Les fêtes celtes
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Les fêtes celtes
Les fetes celtes Le dossier Celtic lexique L’étape Rencontre avec le groupe Pevarlamm L’atelier Accompagnez un groupe à un concert découverte SOMMAIR E Au sommaire co o L o i R e s i l a La V tures s struc gne le a p ue m iq o co acc dagog Rio Lo ojet pé r e p s ls li r ti a u u V ans le t des o s. juin, la ines d ontien atique vier à ulousa . Elle c to » De jan s s es thém e e h ues, lt v e ic ti iq f C a f g c a s o u e g s d e nd péda ts re et d socio-é r es Mo o e L n c « o n s e r es : co thèm tériel pagne tistiqu sur le du ma pes ar r accom crit iques, u ta g o o ’é p g d s a péd tacle s’ins lonnée et spec io Loco e est ja itif stiques alise R L’anné V la dispos p a t, L r ts stival. s d’ar use. pour l’a e f t lo r u u o p o ’a T atelier e le de u Pass s jusqu il d c V li e r b la d u a e les p ns le c relle d ent da et cultu égalem n ar tistique atio d’éduc sier Le dos e lexiqu Celtsicfêtes celtes rez le , Découv nt les saisons a iv ées su ulaire organis nez le vocab nts e re et app l de ces mom z, o a n ic s t s u e m ,f n, Bagad festifs. -deiz, bodhrá s ù o o t m t fes ds : ces ront n a b e pip eviend vous d miliers… a t très f ges 3 à 9 bientô Pa L'étap Ce livret, intitulé Les fêtes celtes est le cinquième d’une série de 6 livrets thématiques que vous recevrez tout au long de l’année afin de compléter la Valise Rio Loco. Il vous permet de découvrir les pratiques culturelles celtiques autour de la musique et l’un des groupes invités pour cette édition 2016. e c tre ave arlamm nous parle n o c n e R it pe Pev a Corre, le groauchanteuse, Eplse breton quiitfioannelle S rad grou de ce la musique t es sonorités e r td viv ngean pays. en méla ant d’autres proven 10 à 12 Pages r écoupe llector d à u z-les Je garde es co er L'ateli groupe n u z e verte pagn Accomconcert décnocuoncert ? à un C’est quoi u t écouter n Comme e nouvelle un e et musiqu ître a reconn nts ? e m u r les inst 13 et 14 s e Pag 2 rt es et stituer, Vos ccoapiez vos carut’à recon Photo sement jusq ini-jeu . u m précie es livrets, le ondes Celtes d M il au f s des famille des 7 5 Page 1 ltes 2 eux ce Les li el intag u de T Châtea DOSSIER Celtic lexique Chez les Celtes, la nature occupe une place centrale. La lumière, les semences, les récoltes et les vêlages irriguent aussi la littérature orale et rythment les activités du quotidien. L’année se divise en deux saisons, la sombre et la claire, pendant lesquelles on célèbre différentes fêtes païennes. F te gauloise. Ce calendrier forme un pan important des éléments immatériels de la culture celte où s’imbriquent, dans une ronde onirique, le religieux, le cultuel, les savoirs ancestraux et les croyances magiques. Ces étapes essentielles du calendrier celte sont aussi des temps culturels forts, où les chants et les danses permettent de rassembler la communauté et de festoyer allègrement. Si aujourd’hui ces fêtes ont perdu leur caractère sacré, elles restent dans toutes les régions celtes l’occasion d’intenses moments de communion où les peuples se retrouvent et font vivre leur identité, à travers des danses, des chants et des symboles communs. Pourtant, selon les provinces, de l’île de Man aux Asturies, il existe d’importantes variantes régionales qui donnent à la Celtie sa richesse culturelle. En gallo, breton ou gaélique, notre lexique permettra aux néophytes d’appréhender les termes incontournables de la musique celtique ! 