvrir le parfum des vignes. Vitivinitour est présente dans les brochures du CDT Gironde et du CRT Aquitaine. Je travaille avec l’office de tourisme de Bordeaux. La concurrence vient surtout des destinations vacances peu coûteuses. Un réceptif doit avoir le souci du détail, anticiper, organiser, tout vérifier. Pour proposer la bonne prestation, il faut apprendre à connaître le client au Commercialisation touristique : un partenariat public-privé national Le 21 septembre 2006, la FNLAF et la FNCDT ont signé un partenariat avec Visit France pour mieux vendre la France dans les agences de voyages. Trente-deux CDT et SLA proposent des produits exclusifs dans la brochure Escapades en France printemps-été 2007. Visit France, tour-opérateur spécialisé sur le court séjour France, diffuse quatre brochures (thalasso, famille, escapades, outre-mer) dans les agences de voyages et a une activité de réceptif en partenariat avec une centaine de TO étrangers. La Gazette Officielle du Tourisme fil des entretiens, poser les bonnes questions. » Gérard Pons Voyages : une spécialisation évolutive Gérard Pons Voyage (Bordeaux), agence réceptive spécialisée sur les séjours golf, a progressivement élargi son offre à des séjours de découverte en Aquitaine ; elle propose également des croisières pour dialysés et a une activité groupes vers l’étranger. « Pour les individuels, nous sommes présents dans la brochure Partir en France des agences Sélectour, avec un produit “Il était une fois en Périgord” (3 jours/2 nuits à Sarlat) et un produit 3 jours/2 nuits “Les plus grands vignobles aux portes de Bordeaux”, explique Christina Van Assche, responsable du réceptif. La clientèle de ces produits est cent pour cent française. Pour les groupes, nous faisons du sur mesure, avec ou sans séminaire. La durée de séjour est au maximum de 4 jours/3 nuits pour la clientèle française, un peu plus longue pour des étrangers. Notre clientèle groupes est italienne, suisse, belge, espagnole, allemande, nord-américaine avec les escales de croisiéristes. En matière de golf, nous proposons un golf pass sur trois golfs en Gironde pour des séjours individuels de trois à cinq jours. Nous observons une demande de cours de cuisine, de tourisme culturel, de contacts avec les savoir-faire locaux. Nous nous concertons avec l’office de tourisme de Bordeaux en matière d’événementiel. Pour proposer une bonne qualité de prestation, une agence réceptive doit être flexible, répondre aux demandes en 48 heures. Le premier contact s’effectuant au téléphone, il faut laisser le client s’exprimer. » Paris Vision : élargir l’offre « Je suis vice-président du conseil professionnel des agences de tourisme d’accueil du SNAV (250 à La Gazette Officielle du Tourisme 300 agences déclarent faire du réceptif, environ 90 sont actives au sein du conseil), explique Michel Barraud, P.-d.g. de Paris Vision. Nos principaux dossiers en cours concernent le paracommercialisme et le statut des guides-interprètes. L’univers du réceptif compte de nombreuses petites structures et quelques intervenants majeurs comme Paris Vision, créé en 1929, le plus ancien excursionniste parisien. Fin 2006, nous avons rejoint le groupe Tourexcel (Cityrama, L’Open Tour…), constituant ainsi l’un des plus importants acteurs du réceptif en France avec environ 1,15 million de clients par an pour le groupe. Le cœur d’activité de Paris Vision est l’excursion sur Paris avec environ 200 000 clients par an et 15 M€ de chiffre d’affaires annuel. Nous travaillons avec des tour-opérateurs étrangers. Notre clientèle est constituée d’individuels regroupés. Notre activité groupes sur mesure (10 % du chiffre d’affaires) fait du loisir regroupé, du tourisme d’affaires et de l’incentive. Les incontournables sont le Louvre, la tour Eiffel, Versailles et, la nuit, le Moulin Rouge et le Lido. En province, nous proposons les châteaux de la Loire qui attirent une clientèle internationale ainsi que le Mont SaintMichel, très apprécié par la clientèle japonaise. Nous proposons également la découverte du champagne, de la Bourgogne, des excursions journée à Bruges, à Londres en TGV. Nous réalisons environ soixante excursions hebdomadaires d’une journée, en autocar ou en minibus. Cinquante-cinq pour cent de nos clients sont anglophones (majorité d’Américains, puis Anglais et quelques Australiens) ; 22 % hispanophones (dont 80 % d’Espagnols suivis par l’Amérique du Sud) ; 8 % sont japonais, 8 % italiens, 7 % français ou canadiens. Nos clients directs sont principalement des tour-opérateurs internationaux qui représentent plus de 50 % de notre distribution. La vente directe sur Paris est en forte diminution car Internet favorise la réservation à l’avance. Pour fournir des prestations de qualité, il faut connaître et apprécier son territoire et ses clients et être très rigoureux en matière de cotation car les marges sont réduites. » Structurer l’offre CDT Var : partenariat public-privé « Le représentant des agents de voyages qui siège au conseil d’administration du CDT Var participe à l’élaboration des plans d’actions et aux commissions, précise JeanPierre Serra, président du CDT. Lorsqu’il n’y a pas d’agence réceptive sur l’un des territoires touristiques de notre département, les offices de tourisme intercommunaux prennent le relais avec l’appui du CDT. S’il existe une agence réceptive, nous la sollicitons pour le montage de produits et nous SLA Côtes-d’Armor : la notion de service « Le SLA (3,5 personnes, 584 786 euros de chiffre d’affaires en 2006) est souvent interrogé par des réceptifs autocaristes pour lesquels nous fabriquons des produits, notamment pour les groupes, explique Jean-Paul Goffi, responsable de la commercialisation. Notre mission est de faire du développement touristique à travers la commercialisation de séjours. Nous vendons des séjours individuels (hébergement sec, week-ends à thème), des produits groupes (journées, week-ends, semaines), des classes de découverte. Le SLA recentre son activité sur la notion de service aux professionnels. Notre site www.cotesdarmor-reservation.com propose trois formules : la mise en relation directe des prestataires avec les internautes ; une centrale de réservation classique ; une formule mixte permettant soit la réservation directe du client auprès des professionnels, soit la réservation auprès du SLA qui dispose d’allottements, avec une passerelle vers les Gîtes de France, les campings et les agences de locations saisonnières. » 5 ▲ commercialisation N° 1894 – 21 mars 2007 ▲ commercialisation orientons les clients vers elle. La mission du CDT est d’encourager la structuration de l’offre par les professionnels du tourisme afin de créer les conditions de marché permettant à des réceptifs de s’installer, notamment en centre Var. Ainsi, le groupement Art de vivre en Provence réunit une dizaine d’hôteliers-restaurateurs 2 étoiles et 3 étoiles situés dans l’arrièrepays, dont le CDT a accompagné la démarche qualité. Ils ont monté des produits (hébergement + golf, gastronomie, balades nature commentées). Le groupement s’est transformé en agence réceptive. Le CDT accompagne leur démarche commerciale en matière d’e-promotion sur les sites marchands. » Voyages Girardot : une activité diversifiée « L’activité des Voyages Girardot comporte plusieurs volets, explique Emmanuelle Hervieu, responsable des agences. Voyages Girardot Organisation propose des voyages pour les groupes et une brochure individuels pour