Camaraderie n.263 - Fédération nationale des Francas
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Camaraderie n.263 - Fédération nationale des Francas
D onc à propos des droits de l’enfant et de la journée du 20 novembre, un groupe s’est mis en tête d’inventer un jeu à diffuser tout au long de l’année. Ceci afin de permettre aux enfants de s’imprégner de leurs droits et de réfléchir à la situation des enfants dans le monde de manière ludique (si tu ne comprends pas pourquoi, tu refais ton Bafa, ou tu relis les livrets pédagogiques des fichiers de jeux !). D Entrez dans le jeu Sous l’impulsion de l’ACE (Action Catholique des Enfants) et de l’ALF (Association des Ludothèques Françaises) et avec le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports, la journée nationale de la Fête du jeu est née en 2001. Un collectif rassemblant 8 associations, dont les Francas, est créé. ul ille Lef D. F Un crocodile dans mon jardin N on, non, Ludovic n’est pas le crocodile. Ludo est un adorable ourson que l’on suit avec plaisir dans quatre histoires filmées. Quatre histoires pour quatre saisons et pour tout-petits ! « Un crocodile dans mon jardin » est l’une d’entre-elles et s’intercale entre « Une poupée dans la neige » et « Des vacances chez grand-papa » ; « Un vent de magie » soufflant sur le dernier court-métrage. La programmation de ce film s’est inscrite dans le cadre « des Journées de la petite enfance » qui se sont déroulées du 19 au 22 novembre 2003 à Orthez. La crèche municipale d’Orthez « Les Canaillous » a emmené les enfants de 2 et 3 ans voir « Un crocodile dans mon jardin ». Pascale Delion, puéricultrice, nous livre les impressions de l’équipe des personnels de la petite enfance, sans oublier celles des mamans qui ont accompagné les enfants à la séance. Jouer à écrire un jeu C'est une tradition dans notre Association départementale : du jeune animateur de 17 ans au président, tout le monde aime bien jouer. Mais jouer vraiment. Du style à se fâcher à mort pendant au moins une minute parce que l’autre n’a pas bien lancé le dé. En fait, la tradition n’est pas de jouer (c’est plutôt un comportement permanent comme dirait l’autre) mais d’inventer, de concevoir, de préparer des jeux, des grands jeux, des week-ends d’équipe régionale de formateurs… le magazine des Francas n° 263 Le jeu s’appelle : quels droits as-tu ? C’est un jeu avec un plateau et des joueurs (seuls ou en équipes), dés, pions, cartes et parcours à travers le monde. Classique quoi ! Le but est de remplir quatre missions humanitaires le plus rapidement possible. Ce sont des cartes distribuées qui indiquent les missions aux joueurs. Chaque mission est sur un continent différent. En se déplaçant, on tombe sur des cases de couleurs avec des questions : saumon pour la protection, jaune pour l’éducation, violet pour la famille, vert pour la santé… Mais il y a aussi des questions de géographie et de mode de vie des enfants en rapport avec le continent qu’on traverse. Pour réussir une mission il faut arriver à une case bien précise. Exemple de mission : « depuis 2002 la poliomyélite a fortement augmenté en Somalie. Tu dois y acheminer des vaccins pour combattre ce virus qui paralyse les jambes des enfants. » Dans ce cas il faut se rendre à Mogadiscio en Somalie. Sur le plateau, les parcours sont fléchés et on se déplace avec les dés. Mais on peut choisir les sens en fonction des continents qu’on va privilégier pour des questions stratégiques (rapidité, encombrements des cases par les autres équipes, connaissance de la géographie…). En fait, c’est un gros travail de connaissance de la convention et des pays et surtout de la situation des enfants dans ces pays. Bon j’arrête car je crois que c’est fichu pour les 2 500 signes… « Bien sûr, pour certains, il s’agissait de leur toute première expérience cinématographique ! Un ticket d’entrée a été donné à chaque enfant comme s’il allait véritablement au cinéma ! Nous avons trouvé cela très sympa. Un animateur avec une mascotte appelée “ Ludovic “ – bien entendu – a mis les enfants en condition. Ludovic a donc parlé des petites histoires qui allaient être racontées mais aussi du “ noir “ dans la salle qui allait se faire progressivement. L’air de rien, cette mise en bouche a été extrêmement importante pour que les petits ne soient pas effrayés dans ce nouveau lieu. Ensuite, place au film ! Les histoires étaient toutes dans leur genre très belles, très agréables à suivre. En fait, ce sont des contes où les enfants découvrent des situations de la vie avec ses joies et ses peines : les amis, le jeu, les disputes, le deuil. La séance a peut-être duré un peu trop longtemps, 50 minutes environ. Ceci dit, ils ont été incroyablement attentifs parce qu’ils étaient captivés par les différents contes. Après la séance, une plaquette très amusante leur a été remise. Elle reprend les différentes histoires et propose des découpages de vêtements. Avec les languettes, les enfants habillent Ludovic au fil des saisons ! » ■ Bernard Giner, Délégué au développement ■ Propos recueillis par Brigitte d’Agostini départemental du Var Pourquoi le texte se termine-t-il ainsi ? Pour le savoir, avancez jusqu’à la page 23… 16 L’art par 4 chemins L e projet est simple : apprendre aux enfants à regarder une œuvre d’art. Cet ouvrage est une magnifique invitation à se promener à travers des œuvres diverses et la balade est forcément ludique. Comparer, observer, confronter les tableaux, les photographies, les sculptures sont ce que proposent Sophie Curtil et Milos Cvach. Pour ce faire, les