Les fêtes celtes

Transcription

Les fêtes celtes
Les fetes celtes
Le dossier
Celtic lexique
L’étape
Rencontre avec
le groupe Pevarlamm
L’atelier
Accompagnez
un groupe
à un concert
découverte
SOMMAIR
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L'étap
Ce livret, intitulé Les fêtes celtes
est le cinquième d’une série
de 6 livrets thématiques que
vous recevrez tout au long de l’année
afin de compléter la Valise Rio Loco.
Il vous permet de découvrir
les pratiques culturelles celtiques
autour de la musique
et l’un des groupes invités
pour cette édition 2016.
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DOSSIER
Celtic lexique
Chez les Celtes, la nature occupe une place centrale.
La lumière, les semences, les récoltes et les vêlages irriguent aussi la littérature
orale et rythment les activités du quotidien. L’année se divise
en deux saisons, la sombre et la claire, pendant lesquelles
on célèbre différentes fêtes païennes.
F te gauloise.
Ce calendrier forme un pan important des
éléments immatériels de la culture celte où
s’imbriquent, dans une ronde onirique, le
religieux, le cultuel, les savoirs ancestraux
et les croyances magiques. Ces étapes essentielles du calendrier celte sont aussi
des temps culturels forts, où les chants et
les danses permettent de rassembler la
communauté et de festoyer allègrement.
Si aujourd’hui ces fêtes ont perdu leur caractère sacré, elles restent dans toutes les
régions celtes l’occasion d’intenses moments
de communion où les peuples se retrouvent
et font vivre leur identité, à travers des
danses, des chants et des symboles communs. Pourtant, selon les provinces, de l’île
de Man aux Asturies, il existe d’importantes
variantes régionales qui donnent à la
Celtie sa richesse culturelle. En gallo, breton
ou gaélique, notre lexique permettra aux
néophytes d’appréhender les termes incontournables de la musique celtique !
3
DOSSIER
Le calendrier des fêtes celtiques
La saison sombre
Veill e le soir d'Halloween.
Le premier de l’an celte a lieu le 1er novembre ! Samain, l’ancêtre d’Halloween,
symbolise la fin du cycle pastoral et le
début de l’hiver. Dans cet intervalle hors
du temps, la frontière entre le monde
des vivants et celui des morts s’affine : les
âmes défuntes peuvent revenir parmi les
hommes, le temps d’une nuit. Pour les accueillir, les Celtes leur préparent des mets,
des chants et ils leur laissent dans la cheminée une bûche pour se chauffer… Date
essentielle du calendrier celte, Samain a
résisté à la christianisation et à l’épreuve
du temps. Ainsi, au 19e siècle, lorsqu’ils ont
émigré aux États-Unis, les Irlandais ont
4
exporté cette coutume, qui est devenue l’incontournable Halloween. Dans le monde
celte contemporain, Samain est fêtée un
peu partout, notamment dans la vieille ville
d’Édimbourg, en Écosse, lors du Samhuinn
Fire Festival, ou dans les Cornouailles lors
du festival interceltique Lowender Peran.
Deuxième fête de la saison sombre, Imbolc,
en février, marque le début du renouveau
printanier. Placée sous le signe de Brigit, la
patronne des bardes et des poètes, Imbolc
célébrait la fertilité. En Bretagne, Berc’hed
– le nom breton de Brigitte d’Irlande – est
toujours fêtée le 1er février.