les séjours à l’étranger. Une partie de notre activité concerne la distribution à travers neuf agences de voyages à l’enseigne Sélectour en Bourgogne et en Franche-Comté. Notre agence réceptive est basée à Dijon. Nous avons également une activité d’autocariste. En réceptif, nous travaillons à la carte pour les groupes (culture, N° 1894 – 21 mars 2007 gastronomie, vin). Pour les individuels, nous proposons six programmes d’une ou deux nuits sur la région. La clientèle groupes est à 80 % française ; les groupes étrangers sont originaires du Benelux, d’Allemagne, de Suisse, d’Angleterre. Ils nous contactent directement ou par le CRT, les CDT Côted’Or et Saône-et-Loire, les offices de tourisme de Beaune, Dijon et Chalon-sur-Saône. La demande se concentre sur les courts séjours et les thématiques vin ou gastronomie, avec de plus en plus de réservations tardives. La difficulté du réceptif est de toucher le client final. Les individuels réservant nos programmes en ligne sont en augmentation. Le bouche à oreille est efficace. L’avantage du réceptif est d’animer un réseau de prestataires sélectionnés. Fédérer les réceptifs Je préside le comité du tourisme réceptif de Bourgogne, association regroupant douze réceptifs bourguignons, créée à l’initiative du CRT Bourgogne. Nous travaillons les groupes et les individuels. Certains d’entre nous participent aux Rendez-vous France. Nos programmes pour individuels sont présentés sur les sites Internet du CRT et de Côte-d’Or Tourisme. Nous participons à la démarche Bourgogne séminaires lancée par le CRT pour promouvoir le tourisme d’affaires. En 2007, nous allons Organiser la complémentarité La convention signée en 2002 entre la FNLAF et le SNAV vise à faciliter l’information et la concertation entre SLA et agences de voyages. Elle stipule qu’un agent de voyages ayant une activité de réceptif est présent dans chaque SLA en tant que membre ou conseiller technique et qu’une réunion annuelle de concertation permet de présenter les produits à commercialiser par les SLA et les agences de voyages et de définir les partenariats et les complémentarités sur un an. Cette convention précise que « le SLA n’intervient pas dans la commercialisation de certains produits touristiques quand il y a accord d’un ou plusieurs agents de voyages pour la prendre en charge. » Elle prévoit la mise en place d’une commission mixte chargée de résoudre les litiges qui pourraient survenir entre les agents de voyages et les SLA. Le 3 février 2006, la FNLAF, le SNAV et la FNCDT ont créé une commission de médiation dont le but est de veiller à l’application de la législation et des protocoles existants, d’arbitrer les litiges entre les adhérents des signataires et d’échanger sur les questions relatives à l’industrie du tourisme. 6 développer le portail Internet du CTRB qui renverra vers nos sites respectifs. » SLA Yonne : un acteur du développement local « Le SLA Yonne (10 temps pleins, 1,3 M€ TTC de chiffre d’affaires en 2006) a une activité diversifiée, explique Bénédicte Nastorg, directrice du CDT. Notre centrale de location de 200 bateaux sans permis sur la Bourgogne, en allottements ou à la demande, a une clientèle essentiellement étrangère (belge, allemande, nord-américaine). La centrale Gîtes de France (110 gîtes) et Clévacances réalise 65 % du chiffre d’affaires du SLA, avec un taux d’occupation des gîtes de 45 % et une clientèle à 85 % française (départements limitrophes: 50 %; Ile-de-France: 50 %), ainsi que des Néerlandais, des Belges, des Allemands et des Britanniques. Notre service groupes, qui propose des forfaits et du sur mesure, réalise environ 17 % du chiffre d’affaires. Les scolaires sont intéressés par des journées thématiques à Guédelon et par des fermes pédagogiques. Les produits séminaires/ incentive attirent des entreprises franciliennes pour des réunions d’une cinquantaine de personnes. Notre service individuels à la carte représente 7 % du chiffre d’affaires. Il concerne principalement des touropérateurs des pays nordiques pour des séjours semaine de cyclotourisme ou en randonnée pédestre. Nous ciblons la clientèle individuelle d’Ile-de-France à travers des weekend liés aux saisons ou à l’événementiel proposés sur notre site Internet. La demande de week-ends en dernière minute est en progression, notamment en arrière-saison. Un réceptif privé ne pourrait pas rentabiliser son activité dans l’Yonne, d’où l’intérêt d’un Services Loisirs Accueil. On observe l’émergence de groupements de professionnels. Nous proposons les séjours d’une agence réceptive spécialisée vélo. » ■ La Gazette Officielle du Tourisme consommation Actualité - Réglementation - Journal Officiel Protection des consommateurs PRATIQUES COMMERCIALES EN LIGNE Une enquête menée par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait pour objet de vérifier le respect de la réglementation dans le secteur de l’hôtellerie en ligne qui, en pleine expansion, est à l’origine de nombreuses plaintes. Les problèmes rencontrés et rapportés par les consommateurs ne sont pas toujours spécifiques à la commercialisation par Internet (c’est le cas par exemple des nombreuses plaintes reçues pour publicité mensongère), mais sont aggravés par ce canal caractérisé par une grande volatilité de l’information due à la variété de l’offre et à son renouvellement très rapide. L’internaute ne gardant pas toujours une trace de l’offre correspondant à l’achat qu’il a effectué en ligne, il éprouve de réelles difficultés à démontrer qu’il a été victime de publicité mensongère, faute de brochures ou autres documents dont bénéficient les consommateurs qui se rendent en magasin. L’enquête s’est déroulée durant le second trimestre de l’année 2006. Réalisée par 26 directions départementales, elle a permis de contrôler 266 sites Internet. Les réglementations vérifiées par les enquêteurs étaient les suivantes : – article L. 113-3 du code de la consommation (information du consommateur sur les prix) ; – article L. 121-1 et suivants du code de la consommation (publicité mensongère, respect des règles s’appliquant à la fourniture de prestations de services à distance) ; – article L. 211-1 et suivants du code du tourisme ; – loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique. Il convient de rappeler que les agents de la DGCCRF ne sont pas habilités à constater les infractions au code du tourisme. Toutefois, si leur enquête les conduit à avoir connaissance de faits constituant de telles infractions, ils peuvent en informer le procureur de la République sur les fondements de l’article 40 du code de procédure pénale. La moitié des sites contrôlés a fait l’objet de lettres de rappel de réglementation (127 en tout). Ces rappels de réglementation concernent en premier lieu des problèmes récurrents accentués par l’utilisation d’Internet : annonce d’un classement ne correspondant pas au classement officiel obtenu (ainsi, 14 hôtels annonçaient un nombre d’étoiles supérieur à leur classement officiel) ; un écart entre les prestations annoncées et les prestations réelleLa Gazette Officielle du Tourisme ment délivrées (prestations payantes alors que leur gratuité était annoncée, distance reliant l’établissement à certaines commodités supérieure dans la réalité à ce qui était annoncé…) Ils concernent également des problèmes spécifiquement liés à l’utilisation d’Internet : information sur les disponibilités ; grilles tarifaires insuffisamment claires (10 % des sites