La gazette n° 3

Transcription

La gazette n° 3
Numéro 3 - avril 2009
La Gazette
de la
Cougourde*
Bulletin incontournable de l’AMAP Cantagal
15, route de Mèze 34560 VILLEVEYRAC tél 04 67 18 17 80 e-mail : [email protected]
Edito :
Le contexte social est morose ? Le début de printemps nous fait des misères en arrosant plus que de raison les vignes et les jardins ? Qu'à cela ne tienne ! Puisque sur les choses du temps pas plus que sur la tendance économique nous n'avons de prise, auto-congratulations-nous au sein de notre AMAP. Parce que face à l'adversité, la tempête d'abord, les hordes sauvages des campagnols déchaînés ensuite, les adhérents ont fait face. Si
le mois d'avril fut difficile, au point d'obliger le conseil d'administration à proposer des mesures drastiques, suppression pure et simple de deux paniers, en réponse, le comportement des amapiens fut exemplaire. Malgré l'absence de légumes deux semaines durant, malgré la diminution du volume distribué lors de quelques semaines
encadrant les deux suppressions, jamais nul n'entendit un mot plus haut que l'autre. Mieux, les sourires étaient
présents et sincères lors des réunions organisées pour informer les adhérents et solliciter leurs avis.
"C'est, me direz-vous, la raison d'être du système AMAP que de pousser à prendre sa part de responsabilité et de perte financière au côté des agriculteurs quand la planète se fâche et prouve que l'homme propose mais
que c'est elle qui dispose...". Vrai ! Mais l'expérience a révélé, hélas, qu'il y a très loin de la coupe aux lèvres, que
les mots sont une chose et que les actes en sont souvent une autre.
A vos semis ! Prêts ! Plantez !
Une vingtaine d'amapiens, animés par le désir
et le plaisir de cultiver leur jardin (ou leur terrasse)
avaient été conviés par Magali et Denis à réaliser euxmêmes leurs semis.
C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés le
samedi 21 mars, au matin, par un beau temps printanier,
toutes générations confondues, dans l'Enclos de la
Potagère, pour recevoir les enseignements et expériences de nos maraîchers, puis passer à l'action.
Après avoir rempli nos godets de terreau biologique et utilisé la machine à mottes pour les graines de
tomates, nous avons choisi nos graines : plusieurs variétés de tomates, courgettes, salades, plantes aromatiques… pour les déposer délicatement dans les pots.
Les enfants ont, eux aussi, bien "patouillé" dans
le terreau et participé à la fabrication des godets et au
dépôt des petites graines.
Toutes les caisses furent déposées dans la serre
de l'Enclos pour un premier arrosage général.
La matinée avait été inaugurée par un délicieux
thé/café/pâtisseries "maison" ; elle fut clôturée par la visite du jardin, suivie d'un repas pris en commun au soleil,
dû aux talents culinaires des amapiens.
Lors de la distribution de jeudi dernier, Denis nous
informaient que nos petites pousses se portaient bien !
Dès qu'elles atteindront le développement voulu,
nous pourrons en disposer pour les transplanter chez
nous.
Et concluons nous aussi : "Il faut cultiver notre jardin" (Candide ou l'optimisme - Voltaire - 1759)
Texte et photos Nicole PATIN
1
Savez-vous planter les choux ?…
…On les plante avec les mains, à la mode, à la mode ! Moi, je ne sais les planter ni avec les mains ni
avec autre chose d'ailleurs. Et puis je ne sais planter ni les choux ni le reste de toute façon. La terre, c'est pas
mon créneau ! Je n'en ai ni le goût ni la patience. Peut-être y trouverais-je un intérêt si, en glissant au matin,
pas trop tôt quand même, une petite graine dans un petit trou prévu à cet effet, je récoltais un beau légume
sur le coup de trois heures de l'après-midi. Mais l'attente… non ce n'est pas mon truc.