DOSSIER
La saison claire
L’autre pôle du calendrier celte, c’est
bien sûr la saison claire, celle des travaux champêtres et des longues soirées
de veillées. Beltaine, souvent célébrée à la
première lune de mai, est la fête de la lumière. Pour lui rendre hommage, les Celtes
dressent d’immenses bûchers et dansent
autour du mât de mai, auquel sont accrochés des rubans. Encore aujourd’hui, des
villages de Bretagne, de l’île de Man ou
des Cornouailles passent des nuits à danser
et chanter à l’occasion de Beltaine. Début
août, l’ultime fête du calendrier celte est
Lugnasad, journée d’abondance considérée comme le jour de la maturité de tous les
fruits. Les Celtes étaient obligés de la fêter,
sous peine de jeter un mauvais sort sur les
récoltes à venir. De nos jours, météo oblige,
c’est à cette période qu’ont lieu la plupart des festivals dans les pays celtes ! La
première quinzaine d’août, la Celtie culturelle s’affole : Lorient accueille son célèbre
Festival interceltique (FIL) et Glasgow, en
Écosse, le Championnat du monde de cornemuses. Sur l’île de Man, Yn Chruinnaght, ou
dans les Asturies, la Noite Celta de Porcía,
donnent à voir et entendre les nombreuses
richesses du monde celte contemporain.
PO R ALLER PL S LOIN
L e musée des Civilisations Europe et Méditerranée (MUCEM)
a créé un site consacré à la cornemuse :
www.cornemuses.culture.fr
LA CORNEMUSE, UN INSTRUMENT EUROPÉEN
Aujourd’hui immédiatement associée à la musique celtique, la cornemuse est pourtant un instrument européen
ancien dont on trouve des traces en Méditerranée et
jusqu’en Inde. Son origine reste mystérieuse. Le principe,
rudimentaire et sophistiqué à la fois, est le même partout : un son continu, produit par une poche en peau,
gonflée par des tuyaux en bois et actionnée par le bras
Une cornemuse
du joueur. Il existe cependant une multitude de variantes
en peau et en ivoire.
dans la facture et dans le son des cornemuses celtes. En
Écosse, on dénombre, par exemple, celle des Highlands
(nord de l’Écosse), des Lowlands (centre de l’Écosse), la
chamber pipe (cornemuse d’intérieur) ou celle des bergers.
Importée en 1895 en Bretagne, la grande cornemuse écossaise est appelée biniou « braz »
(grand, en breton). Par la suite, d’autres formes de biniou émergent et deviennent indissociables de la musique bretonne. Le biniou « kozH » (vieux, en breton) est la cornemuse la
plus aiguë du monde et se joue en couple de sonneurs, avec une bombarde, le hautbois
breton à anche double.
5
DOSSIER
Petit lexique celtique
En pays celte, tout peut arriver. On vous invite à un ceilidh irlandais ?
On vous demande si vous préférez l’atmosphère des bandas à celle
des gwerzioù ? Pas de panique ! Ce lexique celtique est là pour vous !
B
6
Bagad (Bretagne) : inspirés des pipe bands
Bandas (Galice, Asturies) : en Galice et
militaires écossais, les bagadoù (pluriel de
bagad) ont émergé à Paris dans les années 1940, avant d’être très vite adoptés par toutes les régions de Bretagne. Un
bagad se compose de trois pupitres : section rythmique, bombardes, binious (bientôt
remplacés par la cornemuse écossaise) et il
défile en marchant.
dans les Asturies, les pipe bands s’appellent
les bandas, réunion de percussions et de
gaitas (variantes régionales de la cornemuse). Pour les accompagner, se joignent
au défilé des danseurs de muiñeira, qui
se danse sur le même rythme que la jig
écossaise.
Bodhr n (Irlande) : ancien tambour de
guerre celte, cousin du daf oriental, le
bodhrán est un tambour sur cadre qui se
frappe avec un bâton en bois. Dans les
années 1970 et 1980, il a été redécouvert par une génération de musiciens et est
devenu l’un des instruments du renouveau
celtique.
DOSSIER
C
Chorales (île de Man, Galice, pays de
Galles, Cornouailles) : la voix tient une
place prépondérante dans les musiques
celtes. Chorales de mineurs ou chœurs de
marins ont toujours tenu un rôle social essentiel au pays de Galles, sur l’île de Man,
en Galice ou en Cornouailles. Aujourd’hui,
l’industrie minière a cessé, mais les voix
continuent de chanter.