contrôlés ont fait l’objet de rappels de réglementation concernant la mauvaise définition de leurs tarifs) ; conditions de vente mal définies (ce type de problème a été observé par les agents sur un tiers des sites contrôlés). Ils visent enfin le défaut d’identification du prestataire en ligne. Source : DGCCRF, communiqué du 12 mars 2007 >>> Les manquements à la réglementation dont font preuve les agences de voyages en ligne ont été dénoncés par le député Jacques Desallangre qui a interpellé par question écrite (n° 115738) le ministre de l’Économie et des Finances sur le décalage entre les « allégations valorisantes et le niveau de prestations proposées ». Dans sa réponse, le ministre a insisté sur le fait que l’activité de voyage est réglementée : « Seules les personnes titulaires d’une licence d’agent de voyages peuvent exercer cette activité, la délivrance de cette licence étant soumise à une condition de justification d’une aptitude professionnelle. L’article L. 211-21 du code du tourisme sanctionne pénalement l’exercice illégal de l’activité professionnelle d’agent de voyages. Un tel dispositif assure une régulation de la profession qui est favorable à la protection économique du consommateur. En second lieu, les agences de voyages sont tenues, tout comme les autres entreprises commercialisant des produits ou des prestations de service à des consommateurs, de respecter les dispositions de l’arrêté n° 77-105/P du 2 septembre 1997 relatif à la publicité des prix à l’égard du consommateur, et l’arrêté du 3 décembre 1987 relatif à l’information du consommateur sur les prix. Plus généralement, ces opérateurs doivent respecter les dispositions du code de la consommation, qui sanctionnent notamment la publicité mensongère (art. L. 121-1). Ce code comporte également des dispositions protectrices du consommateur pour les prestations de vente à distance (art. L. 121-16 et suivants), dispositions qui ont été complétées par la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique. Enfin, conscients de la nécessité de veiller à ce que les consommateurs bénéficient de la pleine et entière protection qui résulte des dispositions mentionnées ci-dessous, les pouvoirs publics et notamment la direction générale de la concurrence, de la consom7 ▲ N° 1894 – 21 mars 2007 ▲ environnement mation et de la répression des fraudes ne manquent pas de maintenir une attention particulière, par des contrôles réguliers, à la bonne application de ces dispositions. S’agissant enfin de la question spécifique du respect de l’article 1er de l’arrêté du 3 décembre 1987 selon lequel « toute information sur les prix de produits ou de services doit faire apparaître, quel que soit le support utilisé, la somme totale toutes taxes comprises qui devra être effectivement payée par le consommateur, exprimée en euros », elle se pose en des termes très particuliers dans ce secteur pour certaines taxes dont le montant est indéterminé à l’avance et ne relève pas de la politique tarifaire de l’agence (ex. taxes d’aéroport qui dépendent du trajet aérien, lequel peut être sujet à modifications). La règle générale est que le consommateur doit être dûment informé de l’éventualité d’une modification de la somme totale qu’il devra payer. Par ailleurs, il convient de rappeler qu’en vertu de l’article L. 211-13 du code du tourisme, le prix fixé au contrat ne peut faire l’objet d’une majoration au cours des trente jours qui précèdent la date de départ prévue. La profession des agents de voyages a engagé une réflexion sur les modalités de l’information des consommateurs sur les prix. Il va de soi, enfin, que cette question continuera de faire l’objet d’une grande vigilance des pouvoirs publics qui veillent à l’effectivité des règles de protection économique des consommateurs. Journal Officiel, Assemblée nationale, questions écrites, 27 février 2007 Environnement PARCS NATIONAUX Nelly Olin, ministre de l’Écologie et du Développement durable, a annoncé à Cayenne un programme d’accompagnement du parc amazonien de Guyane de 49,9 millions d’euros sur sept ans. Cette somme permettra de participer d’ici 2013 à un programme de 64,7 millions d’euros pour les cinq communes du parc Région Guyane. Nelly Olin a annoncé par ailleurs qu’elle pourrait revoir le tracé du parc amazonien de Guyane en raison du mécontentement exprimé par les Amérindiens du Haut Maroni concernant le classement de leur région au sein de ce parc. Le parc amazonien de Guyane, dont le décret de création a été publié au Journal Officiel le 28 février, couvre 34 000 kilomètres, « soit plus de 40 % de la Guyane. Il se compose d’une zone de libre adhésion et d’une zone “cœur” d’environ 20 000 kilomètres » interdite aux activités industrielles. 8 N° 1894 – 21 mars 2007 Social VAE Un accord cadre national pour promouvoir l’accès aux diplômes par la validation des acquis de l’expérience (VAE) a été signé par le Gouvernement, quatre fédérations patronales et seize branches professionnelles dont l’UMIH (hôtellerie), a indiqué le ministère délégué à l’Emploi. Un site pratique Internet (www.vae.gouv.fr), avec notamment les coordonnées des points d’information conseil pour les salariés intéressés, a été présenté. L’accord se donne pour objectif de réduire « de neuf à six mois » les délais pour accéder à un diplôme, titre ou certificat par la VAE. Un comité de pilotage doit être constitué pour analyser les premiers résultats et notamment mutualiser les expériences réussies. Il se réunira dans six mois. L’accord a été conclu pour une période de deux ans et est ouvert à toute autre organisation professionnelle qui souhaiterait y adhérer. Il ne prévoit aucune disposition concernant le financement de la VAE. Début décembre, Dominique de Villepin avait évoqué la possibilité d’une exonération des coûts de la VAE pour les personnes à temps partiel. Selon une étude récente du ministère de l’Emploi, seulement trois mille personnes ont obtenu en 2005 un diplôme grâce à la VAE, ce qui constitue néanmoins un quasi-doublement par rapport à 2004. Collectivités locales ASSOCIATIONS La décision d’un conseil municipal de prendre en charge les dettes d’une association dissoute suite à l’organisation de spectacles culturels est légale dès lors que cette association avait pour président et pour vice-président des membres du conseil municipal, que son siège était à la mairie, qu’elle était dépourvue de tout personnel salarié et qu’elle fonctionnait grâce aux subventions de la commune et aux moyens fournis par elle. C’est ce qu’a rappelé le ministère de l’Intérieur dans une réponse à une question écrite posée par le député Marie-Jo Zimmermann (Réponse publiée au Journal Officiel le 27 février 2007) en se référant à une décision du Conseil d’État (CE, 4 août 2006, commune de Grimaud, n° 271964). La plus haute juridiction administrative avait été conduite à statuer sur le cas d’une commune qui avait confié à une association l’animation culturelle de la commune. La collectivité avait versé une subvention à cette association au titre de l’organisation de représentations chorégraphiques. À l’issue de cet événement, l’association La Gazette Officielle du Tourisme hôtellerie avait été confrontée à un important déficit. Une fois l’association dissoute, la commune a décidé de reprendre en régie le service d’animation culturelle de la commune et de prendre en charge les factures impayées, malgré l’absence de dispositions réglementaires et législatives