CAHIER DES CHARGES DU RAPPORT D`ÉTUDES Responsables

Transcription

CAHIER DES CHARGES DU RAPPORT D`ÉTUDES Responsables
CAHIER DES CHARGES DU RAPPORT D’ÉTUDES
Responsables :
Yankel Fijalkow,
Charles-Albert de Beauvais
Document réalisé par Ioana IOSA d’après les évaluations des années précédentes,
mis à jour par Hugues FONTENAS (Groupe de travail Licence)
avril 2015
1/17
I. Eléments règlementaires
Cadre national
L’arrêté du 20 juillet 2005 relatif aux cycles de formation des études d’architecture conduisant au
diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence et au diplôme d’Etat d’architecte conférant
grade de master dispose :
« Art. 13 – Le rapport d’études est un travail personnel écrit (de synthèse et de réflexion) sur des
questionnements menés à partir de travaux déjà effectués, d’enseignements reçus et/ou de stages suivis.
Art. 29 – Le rapport d’études tel que défini à l’article 13 du présent arrêté fait l’objet d’une présentation
orale devant un jury qui comprend nécessairement des responsables d’autres unités d’enseignement. Le
rapport d’études et sa soutenance équivalent à quatre crédits européens. ».
Cadre pédagogique de l’ENSA Paris Val de Seine
Le rapport d’études est un travail personnel de bilan critique du parcours effectué depuis la première
année ; ce bilan doit toutefois être thématisé dans la perspective du choix de parcours en cycle de Master.
A l’ENSA Paris Val de Seine, la construction du parcours attendue des étudiants en cycle de Master se
traduit d’abord par la nécessité du choix d’un domaine d’études.
Les enseignements de Master sont organisés selon 4 domaines d’études :
• DE1 : Grande échelle des établissements humains
• DE2 : Matérialité de l'édifice. Forme, usages, techniques
• DE3 : Réalités, temporalités, transformations
• DE4 : Processus de conception - Méthodes et supports théoriques
Le rapport d’études a donc pour objectif de conduire les étudiants à développer un regard critique et
prospectif sur leurs pratiques dans la perspective du choix d’un domaine d’études. Ce travail doit
permettre de revenir sur des notions-clé rencontrées ainsi que sur les instruments de figuration (écriture,
dessin) et de communication qui accompagnent le projet architectural et urbain. Il doit aussi permettre de
croiser les connaissances et les expériences issues de différents champs.
L’étudiant doit montrer sa capacité à isoler une thématique de travail personnelle, construire un objet
d’étude personnel et clairement identifié, qu’il s’agisse d’un projet qu’il aura lui-même réalisé, ou d’un
objet auquel il a été sensibilisé à l’occasion d’un enseignement reçu, de ses stages, ses voyages ou autres
expériences professionnelles. Ensuite, l’étudiant doit faire la preuve de sa capacité de synthétiser et
d’exposer à l’écrit et à l’oral ses idées, questionnements et premiers résultats.
De ce fait, le sujet du rapport d’études est laissé au libre choix de l’étudiant, mais il faut savoir que
choisir son sujet n’est pas une mince affaire. L’étudiant sera encouragé à définir son questionnement, à
se familiariser avec des travaux qui donnent des premières réponses à cette question et permettent de
l’affiner. Enfin, il devra trouver les outils et les méthodes pertinentes qui lui permettront une approche
critique du sujet choisi. Même si souvent l’étude s’appuie sur des travaux existants ou sur une expérience
issue du réel, une réflexion personnelle est obligatoire.
Il faut ajouter ici que ce rapport d’études se distingue du mémoire de Master par son objectif premier qui
est celui de la familiarisation avec l’écriture scientifique et sa communication : définir une question
pertinente, faire appel aux documents qui l’abordent, définir des méthodes d’investigation, prendre
conscience des limites de son travail et, enfin, formuler des premières réponses.
2/17
II. Définition du thème
Questionnement
Le rapport d’études nécessite la définition d’une question centrale et une ou plusieurs questions
secondaires qui guideront l’écriture du bilan critique et expliciteront l’orientation envisagée vers un
domaine d’études. Ces questions s’affineront avec les lectures sur le sujet et les investigations de terrain.
Cependant, il est important de choisir assez rapidement sa question principale et de s’employer à y
répondre tout au long du rapport. Il est inacceptable de retrouver dans la conclusion des réponses à une
question qui s’éloigne trop de l’objectif fixé dans l’introduction. Il faut toujours garder en tête la question
« de quoi parle-t-on ? ».
Pour choisir un bon sujet il faut, tout d’abord, être passionné par cette thématique, avoir envie d’y
consacrer du temps. Cette thématique doit être clairement reliée aux orientations proposées par les
différents domaines d’études du cycle Master. Ensuite, il faut veiller à ne pas choisir une question trop
vaste (regardez pour cela aussi les exemples commentés qui se trouvent à la fin de ce document).