Ceilidh (Irlande, Écosse) : rares sont les
mots gaéliques à s’être imposés dans la
langue anglaise ! À l’origine, dans le nord
de l’Irlande, les ceilidhs étaient des veillées
contées et dansées entre voisins. Depuis les
années 1990, en Écosse et en Irlande, ces
bals ont connu un intense regain de popularité chez les jeunes générations, pour
leur extraordinaire convivialité. Sur scène
se trouve un orchestre, composé de violons, accordéons et tambours, et sur la piste,
des danseurs passionnés ou néophytes, qui
tous ensemble partagent les mêmes pas de
danse.
Conchas (Galice) : percussions
formées de coquilles SaintJacques que l’on frotte l’une
contre l’autre.
f
Festo -deiz et festo -noz (Bretagne) : ces
Fiddle (Irlande) : violon des musiques po-
fêtes de jour (deiz) ou de nuit (noz) font
partie intégrante de l’identité bretonne
actuelle. C’est un moment d’intense convivialité, basé sur la pratique collective des
danses traditionnelles bretonnes sur de la
musique instrumentale ou chantée. L’Unesco
a inscrit le fest-noz (au pluriel festoù-noz)
sur la « Liste représentative du patrimoine
culturel immatériel de l’humanité » en 2012.
pulaires anglo-saxonnes. À quatre cordes
et en bois brut, le fiddle se tient contre
la poitrine et non pas au menton. L’archet est pris plus
haut, bien en main, pour
pouvoir jouer plus
vite et accompagner les pas des
danseurs.
7
DOSSIER
G
Gwerz (Bretagne) : dans la lignée de la
tradition bardique des Celtes, les gwerzioù
bretonnes (gwerz au pluriel) racontent des
fresques épiques, fondatrices de l’identité
bretonnes ou de tragiques drames intimes.
La gwerz s’écoute attentivement. C’est
une musique de veillée qui dépeint une
atmosphère, souvent tragique, et à laquelle l’auditoire doit pouvoir s’identifier.
Gaita : nom dans les Asturies ou en Galice,
de cette cousine de la cornemuse écossaise.
H
Harpe celtique : instrument national du pays de Galles (telyn), emblème
de l’Irlande (cláirseach), symbole du renouveau de la musique bretonne
(telenn), la harpe celtique ou gaélique a marqué l’histoire de la civilisation celtique. Instrument polyphonique, à cordes pincées, plus petite que
la harpe classique, elle a connu un intense renouveau grâce à Alan Stivell,
qui a su, dans les années 1960, la rendre capable de tous les métissages.
K
8
Kan ar Bobl (Bretagne) : « Le chant du
Kan ha diskan (Bretagne) : littéralement,
peuple », en breton. C’est un concours de
chant fondé en 1973 sur l’initiative du festival interceltique de Lorient, qui perpétue
et dynamise les répertoires des différents
« pays » bretons.
en breton, c’est le chant et le déchant, soit
un phénomène de « tuilage » a cappella
entre un meneur et un ou plusieurs chanteurs. Entraînant, le kan ha diskan fait souvent danser dans les festoù-noz de Centre
et de Basse-Bretagne.
DOSSIER
P
Pandereteiras (Galice) : c’est l’une des
formes les plus originales de la tradition
orale galicienne. Les pandereteiras sont
des groupes de femmes qui chantent des
romances, histoires locales ou chansons
d’amour en s’accompagnant de panderetas, des petits tambourins en peau.
Pipe band (Écosse) : fanfare paramilitaire
de cornemuses écossaises des Highlands,
accompagnées d’une section rythmique, qui
défile le plus souvent en marchant. Le pipe
band écossais, né au milieu du 19e siècle, a
servi de modèle aux bagadoù bretons et
aux bandas galiciennes.
