Blois - L`épicentre

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Blois - L`épicentre
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AVRIL 2016 • n°132
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Vendôme
L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER
BLOIS
41
Romorantin
Lanthenay
www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88
p.10
© Nicolas Derré
HEPPNER un acteur de référence
de la Supply Chain en Europe
Chez E. Leclerc, l’apprentissage
est une voie d’excellence
Les missions locales au service
de la jeunesse
Conseil Départemental :
un budget responsable
et offensif
(page 3)
© Nicolas Derré
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Rêves urbains
Blois, Vendôme, Montoire
p.13
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT
GPS artisan et E-BTP, la FFB à l’heure du web 3.0
Face aux besoins manifestés par ses adhérents, la FFB a créé et lancé en
janvier 2016 deux nouveaux outils numériques. Détails.
GPS ARTISAN : un outil connecté et
innovant pour les artisans ! Ce tout
nouvel outil numérique et interactif
permet à l’artisan, assis derrière le volant de son entreprise, d’opter pour
le meilleur chemin possible en toute
sérénité. Carnet de commandes, logiciels de calcul de prix et de devis-facture, trésorerie et gestion des salariés,
documents types et lois en vigueur,
check-lists et auto-diagnostics, guide
« 100 réponses » et « 10 questions à »
(son banquier, expert-comptable,
etc.), liens vers des sources officielles
(Ministère des impôts par exemple)
et fiches pratiques… Plusieurs onglets d’information sont proposés via
ce module nouvelle génération très
complet : sur l’écran, douze « destinations » au total, au choix, pour
épauler et accompagner les artisans
dans leur quotidien. Ce compagnon
de route 3.0, d’accès gratuit, sécurisé
et simple d’utilisation, permet donc
d’obtenir des réponses claires, précises et surtout immédiates.
Le BTP sur la Toile aussi
E-BTP : un portail de services en ligne
destiné aux artisans et entreprises du
Bâtiment ! Disposer de services Web
est aujourd’hui une évidence économique. Dans un monde qui évolue à
grande vitesse, e-btp (www.e-btp.fr)
est un portail de services et logiciels
en ligne, pratique pour développer
son entreprise et bénéficier d’une
meilleure flexibilité. Ce portail permet
aux artisans et entreprises du Bâtiment d’être plus réactifs en leur apportant des réponses performantes
et ciblées. Ces solutions, études et
bibliothèques de prix, gestion administrative et comptable, paye, organisation, planification et suivi d’activités, etc. sont regroupées au sein
d’un « bureau individuel sur internet » personnalisable par chaque
utilisateur. Les entreprises peuvent
ainsi choisir « à la carte », parmi de
services gratuits ou payants, les ressources nécessaires à leur gestion et
à leur développement. En résumé,
e-btp est l’occasion unique d’obtenir
l’accès à des solutions en ligne pour
gérer et suivre son activité sans perte
EL
SU
EN
M
de productivité ni éloignement de
son cœur de métier.
Et donc, deux raisons de plus pour
adhérer à la Fédération Française du
Bâtiment !
Fédération Française du Bâtiment,
130 avenue de Châteaudun,
BP 80707, 41007 Blois Cedex.
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L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER
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Romorantin
Lanthenay
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16, rue de la Vallée Maillard • 41000 Blois • 02 54 56 87 88
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Mensuel gratuit
n°132 avril 2016
• Impression
Imprimerie Baugé, Descartes
• Directeur de publication
Jean-Pierre Terrien
• Graphisme
DCO’M Sabine Virault
06 83 05 56 51
• Rédaction
Sylviane Sworowski
06 86 70 03 85
[email protected]
• Photos
Nicolas Derré
06 31 29 68 35
10-31-1080
LES ÉDITIONS DE L’ÉPI - S.A.S. Au capital de 10 000 euros - Siret 53804876000010 - Dépôt légal à parution - ISSN 2110-7831 - Toute reproduction complète ou partielle du contenu
de ce journal est interdite sauf accord préalable de la direction.
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Conseil Départemental
Un budget enfin voté, des choix fiscaux en conséquence
Maurice Leroy a présenté un budget « offensif et combatif » pour préparer le Loir-et-Cher de 2020.
« Un budget offensif pour préparer l’avenir. » L’adjectif a été répété
à plusieurs reprises les 21 et 24
mars dans la salle Kléber-Loustau
du Conseil Départemental, à Blois.
Maurice Leroy a choisi de resserrer
les boulons dans une période où les
vaches sont maigres et les baisses
de dotations de l’État sont légion.
Dans le cadre du Pacte de Responsabilité, l’État a ainsi diminué sa Dotation globale de fonctionnement
(DGF) aux collectivités. Concernant
le Loir-et-Cher, la perte est estimée
à 40 millions d’euros entre 2013 et
2017, dont 5,2 Me en 2016, soit 9
points de fiscalité (*). Autre ombre
au tableau, le Revenu de solidarité
active (RSA). En 2004, le Département comptait 4 460 allocataires
du RMI (à l’époque, il était encore
question de Revenu minimum d’insertion) et y consacrait 16,3 millions d’euros, une dépense intégralement compensée par les recettes
liées à la Taxe intérieure sur les
produits pétroliers. Douze ans plus
tard, la donne a changé : en 2016,
ils sont 10.000 allocataires du RSA
dont 7 325 pour le RSA socle. La
dépense pèse quant à elle désormais 40 Me face à des recettes
bloquées à 20 Me, 34 points de
fiscalité ici… Sans parler du poids
grossissant de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) pour
les seniors dont la charge nette est
passée de 10 Me en 2004 à 21,5
Me en 2015 (19 points de fiscalité). Pas besoin d’être comptable
ou énarque, le verdict est sans appel et surtout mathématique.
Agir plutôt que de subir
Pour faire face à cette addition
salée et compenser cette hausse
de 62 points de fiscalité, l’assemblée départementale s’est refusée
à procéder à une augmentation de
62 % des impôts locaux, contrairement au département des Yvelines
par exemple qui, le mois dernier, a
cédé à cette sirène (66 % en plus).
En Loir-et-Cher, le contribuable
sera tout de même impacté, les
propriétaires en tout cas : 58 euros
en moyenne par an pour ces derniers. Le taux du foncier bâti passe
en effet de 19,52 % à 24,40 %,
soit 5 points de fiscalité supplémentaires pour garantir un budget
primitif 2016 « responsable et équilibré » de 403 798 358 euros,. « Ce
n’est pas un budget facile mais il y a
des départements qui augmentent
la fiscalité et baissent les investissements en même temps, » s’est
justifié le président du département. « Vingt-cinq pour cent, c’est
une hausse modérée au regard des
contraintes qui pèsent sur nous et
le résultat tangible de notre bonne
et saine gestion ainsi que de tous
les efforts que la collectivité a su
mener et mènera encore demain. »
Les principaux chantiers maintenus
La voie empruntée est plutôt celle
d’une priorité affichée, l’investissement. L’objectif avoué par le
Conseil Départemental est ainsi
d’atteindre 50 Me en la matière à
partir de 2017 (42 Me en 2016), à
la place des 35 Me qu’aurait pro-
duit un budget passif. « Un Me
d’investissement public génère 10
emplois dans le secteur des bâtiments et travaux publics ! » a scandé Maurice Leroy. Justement, en
parlant de BTP, ces 50 Me d’investissement promis dès l’année prochaine vont permettre de mener
à bien la fin des travaux des déviations de Contres, Cellettes et Vendôme, les travaux de déviation et
de sécurisation du rond-point de
« Cap’Ciné », le déploiement de
l’Internet très haut débit sur tout le
territoire. Ou encore la rénovation
de tous les collèges du département, le maintien de la Dotation de
solidarité rurale, la rénovation des
EHPAD, le soutien aux associations
et clubs sportifs, les actions culturelles pour tous, etc. « Nous nous
appuyons sur trois leviers : la poursuite de nos efforts budgétaires,
l’endettement au service de l’investissement et le recours modéré à
la fiscalité, » a résumé l’élu. Il faut
préciser que le vote de ce scénario
budgétaire équilibré s’est effectué
jeudi 24 mars dans une ambiance
apaisée et un esprit de « coopération constructive », en dépit d’une
abstention du groupe d’opposition « Loir-et-Cher Autrement » sur
l’augmentation de 25% du taux de
foncier bâti. Une abstention « positive » néanmoins, a insisté la présidente Geneviève Baraban. En guise
de réponse conclusive au débat
budgétaire, Maurice Leroy a réagi.
« Les Loir-et-Chériens attendent de
nous que nous travaillions tous ensemble, que nous retroussions nos
manches. Le reste… »
(*) Un point de fiscalité équivaut à
600.000 e.
Hommage
© Nicolas Derré
© Nicolas Derré
Alors que 66 départements n’ont toujours pas voté leur budget 2016, le Loir-et-Cher l’a fait. Avec, sur le papier, une augmentation du taux du foncier
bâti après neuf ans de stabilité.
Les policiers qui ont réalisé un sauvetage héroïque.
Lundi 21 mars, quatre fonctionnaires de police ont été mis à
l’honneur avant le début de la
session budgétaire. Grâce à leur
courage et réaction spontanée, un jeune homme qui s’était
jeté dans la Loire depuis le pont
Charles-de-Gaulle à Blois a eu la
vie sauve dimanche 28 février.
Frédéric Kopp n’a pas hésité à
secourir le naufragé, épaulé par
Christine Szczudio, Christophe
Dupuis et Lionel Jager. « Le Loir-etCher est fier de vous,» a exprimé
Maurice Leroy en leur remettant la
médaille d’or du département. À
ce moment-là, personne n’aurait
pu imaginer le scénario fou qui
allait se jouer le lendemain, mardi
22 mars, à l’aéroport et dans le
métro, à Bruxelles. Jeudi 24 mars,
à 9 heures, avant le début de la
séance, l’assemblée départementale a donc observé une minute
de silence suite aux attentats
belges qui ont fait plus de trente
morts et plus de 200 blessés.
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Futurs accords de libre-échange, quelles retombées pour les PME ?
Le CETA (accord économique et commercial global, entre l’Union Européenne et le Canada), ratification prévue fin 2016 et le TAFTA (accord commercial
transatlantique, entre l’UE et les USA) en cours de négociation, ont été préparés dans le plus grand secret par la Commission européenne …
(il est moins coûteux de désinfecter un poulet au
chlore que de respecter la chaîne du froid sur tout
le circuit) et d’une politique monétaire favorable,
d’envahir le marché européen et de mettre à mal les
entreprises du secteur. Des produits exclus lors de
la ratification de l’accord pourront refaire surface et
en particulier tout ce qui a trait au principe de précaution pour la santé et l’environnement. Lorsqu’un
État voudra légiférer par exemple pour réduire les
émissions de gaz dans l’atmosphère, il devra consulter l’instance de « coopération règlementaire » qui
elle-même consultera les entreprises du secteur
énergétique qui pourront organiser les pressions sur
les États !
Selon leurs promoteurs, ces
deux traités visent à augmenter
la croissance.
Comment ?
En supprimant les droits de
douane. La moyenne actuelle
est de 2 % à 3 % et ne peut
constituer un frein à l’exportation pour l’UE, à l’exception de
quelques secteurs ciblés (textile, transport ferroviaire, agriculture...). Également, en supprimant les barrières non tarifaires.
Il s’agit d’uniformiser les normes
et réglementations ou de les
reconnaître mutuellement. Ce
volet concerne aussi bien des
normes techniques (couleur
des phares, ...) que des normes
touchant la vie quotidienne :
la santé, l’environnement, l’alimentation, la sécurité, le travail.
Il faut toutefois avoir que les
États-Unis n’ont pas ratifié 6 des
8 conventions de l’organisation
internationale du travail…
Quels sont les principaux outils
mis en place par ces traités ?
Le plus connu est le mécanisme
de règlement des différends
entre investisseurs et États,
déjà en place dans des accords
bilatéraux. Les modifications
apportées par la Commission
européenne sous la pression
de la société civile et de PME
européennes ne changent pas
le cœur du dispositif. Il permet
à une entreprise d’attaquer un
État, pour demander réparation
pour des profits futurs non réalisés à la suite d’une nouvelle loi
ou réglementation. Mais l’inverse
n’est pas possible. Sur ce principe, la société suédoise Vattenfal réclame à l’Allemagne 4,7 milliards d’euros d’indemnisation
pour les profits futurs qu’elle ne
pourra réaliser du fait du choix
de l’Allemagne de sortir du nucléaire. Ainsi, un système censé
relancer la croissance via l’investissement défavorise les entreprises qui investissent dans leur
pays par rapport aux investisseurs étrangers. Le coût moyen
d’une plainte étant de 8 millions
de dollars, quelle PME pourra y
accéder ? L’autre moyen est la
coopération réglementaire qui
vise une fois le traité signé, à
le faire vivre en poursuivant
l’harmonisation des normes.
Les PME européennes ont
investi pour satisfaire aux exigences élevées de protection
du consommateur, des salariés
et de l’environnement. Dès lors,
la reconnaissance mutuelle de
certaines normes permettra à
des produits américains bon
marché du fait d’un coût du
travail 30% moins élevé, des
coûts énergétiques faibles,
des standards moins exigeants
Quelle PME aura alors les moyens de se faire entendre auprès de cette instance face aux multinationales ?
Les TPE et PME représentent en Europe 20 millions
d’entreprises (3,4 millions pour la France représentant 81 % des salariés du privé et 59 % du PIB).
Seules 0,7 % exportent vers les USA, ce qui représente moins 2 % de la valeur ajoutée produite par
les PME. Par contre, le marché européen représente
66 % de leurs exportations. Les différentes études
d’impact indiquent des bénéfices économiques
attendus au mieux très faibles, au pire négatifs. La
Commission européenne annonce 0,48 % de croissance en 2027 ; une étude de J. Capaldo prévoit
une réduction du PIB de 0,28 % à 0,5 % selon le
pays et une perte d’emplois en Europe (600 000) et
en France (130 000). Malgré les demandes de syndicats professionnels, aucune étude d’impact approfondie, secteur par secteur, pays par pays, n’a été
menée par la Commission européenne. Quelques
semaines après la COP21, pourquoi s’entêter à accroître les échanges transatlantiques pour un impact
plus qu’hypothétique sur l’évolution du PIB, quand
le doublement de la filière énergie renouvelable,
d’ici à 2030, aurait pour effet une hausse du PIB
mondial comprise entre 0,6 % et 1,1 %, soit 630 à
1 170 milliards d’euros par an tout en générant plus
de 24 millions d’emplois ?
Isabelle Fouchault
Collectif stop-tafta-41
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1, rue Paul-Renouard
41000 Blois Tél. 02 54 56 06 06
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La CGPME 41 et la CGPME régionale montent en puissance
Céline Blin, Patrice Duceau
et Brigitte Osvath (assise).
Depuis l’élection nationale du président Asselin il y a un an, les territoires montent en puissance. Nous
avons la volonté d’être plus visibles
et d’apporter encore plus de cohérence et de services aux entreprises
que nous représentons : TPE, PME,
artisans et commerçants.