3 DOSSIER Le calendrier des fêtes celtiques La saison sombre Veill e le soir d'Halloween. Le premier de l’an celte a lieu le 1er novembre ! Samain, l’ancêtre d’Halloween, symbolise la fin du cycle pastoral et le début de l’hiver. Dans cet intervalle hors du temps, la frontière entre le monde des vivants et celui des morts s’affine : les âmes défuntes peuvent revenir parmi les hommes, le temps d’une nuit. Pour les accueillir, les Celtes leur préparent des mets, des chants et ils leur laissent dans la cheminée une bûche pour se chauffer… Date essentielle du calendrier celte, Samain a résisté à la christianisation et à l’épreuve du temps. Ainsi, au 19e siècle, lorsqu’ils ont émigré aux États-Unis, les Irlandais ont 4 exporté cette coutume, qui est devenue l’incontournable Halloween. Dans le monde celte contemporain, Samain est fêtée un peu partout, notamment dans la vieille ville d’Édimbourg, en Écosse, lors du Samhuinn Fire Festival, ou dans les Cornouailles lors du festival interceltique Lowender Peran. Deuxième fête de la saison sombre, Imbolc, en février, marque le début du renouveau printanier. Placée sous le signe de Brigit, la patronne des bardes et des poètes, Imbolc célébrait la fertilité. En Bretagne, Berc’hed – le nom breton de Brigitte d’Irlande – est toujours fêtée le 1er février. DOSSIER La saison claire L’autre pôle du calendrier celte, c’est bien sûr la saison claire, celle des travaux champêtres et des longues soirées de veillées. Beltaine, souvent célébrée à la première lune de mai, est la fête de la lumière. Pour lui rendre hommage, les Celtes dressent d’immenses bûchers et dansent autour du mât de mai, auquel sont accrochés des rubans. Encore aujourd’hui, des villages de Bretagne, de l’île de Man ou des Cornouailles passent des nuits à danser et chanter à l’occasion de Beltaine. Début août, l’ultime fête du calendrier celte est Lugnasad, journée d’abondance considérée comme le jour de la maturité de tous les fruits. Les Celtes étaient obligés de la fêter, sous peine de jeter un mauvais sort sur les récoltes à venir. De nos jours, météo oblige, c’est à cette période qu’ont lieu la plupart des festivals dans les pays celtes ! La première quinzaine d’août, la Celtie culturelle s’affole : Lorient accueille son célèbre Festival interceltique (FIL) et Glasgow, en Écosse, le Championnat du monde de cornemuses. Sur l’île de Man, Yn Chruinnaght, ou dans les Asturies, la Noite Celta de Porcía, donnent à voir et entendre les nombreuses richesses du monde celte contemporain. PO R ALLER PL S LOIN L e musée des Civilisations Europe et Méditerranée (MUCEM) a créé un site consacré à la cornemuse : www.cornemuses.culture.fr LA CORNEMUSE, UN INSTRUMENT EUROPÉEN Aujourd’hui immédiatement associée à la musique celtique, la cornemuse est pourtant un instrument européen ancien dont on trouve des traces en Méditerranée et jusqu’en Inde. Son origine reste mystérieuse. Le principe, rudimentaire et sophistiqué à la fois, est le même partout : un son continu, produit par une poche en peau, gonflée par des tuyaux en bois et actionnée par le bras Une cornemuse du joueur. Il existe cependant une multitude de variantes en peau et en ivoire. dans la facture et dans le son des cornemuses celtes. En Écosse, on dénombre, par exemple, celle des Highlands (nord de l’Écosse), des Lowlands (centre de l’Écosse), la chamber pipe (cornemuse d’intérieur) ou celle des bergers. Importée en 1895 en Bretagne, la grande cornemuse écossaise est appelée biniou « braz » (grand, en breton). Par la suite, d’autres formes de biniou émergent et deviennent indissociables de la musique bretonne. Le biniou « kozH » (vieux, en breton) est la cornemuse la plus aiguë du monde et se joue en couple de sonneurs, avec une bombarde, le hautbois breton à anche double. 