l’y autorisant. Le Conseil d’État a estimé que si le versement d’une subvention à une association chargée de l’animation culturelle relevait de l’intérêt communal, alors, à ce titre, la prise en charge par la commune du déficit de cette association ne pouvait être considérée comme dépourvue d’intérêt communal. En revanche, en l’absence d’éléments permettant d’apprécier l’existence d’un intérêt communal, une commune ne saurait assumer le déficit d’une association par une délibération prise dans ce sens, sous peine de s’exposer à la censure du juge. Dans la même catégorie, « les prix peuvent varier du simple au triple : pour les deux étoiles à Paris, on peut trouver des chambres entre 60 € et 160 €. » Pour compléter le classement purement administratif, le label Hotelcert mise sur des critères de qualité : ainsi, pour un 3 étoiles, le client a droit à des serviettes en tissu lors des repas et à un journal pour son petit déjeuner, et il doit pouvoir connecter son ordinateur à la chambre. Si 342 hôtels, surtout en province, affichent désormais ce certificat créé en 2002 par l’organisme privé Afaq Afnor, il reste encore inconnu par le grand public, confronté déjà à un maquis de 150 labels hôteliers en France. Entamé en novembre dernier, le dossier de « dépoussiérage » des étoiles a été suspendu en attendant l’élection présidentielle. Cette tâche délicate reviendra au successeur de Léon Bertrand. Hôtellerie Bibliographie CLASSEMENT HÔTELIER – Colloque « Le code du tourisme, mode d’emploi », ministère du Tourisme. http://www.tourisme.equipement.gouv.fr/fr/navd/pr esse/dossiers/att00015706/dp_code_definitif. pdf Première destination touristique mondiale, la France est à la traîne en matière de classement hôtelier, jugé désuet, et pourrait à terme se doter d’un label 5 étoiles pour ses établissements de luxe, à l’instar des pays concurrents qui se livrent à une surenchère. Trois réunions, qui ont rassemblé syndicats patronaux, agences de voyages et représentants de l’État, ont permis de dégager un premier consensus : la France, qui s’autolimite à une catégorie « 4 étoiles luxe », devrait la troquer contre un « 5 étoiles ». « Le classement hôtelier français est totalement dépassé et n’a pas été revu depuis vingt ans, alors que la majorité des pays européens a des normes plus récentes », commente Christine Pujol, chargée mission à l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), premier syndicat patronal. Le classement en vigueur remonte en effet à 1986 : les étoiles (catégories 0 et 4 luxe) sont attribuées par les préfets, sur la base de normes quantitatives (superficie, équipements sanitaires, téléphone, ascenseur…) qui ne tiennent guère compte de la qualité de l’accueil ou de la propreté. « Il faut un classement plus lisible, qui corresponde aux attentes des clients en intégrant des critères de qualité et des contrôles réguliers, au maximum tous les cinq ans », estime Michelle Lepoutre, président de la commission juridique du Synhorcat, l’autre syndicat patronal. « Les trois quarts des clients d’hôtels disent se fier aux étoiles, mais ils sont conscients qu’elles ne garantissent ni un niveau de prestation ni un prix », explique Mark Watkins, président du cabinet d’études Coach Omnium. La Gazette Officielle du Tourisme – Comment évaluer l’effet du classement d’un territoire en parc naturel régional (PNR) ? Application sur le PNR du Livradois-Forez, ministère de l’Écologie, septembre 2006. http://www.ecologie.gouv.fr/Classement-d-un-ter ritoire-en-parc.html – L’information préventive sur les risques naturels et technologiques : où en est-on vingt ans après « la loi de 87 » ?, ministère de l’Écologie, 26 février 2007. http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/dp_infor mation_ % 20preventive_BICI-27-fev-07.pdf – Le permis de construire fait peau neuve, communiqué du ministère de l’Équipement du 27 février 2007. http://www.equipement.gouv.fr/article.php3?id_arti cle = 2110 Le tourisme en questions OFFICES DE TOURISME TRANSFORMÉS EN ÉTABLISSEMENTS PUBLICS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX Le sénateur Pierre André attire l’attention du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie sur la situation, au regard de l’administration fiscale, des offices de tourisme transformés en établissements 9 ▲ N° 1894 – 21 mars 2007 ▲ bourse N° 1894 – 21 mars 2007 publics industriels et commerciaux (EPIC), à l’instar de l’office de tourisme intercommunal de SaintQuentin. S’agissant de ce dernier, sa transformation au 1er janvier 2003, de structure associative en EPIC, a entraîné, pour ses activités à caractère lucratif, son assujettissement à l’impôt sur les sociétés conformément aux dispositions de l’article 206 du code général des impôts. Ces activités, concernant principalement la commercialisation de prestations de services touristiques et de manière plus accessoire la vente de documents touristiques et de produits dérivés, représentent environ 20 % de l’activité totale. Or, l’ensemble des moyens humains, matériels et financiers est utilisé concurremment pour l’activité commerciale de l’office de tourisme ainsi que pour ses missions en matière d’accueil, d’information des touristes et de promotion touristique. Ainsi, les dépenses et les recettes communes, retracées dans le compte administratif, ne font actuellement l’objet d’aucune affectation à l’une et l’autre des activités. Dans ces conditions, il lui demande si l’office de tourisme, afin de répondre à ses obligations déclaratives, doit impérativement procéder a posteriori à cette affectation poste par poste ou si par mesure de simplification, il lui est permis d’utiliser une clé de répartition pertinente et globale. Réponse : En application des articles 206-1 et 1654 du code général des impôts, les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) sont assujettis à l’impôt sur les sociétés lorsqu’ils se livrent à une exploitation ou à des opérations à caractère lucratif. La nature lucrative ou non de leurs activités s’apprécie au regard des principes posés par l’instruction 4 H-5-06 du 18 décembre 2006 relative aux organismes sans but lucratif. Les conditions dans lesquelles les EPIC peuvent regrouper dans un secteur distinct leurs activités lucratives afin de limiter l’imposition à ce seul secteur sont précisées dans l’instruction 4 H-5-06 précitée. Il est rappelé que s’agissant d’un établissement public, aucune condition tenant à la prépondérance des activités non lucratives n’est posée. Si l’organisme exerce une activité lucrative avec des moyens d’exploitation communs avec ceux affectés à l’activité non lucrative, ces moyens doivent être répartis comme en matière de taxe professionnelle. Ainsi, la fraction rattachée au secteur lucratif est calculée au prorata du temps d’utilisation dans le cadre de l’activité lucrative ou selon une clé de répartition estimée par le contribuable, sous sa propre responsabilité. En principe, un bilan fiscal de départ à la date du premier jour du premier exercice soumis aux impôts commerciaux est porté à la connaissance de l’administration. ■ Journal Officiel, Sénat du 8 mars 2007 Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 16 mars 2007 (valeurs exprimées en €) : Titre Cours % var. préc.