Le président actuel, Patrice Duceau
ayant été réélu dans ses fonctions
régionales jusqu’à l’horizon 2020,
une nouvelle stratégie se met en
place :
- dans quelques semaines, la CGPME
régionale s’installera à la Maison des
entreprises de Blois, au plus près des
chefs d’entreprises et des acteurs
économiques : la CCI (Chambre de
commerce et d’industrie) et la CMA
(Chambre de métiers et de l’artisanat) ;
- la CGPME nationale, forte de ses
deux piliers, Agefa PME et Agefos
PME, s’est donnée pour objectif d’accompagner, avec tous ses
acteurs économiques de la Région
centre, les entreprises tout au long
de leur vie :
- en premier lieu avec Agefa PME
pour accompagner l’apprentissage
dans nos CFA et l’accueil des jeunes
en entreprise ;
- en second lieu avec Agefos PME
pour la formation professionnelle
tout au long de la carrière des salariés.
La plateforme d’aide aux entreprises
en difficulté, initiée par la CGPME 41
en partenariat avec « Initiative Loiret-Cher » et ses 50 parrains, avec
l’appui de éric Jacquemetton*, a
permis de soutenir plus de 1 200
entreprises depuis 2009. En 2015,
nos actions vers une centaine d’en-
treprises ont permis de lever, avec
l’ensemble des banques locales, 7
ME d’aides et d’investissements sur
le Loir-et-Cher.
C’est pour ces raisons et pour mieux
accompagner les entreprises que
deux nouvelles collaboratrices ont
rejoint la CGPME :
- Céline Blin, secrétaire générale de
la CGPME Région Centre Val de Loire,
- Brigitte Osvath, secrétaire générale
de la CGPME Loir-et-Cher.
Patrice Duceau, président régional
de la CGPME
* Depuis le 1er janvier 2016, Éric Jacquemetton ne fait plus partie de la
plateforme d’aide aux entreprises en
difficulté pour se recentrer sur ses
activités régionales de soutien et d’accompagnement des entreprises.
Dialogue
Travailler à l’intérêt général en s’appuyant sur des valeurs communes
Dans la période économique difficile que nous traversons, il est obligatoire de nouer un dialogue constructif entre les salariés et les entreprises
à la recherche d’objectifs gagnants/gagnants.
dans le secteur privé et la Fonction
publique. Patrice Duceau déclare :
« pourquoi la CGPME et l’Unsa
dialoguent-ils facilement sur notre
territoire ? Nous ne sommes pas
encartés politiquement et notre
seule préoccupation est de nous
demander ce que nous pouvons
faire ensemble pour être utiles aux
autres. » En 2013, lors de la première mesure de la représentativité syndicale, l’Unsa est devenue
représentative dans 58 conventions collectives et dans les trois
fonctions publiques (État, organisation territoriale et hospitalière).
Le scrutin 2016 va déterminer la
représentativité syndicale dans
des branches qui représentent un
nombre important de salariés dans
les TPE (artisanat, aide à domicile,
commerces, sport, spectacle).
Jean-Jacques François et Patrice Duceau.
Comment dialoguer sans confiance
et sans bonne foi ? C’est le socle
minimum sur lequel s’appuyer et
qui constitue la base de valeurs
communes, point de départ d’accords possibles entre les syndicats
salariés et patronaux « modérés ».
Le dialogue, une question
d’hommes
Patrice Duceau, président de la
CGPME Région centre et JeanJacques François, Rapporteur général de la conjoncture Ceser Région
Centre Val-de-Loire, ont construit
ce dialogue de façon naturelle
depuis de nombreuses années. Au
niveau régional, Jean-Jacques François représente l’UnSA (Union nationale des syndicats autonomes).
C’est une organisation syndicale
créée en 1993 qui se développe
Un dialogue social rénové
Jean-Jacques François s’exprime à
son tour : « Les salariés du territoire
se reconnaissent davantage dans
un syndicat autonome que dans de
grandes représentations syndicales
clivantes. L’UNSA est consciente de
la proximité entre le salarié et son
employeur dans les TPE, en raison
de la taille de l’entreprise et d’un
mode de gestion plus personnalisé.
Pourtant, les conseillers de l’UNSA
constatent qu’une procédure de
licenciement aboutit souvent devant les Prud’hommes alors qu’un
travail en amont aurait été profitable aux deux parties, en évitant
le contentieux. » Patrice Duceau
ajoute : « La société civile doit se
prendre en charge elle-même dans
la mesure où l’on constate, depuis
des décennies, que les postures
politiciennes et dogmatiques paralysent l’économie de notre pays.
La démarche commune CGPME/
UNSA est ouverte aux organisations
modérées qui souhaiteraient participer avec nous à un renouveau
du dialogue social dans cet esprit. »
Jean-Jacques François reprend :
« L’UNSA ne considère pas le dialogue social comme une ‘‘lutte des
classes’’ mais comme un outil au
service de l’emploi et de l’amélioration des conditions de travail.
Pour nous, l’employeur n’est pas
un adversaire mais un partenaire
avec lequel nous devons avoir un
dialogue permanent pour développer au mieux l’activité de l’entreprise et permettre ainsi la création
d’emplois tout en veillant à l’amélioration de la qualité de vie au travail. » Patrice Duceau conclut : « Les
hommes du territoire, par leurs
actions, sont porteurs de notre
avenir. »
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RÉNOVATION
Collège Jean-Émond à Vendôme : le conseil départemental investit pour l’éducation
Pour cette année scolaire 2015/2016,
703 élèves (dont 89 SEGPA et 10
ULIS) bénéficient de ce nouveau
cadre de travail grâce à des espaces
de vie plus modernes.
L’opération de restructuration du collège Jean-Émond, entièrement financée par le Conseil départemental à
hauteur de 9,5 millions d’euros, s’est
déclinée en trois phases successives
de travaux, réparties de juin 2010 à
septembre 2014.
La restructuration du collège portait
sur les salles de cours, l’administration, la SEGPA et l’atelier, ce qui a
notamment permis d’augmenter la
surface des salles de cours, du CDI,
et des locaux des professeurs.
Soucieux des problématiques environnementales, le Conseil départemental a souhaité mettre en œuvre
ces travaux dans le respect des
principes du label HQE. Des travaux
visant à économiser l’énergie ont
également été réalisés (remise à neuf
de la production et de l’installation
de chauffage du bâtiment d’enseignement, remplacement de toutes
les menuiseries extérieures, renforcement de l’isolation).
Le 1% artistique « Carpet Land »,
oeuvre crée par la société Microclimax, installé en juillet 2014, rencontre un vif succès. Les collégiens
se sont complètement appropriés
cet espace de convivialité pratique
et créatif installé devant le réfectoire.
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AVRIL 2016 • n°132
SERVICES
Demelem stocke pour vous
Le stockage/garde-meuble est un métier aussi ancien que le déménagement.
L’entreprise de déménagement Demelem, parmi toute une gamme de prestations, propose à ses clients, en fonction des circonstances de leur déménagement, de la situation et de la mobilité des biens, la formule de stockage la plus adaptée et la plus économique possible.
papier. De plus, le stockage sur palette est possible jusqu’à 1 000 m2.
De g à dr. Jonathan, José, Sandra, Pascale, Jean-Louis et Kevin.
Jean-Louis Marleix, co-gérant de
Demelem avec son frère José Lanchas, nous décrit les situations
types et les solutions préconisées
par leur entreprise.
Le garde-meuble
Quelques exemples de situations
pour lesquelles le garde-meuble
est la bonne solution :
- le déménagement d’un espace
aménagé pour une certaine surface vers un espace plus réduit. Le
garde-meuble peut être envisagé
simultanément au déménagement
pour stocker le surplus.
- la maison vidée de son contenu
lors d’une succession, le temps de
régler celle-ci et de définir le devenir des biens stockés.
- les militaires mutés ou travailleurs
détachés à l’étranger pour une période donnée et qui doivent libérer
leur logement avant leur départ.
Les biens sont stockés dans l’attente de leur retour...
Le stockage s’effectue dans un
vaste caisson en bois, surélevé et
ventilé. Le bois constitue un excellent composant qui permet de
conserver les contenus pendant de
nombreuses années sans altération.
Des scellés sont posés pour assurer
la confidentialité.
Le « self stockage »
Le caisson en bois comporte une
porte (cadenassée) permettant au
client d’accéder quand il le sou-
haite à son espace pour retirer ou
ajouter du matériel. Une solution
pour les personnes étroitement
logées, qui auraient besoin d’une
pièce en plus... L’utilisation d’un
espace de stockage leur libère de
la place dans les pièces à vivre. Par
exemple, on peut y entreposer les
accessoires encombrants de l’été
dont on ne se sert pas l’hiver (barbecue, parasol, mobilier de jardin,
vêtements...) et vice versa pour les
accessoires de l’hiver.
Demelem stocke sur les sites d’Onzain et de La-Chaussée-Saint-Victor.
Une situation géographique qui
permet des coûts raisonnables,
comparés aux mêmes prestations
en Région parisienne. Fort de ce
constat, Demelem développe particulièrement son activité de gardemeuble en direction d’une clientèle parisienne, malgré la distance
à parcourir vers le Loir-et-Cher.
Jean-Louis Marleix souligne : « On
estime qu’une maison de 100 m2
en Région centre génère 50 m3 de
mobilier. Pour la même surface en
Région parisienne, on serait à 70
m3 ».
DEMELEM
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Tél. 02 54 87 24 56
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Les principales prestations
Déménagement, stockage, débarras, vente d’emballages et de
fournitures, location de camions
et monte-meuble, nettoyage/remise en état, transport de charges
lourdes...
Les catégories de prestations en
déménagement :
• Catégorie complète : emballage
complet, démontage et remontage
des meubles, chargement, transport et déchargement avec déballage du fragile.
• Catégorie standard : emballage et
déballage du fragile, démontage et
remontage des meubles, chargement, transport et déchargement.
• Catégorie transport : chargement,
transport et déchargement.
• Juste des bras en plus : Demelem
met à votre disposition des professionnels du déménagement pour
vous aider à porter les cartons,
assurer le chargement et le déchargement.
Le stockage de transit
Au cas où une personne vend sa
maison pour en acheter une autre,
il peut être nécessaire de prévoir
un stockage de ses biens pour une
période relativement courte. Dans
ce cas, Demelem effectue le déménagement en chargeant le mobilier
dans un container qui sera acheminé vers un entrepôt. On reprendra
le container quand le moment sera
venu d’occuper la nouvelle maison.
On évite ainsi de la manipulation
avec un double avantage : on réduit les risques de casse et on réduit le coût d’intervention pour le
client (gain de temps). Le stockage
de mobilier en période de travaux
peut aussi être envisagé...
Plus spécifiquement pour les entreprises
Le stockage des archives papier;
également la gestion documentaire
après numérisation des documents
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AGRICULTURE
Le Loir-et-Cher au Salon de l’agriculture …
C’est un rendez-vous incontournable et récurrent. La Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher était présente mercredi 2 mars au SIA de Paris sur le
stand prestige de la région Centre Val-de-Loire.
Du local à l’international
Pour Philippe Noyau qui participait
à son premier salon en tant que
président de la Chambre d’agriculture donc, succédant à Guy
Vasseur, la crise agricole que nous
connaissons et qui doit être regardée avec la plus grande attention
ne doit pas masquer toutes les
raisons d’espérer et les voies de
progrès qui existent pour un bel
avenir du secteur. « Si la Chambre
d’agriculture doit travailler sur
une multitude de plans, je pense
qu’elle a en particulier pour mission de contribuer au développe-
L’incontournable Fêtard
Dans les allées de la première
ferme de France, on ne pouvait
pas manquer non plus le désormais
célèbre taureau Fêtard de l’EARL
Jaffré basée à la Marolle-en-Sologne. Un animal « recordman » de
la palme du taureau le plus lourd
du salon affichant le joli score de
1 890 kg. Pour le jeune Antoine,
16 ans, fils de la maison, l’aventure
est presque affective lorsqu’il relate
la douche et la promenade hebdomadaire de l’animal regrettant
juste l’exiguïté de l’emplacement
qui lui a été réservé au salon. Les
organisateurs n’avaient sûrement
pas imaginé un tel bébé. Parmi les
autres exposants du Loir-et-Cher,
on notait également la présence
des moutons de race charmoise
appartenant à François Bernard,
l’éleveur des Bergeries de Sologne
à Fontaine-en-Sologne.
Les samoussas au trèfle
Parmi les moments de plaisirs de la
fête, il ne fallait enfin surtout pas
manquer les samoussas au trèfle
du Perche, au pain d’épices et
aux figues confectionnés par les
chefs de l’association Cuisine en
Loir-et-Cher, ou encore un velouté
de pommes de terre au lard fumé
accompagné de croustillants de
Selles-sur-Cher !
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Ainsi, nous travaillons actuellement
avec un groupe de grossistes régionaux pour valoriser la production
fruitière locale et constituer une
interface entre ces professionnels
et les producteurs. Cette orientation n’est pas exclusive bien sûr de
notre volonté de valoriser aussi les
échanges à l’international confortés que par la qualité et la diversité
de nos productions. »
Choix de trois menus
renouvelés tous les mois,
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photographies non contractuelles
Cette journée du Loir-et-Cher à
Paris, sur le Salon International de
l’agriculture, aura été l’occasion de
faire découvrir aux visiteurs les produits de notre département, fromages de chèvres ou vins mais aussi
les recettes mitonnées par les chefs
cuisiniers du coin. À 11 heures, les
acteurs départementaux ont ponctué leur visite en passant évidemment par ce stand où ils ont salué
la qualité des produits et l’engagement des paysans de notre département. Maurice Leroy, président
du Conseil départemental de Loiret-Cher, a rappelé que 85 % des
français soutenaient les paysans et
avaient une image très positive de
la ruralité et de ses acteurs. Il n’a
pas manqué de saluer l’excellent
travail réalisé par le Groupement de
défense sanitaire missionné pour la
gestion de la santé animale et qui
coordonne les actions en rapport
avec les animaux, leurs produits
et sous-produits pour la conservation et l’amélioration de la santé
de l’homme. On remarquait aussi
parmi les personnalités entourant
le président de la Chambre d’Agriculture, Philippe Noyau, le député
Denys Robiliard et de nombreux
conseillers départementaux.
Une nouvelle gamme de plateaux repas pour satisfaire toutes
les envies de pauses déjeuner.
9
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
AGRICULTURE
Focus sur les cultures légumières en Loir-et-Cher
Les principales productions restent les classiques que l’on trouve au sud du département : poireaux, courgettes, fraises … Mais pas que.
ducteurs avec l’appui des conseillers
légumes de la Chambre d’Agriculture.
Fabien Biette emploie sur ce secteur
13 personnes en équivalent temps
plein et une cinquantaine de saisonniers. Christophe Fleurance, conseiller légumes à la Chambre d’agriculture, porte un œil avisé à l’ensemble
de la production du département.
