Un été au Château

Un été au Château
du Moyen Âge au Second Empire
dossier de presse
juin 2015
Sommaire du dossier
P.3 ....................... Le Château de Crèvecœur et la Fondation Musée Schlumberger
P.4 ....................... Un été 2015 au Château, du Moyen Âge au Second Empire
P.5 ....................... La reconstitution historique, une Histoire vivante au Château de Crèvecœur
P.6 ....................... Rencontre avec Fabien Hamm, concepteur des scénarii des « Médiévales »
et des « Impériales »
p.8 ....................... Animation « Le Moyen Âge en fête »
p.11 ...................... Reconstitution historique « Les Médiévales »
p.13 ......................Reconstitution historique « Les Impériales »
Contact presse
Anita RIGOT
06 08 51 37 22 / [email protected]
15 rue de Bras, 14000 Caen
Fondation Musée Schlumberger 14 340 CRÈVECŒUR-EN-AUGE
Tél. : 33 (0) 231 630 245 • Fax : 33 (0) 231 630 596 • [email protected]
www.chateau-de-crevecoeur.com
Rejoignez-nous sur Facebook « Château de Crèvecœur »
Le Château de Crèvecœur remercie ses partenaires
Photos : Château de Crèvecœur. Marco Di Penta et Trébuca (DR).
2
Le Château de Crèvecœur au cœur du Pays d’Auge
Au Château de Crèvecœur, l’histoire médiévale normande est là, vivante, émouvante, captivante !
Une histoire riche de près de dix siècles, attestée par des documents et des objets parvenus jusqu’à
nous, du XIIe siècle, faste période de donations aux abbayes, à la publication au XIXe siècle d’un livre
relatant l’histoire du trésor des Anglais.
Forte de ce site d’exception, l’équipe du Château propose chaque année aux visiteurs une plongée
dans l’univers du Moyen Âge grâce à deux opérations estivales : « Le Moyen Âge en fête », trois
semaines d’animation, prolongées par un rendez-vous de reconstitution historique unique en
France, « Les Médiévales ». L’histoire se déplace ensuite au Second Empire, mi-août, avec « Les
Impériales ». Et tout au long de l’année, des expositions et des animations sont programmées, à
destination d’un large public.
Situé entre Caen et Lisieux, le château entouré de douves a conservé son
plan d’origine en deux parties. Dans la basse-cour, sont regroupés les
bâtiments agricoles à pans de bois du XVe et du XVIe siècle : la ferme, le
colombier, la grange auxquels s’ajoutent la chapelle du XIIe siècle. Dans
la haute cour, le manoir d’habitation du XVe siècle est protégé par une
muraille du XIIe siècle. Un jardin des simples, une bergerie, un four à pain
et un four de potier complètent le domaine seigneurial.
Situation : axe Caen-Lisieux, D613 (ex RN13) à 30 km de Caen, 20 km de
Lisieux. Par l’A13 : sortie La Haie Tondue n°29a.
Lat. 49.122292 - Long. 0.01147
et la Fondation Musée Schlumberger
Le château médiéval de Crèvecœur héberge un musée scientifique et technique consacré à
l’aventure Schlumberger. Depuis plus de 40 ans, la Fondation Musée Schlumberger s’est fixée
comme objectif de créer des liens entre Sciences et Histoire. Au début du XX e siècle, deux jeunes
chercheurs, Conrad et Marcel Schlumberger inventent une technique de prospection minière. En
1970, leur famille choisit le Château de Crèvecœur pour y installer un musée retraçant leur épopée.
Un long travail de restauration et d’aménagements commence. En 1973, le Musée ouvre ses portes.
Lors de l’inauguration, le Président Fondateur, M. Didier Primat, émet le vœu « que le musée suscite
des vocations scientifiques et réveille l’amour des vieilles pierres ».
3
Un été 2015 au Château, du Moyen Âge au Second Empire
Un mois de découvertes sur le thème du voyage,
une plongée au cœur de l’Histoire !