S
Sessions (Irlande, île de Man, Écosse) :
Sonneurs : on appelle sonneurs, un couple
dans les années 1960, les groupes de rock
accaparaient toutes les salles. Alors, les musiciens traditionnels se sont installés dans
les pubs pour jouer ensemble. Moment de
transmission et de partage autour du répertoire traditionnel, la session peut avoir
lieu dans un pub, à l’extérieur ou entre
amis. Le principe ? Des instrumentistes et des
chanteurs se retrouvent au milieu d’un public pour jouer des airs connus de tous. Très
codifiées, classées par niveaux, les sessions
requièrent une interprétation assez fidèle
des mélodies et bannissent l’improvisation,
sauf dans l’ordre des morceaux choisis.
de joueurs de biniou et de bombarde. Ils
forment un binôme incontournable de la
musique bretonne.
9
ÉTAPE
LE RENDEZ-VO S
Quoi ?
j
Un concert découverte du groupe breton
Pevarlamm pour découvrir les origines
celtes (Galice, Bretagne, Irlande) de leur
musique actuelle, composée par Konogan
an Habask, leader et sonneur du groupe.
Quand ?
j
Mardi 10 mai : deux concerts
à 14 h 15 et 17 heures.
Mercredi 11 mai : deux concerts
à 9 h 30 et 15 heures.
Séances réservées aux publics
de la valise Rio Loco.
Où ?
j
Au Metronum, grande salle de concert,
2, rond-point Madame-de-Mondonville,
Toulouse.
PEVARLAMM
Gabriel Faure
Violon et mandole
El sa Corre
E r w an V o l a n t
T h i b a u lt N i o b é
Konogan a n Habask
Jérô m e Kerihuel
Chant, kayamb
Basse
Guitare jazz folk,
bouzouki
Bombarde, biniou,
uilleann pipe
et low whistle
Batterie, dohl,
percussions
Ce groupe breton fait vivre la musique traditionnelle en mélangeant
des sonorités provenant d’autres pays comme l’Irlande, la Galice.
Sa chanteuse, Elsa Corre, nous livre quelques-uns de ses secrets.
10
Que veut dire Pevarlamm ?
Comment le groupe s’est-il formé ?
Cela signifie littéralement « aux quatre
bonds », mais on peut aussi le traduire par
« au grand galop » ! Ce qui renvoie aux
quatre instruments joués par Konogan, le
leader du groupe : la bombarde, le biniou,
le uilleann pipe et le low whistle. Ce sont des
instruments traditionnels bretons et irlandais.
Konogan était sonneur dans un groupe de
fest-noz, il a créé son premier groupe,
Startijenn, en 1997, alors qu’il était
adolescent. Doué, il apprend à jouer de
plusieurs instruments et multiplie les prix.
En 2012, il sort son premier album solo,
D’ar Pevarlamm. Un an plus tard, Konogan
ÉTAPE
forme le groupe Pevarlamm qui a fêté
la sortie de son deuxième album, Deltu,
en 2015.
Qui compose les morceaux ?
Konogan écrit et compose, et avec Thibault
Niobé, le guitariste, ils arrangent les
morceaux. Les textes chantés parlent d’amour,
de la vie qui n’est pas toujours facile et de ses
surprises. La plupart des textes sont écrits en
breton. J’interprète aussi des chants traditionnels du sud Finistère ou de Galice. J’ai appris
à parler le galicien lorsque j’étais étudiante
dans cette région dont j’ai adoré la culture.
Qui sont les autres musiciens ?
Thibault Niobé est guitariste, un adepte
du Maloya, une sorte de blues réunionnais. Gabriel Faure est violoniste, il a suivi
le conservatoire et sa recherche artistique
l’a peu à peu emmené vers la musique bretonne bien sûr, mais aussi vers l’Irlande, les
rives orientales de la Méditerranée ou plus
récemment vers les Balkans. Erwan Volant
est bassiste, il fait groover notre musique.
Jérôme Kerihuel est, quant à lui, batteur et
percussionniste, il connaît bien la musique
indienne et enrichit nos morceaux de ses
timbres et rythmes. Le duo basse-batterie
qu’il forme avec Erwan est bluffant et donne
vraiment envie de danser.
Comment s’appelle l’instrument
avec lequel vous jouez ?
Le kayamb, une percussion réunionnaise
utilisée dans le Maloya. Il apporte des
sonorités réunionnaises et fait voyager.
Un des petits trucs du groupe ?