« Nous comptons sur notre territoire une trentaine d’exploitations
réparties en Sologne viticole et Valde-Loire sur les communes de Montlivault et Saint-Claude-de-Diray. Avec
environ 400 hectares, nous sommes
le troisième bassin de production de
poireaux en France après la Manche
et le Pays Nantais .»
Chaîne de nettoyage des poireaux.
Savez-vous que l’asperge blanche
est une production traditionnelle en
Loir-et-Cher ? Elle doit son développement aux sols sableux très favorables à sa culture. Depuis quelques
années, l’asperge verte a également
été développée dans le département, majoritairement au nord de la
Loire. Mais il ne faut pas oublier l’oignon (la région Centre Val-de-Loire
est devenue la première région productrice de France) et la pomme de
terre de consommation dont les surfaces augmentent régulièrement depuis plusieurs années. Deux systèmes
de production se côtoient dans le
département : le maraîchage d’une
part qui représente 831 ha et dont
la progression est de 580 ha entre
2000 et 2010, avec une part importante en agriculture biologique ; les
légumes de plein champ d’autre part
qui perdent 780 ha au dernier recen-
x,
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r r i v t r av au
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L’ét p s de s n t
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le te e l l i s s e m éne rg ie
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e t c de l’e m om ie s d
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sement agricole et représentent 2
332 ha en 2010. Quant aux légumes
sous serres, ils ne représentent que
134 ha. On compte en Loir-et-Cher
sur environ 130 ha de fraisiers, 22 ha
de fraises produites en jardins suspendus.
Troisième bassin
Un exemple concret : Fabien Biette
exploite depuis 2008 la ferme familiale de Champdilly à Soings-en-Sologne. Sur une centaine d’hectares, il
produit des poireaux qui sont ensuite
vendus au Cadran de Sologne, à Fontaines-en-Sologne, une coopérative
réunissant 26 producteurs de fraises
et 10 producteurs de poireaux. Cette
dernière présente la particularité de
vendre la production de fraises de
ses adhérents lors de marchés aux
enchères dégressives. Elle organise
également l’appui technique des pro-
Des standards exigeants
Si en Loir-et-Cher, la culture du poireau bénéficie de terrains sableux,
elle a longtemps profité également
de la présence de conserveries aujourd’hui fermées. D’autre part, la
complémentarité saisonnière avec la
fraise a renforcé l’implantation de ce
légume produit de septembre à avril.
Le poireau produit ici répond ainsi
parfaitement aux standards attendu
pour sa distribution. Un blanc d’une
vingtaine de cm de longueur et de 2
à 4 cm de grosseur avec un feuillage
terminal d’un vert soutenu sans
taches et une limite blanc-vert nettement marquée. Autant de caractéristiques qui en font aujourd’hui un légume reconnu pour sa qualité. Selon
le conseiller, la profession sort d’une
période difficile de plusieurs années
avec des prix non rémunérateurs et
un hiver 2014/2015 peu favorable
qui a vu la fermeture de plusieurs
ateliers dans notre département. Les
Et si vous passiez à l’éclairage LED ?
Tout le monde en parle !
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soit 116 W, seraient remplacés par 2 tubes de
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pour éclairer votre jardin,
remplacez vos éclairages halogènes de 500 W par des modèles de 30 W.
l Dans votre séjour, votre beau lustre avec 8 lampes de 40 W flammes,
pourra être rééquipé avec les mêmes lampes flammes mais de 2 ou 4 W chacune.
l Dans votre salle de bain ou votre cuisine, vos spots au plafond de 50 W
seraient remplacés par des lampes de 4 W.
aléas climatiques et des saisonnalités
peu marquées ajoutent à ces difficultés. L’hiver 2015/2016 se présente
toutefois de façon plus propice.
Qualité gustative d’abord
Revenons à Fabien Biette. À proximité de ses poireaux, l’agriculteur a
installé près d’un hectare de tunnels
réservés à la production de fraise.
Ces tunnels constituent « son assurance » en lui permettant une bonne
maîtrise de la culture en particulier
en ayant recours à un arrosage par
goutte à goutte et constituant une
protection contre les aléas climatiques éventuels. Dans ce secteur,
l’exploitant emploie une dizaine de
saisonniers. Là aussi, la bataille est
rude et la concurrence féroce venant
du sud de la France et d’Espagne mais
la qualité de la production a fait de
la fraise de Sologne un produit éminemment reconnu. D’ailleurs, le Cadran de Sologne mène un politique
de qualité gustative en misant sur
des variétés telles que Charlotte ou
Gariguette. De son côté, Jean-Marie
Guichardon, conseiller fruits rouges
à la Chambre d’agriculture, suit et
conseille les 35 exploitants-fraises du
département qui produisent environ
3 000 tonnes de ces fruits chaque
année sur une superficie de 150 ha
en sol et de 30 ha hors-sol. Selon
l’intéressé, tout se joue entre mars et
avril alors que les fraises ont besoin
de chaleur et de luminosité. Rendezvous donc dans quelques jours pour
goûter la production de fraises de
Sologne dans les différents points de
vente de notre département.
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du LOIR-ET-CHER
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
BANQUE
Crédit Agricole Titres : « Facilit », un nouveau service pour les Caisses Régionales du Crédit Agricole
Leader dans le domaine des prestations back-office Épargne et titres, Crédit Agricole Titres basé à Mer a présenté mercredi 16 mars son nouveau service
dédié à l’accompagnement des clients souhaitant transférer leurs comptes et avoirs d’une Caisse Régionale vers une autre Caisse Régionale.
Crédit Agricole Titres est la société
du groupe spécialisé dans le domaine des titres et de l’épargne.
CA titres s’est vu confier par les
Caisses Régionales la mise en place
de ce nouveau service opérationnel pour toutes les caisses depuis
le 18 janvier 2016.
À propos de « Facilit »
« Facilit » s’appuie sur le transfert
de la relation entre le client et son
conseiller dans une Caisse Régionale vers un autre conseiller dans
une autre caisse. Les formalités
sont donc simplifiées. Le service
peut aussi être mis en œuvre par
un simple appel au 31 21 (Numéro court non surtaxé). Plus qu’un
transfert administratif, il s’agit d’un
transfert de relation entre le client
et son nouveau conseiller: l’ouverture de compte est intégralement
préparée et les moyens de paiement sont disponibles dès le premier contact. Ce nouveau service
concerne 330 000 clients des 7 500
agences que comptent les Caisses
Régionales et qui, chaque année,
changent de Caisse Régionale. Une
soixantaine de personnes ont été
recrutées et formées sur les sites de
Mer et le siège du Crédit Agricole
de Blois. Pour permettre d’accueillir
le nouveau centre, un nouveau bâtiment est en cours de construction
sur le site existant de Mer.
À propos de Crédit Agricole Titres
La « Centrale Titres » de Mer a été
créée en 1978 à l’initiative de dirigeants locaux du Crédit Agricole.
Elle fusionnera en 2003 avec la
« Centrale Titres » de Brunoy (91)
pour donner naissance à Crédit
Agricole Titres qui deviendra leader en France dans le domaine des
prestations de service Épargne. Crédit Agricole Titres accompagne les
réseaux de distribution du Groupe
Crédit Agricole (qui comprend LCL
et plus récemment BforBank) ainsi
que des grands établissements
bancaires et financiers hors groupe
(banques privées, sociétés de gestion ; courtiers en ligne etc.), en
leur offrant des solutions de traitement de l’épargne du back-office
aux outils clients dans 3 domaines :
les valeurs mobilières, l’épargne
bancaire, l’épargne salariale.
Chiffres clés 2015 :
5,1 millions d’ordre de bourse exécutés
184,1 milliards d’encours de valeurs
mobilières
43 800 entreprises clientes en
épargne salariale
Crédit Agricole Titre compte 730
collaborateurs dont 295 dans le
Loir-et-Cher sur les sites de Mer
et Blois ; le reste des collaborateurs est établi à Brunoy (91) et
Archamps (74).
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
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AMÉNAGEMENT
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(conception et réalisation) d’espaces verts, de parcs et de jardins.
Fauteuil Boon’s - https://www.youtube.com/watch?v=Ztb7N-otsZk
Paravent haie de bouleau
Dallages, clôtures, portails, vente et
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particuliers et de professionnels…
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des objets de décoration pour des
entreprises ou des habitations. Des
activités que l’entreprise n’a cessé de
développer et d’adapter tout au long
de son existence depuis sa fondation
en 1878 par Alexandre Besnard.
Le bureau d’études
L’entreprise a la particularité de regrouper, au sein de la même structure, un bureau d’études/conception
et des équipes de création/réalisation/entretien. Cette double casquette permet à chacun d’avoir une
approche globale des projets et de
travailler en étroite collaboration.
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
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AVRIL 2016 • n°132
Chambre de Métiers et de l’Artisanat
« Marathon étudiants » de la création d’entreprise
Organisé par la CMA lundi 14 mars dernier à la Maison des Entreprises de Blois, le deuxième « marathon étudiants » de la création d’entreprise a réunis
48 élèves de trois écoles participantes : le CFA Interprofessionnel, le CFA Bâtiment et la classe de BTS Design Camille Claudel.
s’est déroulé sur la journée (10 h de
présence), chaque équipe disposant
d’une salle et de supports (papier et
informatique notamment) les aidant
dans leur travail.
© FP
« Braille » et « Édison » sur le podium
L’objectif de cette compétition était
d’aiguiser la créativité, chaque équipe
devant trouver une idée de création
d’activité nouvelle (produit et/ou service) à partir de laquelle un modèle
économique devait être construit. Au
sein de chaque groupe, les étudiants
ont travaillé ensemble, comme en entreprise, chacun apportant sa contribution au montage du projet, guidé
par un conseiller CMA. C’est en fin
d’après midi que les projets ont été
présentés devant un jury de professionnels. Les deux meilleures équipes
« Braille » et « Édison » ont été classées
premières à égalité (il y avait 2 jurys).
un projet de création d’activité. Le Toutefois l’équipe « Braille » a été déthème imposé, découvert le matin clarée super gagnante, avec un point
même, était cette année « les loisirs de plus. L’équipe Édison avait conçu
éco-responsables ». Ce marathon un sac à dos baptisé « Pakado » qui
Thomas Deniau représentant l’équipe Braille.
Six équipes de huit étudiants des
différentes formations ont été constituées le 14 mars et mises en compétition en les faisant travailler sur
était modulable selon l’activité exercée. L’équipe super gagnante avait,
elle, conçu un observatoire destiné à
permettre l’observation des animaux
dans leur milieu naturel (ou en captivité). Cette construction baptisée
« Éco-View » et destinée principalement à équiper des collectivités
publiques ou de parcs zoologiques,
avait la particularité d’être entièrement construite avec des matériaux
non polluants et recyclables (bois,
verre...). Les résultats ont été proclamés par Pierre Maino, président de la
CMA, en présence des deux partenaires de l’opération, Agglopolys et
la Caisse d’Épargne, représentés respectivement par Pierre 0laya et Dominique Duloy. Tous les participants ont
été récompensés.
- PUBLI
-REPORTAGE -
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
Les rendez-vous de l’apprentissage,
une coproduction soutenue par
le magasin E. Leclerc de Blois
© Nicolas Derré
une mission qui l’amène à réfléchir
sur sa propre pratique, voire à la
mettre en cause. Il nous arrive fréquemment de recruter en CDI des
apprentis que nous avons formés.
C’est le cas pour 4 d’entre eux en
ce moment. »
Chez E. Leclerc, l’apprentissage
est une voie d’excellence qui
doit être soutenue. Pour preuve.
ses rangs. « Ils sont encadrés et
conseillés par des tuteurs dont la
fonction est déterminante dans
le parcours et la progression du
jeune, » précise Marc Doron,
directeur de la grande surface.
« C’est pour le tuteur lui-même
Le centre E. Leclerc « La Salamandre » de Blois compte actuellement 11 apprentis parmi
Un lieu de grande fréquentation
Connaissant bien le sujet, le centre
E. Leclerc de Blois accueillera les
Rendez-vous de l’apprentissage
dans sa galerie marchande samedi
30 avril de 9 h à 18 h. « Quand
le Conseil Départemental nous a
proposé d’accueillir cette manifestation, il nous est apparu naturel de répondre favorablement. »
Les centres d’apprentis du Loir-etCher seront donc présents tout au
long de cette journée pour sensibiliser les jeunes et leurs familles
à la diversité des formations par
apprentissage accessibles dans
le département. Les partenaires
de l’opération ont jugé oppor-
tun d’aller à la rencontre de la
jeunesse dans un lieu de grande
fréquentation. C’est la raison pour
laquelle le choix s’est porté cette
année sur la galerie marchande
E. Leclerc, un samedi, journée de
forte affluence. Cette initiative est
née dans le cadre de l’opération
Loir-et-Cher 2020 initiée par le
Conseil Départemental qui a donné lieu à la création du « Lab Info
Apprentissage » piloté par Franck
Chabot, Directeur du Centre de
formation des apprentis interprofessionnel. Un rendez-vous à ne
pas manquer pour préparer son
avenir professionnel.
E. LECLERC
Centre commercial La Salamandre
15, rue du Bout-des-Hayes
41000 Blois
Ouvert de 9 h à 20 h
Tous les jours sauf les dimanches
ERDF
À Romorantin, une journée pour mieux choisir sa voie professionnelle
Le troisième Forum de l’Orientation, organisé par l’association Sologne-Berry et destiné aux collégiens de troisième, s’est tenu le 1er mars dans les locaux
de Sudexpo à Romorantin.
L’équipe tst en démonstration lors du forum orientation.
Plus d’un millier de jeunes du Sud
du département ont répondu à
l’offre de l’association présidée
par Thibaud Pontillon, principal
du Collège Maurice-Genevoix de
Romorantin. Du côté des invités,
ce sont près d’une centaine de
structures privées ou publiques qui
sont venues présenter leurs métiers
et leurs formations. À l’extérieur
comme dans le grand hall, on pouvait croiser des secteurs extrêmement divers allant des métiers de
la banque ou de la restauration à
ceux de l’artisanat ou de la mécanique comme des établissements
de formation professionnelle tels
que le lycée professionnel Valde-Cher de Saint-Aignan-sur-Cher
dont 9 élèves de l’établissement
avaient fait le déplacement avec
leurs professeurs pour montrer à
leurs camarades les métiers dispensés parmi lesquels le chauffage,
la plomberie, l’électricité, le commerce ou la vente.
Focus sur place sur des travaux
sous tension
L’équipe ERDF, composée de Thomas Ballon, Johann Guétaud, David
Lévignat, Quentin Josselin et Kévin
Correia, spécialisée dans les travaux
sous tension (TST) 20 000 volts, a
effectué durant toute la matinée
des démonstrations devant des
collégiens étonnés de la précisions
des gestes de ces hommes mobilisés quotidiennement pour effectuer en toute sécurité des interventions sous tension sur l’ensemble
de notre territoire, permettant ainsi
d’optimiser la qualité de la distribution électrique. Parmi eux, David
se souvient avoir été recruté lors
d’un Forum identique à Angoulême
à l’issue de son baccalauréat professionnel pour s’engager ensuite
dans une formation spécialisée qui
lui a permis aujourd’hui d’intégrer
l’équipe TST du Loir-et-Cher après
un passage à Vendôme en tant que
magasinier. À ses côtés, Johann
dit sa satisfaction de pouvoir présenter son métier et d’expliquer
aux jeunes élèves que ce métier
s’appuie d’abord sur le professionnalisme de chacun qui assure
ensuite la sécurité de tous : « la
parfaite connaissance des règles
de sécurité et des méthodes de
travail constitue le pain quotidien
de notre travail en équipe ». Avant
chaque phase de travail, le premier
monteur TST annonce de vive voix
le travail à faire, la méthode de réalisation et contrôle les conditions
de sécurité par la mesure des distances avec les fils et les masses. Le
chargé de travaux surveille et autorise ou non l’exécution du travail.