20 jours d’animation : « LE MOYEN ÂGE EN FÊTE »
du 12 au 31 juillet, 3e édition
8 jours de reconstitution historique : « LES MÉDIÉVALES »
du 2 au 9 août, 18e édition
3 jours de reconstitution historique : « LES IMPÉRIALES »
du 14 au 16 août, 6e édition
Chaque été, le Château de Crèvecœur accueille près de 15 000 visiteurs à l’occasion de ces trois
manifestations phares. Leur qualité reconnue au fil du temps en fait un mode de médiation
original à destination d’un large public.
Ce mois s’ouvre avec trois semaines d’animation pédagogique et ludique « Le Moyen Âge en
fête » qui permet aux petits et aux grands de s’initier à la vie quotidienne de la fin du Moyen Âge, en
prélude aux « Médiévales ».
Suivent deux rendez-vous de reconstitution historique uniques en France, qui proposent des
formes originales d’Histoire vivante.
Durant les huit jours des « Médiévales » soixante-dix reconstituteurs investissent la seigneurie de
Crèvecœur. En s’appuyant sur un scénario créé tout spécialement, ils entraînent le public au cœur du
Moyen Âge, en l’an 1465.
Mi-août, changement de costumes et saut dans le temps de 400 ans avec « Les Impériales ». Une
quarantaine de passionnés nous font découvrir la vie à Crèvecœur, petit domaine rural, en 1865 sous
le Second Empire.
4
La reconstitution historique,
une Histoire vivante au Château de Crèvecœur
Depuis 1998, le Château de Crèvecœur accueille et organise des manifestations sur le thème de
l'Histoire. Plusieurs jours durant, bénévoles, artisans et professionnels du spectacle vivent au rythme
de nos ancêtres. Ils mettent ainsi à l'épreuve leurs connaissances pratiques et techniques d'une
époque pour les partager avec le public. A la fois loisir et mode de médiation, cette activité est
appelée « reconstitution historique », à laquelle certains préfèrent le terme d'Histoire Vivante.
Qu'est ce que la reconstitution historique ?
Les passionnés que sont les pratiquants de l'Histoire Vivante ne se contentent pas de rejouer les
grands événements de notre histoire. Leur objectif est de reconstituer au plus près un
environnement historique : c'est-à-dire un contexte matériel correspondant à une date précise. Ils
s’appuient pour cela sur des données historiques afin de retrouver l'aspect du passé.
Au sein de cet environnement, les reconstituteurs vont incarner des personnages. Ils définissent leur
rôle dans la société de l'époque et s’équipent des accessoires liés à leur activité pour les rendre le
plus authentique possible. Le costume - qu'en aucun cas on ne qualifie de « déguisement » - en est
l'élément principal. Il est complété par divers accessoires du quotidien : des objets les plus simples
jusqu'au mobilier reconstitué. Le matériel de reconstitution est « sourcé », c'est-à-dire qu'il est la
copie fidèle d'objets dont l'existence est prouvée. Les reconstituteurs font ensuite vivre ces
personnages en les confrontant aux défis et aux enjeux quotidiens de la période qu'ils reconstituent.
Alors que les travaux universitaires des historiens demeurent peu accessibles, la reconstitution peut
permettre de démystifier l'Histoire. Par le biais d'une animation vivante, elle met la connaissance
historique à portée du grand public.
La reconstitution historique est un mode de médiation qui fait appel aux sensations des visiteurs. Ces
derniers peuvent toucher et sentir un tableau du passé dressé devant eux. En proposant une
immersion dans un environnement historique, la reconstitution devient une porte vers une Histoire
accessible à tous.
Qui sont les reconstituteurs ?
