BW_PDF - Brown Digital Repository
Transcription
BW_PDF - Brown Digital Repository
: il «**- MI 3lulm * fcfer tfmthm Cthntni (Bruimt llnttocrsttn JOHN CARTER BROWN LIBRARY Purchased from the Trust Fund of Lathrop Colgate Harper LITT. ^/lMI!«Mtvt^ D. .immw wï ~'HU n» i b r J i f U M JBl'ti V \\ ^ XI UÉf~_ _1(J_SK 1 S a V.w ^* /; w. \m M :.. __ ! :.^i' ET 'a ^-Js^l.^ +. ~7 ^~^Z PROCLAMAT DES COMMISSAIRES NATIONAUX-CIVILS. Amnistie générale, invitation à la Paix, et rappel des Émigrans. AU NOM DE LA NATION DE LA LOI ET DU , ROI. DE MIRBECK Philippe-Rose ROUME et Edmond DE SAINT-LÉGER, commissaires flous, Ignace-Frédéric 3 nationaux-civils > délégués par le rique sous le vent que j 3 Habitans , îles pour y maintenir l'ordre en exécution des lois des Aux Colons Roi aux , 1 1 3 françaises de l Amé- et la tranquillité publi- Février et z8 Septembre derniers. Citoyens couleur et Nègres libres de la , Blancs , Hommes de partie française de File de Saint-Domingue. .Lj e un s représentans de la nation française ont conçu et exécuté projet vaste qui paroissoit être au-dessus de toutes les concep- tions humaines ? ils ont régénéré la France : mais que de travaux A rw: m JHB-'* 'dULJMM ࣠o ( un leur a fallu entreprendre pour opérer il ont détruit une foule d'abus invétérés rations puissantes qu'on , pu ébranler ont démoli, pierre à pierre, et jusques dans de l'ancien régime fice vicieux monumens de superbes les siècle qui l'a vu naître, la , et enfin, : fondemens, ses ont élevé sur ils constitution actuelle, ils l'édi- ruines , ses digne du si qui fera l'admiration des et ils entretenus par des corpo- jamais n'avoit grand prodige! si siècles à venir. Un changement extraordinaire et si prompt ne pouvoit si s'opé- beaucoup de mécontens, qui, profitant des abus ont tout employé, jusques à la force, pour empêcher l'achèrer sans faire vement de cette constitution sublime, qui va assurer pour tou- jours le repos , le de l'univers veillée ; mais bonheur du premier Empire et la prospérité nation indignée de leur audace la en souveraine , ; elle citoyens se sont armés pour a étendu son bras la cause commune ; , toutes les entre résistances, et : elle a vaincu l'union étroite qui existe maintenant trône et la nation, le ré- et la constitution achevée , au milieu des orages et des tempêtes s'est s'est des millions de ne aucun espoir aux plus laisse mécontens. 1 Mais que de forfaits, que de maux, que presque toujours inséparables des grandes fait sentir ! les sections Ils ont porté le trouble et de l'Fmpire françois; ils la d'affreux malheurs, révolutions, désolation dans toutes ont animé haines et les les vengeances , et ont occasionné beaucoup d'émigrations ils étoient l'effet d'un délire universel l'Assemblée nationale a pensé devoir , les se sont lié comme : aux circonstances pardonner , et accorder une amnistie générale quelle a trouvé sage d'étendre aux colonies elle a senti que si , dans des tems ordinaires , et pour ; des délits mw ^ mmmi 1 il 1 : m wmi communs , il est indispensable que la loi frappe , *«. tir même 13 ES.3 EtiVS ei a rn.it. vr^t'i -k.' aasrsKî 3 *. . 3 ( '-g ^ .' ) évenemens qui permettent au légisavec célérité , il est de grands d'écarter le d'écouter la modération, la clémence, et lateur châtiment. en vertu des pouvoirs que la nation et le roi nous ont dans l'ordre délégués , déclarons que tous ceux qui rentreront jouiront du bénéfice de la la publication de la présente, Nous aussi-tôt nous proclamons que bienfaisante loi poursuites à leur égard , procédures et que toutes recherches jugemens relatifs aux trou; nous vous invibles, seront éteints et assoupis: en conséquence, torts et tons tous à la paix , et nous vous exhortons à oublier vos vos