Gilles Pucheral, Directeur Territorial
ERDF en Loir-et-Cher, indique que
« la présence d’ERDF au Forum est
conforme à l’esprit de notre entreprise qui a répondu naturellement
à la sollicitation des organisateurs.
Nous contribuons ainsi à faciliter
l’intégration professionnelle des
jeunes qui souhaitent devenir électricien au sein de notre entreprise
publique. »
Deux autres dates prévues
Le Forum de l’Orientation devrait
également se décliner à Blois et à
Vendôme pour qu’un maximum de
collégiens de notre département
puisse bénéficier de l’information
au moment où se pose le complexe
choix de leur orientation et de leur
avenir professionnel.
JCD
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du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
EXPERTS-COMPTABLES
Généralisation de la complémentaire santé : les obligations des employeurs
l’employeur doit informer les représentants du personnel et les salariés.
L’information des salariés, via une
notice d’information, est un élément
essentiel car à défaut, la responsabilité de l’employeur peut être mise en
cause et donner lieu au versement
d’importants dommages-intérêts.
À compter du 1er janvier 2016, tous
les employeurs du secteur privé
doivent mettre en place une couverture minimale « frais de santé » pour
tous les salariés. La quasi-totalité des
entreprises sont concernées par la
réforme : celles qui n’ont pas encore
mis en place un régime collectif de
complémentaire santé tout comme
celles qui en ont déjà un mais qui
vont devoir le mettre en conformité avec les nouvelles dispositions
légales.
Il faut que le contrat frais de santé
respecte un certain nombre de
conditions, pour que les contributions patronales le finançant ne
soient pas intégrées dans l’assiette
des cotisations sociales : contrat
collectif et obligatoire, respect du
cahier des charges des contrats responsables et d’un panier de soins
minimum. Et il faut aussi veiller à respecter un certain formalisme pour
mettre en place le dispositif, et il est
important d’informer les salariés.
Contenu du contrat frais de santé
Le contrat frais de santé doit comprendre un certain nombre de garanties, appelé « panier de soins » :
prise en charge du ticket modérateur
pour les consultations des médecins,
remboursement des médicaments
frais de laboratoire et de pharmacie,
forfait hospitalier, remboursements
d’optique et des frais dentaires
dans certaines limites et à certaines
conditions. L’employeur doit assurer
au moins 50 % du financement de la
couverture collective obligatoire de
l’entreprise. Le contrat doit respecter le cahier des charges des contrats
responsables et solidaires, avec le
respect notamment de minima et
de maxima de prise en charge. Le
contrat doit également être collectif et obligatoire, donc viser tous les
salariés, sauf dispenses autorisées.
Modalités de mise en place du
dispositif
Le contrat frais de santé peut être
prévu par la convention collective,
un accord d’entreprise, un référendum ou par décision unilatérale de
l’employeur. Si la convention collective ne prévoit pas de contrat frais
de santé conforme aux dispositions
légales, dans les petites entreprises,
l’employeur le mettra en place par
décision unilatérale. Il devra alors
respecter un certain formalisme,
faute de quoi un redressement
Urssaf est encouru : il faut en particulier pouvoir justifier au contrôleur
qu’un écrit constatant cet engagement a été remis aux salariés.
Information des salariés
Lors de la mise en place du contrat
frais de santé ou de sa modification,
Au 1er janvier 2016, en l’absence
d’accord de branche ou d’entreprise fixant une couverture frais
de santé aussi favorable que celle
prévue par la loi, l’employeur doit
mettre en place par décision unilatérale une couverture frais de santé.
Compte tenu de la complexité des
textes, un accompagnement par
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
Emploi
Les missions locales au service de la jeunesse … et aussi des entreprises
Trois structures existent sur le département, à Blois, Romorantin et Vendôme. Elles épaulent et accompagnent
toute l’année les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Mais pas seulement.
© ER
à suivre, nous organisons des forums et visites d’entreprise, nous
informons sur la réglementation
en vigueur. » Avant d’insister. « En
mission locale, l’accompagnement
est global. » Pour être au plus près
des jeunes et des employeurs, les
trois structures assurent des permanences dans plus de 20 communes,
de Salbris à Montoire et de Montrichard à Ouzouer le Marché.
Dans les murs de la Mission locale du Blaisois, Liza Donga, chargée d’accueil et Monica Sylva, stagiaire, et en arrière-plan, Laure Fernandez (Blois),
Laurent Delcoux (Vendôme) et Leila Salhi (Romorantin).
Pour vous, Mission Locale (ML) rime
uniquement avec prise en charge
de parcours sociaux difficiles ? Les
idées reçues ont parfois la peau
dure. Laure Fernandez, chargée
des relations entreprises, à la ML de
Blois, Leila Salhi, directrice de la ML
de Romorantin et Laurent Delcoux,
directeur de la ML de Vendôme,
coupent court à de tels a priori.
« Nous aidons et suivons tous les
publics âgés de 16 à 25 ans, avec
ou sans diplôme, sortis du système
scolaire. Ce peut être un individu
diplômé qui ne sait pas comment
présenter son CV, une personne
illettrée, etc. Nous ne sommes
pas des assistants sociaux, ni des
éducateurs. Nous accompagnons
celles et ceux qui poussent notre
porte au plus près du marché de
l’emploi. » Les trois missions locales
du département travaillent d’ailleurs beaucoup sur les dossiers de
l’apprentissage et de l’alternance
depuis dix ans, en tentant de démontrer les avantages du contrat
de professionnalisation notamment. Elles proposent également,
selon les profils rencontrés, une
période de mise en situation en
milieu professionnel (PMSMP). « La
convention peut être signée pour
une journée mais plus souvent
pour 2 semaines » explique le trio.
C’est un stage mais avec des objectifs. C’est un outil très intéressant et
rassurant pour les jeunes comme
pour les entreprises. Il permet à
chaque partie de vérifier à travers
une mise en situation réelle sur le
terrain, une orientation professionnelle, des capacités à occuper un
emploi dans l’entreprise, ou plus
simplement un savoir être ou une
motivation pour le poste.
Un lieu qui fait le lien entre l’offre
et la demande
Si la Mission Locale guide la jeunesse
vers l’emploi, elle répond aussi aux
demandes des recruteurs. Depuis
le 1er novembre 2012, la Mission
Locale du Blaisois a par exemple
mis en place 611 emplois d’avenir
dont 125 CDI, 167 CDD de trois ans
et 319 CDD d’un an, dans le secteur
marchand et non marchand. On en
compte 297 à Romorantin dont 78
CDI et 288 à Vendôme dont 84 CDI.
« Les Missions Locales travaillent sur
les emplois d’avenir, des contrats
sur trois ans qui offrent la possibilité aux jeunes d’acquérir une vraie
expérience, » confirment Laure
Fernandez, Leila Salhi et Laurent
Delcoux, en ajoutant. « Quant aux
entreprises, un recrutement est
un sujet lourd à mener, alors elles
ont pris le réflexe de nous contacter. Nous sommes souvent sollicités lorsqu’elles ont des besoins, »
indiquent Laure Fernandez, Leila
Salhi et Laurent Delcoux. « Nous
connaissons chaque jeune individuellement, notre présélection des
candidats est par conséquent fine.
De même, certains jeunes qui envoient une candidature spontanée
peuvent passer à travers les mailles
du filet. Avec l’aide et les conseils
donnés par la mission locale, ils
peuvent être embauchés dans telle
ou telle société. » Puis ils détaillent
davantage leurs missions au quotidien. « Nous appuyons les recrutements, nous aidons à la résolution
de problèmes de mobilité, logement, santé, etc. Nous conseillons
sur les formations et démarches
www.epicentre-web.fr
Les adultes sont également
concernés
Jeunes, entreprises… et salariés.
La VAE (Validation des acquis de
l’expérience) est la dernière corde
à l’arc des trois Missions Locales du
département qui font parties du
Point Relais Conseil en VAE du 41.
Piloté par la ML du Vendômois, il
couvre tout le territoire, du Nord
au Sud ; « là, il s’agit de tout public,
pas que les 16 et 25 ans. Nous
répondons souvent aux interrogations de salariés qui souhaitent
évoluer ou vont être licenciés, »
informe le trio. « Nous conseillons
aussi des demandeurs d’emploi et
des entreprises. »
Notre rôle est d’informer tout public (lors de réunions d’informations ou d’entretiens) mais aussi
et surtout au travers d’entretiens
conseil ,de mesurer pour chacun
la faisabilité de la VAE , d’identifier
les certifications en lien avec leurs
expériences professionnelles d’au
moins trois années dans un même
métier et de proposer si nécessaires d’autres alternatives.
En résumé, même si vous avez plus
de vingt-cinq ans, vous pouvez
décrocher le combiné et joindre
l’une des trois missions locales du
Loir-et-Cher.
ÉR
Mission locale du Blaisois,
15 avenue de Vendôme,
41000 Blois. 02 54 52 40 40
www.mlblois.com
Mission Locale du Romorantinais :
« l’Atelier », 3 rue Jean-Monnet,
41200 Romorantin. 02 54 76 23 22
[email protected]
Mission Locale du Vendômois,
17 Faubourg Chartrain,
41100 Vendôme. 02 54 77 14 87
[email protected]
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
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Ordre des avocats
de Blois
« L’avocat est là pour vous apporter une aide, un soutien et des informations sur vos droits,
il est votre premier conseil et votre premier défenseur »
L’assistance de l’avocat dans les procédures collectives
1) Les mesures alternatives aux procédures collectives :
(ces procédures ne sont pas ouvertes
à l’entreprise qui se trouve en état de
cessation des paiements depuis plus
de 45 jours).
Les chefs d’entreprise ont peur de
la publicité générée par l’ouverture d’une procédure collective. Ils
n’osent pas affronter les difficultés financières lorsqu’elles se présentent.
Cependant, le législateur a mis en
œuvre des procédures préalables à
l’ouverture d’une procédure collective :
Nomination d’un mandataire ad
hoc :
Dans un souci d’apaisement et de
solution préventive, le Président
du Tribunal de Commerce, saisi par
requête, a la possibilité de désigner
un mandataire ad hoc dont il détermine la mission (assistance auprès du
dirigeant d’entreprise, suggestion de
restructuration …). Cette solution est
à envisager lorsque le chef d’entreprise souhaite être assisté dans la
gestion (dans la discrétion) de ses
difficultés, simplement naissantes.
La procédure de conciliation :
L’article L 611-4 du Code de Commerce a institué, devant le Tribunal
de Commerce, une procédure de
conciliation pour les entreprises qui
éprouvent une difficulté juridique,
économique ou financière, avérée
ou prévisible. La réussite de cette
procédure passe par un déclenchement précoce. Le Président du Tribunal informe le Procureur de la République et décide de nommer ou non
un conciliateur, ou bien d’orienter le
chef d’entreprise vers une procédure
collective. Le conciliateur a pour mission de favoriser la conclusion d’un
accord amiable entre le débiteur et
ses principaux créanciers. Cette pro-
cédure de conciliation ne permet pas
la suspension des poursuites individuelles contre l’entreprise, de sorte
que le chef d’entreprise doit disposer d’une trésorerie suffisante pour
régler ses dettes courantes, en particulier celles des créanciers qui ne
participent pas aux négociations. En
cas d’accord, le président du Tribunal
de Commerce constate l’accord et lui
donne force exécutoire.
La procédure de sauvegarde :
La procédure de sauvegarde est ouverte sur la demande d’un débiteur
qui doit justifier de difficultés qu’il
n’est pas en mesure de surmonter.
Cependant, le débiteur ne doit pas
être d’ores et déjà en état de cessation des paiements. Il doit cependant
connaître de très sérieuses difficultés
qui sont susceptibles de l’y conduire
et qu’il n’est pas en mesure de surmonter alors que des perspectives
de survie de l’entreprise existent par
ailleurs.
2) En cas d’ouverture d’une procédure collective :
La date de cessation des paiements :
un enjeu stratégique
L’article L 631-1 du Code de Commerce définit la cessation des paiements comme l’impossibilité de faire
face au passif exigible avec son activité disponible. Le débiteur qui établit que les réserves de crédit ou les
moratoires dont il bénéficie de la
part de ses créanciers lui permettent
de faire face au passif exigible avec
son actif disponible n’est pas en état
de cessation des paiements. Ainsi, la
cessation des paiements est constatée à partir d’une comparaison entre
les valeurs disponibles (d’existants en
banque et en caisse et le réalisable
convertible immédiatement en disponible) et le passif exigible (dettes
fournisseurs, fiscales et sociales
échues pour lesquelles il n’a pas été
obtenu de délai de paiement, crédits
bancaires dénoncés par l’établissement de crédit, compte courant
d’associés dont le remboursement
est demandé…). La date de cessation des paiements est stratégique
dans le cadre de l’ouverture d’une
procédure collective.
de redressement. Le jugement d’ouverture du redressement judiciaire
arrête le cours des intérêts légaux
et conventionnels, ainsi que tous
intérêts de retard et majorations. Il
interdit l’inscription postérieure des
hypothèques, gages, nantissements,
privilèges …
Le redressement et la liquidation
judiciaire La procédure de redressement judiciaire est ouverte lorsque le débiteur
est en état de cessation des paiements.
ATTENTION : Le chef d’entreprise doit
demander l’ouverture de cette procédure collective « au plus tard dans
les 45 jours qui suivent l’état de cessation des paiements ». La liquidation
judiciaire s’ouvre elle-même, dans
ce même cas de cessation des paiements, si le redressement de l’entreprise est manifestement impossible.