Le monde de la reconstitution regroupe des individus d'horizons différents. La plupart d'entre eux
pratiquent la reconstitution comme loisir au sein d'associations, dans un cercle mêlant famille et
amis. On trouve également des artisans, dont certains sont d'anciens reconstituteurs ayant fait de
leur production un travail à temps plein, ainsi que des professionnels du spectacle vivant. Tous sont
d'abord des passionnés qui préparent une partie de l'année les rassemblements auxquels ils
participent. Reconstituer un environnement historique ne s'improvise pas. Sans se faire historiens,
les reconstituteurs entreprennent des recherches documentaires afin de parfaire leur connaissance
d'une époque.
Découvrez l’univers de la « reconstitution historique » dans le cadre de
l’exposition « L'Histoire Reconstituée » proposée au Château de
Crèvecœur. Cette exposition nous plonge au cœur de cette pratique, à la
découverte de ces exigeants passionnés que sont les reconstituteurs de
toutes époques. Commissaire de l’exposition : Martin Bostal, responsable
des recherches historique.
5
Rencontre avec Fabien Hamm, concepteur des scénarii
des « Médiévales » et des « Impériales » de Crèvecœur
Si un jour vous pénétrez dans l’atelier de Fabien Hamm, vous découvrirez
que son contenu singulier est à l’image de ses multiples activités.
Toutefois un lien central les unit : l’Histoire. Sur son bureau se côtoient
une multitude de livres traitant du Second Empire, de la Commune et du
Moyen Âge, une insolite carte de visite transformée en maquette de
castelet, des éléments de costumes et, bien sûr, des appareils photos. Car
Fabien Hamm a décidé de faire de sa passion son métier. Parallèlement à
ses activités de reconstituteur historique, il est aujourd’hui à la tête d’un
studio spécialisé dans l’image ancienne : Vera Eikona. Il réalise des clichés
selon des procédés photographiques du XIXe siècle, entre autres le
Collodion humide. Une curiosité à découvrir chaque année au Château de
Crèvecœur à l’occasion des « Impériales ».
L‘Histoire au centre d’une vie
Sa passion pour l’Histoire l’anime depuis son plus jeune âge. Après
quelques détours professionnels et de nombreux voyages, il intègre en
1998 une association d’animation médiévale. Soucieux d’être au plus près
de la réalité historique, ils décident de réduire leur période de prédilection
à la fin du XIVe siècle et de se consacrer à la vie des marchands.
Au début des années 2000, la nécessité d’historicité s’impose.
L‘animation se transforme peu à peu en une pratique plus exigeante, la
reconstitution historique. Fabien Hamm se reconnaît dans cette
recherche d’authenticité. Tout naturellement, il prend donc ce virage qui
le conduit à se rapprocher de nouvelles personnes et rapidement à
découvrir le site de Crèvecœur-en-Auge.
De la découverte des « Médiévales » à l’écriture du scénario
En 2003, Fabien Hamm arrive au Château avec un groupe de
reconstituteurs à l’occasion de la deuxième édition des « Médiévales ». Ce
site fait alors figure de précurseur en accueillant pendant huit jours
plusieurs dizaines de passionnés. En 2010, l’une des trois troupes
présentes se désiste quelques semaines avant la manifestation. Elle
devait investir la Haute cour du château. À cette époque, chaque groupe
écrivait son propre scénario correspondant à une partie de vie de la
seigneurie, coordonnés ensuite par Nicolas Girault, archéologue et
reconstituteur, caution historique des « Médiévales ». Fabien Hamm
connaît le site, les différents intervenants, la philosophie du projet. Il se
voit donc confier le rôle du seigneur de Crèvecœur, Jean de Ferrières.
Trois costumes doivent être réalisés dans l’urgence en correspondance
avec l’époque choisie ! Mettant à profit son expérience d’écriture de jeux
de rôles « grandeur nature », il crée le scénario de la Haute Cour, et en
profite pour apporter une nouvelle vision plus en lien et en interaction
avec les autres intervenants, basée sur la vie globale de la seigneurie. En
6
2011, il se retrouve ainsi en charge du scénario complet des
« Médiévales ». Depuis, chaque année, il soumet à l’équipe du Château
une thématique impliquant chacune des troupes présentes, sélectionne
et propose aux équipes d’organisation et de coordination des
intervenants (artisans, rôles titres, etc.) avec toujours la même exigence
historique permettant de donner du sens à la manifestation.
