Article Ouest-France du 14 novembre 2014

Un Saint-M'Hervonais fait un tour du monde à vélo
Nicolas Macé dans les pinèdes lettoniennes entre Sigulda et Cesis, sur les pistes de sable et de
cailloux.
Parti le 7 avril dernier sur les routes, au départ de l'Ille-et-Vilaine, Nicolas Macé est
actuellement en Australie. Un périple autour du monde pour lequel il a économisé pendant
quatre ans, et a décidé de quitter son emploi d'ingénieur en électronique.
Aucune préparation physique particulière, mais « une motivation sans faille pour le voyage,
la découverte des gens et des cultures ». Des passions qui l'ont amené à choisir le moindre
équipement après mûre réflexion pendant près d'un an.
Dès le départ, le vélo s'est imposé comme étant le moyen le plus simple, écologique et
économique, permettant d'apprécier la proximité avec les paysages et les rencontres faites en
chemin. Après avoir commencé « doucement » au rythme de soixante à soixante-dix
kilomètres, c'est maintenant près de quatre-vingt-dix à cent dix kilomètres qu'il parcourt
quotidiennement assis sur sa selle.
Avec un budget de 10 € par jour, Nicolas parvient à se nourrir sans difficulté et bivouac sous
tente dans la nature la plupart du temps, un hébergement pour ainsi dire gratuit. Les gens qu'il
croise sont très avenants, et c'est en anglais qu'il communique généralement avec eux. Des
échanges conviviaux lors desquels il repart souvent avec une expression locale en bouche.
Plusieurs personnes rencontrées l'ont d'ailleurs invité à leur table, lui ont permis d'installer son
campement ou offert une chambre.
Durant ce voyage, le régime alimentaire est important. Nicolas mange « principalement des
féculents et s'adapte de bon gré à la nourriture locale ». Le seul inconvénient étant qu'il
faille tout de même trouver des aliments transportables à vélo, parfois sous des températures
avoisinant 45 °C, comme actuellement dans le désert australien.
Après plus de sept mois passés sur la route, il n'a pas, pour l'instant, le mal du pays et prévoit
son retour en France d'ici mai 2015. Mais en vélo, l'agenda est peu prévisible... N'ayant pas
d'obligation à son retour, il prendra donc le temps qu'il faudra pour accomplir la totalité de
son itinéraire quoi qu'il advienne.
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