Les procédures de redressement et
liquidation judiciaire sont ouvertes
également sur assignation d’un
créancier, quelle que soit la nature
de sa créance. Dans le redressement
judiciaire, une période d’observation
de 6 mois est ouverte (renouvelable
une fois). Un administrateur est désigné afin de dresser le bilan économique et social de l’entreprise. Il est
chargé de surveiller les opérations de
gestion et/ou d’assister le chef d’entreprise. Pendant la période d’observation, l’activité de l’entreprise est
poursuivie de sorte que les contrats
subsistent. À l’issue de la période
d’observation, le tribunal arrête le
plan de redressement ou bien opte
pour la liquidation judiciaire dans
laquelle peut désormais s’inscrire un
plan de cession. L’intérêt principal du
redressement judiciaire consiste en
la suspension des créances et des
poursuites individuelles nées et/ou
engagées avant le jugement d’ouverture de la procédure collective, favorisant ainsi l’élaboration d’un plan
3) Attention aux sanctions personnelles :
L’article L 651-2 du Code de Commerce dispose que lorsque la résolution d’un plan de sauvegarde ou de
redressement judiciaire ou la liquidation judiciaire d’une personne morale fait apparaître une insuffisance
d’actif, et en cas de faute de gestion
ayant contribué à cette insuffisance
d’actif, le tribunal peut décider que
les dettes de la personne morale seront supportées, en tout ou partie,
par les dirigeants de droit ou de fait
responsables. Est notamment constitutif d’une faute de gestion le fait
pour le dirigeant de tarder à déclarer son état de cessation de paiement. Il convient d’être particulièrement vigilant sur la date de cessation
de paiement retenu par le tribunal
dans son jugement d’ouverture de la
procédure collective et qui pourrait
permettre de mettre en œuvre une
action en comblement de passif et
donc de rechercher le patrimoine
personnel du dirigeant.
Il est donc primordial, avant toutes
procédures collectives, pour le
chef d’entreprise de se faire assister
d’un avocat qui pourra utilement le
conseiller tant sur le choix et la mise
en œuvre de la procédure à suivre
que sur les écueils à éviter.
Ordre des avocats
du barreau de Blois :
Palais de justice
place de la République
41000 Blois Tél. 02 54 74 02 73
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
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FINANCEMENT SOLIDAIRE
Centre Actif : lancement du « Fonds de confiance » Centre Val-de-Loire
Le « fonds de confiance », nouveau dispositif régional, a été lancé par Centre actif, mardi 8 mars dernier dans les locaux de l’entreprise adaptée Valoria
services à Blois.
modèle économique ; des salariés
souhaitant reprendre leur entreprise
sous forme de SCOP, une société
coopérative et participative (reprise
à la barre, transmission, transformation ….), des entrepreneurs engagés
(entreprises d’insertion, entreprises
adaptées, entreprises agissant dans
les quartiers prioritaires, les zones de
revitalisation rurale, etc.) ; ainsi que
de nouveaux entrepreneurs sociaux
et solidaires (innovation sociale, nouvelle économie, nouvelles formes
d’entrepreneuriat, entre autres).
Dominique Sachet et Pascal Hoffmann.
Gilles Noyant, son président fondateur, a accueilli le 8 mars les participants et le projet a été présenté
par Dominique Saché, président de
la Chambre Régionale de l’Économie
Sociale et Solidaire, Pascal Hoffmann,
directeur de la Caisse des dépôts en
région Centre Val-de-Loire (CVL), et
Éric Menin, directeur de Centre Active, également en région CVL.
Dans le détail
L’association Centre Actif soutient, en
région Centre Val-de-Loire, la structuration économique et financière
de l’économie sociale et solidaire.
Membre du réseau France Active
(premier financeur solidaire), elle a
été, en 2003 en partenariat avec le
Conseil Régional, la Caisse des Dépôts, la Caisse d’épargne et la MACIF,
reconnue structure d’intérêt économique général (SIEG) en 2013. Plus
précisément, Centre Actif accompagne et finance des initiatives économiques créatrices d’emplois et de
solidarité portées par des personnes
souhaitant créer leur propre emploi
en lançant ou en reprenant une très
petite entreprise ; des associations
employeuses qui cherchent à structurer, à développer ou à renforcer leur
Une ambition collective
Il faut savoir que le fonds de confiance
est un dispositif sur 3 piliers, à savoir : un porteur de projet qui s’appuie sur une entreprise existante, la
structure porteuse (il en devient le
salarié pour 6 à 9 mois) pour mener
une étude de faisabilité débouchant
sur la création d’une entreprise ou
d’un nouvel établissement. Deuxièmement, une subvention de 50 % du
coût direct engendré (frais de personnel et charges directes) limitée
à 20 Ke maxi/projet (nécessité d’un
co-financement local). Enfin, la mise
en place d’un comité de suivi, gage
d’un bon ancrage local du projet. Un
projet aidé, c’est au moins 5 emplois
créés à 3 ans. Alors, un dispositif
d’émergence, pourquoi ? Parce qu’il
n’existe pas, à ce jour, en région CVL,
d’incubateur Économie Sociale et
Solidaire (ESS), de pépinière ESS ou
de fabrique à initiatives… Parce qu’il
existe des réussites à essaimer d’un
territoire à un autre, d’une région à
une autre… Parce qu’il y a, en région CVL, des porteurs de projets,
qu’il faut pouvoir repérer et accompagner… Parce que ces entrepreneurs sont capables de créer des
emplois non délocalisables sur nos
territoires !
Mise en œuvre en CVL
Parmi les fondateurs du Fonds de
confiance en Centre Val-de-Loire,
on peut citer la Caisse des Dépôts, la
Caisse d’Épargne, le Crédit Mutuel, la
Fondation MACIF, la Mutualité Française, le Conseil Régional, la CRESS
(chambre régionale de l’économie
sociale et solidaire), le Club des entrepreneurs ESS, l’URSCOP (Union régionale des SCOP), l’UNAT (tourisme
social et solidaire), Odyssée Création
(coopérative d’activités et d’emplois
de Loir-et-Cher) et Centre Actif. La
création d’un comité de pilotage régional est en cours et un premier comité de sélection trimestriel est prévu
en mai 2016. La première évaluation
de l’action est prévue lors du mois
de l’économie sociale et solidaire en
novembre 2016 (après 3 comités de
sélection) et un bilan sera fait lors de
l’Assemblée Générale de Centre actif
en juin 2017. F.P.
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travaillent des produits frais et de saison
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La convivialité d’un repas « Brasserie » livré au bureau
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exemple :
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Rosbeef, purée et sifflet de carottes
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du LOIR-ET-CHER
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
partenariat
Création d’une formation innovante en réponse aux enjeux de compétitivité
des exploitations et marchés agricoles
L’ESA d’Angers, acteur majeur de l’enseignement supérieur agricole en France et AXEREAL, Groupe coopératif agricole et agroalimentaire, leader
céréalier européen, s’associent et innovent pour proposer à des jeunes passionnés par l’agriculture et l’agroalimentaire, une formation et de véritables
perspectives d’avenir.
Les responsables de l’ESA d Angers et d’Axéréal lancent une formation innovante.
La dérégulation des marchés et la
compétitivité indispensable face à
des clients mondiaux nécessitent
d’apporter des réponses aux agriculteurs, à la fois sur les plans commerciaux, économiques, techniques
et scientifiques. Cela a conduit l’ESA
d’Angers et AXEREAL à proposer une
nouvelle formation et à mobiliser à
leurs côtés, le Crédit Agricole des
régions du Centre et le Crédit Mutuel
du Centre.
Les partenaires ont bâti une nouvelle
offre de formation visant à préparer aux nouveaux enjeux, les futurs
acteurs du conseil commercial, marketing et financier auprès des agriculteurs : ces chefs d’entreprise doivent
être accompagnés d’experts du pilotage de l’exploitation agricole, capables d’appréhender la gestion des
risques dans un contexte d’instabilité
des cours de matières premières et
de nécessaire sécurisation financière
de leur activité, et de proposer les
offres commerciales adaptées.
Acquérir la double compétence,
culture agricole et « business », c’est
ce que propose la nouvelle option
EXPERT COMMERCE ET MARCHES de
la formation AGRICADRE à des jeunes
déjà diplômés d’un bac + 2 (du secteur agricole ou agroalimentaire) en
réponse au besoin exprimé par des
entreprises de secteurs à fort recru-
tement.
20 étudiants auront ainsi l’opportunité de bénéficier d’un contrat de
professionnalisation en deux ans qui
leur permettra de suivre une formation en alternance de haut niveau
(titre homologué bac + 4) financée
par les partenaires du dispositif et
d’acquérir une expérience unique,
au plus près des réalités professionnelles, au cœur d’un grand groupe
coopératif international, AXEREAL ou
au sein d’une grande banque (Crédit
Agricole des régions du Centre ou
Crédit Mutuel du Centre).
Le dispositif en chiffres-clés :
1 programme d’avenir : Agricadre
option expert commerce et marchés
4 partenaires : ESA + Axéréal + Carcentre + Credit mutuel du Centre
2 ans de formation en alternance
pour des diplômés bac + 2
20 contrats de professionnalisation
proposés
1 objectif : 20 recrutements à la clé
En savoir plus sur les partenaires
À propos de l’ESA
Située au cœur de la première région agricole et agro-alimentaire
de France, l’ESA (École Supérieure
d’Agriculture), fondée en 1898,
constitue le premier groupe d’enseignement supérieur agricole français.
Il accueille chaque année plus de
2 500 étudiants dont 300 étudiants
internationaux de plus de 35 nationalités, signe de son dynamisme à l’international. Articulées autour de l’école
d’ingénieurs (900 élèves), des formations de tous niveaux sont proposées
selon des modalités variées (initiale,
continue, à distance, par apprentissage…), au service de l’agriculture, la
viticulture-œnologie, l’élevage, l’horticulture, et l’aménagement paysager,
l’alimentation, l’agro-industrie, l’agrobusiness, l’environnement et l’aménagement du territoire. Avec un réseau
de plus de 2 000 entreprises partenaires et 128 universités à travers le
monde, la pédagogie associe l’expérience du terrain (stages et séjours
d’études en France et à l’étranger, visites d’entreprises…) et l’acquisition
des fondamentaux scientifiques et
techniques. Elle s’appuie sur l’excellence scientifique d’une recherche
appliquée tournée vers les enjeux de
demain en accompagnant le changement vers des systèmes agricoles et
alimentaires durables. Forte de cette
polyvalence et de cette diversité,
l’ESA a toujours eu à cœur d’allier
formation et éducation, transmission
du savoir et développement personnel, avec l’ambition de faire de nos
diplômés des acteurs à part entière à
même de « nourrir le monde d’intelligences ».
L’ESA, plus qu’une école !
1898 : année de création
128 universités partenaires
dans le monde
2 500 étudiants
2 000 entreprises partenaires
700 apprentis
5 unités de recherche / 2 chaires
école/ entreprise
Zoom sur la formation AGRICADRE
Agricadre est une formation unique
délivrée par l’ESA d’Angers. C’est un
titre professionnel homologué de
niveau II (Bac+4) par le Ministère
du Travail et de l’Emploi, inscrit au
Répertoire National des Certifications
professionnelles (JO du 10/08/2011).
Avec 25 ans d’existence, le programme compte déjà 1 100 diplômés.
Contact ESA : Hélène Laffont-Nervi
[email protected]
Tél. 02 41 23 55 55
Fax. 02 41 23 55 00
www.groupe-esa.com
ESA - 55, rue Rabelais, BP 30748
49007 Angers cedex 01
Contact AXEREAL :
l’Agence FARGO RDN :
Anne-Sophie Le Menn
Tél. 01 44 82 66 79
Mobile. 06 09 49 09 78
[email protected]
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du LOIR-ET-CHER
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
BONNES PRATIQUES
L’arbre : une préoccupation quotidienne d’ERDF
Plusieurs collectivités et entreprises se sont lancées dans la formalisation d’une stratégie en faveur des arbres dans une optique de gestion à long terme.
Philippe Verdelet responsable « élagage » pour ERDF.
Quels axes de travail peuvent être
développés par une collectivité
dans ce domaine ? Comment définir
de bonnes pratiques liées à l’entretien des réseaux électriques ? Gilles
Pucheral, Directeur Territorial ERDF
explique : « Organisée par le CAUE
et Agglopolys, la biennale de cette
année était centrée sur le thème
de l’arbre. Dans son activité quotidienne, ERDF est amenée à faire réaliser de l’élagage à proximité de ses
ouvrages. C’est donc avec un grand
intérêt professionnel qu’ERDF participe à la table ronde sur la charte
de l’arbre et soutient le CAUE pour
cet événement ». Anthony Thibaut,
responsable Hypervision à l’agence
départementale d’ERDF, et Thibaut
Girard, chef de projet au cabinet
Coudert, étaient présents le 18
mars à l’École Nationale Supérieure
du Paysage qui accueillait la table
ronde « La Charte de l’arbre » pour
présenter notamment celle mise
en œuvre à ERD. Anthony Thibaut
précise : « En tant que concessionnaire des réseaux de distribution d’électricité, ERDF est responsable de l’exploitation des lignes
moyenne et basse tension. Elle doit
donc veiller à la qualité de l’électricité (réduire autant que faire se
peut les micro coupures, réduire
au maximum les temps de coupure,
etc.) ainsi qu’à la sécurité des personnes et des biens à proximité des
ouvrages ». En effet, les branches
d’arbres situées à proximité d’une
ligne électrique peuvent dans certaines circonstances être à l’origine
de micro-coupures, provoquer
des chutes de câbles et conduire
à des interruptions de fourniture. L’élagage constitue donc un
véritable enjeu pour la qualité de
l’acheminement électrique. « Les
arbres doivent donc être tenus à
une distance réglementaire (de 5 m
en HTA à 2 m en BT) des réseaux
électriques et l’élagage est une
des actions d’entretien nécessaire
pour remplir cette mission. Toutefois, il ne peut éviter la chute d’un
grand arbre de plusieurs dizaines
de mètres sur le réseau entrainant
des dégâts matériels. »
Un travail ciblé …
Afin d’assurer au mieux ces missions, tout en respectant au maximum l’intégrité des arbres et forêts,
ERDF a donc recours au cabinet
spécialisé Coudert tant dans les
domaines techniques et de conseil
qu’en ce qui concerne la réglementation et la législation en évolution
constante. Thibaut Girard précise
le rôle de son entreprise auprès
d’ERDF : « Nous effectuons l’analyse et la gestion de la végétation
à proximité du réseau électrique,
ce qui nous permet de réaliser un
inventaire raisonné en conjuguant
la dynamique de l’arbre et les souhaits des propriétaires. De plus,
nous identifions les arbres dangereux, recherchons les propriétaires
et les conseillons pour l’abattage
de ces derniers. Enfin, nous préparons un travail ciblé pour les
élagueurs missionnés par ERDF en
géo-référençant et cartographiant
les points d’élagage à réaliser. »
… Et en toute sécurité
C’est en relation avec ERDF et GRDF
que l’UNEP (Union Nationale des
Entreprises du Paysage) organisait
le 17 mars dernier une rencontre
avec les arboriculteurs et les professionnels de l’élagage de notre
région pour préciser et rappeler les
règles de sécurité qui prévalent en
matière de travaux à proximité des
installations électriques. Pour Phi-
lippe Verdelet, longtemps chargé
à ERDF de l’entretien des espaces
à proximité des lignes moyenne et
basse tension, « l’élagage est une
activité particulière et relativement
dangereuse qui nécessite de bien
maîtriser de nombreux paramètres
et règles de sécurité. Or, nous
constatons parfois une méconnaissance de ces règles et un manque
de conscience des dangers. » Il importait donc pour le professionnel
d’ERDF de rappeler que les travaux
d’élagage sont soumis à la réglementation générale sur les travaux
en hauteur en ajoutant les mesures
spécifiques liées à la proximité des
lignes électriques et l’obligation en
certaines circonstances de faire
procéder à une coupure de l’électricité par les agents d’ERDF.