Par contre, notre petit couple
d'agriculteurs "amapiens", Magali et
Denis, eux, ils ont du tomber dans
l'arrosoir quand ils étaient petits et
être vaccinés au couteau à greffer,
car faut voir comment ils en parlent
de leur terre chérie. Bon, pour Denis
c'est vrai que les conditions étaient
propices : papa était viticulteur et le
bambin a toujours baigné dans cette
ambiance traditionnelle occitane d'océan de vignes ébouriffées et d'odeurs de raisinnade quand avec la fin
de l'été vient le temps des vendanges. Mais Magali, c'est une génération spontanée ! C'est vrai qu'en
Franche-Comté il y a "quelques ceps
épars", mais pas de quoi fonder une
vocation d'agricultrice. Et pourtant…
aussi passionnée que son homme la
petit blonde. Plus ? Non, mais autant.
Un jour, il n'y a pas si longtemps, à l'occasion d'un petit graillou
sympa, nous avions devisé de leur
passion pour la terre. Voilà bien un
phénomène aussi inexplicable pour
moi que la pensée platonicienne.
Inexplicable, pas incompréhensible,
car je comprends ce qu'est la passion, j'ai la chance d'en vivre plusieurs. Non inexplicable, comment en
vient-on à se passionner par le fait de
faire sortir des machins de toutes sortes d'une terre hostile qui le plus souvent n'y met pas du sien ? Qui utilise
tous les subterfuges pour vous mettre des bâtons dans les roues ou
dans les jambes puisqu'au jardin
vous êtes le plus souvent à pied. Un
coup la belle a trop d'eau, un coup
pas assez, un coup vos patates ont
des doryphores, un coup vos fruits
ont des vers, un coup les escargots
vous attaquent le bénéfice, un autre
c'est les hordes de piafs qui ratatinent
vos cerisiers. Bref, chaque année
c'est la guerre dans les tranchées.
D'autant plus quand votre saine
morale et le besoin de respecter la
planète vous conduisent, comme nos
partenaires paysans amapiens, à
faire du bio. Mais alors Magali que
diable : pourquoi ???
- "C'est vachement bien la
terre !" Qu'elle répond. "Tu regardes
l'évolution des plantes, comment
elles évoluent, ce qu'elles aiment, ce
qu'elles n'aiment pas, ce que tu pourras améliorer pour l'année suivante.
Tu essaies de nouvelles variétés. Tu
fais des tests. Tu surveilles les aides
naturels…" Alors ça, les aides naturels, je ne savais même pas que ça
existaient. Ce sont toutes les petites
bestioles qui, par leur comportement
et leur appétit, donnent un petit coup
de main aux maraîchers de
Villeveyrac et d'ailleurs. Mais ces
insectes multicornes et multipattes
portent des noms tellement "zarbi"
que même Denis, érudit en naturalisme devant l'éternel, passe souvent à
travers et renonce à nommer le qui-
dam qui s'insinue dans ses salades.
"Et puis, ajoute Magali, le matin de
bonne heure, quand tu descends au
jardin, tu lèves un lièvre qui avait
bivouaqué dans les choux. Tu vois
des lézards, des couleuvres…" Oui
bon, en ce qui concerne la fréquentation rapprochée des animaux de la
plaine : d'accord. Là, je comprends le
plaisir. Mais pour le reste, je persiste : la sensation éprouvée dans le
cadre du jardin m'est totalement
étrangère.