* Maxi Mini** Titre ACCOR : 63,37 (- 8,81 %) 71,50 59,15 Mac Donald’s : Air France : 31,93 (- 4,10 %) 35,59 31,93 Bernard Loiseau : André Trigano (CIAT) : 29,50 (+ 5,02 %) 29,50 24,36 Cours % var. préc. Maxi Mini 43,47 (- 0,39 %) 46,05 4,51 (- 2,66 %) 4,65 43,00 4,45 Buffalo Grill : 29,68 (- 4,04 %) 44,50 29,68 10,20 (+ 2,06 %) 10,20 9,12 0,50 (- 4,00 %) 0,57 0,50 65,60 (- 2,91 %) 77,50 65,60 Club Méditerranée : 41,00 (- 1,88 %) 44,20 40,76 Groupe Flo : Cie des Alpes : 70,40 (+ 1,99 %) 73,00 69,00 Léon de Bruxelles : 0,08 (0,00 %) 0,10 0,08 Musée Grévin : Pierre & Vacances : 101,14 (- 3,71 %) 107,00 87,40 Sodexho Alliance : 52,59 (- 3,04 %) 56,25 47,67 Trigano : 39,25 (- 5,55 %) 41,43 37,76 Euro Disney : Eurotunnel : Groupe Partouche : Grévin Compagnie : 0,44 (0,00 %) 0,44 0,44 18,99 (+ 6,69 %) 19,19 17,00 0,00 (0,00 %) 0,00 0,00 * Depuis le relevé du 9 mars 2007 ** Depuis le 31 décembre 2006 Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com 10 La Gazette Officielle du Tourisme AVIS D’APPEL À CANDIDATURES - DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC Tarifs* des Annonces, Offres d’Emplois et publicités Article L. 1411-12 du CGCT COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA BOIXE Identification de la Collectivité délégante : COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA BOIXE 10, route de Paris - 16560 TOURRIERS Cadre de la consultation : Procédure de délégation de service public, conformément aux dispositions de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 et de ses textes modificatifs. Mode de gestion retenu : Affermage. Objet de la consultation : Gestion de la Base de loisirs du Portal pour une durée de 3 ans, située sur la Commune de Vars (16). La base est composée de : • Baignade • Jeux pour enfants • Chalet sanitaires • Chalet restauration rapide • Parking • Souille à bâteaux, etc. Début des prestations : Juin 2007. Renseignements et justifications à produire par les candidats : • Présentation du candidat (nom, adresse, qualité, forme juridique…) • Bilans et comptes de résultat des trois derniers exercices, si activité déjà exercée • Garanties professionnelles et financières, moyens matériels et humains • Attestations d’assurances en cours de validité • Références et expériences dans le domaine considéré. Lieu d’envoi ou de dépôt des candidatures, renseignements : COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA BOIXE M. Frédéric MILLAC 10, route de Paris – 16560 TOURRIERS Tél. : 05 45 20 68 46 – Fax : 05 45 20 57 35 Courriel : [email protected] Date d’envoi de l’avis à la publication : 13 mars 2007. Date limite de réception des offres : 26 avril 2007 à 17 heures. LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME Publication hebdomadaire éditée par la SARL Adour Presse Information (API) N° 1894 du 21 mars 2007 Rédaction : ONI Biarritz, Agence de Presse, Marie-Pierre Bazin-Cheneaux, Françoise Kergreis Abonnements : Nathalie Saingier Tél. : 05 59 52 84 09 [email protected] Secrétariat de rédaction : Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 52 84 06 Publicités : Tél.: 0559528400 – Fax: 0559528401 Impression : SAI-Infocompo 18, allée Marie-Politzer – BP 90041 64201 Biarritz cedex Commission paritaire: N° 0408 T 83956 ISSN: 0016-5573 Vente par abonnements Routage Presse rouge Siège social : Jacques Darrigrand 18, allée Marie-Politzer – BP 90041 64201 Biarritz cedex Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01 Rédaction : À Paris : 3, rue Séguier 75006 Paris Tél. : 01 55 42 61 40 Fax : 01 55 42 61 41 À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer BP 90041 – 64201 Biarritz cedex Tél. : 05 59 52 55 33 Fax : 05 59 52 84 01 Directeur Publication : Jacques Darrigrand Responsable de la rédaction : Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Tél. : 05 59 52 55 33 Mise en page : Françoise Desion Site Internet : www.gazette-tourisme.com e-mail : [email protected] Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ». Offres d’emplois 1 page (L : 175 mm x H : 230 mm) 1/2 de page (L : 175 mm x H : 125 mm) 1/4 de page (L : 85 mm x H : 125 mm) 1/8e de page (L : 85 mm x H : 60 mm) 537 € HT 303 € HT 168 € HT 101 € HT Publicité, annonces de formation, stage, etc. 1 page (L : 175 mm x H 1/2 page (L : 175 mm x H 1/4 page (L : 85 mm x H : 1/8e page (L : 85 mm x H : : 230 mm) 1 342 € HT : 125 mm) 704 € HT 125 mm) 437 € HT 60 mm) 232 € HT * Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre annonce pendant un mois sur notre site : www.gazette-tourisme.com Régie Publicitaire Tél. : 05 59 52 84 00 - Fax : 05 59 52 84 01 [email protected] BULLETIN D’ABONNEMENT Adour Presse Information (API) Gazette Officielle du Tourisme 18, allée Marie-Politzer - BP 90041 - 64201 Biarritz cedex Prix : 260 € pour un an Étranger : 285 € □ Je désire souscrire un abonnement d’un an à la Gazette Officielle du Tourisme. Société :....................................................................................................... Nom : ........................................................................................................... Adresse :...................................................................................................... Code postal : ........................................ Ville : ............................................. Tél. : ...................................................... • Ci-joint en règlement : un chèque bancaire □ postal □ mandat lettre □ à l’ordre de Adour Presse Information Inscrivez ici votre numéro de carte bancaire □ Carte bancaire Notez les 3 derniers chiffres du n° au verso de votre carte bancaire □ Je souhaite régler à réception d’une facture Le .................................... Date d’expiration de votre carte bancaire Signature GOT 1894 La Gazette Officielle du Tourisme 11 ▲ annonces N° 1894 – 21 mars 2007 AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX • Nom et adresse officiels de la personne publique : Centre des monuments nationaux Hôtel de Sully 62, rue Saint-Antoine 75186 Paris Cedex 04 • Nom et adresse officiels de la personne publique : Centre des monuments nationaux Hôtel de Sully 62, rue Saint-Antoine 75186 Paris Cedex 04 • Objet du marché : Diffusion des documents d’appel des monuments nationaux des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. • Objet du marché : Diffusion de la brochure Paris en 7 monuments. • Lieux d’exécution et durée du marché : 105 000 dépliants à diffuser sur six mois ou trois mois (variable en fonction des monuments) dans 3 régions (Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur) pour 8 monuments nationaux. • Caractéristiques principales : 1. Diffusion de la brochure promotionnelle Paris en 7 monuments, soit 250 000 dépliants à diffuser pendant un an (du 16 avril 2007 au 15 avril 2008) à Paris dans les présentoirs des hôtels parisiens. Format de la brochure : 21 cm x 10 cm. • Mode de passation du marché : Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)]. • Mode de passation du marché : Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)]. • Critères de choix des offres : 1. Validité technique (organisation générale et niveau qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens humains et techniques mis à disposition). 2. Prix. • Critères de choix des offres : 1. Validité technique (organisation générale et niveau qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens humains et techniques mis à disposition). 