Une priorité : la mise hors de tension de la ligne
Les risques encourus peuvent aller
de l’électrisation (brûlures cutanées
parfois profondes, des contractions
musculaires voire à des fibrillations
ventriculaires) à l’électrocution
(décès de la victime). Aujourd’hui,
toute électrisation doit faire l’objet
d’une visite et d’un contrôle médical. Même si la réglementation peut
apparaître contraignante aux yeux
de certains représentants d’entreprises, les dispositions sont opposables aussi bien aux travailleurs
indépendants qu’aux dites entre-
prises et qu’une priorité s’impose,
la mise hors de tension de la ligne
électrique concernée si la réglementation l’exige.
Zoom sur l’élagage
Les règles de sécurité à respecter
aux abords des lignes électriques
• Ne jamais toucher une ligne,
même en câble isolé, elle peut encore être sous tension.
• Ne pas s’approcher, ni approcher d’objet à moins de 3 mètres
des lignes de tension inférieure à
50 000 Volts, à moins de 5 mètres
des lignes de tension supérieure à
50 000 V.
• Ne jamais toucher un arbre dont
les branches sont trop proches
d’une ligne en câble nu (à moins
d’1 m en BT et 2 m en HTA), ou en
contact direct avec un câble isolé.
• Ne pas faire de feu sous les lignes
électriques.
• Ne pas arroser les lignes électriques avec du matériel agricole.
• Ne jamais toucher une branche
tombée sur une ligne mais prévenir
le service « dépannage » d’ERDF.
• Si un arbre menace une ligne,
prévenir le service « dépannage »
d’ERDF au 09 726 750 suivi des deux
chiffres de votre département. Pour
le Loir-et-Cher : 09 726 750 41
JCD
20
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
Grande distribution
Leroy Merlin a enfin ouvert ses portes
© ER
La grande surface dédiée au bricolage, à la décoration et à la maison a accueilli ses premiers clients mercredi 16 mars.
L’équipe Leroy Merlin.
Le projet, né en 2006, aura mis dix
ans à aboutir après six recours administratifs déposés par la concurrence.
Un record national, a précisé Thomas
Bouret, directeur général de LeroyMerlin France. La persévérance aura
fini par payer car en mars 2016, après
un an de travaux, le magasin Leroy
Merlin de Blois (le 126e de l’Hexagone) est sorti de terre sur la zone
du Bout-des-Hayes Ouest. Et l’attente
était visiblement forte car pour l’ouverture mercredi 16 mars, il y avait
foule sur le parking et dans les rayons
toute la journée, dès 9 h et jusqu’à
20 h. Dehors, des salariés aidaient les
automobilistes à se stationner tandis qu’à l’intérieur, le personnel était
également très affairé à conseiller
les clients, à créer des cartes fidélité, à donner le détail des cours de
bricolage. « Ce magasin est le reflet
de notre vie, de nos valeurs et de
notre ADN, » a confié Karine Gaudinière, la directrice du site de Blois
lors de l’inauguration la veille, le 15
mars, entourée de toute son équipe
pour l’occasion, soit 87 salariés, et de
son comité de direction comptant
7 femmes sur 11 sièges. « C’est-à-dire
simple, généreux, engagé, respectueux. C’est un lieu où l’on peut se
poser, prendre un café, être bien,
prendre le temps de rêver son projet
et de le réaliser. » Marc Gricourt, le
maire de Blois, et le président d’Agglopolys, Christophe Degruelle ont,
eux, salué les bonnes nouvelles : les
dix bougies du centre E. Leclerc « la
Salamandre », l’ouverture de Leroy
Merlin et KFC, en attendant prochainement Courtepaille et la salle du Jeu
de Paume, confirmant l’attractivité du
territoire.
ÉR
BTP-CFA Loir-et-cher
Objectif Bordeaux, avant Abu Dhabi
© FP
Les sélections régionales (Région Centre Val-de-Loire) pour les Olympiades des métiers en métallerie et en plâtrerie, se sont déroulées les 18 et 19 mars
au CFA BTP 41 à Blois.
kills international indique que les
Olympiades des métiers reposent
sur la volonté de « promouvoir les
métiers et convaincre partout à travers le monde qu’ils apportent une
contribution essentielle au succès
économique des pays et à l’accomplissement personnel des individus. »
Soixante-trois pays, dont la France,
participent. Chaque pays peut sélectionner un candidat dans les métiers
retenus pour le concours international. Pour qu’un métier soit retenu,
douze pays au moins doivent présenter un candidat dans ce métier.
La compétition en France se déroule
en trois étapes. L’objectif est de donner à un maximum de jeunes l’occa-
sion de tenter d’intégrer l’équipe de
France des métiers pour participer à
la compétition internationale.
Et en région
Les sélections régionales sont organisées dans toutes les régions de
France par les conseils régionaux en
partenariat avec les organismes professionnels, les chambres consulaires,
les établissements d’enseignement et
de formation professionnelle. Elles
ont pour objectif de sélectionner le
meilleur candidat de chaque région,
et de chaque métier afin de constituer l’équipe régionale qui défend les
couleurs de sa région lors des finales
nationales.
F.P.
À gauche Alexis Guimont, le gagant de la plâtrerie.
en mars 2017. S’ils intègrent l’équipe
de France, ils participeront à la finale
internationale qui se déroulera à Abu
Dhabi en 2017 également.
À l’international
Les Olympiades des métiers permettent à des jeunes du monde entier de mesurer leur savoir-faire dans
49 métiers. Ce concours donne une
vision globale et concrète des métiers et compétences d’aujourd’hui
dans différents secteurs de l’économie. Les Olympiades des métiers sont
connues à l’étranger sous le nom de
WorldSkills Competition. Elles sont
organisées tous les deux ans dans un
pays différent. La charte de Worlds-
© FP
La proclamation des résultats a eu
lieu le samedi 19 mars dernier, en
présence des formateurs, représentants des établissements (un compétiteur venait du CFA de Châteauroux)
et des familles. C’est Laurent Rabaté,
directeur adjoint du centre de Blois,
qui a rappelé les règles et l’esprit des
Olympiades. Puis il a proclamé les
résultats dans chacune des branches
professionnelles concernées : pour
la métallerie, Victorien Pirrault (entreprise Brouillard à Saint-Nicolasde-Bourgueil (37)) ; pour la plâtrerie, Alexis Guimont (entreprise José
Guimont à Concriers (41)). Les deux
lauréats participeront aux épreuves
de sélections nationales à Bordeaux
Section métallerie avec à droite M. Rabaté, directeur adjoint.
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
VISITE PÉDAGOGIQUE
Le tourisme industriel à Saint-Laurent-des-Eaux
La centrale nucléaire EDF de SaintLaurent propose de nombreuses
animations tout au long de l’année
et peut même se visiter. Nous accueillons en moyenne 5 000 visiteurs
par an qui viennent découvrir les
secrets de la production d’électricité
au Centre d’Information du Public
(CIP). Cet espace ludique et interactif est gratuit et offre de nombreux
outils pédagogiques tels que des
maquettes, des schémas, des expositions photos ou encore des films.
L’animation du moment : « Ces forces
qui nous entourent ». (avril à juin
2016)
S’il n’est pas vraiment possible de
« voir » l’énergie, ses effets sont là,
tout autour de nous dans la nature.
La nouvelle animation du CIP aborde
les différentes sources d’énergie renouvelables : éolien, solaire, hydraulique et thermique. Elle s’appuie sur
des ateliers de manipulation autour
des énergies renouvelables ainsi
qu’un carnet pédagogique que les
enfants peuvent emmener chez eux.
Pour compléter, les animateurs proposent un jeu de « tabou » et de
« dessinez c’est gagné ».
Les Kid’s Energy Days !
Les enfants sont à l’honneur chaque
premier et troisième samedi du mois.
Le premier samedi du mois se déroule l’animation « 3, 2, 1…Pulse
ton énergie ! » Les jeunes peuvent
construire leur propre fusée en plastique avant de la faire décoller à
l’aide d’une rampe de lancement. Ils
abordent ainsi de manière ludique le
phénomène de la pression.
Le troisième samedi du mois l’objectif
de l’animation est de faire la lumière
sur la lumière ! À l’aide d’un atelier
de construction d’un spectroscope
les enfants comprennent le phénomène de diffraction de la lumière.
Les animateurs abordent également
les différentes lumières que l’on rencontre au quotidien, qu’elles soient
naturelles ou artificielles.
La fête de la nature
Le 22 mai, la centrale fête la nature et
son engagement pour la biodiversité
au travers d’activités à destination du
grand public. Pendant cette journée,
de nombreuses animations gratuites
seront proposées : descente sur
l’eau en kayak, visite de la passe à
poissons et conférence de la Maison
de la Loire sur la biodiversité. La centrale nucléaire de Saint-Laurent-desEaux vous invite à « prendre l’air au
bord de l’eau ».
Information et réservation :
02 54 45 84 11 et
[email protected]
EDF acteur du tourisme industriel
et du développement de la culture
scientifique et technique
EDF s’est toujours attaché à avoir une
relation de proximité avec les territoires sur lesquels sont implantés
ses sites de production d’électricité.
46 espaces d’information, répartis
dans toute la France, accueillent les
visiteurs à proximité des ouvrages nucléaires, hydrauliques et thermiques
à flamme d’EDF. Expliquer le fonctionnement des centrales, présenter
les métiers, faire découvrir un patrimoine industriel unique, tels sont les
objectifs qu’EDF se fixe, en tant que
pionnier du tourisme industriel. En
effet, EDF, dès la construction de ses
centrales électriques a invité le public à visiter ses sites de productions.
Dans les années 1980, EDF était d’ailleurs le premier opérateur français à
s’investir dans le tourisme industriel.
Dans ces espaces, des guides-conférenciers font découvrir une exposition dédiée à l’univers de l’électricité. Ces professionnels, disposant
d’une véritable culture scientifique
s’adaptent aux intérêts du public
pour mieux expliquer des connaissances techniques. De plus, EDF y
propose régulièrement des animations ludiques ou scientifiques, ainsi
que des conférences pour tout âge
et tout public. L’entrée aux espaces
d’information est libre et gratuite.
Ces espaces sont accessibles aux
personnes à mobilité réduite ainsi
qu’aux visiteurs porteurs de handicaps visuels ou auditifs.
Le grand public, et plus particulièrement les riverains, ont un besoin légitime d’information sur le fonctionnement et l’actualité de la centrale. EDF
met à disposition de tous, en permanence, des informations précises et
accessibles sur le site www.edf.fr
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du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
OBSERVATOIRE 41
Tourisme : un guide comme repère
« Repères 2015 », le mémento consacré aux chiffres relatifs au secteur
touristique de notre département (nombre d’entrées, visites, nuitées, lits
touristiques, emploi…) vient de sortir !
EE
NDE N 1
METALL
IE
945
FO
Sur les marches du podium
Et les gagnants sont… Avec 1,1 million de visiteurs (+ 20,6 %), le ZooParc de Beauval, à Saint-Aignansur-Cher s’affirme une fois encore
comme le site touristique le plus
fréquenté du département et de
la région. Le château de Chambord
enregistre quant à lui une hausse
de 1,8 % ; elle est respectivement
de 0,5 % et 0,8 % dans les châteaux de Cheverny et de Blois. Les
Toutes ces données et d’autres encore sont consultables sur l’espace
professionnel du site Internet de
l’ADT : www.cœur-val-de-loire.com
PAR PASS
R...
Des chiffres positifs
Dans le détail, les statistiques recueillies auprès de 200 prestataires
touristiques témoignent d’une
bonne saison touristique 2015
dans l’ensemble tant pour les sites
de visites qui totalisent 4,9 millions
d’entrées que pour les hébergements qui ont enregistré près de
2,8 millions de nuitées l’an passé.
Un calendrier, plutôt avantageux
en termes de ponts au printemps
sur l’avant-saison (mai en particulier), associé à une météo idéale
au cours de l’été et en arrièresaison (jusqu’aux vacances de la
Toussaint), a permis une fréquentation soutenue et régulière des
clientèles, et plus particulièrement
de la clientèle française, sur plus
de 6 mois de l’année. La situation
anxiogène liée aux attentats de
novembre 2015 a conduit la clientèle à privilégier les sites et monuments situés en dehors des grandes
métropoles pendant les fêtes de fin
d’année.
données communiquées par l’INSEE témoignent également de bons
résultats pour l’hôtellerie et l’hôtellerie de plein-air : les hôtels de
Loir-et-Cher enregistraient 923 232
nuitées cumulées à la fin du mois
de décembre 2015, soit une progression de + 4,6 % (la progression
des nuitées françaises a compensé
le recul des nuitées étrangères),
tandis que les campings totalisaient
682 237 nuitées (+ 3,4%). La centrale de réservation qui gère 62 %
du parc départemental des Gîtes
de France était quant à elle en progression de 3 ,9 % avec 101 374
nuitées en 2015.
ION
Chaque année, l’Agence de Développement Touristique Loir-etCher/Cœur Val-de-Loire publie le
bilan conjoncturel et statistique
de la saison écoulée. Réalisé en
collaboration avec l’Observatoire
de l’Économie et des Territoires,
ce document permet d’établir une
cartographie la plus fiable et la
plus objective possible de l’économie touristique du Loir-et-Cher.
Il répond à un double objectif, à
savoir mettre à la disposition de
l’ensemble des prestataires et des
institutionnels des éléments quantitatifs pour les aider dans la définition de leurs stratégies, et établir
le bilan économique de l’activité
touristique. Il est également utilisé
pour répondre aux demandes d’informations des porteurs de projets,
des cabinets d’études, des enseignants et de leurs étudiants, par
exemple.
10% de remise
sur les stores et pergolas
du 1er au 31 avril 2016*
*Remises sur la fourniture des stores et des pergolas du 1er au 31 avril 2016 - voir conditions en magain
Escaliers , portes, portails, fenêtres,volets,
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41100 Vendôme
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du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
CONVENTION
Lutte contre le travail illégal et la fraude à la concurrence sociale déloyale
© In-Médias
Une convention de partenariat pour la lutte contre le travail illégal et la concurrence sociale déloyale dans le secteur du bâtiment et des travaux publics
a été signée lundi 14 mars sur le site du nouveau CFA Bâtiment de Blois, en cours de construction.
La convention de partenariat a pour
objet d’améliorer les échanges et la
coordination entre les parties signataires et de constituer un cadre à
leur collaboration dans les domaines
de la prévention du travail illégal et
la concurrence sociale déloyale, de
l’information réciproque en cette
matière, du contrôle sur ces deux
thématiques.