En effet, l’étudiant ne peut pas traiter de sujets vagues et vastes du genre « L’eau et l’architecture »,
« L’architecture écologique ». Il est important de choisir un thème raisonnable qui peut servir à
organiser un bilan et peut être traité correctement en 10 pages de texte, sans exposer uniquement des
faits, ou bien traiter trop rapidement une question. L’essentiel est de formuler une question pertinente
capable de structurer la réflexion et qui est en rapport avec son idée de départ. Il faut être capable
d’argumenter son choix en rapport avec le parcours personnel (L1-L3), ainsi que de réfléchir à sa
méthode de travail (lectures, analyse graphique, entretiens, enquêtes, etc.) afin d’évaluer la faisabilité de
l’objectif défini. Et, enfin, il faut limiter son travail dans le temps et l’espace, c’est-à-dire choisir un cas
d’étude en rapport avec la question définie à étudier dans une période limitée.
Plus précisément, si l’étudiant choisit de traiter l’architecture écologique en général (par exemple), il sera
sûrement tenté d’exposer quelques idées trouvées dans des ouvrages spécifiques et de faire du travail
descriptif. Son travail s’éloignera donc du but recherché pour ce rapport d’études, car il n’aura rien de
personnel, de construit et de réfléchi à part le choix des idées cherchées dans les travaux de tiers. Ainsi,
pour réaliser un bon rapport d’études, il faut se poser les questions suivantes : Quel aspect précis de
l’architecture écologique me passionne et pour quelle raison ? Si je choisis cet aspect précis, ai-je les
outils pour le traiter ? Comment cet aspect a-t-il été abordé dans le cadre de l’enseignement que j’ai reçu
en licence ? De quels outils et méthodes suis-je déjà armé pour le traiter ? Hormis l’enseignement reçu,
qui a déjà étudié cet aspect ou un aspect connexe ? Quelles ont été ses méthodes ? Qu’est-ce que je peux
apporter de plus à travers mes expériences et mes moyens de travail ? Mes a priori sur la question
peuvent-ils être vérifiés ? Quel terrain d’étude me permettrait d’analyser cet aspect défini sans trop me
disperser ? Est-ce que j’arrive à le formuler clairement dans ma tête ? Mes condisciples me comprennentils ? Les notions que j’utilise sont-elles simples et claires ou je me cache derrière des mots « fourretout » ? Vers quel domaine d’études du cycle master cet intérêt thématique m’oriente-t-il ?
Une question est bonne quand elle est claire, pertinente et permet une réponse argumentée (et non pas
naïve) en 10 pages de texte ! Si vous arrivez dans une impasse, n’hésitez pas à poser le problème
autrement et à redéfinir votre question, avec ou sans l’aide de la personne vous encadrant. Vous
trouverez en annexe à la fin du document une méthode pour vous aider à trouver un sujet en
fonction de votre parcours personnel.
Limites du thème
Il faut savoir limiter son thème (et ses objectifs) pour pouvoir l’approfondir, surtout quand on est limité à
quelques semaines de travail et à un nombre restreint de pages. Une solution simple peut consister à
répondre à une question en s’appuyant sur des exemples concrets : un site, un projet, une construction ou
un aménagement, une performance, une ambiance, un processus.
Prenons un des exemples cités plus haut : au lieu de traiter « l’eau et l’architecture » en général (sujet
intraitable), je peux choisir un sujet architectural comme un bâtiment dédié aux bains publics, ou un sujet
plus urbain comme la relation entre la BNF et le quai de la Seine. Il reste à définir si le rapport traitera
dans ce premier cas des questions techniques liées au circuit de l’eau ou des questions d’ambiances. Dans
3/17
le deuxième cas, également, il faut préciser si la question porte sur la dimension sociale (des usages),
spatiale (des liens), esthétique (des reflets).
Revenons ici sur les aspects les plus importants à retenir :
1. La démonstration doit correspondre à un recul critique et dépasser le simple cadre de la
description ou de l’exposition (comme historique d’un terrain, d’un programme d’architecture ou
d’une idée).
2. Le travail doit intégrer la pratique de l’étudiant (projets, enseignements théoriques, stages,
voyages) et les savoirs acquis au cours de ses trois années d’études. Il peut porter sur une notion,
un bâtiment, un dispositif, un processus.
3. Le travail doit correspondre clairement à un projet de parcours futur de l’étudiant dans le cadre
d’un des domaines d’études proposés par l’ENSA Paris Val de Seine.
4. Pour éviter les généralités, les propos de l’étudiant doivent s’appuyer sur des exemples précis
(les études de cas ou les terrains) et s’enrichir grâce à une méthodologie spécifique : analyse
graphique, lectures, analyse de discours, etc.