Konogan An Habask, qui veut dire « le
pacifique » en breton, adore inventer
de nouveaux sons avec ses instruments. Il
cherche des sonorités particulières. Il va par
exemple essayer de jouer du biniou sur des
thèmes écossais alors que personne n’oserait. Pour atteindre des notes très aiguës,
il a même demandé à un luthier de modifier
son biniou !
Où jouez-vous ?
Principalement en Bretagne et parfois en
Espagne. Nous jouons dans des festivals :
les Vieilles Charrues, le Festival interceltique
de Lorient, Les Filets bleus mais aussi dans
des fêtes plus petites comme le Souper des
pêcheurs à Penmarc’h ou la Gouel Bro Leon
à Plouvorn. Pour la sortie de notre deuxième album, nous avons joué à Douarnenez
devant une centaine de personnes. Un très
beau moment d’intimité et de partage.
EN SAVOIR
Pevarlamm
j
www.konogananhabask.com
Ce groupe, formé autour du sonneur
quimpérois Konogan an Habask, évolue
à travers les quatre instruments de prédilection
de son créateur (bombarde, biniou, uilleann
pipe et low whistle). Les musiciens alternent
les timbres et lient les répertoires pour
faire voyager le spectateur de la Bretagne
à l’Irlande, en passant par la Galice.
Le Metronum
j
Nouveau lieu
toulousain dédié
à la création musicale
actuelle (pop, rock,
rap, électro, etc.),
le Metronum a fait le pari
de s’implanter dans le nord de Toulouse.
Il accueille quotidiennement des musiciens
et les accompagne dans ses studios
de répétition, sa Music Box de 200 places
et sa salle de concerts de 600 personnes.
11
ÉTAPE
SES CO PS DE CΠR
Souvenirs, moments, influences…
1 Kreiz Breizh
Akademi
Fondée par Erik Marchand
(photo), cette école enseigne
les spécificités des musiques
modales en partant
de la musique traditionnelle
bretonne. Elsa Corre et
Gabriel Faure ont suivi cette
formation 100 % bretonne.
www.drom-kba.eu
4Fest-noz
Ce mot breton signifie « fête
de nuit ». Les musiciens de
Pevarlamm font tous partie
d’un groupe de fest-noz.
Ce sont les fêtes populaires
des Bretons, leur bal folk !
12
2 Danyèl Waro 3 Les Vieilles
Musicien, chanteur et poète
de l’île de la Réunion,
il est à l’origine d’un
renouveau du Maloya.
Cette musique héritée
du chant des esclaves est
inscrite par l’Unesco sur la
Liste du patrimoine culturel
immatériel de l’humanité.
5 Le biniou
La cornemuse bretonne
est l’instrument de
prédilection de Konogan
an Habask. Adolescent,
on lui offre le biniou de
son grand-père maternel,
sonneur également.
Il l’utilisera petit à petit
dans le groupe Startijenn,
qu’il crée avec des amis
en 1997.
Charrues
Un de leurs meilleurs
souvenirs de concert.
Ce festival a lieu mi-juillet à
Carhaix-Plouguer, un village
situé dans le centre Finistère
en Bretagne. Il réunit
des artistes aussi variés que
Guizmo, Nekfeu, Louane,
Lou Doillon ou Lana Del Rey.
6Deltu
Leur dernier album permet
de découvrir une musique
de concert qui allie danses
entraînantes (bigouden,
pourlet, reels, jigs…) et airs
plus émouvants (chansons,
mélodies, gwerz).
ATELIER
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Acco
à un concert
!
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qu’est un concert,
Découvrez ensemble ce truments d’un morceau
ver les ins
et amusez-vous à retrou groupe breton
du
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joué par les music
Pevarlamm
Étape 1
Découverte d’une salle de concert et d’un concert
Pour bien préparer votre venue au concert de Pevarlamm au Metronum, construisez
préalablement une séance d’échange et de discussion avec votre groupe autour de la
salle de concert et de ses codes sous forme de questions et réponses.