injures réciproques. Nous déclarons prendre sous la et sous la sauvegarde de sa majesté d'obéir à la loi : c'est le devoir protection spéciale de , nation, la tous ceux qui s'empresseront de tous les bons citoyens mal- et , heur à ceux qui seroient assez imprudens ou assez téméraires pour s'y refuser; ils s'exposeroient à devenir l'horreur et l'exécration du genre humain , et toutes anéantir. Mais, nous ne cette colonie , un les forces se devons pas penser seul être capable réuniroient pour les qu'il se de braver trouve, dans la loi et la force ; nous devons croire, au contraire, que tous s'empresseront à profiter de l'amnistie que nous proclamons , que l'ordre sera rétabli , que tous de les ressentimens seront étouffés , et que vous travaillerez concert à assurer votre félicité à tarir pour toujours Tous la commune, par des lois sages , propres source de vos divisions» bons citoyens devant concourir au rétablissement de l'ordre et au maintien de la paix, nous invitons ceux qui ont abandonné leurs foyers à y rentrer ; ils trouveront , dans les l'autorité des lois nouvelles Nous requérons M. le , toute protection et sûreté. Lieutenant au gouvernement général A x w w ^EssBSEM&sa^î i j ^wHKv. x i r hmm^B^mBMmi fVr sm&¥ ;-.:.- ii£JL t n iirr^war- sFYÊPtiiiïà:; (45 ctes îles françaises de F Amérique sous le vent, de tenir la l'exécution de main à la faire imprimer, dans l'étendue de son gouvernement; et d'en- présente proclamation, de la publier et afficher joindre à tous les corps la sur transcription administratifs et tribunaux, leurs tous les officiers militaires autres à qui il registres , le d'enjoindre pareillement à commandans appartiendra, de Fait au Cap-Français, ; particuliers , et à tous conformer. s'y Décembre mil cinq d'en faire sept cent quatre- vin^t-onze. DE MIRBECK ROUME ET DE SAINT-LÉGER. , Par Messieurs les Commissaires nationaux-civils. AdET MANDONS a tous , secrétaire de la commission. et ordonnons, en vertu des ordres de sa majesté , les corps administratifs tribunaux que ces présentes et fassent consigner dans leurs registres, lire 3 ils publier et afficher , et exécuter dans leurs départemens et ressorts respectifs. M AN D o N militaires 3 tiendra AU 3 s ordonnons et 3 pareillement commandans particuliers , et a tous les officiers a tous autres à qui il appar- de se conformer ponctuellement a ces présentes. Cap-Français s le six Décembre mil sept cent quatre-vingt' §n\e. BLANCHELANDK mur K -^JflHLjHh^^HttHS^ "¥»,! nw ra VE E ( 5 ) migwwau mi-!uv0L^jiM£mimMiissœErsasaxuumisiim m am aa tir c 5 Prononcés de S dans la de l'Assemblée générale séance de Saint-Domingue, la partie française le 3 Décembre 1791. Discours DE MIREE CK de 3 commissaire national civil Messieurs, La nation française nous a envoyés un vœu qui doit être aussi le vôtre vers vous pour vous exprimer : celui d'une union intime et parfaite entre vous, et la mere-patrie. Des de mœurs et de parenté , des conveet un grand intérêt commun doivent vous rapports d'affinité nances réciproques , , porter à cimenter par des liens indissolubles être éternelle Le bonheur de , si , cette union qui doit vous voulez retrouver et vous assurer, à jamais, et la tranquillité que vous avez perdus dans orages les la révolution. D E notre côté, nous emploierons tous les moyens que la nation a mis dans nos mains pour parvenir à un but si désirable. — Puisse le bon accord vôtres., procurer à la , qui doit régner entre nos opérations et Colonie et à la France les les avantages inestimables qui doivent en résulter. Une communication franche et ouverte de nos sentimens , de nos opinions et de nos travaux , nous conduira infailliblement à d'heureux résultats. " w. \ \ ^ • - =- "^ il ï ,gg ~ r /FJWi- "^^iffitT ; £ Les comptons que votre zèle Nous ignorions , arrivée le efforts accablés nous ; lbhh mutuels , et , l'excès des profonde douleur Nos fait et , qu'ils maux l'Assemblée nationale en cette Colonie ; nous avons frémi d'horreur au vous nous en avez nous et , avons seulement appris les 22 bien public, sera égal au nôtre. à notre départ de France , effroyables qui vous ont ignoroit également pour 3 ) dirigeront nos circonstances e vous avez été témoins de à notre récit la les' que vive et nous ont causée. dépêches pour en informer l'Assemblée nationale et le roi sont parties hier. S Nous métropole ne doutons pas de elle : l'effet qu'elles produiront dans viendra sûrement à votre secours ; la vous pouvez y compter, Mais, en contre attendant, vous ne sauriez trop vous tenir en garde les perfides Songez que séductions de vos ennemis. votre mésintelligence est leur dernier espoir; ils feront les plus grands efforts pour jeter au milieu de vous des sources de divisions , et exciter par cette coupable manœuvre, de nouveaux troubles et de nouveaux malheurs. C'est à votre sagesse de éclairant sans cesse , et NE souffrez pas prévenir les : vous y parviendrez en en déconcertant leurs intrigues ténébreuses; que les étrangers viennent souiller les tribunes de ce temple par des motions inconsidérées, NE souffrez pas 3 non plus , qu elles éclatent au dehors , et qu'elles aillent troubler vos entretiens domestiques. t n mmsm %' w tw*t TV Ï3 5£,S mm ^^ .^-v- *?_ ( 7 ) delà calme, du Vous avez besoin niser , pour donner à et ***** .s». a la paix,, pour bien vous orga- formation de vos lois toute l'attention qu'elle exige. Aidés de de toutes les lumières France', éclairés par vos la propres intérêts, vous établirez facilement les bases dir'code le plus propre à assurer votre félicité. Quant i nous, Messieurs, notre premier devoir est d'agir concert avec M. cette Colonie le Gouverneur général, représentant pour y , rétablir l'ordre , la paix , la tranquillité confiée par les représentons de la nation et par sa majesté l'acquitterons malgré les nous ; c'est : la patrie, et qui nous environnent obstacles été a aussi auguste une dette sacrée que nous avons contractée envers dans le roi publique. C'est l'objet principal de la mission qui nous ne négligerons rien pour remplir un ministère de nous s'ils : étoient insurmontables, nous saurions mourir avec vous. Mais éloignons des idées funestes que repoussent également les et livrons-nous sans crainte au probabilités physiques et morales doux , espoir qui doit nous soutenir et nous animer dans ce jour de consolation ; nous espérons qu'il sera le terme de vos infortunes et des dangers qui vous environnent encore. Que les inimitiés cessent, que les esprits s'appaisent, se réu- nissent, et les dangers disparoîtront tous. C'est le citoyens , c'est le nôtre , et nous vous conjurons , vœu des bons Messieurs , de l'exaucer. Ne craignez pas que les ennemis de la constitution osent con- trarier ce vœu si respectable ; ils savent que le roi a juré d'exécuter l'acte constitutionnel qu'il a accepté. un i Sa mai esté ^n a expliqué les ^ iw. -:ii.ï. «Liiiïi: ( 8 ) motifs dans une lettre qui ne laisse plus aucun prétexte aux mal- intentionnés et aux séditieux. Quoi qu'il en soit, s'ils avoient la témérité d'exciter de nou- veaux troubles , de nouvelles allarmes , de nouvelles insurrections ils seront repoussés et anéantis par la plus formidable puissance de l'univers; par plusieurs millions d'hommes si votre sûreté l'exige. 1 ' — 1" l I MaqpHpHEjHEfm—IHl AU CAP-FRANÇAIS PE , ^»' ,. ' ^ n mmmm mt m » » —m L'IMPRIMERIE ROYALE. . jst a a iwHBt w iar »* Ik Z^SBSi^fflHEt Jk. i • S ter \«: \ \'\ u i m ^s ' *YT k W/^ mTPlTKT