Il faut donc bien préciser qu’il est nécessaire de choisir un thème qui correspond aux intérêts développés
au cours du cycle de licence ; ce thème devra déjà être partiellement maîtrisé, le rapport étant une
occasion de premier approfondissement dans la perspective d’un développement à poursuivre dans un
domaine d’études particulier en cycle de Master. Ce rapport ne peut être prétexte à explorer de manière
ponctuelle un thème totalement inconnu : si on ne connaît rien sur la culture et l’histoire du Japon, on
évitera de traiter des questions portant sur l’architecture traditionnelle japonaise, car le rapport ne laisse
ni le temps ni l’espace pour une acculturation satisfaisante. Toutefois, un sujet choisi au regard d’une
motivation profonde susceptible de guider le parcours futur peut être apprécié.
Sources, corpus et méthode
Sources : sur quels travaux s’appuie-t-on pour traiter la question
Il est important de permettre au lecteur de différencier :
- ce qui est apporté à l’auteur par ses lectures
- ce qui est de l’ordre de l’explication personnelle
- ce qui ressort des analyses personnelles.
De ce fait, il est impératif de citer ses sources quand on se réfère aux idées des tiers. Il est important de
retenir ici que les sources n’ont pas toutes la même valeur et qu’il faut rester vigilant et vérifier ses
informations, surtout celles qui sont trouvées sur Internet.
De la même façon, l’argumentaire personnel n’est pas un avis naïf du genre « j’aime », « je n’aime
pas ». Il faut essayer de rester objectif et d’expliquer « en quoi, à votre avis, cela peut poser problème ».
Corpus : ensemble de matériaux à partir desquels on mène la recherche, que l’on soumet à l’analyse
Il est important de définir clairement quels types de matériaux vous allez assembler et analyser pour
traiter la question. Il peut s’agir de :
- documents visuels (plans, cartes, films, photographies, etc.) ;
- textes publiés de nature diverse (théoriques, programmatiques, publicitaires, etc.) ;
- entretiens (réalisés par vous ou par d’autres), etc.
Méthodes
En fonction des cas, la méthode pourrait consister en :
- une analyse graphique à partir d’un corpus de documents visuels ;
- une analyse de discours à partir d’un corpus de textes publiés ou d’entretiens réalisés ;
Entre une question posée, le corpus et la méthode proposée, il y a forcément une ligne de cohérence. On
ne propose pas de faire de l’analyse graphique d’un bâtiment à partir d’un … corpus d’entretiens.
En tout état de cause, c’est en établissant un plan de rapport (sommaire détaillé) que l’on montre la
cohérence et l’originalité du sujet traité. C’est d’ailleurs avec la même rigueur que l’on établit un
plan d’architecture.
4/17
III. Construction du rendu et règles de présentation du rapport
Taille, forme et orthographe et syntaxe
Le rapport fait, en règle générale, 20 pages, illustrations, bibliographie et annexes comprises, dont 10
pages de texte minimum (environ 28 000 signes espaces compris (information qui peut être trouvée en
Word dans le volet « révision/statistiques »). On utilisera une interligne de 1,5 avec taille de police de 12
pour le corps de texte et de 10 pour les notes de bas de page, les figures et éventuellement les citations.
Le format A4 est exigé. Il faut utiliser dans l’ensemble du texte la même police de caractère et respecter
les hiérarchies et présentations spécifiques aux titres de type 1, 2, 3, 4… (tous les titres d’un même type
doivent être présentés de la même façon). Les polices classiques sont à privilégier (Times, Arial,
Garamond) et les polices « sympathiques » (Comic Sans) à proscrire. Une proposition de mise en page
ou de typographie particulière devra s’inscrire dans le cadre de ce format A4 et devra être argumentée au
regard du thème choisi.
N’oubliez pas de numéroter les pages.
Il est particulièrement important de rédiger le rapport dans un français correct. De ce fait, il faut, à la fin
de la rédaction, vérifier l’orthographe et la syntaxe. N’hésitez pas à vous faire aider, à recourir au
dictionnaire, aux correcteurs d’orthographe et de syntaxe proposé par le traitement de texte. Il faut
également proscrire les abréviations et les symboles non nécessaires (ex : =, +, =>) ainsi que le langage
SMS qui est éliminatoire.
Citations, guillemets, plagiat, expressions « toutes prêtes à l’emploi »
Les citations longues de plus de 3 lignes peuvent être mises en retrait de la marge habituelle. Toute
citation doit être marquée par des guillemets « … » ou "…". Il est important de choisir entre les deux
types de guillemets et de rester constant. Toute citation doit également être accompagnée par une note de
bas de page (volet « références » dans Word).
