Le Terminal Container d`Athus

E S PA C E E N T R E P R I S E S >
NOUVELLES D’IDELUX
Le Terminal
Container d’Athus,
tremplin pour l’essor
de la Grande Région
Tout à la fois porté et contraint en amont par
les stratégies des grands armateurs et des
ports d’Anvers et de Rotterdam et, en aval,
par la vitalité d’un tissu économique dont il
dépend, le Terminal Container d’Athus est
une pièce maîtresse dans l’attractivité de
notre région et, au-delà, pour les entreprises pour qui la logistique est essentielle.
P
lus que jamais, les activités industrielles se pensent à l’échelle du
globe, avec un rôle prédominant
pris par l’Inde et surtout la Chine. Les
entrées vers les marchés à haut pouvoir
d’achat d’Europe occidentale s’appellent
Anvers, Rotterdam, Zeebrugge…
66% des flux de marchandises dans le
monde sont acheminés par une poignée
de grands armateurs. Depuis quelques
années, ce trafic maritime s’accroît d’environ 10% l’an.
Il s’accompagne d’une forte intensification de la concurrence qui oppose des
armateurs devenus des «global carriers» des transporteurs globaux.
La clé de leur rentabilité passe en effet
par une compression sans merci des coûts
et par une maîtrise toujours plus grande
des étapes du transport de marchandises.
La mise en service de porte-conteneurs
de plus en plus gigantesques leur permet
de répartir les coûts fixes sur un plus
grand volume de marchandises transportées. La rationalisation des transports
passe par une diminution du nombre
d’escales et de leur durée et par le développement de l’usage de conteneurs. Elle
passe aussi par l’organisation des déplacements terrestres de ces conteneurs.
Le Terminal Container d’Athus, 1er port sec de Belgique
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Voilà qui nous rapproche brusquement
d’Athus. Relié par plusieurs cordons ferroviaires aux ports de Rotterdam, de
Zeebruges et d’Anvers, celui-ci peut espérer capter une part de ce gigantesque flux
de conteneurs, à la mesure du moins du
dynamisme des entreprises actives dans
son hinterland, soit un périmètre d’environ 300 kilomètres vers le sud et l’est.
Venons-en à ces acteurs clé que sont :
les ports d’Anvers, de Rotterdam et de
Zeebrugge. Tous trois ont développé leurs
capacités d’accueil et de traitement des
méga porte-conteneurs et sont capables
d’assurer les services attendus des armateurs. Dans cette course au gigantisme et
à la vitesse, encore faut-il qu’ils disposent des infrastructures et des services
nécessaires pour desservir rapidement
leur hinterland - dont la Grande Région
fait partie - et prévenir tout risque de saturation de leurs installations.
La congestion du tissu routier aux
abords des ports renforce l’attrait des solutions fluviale et ferroviaire. Tout bénéfice pour Athus et le Luxembourg belge. n
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Entre le marteau et l’enclume
A la demande d’Idelux et de l’Association transfrontalière de l’Agglomération du PED, GC Partner a réalisé
récemment une étude portant sur la
place du Terminal Container d’Athus
(TCA) dans l’Agglomération transfrontalière du PED*. Morceaux choisis.
«Un terminal comme le TCA transporte
efficacement des conteneurs maritimes
depuis les ports de la mer du Nord vers
ceux de l’hinterland en combinant le rail
et la route. En effet, même pour un terminal à conteneurs, le transport routier est
nécessaire à la livraison finale aux clients
dans une optique de service «porte-à-porte», «quai-à-porte» (importation) ou «porte-à-quai» (exportation).
Actuellement, le TCA propose dix aller-retour par semaine sur Anvers (deux
trains par jour) et quatre sur Rotterdam. Il
envisage un train direct sur Zeebrugge.»
«Pourquoi privilégier le rail à la route ?
Le coût du transport est un critère essen-
tiel dans le choix des entreprises. Mais audelà du prix, d’autres éléments l’influencent. Moins énergivore, le transport par
train se révèle plus rentable que la route
sur de longues distances, à partir de 150 à
200 kilomètres. Inversement, la route reste
compétitive sur de moyennes et courtes
distances.»
«Si le coût entre en compte dans le
choix du client, la qualité des services
rendus par le TCA pour répondre aux attentes de celui-ci en termes d’horaire de
livraison tout comme sa capacité à gérer
des conteneurs vides … sont tout aussi essentielles, à une époque où les dispositifs
de production comme de distribution sont
régis par flux tendus.»
Liée par son implantation, l’activité
d’un terminal comme le TCA dépend de
nombreux acteurs : la qualité des performances des opérateurs ferroviaires, la
proximité d’un réseau routier dense et de
bonne qualité influencent sa productivité.