2. Prix. • Conditions de remise des offres : Les offres devront être remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de : • Conditions de remise des offres : Les offres devront être remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de : Monsieur Jean-Marc Lopez Centre des monuments nationaux Forteresse de Salses – BP 35 – 66600 Salses-le-château Renseignements : 04 68 38 46 59 e-mail : [email protected] Madame Élodie Grilli Centre des monuments nationaux Panthéon – Place du Panthéon – 75005 Paris Renseignements : 01 44 32 18 08 e-mail : [email protected] Date limite de réception des offres : 10 avril 2007 Date limite de réception des offres : 10 avril 2007 AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE • Lieux d’exécution du marché : Paris et Ile-de-France. CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX • Nom et adresse officiels de la personne publique : Centre des monuments nationaux Hôtel de Sully 62, rue Saint-Antoine 75186 Paris Cedex 04 • Nom et adresse officiels de la personne publique : • Objet du marché : Diffusion des documents d’appel des monuments nationaux de Normandie dans les présentoirs du prestataire situés dans des lieux touristiques. • Lieux d’exécution du marché : 600 000 dépliants à diffuser en 2007 en Normandie pour 3 monuments, la période de diffusion variant selon le site concerné. • Mode de passation du marché : Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)]. • Critères de choix des offres : 1. Validité technique (organisation générale et niveau qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens humains et techniques mis à disposition). 2. Prix. • Conditions de remise des offres : : Les offres devront être remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de : Madame Isabelle Le Dorner Abbaye du Mont-Saint-Michel – Centre des monuments nationaux BP 22 – 50170 Le Mont-Saint-Michel Renseignements : 02 33 89 80 24 e-mail : [email protected] Date limite de réception des offres : 10 avril 2007 12 Centre des monuments nationaux – Hôtel de Sully 62, rue Saint-Antoine – 75186 Paris Cedex 04 • Objet du marché : Diffusion des documents d’appel des monuments nationaux des régions Centre et Pays de la Loire. • Lieux d’exécution et durée du marché : Les lots ci-dessous peuvent être attribués à différents prestataires : – Lot 1 : diffusion de documents d’appel des monuments nationaux de la région Centre dans des présentoirs dédiés, appartenant au diffuseur, situés dans une sélection de lieux touristiques de la région Centre proposés par le diffuseur (offices du tourisme, hébergements, etc.), du 15 avril au 30 septembre – nombre de points de diffusion et durée de diffusion variables selon les monuments. – Lot 2 : dépôt de documents d’appel du château d’Azay-le-Rideau, château d’Angers et cloître de la Psalette en régions Centre et Pays de la Loire dans une sélection de sites touristiques, hébergements et commerces de proximité (du 15 avril au 31 octobre). – Lot 3 : dépôt de documents d’appel des châteaux de Talcy et de Fougères-sur-Bièvre dans une sélection de sites touristiques, hébergements et commerces de proximité (du 15 avril au 31 octobre). • Mode de passation du marché : Procédure adaptée [article 28 du CMP (2)]. • Critères de choix des offres : 1. Validité technique (organisation générale et niveau qualitatif de la prestation, respect des délais, moyens humains et techniques mis à disposition). 2. Prix. • Conditions de remise des offres : Les offres devront être remises sous plis cachetés avant le 10 avril 2007 à l’attention de : Madame Catherine Daniélou – Château de Chaumont-sur-Loire 41150 Chaumont-sur-Loire. Renseignements : 02 54 51 26 27 e-mail : [email protected] Date limite de réception des offres : 10 avril 2007 La Gazette Officielle du Tourisme Dans le cadre de la constitution de l’Office de Tourisme Communautaire recrute Saint-Étienne Métropole au travers d’un EPIC > un directeur H/F office de tourisme communautaire Sous l’autorité du Président de l’Office de Tourisme Communautaire, il (elle) sera chargé(e) de : Merci d’adresser votre candidature (lettre manuscrite et CV) le plus rapidement possible à : Monsieur le Président SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLE 35, rue Pierre et Dominique Ponchardier - BP 23 42009 SAINT-ÉTIENNE cedex 02 Missions : • Assurer la promotion touristique du territoire et de ses grands équipements • Assurer l’animation ainsi que la gestion administrative et budgétaire de l’Office de Tourisme Communautaire et de ses antennes territoriales, et la mise en place d’une démarche stratégique • Développer et entretenir les relations avec les partenaires extérieurs (collectivités publiques, CDT, Mitra, PNR du Pilat, SMAGL, OT voisins…) • Mettre en place des outils (création de produits, adhésions, mécénat, publicité, taxe de séjour…) et une stratégie visant à augmenter l’autofinancement de l’Office de Tourisme • Contribuer à valoriser les autres points d’information touristique Profil/Qualités requises : • Formation supérieure dans le domaine du tourisme/développement local • Expérience similaire indispensable dans le domaine du développement touristique, excellente connaissance des collectivités locales et d’une structure EPIC • Formation supérieure • Qualités relationnelles, aptitude à l’encadrement, au management et à la conduite de projets ambitieux • Rigueur, esprit de synthèse et d’analyse • Grande capacité d’adaptation et d’innovation • Maîtrise de l’anglais indispensable, autres langues européennes souhaitables • Maîtrise des logiciels bureautiques, qualités rédactionnelles • Sens de l’organisation et de la communication. La CCI de la Drôme recrute un assistant technique tourisme H/F Missions : • Animer le réseau des restaurateurs et producteurs « Promenade Gourmande » • Mettre en place et animer un réseau de Sites Touristiques • Renseigner les Chefs d’entreprises • Participer aux autres actions du service Profil : • Formation supérieure (Bac + 3 min.) et expérience confirmée dans le tourisme, conseil aux entreprises et/ou animation de réseaux • Excellent relationnel, dynamisme, engagement et autonomie Conditions : • CDD de 3 ans • Poste basé à Valence, à pourvoir immédiatement • Déplacements à prévoir CV & LM (incluant vos prétentions salariales) à CCID – Service RH – BP 1023 26010 VALENCE Cedex ou [email protected] www.drome.cci.fr > NOUVEAU < @ Les numéros de La Gazette Officielle du Tourisme sont téléchargeables par les abonnés au format pdf sur notre site Internet : www.gazette-tourisme.com La Gazette Officielle du Tourisme Administrations, collectivités locales, chambres consulaires, La Gazette Officielle du Tourisme pour votre publicité Le nouveau code des marchés publics impose des règles précises de publicité et fait référence aux journaux spécialisés correspondant au secteur économique concer né pour assurer une publicité confor me aux objectifs mentionnés à l’article Ier (liberté d’accès à la commande publique, égalité de traitement des candidats et transparence des procédures). La publication dans La Gazette Officielle du Tourisme, particulièrement bien diffusée auprès des aménageurs, porteurs de projets touristiques, cabinets d’études et gestionnaires de sites, permet aux collectivités délégantes et aux annonceurs d’atteindre un public ciblé et de répondre efficacement à leurs besoins. www.gazette-tourisme.com 13 ▲ brèves NOUVEAUTÉS Le Groupe Sup de Co La Rochelle vient de lancer La Rochelle Business School of Tourism en partenariat avec l’université d’Angers (IMIS-ESTHUA), l’université de la Côte d’Opale (ULCO) et l’université du Québec à Montréal (UQUAM). L’agence