Exemple : « Diaboliser des époques entières est aussi stupide que d’en faire un Age d’Or utopique. »1
La citation d’un paragraphe qui contient déjà des guillemets pose souvent problème aux étudiants. Voici
comment cela doit être présenté : « Bucarest sera reconstruite dans un "style spécifique" »
ATTENTION : Tout plagiat (utilisation des phrases ou des illustrations d’un tiers, sans que ce tiers
soit cité) est considéré fraude et sera sanctionné par une note pouvant aller jusqu’à l’annulation de
la soutenance. Le plagiat est une faute morale et/ou commerciale consistant à copier un auteur ou
créateur sans le dire, ou à fortement s'inspirer d'un modèle que l'on omet délibérément ou par
négligence de désigner (article L121-1 du Code de la Propriété Intellectuelle).
Eviter les affirmations sans preuves, les généralisations, les jugements de valeur, les évidences et aussi,
les concepts ou les mots que tout le monde utilise sans nécessairement les maîtriser (ex : développement
durable, densité, épistémologie, paradigme, dialectique). Tout jugement personnel devra être argumenté.
Essayez de vous exprimer simplement et clairement et de définir au préalable ou en note le vocabulaire
« technique » que vous utiliserez, afin d’éviter les malentendus ou critiques.
1
PLESU Andrei, 2004. Obscenitatea publica [L’Obscénité publique], Humanitas, Bucuresti
5/17
DIX REGLES ELEMENTAIRES DE REDACTION
1. Utilisez les majuscules en début de phrase, pour les noms propres, pour le mot « Etat »
(exemple : l’Etat français), …
2. Vérifiez la ponctuation et mettez un point à la fin de chaque phrase ou proposition.
Attention ! On ne met pas de point après un titre (de rapport ou de partie).
3. Evitez les phrases sans verbe. Toute proposition correcte doit avoir un verbe.
4. N’oubliez pas qui est le sujet, de qui vous parlez (exemple à éviter : « L’atelier était
composé de plusieurs espaces. Elle occupait le rez-de-chaussée de l’immeuble »).
5. Evitez d’alterner passé et présent à chaque phrase. Utilisez le même temps de la parole
quand vous exposez des faits.
6. Il est possible de rédiger en utilisant soit le « je » soit le « nous », mais il est important
d’être constant dans l’ensemble du document.
7. Essayez d’être précis et d’éviter les formules vagues (exemple : l’impact sur la ville. Ici à
préciser « l’impact de qui », « quel type d’impact ».)
8. Marquez les alinéas par un retrait.
9. Un enchaînement logique d’idées forme un paragraphe. Ne mettez pas d’alinéa après
chaque phrase uniquement pour gagner des pages.
10. Toute figure (image, tableau) doit être accompagnée par un titre et par la mention de sa
source.
Composantes du rapport en ordre chronologique
Le rapport doit être structuré comme suit :
1. Couverture de début
La « première de couverture » mentionne le nom et prénom de l’étudiant, de l’enseignant tuteur, le titre
du rapport, l’année de soutenance, l’école, l’unité d’enseignement et le domaine d’études envisagé.
Le titre retenu ne doit pas être trop prétentieux et doit indiquer clairement le thème du rapport ou l’idéeforce de l’analyse.
2. Introduction
Il s’agit :
- d’argumenter le choix de son thème en rapport avec des travaux déjà effectués, d’enseignements
reçus et/ou stages suivis
- de présenter le thème retenu, ses questionnements, l’idée-force ou le fil conducteur de la
réflexion
- de décrire la nature des matériaux (corpus) sur lesquels on travaille (textes, documents visuels) ;
- d’indiquer sa méthode de travail (les moyens utilisés pour répondre à la question de départ à
partir des matériaux assemblés : analyse graphique, lectures, entretiens, observation…)
- d’indiquer le plan qui doit correspondre au nombre des parties (en utilisant « dans une première
partie, dans une seconde partie, dans une troisième partie » ou « tout d’abord, ensuite, enfin »)
6/17
3. Développement : 1e partie, 2e partie, 3e partie
Les parties doivent être enchaînées logiquement. Les titres des parties doivent être parlants pour
donner une première indication des résultats. Indiquer dans l’introduction de chaque partie son
rôle dans la démonstration (l’exposition de son raisonnement). Soigner les transitions d’une
partie à l’autre.
4. Conclusion
Doit comporter :
- le résumé des principaux apports de l’étude
- la restitution de l’itinéraire de la démarche
- une explicitation des motivations pour l’inscription du parcours de Master dans un des domaines
d’études proposés par l’école
Ou, pour le dire autrement, la conclusion doit répondre aux questions suivantes : Avez-vous pu répondre
à la question principale ? Les résultats correspondent-ils à ceux que vous envisagiez au départ ? En quoi
ont-ils fait évoluer vos a priori de départ ? Quelles sont les limites de vos développements et dans quelle
direction auriez-vous aimé poursuivre votre travail ? Comment ce travail vous guide-t-il pour orienter
l’inscription de votre parcours de Master dans un des domaines d’études ?