La salle de concert
La salle de concert reste l’endroit privilégié
pour la rencontre entre musiciens et auditeurs.
Certains lieux sont généralement associés à
certains types de musique : l’opéra se joue
dans de grands théâtres pour des raisons de
dimensions de scène, de présence d’une fosse
pour les musiciens… Les grands concerts de
rock ou de musique du monde ont lieu dans
de vastes espaces pouvant accueillir des milliers de personnes comme lors du festival
Rio Loco sur la Prairie des Filtres. Mais la
musique peu s’écouter dans des endroits très
différents. L’essentiel est de l'écouter dans
de bonnes conditions, dans un lieu adapté en
termes d’espace et d’acoustique.
Les codes des concerts
Selon le type de concerts auxquels on
assiste, il y a quelques codes à respecter.
Ainsi, pour les concerts de musique classique, on doit arriver à l’heure, rester
totalement silencieux et immobile sur son
siège, applaudir à la fin du morceau, ne
pas entrer et sortir pendant que les musiciens jouent…
Pour les concerts de musiques actuelles,
on peut rester debout, danser, applaudir en
fin de morceau mais aussi à la fin d’un solo,
chanter les refrains, dire « bravo », rester
toujours face à la scène, être plus silencieux lors des morceaux plus mélodiques…
Aller au concert…
C’est découvrir tous ces usages, comment
s’établit la relation entre les artistes sur
scène et le public et rester dans une position d’écoute respectueuse, même si on ne
connaît pas trop la musique interprétée.
13
ATELIER
Étape 2
L’ATELIER D’ÉCOUTE
L’idéal est de se mettre dans de bonnes conditions, d’ouvrir grand ses oreilles
et de se concentrer. Écouter plusieurs fois un morceau permet de découvrir d’autres
éléments non remarqués à la première écoute : une mélodie secondaire qui s’ajoute
à la mélodie principale ou une petite percussion… C’est ce que nous allons pratiquer
dans cet atelier en écoutant le morceau « Hor bro » (Notre pays), en breton, interprété
par le groupe Pevarlamm.
Première écoute
Troisième écoute
Écouter attentivement le morceau et
essayer de le décrire.
« Plutôt lent, ça me donne envie de
danser, c’est calme, c’est joyeux, c’est
nostalgique,
ça
me
donne
envie
de
chanter, de rêver, j’entends plusieurs
instruments… »
Faire part de ses émotions :
un
chanson
voyage,
d’amour… »
un
me
fait
rêve,
vents, à percussions, le chant…
Reconnaître les instruments du morceau :
voix,
uillean
pipe,
guitare,
basse, batterie, kayamb…
mandole,
À quel moment
interviennent ces instruments ?
Identifier les instruments qui appartiennent
à la musique celte : uilleann pipe.
Deuxième écoute
« Cette
Distinguer les différentes familles
d’instruments : instruments à cordes, à
penser
une
à…
histoire
Partager ses sensations, ses goûts :
« Je préfère telle chanson que je connais,
car je comprends le texte… »
Indiquer à quel style de musique peuvent
être rattachés les autres instruments : rock
(guitare), jazz (batterie), musiques du
monde (kayamb) et pop (basse).
Trouver en quelle langue chante Elsa
Corre : breton.
Pour écouter le morceau :
14
Le morceau "Hor Bro" sera envoyé par mail au format MP3 par
l’équipe de la Valise Rio Loco. Pour visionner le vidéo du morceau sur
scène : https://www.youtube.com/watch?v=WLs-z_Cx1XU
photocopie
Á
r
Á
1
2
Mini-jeu des 7 familles
des Mondes celtes
découper
olorier
Ác
3
Symboles
celtes
JE
5
La famille des lieux celtes
Voici la cinquième famille, celle des lieux légendaires. Forêt
de Brocéliande, château de Tintagel, tour d’Hercule, Chaussée
des géants, ruines d’Urquhart, South Barrule : tous ces lieux
ont en commun d’avoir nourri les légendes celtes !