Pendant celle-ci, il est à la croisée des chemins, à la fois acteur et
concepteur, totalement intégré au dispositif, amené le soir à revenir sur la
journée passée, à détailler le scénario du lendemain, tout en devant
travailler son propre personnage. Il précise, amusé, ne pas pouvoir
envisager les choses autrement, à la fois pour lui-même mais aussi - et
surtout l’espère-t-il - pour le bien-être des différents intervenants qui, de
fait, se retrouvent en journée avec un véritable espace de liberté !
Des « Médiévales » aux « Impériales »
En 2009, l’équipe du Château de Crèvecœur propose un nouveau rendezvous à l’occasion des Journées du Patrimoine, axé sur la Belle Époque.
Fabien Hamm vient grossir les rangs d’un des groupes présents. À l’issue
de ce week-end, une discussion de passionnés du XIXe siècle s’engage
entre lui et Christophe de Ceunynck, responsable du site. L’idée de
développer une proposition sur cette thématique et de l’ancrer dans la
reconstitution historique prend forme. Ils décident de créer une
manifestation à part entière, explorant pendant trois jours la vie du
Château sous Napoléon III en adoptant le principe d’écriture d’un
scénario. Fabien Hamm s’en voit confier l’organisation. « Les Impériales »
voient le jour avec pour première thématique... la photographie ! Elles
viennent aujourd’hui s’ajouter à la programmation estivale, mi-août.
Les publics au cœur des propositions
Fabien Hamm fait partie de ces gens qui pensent que le public aime
l’Histoire, qu’il faut seulement lui donner les moyens de s’y intéresser en
la rendant accessible. La reconstitution historique lui donne un cadre, un
« visuel », lui permet de se retrouver au cœur de l’action. C’est ainsi qu’il
conçoît chacun de ses scénarios, comme une immersion dans un tableau,
une promenade dans des scènes de la vie quotidienne qui donnent du
sens à l’Histoire. Il met en scène une Histoire vivante avec des interactions
entre les personnages représentés et le public qui devient ainsi une
composante à part entière de la proposition. Pour preuve chaque jour les
énigmes proposées pendant « Les Médiévales » et « Les Impériales » qui
incitent les visiteurs à interroger les reconstituteurs pour découvrir une
réalité historique sous un mode ludique.
Il se donne pour but d’étonner, de questionner, parfois, pourquoi pas, de
bousculer. Avec un paramètre non des moindres lors de la conception des
scénarios : la prise en compte évidente du « grand public », élément
indispensable et multiple, mais aussi l’envie de surprendre et de séduire
les intervenants eux-mêmes ainsi que l’équipe du Château qui voit son
site pendant l’été investi par des dizaines de passionnés !
7
ANIMATION
« Le Moyen Âge en fête »
du 12 au 31 juillet, 3e édition
Ouverture de 11 h à 19 h
Tarifs : 9€ adultes / 5€ pour les 7-14ans / gratuit moins de 7 ans / groupes : consulter le Château.
Pour cette troisième édition, les cinq comédiens de la compagnie « La Muse » proposent aux
familles un programme d’ateliers et de spectacles tout au long de la journée, sur le thème
annuel du « Voyage ». De la cuisine paysanne aux instruments de musique, en passant par
l’armement et la démonstration d’artisanat, le public est initié à divers aspects de la vie
quotidienne de la fin du Moyen Âge. Également au programme des tournois de chevalerie le
dimanche 12 juillet, des spectacles de fauconnerie le dimanche 19 juillet et un spectacledémonstration de machines de guerre médiévales le dimanche 26 juillet.