Le jury ne vous reprochera pas les limites inévitables de votre travail, mais le fait de ne pas les voir ou de
vouloir les cacher. Connaître et indiquer les limites de son travail et être capable de tracer des pistes de
développement, peut être un point d’appui pour des travaux ultérieurs.
5. Bibliographie
Elle comporte toutes les références des documents cités dans le rapport et classées par ordre alphabétique
des auteurs.
6. Table des matières
Elle peut être réalisée de façon automatique en Word (volet « références »). Pour cela, il est obligatoire
de répertorier les titres de façon automatique en titres de type 1, 2, 3, 4… La différence entre le sommaire
et la table des matières est la suivante : le sommaire se situe au début du rapport et la table des matières à
la fin. La dernière est plus complète (titres de type 1, 2, 3, 4) et paginée.
7. Couverture de fin : résumé et mots clés
Afin de faciliter l’archivage des rapports, un résumé de 10 lignes en français, ainsi qu’une liste de mots
clés seront imprimés en « quatrième de couverture ».
Ce rapport peut également comporter, selon les orientations de travail propres à chaque étudiant,
- un sommaire
- un avant-propos,
- des illustrations (dans le corps du texte chaque document graphique doit être répertorié avec
numéro de figure, titre, date, légende, source…),
- des annexes en nombre et en taille raisonnables (documents ou extrait de documents, liste de
sigles, etc.).
7/17
Présentation des références
1. ouvrage
BARDET Gaston, 1937. La Rome de Mussolini. Une nouvelle ère romaine sous le signe du faisceau,
Paris, Ch. Massin et Cie, 332 p.
2. ouvrage collectif
MERLIN Pierre, CHOAY Françoise, 1988. Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement, Paris,
PUF, 902 p.
3. ouvrage sous la direction de
COURTOIS Stéphane (dir.), 2002. Du passe faisons table rase ! Histoire et mémoire du communisme en
Europe, Paris, Robert Lafont, 576 p.
4. ouvrage traduit
RIEGL Aloïs, 1903. Le Culte moderne des monuments, sa nature, son origine, traduit et présenté par
Jacques Boulet en 2003, Paris, L’Harmattan, 123 p.
5. document en langue étrangère
CPPCSIN, septembre 2008. Patrimoniul construit si natural al României în pericol. Masuri prioritare de
protectie [Le Patrimoine construit et naturel roumain en danger. Mesures prioritaires de protection], 50
p., http ://patr.presidency.ro/upload/Masuri_Prioritare_16_septembrie.pdf
6. chapitre d’ouvrage
FREY Jean-Pierre, 2008. « Une utopie post-moderne : l'architecturation de la forme urbaine et les
tentations de la monumentalité » in CHASSAIGNE Philippe, SCHOONBAERT Sylvain (dir.),
L’Urbanisme, des idées aux pratiques, PUR, pp. 207-217
7. article dans une revue
BRAN Mirel, 23 mai 2005. « La Maison du peuple de Ceausescu exorcisée par un artificier marseillais »,
Le Monde
8. actes de colloque
RECHT Roland (dir.), 5-6 décembre 2002. Victor Hugo et le débat patrimonial, actes du colloque
organisé par l'Institut national du patrimoine, Paris, Maison de l'Unesco, Somogy éditions d'art, Paris,
2002, 317 p.
9. thèse de doctorat
ESSAIAN Elisabeth, 2006. Le Plan général de reconstruction de Moscou de 1935. La ville, l’architecte
et le politique. Héritages culturels et pragmatisme économique, thèse de doctorat sous la dir. de JeanLouis Cohen, Université Paris VIII, IPRAUS, 548 p.
10. dictionnaire
Le Robert. Dictionnaire de la langue française, 1995, p. xxx (préciser la page consultée)
11. référence sans auteur précisé
xxx, « Bucarest sera reconstruite dans un "style spécifique" », 25 mars 1977
12. document sur le web
JEGUZO Yves, LEBRETON Jean-Pierre, PEYLET Roland, 2009. L’Ordonnance n° 27 du 27 août 2008
et
la
réforme
du
droit
de
l’urbanisme
roumain,
GRIDAUH,
15
p.,
http
://www.gridauh.fr/sites/fr/fichier/49ca0a3c0c652.pdf
13. film
WAJNBERG Marc-Henri, 2000. Oscar Niemeyer, un architecte engagé dans le siècle, 52’
8/17
IV Modalités pédagogiques
Organisation du travail
Dans la réalisation de son rapport les étudiants seront encadrés dans des séances de travaux dirigés. Un
cours magistral de 2 x 2h apporte en amont les informations nécessaires à la réalisation d’un bon rapport
d’études.
