Communiqué de presse SVM-ASMAV 14.02.2008
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Communiqué de presse SVM-ASMAV 14.02.2008
www.asmav.ch Société Vaudoise de Médecine www.svmed.ch Communiqué de presse Relève médicale Médecins installés et médecins assistants vaudois créent une plateforme pour faciliter la transmission des cabinets médicaux Lausanne, le 14 février 2008 – La Société vaudoise de médecine (SVM) et l’ASMAV (Association suisse des médecins assistants et chefs de clinique – section Vaud) ont lancé en janvier une plateforme pour faciliter la transmission des cabinets médicaux. De nombreux cabinets changeront de main ces prochaines années, compte tenu notamment du vieillissement du corps médical. Mise en service à la mi-janvier, cette plate-forme commune a déjà suscité des réactions positives. Il faut dire qu’elle répond à un phénomène non négligeable avec une centaine de cabinets médicaux transmis ou partagés dans le canton de Vaud chaque année. « Nous avons observé que d’un côté, des médecins en fin de carrière se plaignaient de difficultés à remettre leur cabinet et que de l’autre, de jeunes médecins regrettaient de ne pas savoir quels cabinets étaient à reprendre » explique PierreAndré Repond, secrétaire général de la SVM. « L’outil que nous avons trouvé est techniquement très simple, mais il a l’ambition de répondre à ce besoin au niveau vaudois». Depuis l’introduction de la clause du besoin, qui limite drastiquement le nombre de nouveaux cabinets, reprendre un cabinet est souvent la seule façon pour un jeune médecin de pouvoir s’installer. Au sein de la SVM, l’Association des médecins omnipraticiens vaudois (AMOV) a été très étroitement associée à la mise en place de la plate-forme. Ce sont en effet ses membres, les médecins généralistes et internistes, qui constituent la plus grande catégorie d’utilisateurs potentiels, puisque 72,5% d’entre eux prendront leur retraite d’ici 15 ans. « Notamment pour les médecins des régions périphériques, qui ont peut-être moins de contacts avec la relève qu’à Lausanne, ce type d’outil constitue indéniablement un plus » estime le président de l’AMOV, Bernard Giorgis. « C’est aussi en périphérie que les risques de pénurie médicale sont les plus grands. » La plate-forme fonctionne d’une manière très simple. L’inscription des médecins souhaitant remettre ou reprendre un cabinet se fait directement sur Internet via un bref formulaire à remplir, ou par téléphone auprès de la SVM. Les données collectées sont traitées de manière confidentielles et transmises uniquement aux personnes correspondant au profil recherché, afin qu’un contact direct puisse avoir lieu. Contrairement à d’autres solutions existantes, il n’y a ainsi pas d’utilisation commerciale des données. Le système tient aussi compte de la montée en puissance du travail à temps partiel. « Avec notamment la féminisation de la profession, de plus en plus de jeunes médecins souhaitent travailler à temps partiel, sans pour autant devoir renoncer à la médecine libérale » témoigne le président de l’ASMAV, Patrick Wilson. Ce phénomène complique aussi la recherche d’un repreneur, puisque pour un cabinet, il faudra dorénavant souvent trouver plusieurs médecins à temps partiel. Renseignements complémentaires : Pierre-André Repond, secrétaire général de la SVM, 021/ 651 05 05 ; www.svmed.ch Patrick Wilson, président de l’ASMAV, 021/ 31 4 10 23 ; www.asmav.ch Dr Bernard Giorgis, président de l’AMOV, 021 648 23 75 ; www.amov.ch
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