Chaque jour, des spectacles médiévaux, des démonstrations et des ateliers à découvrir :
11 h : dans la ferme, atelier « La vie paysanne et la cuisine au Moyen Âge ».
14 h : dans la basse-cour, saynètes théâtrales « le voyage ».
15 h : dans la haute cour, spectacle de tir à l’arc et à l’arbalète puis animations militaires.
16 h : visite du castel en compagnie de Dame Jeanne de Thibouville (sauf le dimanche).
17 h : dans la basse-cour : spectacle musical « Corazon »
18 h : dans la basse-cour, artisanat : atelier de création de jeux, feutrage, frappe de monnaie, forge
ou bourrellerie, fabrication d’instruments de musique (programme différent chaque jour).
Une taverne proposant plats et boissons d’inspiration médiévale permet de passer la journée sur le
site.
Détails des animations à retrouver sur le site www.chateau-de-crevecoeur.com
8
La Compagnie LA MUSE
Créée en 2008, La Muse est à la base une maison d’édition d’ouvrages
d’histoire médiévale à destination du grand public. Petit à petit, elle a élargi
son domaine d’actions culturelles : conférences, expositions, missions de
valorisation du patrimoine. C’est par ce biais qu’elle en vient naturellement à
l’animation et au spectacle historique, sous l’impulsion de son directeur,
Fabian Müllers, passionné de spectacle vivant et ayant lui-même fait partie
de compagnies artistiques (les Mandragons, Joculatores…)
En utilisant l’animation et le spectacle vivant comme vecteurs de diffusion
de l’histoire, en misant sur l’interactivité avec le public, en faisant « toucher
du doigt » l’Histoire médiévale, la Muse transforme les loisirs de chacun en
une véritable source de découverte et d’enrichissement.
Fabian MÜLLERS : historien et metteur en scène
Après avoir étudié l'histoire et l'archéologie, c'est vers le spectacle que s'est
tourné ce passionné du Moyen Âge. En créant des spectacles historiques afin
d'instruire en divertissant, il participe à la valorisation du patrimoine et la
promotion des sites historiques, ce qui lui a permis de recevoir la Médaille du
Tourisme en janvier 2013.
TOURNOIS DE CHEVALERIE dimanche 12 juillet
Les chevaliers de l’association normande Chevalerie initiatique rivalisent d’adresse et de bravoure.
L’occasion d’admirer l’habileté et le courage des hommes en armure sur leurs fiers destriers lancés
au galop et d’encourager le plus valeureux !
L’association CHEVALERIE INITIATIQUE
Autrefois tombé en désuétude, les tournois médiévaux sont remis au goût du
jour par l'Association Chevalerie Initiatique, installée dans l’Eure. Ce sportspectacle voit s'affronter les chevaliers lors de jeux d'adresse et de face- àface spectaculaires.
L'association fut fondée en 1996 par Arnaud Léon. Créateur de la joute
sportive et historique en France, il a revu les règlements de la joute
historique afin de les remettre au goût du jour pour une vision plus sportive
de cette discipline équestre. À ce titre, il a été nommé Président de la
première Commission de joute sportive et historique au sein du Comité
régional d’équitation normand, reconnue par la FFE comme encadrement
technique pour les clubs équestres fédéraux en matière de création de
tournois sportifs. Il compte à son actif plus de 500 tournois à travers l’Europe
et de nombreuses compétitions nationales et internationales.
Les tournois proposés par l’association sont des reconstitutions historiques
sportives allant du XIIIe au XVIe siècle. Les compétiteurs s'affrontent lors de
jeux d'adresses (quaintaine, anneaux, écus au sol, jeux de la pomme,
javelot, etc.), puis de joutes en face à face pour le titre de champion.
9
SPECTACLES DE FAUCONNERIE dimanche 19 juillet
Deux fauconniers, Marco di Penta et son assistant, présentent leurs fidèles rapaces au public.
