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Beaufort
L’attente a payé
Des match races passionnants
au plus haut niveau! Après un
début plutôt poussif, la Coupe
Louis Vuitton Cup s’est peu à
Après la présentation des challengers, il ne se passa plus grand-chose. En effet, durant les 14 premiers jours
de la Coupe Louis Vuitton, la vedette appartint au vent ou plutôt à l’absence de vent. Mais lorsque les premières régates purent se disputer, le public eut alors droit à des matches de haut niveau avec des duels passionnants, des résultats longtemps indécis et aussi quelques surprises.
peu transformée en un specta-
Lori Schüpbach
Les deux principales surprises se sont produites presque simultanément. Durant le round
Robin 2, China Team a ainsi gagné ses premiers (et seuls points) face au leader BMW
Oracle Racing après que le round Robin 1 venait de voir le team Shosholoza s’imposer face
au favori Luna Rossa au terme d’une fantastique manche. Ceci dit, le fait que les Chinois
quittent Valence avec des points a certainement plus à faire avec les problèmes techniques rencontrés par les Américains qu’avec le
savoir-faire de Pierre Mas et de son équipe.
Comme durant l’Acte 13 de la Louis Vuitton,
le guindant du génois se déchira. Chris Dicktexte:
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son et son équipe durent ainsi naviguer sous
la grand-voile lors du flight 2 et, dans ces
conditions, les Chinois étaient imprenables.
Une victoire étonnante fut celle du team
Shosholoza face aux Italiens de Luna Rossa,
présentés comme les favoris de ce duel. Les
Sud-Africains ont régaté avec leur coeur, leur
enthousiasme et dans un style tout de
­simplicité sans complications inutiles. Dès la
­ligne de départ franchie, ils ont ainsi pris le
commandement pour ne plus le quitter. Les
­protégés du capitaine Salvatore Sarno fêtèrent d’ailleurs ce premier succès comme s’ils
venaient d’enlever en fait la Coupe Louis
­Vuitton…
Les deux finalistes sont pour l’instant relativement difficiles à désigner de manière péremptoire même si tout se déroule dans un
contexte de logique. Les trois équipes les plus
«grosses», à savoir Emirates Team New Zealand, BMW Oracle Racing et Luna Rossa
n’ont finalement pas rencontré de sérieuses
difficultés pour obtenir une place en demi-finale. En revanche, il était plus périlleux de
trouver le quatrième demi-finaliste parmi les
autres équipes plus faibles qui se disputaient
cette place de rêve. Et le suspense durant jusqu’à la fin entre le local de l’étape, Desafío Español 2007, et le team Victory Challenge. Peu
spectaculaires, les Suédois sont en revanche
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constants. Magnus Holmberg et son équipage
laissèrent toutefois filer leurs derniers espoirs
de qualification lors de l’avant-dernière journée du Round Robin 2 en concédant une défaite face aux Néo-Zélandais.
En devenant le premier bateau espagnol à
réussir à se qualifier pour une demi-finale, Desafío Español 2007 bénéficie également d’un
coup de pouce de la chance. Mais c’est de
bon augure pour la suite de la compétition
qui avait vu Valence débuter relativement difficilement avant de connaître un regain d’ambiance avec les résultats des compétitions du
début du mois de mai. Le Polonais Karol
­Jablonski a su insuffler la confiance nécessaire
à son équipe et à tout l’entourage espagnol
en posant la première pierre de ce succès très
tôt en l’occurrence lors de sa victoire face à
BMW Oracle Racing dans le premier round
Robin. Associé au bonus obtenu au terme des
Acts de la Coupe Louis Vuitton, cet avantage
lui permit de garder les Suédois de Victory
Challenge à distance suffisante pour connaître ce bonheur.
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PRÉVISIONS MÉTÉOROLOGIQUES
los. Thématique incontournable des premières semaines, les conditions météorologiques
et de vent alimentèrent toutes les discussions à Valence. Durant les quatre premières journées, les régates durent être annulées les unes après les autres et la suite vit de nombreux
renvois et retards marquer la compétition. Ceci dit, les responsables n’entendent pas remettre le choix de Valence en question. «Valence est un bon endroit pour la voile. Et il ne
faut pas vouloir tout remettre en question pour des événements météorologiques exceptionnels et uniques», souligne le spécialiste météo du team Alinghi, Jon Bilger. Cette situation très spéciale tient en fait à un puissant et bien inhabituel «blocus atmosphérique
au-dessus de l’Europe».
L’avenir de la Coupe de l’America à Valence donne en revanche lieu à toutes sortes de spécu­
lations. La très nette césure entre la valeur des trois premières équipes et les
autres parle en faveur de Valence. Etant
entendu que l’infrastructure existe désormais, les équipes disposant de budgets plus modestes peuvent investir plus
dans leur campagne vélique. Mais actuellement même les dieux ignorent encore si Valence accueillera une nouvelle
fois cette compétition à l’avenir…
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ble vélique de première classe.