5 DOSSIER Petit lexique celtique En pays celte, tout peut arriver. On vous invite à un ceilidh irlandais ? On vous demande si vous préférez l’atmosphère des bandas à celle des gwerzioù ? Pas de panique ! Ce lexique celtique est là pour vous ! B 6 Bagad (Bretagne) : inspirés des pipe bands Bandas (Galice, Asturies) : en Galice et militaires écossais, les bagadoù (pluriel de bagad) ont émergé à Paris dans les années 1940, avant d’être très vite adoptés par toutes les régions de Bretagne. Un bagad se compose de trois pupitres : section rythmique, bombardes, binious (bientôt remplacés par la cornemuse écossaise) et il défile en marchant. dans les Asturies, les pipe bands s’appellent les bandas, réunion de percussions et de gaitas (variantes régionales de la cornemuse). Pour les accompagner, se joignent au défilé des danseurs de muiñeira, qui se danse sur le même rythme que la jig écossaise. Bodhr n (Irlande) : ancien tambour de guerre celte, cousin du daf oriental, le bodhrán est un tambour sur cadre qui se frappe avec un bâton en bois. Dans les années 1970 et 1980, il a été redécouvert par une génération de musiciens et est devenu l’un des instruments du renouveau celtique. DOSSIER C Chorales (île de Man, Galice, pays de Galles, Cornouailles) : la voix tient une place prépondérante dans les musiques celtes. Chorales de mineurs ou chœurs de marins ont toujours tenu un rôle social essentiel au pays de Galles, sur l’île de Man, en Galice ou en Cornouailles. Aujourd’hui, l’industrie minière a cessé, mais les voix continuent de chanter. Ceilidh (Irlande, Écosse) : rares sont les mots gaéliques à s’être imposés dans la langue anglaise ! À l’origine, dans le nord de l’Irlande, les ceilidhs étaient des veillées contées et dansées entre voisins. Depuis les années 1990, en Écosse et en Irlande, ces bals ont connu un intense regain de popularité chez les jeunes générations, pour leur extraordinaire convivialité. Sur scène se trouve un orchestre, composé de violons, accordéons et tambours, et sur la piste, des danseurs passionnés ou néophytes, qui tous ensemble partagent les mêmes pas de danse. Conchas (Galice) : percussions formées de coquilles SaintJacques que l’on frotte l’une contre l’autre. f Festo -deiz et festo -noz (Bretagne) : ces Fiddle (Irlande) : violon des musiques po- fêtes de jour (deiz) ou de nuit (noz) font partie intégrante de l’identité bretonne actuelle. C’est un moment d’intense convivialité, basé sur la pratique collective des danses traditionnelles bretonnes sur de la musique instrumentale ou chantée. L’Unesco a inscrit le fest-noz (au pluriel festoù-noz) sur la « Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité » en 2012. pulaires anglo-saxonnes. À quatre cordes et en bois brut, le fiddle se tient contre la poitrine et non pas au menton. L’archet est pris plus haut, bien en main, pour pouvoir jouer plus vite et accompagner les pas des danseurs. 7 DOSSIER G Gwerz (Bretagne) : dans la lignée de la tradition bardique des Celtes, les gwerzioù bretonnes (gwerz au pluriel) racontent des fresques épiques, fondatrices de l’identité bretonnes ou de tragiques drames intimes. La gwerz s’écoute attentivement. C’est une musique de veillée qui dépeint une atmosphère, souvent tragique, et à laquelle l’auditoire doit pouvoir s’identifier. Gaita : nom dans les Asturies ou en Galice, de cette cousine de la cornemuse écossaise. H Harpe celtique : instrument national du pays de Galles (telyn), emblème de l’Irlande (cláirseach), symbole du renouveau de la musique bretonne (telenn), la harpe celtique ou gaélique a marqué l’histoire de la civilisation celtique. Instrument polyphonique, à cordes pincées, plus petite que la harpe classique, elle a connu un intense renouveau grâce à Alan Stivell, qui a su, dans les années 1960, la rendre capable de tous les métissages. K 8 Kan ar Bobl (Bretagne) : « Le chant du Kan ha diskan (Bretagne) : littéralement, peuple », en breton. C’est un concours de chant fondé en 1973 sur l’initiative du festival interceltique de Lorient, qui perpétue et dynamise les répertoires des différents « pays » bretons. en breton, c’est le chant et le déchant, soit un phénomène de « tuilage » a cappella entre un meneur et un ou plusieurs chanteurs. Entraînant, le kan ha diskan fait souvent danser dans les festoù-noz de Centre et de Basse-Bretagne. DOSSIER P Pandereteiras (Galice) : c’est l’une des formes les plus originales de la tradition orale galicienne. Les pandereteiras sont des groupes de femmes qui chantent des romances, histoires locales ou chansons d’amour en s’accompagnant de panderetas, des petits tambourins en peau. Pipe band (Écosse) : fanfare paramilitaire de cornemuses écossaises des Highlands, accompagnées d’une section rythmique, qui défile le plus souvent en marchant. Le pipe band écossais, né au milieu du 19e siècle, a servi de modèle aux bagadoù bretons et aux bandas galiciennes. S Sessions (Irlande, île de Man, Écosse) : Sonneurs : on appelle sonneurs, un couple dans les années 1960, les groupes de rock accaparaient toutes les salles. Alors, les musiciens traditionnels se sont installés dans les pubs pour jouer ensemble. Moment de transmission et de partage autour du répertoire traditionnel, la session peut avoir lieu dans un pub, à l’extérieur ou entre amis. Le principe ? Des instrumentistes et des chanteurs se retrouvent au milieu d’un public pour jouer des airs connus de tous. Très codifiées, classées par niveaux, les sessions requièrent une interprétation assez fidèle des mélodies et bannissent l’improvisation, sauf dans l’ordre des morceaux choisis. de joueurs de biniou et de bombarde. Ils forment un binôme incontournable de la musique bretonne. 9 ÉTAPE LE RENDEZ-VO S Quoi ? j Un concert découverte du groupe breton Pevarlamm pour découvrir les origines celtes (Galice, Bretagne, Irlande) de leur musique actuelle, composée par Konogan an Habask, leader et sonneur du groupe. Quand ? j Mardi 10 mai : deux concerts à 14 h 15 et 17 heures. Mercredi 11 mai : deux concerts à 9 h 30 et 15 heures. Séances réservées aux publics de la valise Rio Loco. Où ? j Au Metronum, grande salle de concert, 2, rond-point Madame-de-Mondonville, Toulouse. PEVARLAMM Gabriel Faure Violon et mandole El sa Corre E r w an V o l a n t T h i b a u lt N i o b é Konogan a n Habask Jérô m e Kerihuel Chant, kayamb Basse Guitare jazz folk, bouzouki Bombarde, biniou, uilleann pipe et low whistle Batterie, dohl, percussions Ce groupe breton fait vivre la musique traditionnelle en mélangeant des sonorités provenant d’autres pays comme l’Irlande, la Galice. Sa chanteuse, Elsa Corre, nous livre quelques-uns de ses secrets. 10 Que veut dire Pevarlamm ? Comment le groupe s’est-il formé ? Cela signifie littéralement « aux quatre bonds », mais on peut aussi le traduire par « au grand galop » ! Ce qui renvoie aux quatre instruments joués par Konogan, le leader du groupe : la bombarde, le biniou, le uilleann pipe et le low whistle. Ce sont des instruments traditionnels bretons et irlandais. Konogan était sonneur dans un groupe de fest-noz, il a créé son premier groupe, Startijenn, en 1997, alors qu’il était adolescent. Doué, il apprend à jouer de plusieurs instruments et multiplie les prix. En 2012, il sort son premier album solo, D’ar Pevarlamm. Un an plus tard, Konogan ÉTAPE forme le groupe Pevarlamm qui a fêté la sortie de son deuxième album, Deltu, en 2015. Qui compose les morceaux ? Konogan écrit et compose, et avec Thibault Niobé, le guitariste, ils arrangent les morceaux. Les textes chantés parlent d’amour, de la vie qui n’est pas toujours facile et de ses surprises. La plupart des textes sont écrits en breton. J’interprète