Au-delà de la simple démonstration d’adresse, ils expliquent le rôle et l’importance de ces oiseaux
dressés depuis le Moyen Âge. Beauté, agilité et dextérité sont au rendez-vous chaque année !
Marco DI PENTA partage sa passion depuis de nombreuses années avec sa
femme Virginie et ses enfants, installés dans un petit village de Belgique.
Amoureux des rapaces depuis son plus jeune âge, il a toujours été fasciné
par le vol de ces magnifiques et majestueux oiseaux de proie. Depuis plus de
quinze ans, il les prépare pour la chasse et surtout pour les démonstrations
de vol libre. Il fait preuve d’un respect fondamental pour ses oiseaux.
La démonstration de vol est le domaine le plus important de sa passion. Les
démonstrations qu’il présente sont le résultat de nombreuses heures de
travail de patience et de complicité.
Son escadron volant se compose au total de 25 oiseaux d’espèces variées
tant au niveau visuel que du caractère et du type de vol. Ainsi le public peut
observer des hiboux, chouettes, milan noir, caracara, faucons, vautours,
buses et aigle. Mais il ne se contente pas de ravir les spectateurs avec leur
vol, il souhaite partager avec lui sa passion. Il en profite donc pour faire
découvrir le monde des rapaces, leur mode de vie, de chasse, et sensibiliser à
la protection des espèces et la vie dans leur milieu naturel.
NOUVEAUTÉ : DÉMONSTRATION DE MACHINES DE GUERRE dimanche 26 juillet
Trébuca présente ses impressionnantes machines de sièges reconstituées d’après des documents du
XIIe et XIIIe siècle. Après une introduction sur l’histoire et le fonctionnement de ces redoutables
machines, le public est invité à participer à une démonstration de tir au trébuchet et à la bricole, qui
peuvent envoyer des boulets jusqu’à une portée de 100 m !
Franck BRÉBION vient de la Sarthe avec ses incroyables machines
médiévales. Depuis une dizaine d’années, il les présente sous forme d’un
spectacle interactif dans lequel il interprète plusieurs personnages en
costumes qui tentent de vendre leurs mérites au seigneur du lieu. Trébuchets
pour petits et grands, bricoles ont été reconstitués par ce passionné qui
invite également le public à les manipuler. Il a déjà eu l’occasion de se
produire à plusieurs reprises en Normandie, au Château de Falaise.
Son parcours d’animateur scientifique et technique l’a amené à se
concentrer, avec les enfants, sur l’énergie propre. Les mécanismes utilisés au
Moyen Âge font appel à cette forme d’énergie. Cette période est riche en
innovations technologiques dans différents domaines en Europe
Occidentale. Des engins de levage puissants, des machines de siège
redoutables font alors leur apparition. À partir du XIe siècle, de grands
progrès sont réalisés en architecture civile et militaire. Le combat à distance
se développe et on fait appel à des Ensgéniors pour mettre au point des
machines de plus en plus sophistiquées.
10
RECONSTITUTION HISTORIQUE
« Les Médiévales » du 2 au 9 août, 18e édition
Ouverture de 11 h à 19 h. Le château sera exceptionnellement fermé le 1er août.
Tarifs : 9€ adultes / 5€ pour les 7-14ans / gratuit moins de 7 ans / groupes :
consulter le Château.
Un rendez-vous incontournable !
« Les Médiévales » de Crèvecœur présentent une forme unique d’Histoire vivante : une semaine
de reconstitution historique ! Pour cette 18e édition, la soixantaine de reconstituteurs
passionnés nous fait découvrir la seigneurie de Crèvecœur telle qu’elle était en 1465. Grâce à un
nouveau scénario sur le thème du « Voyage » et à une intrigue riche en rebondissements, « Les
Médiévales » invite les visiteurs à devenir les témoins de scènes uniques où chevaliers,
seigneurs, artisans, paysans et musiciens vivent nuit et jour à l’heure médiévale.