Le thème du rapport (titre provisoire et question principale) doit faire l’objet d’une validation par une
commission qui lui est dédiée. Pour cela, l’étudiant complètera une fiche-navette, qu’il fera valider par le
chargé de TD et qu’il déposera avant la date indiquée (voir calendrier prévisionnel et fiche ci-après).
En dehors de l’encadrement prévu, cet exercice nécessite un travail individuel conséquent et autonome.
Pour réussir son rapport il est indispensable que l’étudiant travaille régulièrement et non pas en
« charrette », afin d’accumuler des informations issues de lectures diverses et, surtout, de permettre à
son esprit réflexif de se développer, de « murir ». Un bon rapport équivaut une maturation lente et
plusieurs relectures.
Cadre et rôle des enseignants
Les responsables de l’UE (Yankel Fijalkow, Charles-Albert de Beauvais)
2 cours de 2h intitulés « penser, figurer, écrire » ont l’objectif de donner aux étudiants les outils concrets
nécessaires dans la rédaction de leurs rapports de licence (comment choisir un sujet, comment construire
sa réflexion, comment rédiger et comment présenter à l’oral). Des invités expliqueront sur la base de
leurs travaux leur démarche et leur savoir-faire dans la conception et la présentation d’un document écrit.
Le rôle des responsables de l’enseignement « Rapport d’études » est de définir les règles communes
d’organisation de l’enseignement et de validation de l’écrit et de l’oral, d’assurer les séances de cours
magistral, de siéger dans la commission de validation des sujets choisis par les étudiants et dans les jurys
d’évaluation et, enfin, de s’assurer du bon fonctionnement de cet enseignement.
L’encadrement
L’encadrement est réalisé au cours de séances de travaux dirigés. Les chargés de TD sont les seuls
encadrants de travail sur le rapport de licence. Ils ont pour rôle d’aider à la définition du sujet et au
resserrement du corpus, d’indiquer des références bibliographiques, d’aider à l’organisation du travail
personnel, de veiller au respect de la méthodologie, de vérifier le rapport final avant le rendu. Les
chargés de TD apporteront à l’étudiant une caution scientifique et vérifieront la qualité générale du
rapport en cours d’élaboration (écriture, clarté rédactionnelle…)
9/17
Calendrier prévisionnel 2014-2015
Cours magistral
Encadrement du rapport en séances de TD
Séance 1 :
Définition de la thématique propre à chaque
étudiant. Problématique, méthodologie, sources.
(selon les groupes YRLUFDOHQGULHU)
Séance 1 : lundi 12 janvier 2015
Comment choisir un sujet pertinent ? Comment
construire sa réflexion et son discours ?
Exercice en 15 minutes : proposer sur une page
blanche un titre provisoire et la question
principale du rapport envisagé.
Les propositions seront commentées dans la
limite du temps disponible.
Séance 2 :
Ebauche de plan, bibliographie, introduction et plan
VHORQOHVJURXSHVYRLUFDOHQGULHU
Séance 2 : jeudi 12 mars 2015
Séances 3 et 4 :
Rendu partiel et recadrage. Préparation à la
Rappel concernant la fiche de dépôt du sujet et soutenance
l’inscription dans les DE
Comment présenter son rapport à l’écrit VHORQOHVJURXSHVYRLUFDOHQGULHU
(démonstration en Word) et à l’oral ?
Vendredi 24 avril 2015 – 12h : Date limite pour le dépôt du sujet
(fiche à remettre à l’accueil pédagogique)
Rentrée Vacances de Pâques, fin avril – début mai :
Réunion de la commission de cadrage des sujets
Séances 3 et 4 :
Rendu partiel et recadrage. Préparation à la
soutenance
VHORQOHVJURXSHVYRLUFDOHQGULHU
Vendredi 29 mai 2015 : remise du rapport
11 et 12 Juin 2015 : soutenance du rapport
10/17
Evaluation du rapport d’études
Le rapport fait l’objet d’une soutenance devant un jury composé de deux personnes, dont éventuellement
le chargé de TD et un autre enseignant de l’école. La soutenance dure environ 10 minutes, débute par un
exposé personnel du candidat de 3 à 5 minutes et se poursuit par des questions posées à l’étudiant par les
membres du jury. L’étudiant doit savoir défendre ses positions et répondre aux questions.
Le jury appréciera tout particulièrement la façon dont l’objet présenté par l’étudiant lui permet de
mobiliser ses acquis pédagogiques et son expérience pour se situer dans les cadres de ses choix
pédagogiques ou professionnels futurs (inscription dans un domaine d’études). Il veillera à ce que le
travail soit personnel, structuré et bien présenté.