Cela dit, c'est vrai qu'il est
plaisant, lors de la distribution hebdo-
2
madaire de légumes, d'écouter "le
prêche" de Denis relatif à la vie, à
l'apparence, au goût ou à la forme de
ces beaux légumes que nous nous
empresserons, dès le soir, de déguster. Parce qu'il connaît son affaire le
bougre. Tiens, moi, il m'espante ! Par
exemple, une tomate : pour le commun des mortels… pour les nuls
comme moi en tous cas, c'est rouge
et c'est bon avec un peu de sel et un
filet d'huile d'olive. Et ben lui, il pourrait t'en écrire un bouquin de six cents
pages, sans dessin et sans photo
explicative, sur les qualités, la provenance, la texture, le nombre de litres
d'eau à déverser aux pieds de chacune d'elle et le régime alimentaire que,
grosses ou petites, ces belles dames
apprécient. Et il en est de même pour
les haricots verts, les courgettes ou
les melons, les fèves ou les artichauts. Non, y'a pas, les copains de
l'AMAP Cantagal et de l'Enclos de la
Potagère, on peut dire qu'ils les
aiment leurs légumes et, contrairement à la majorité d'entre nous, simples soutiens moraux ignorants, ils
les aiment d'amour avant de les
aimer tout court dans leurs assiettes.
Ah ! Si tiens, au court de ce
petit graillou pendant lequel nous
avons amicalement blagué et pendant lequel je suis resté étanche aux
extases légumineuses de mes hôtes,
un dernier point énoncé par Magali
pour étayer une dernière fois son discours, m'a effectivement convaincu.
"Ce que j'aime par-dessus tout, avaitelle déclaré, c'est me dire qu'a partir
de la terre et de minuscules petites
graines, nous faisons fleurir de beaux
et sains légumes qui aident à nourrir
les hommes d'ici et d'ailleurs". Rien
de plus noble en effet Magali, et malgré mon incapacité chronique à faire
jaillir du sol le moindre petit radis, ça
je le comprends !
Patrick JEAN
Echange de vues : allez, sans se la jouer grande presse, nous allons un peu pratiquer le jeu de l’interview.
Magali Dorques : L'enclos de la potagère un choix de vie !…
Patrick : comment en vient-on un jour à l'agriculture
biologique ?
des engagements réciproques. L'agriculteur produit des
aliments bons et sains dans le respect d'une charte agricole (charte 2003). Les familles AMAPiennes s'engagent
à acheter à l'avance une part de la production de l'agriculteur. Ensemble, ils partagent les réussites et les risques
que l'agriculture réserve (surproductions et aléas divers).
L'AMAP ce n'est pas simplement produire un panier de
légumes ou le consommer, c'est s'investir chaque semaine dans une association qui veut promouvoir une agriculture saine, locale et respectueuse de la nature dont les
hommes font partie. C'est militer pour que l'alimentation
reprenne sa place centrale dans notre vie et celle de nos
enfants. C'est essaimer l'idée d'une agriculture nourricière de proximité et saine dans l'Hérault. Alors qu'aujourd'hui la politique locale et nationale promouvoit une agriculture mono productrice (vignes, grandes cultures sur des
centaines d'hectares), cette agriculture basée sur la quantité produite est dirigée essentiellement vers l'exportation
et utilise des produits chimiques de synthèse toxique pour
la santé de chacun.
Magali : tout naturellement ! Après des études supérieures de droit et d'administration sociale Denis et moi sommes entrés dans le monde professionnel. Denis s'occupait du recrutement pour les agriculteurs et moi j'étais
conseillère socio-éducative dans un centre de formation
agricole. Malheureusement, j'ai subi un licenciement en
2002 alors que je venais de mettre au monde un petit garçon, Ulysse. Après réflexion, nous nous sommes engagés
par amour de la terre et du maraîchage dans une reconversion progressive… D'abord moi, puis Denis qui, à
terme, m'a rejoint dans notre nouveau projet.
Patrick : et ils sont dociles tous ces beaux légumes ?
Magali : pas vraiment ! Pour en arriver à fournir régulièrement et retirer un petit revenu de paniers de produits frais
et variés issus de l'agriculture biologique locale il aura
fallu 7 années. 7 ans de travail, de formation, de remise
en cause, d'analyse et d'observation ! Nous avons restructuré les restes d'une exploitation familiale viticole,
éclatés sur l'ensemble du village de Villeveyrac. Au gré
des rencontres, nous apprenions le métier de maraîcher
et d'arboriculteur en agriculture biologique. Nous avons
été présents sur 4 marchés locaux et distribué des paniers à domicile jusqu'en 2007.