* Plus d’infos auprès de Joël Marinozzi, tél. 063 23 19 69 ou [email protected]
Pour leur part, les transporteurs contribuent, eux aussi, à l’image de qualité du
TCA auprès des entreprises avec lesquelles ils sont en contact direct pour compte
de ce dernier.
Quatre points forts...
• Le TCA est actif au centre des grandes
zones de consommation européenne.
• Il profite de la proximité de réseaux
autoroutiers et ferroviaires très développés.
• Il est entouré de terrains disponibles
pour entreprendre à des coûts inférieurs à ceux pratiqués dans les régions
proches.
• Il se trouve à l’intersection de quatre
pays.
...De nombreuses opportunités
• Le marché du conteneur est en pleine
croissance ±10% l’an. Le pari étant de
transférer une croissance équivalente
dans la Grande Région.
• Seconde source d’opportunité : le développement du secteur logistique est
désormais reconnu comme un secteur
économique à part entière.
• Les espaces disponibles pour implanter de nouvelles activités économiques
sont à saturation dans des régions voisines comme la Flandre, la Ruhr…
• Le secteur routier est soumis à des
pressions grandissantes.
• Le TCA peut organiser le dépôt de
conteneurs vide. Il est aussi capable contrairement au transport fluvial - de
proposer un service fiable toute l’année…
Pour autant, la croissance de ses activités reste tributaire - outre d’un accroissement de parts de marchés gagnées sur
ses principaux concurrents - du développement des activités à l’import/export par
conteneurs des entreprises qui l’entourent
et de l’implantation de nouvelles activités
dans sa zone de compétitivité.
D’une certaine façon, ici aussi, les
convoyeurs attendent. n
Le Terminal Container d’Athus,
maillon essentiel
de la chaîne du transport,
est un formidable atout
pour convaincre
de nouveaux investisseurs.
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E n trepren dre A u j o u rd’ h u i N ° 9 9 - Oct o b r e 2 0 0 7 - 2 1
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Scott,
heureux de s’être
implanté à Aubange
Le Groupe Scott est spécialisé dans la conception et la vente d’articles de sports, en particulier le cyclisme, les sports
d’hiver, les accessoires de moto-cross… Ses produits sont
distribués dans le monde entier, essentiellement au départ
de son Centre de distribution d’Aubange, qui travaille régulièrement avec le Terminal Container d’Athus. Rencontre
avec Jean-Claude Bury, son administrateur-délégué.
Jean-Claude Bury : Nous sommes
à Aubange depuis décembre 2004.
Auparavant, nous étions à Londerzeel
avec une équipe disposant d’un excellent
savoir-faire dont nous ne voulions pas
nous séparer.
Dans la nécessité de nous étendre,
nous nous sommes pourtant vite aperçus que le marché immobilier dans le sud
Luxembourg nous donnait accès à une
infrastructure répondant en tous points
à nos besoins pour environ la moitié du
budget nécessaire à Londerzeel. En outre,
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avec la proximité du Terminal Container
d’Athus nous nous rapprochions d’environ trois heures de camions de nos
clients qui, en Europe, sont surtout situés
en Allemagne, en Autriche, en France, en
Suisse…
Actuellement, nous acheminons quelques 1 200 conteneurs par an depuis
le port d’Anvers vers Athus. Le simple
fait d’éviter les encombrements routiers
autour de Bruxelles fait gagner à nos
transports un temps et une précision
inestimables.
Notre Centre de distribution d’Aubange est la plaque tournante pour écouler
tous les produits Scott dans le monde,
sauf vers les Etats-Unis, gérés depuis
Salt Lake City. Notre maison-mère est
en Suisse. Nous disposons de filiales de
commercialisation en Suède, en France,
en Allemagne, en Autriche, en Finlande
… et répondons à leurs commandes pour
compte de leurs clients-détaillants. Dans
tous les autres pays, nous travaillons
avec des importateurs.
Notre rôle ? Recevoir les marchandises
de nos fournisseurs - l’essentiel de la production du Groupe est sous-traitée -, les
stocker, préparer les commandes pour nos
clients et les expédier. Nous employons
49 personnes à Aubange, auxquels se
joignent 26 intérimaires, essentiellement
entre la mi-août et la fin décembre, période de livraison des articles de sports
d’hiver, qui demandent beaucoup de manutention.
Après environ deux ans, nous restons
positivement impressionnés par le dynamisme déployé par Idelux lors de notre
implantation, de même que la bonne
coopération avec les administrations.
Quant au Terminal Container, il nous offre une grande flexibilité, des plannings
bien respectés, la possibilité de mises en
dépôt… Impeccable. n