auteurs ont regroupé les œuvres autour de quatre grandes sensibilités artistiques. Sophie Curtil, créatrice de la collection « L’Art en jeu » développe son activité pédagogique au centre Georges Pompidou et Milos Cvach est animateur au musée national d’Art moderne. Les deux artistes exposent régulièrement en France et à l’étranger. L’art par quatre chemins Sophie Curtil et Milos Cvach Éditions Milan – Format : 25 x 28 cm – 160 pages – 30 e Trucs et astuces… Voici Astruc On parle du jeu… vraiment ! Prochaine Fête du jeu : samedi 29 mai 2004 (pour en savoir plus : www.francas.asso.fr, rubrique « Actions », « pratiques éducatives ». voir également Camaraderie n° 260) idèles à leur ligne éditoriale, les Éditions Rue du Monde éditent un ouvrage qui s’adresse aux 10/15 ans pour lutter contre toutes les formes de violence. De la plus petite agression verbale lancée dans la rue jusqu’aux bombardements tombant à l’aveuglette sur des populations civiles, la violence est là, tout autour de nous. Non, le vol d’un autoradio n’équivaut pas à la violence faite aux femmes ou aux enfants sur la planète et le mot « banlieue » n’est pas synonyme de violence. Ces préoccupations très présentes chez les adolescents et dans la société sont au cœur de ce livre documentaire. Il traite de toutes les formes de violence qu’elles soient à la télévision, dans les stades, dans les prisons, etc. et il ouvre des pages qui présentent les grandes figures historiques qui ont lutté contre la violence. Les illustrations très humoristiques de Bruno Heitz apportent le recul nécessaire pour aborder le thème. Le grand livre contre toutes les violences Anne-Marie Thomazeau, Brigitte Bègue Éditions Rue du Monde – 130 pages – 22,50 e ©Pa tric k Jo ly L’esprit de cette journée prend appui sur les principes suivants : La gratuité : la participation à la fête du jeu doit être gratuite pour tous. Le jeu pour tous : cette journée doit permettre de rassembler et de faire se rencontrer des personnes d’âges et de cultures différentes. Le jeu sous toutes ses formes : cette journée fera la promotion du jeu sous toutes ses formes : jouets, jeux de société, de plein air, traditionnels, jeux vidéo…et encouragera toute autre initiative en rapport avec le jeu (exposition, conférence, débat…) Jouer partout : lors de cette journée il s’agira de favoriser la pratique du jeu dans les lieux publics et privés, les institutions, la rue ou l’espace familial. © L’objectif de cette journée nationale est de faire reconnaître le jeu comme : activité essentielle pour le développement de l’enfant, outil d’apprentissage, de transmission de savoirs et d’éducation pour tous, expression culturelle favorisant les rencontres interculturelles et intergénérationnelles, créateur de lien social et de communication, occupation de loisir et source de plaisir. Une aventure collective ! Le scénario habituel se met en place : le groupe demande une clef de la maison et s’organise pour travailler avec des rendez-vous réguliers et des après-réunions où on discute autour d’une pizza en refaisant les Francas et le monde tant qu’on y est. Mais bon le jeu avance puisqu’on en voit des traces (pas de pizza). Un jour arrive où on annonce aux adhérents qui le veulent, de rejoindre le groupe tel jour à telle heure pour tester le jeu. Le jeu a été testé et plutôt bien… Rires, éclats de voix, questions, remises en cause, approbations et liste des choses à revoir. Ce qui fut fait et testé à nouveau pendant l’été mais avec des enfants. Le jeu est terminé ! Aujourd’hui, il tourne dans les centres de loisirs, dans certaines classes. Il existe en un exemplaire unique et on cherche un moyen de le reproduire (pas forcément en série mais en plusieurs exemplaires). Des adhérents disent qu’avec les moyens actuels (graveurs, scanners et autres trucs) on peut faire des choses bien. Donc on va constituer un autre groupe qui s’en occupera (je vais devoir refaire des clefs). Contre toutes les violences ON EN PARLE ENCORE ! Un crocodile dans mon jardin Film de Co Hoedeman – Durée : 50 min – Sortie septembre 2003 17 P remier jeu basé sur le thème des trucs et des astuces, Astruc propose des solutions simples et efficaces pour mieux vivre au quotidien. Le but du jeu est de construire le puzzle de sa propre maison et pour cela, on se déplace en évitant tous les pièges placés ici et là sous forme de questions. Ludique, certes ! Mais avant tout, un jeu qui se base sur le bon sens, la réflexion et l’expérience. Jouer en famille ou avec des copains est recommandé pour ce jeu original adopté par des réseaux de distribution comme certains magasins de bricolage ou bien quelques jardineries. Pour connaître l’ensemble des points de vente : Tél. 02 41 54 00 77 ou www.astruc.net (À titre indicatif, le prix public constaté s’élève à 45 e) Les belles chansons de notre enfance F raîcheur, humour et poésie sont réunis dans ce nouvel album des Z’imbert et Moreau. Toujours dans l’esprit qui est le leur de relier les générations, ils donnent de nouvelles couleurs aux essentiels de notre patrimoine enfantin. Trente huit titres pour chanter ces mélodies intemporelles réunies dans un livret de 12 pages et complétées par les versions karaoké. Du 14 au 29 février 2004, les Z‘imbert et Moreau seront au théâtre Trévise à Paris. Une tournée en province est ensuite prévue. Les dates et les lieux sont précisés sur le site : www.imbert-moreau.com Les belles chansons de notre enfance Les Z‘imbert et Moreau Distribution : M10 – Prix public : 12 e le digipack et 8 e la cassette le magazine des Francas n° 263