Patrick : et pour l'avenir ?
Magali : à court terme, la plantation en automne 2009
d'un verger de pommes et d'agrumes ainsi que des haies
multi variétales véritables refuges pour les oiseaux et les
insectes. Et puis plein d'autres belles choses pour plus
tard...
Patrick JEAN
Patrick : puis il y a eu l'AMAP Cantagal.
Magali : oui, une aventure originale qui, aujourd'hui, nous
permet d'entrevoir la pérennité de métier de paysan
comme on le conçoit. Chaque matin, Denis et moi avons
le bonheur d'aller travailler sur la terre de Villeveyrac.
Nous faisons pousser des légumes, des fruits, de l'épeautre et des pois chiches pour nourrir des familles du bassin
de Thau. Nous semons, nous plantons et nous cueillons
en observant la météorologie, les animaux et les insectes, la lune, les astres et les rythmes de la nature.
Un été 2008, une "chaude" saison de travail,
3 agriculteurs…. 130 familles !
C'était notre premier été en AMAP. Nous n'avons
jamais planté tant de légumes, jamais tant récolté de légumes, jamais tant distribué… de légumes … !
Un été en chiffre :
- 650 kg de haricots verts,
- 1,5 tonnes de tomates,
- 2 300 courgettes, 2 200 aubergines, 885 poivrons,
- 1,8 tonnes de pommes de terre,
- 3 000 melons
et le petit de la saison 53 kg de pèches, abricots.
Patrick : comment définirais-tu la différence existante
entre "l'Enclos de la Potagère..." et l'exploitaion
maraîchère lambda ?
Nathalie Spiteri agricultrice en formation et Camille
Salé, nous ont permis d'être 3 durant 3 mois.
Il y a eu un gros décalage dans la mise en fruits à
cause de la fraîcheur de juillet. Les tomates et les melons ont
été assez tardifs mais l'été indien nous a permis de récolter
de haricots jusqu'au 1er novembre.
L'hiver s'annonce bien*, On espère que les éléments resteront de notre côté : un bon hiver froid, avec de
bonnes gelées en février pour tuer les insectes ravageurs.
Une pluie régulière pour remplir nos réserves souterraines.
Notre équilibre sera alors garanti pour l'année à venir.
Magali : notre objectif ultime c'est de ne pas utiliser de
désherbant, d'insecticide et d'engrais de synthèse ; de
veiller à ne pas épuiser nos sols, à ne pas polluer la terre
et la nappe phréatique de Villeveyrac mais également l'étang de Thau ; ainsi qu'a économiser les ressources en
eau de la commune. Notre engagement quotidien, c'est
produire en laissant le moins de trace possible pour les
générations à venir.
Patrick : peux-tu définir ce que représente pour toi le
cadre AMAP ?
Bilan d’exploitation 2008 : 68 309 €
* Hélas !
Magali : L'AMAP c'est un partenariat solidaire. Ce sont
3
Le pain d'épices
Radis au gratin
Ne cherchez pas à nier que vous êtes tous des gourmands... Donc, et puisque nous disposons de la bonne farine
bio de nos producteurs sympas et, pour certains, des oeufs
frais et bio de Roselène, voici la recette du pain d'épices qui
réjouira vous palais d'amateurs avertis. Veinards va !
Ingrédients :
250 g de miel, 250 g de farine, 100 g de
sucre en poudre, 1 sachet de levure chimique, 1 sachet de
sucre vanillé, 1 cuillère à café d'anis vert en poudre, 1 cuillère
à café de muscade en poudre, 1 cuillère à café de canelle en
poudre, 1 cuillère à café de gingembre en poudre, 1 cuillère à
café de quatre épices, 2 oeufs, 10 cl de lait tiédi
Préparation :
Faites chauffer 250 g de miel à la casserole ou au
micro-onde, puis versez-le bien chaud dans un saladier sur
250 g de farine, mélangée à 1 paquet de levure chimique, les
deux sucres et 1 cuillère à café de chaque épice : anis vert,
muscade râpée, canelle, gingembre, quatre épices.