Les parties signataires
L’État, représenté par le préfet de
Région, la Direccte et l’Urssaf Centre,
ainsi que les organisations suivantes
représentées : la Confédération de
l’artisanat et des petites entreprises
du bâtiment de la région Centre Valde-Loire ; la Chambre de l’artisanat
des travaux publics et du Paysage de
la Région Centre Val-de-Loire ; la Fédération française du bâtiment de la
région Centre Val-de-Loire ; la Fédération régionale des travaux publics
de la Région Centre Val-de-Loire ;
le Conseil régional de l’ordre des
architectes de la Région Centre Valde-Loire ; la caisse de Tours région
Centre – Réseau congés intempéries
BTP (départements 27-28-36-37 et
41) ; la Caisse du Centre – Réseau
congés intempéries BTP (départements 03-18-45-58 et 89).
Les enjeux et impact des fraudes en
matière de travail illégal et de prestation de services internationale
Le détachement transnational de
travailleurs est légal. En effet, la prestation de services internationale
(PSI) se base sur un principe fondamental de l’Union Européenne qui
est la libre prestation de services.
Cependant, les écarts de conditions
salariales et sociales entre les États
membres de l’Union Européenne ont
ouvert des opportunités de transfert
de main d’œuvre des pays les moins
protecteurs vers les pays les plus protecteurs des travailleurs, notamment
la France. Face à ces dérives, a été
adoptée par le Conseil et le Parlement européen le 15 mai 2014 une
directive concernant le détachement
de travailleurs effectué dans le cadre
d’une PSI. La France a transposé ces
dispositions par la loi du 10 juillet
2014 (dite Loi Savary) qui a pour
objectif d’éviter les excès et les abus
du recours au détachement de travailleurs, et ainsi de rééquilibrer des
conditions de concurrence déstabilisées par le développement d’un marché du travailleur « low cost ».
À quelles conditions le détachement est-il légal ?
Le détachement est licite si :
- L’entreprise prestataire étrangère
est légalement établie dans son pays
d’origine ;
- L’activité de l’entreprise est réelle
et effective dans son pays d’établissement ;
- L’entreprise intervient en France de
façon temporaire (pour la durée de
réalisation de la mission et pendant
une période maximale de 2 ans) ;
- L’entreprise a désigné un représentant de l’entreprise sur le territoire national pour assurer la liaison
avec les agents en charge de la lutte
contre le travail illégal ;
- L’entreprise procède à une déclaration préalable de détachement de
ses salariés en France.
L’entreprise prestataire étrangère
est-elle tenue de payer ses cotisations sociales en France ?
Non, les charges sociales du prestataire étranger sont réglées selon les
modalités et le barème établi dans
son pays d’origine. Dans de nombreux pays de l’UE, les taux de cotisation en vigueur sont inférieurs à ceux
existant en France.
Quel est le droit applicable pendant la durée du détachement en
France ?
Les employeurs détachant temporairement des salariés en France doivent
respecter les dispositions légales et
conventionnelles du droit français
concernant notamment la rémunération, (SMIC ou minimum conventionnel), la durée du travail, les règles
relatives à la santé et sécurité au travail…
Le travail illégal et les fraudes à la PSI :
- sont une menace pour les entreprises respectueuses de la législation
sociale ;
- excluent le salarié des droits prévus
par le Code du travail et le Code de
la sécurité sociale ;
- sont une menace pour l’emploi et le
financement de notre modèle social ;
- compromettent l’équilibre des
comptes de la nation en étant à
l’origine d’importantes évasions fiscales et sociales.
Pour lutter plus efficacement contre
ces fraudes : un arsenal juridique
renforcé
La Loi Savary du 10 juillet 2014 et son
décret d’application du 30 mars 2015
instaure :
1- De nouvelles obligations pour les
employeurs détachant des travailleurs :
- L’obligation de déclaration préa-
lable est désormais consacrée par
la Loi.
- L’obligation pour l’employeur détachant des salariés de désigner un
représentant en France.
2- Des nouvelles obligations de vigilance et responsabilité solidaire
du maître d’ouvrage ou donneurs
d’ordre :
- En matière de paiement des salaires,
ceux-ci peuvent être tenus au paiement des rémunérations et charges
solidairement avec l’employeur, à
condition que le mécanisme d’alerte
ait été préalablement mis en oeuvre
par les agents de l’inspection du travail.
- En matière de conditions d’hébergement, le maître d’ouvrage ou le
donneur d’ordre peut être tenu de
prendre en charge immédiatement le
relogement des travailleurs de l’employeur défaillant, à condition que le
mécanisme d’alerte ait été préalablement mis en oeuvre par les agents de
l’inspection du travail.
- En outre, en matière de non-respect de la législation du travail (listé
ci-dessus), le maître d’ouvrage ou le
donneur d’ordre peut être passible
d’une contravention de 1 500 euros
maximum.
Evolution du nombre de salariés détachés
Région Centre Val-de-Loire
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du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
ARTISANAT
« Artisan d’un jour »
Événement phare, « la Semaine Nationale de l’Artisanat » est destinée à révéler l’apport très important des entreprises de l’artisanat à la création de
richesse et d’emploi, mais aussi à rappeler sa contribution à la qualité de vie des Français et à démontrer que de nombreuses opportunités de carrières
sont à saisir dans l’artisanat.
La Semaine Nationale de l’Artisanat
regroupe une multitude d’initiatives
locales de promotion de l’artisanat
(portes ouvertes, soirée de remise de
diplômes, etc...). Elle a un impact de
communication fort car sa diffusion
se fait dans tous les départements,
de toute la Région, en même temps.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Loir et Cher a souhaité valoriser son tissu artisanal en proposant à
des personnalités locales de vivre la
vie d’un artisan du département pendant une demi-journée. L’occasion
pour elles de pratiquer concrètement les métiers artisanaux en reproduisant des gestes techniques et en
fabriquant un objet. Cette année, ce
fut le cas pour Véronique Quérard
et Philippe Beuvier de MAAF Assurances, partenaire de la Semaine Nationale de l’Artisanat en Loir et Cher.
Ils ont plongé dans le chocolat le
Le résultat final : de belles œuvres chocolatées pour Pâques.
temps d’un après-midi au côté de David Thauvin, professeur de pâtisseriechocolaterie au CFA Interprofessionnel de Blois. Ils témoignent : « Nous
avons été très heureux de participer
à cet événement ‘‘Artisan d’un jour’’
dans le cadre de la Semaine Nationale de l’Artisanat.
MAAF étant partenaire historique
des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, c’est l’occasion de faire parler
et de parler de l’artisanat à partir
d’une idée originale en devenant le
temps d’un après-midi ‘‘un apprenti
parmi les apprentis’’. Ce ‘‘vis ma vie’’
en immersion au CFA de Blois section
Chocolatier a été absolument passionnant et valorise encore plus les
liens qui nous unissent à travers notre
partenariat.
Nous tenons à remercier David Thauvin pour l’accueil qu’il nous a réservé
et la patience dont il a fait preuve. »
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
DÉVELOPPEMENT
« La baguette du coin » dans tous les coins ?
© Nicolas Derré
Rappelons qu’il y a un peu plus d’un an, en février 2015, Claude Saintelonge a créé son entreprise innovante…
« La baguette du coin ». L’idée de
départ consistait à installer des distributeurs de baguettes de pain dans
les villages de notre département
privés de boulanger. Aujourd’hui, 3
boulangers partenaires fournissent
les baguettes des 6 distributeurs installés (sans oublier un autre qui est
en test). Précisons que ces machines
climatisées sont connectées à un
ordinateur qui permet de surveiller les débits. Les 6 villages pourvus
de distributeurs de baguettes sont
Marolles, Fossé, Saint-Bohaire, Le
Breuil, Averdon et Villiers d’Averdon.
La machine test, d’une capacité de
120 baguettes, est installée à l’entreprise Humanis depuis janvier dernier.
Claude Saintelonge confie : « Le partenariat avec 3 boulangers permet de
jongler avec leurs jours de fermeture.
La tournée de ces points de dépôts
pas trop éloignés les uns des autres
peut être effectuée en totalité le
matin. J’avais prévu initialement de
recruter un salarié en avril 2016 mais,
face à la demande, j’ai effectué une
embauche en CDI de 20 h/semaine
dès décembre 2015. »
Vers des franchises ?
Claude Saintelonge continue d’expliquer. « Pour pouvoir répondre à la
demande, je réfléchis à offrir à des
franchisés la possibilité de décliner le concept de ‘‘La baguette du
coin’’ selon des modalités à définir.
Des demandes émanent autant des
villages ou des entreprises des secteurs de Contres, de Vendôme et de
Romorantin. Un franchisé pourrait ne
travailler que le matin, sachant que
l’on prend livraison des baguettes
vers 6 h pour terminer la tournée des
distributeurs vers 11 h. Mais si on veut
développer davantage l’activité, (notamment pour prospecter), c’est un
travail à plein temps ». En attendant,
depuis le 1er février, le siège social de
« La baguette du coin » est installé à
la pépinière d’entreprises de la CCI,
au 16 rue de la Vallée Maillard, à Blois.
« La Baguette du coin »
CS Distri
[email protected]
Tél. 06 48 33 75 39
PARTENARIAT
« Jeunes chercheurs » : ERDF poursuit son partenariat
Après le vif succès des précédentes éditions, les onzièmes « Rencontres jeunes chercheurs » de Blois se sont déroulées à l’antenne universitaire FrançoisRabelais samedi 19 mars en présence de nombreux visiteurs. La manifestation s’adresse à des élèves et des enseignants du primaire, collège et lycée.
à l’enseignement scientifique et
technologique. « Nous participons
depuis plusieurs années à cette
manifestation organisée dans le
cadre d’un large partenariat avec
l’Éducation Nationale. Elle porte
haut les valeurs de la connaissance
scientifique, dans une période où
il importe de savoir résister aux
croyances, aux préjugés et aux
rumeurs. Les sciences et les techniques sont au fondement du progrès économique et social. Enfin,
cette journée constitue toujours un
moment de rencontre sympathique
avec les organisateurs de l’évènement dont nous saluons l’engagement, je pense particulièrement à
Jean-Marc Vallée, le fondateur, et à
Céline Moreau qui organise maintenant ces Rencontres . »
Mégane et Clara avec leur professeur lors de la rencontre.
Il s’agit pour les jeunes acteurs de
projets scientifiques ou technologiques d’un moment de rencontre
avec d’autres élèves leur permettant de présenter leurs travaux. Le
matin, cette présentation s’effectue
en amphithéâtre sous la forme d’une
prestation orale faite par des élèves
volontaires à destination d’un public
toujours plus nombreux. L’aprèsmidi, les différents travaux sont présentés à travers des expositions et
expériences : Pas moins d’une quin-
zaine de stands a permis d’admirer
les réalisations variées allant des
engrenages aux exo-planètes, des
couleurs de l’arc-en-ciel à l’exploration du sol forestier. Ces travaux
peuvent être menés dans le cadre
de l’enseignement obligatoire, d’un
club ou d’un atelier de Travaux personnels encadrés (TPE). Ils sont réalisés sous la conduite d’un enseignant
et parfois sous le regard et avec les
conseils d’un chercheur « tuteur ».
Des idées et une signature
Durant l’événement, Gilles Pucheral,
Directeur Territorial d’ERDF, Valérie
Baglin-Le Goff, Directrice Académique des Services de l’Éducation
Nationale (DASEN) et Jean-Marc
Vallée, Président de l’association Catalyse, ont officialisé le renouvellement de leur partenariat en signant
une nouvelle convention. Pour Gilles
Pucheral, la présence de son entreprise s’inscrit naturellement dans le
soutien qu’elle a toujours apporté
Clara et Mégane sont élèves en
troisième au collège de Bracieux.
Elles sont présentes aujourd’hui au
côté de leur professeur de technologie pour présenter leur travail
réalisé dans le cadre du Défi Robert-Houdin qui précise le cahier
des charges qu’elles ont eu à respecter pour la réalisation en TPE
de leur maquette : un silo-ascenseur à voiture construit et animé à
partir d’un boîtier d’imprimante et
du mécanisme d’un scanner.
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SANTÉ
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
SANTÉ
L’Assurance maladie franchit le cap des 20 millions d’inscrits au compte ameli
7 ans après son lancement en
2008, presque 1 assuré sur 2 a
ouvert aujourd’hui un espace
personnel sur le portail ameli.fr,
soit 20 millions de personnes. En
Loir-et-Cher, cela concerne plus
de 90 000 assurés.
Et si le compte ameli a autant
d’abonnés, c’est parce qu’il rend
de nombreux services et permet
notamment de :
• Mieux gérer son budget, en
consultant ses remboursements,
les versements de ses indemnités
journalières, ou de rentes. Il est
même possible de rechercher le
détail d’un remboursement en
particulier et de vérifier la bonne
transmission à sa complémentaire
santé.
• Gagner du temps en effectuant des démarches en ligne.
On peut télécharger une attestation (droits, indemnités journalières…), commander sa Carte
européenne d’assurance maladie, signaler la perte ou le vol de
sa carte Vitale ou encore actualiser ses informations personnelles
(coordonnées, informations bancaires…).
• Contacter un conseiller par email depuis sa messagerie, sans se
déplacer, à tout moment.
• Connaître les offres de prévention adaptées à son profil.
En fonction de de son âge, de
sa situation (par exemple, une
grossesse), de son état de santé…, chaque assuré reçoit des
conseils et des informations en
santé adaptés, à retrouver dans
la rubrique ‘‘Prévention’’.
Le compte ameli permet de commander une carte vitale pour ses
enfants dès l’âge de 12 ans
Depuis janvier 2016, la carte Vitale
peut être délivrée dès 12 ans (au
lieu de 16 ans jusqu’alors).
Plus besoin d’envoyer un courrier avec toutes les photocopies
pour demander la carte Vitale de
ses enfants. Toutes les pièces justificatives peuvent être téléchar-
gées en ligne pour une démarche
100 %dématérialisée.
Le compte ameli en version mobile
Profiter des services du compte ameli
en situation de mobilité, c’est possible
grâce à l’application pour smartphones
et tablettes sous iOS ou Android.
Bon à savoir
Grâce à l’appli ameli, il est facile de
localiser la borne multiservices la plus
proche pour mettre à jour sa carte
Vitale et imprimer une attestation de
droits, par exemple.
www.epicentre-web.fr
27
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
CULTURE & LOISIRS
FESTIVAL
Art et numérique à l’honneur
Le festival de création numérique « VAGABONDAG(e)S » est un festival d’un genre nouveau dans le réseau des bibliothèques géré par le Conseil départemental via la Direction de la lecture publique.
Ce festival pluridisciplinaire permet au
public de découvrir des auteurs, un
éditeur, un musicien, un bédéiste et
de partager des expériences de création numérique autour des nouveaux
usages digitaux qui se développent
au quotidien. Des rencontres et ateliers ont lieu dans 16 bibliothèques
du réseau de lecture publique. Les
rencontres d’auteurs sont l’occasion,
au-delà d’un échange autour de
l’œuvre, de découvrir et approfondir
l’écriture et l’édition numérique. En
parallèle, les ateliers avec des artistes
permettent de réaliser des créations
en utilisant les nouvelles formes d’expression artistiques du numérique.