Vous trouverez dans chaque livret une des 7 familles à découper,
avec une carte en plus qui est celle de la famille des symboles.
Chaque participant peut colorier ses cartes selon son goût
et les collectionner au fil des étapes de la Valise Rio Loco.
Les lieux celtes
1
Forêt de Brocéliande
Les lieux celtes
4
Chaussée des géants
Les lieux celtes
Le nœud
d'éternité
2
Château de Tintagel
Les lieux celtes
5
Ruines d' rquhart
Les lieux celtes
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Tour d'Hercule
Les lieux celtes
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South Barrule
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Après de longs voyages au travers de la langue portugaise
(Lusofonia en 2012), les Antilles et les Caraïbes
(en 2013 et 2014), les 20 ans en 2015,
voici une nouvelle aventure du festival Rio Loco,
qui se déroulera du 15 au 19 juin 2016
sur la Prairie des Filtres, dont le thème est
eltes
Les Mondes C
Ce nouveau rendez-vous, accompagné en amont
par la Valise pédagogique Rio Loco,
mettra en lumière les « trans-nations » celtiques en passant
de la Galice et des Asturies vers la Bretagne, les Cornouailles,
le pays de Galles, l’Irlande, l’île de Man et l’Écosse.
Monde réel qui croise l’imaginaire,
pays de légendes situés entre le Nord et le Sud
et donc au cœur même de l’arc Atlantique européen.
Héritage, racine et modernité d’un peuple qui a réussi à bâtir avec vitalité
et diversité un interceltisme culturel pour notre émerveillement.
Le nœud d'éternité
Ce nœud celtique n’a ni commencement ni fin,
sa trajectoire est fermée, c’est un perpétuel recommencement
qui symboliserait l’éternité.
L’ÉQUIPE
Direction générale : Hervé Bordier.
Conception et coordination de la Valise Rio Loco : Marion Casals-Miollan,
Mathilde Sarrazin, Christian Sanchez.
Contacts : 05 31 22 99 00 - [email protected]
[email protected] - [email protected]
Programmation artistique : Marion Casals-Miollan, Federico Diaz,
Santiago Diaz, Pierre Jaouen, Mathilde Sarrazin.
Partenariat/communication/Média : Marie-Agnès Steunou.
Production : Guillaume Marty.
Administration : Isabelle Peron, Alexandra Gouffrant, Bernadette Massat,
Roselyne Andrade.
Rio Loco : licence 2e catégorie : 1078603 / licence 3e catégorie : 1078604.
LES FÊTES CELTES ­– LIVRET PÉDAGOGIQUE 5
Éditeur : MILAN PRESSE SAS, société par actions simplifiées, 300, rue Léon-Joulin,
31101 Toulouse Cedex 9. Imprimeur : Toulouse Métropole. Date du dépôt légal : juin
2016. Date de fin du tirage : février 2016. N° ISBN : 978-2-37039-230-5. Textes
p.  3-12 : Églantine Chabasseur ; p.  13-14 : Marion Casals-Miollan. Illustrations :
Gwendal Lemercier (p. 3 et p. 7), Édith Chambon (atelier musique). Photos p. 4 : North
Wind Pictures/Leemage. p.  5 : Museum of Fine Arts-Boston/Lebrecht/Leemage. p.  6 :
Yvon Boël. p.  7 : VisitBritain. p.  8 : Myriam Jégat. p.  9 : Yvon Boël. p.  10 : Pevarlamm
(photo haut et portraits). p.  12 : Myriam Jégat (milieu gauche) ; Facebook de Daniel
Waro/DR (milieu) ; DR (milieu droit) ; Myriam Jégat (bas gauche) ; Paker Prod,
Novembre 2015 (milieu droit). Directrice de la publication : Aurélya Guerrero.
Rédactrice en chef : Élodie Baubion-Broye. Rédactrice en chef adjointe : Bénédicte
Boucays. Secrétariat de rédaction et révisions : Isabelle Gilloots. Iconographie :
Marie-Anne Méhay. Création graphique et maquette : Audrey Izern. Tous droits réservés.