En remuant cette préparation avec une cuillère en
bois, incorporez petit à petit 2 oeufs, puis le lait, juste tiède
pour amalgamer le tout.
Préchauffer le four à 5/6 (160°).
Verser la préparation dans un moule à cake bien beurré et fariné. Enfourner et laisser cuire pendant 1 h à 1 h 15.
Demouler le pain d'épice lorsqu'il a totalement refroidi.
Attendez 24 h au minimum avant de le déguster.
Il se garde une semaine, enveloppé dans du papier
d'aluminuim.
Nouvelle dans la profession agricole,
Nathalie a travaillé au sein de l’AMAP
Cantagal. Aujourd’hui, c’est à Montbazin que
se développe doucement mais sûrement
l’AMAP qu’elle a souhaité voir naître. Très
attachée au principe, du point de vue professionnel et surtout humain, elle bénéficiera,
qu’elle en soit sûre, de tout notre soutien et
de toute notre aide.
Bisous Nathalie et à bientôt
Ingrédients :
2 bottes de radis, 75 g de gruyère, sel, chapelure, lait
Préparez deux bottes de radis en laissant
quelques feuilles. Faites-les cuire à l’eau salée.
Egouttez-les, disposez-les dans un plat allant
au four. Recouvrir d’une bonne sauce blanche
au lait très épaisse dans laquelle vous avez
incorporé 75 g de gruyère râpé. Saupoudrez de
chapelure et faites gratiner au four.
Rémoulade de chou-rave
Pour 4 personnes
Préparation
30 mn & cuisson 10 mn environ.
Ingrédients :
2 à 3 chou-rave, 1 oignon, 2 à 3 carottes,
huile, poivre, sel, persil, sauce au soja
Râpez les légumes, faire revenir l’oignon dans
une poêle avec l’huile, ajoutez-y le poivre, le
sel et le persil. Y ajouter les légumes râpés et
la sauce soja. Laissez mijoter à feu doux pendant 8 mn.
Projections/débats : une triple réussite !
Líactu de líAMAP
Nathalie et son AMAP
Pour 4 personnes, 30 mn de préparation, 30 mn
de cuisson.
Courant janvier à Pézenas, début février à Méze et le 25 février
à Frontignan, à trois reprises et par la voix de divers représentants, producteurs ou consommateurs, notre AMAP a participé au débat organisé en fin de projection du film de Jean-Paul Baud "Nos enfants nous
accuserons".
Les trois projections/rencontres furent toujours le lieu de
débats riches et animés. Et même si le questionnement ne portait pas
seulement sur le système AMAP mais reflétait plutôt l'inquiétude générale face à un avenir pollué, le nombreux public ayant répondu aux invitations des diverses associations organisatrices démontra qu'une part
de plus en plus importante de la population prend peu à peu conscience de l'acuité des soucis environnementaux.
Faites deux noeuds à votre mouchoir !
Le 6 juin prochain...
...l’AMAP vous invite à la fête, car “La potagère s’habille en bio !”. Vous trouverez le programme par ailleurs sur les
lieux de distribution, mais sachez que vous pourrez, à cette occasion et après avoir renouvelé votre contrat, dévoiler vos talents culinaires dans le cadre d’un concours de cuisine. Rendez-vous dès 10 h à Villeveyrac.
...et puis
Le 15 juin, soit la semaine suivante, nous ferons la fête avec l’association des “Voiles latines”. Là-aussi d’autres
infos vous seront communiquées ultérieurement, mais il s’agira ici de traverser l’étang de Thau en compagnie des
légumes en partance pour la distribution à bord de barques latines avant de pique-niquer de grillades sur le quai de
la plagette en goguette par ailleurs.
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