Le jury analysera avant la soutenance le document écrit et sera invité à noter en fonction de la grille
suivante :
GRILLE DE NOTATION
(5 points) la pertinence du thème et sa problématisation dans le cadre d’un bilan et d’une
inscription du parcours futur dans un DE (argumentation, cohérence, logique de la
démonstration, conclusions claires)
(1 point) l’utilisation des références et la présentation de la bibliographie ;
(3 points) l’originalité des matériaux (corpus) assemblés et de leur traitement (comme la
qualité de documents graphiques originaux produits) ;
(3 points) la mise en forme soignée ; qualité de la reproduction ; l’expression écrite dans un
français correct ;
(4 points) la participation aux séances de cours et TD (obligatoires avec émargement) ;
(4 points) l’exposé oral : il doit être synthétique et présenté dans le temps imparti, les
réponses aux questions du jury doivent être pertinentes.
Le jury aura également la mission d’argumenter son jugement auprès des étudiants en difficulté lors de la
soutenance afin de faciliter leur rattrapage en juillet.
Validation de l’UE
Une seule note est prévue pour cet enseignement (cours magistral et TD) : celle obtenue à l’issue de la
soutenance et qui prend en compte l’écrit et l’oral. Elle est attribuée par le jury.
Un rattrapage est possible en deuxième session. La note du rapport d’études est compensable à l’intérieur
de l’UE. Le rapport équivaut à 4 crédits ECTS.
Communication et archivage des travaux
Un exemplaire de chaque rapport d’études (en format papier) doit être déposé par l’étudiant à la
bibliothèque de l’école, après la soutenance.
11/17
Annexe 1 : Méthode pour la détermination d’un sujet
En 2012, un chargé de TD, Ahmed Benbernou a conçu pour ses étudiants une méthode programmatique
de recherche de sujet. Elle vaut la peine d’être testée.
FORMATION INITIALE
Dates
Etudes / Formations /
Matières étudiées
Réalisations (rapports,
dossiers, mémoires, stages,
…)
Qu’ai-je appris ?
Degré de satisfaction
SEJOURS A L’ETRANGER
Dates
Type de séjour (tourisme,
linguistique, Erasmus)
Réalisations
Qu’ai-je appris ?
Degré de satisfaction
12/17
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Dates
Structures
(type, secteur)
Poste occupé
Activités /
Responsabilités /
Réalisations
Qu’ai-je appris ?
Degré de satisfaction
LOISIRS ET ACTIVITES EXTERIEURES
Dates, rythme
Activités, réalisations, lectures, …
Qu’ai-je appris ?
Degré de satisfaction
13/17
Annexe 2 : Présentation des domaines d’études
Vous pouvez vous référer au document de présentation du 2ème cycle disponible sur le mini-extranet et
aux fiches d’enseignement sur taïga.
- DE 1 « Grande échelle des établissements humains »
Un des grands enjeux du DE 1 est la réparation urbaine : la correction des politiques publiques,
l’atténuation des effets du développement périphérique, l’insertion des bâtiments dans le paysage urbain,
la reconstruction du savoir technique, les questions de densité, de mixité ou de mobilité. C’est aussi la
production de la ville actuelle et future par la mise en place d’outils d’analyse des nouvelles formes
urbaines structurant le territoire et d’outils conceptuels pour projeter leur transformation.
Dans le DE 1, il s’agit de bâtir en tenant compte d’échelles plus larges et de temps plus longs que ceux
de l’intervention ponctuelle sur un bâtiment. Concevoir la ville comme inscription dans l’espace
physique urbain et naturel, comme maîtrise des réseaux techniques et comme transcription de l’espace
social, constitue les axes majeurs du projet architectural et urbain. Agir sur ces territoires, c’est accepter
de reconstruire le territoire urbanisé autour d’une viabilité technique, sociale, économique et
environnementale. C’est considérer que l’idée de ville est toujours valide et nécessite d’être reconstruite
pour agir efficacement sur cette forme matérielle, artéfact de notre civilisation.
- DE 2 « Matérialité de l’édifice. Forme, usages, techniques »
Ce domaine d’études vise l’acquisition d’une pratique consciente et maîtrisée du projet d’édifice, ici
entendu en tant que projet architectural archétypique et unitaire : unité de lieu, unité de(s) programme(s)
à l’échelle propre d’un projet dont la dimension est significative et attachée à des pratiques et des usages
collectifs dans un contexte d’urbanité particulier, qu’il soit métropolitain et de forte densité ou périurbain
et peu dense.
Le domaine assure la dimension opérationnelle du projet architectural et urbain. A ce titre, il interroge
l’articulation entre l’édifice et l’espace public dans lequel il s’inscrit, dont il participe à la définition dans
le traitement des espaces liés aux flux, aux pratiques et aux usages attachés au projet. La définition de
l’espace public a également une dimension inscrite dans le travail formel et l’expression des enveloppes
de l’édifice, dans le registre des hypothèses initiales et des choix opérés en regard du programme et du
site, dans l’accomplissement d’une démarche visant à faire émerger une « graphologie plastique »
consciente propre à chaque étudiant.