aussi des chants traditionnels du sud Finistère ou de Galice. J’ai appris à parler le galicien lorsque j’étais étudiante dans cette région dont j’ai adoré la culture. Qui sont les autres musiciens ? Thibault Niobé est guitariste, un adepte du Maloya, une sorte de blues réunionnais. Gabriel Faure est violoniste, il a suivi le conservatoire et sa recherche artistique l’a peu à peu emmené vers la musique bretonne bien sûr, mais aussi vers l’Irlande, les rives orientales de la Méditerranée ou plus récemment vers les Balkans. Erwan Volant est bassiste, il fait groover notre musique. Jérôme Kerihuel est, quant à lui, batteur et percussionniste, il connaît bien la musique indienne et enrichit nos morceaux de ses timbres et rythmes. Le duo basse-batterie qu’il forme avec Erwan est bluffant et donne vraiment envie de danser. Comment s’appelle l’instrument avec lequel vous jouez ? Le kayamb, une percussion réunionnaise utilisée dans le Maloya. Il apporte des sonorités réunionnaises et fait voyager. Un des petits trucs du groupe ? Konogan An Habask, qui veut dire « le pacifique » en breton, adore inventer de nouveaux sons avec ses instruments. Il cherche des sonorités particulières. Il va par exemple essayer de jouer du biniou sur des thèmes écossais alors que personne n’oserait. Pour atteindre des notes très aiguës, il a même demandé à un luthier de modifier son biniou ! Où jouez-vous ? Principalement en Bretagne et parfois en Espagne. Nous jouons dans des festivals : les Vieilles Charrues, le Festival interceltique de Lorient, Les Filets bleus mais aussi dans des fêtes plus petites comme le Souper des pêcheurs à Penmarc’h ou la Gouel Bro Leon à Plouvorn. Pour la sortie de notre deuxième album, nous avons joué à Douarnenez devant une centaine de personnes. Un très beau moment d’intimité et de partage. EN SAVOIR Pevarlamm j www.konogananhabask.com Ce groupe, formé autour du sonneur quimpérois Konogan an Habask, évolue à travers les quatre instruments de prédilection de son créateur (bombarde, biniou, uilleann pipe et low whistle). Les musiciens alternent les timbres et lient les répertoires pour faire voyager le spectateur de la Bretagne à l’Irlande, en passant par la Galice. Le Metronum j Nouveau lieu toulousain dédié à la création musicale actuelle (pop, rock, rap, électro, etc.), le Metronum a fait le pari de s’implanter dans le nord de Toulouse. Il accueille quotidiennement des musiciens et les accompagne dans ses studios de répétition, sa Music Box de 200 places et sa salle de concerts de 600 personnes. 11 ÉTAPE SES CO PS DE CŒ R Souvenirs, moments, influences… 1 Kreiz Breizh Akademi Fondée par Erik Marchand (photo), cette école enseigne les spécificités des musiques modales en partant de la musique traditionnelle bretonne. Elsa Corre et Gabriel Faure ont suivi cette formation 100 % bretonne. www.drom-kba.eu 4Fest-noz Ce mot breton signifie « fête de nuit ». Les musiciens de Pevarlamm font tous partie d’un groupe de fest-noz. Ce sont les fêtes populaires des Bretons, leur bal folk ! 12 2 Danyèl Waro 3 Les Vieilles Musicien, chanteur et poète de l’île de la Réunion, il est à l’origine d’un renouveau du Maloya. Cette musique héritée du chant des esclaves est inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. 