En 1465, au Château de Crèvecœur...
Août 1465 : Estienne de Gramont, nommé lieutenant général de la seigneurie de Crèvecœur par
Jean de Ferrières, est aux côtés de son seigneur et du roi. Louis XI, en prise à une révolte des princes
- réunis dans une ligue dite du Bien Public - est assiégé à Paris. Le domaine, laissé sans défense ou
presque, est géré par l'épouse du lieutenant général, Mathilde de Gramont, aidée en cela par son
receveur. Parmi les ligueurs et opposants au roi, figurent Jacques d'Harcourt, de la puissante maison
des d'Harcourt. Celui-ci a épousé il y a plusieurs années de cela Françoise de Ferrières, la sœur de
Jean. Convaincu que la période est propice à une redistribution des cartes et désireux d'avoir des
arguments pour négocier avec son beau-frère, Jacques d'Harcourt demande à un de ses vassaux,
Guyon de Puygérault d'aller occuper militairement le château.
LE CONTEXTE HISTORIQUE
Au début de son règne en 1461, Louis XI se montre bien disposé envers la Normandie : en 1462, il
confirme la Charte aux Normands, symbole de la liberté de la province. Le 1er septembre 1464, il
rétablit Pierre de Brézé, fidèle de son père Charles VII, comme grand Sénéchal de Normandie.
Toutefois, le danger guette la Normandie : les Grands n’apprécient pas sa façon d’exercer le pouvoir
et fomentent alors une ligue dont fait partie le propre frère cadet du roi : Charles de France. Il tente
d'obtenir une terre forte et exige le duché de Normandie. En 1465, les princes rebelles se regroupent
autour de Charles de France. Après une succession de menaces, négociations et tractations secrètes,
la bataille de Montlhéry a lieu en juillet 1465. Pierre de Brézé y trouve la mort, mort qui va avoir de
graves conséquences sur la province. Au niveau normand, plusieurs grands se positionnent parmi les
rebelles dont la famille d'Harcourt et ses alliées...
11
CHAQUE JOURNÉE D’ANIMATION S’ARTICULE AUTOUR D’ÉVÉNEMENTS MAJEURS
Dimanche 2 : arrivée d'une troupe d'hommes en armes et tournois de chevalerie │ Lundi 3 : prise du
château par les hommes en armes et tournois de chevalerie │ Mardi 4 : arrivée d'un groupe
d’égyptiens │ Mercredi 5 : découverte de la présence de François de Monterbier, dit « Villon »│
Jeudi 6 : adoration de la Vierge et arrestation de François Villon │ Vendredi 7 : fête des moissons │
Samedi 8 : enquête à propos du meurtre et arrivée d'hommes en armes │ Dimanche 9 : départ des
Égyptiens.
DES ÉNIGMES CHAQUE APRÈS-MIDI
Chaque après-midi, petits et grands deviennent enquêteurs et tentent de résoudre l’énigme du jour.
Afin d’obtenir des réponses à leurs questions, les visiteurs de tous âges sont invités à interroger les
habitants de la seigneurie et à les aider dans leurs tâches. En tentant de comprendre leurs
agissements et en résolvant ainsi les énigmes, le public s’initie aux usages, aux mœurs et aux
coutumes du Moyen Âge.
JOUTES ÉQUESTRES LES 2 ET 3 AOÛT
Les chevaliers de l’association normande Chevalerie initiatique rivalisent d’adresse et de bravoure.
L’occasion de d’admirer l’habileté et le courage des hommes en armure sur leurs fiers destriers
lancés au galop et d’encourager le plus valeureux !
TAVERNE MÉDIÉVALE, TOUS LES JOURS EN CONTINU
Tranchoirs et pastés sont servis en quantité à la taverne des visiteurs !