Smartweekend, basée dans l’Indre, reprend à son compte l’idée des week-ends en coffret cadeau déjà popularisés par weekendesk.fr ou l’agence de voyages bordelaise weekendbreak. fr, avec une nouveauté, la collaboration avec des labels plus connus dans l’institutionnel touristique, comme Bienvenue à la Ferme ou Gîtes de France. smartweekend.fr DÉVELOPPEMENT Pierre & Vacances Le Groupe Pierre & Vacances annonce la signature d’un accord avec Le premier congrès des sociétés d’économie alpestre de Savoie et de Haute-Savoie se tiendra le 23 mars 2007 à Faverges sur le thème « Une nouvelle économie alpestre pour les territoires d’altitude des Pays de Savoie ». Cette rencontre devrait permettre aux deux associations d’accompagner les collectivités locales dans leur définition des territoires et la contractualisation, par massifs, d’une nouvelle économie alpestre centrée sur l’agropastoralisme à partir de 2008. Organisée sous forme de table ronde, cette rencontre permettra aux spécialistes et financeurs d’échanger avec les organisations professionnelles agricoles, les gestionnaires de l’eau, de la forêt, du tourisme, de la chasse et de l’environnement et bien entendu avec le parc naturel régional du Massif des Bauges. La MOPA (Mission des offices de tourisme et pays d’Aquitaine) organise au printemps un cycle d’étude sur le tourisme culturel à destination des directeurs des offices de tourisme et techniciens des pays d’accueil touristiques. Chaque journée de formation portera sur un thème particulier : approche marketing du tourisme culturel, le 29 mars à Bidache (PyrénéesAtlantiques) ; l’animation du patrimoine, le 31 mai à Périgueux (Dordogne) ; les produits du tourisme culturel et leur mise en marché, le 21 juin à Couthuressur-Garonne (Lot-et-Garonne). Les inscriptions pour la journée du 29 mars à Bidache, qui sera animée par François Perroy d’Emotio Tourisme, sont encore ouvertes sur le site de la MOPA. http://www.aquitaine-mopa.fr/ ▲ Grande école Coffrets cadeau RENDEZ-VOUS ▲ Message Business, qui se présente comme un facilitateur du marketing électronique, a présenté au Forum e-marketing qui s’est déroulé les 12 et 13 février 2007 à la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette la version beta de sa solution innovante d’e-marketing. C’est un outil disponible sur Internet proposant des services à la demande pour router des e-mailings, des newsletters, des SMS ; publier des blogs, des flux RSS, échanger avec des publics grâce à des enquêtes, des sondages, des forums… Toutes ces fonctionnalités peuvent être activées séparément et communiquent avec un site web ou n’importe quel dispositif Internet préexistant. Un pack découverte comprenant 1 000 e-mailings, 10 SMS, 1 blog, 1 flux, 1 forum à consommer pendant trois mois pour découvrir la solution. Cette nouvelle école de management internationale propose un programme bilingue en trois ans (cursus bachelor) ou cinq ans (cursus master) qui forme aux trois grandes activités du management de produits touristiques : l’accueil ou « l’hospitality » : hébergement, restauration,transport, attractions… ; le management des « destinations » : management des sites et des destinations culturelles (musées, parcs de loisirs, offices du tourisme…) ; « l’entertainment » ou l’événementiel : festivals, incentive et tourisme d’affaires, congrès et centres d’exposition, animation… ▲ Marketing électronique N° 1894 – 21 mars 2007 L’agence de développement touristique des Alpes de Haute-Provence, le comité départemental des Hautes-Alpes, les comités régionaux de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur et Riviera-Côte d’Azur, et l’office de tourisme du Val d’Allos organisent du 22 au 24 mars le IVe Rendez-vous professionnel des ateliers de l’offre des Alpes du Sud, sur le thème « À la découverte des savoirs et saveurs de la montagne ». Cette manifestation professionnelle permettra de promouvoir et de commercialiser les Alpes du Sud hiver comme été. Mark Vanmoerkerke – actionnaire du groupe belge Sunparks qui exploite quatre villages de loisirs en Belgique – portant sur la négociation sur une base exclusive d’une éventuelle acqui- Le département des Hautes-Alpes, couvert aux deux tiers par deux parcs naturels, le parc national des Écrins et le parc naturel régional du Queyras, est l’invité d’honneur du Salon des randonnées qui se tient à Paris les 30, 31 mars et 1er avril. L’office de tourisme et des congrès de Pau annonce la mise en ligne de son site Internet tourisme : www.pau-pyrenees.com 14 La Gazette Officielle du Tourisme Bons chiffres Après le succès de l’année 2005 (+ 10 % de croissance du chiffre d’affaires), suite à l’agrandissement de l’établissement en 2004 et à une large diversification de l’offre en restauration, Alliance Pornic resort hotel thalasso & spa termine l’année 2006 en affichant une croissance globale de + 15 % (+ 15 % pour la restauration, + 10 % pour l’hébergement, + 10 % pour la thalassothérapie). Toutefois, le record est détenu par l’activité Beauté Spa qui était l’un des enjeux majeurs de l’année 2006 avec la création d’un espace Beauté Spa de dix cabines. Cette nouvelle offre a permis une croissance de + 33 % du chiffre d’affaires sur ce type d’activité (massages, modelages et rituels du monde). Grâce à ces résultats, 60 emplois ont été créés sur le site en trois ans, portant aujourd’hui le nombre de salariés à 150. Programmation Le conseil régional d’Ilede-France et l’ARD (Agence régionale de développement) ont planifié entre 2006 et 2008 des investissements d’un montant de 600 000 € par an dans la mise en œuvre d’un programme de promotion internationale des salons professionnels franciliens. Les salons constituent une activité économique primordiale pour la région Ile-deFrance et représentent 50 000 emplois à temps plein. LE TOURISME EN MARCHE À la conquête de l’Europe du Sud Le réseau indépendant Châteaux & Hôtels de France se lance à la conquête de l’Europe du Sud et compte accueillir d’ici 2008 une vingtaine d’établissements en Italie, en Espagne et au Portugal, a annoncé son directeur général Xavier Labrousse. Assemblées générales La Fédération nationale des comités départementaux du tourisme (FNCDT) et la Fédération nationale Loisirs Accueil France (FNLAF) tiennent leur assemblée générale du 21 au 23 mars 2007, à Nîmes dans le Gard. Ces journées de travail lancées par Raymond Massip, président de la FNLAF, réuniront près de 120 responsables tou- TENDANCES ▲ sition de Sunparks. Ce projet d’acquisition s’inscrit dans la stratégie de croissance de Center Parcs en Europe. Grâce au « retour de la neige » et aux « réservations de dernière minute », la saison d’hiver devrait être « bonne » en termes de fréquentation des stations de montagne, conforme à la moyenne des cinq dernières années, selon une étude du cabinet Protourisme. Elle reste toutefois en retrait par rapport à la saison 20052006 « qui était exceptionnelle » : ainsi, la fréquentation moyenne des stations de montagne est inférieure d’environ 10 points à celle de la saison dernière. Si la baisse des nuitées dans le massif alpin est relativement faible (moins de 5 %), elle atteint jusqu’à 25 % dans d’autres massifs (Pyrénées, Vosges), note l’étude. Quant aux recettes, les stations alpines « bénéficient d’une hausse des dépenses de leur clientèle compensant largement la légère baisse des nuitées ». Globalement, la fréquentation « reste à un haut niveau », grâce notamment à