5 Le biniou La cornemuse bretonne est l’instrument de prédilection de Konogan an Habask. Adolescent, on lui offre le biniou de son grand-père maternel, sonneur également. Il l’utilisera petit à petit dans le groupe Startijenn, qu’il crée avec des amis en 1997. Charrues Un de leurs meilleurs souvenirs de concert. Ce festival a lieu mi-juillet à Carhaix-Plouguer, un village situé dans le centre Finistère en Bretagne. Il réunit des artistes aussi variés que Guizmo, Nekfeu, Louane, Lou Doillon ou Lana Del Rey. 6Deltu Leur dernier album permet de découvrir une musique de concert qui allie danses entraînantes (bigouden, pourlet, reels, jigs…) et airs plus émouvants (chansons, mélodies, gwerz). ATELIER e p u o r g n u z e n g a p m Acco à un concert ! » e t r e v u o c « dé qu’est un concert, Découvrez ensemble ce truments d’un morceau ver les ins et amusez-vous à retrou groupe breton du s ien joué par les music Pevarlamm Étape 1 Découverte d’une salle de concert et d’un concert Pour bien préparer votre venue au concert de Pevarlamm au Metronum, construisez préalablement une séance d’échange et de discussion avec votre groupe autour de la salle de concert et de ses codes sous forme de questions et réponses. La salle de concert La salle de concert reste l’endroit privilégié pour la rencontre entre musiciens et auditeurs. Certains lieux sont généralement associés à certains types de musique : l’opéra se joue dans de grands théâtres pour des raisons de dimensions de scène, de présence d’une fosse pour les musiciens… Les grands concerts de rock ou de musique du monde ont lieu dans de vastes espaces pouvant accueillir des milliers de personnes comme lors du festival Rio Loco sur la Prairie des Filtres. Mais la musique peu s’écouter dans des endroits très différents. L’essentiel est de l'écouter dans de bonnes conditions, dans un lieu adapté en termes d’espace et d’acoustique. Les codes des concerts Selon le type de concerts auxquels on assiste, il y a quelques codes à respecter. Ainsi, pour les concerts de musique classique, on doit arriver à l’heure, rester totalement silencieux et immobile sur son siège, applaudir à la fin du morceau, ne pas entrer et sortir pendant que les musiciens jouent… Pour les concerts de musiques actuelles, on peut rester debout, danser, applaudir en fin de morceau mais aussi à la fin d’un solo, chanter les refrains, dire « bravo », rester toujours face à la scène, être plus silencieux lors des morceaux plus mélodiques… Aller au concert… C’est découvrir tous ces usages, comment s’établit la relation entre les artistes sur scène et le public et rester dans une position d’écoute respectueuse, même si on ne connaît pas trop la musique interprétée. 13 ATELIER Étape 2 L’ATELIER D’ÉCOUTE L’idéal est de se mettre dans de bonnes conditions, d’ouvrir grand ses oreilles et de se concentrer. Écouter plusieurs fois un morceau permet de découvrir d’autres éléments non remarqués à la première écoute : une mélodie secondaire qui s’ajoute à la mélodie principale ou une petite percussion… C’est ce que nous allons pratiquer dans cet atelier en écoutant le morceau « Hor bro » (Notre pays), en breton, interprété par le groupe Pevarlamm. Première écoute Troisième écoute Écouter attentivement le morceau et essayer de le décrire. « Plutôt lent, ça me donne envie de danser, c’est calme, c’est joyeux, c’est nostalgique, ça me donne envie de chanter, de rêver, j’entends plusieurs instruments… » Faire part de ses émotions : un chanson voyage, d’amour… » un me fait rêve, vents, à percussions, le chant… Reconnaître les instruments du morceau : voix, uillean pipe, guitare, basse, batterie, kayamb… mandole, À quel moment interviennent ces instruments ? Identifier les instruments qui appartiennent à la musique celte : uilleann pipe. Deuxième écoute « Cette Distinguer les différentes familles d’instruments : instruments à cordes, à penser une à… histoire Partager ses sensations, ses goûts : « Je préfère telle chanson que je connais, car je comprends le texte… » Indiquer à quel style de musique peuvent être rattachés les autres instruments : rock (guitare), jazz (batterie), musiques du monde (kayamb) et pop (basse). Trouver en quelle