- DE 3 « Réalités, temporalités, transformations »
Ce domaine d’études aborde des questions liées au patrimoine ancien, moderne et contemporain, au
développement durable et, d’une façon plus générale, à l’intervention dans l’existant. Il s’attache aux
situations réelles, aux problématiques des temporalités et des transformations des édifices et des
villes (friches industrielles, ferroviaires, militaires ou hospitalières, grands ensembles, villes nouvelles)
qui entrent dans les objectifs du développement durable (densité, mixité sociale et d’usage, réduction de
l’empreinte écologique et de la dépense énergétique). Les horizons pluridisciplinaires et pluriscalaires du
domaine visent un corpus de connaissances et de méthodes sur lesquelles le concepteur contemporain
peut s’appuyer pour intervenir dans le contexte de l’existant construit.
14/17
W. Churchill disait : « Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur ».
Le champ de la prospective rejoint le DE 3 pour réaffirmer cette position. L’histoire est continue, la
connaissance du passé et l’observation des transformations sont des enseignements précieux pour
comprendre les mécanismes de l’évolution en cours et l’apparition des nouveaux phénomènes qui
façonneront le cadre bâti et l’aménagement de l’espace de demain.
- DE 4 « Processus de conception. Méthodes et supports théoriques »
Ce domaine vise l’approfondissement des théories, méthodes et démarches de la conception, sur la base
des recherches et pratiques significatives du 21ème siècle (économiques, culturelles, comportementales,
organisationnelles) qui sont déjà à l'œuvre dans le monde de l'architecture. Il s'agit de former à
la compréhension de ces phénomènes à travers l’exercice de projet et l’initiation à la recherche.
Transcalaire, transdisciplinaire, impliquée dans un contexte d'échange ouvert de données et
d'informations (open data), l’approche proposée par le DE 4 appartient au domaine de la pensée
complexe.
Les attendus pédagogiques sont liés à une attitude impliquée, engagée, dans un esprit de coapprentissages, de la part des étudiants, ainsi qu'à une approche de l'architecture comme « expérience ».
Les modes pédagogiques proposés sont donc tout à la fois expérimentés et expérimentaux. Ils réfèrent à
des savoirs et savoir-faire parfois extérieurs au champ strict de l'architecture, de façon mesurée et
consciente. Dans les diverses propositions du DE4 (projet, séminaire, cours, mémoire) la pratique
transdisciplinaire est essentielle et fait partie intégrante de l’enseignement.
15/17
Fiche de dépôt du sujet
A remettre à l’accueil pédagogique (Mme VERIN - 1er étage) avant le vendredi 24 avril 2015 - 12h.
Attention : la fiche doit d’abord être validée par le chargé de TD.
NOM :
Prénom :
Titre du thème:
Inscription par rapport à un des domaines d’études structurant le cycle Master :
□ DE 1 - « Grande échelle des établissements humains »
□ DE 2 - « Matérialité de l’édifice. Forme, usages, techniques »
□ DE 3 - « Réalités, temporalités, transformations »
□ DE 4 - « Processus de conception. Méthodes et supports théoriques »
Résumé en cinq lignes :
Nom du chargé de TD et signature :
16/17
Table des matières
I. Eléments règlementaires ...................................................................................................................... 2
Cadre national...................................................................................................................................... 2
Cadre pédagogique de l’ENSA Paris Val de Seine ............................................................................. 2
II. Définition du thème ............................................................................................................................ 3
Questionnement................................................................................................................................... 3
Limites du thème ................................................................................................................................. 3
Souces, corpus et méthode .................................................................................................................. 4
III. Construction du rendu et règles de présentation du rapport .............................................................. 5
Taille, forme et orthographe et syntaxe............................................................................................... 5
Citations, guillemets, plagiat, expressions « toutes prêtes à l’emploi » .............................................. 5
Composantes du rapport en ordre chronologique................................................................................ 6
Présentation des références.................................................................................................................. 8
IV Modalités pédagogiques..................................................................................................................... 9
Organisation du travail ........................................................................................................................ 9
Cadre et rôle des enseignants .............................................................................................................. 9
Calendrier prévisionnel 2014-2015 ................................................................................................... 10
Evaluation du rapport d’études.......................................................................................................... 11
Validation de l’UE............................................................................................................................. 11
Communication et archivage des travaux.......................................................................................... 11
Annexe 1 : Méthode pour la détermination d’un sujet ...................................................................... 12
Annexe 2 : présentation des domaines d'études ................................................................................ 14
Fiche de dépôt du sujet ...................................................................................................................... 16
Table des matières ............................................................................................................................. 17
17/17