des pics atteints pendant les vacances de Noël et le réveillon du Nouvel An et d’un « mois de février qui a bénéficié de réservations de dernière minute ». La saison ne se présente en revanche que « moyenne » pour les sociétés de remontées mécaniques, notamment celles situées en basse altitude. Si pour les remontées mécaniques situées au-delà de 1 800 mètres (principalement dans les Alpes), la baisse des « journées skieurs » est limitée entre 5 % et 10 % par rapport à la saison dernière, elle atteint entre 30 % et 70 % pour celles situées à moins de 1 300 mètres (Jura, Vosges, Massif central). Les réservations pour les vacances de printemps « sont à un très bon niveau », et si la météo reste adaptée à la pratique du ski, la saison touristique « devrait être conforme à la moyenne des cinq dernières années ». L’étude note une « forte progression des activités complémentaires au ski », notamment « le succès des activités bien-être et remise en forme ». Protourisme juge cette diversification « indispensable pour les stations situées en deçà de 1 600 mètres, du fait d’une raréfaction prévisible du niveau d’enneigement en raison du réchauffement climatique ». L’enquête a été réalisée du 1er décembre au 5 mars auprès de 70 stations (150 000 lits), sur la base des déclarations des opérateurs touristiques. risme venant de plus de 70 départements de France métropolitaine et d’outre-mer. À cette occasion, la FNCDT fêtera ses trente ans d’existence au service du développement touristique local. Son président Jean-Pierre Serra présentera l’édition réalisée spécialement pour cet anniversaire. Le salon du tourisme de Berlin (ITB), le plus grand du monde, a enregistré en 2007 pour sa 41e édition (7 au 11 mars) le plus grand nombre de visiteurs de son histoire, avec 177 000 personnes, ont annoncé les organisateurs. Les exposants du salon ont indiqué avoir réalisé un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros. L’office de tourisme de Menton vient d’être classé dans la catégorie 4 étoiles des offices de tourisme. Dans le département des Alpes-Maritimes, seul l’office de tourisme de Cannes a obtenu ce classement. La Gazette Officielle du Tourisme 15 ▲ brèves N° 1894 – 21 mars 2007 ▲ perspectives À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le ministère délégué au Tourisme a organisé le 8 mars dernier une table ronde sur « Le tourisme au féminin » autour de trois ateliers consacrés aux « femmes prescriptrices », aux « voyageuses d’affaires » et au « vin au féminin ». Ces ateliers étaient animés par les membres de Femmes du Tourisme, une association dont le ministre délégué au Tourisme est le parrain et qui regroupe des professionnelles issues des divers segments du secteur « hôtellerie, voyage, tourisme institutionnel ». Les femmes jouent un rôle important dans le choix des vacances et se comportent en consommatrices averties. Elles recherchent l’équilibre, une saine gestion du budget et des responsabilités liées à la famille, souligne un communiqué du ministère délégué au Tourisme. Elles sont aussi de plus en plus nombreuses à rechercher des produits spécifiques pour voyager entre elles autour de thématiques de bien-être, de shopping ou de découverte culturelle, tandis que les hommes privilégient davantage les sports et « l’adrénaline ». Toujours plus nombreuses dans les fonctions d’encadrement, les femmes constituent également un segment en pleine croissance pour le voyage d’affaires. Cette réalité commence à être appréhendée par le secteur de l’hôtellerie qui propose des produits et des services spécifiques, voire des hôtels exclusivement réservés aux femmes, comme à Londres, Berlin et Florence. Les femmes enfin ont envahi l’univers du vin. Sommelières, œnologues, viticultrices ou simples consommatrices, elle en renouvellent l’approche, autour d’une moindre technicité et d’une plus grande convivialité. À l’issue de cette matinée de débats, Léon Bertrand a rappelé la nécessité de mieux appréhender les besoins spécifiques des femmes pour adapter notre offre touristique, comme le font déjà la plupart des pays anglo-saxons grâce au « marketing de genre ». Le comité départemental du tourisme de la Gironde et ses partenaires – les chambres de commerce et d’industrie de Bordeaux et Libourne, la chambre de métiers et de l’artisanat, la chambre d’agriculture de la Gironde et Cap Sciences – ont organisé le 5 mars dernier à Bordeaux une rencontre sur le thème du tourisme économique et ses possibilités de développement en Gironde. Philippe Dorthe, le président du CDT, a exprimé, devant une trentaine de responsables d’entreprises et d’offices de tourisme girondins, la volonté de voir se développer une offre de découverte économique s’appuyant sur l’important savoir-faire tant technologique qu’artisanal des entreprises girondines et de « constituer à terme un véritable catalogue de produits touristiques sur cette thématique ». Cinq ateliers de réflexion ont permis aux participants d’aborder les sujets suivants : développer la communication et la promotion du tourisme de découverte économique ; identifier les freins, déterminer les enjeux ; évaluer les potentialités de développement ; organiser et structurer l’offre ; établir des synergies ; mettre en place un réseau. Les réservations cumulées au 3 mars, exprimées en chiffre d’affaires comparable, progressent de 7 % par rapport à la même période de l’an dernier, a annoncé le Club Méditerranée à l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires du premier trimestre, en hausse de 2,3 %. La hausse de 6,2 % des réservations en Europe reflète « une progression très satisfaisante de 14,2 % sur les villages soleil » et « de 1,4 % sur les villages neige, malgré le manque d’enneigement dans les Alpes en début de saison », avait expliqué le Club Méditerranée concernant la saison d’hiver. Selon Henri Giscard d’Estaing, P.-d.-g. du Club Med, les tendances sont très encourageantes pour la saison d’été, même si elles ne concernent que 25 % des ventes à venir sur cette période. 16 N° 1894 – 21 mars 2007 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – Conseil général de l’Aveyron Objet du marché : scénographie et décoration de l’espace accueil, découverte et vente de l’aire de repos du Viaduc de Millau. Date limite de réception des candidatures : 30 mars 2007. Tél. : 05 65 75 83 00 – Agence du tourisme de la Corse Objet du marché : enquête permettant d’appréhender les perceptions, attitudes et comportements des prospects et clientèles émettrices. Date limite de réception des offres : 2 avril 2007. Tél. : 04 95 51 77 44 – Amiens Aménagement Objet du marché : étude de faisabilité et de définition pour la création d’un événement type « festival du paysage » à Amiens sur le site de Borelia. Date limite de réception des offres : 3 avril 2007. Tél. : 03 22 22 37 50 – Communauté d’agglomération de Blois Objet de la délégation : exploitation du camping des rives de Loire. Date limite de réception des offres : 4 avril 2007. Tél. : 02 54 90 33 21 – Conseil général des Yvelines Objet du marché : étude pour la mise en valeur et l’ouverture au public du château fort de la madeleine à Chevreuse. Date limite de réception des offres : 5 avril 2007. Tél. : 01 61 37 36 86 – Chambre de commerce et d’industrie du Havre Objet du marché : journées portes ouvertes en industrie. Date limite de réception des offres : 6 avril 2007. Rens. : http://www.havre.cci.fr La Gazette Officielle du Tourisme