langue chante Elsa Corre : breton. Pour écouter le morceau : 14 Le morceau "Hor Bro" sera envoyé par mail au format MP3 par l’équipe de la Valise Rio Loco. Pour visionner le vidéo du morceau sur scène : https://www.youtube.com/watch?v=WLs-z_Cx1XU photocopie Á r Á 1 2 Mini-jeu des 7 familles des Mondes celtes découper olorier Ác 3 Symboles celtes JE 5 La famille des lieux celtes Voici la cinquième famille, celle des lieux légendaires. Forêt de Brocéliande, château de Tintagel, tour d’Hercule, Chaussée des géants, ruines d’Urquhart, South Barrule : tous ces lieux ont en commun d’avoir nourri les légendes celtes ! Vous trouverez dans chaque livret une des 7 familles à découper, avec une carte en plus qui est celle de la famille des symboles. Chaque participant peut colorier ses cartes selon son goût et les collectionner au fil des étapes de la Valise Rio Loco. Les lieux celtes 1 Forêt de Brocéliande Les lieux celtes 4 Chaussée des géants Les lieux celtes Le nœud d'éternité 2 Château de Tintagel Les lieux celtes 5 Ruines d' rquhart Les lieux celtes 3 Tour d'Hercule Les lieux celtes 6 South Barrule 15 Après de longs voyages au travers de la langue portugaise (Lusofonia en 2012), les Antilles et les Caraïbes (en 2013 et 2014), les 20 ans en 2015, voici une nouvelle aventure du festival Rio Loco, qui se déroulera du 15 au 19 juin 2016 sur la Prairie des Filtres, dont le thème est eltes Les Mondes C Ce nouveau rendez-vous, accompagné en amont par la Valise pédagogique Rio Loco, mettra en lumière les « trans-nations » celtiques en passant de la Galice et des Asturies vers la Bretagne, les Cornouailles, le pays de Galles, l’Irlande, l’île de Man et l’Écosse. Monde réel qui croise l’imaginaire, pays de légendes situés entre le Nord et le Sud et donc au cœur même de l’arc Atlantique européen. Héritage, racine et modernité d’un peuple qui a réussi à bâtir avec vitalité et diversité un interceltisme culturel pour notre émerveillement. Le nœud d'éternité Ce nœud celtique n’a ni commencement ni fin, sa trajectoire est fermée, c’est un perpétuel recommencement qui symboliserait l’éternité. L’ÉQUIPE Direction générale : Hervé Bordier. Conception et coordination de la Valise Rio Loco : Marion Casals-Miollan, Mathilde Sarrazin, Christian Sanchez. Contacts : 05 31 22 99 00 - [email protected] [email protected] - [email protected] Programmation artistique : Marion Casals-Miollan, Federico Diaz, Santiago Diaz, Pierre Jaouen, Mathilde Sarrazin. Partenariat/communication/Média : Marie-Agnès Steunou. Production : Guillaume Marty. Administration : Isabelle Peron, Alexandra Gouffrant, Bernadette Massat, Roselyne Andrade. Rio Loco : licence 2e catégorie : 1078603 / licence 3e catégorie : 1078604. LES FÊTES CELTES – LIVRET PÉDAGOGIQUE 5 Éditeur : MILAN PRESSE SAS, société par actions simplifiées, 300, rue Léon-Joulin, 31101 Toulouse Cedex 9. Imprimeur : Toulouse Métropole. Date du dépôt légal : juin 2016. Date de fin du tirage : février 2016. N° ISBN : 978-2-37039-230-5. Textes p. 3-12 : Églantine Chabasseur ; p. 13-14 : Marion Casals-Miollan. Illustrations : Gwendal Lemercier (p. 3 et p. 7), Édith Chambon (atelier musique). Photos p. 4 : North Wind Pictures/Leemage. p. 5 : Museum of Fine Arts-Boston/Lebrecht/Leemage. p. 6 : Yvon Boël. p. 7 : VisitBritain. p. 8 : Myriam Jégat. p. 9 : Yvon Boël. p. 10 : Pevarlamm (photo haut et portraits). p. 12 : Myriam Jégat (milieu gauche) ; Facebook de Daniel Waro/DR (milieu) ; DR (milieu droit) ; Myriam Jégat (bas gauche) ; Paker Prod, Novembre 2015 (milieu droit). Directrice de la publication : Aurélya Guerrero. Rédactrice en chef : Élodie Baubion-Broye. Rédactrice en chef adjointe : Bénédicte Boucays. 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