BANQUETS MÉDIÉVAUX LES 4 ET 8 AOÛT
Le mardi 4 et le samedi 8 août, deux banquets animés par des musiciens, jongleurs, conteurs, sont
proposés en soirée sur réservation. Tél. : 02 31 63 02 45.
SALTIMBANQUES ET THÉÂTRE DE MARIONNETTES
Des saltimbanques, musiciens et comédiens se sont installés dans la basse cour. Chaque jour, un
petit théâtre de marionnettes donne une représentation burlesque et satyrique, rapportant avec
humour aux spectateurs les derniers événements qui se sont déroulés au château.
LA VIE EN HAUTE COUR
En haute cour, l'épouse du lieutenant général, Mathilde de Gramont, dirige le domaine entourée de
son prévôt, de son intendant et de ses serviteurs. Dressoir, banc à tournis, chaire, escabelles forment
le décor authentique de scènes de vie du XVe siècle.
LA VIE EN BASSE COUR
Dans la basse cour, siège de l’activité agricole du château, la vie est rythmée par les travaux des
champs. L’exploitation des terres du seigneur a été confiée à la famille Fromentin, des riches
paysans, qui logent dans la ferme.
Au rez-de-chaussée de la ferme, l'hostellerie, lieu de convivialité important, accueille les habitants
de la seigneurie qui viennent y boire un verre de cidre ou de vin, jouer aux cartes et échanger les
derniers ragots….
12
RECONSTITUTION HISTORIQUE
« Les Impériales » du 14 au 16 août, 6e édition
Ouverture de 11 h à 19 h
Tarifs : 9€ adultes / 5€ pour les 7-14ans / gratuit moins de 7 ans / groupes :
consulter le Château.
Changement de costumes et saut dans le temps à l’occasion de ce dernier rendez-vous de l’été
dédié cette fois au Second Empire. Sur le même principe que « Les Médiévales » et grâce à une
quarantaine de reconstituteurs passionnés, le scénario original basé sur le thème du « Voyage
en Cochinchine » permet aux visiteurs de découvrir la vie des bourgeois, des domestiques et des
paysans dans le petit domaine rural de Crèvecœur, sous le règne de Napoléon III. Une invitation
à pénétrer dans des tableaux, dans une Histoire vivante.
RESTAURATION : tous les jours en continu, tourtes salées et pâtisseries du XIXe siècle.
En 1865, au Château de Crèvecœur...
Eugène Joseph Le Masquerier, propriétaire du château de Crèvecœur, architecte et agent voyer
d'arrondissement possède, parmi ses relations, de nombreux investisseurs normands et parisiens
intéressés par les opportunités financières qui devraient découler de l'ouverture du commerce avec
la Chine. Il décide d'organiser en son domaine une rencontre destinée à favoriser la création de la
SCBC, la Société Commerciale de la Basse-Cochinchine.
LE CONTEXTE HISTORIQUE
En 1858, à l'instigation du clergé, qui dénoncent les persécutions dont sont victimes les catholiques
annamites mais aussi des milieux d'affaires, qui jugent que la conquête du territoire aidera la France
à développer son influence commerciale en Extrême-Orient, l'empereur Napoléon III décide du
lancement d'une expédition de quelques bateaux au royaume d'Annam. Celle-ci se solde par la prise
du port de Đà Nẵng et par l'occupation coloniale du delta du Mékong. Menacé, l'empereur d'Annam
Tự Đức, finit par céder à la France, via le traité de Sài Gòn, les provinces de Đồng Nai, Gia Dinh et
Vinh Tuong. Ces trois provinces, avec les îles Côn Đảo, forment désormais la Cochinchine.
Sept ans plus tard, en 1865, désireuse de concurrencer l'Empire britannique dans la course au
commerce en Asie, la France ambitionne de mettre sur pied un voyage d'exploration qui aura pour
mission de remonter le cours du fleuve Mékong jusqu'à sa source, l'objectif étant, à terme, d'ouvrir
une nouvelle route commerciale menant en Chine.
13