VAGABONDAG(e)S s’inscrit dans le
projet numérique déployé par le
Département dans certaines bibliothèques pour permettre aux lecteurs
et utilisateurs des bibliothèques de
découvrir et s’approprier la lecture
sur liseuse, l’utilisation de tablettes
et de ressources numériques en
ligne… Pour Isabelle Gasselin, Viceprésidente du Conseil départemental
chargée de la vie associative, de la
culture, de la jeunesse et des sports,
« VAGABONDAG(e)S s’inscrit pleinement dans notre politique culturelle
et dans notre démarche de développement de la culture numérique
en bibliothèque. Ce nouveau festival offre une belle opportunité de
se rencontrer et de vagabonder de
bibliothèque en bibliothèque dans
le département, à la découverte de
nouveaux projets artistiques liés à
l’utilisation du numérique. »
Oeuvre collective
En bref, un projet à ne pas manquer sur le chemin de l’expérimentation de la création numérique :
« Le kilomètre carré », proposé par
l’auteur Mathieu Simonet. Tous les
internautes et les usagers des biblio-
L’HECTARE VENDÔME
thèques sont appelés à participer à sa
proposition d’autobiographie collective qui se tiendra en particulier dans
les bibliothèques de Montrichard,
Onzain et Saint-Aignan. Rendez-vous
sur le blog www.kilometrecarre.fr
De plus, l’éditeur numérique Émoticourt et trois auteurs du catalogue
viendront à la rencontre des lecteurs
pour présenter l’écriture numérique
et l’édition numérique. Les expérimentations de création numérique
menées pendant le festival s’achèveront autour d’une table ronde qui
réunira spécialistes, artistes et public,
le samedi 30 avril à Selles-sur-Cher.
Les ateliers sont libres d’accès et
gratuits, sur inscription auprès des
bibliothèques.
Retrouvez toutes les infos sur :
http://culture41.fr/Bibliotheques/
bib41/Festival-numeriqueVAGABONDAG-e-S
CHAMBORD
Spectacle de danse 21 h « CONTACTS #1 »
Les activités de loisirs
À Vendôme, le Minotaure,
02 54 89 44 00 www.lhectare.fr
Par la compagnie X-Press / Abderzak
Houmi
Danse Contact. Hybridation des arts.
Révolution du mouvement. 3 à 21 e
Dans cette création 2016, Abderzak
Houmi propose une forme inédite
de danse reposant sur le rebond, le
Nouveau spectacle de chevaux
et rapaces
François Ier, le roi-chevalier
Du 30 avril au 30 septembre
Les spectateurs embarquent dans
l’univers chevaleresque de François
Ier avec un tout nouveau spectacle
mêlant cascades à cheval et vols de
rapaces. Un tournoi de chevalerie,
une démonstration de forge, un banquet Renaissance et de nombreuses
nouveautés attendent les parents et
leurs enfants au cœur des écuries
de Chambord, aménagées en grand
campement Renaissance.
Ce nouveau spectacle est une création originale de Pégase production.
Tous les jours sauf le lundi et tous les
jours du 11 juillet au 4 septembre.
Représentations à 11h45 et/ou 16h.
45 minutes. Réservation conseillée.
Tarifs : 14,5 e par adulte /
11 e de 5 à 17 ans
Billet jumelé château
+ spectacle équestre : 22 e
déséquilibre et la perte de repères.
Grâce à un sol particulier, tantôt dur,
tantôt mou, le chorégraphe bouscule les codes et remet en question
les postures traditionnelles et les gestuelles des danseurs. Une véritable
performance pour ses quatre interprètes issus du hip- hop, de la danse
contemporaine et du cirque.
ALL’ THAT JAZZ blois
Kenny Garrett, les Lobis samedi 30 avril 21 h
Il ne peut se dérouler une saison All
that Jazz sans entrer dans le vif du
sujet, à savoir un concert Jazz au
sens le plus noble du terme. Dans
ce genre de musique, il faut trouver celui ou celle qui mettra tout le
monde d’accord. La carrière de Kenny Garrett nous prouve que l’artiste
dispose de tous les atouts et expériences pour être présent en tant
que jazzman de la saison ! Durant sa
carrière, Kenny a joué avec de nombreux musiciens comme Miles Davis,
Art Blakey, McCoy Tyner, Brian Blade,
Bobby Hutcherson, Ron Carter, Elvin
Jones, Marcus Miller, Mulgrew Miller
ou encore Robben Ford. Sa personnalité, sa puissance d’improvisation,
le son richissime de Kenny Garrett en
font l’un des plus grands saxophonistes des 30 dernières années. Autant dire que cette rencontre est très
attendue sur la tournée All that Jazz.
CONTACT PRESSE
Amélie LATASTE : 06 88 04 42 52 – 02 54 58 54 60 - [email protected]
Direction de la Communication – Conseil départemental de Loir-et-Cher: 02 54 58 41 12
Sentiers pédestres, équestres
et cyclables
Le public découvre le rythme des saisons au cœur de la zone ouverte au
public dans la forêt et plusieurs kilomètres de sentiers balisés librement
accessibles toute l’année. Un plan
des promenades (disponible gratuitement à l’accueil).
Promenade autour du canal
Le long du canal, une grande balade
de 4 km, aménagée en 2014, est
accessible toute l’année à pied ou à
vélo.
Balade en calèche
Du 2 avril au 30 septembre
Des calèches avec cocher emmènent
les visiteurs dans la partie privée du
domaine à la rencontre de la faune
et la flore. 45 mn, réservation conseillée. Groupe limité à 20 personnes.
Balades en bateau, en voiturette
électrique ou à vélo
Du 26 mars au 30 septembre
Tarifs à l’accueil du château
ou sur www.chambord.org
Visites de la réserve
En petit groupe, un guide forestier
conduit les visiteurs en véhicule tout
terrain et les initie à la découverte
de la faune et de la flore d’un milieu
naturel préservé.
Les écoutes du brame
De mi-septembre à mi-octobre
La période des amours pour le cerf,
« le brame », est un moment propice
à l’observation du roi de la forêt.
Prestation accessible à partir d’un mirador dans la zone fermée au public.
3h. Groupe limité à 16 personnes.
www.chambord.org
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
LECTURE
TOUT PART D’UNE RENCONTRE AVEC… DES EXPOSITIONS PARISIENNES !
Par aNNIE hUET de l’Espace Culturel E.Leclerc >portecôté de Blois
Dans son vaste rayon dit des « beaux livres », vous trouvez depuis toujours dans votre Espace Culturel, les catalogues des plus belles expositions du moment
et autres livres les évoquant. Ils permettent de se replonger avec délice dans les œuvres vues le temps d’une visite, d’approfondir ses connaissances, de prolonger la magie d’une découverte essentielle, d’une scénographie singulière, d’un moment de partage particulier… Mais ces beaux livres permettent aussi de
voyager, immobile, de profiter d’une visite impossible ou contrariée, de s’approprier des œuvres inconnues, de s’émerveiller en bonne compagnie. Nous avons
sélectionné pour vous cinq des plus belles expositions parisiennes de ce printemps. De quoi se réjouir des vacances de Pâques jusqu’à l’été. On consulte les
horaires de train ou on opte pour le covoiturage, on s’installe dans un fauteuil ou sur un banc, et on va voir (et lire) de quoi il retourne ! Et pourquoi ne deviendriez-vous pas vous-mêmes des artistes qui s’exposent dans notre galerie d’art en participant à notre nouveau concours photo (lire ci-après) ?... À vos boîtiers !
Pierre Frey, tissus inspirés
(Arts décoratifs)
Deux expositions jusqu’au 12 juin 2016 au Musée des
Arts Décoratifs
« Faire le mur. Quatre siècles de papiers peints » « Tissus inspirés, Pierre Frey »
Un hommage à cette maison donne à découvrir le métier d’éditeur de tissus d’ameublement et de papiers
peints. Les sources d’inspiration et les méthodes de
production sont révélées au fil de l’exposition et particulièrement dans ce beau catalogue très ludique qui met en valeur l’éclectisme de
Pierre Frey en matière de création. Fleurs, feuillages, oiseaux, monde marin forment
des motifs naturalistes ou géométriques, souvent oniriques.
Le Douanier Rousseau,
l’innocence archaïque (Hazan)
Exposition jusqu’au 17 juillet 2016 au musée d’Orsay
Ce peintre singulier est le père de l’art naïf et source
d’inspiration pour de nombreux artistes, notamment
des surréalistes (Seurat, Fernand Léger, Frida Khalo,
Kandinsky ou Picasso…) dont de nombreuses œuvres
sont présentées en regard de celles du Douanier Rousseau (plus de cent). Le catalogue est un enchantement qu’il faudra penser à regarder avec des enfants
et à ne pas ranger aussitôt….
Paul Klee, l’ironie à l’œuvre
(Centre Pompidou)
Exposition du 6 avril au 1er août 2016 au Centre Pompidou
Ce concept d’ironie romantique, mêlant plaisanterie et
sérieux, renvoie au processus de création artistique qui
guidera toujours l’artiste, souvent rangé dans la catégorie
des inclassables, dont le goût de la satire a toujours été
très fort. Aux côtés d’œuvres majeures rarement exposées, sont présentés des sculptures, dessins et travaux
méconnus en sept sections thématiques qui éclairent
l’évolution artistique de Paul Klee.
Carambolages
par Jean-Hubert Martin (Réunion des musées nationaux)
Exposition jusqu’au 4 juillet 2016 au Grand Palais,
Galeries nationales
Vivez la visite de cette exposition, vaste et spectaculaire exploration du beau sous toutes ses formes,
comme une expérience artistique exceptionnelle, et
gardez-en la trace avec ce livre-objet unique. Vous
y trouverez une cascade d’œuvres surprenantes,
choisies pour leur force visuelle et leur puissance
évocatrice, dans un enchaînement dynamique et un
jeu de correspondances visuelles, analogiques ou
sémantiques.
L’art et l’enfant, chefs-d’œuvre
de la peinture française (Hazan)
Exposition jusqu’au 3 juillet 2016 au Musée
Marmottan Monet
De Le Nain à Picasso, les artistes peintres ont
depuis toujours représenté des enfants. Cette
exposition s’intéresse à la peinture française
du Moyen-Age au siècle dernier, et nous présente des éléments de lecture de ces chefs
d’œuvre en fonction du contexte de l’époque.
Les dernières pièces de l’exposition dévoilent
des « travaux d’enfants », à l’instar de Picasso
qui redevient enfant dans une très belle œuvre
s’inspirant de l’art brut…
Concours photo
« Scènes de la vie ordinaire :
attablez-vous ! »
organisé par l’Espace Culturel E.Leclerc >portecôté de Blois
Date limite de dépôt des photos : 11 juin
Vous rêvez de voir vos photos exposées ? Alors envoyez-nous 3 photos maximum, sur papier format A4 avant le 11 juin 2016. Toutes les
photos répondant aux critères de sélection seront exposées dans
notre galerie d’art du 30 juin au 5 septembre 2016. Pour être prises
en compte, vos images devront évoquer le thème. Chacune devra
impérativement comporter un ou plusieurs personnages, entièrement
ou partiellement représentés. Ceux-ci devront être saisis en train de
déguster, ou de préparer, mets ou boissons, que ce soit dedans ou
dehors, dans une cuisine familiale ou une cantine, sur un banc ou à la
plage… Pourvu qu’on y mange ou qu’on y boive ! Appropriez-vous ce
thème et surprenez-nous ! À vos boîtiers pour trouver l’angle le plus
drôle, le plus émouvant ou le plus inattendu… et gagner des bons
d’achat (valeurs comprises entre 30 et 150 euros).
Les tirages réalisés à partir des bornes de développement de l’Espace
Culturel seront offerts par le laboratoire CEWE. N’oubliez pas de préciser votre participation au concours.
IMPORTANT : règlement complet à retirer auprès des hôtesses de
caisse du magasin.
Espace Culturel >portecôté
12, rue Porte-Côté 41000 Blois • 02 54 56 28 70
lundi de 14h à 19h • du mardi au samedi de 9h30 à 19h
facebook.com/espaceculturelleclercblois
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
EXPOSITION
RENCONTRE/DÉBAT
l’Espace Culturel >portecôté de Blois
vous invite à découvrir
l’exposition des peintures de
ODILE JACENKO « LA CHINE DES MIAO »
l’Espace Culturel >portecôté de Blois
vous invite à une rencontre/débat avec
ISABELLE ALONSO
Pour son roman « Je mourrai une autre fois »
(Éditions Héloïse d’Ormesson))
du 30 mars au 21 mai 2016
Spécialiste du trompe-l’œil
en format panoramique
depuis 1992, Odile Jacenko
peint depuis toujours. En
parallèle de cette activité
de peintre en décor, cette
artiste blésoise poursuit un
travail personnel.
Une nouvelle inspiration lui
vient à la suite de sa rencontre avec un collectionneur particulier de robes et
autres parures chinoises. Ces
étoffes brodées, ces superpositions savantes, ces couleurs
éclatantes la surprennent, la
séduisent, l’entraînent dans
de nouvelles voies créatives.
Des robes et autres éléments
de parure, prêtés par ce collectionneur passionné, jalonneront votre visite et vous
entraîneront dans un voyage
immobile.
Un papier chinois, matière
sensuelle évoquant la transparence des étoffes, indique
à l’artiste des chemins rustiques, simples, qu’elle emprunte pour peindre robes,
jupons, corsages, mais aussi
objets du quotidien - artisanaux, rudimentaires. Essentiels
comme la beauté.
Odile Jacenko utilise l’aquarelle, l’huile, le pastel mais aussi
cette gouache « Tempera », pour sa matité et la puissance
de ses couleurs…mais qui n’autorise « aucun repentir »…
le jeudi 21 avril 2016 à 19 h 30
Isabelle Alonso, chroniqueuse, romancière
et militante féministe,
est avant tout fille de
républicains espagnols,
devenue française à
l’âge de huit ans par
naturalisation.
Elle raconte ici l’enfance et l’adolescence
de Gelin au moment de
l’avènement très pacifique de la République espagnole en 1931. Mais Franco, en 1939, saccage
les belles idées et, mentant sur son âge, notre
jeune héros s’engage dans la résistance à quinze
ans. Gelin est le jumeau littéraire du père de l’auteure, laquelle s’attache à dire les petites histoires
quotidiennes qui permettent de comprendre la
grande Histoire.
Avec infiniment de tendresse, d’émotion, d’empathie. C’est très beau.
Car si on en apprend beaucoup, dans ce roman
initiatique, sur ce que fut ce conflit espagnol
ignoré, on en apprend plus aussi sur tous ces
évènements qui clouent leurs protagonistes, les
baillonnent, et empêchent la révélation de l’horreur. Or savoir, c’est déjà lutter, choisir, résister.
L’engagement des uns –souvent au péril de leur
vie- est l’expression d’une protestation qui permet
aux autres de vivre plus libres. L’engagement est
un acte de résistance. Écrire en est une forme.
Espace Culturel >portecôté
12, rue Porte-Côté 41000 Blois • 02 54 56 28 70
lundi de 14h à 19h • du mardi au samedi de 9h30 à 19h
facebook.com/espaceculturelleclercblois
MAISON DE LA MAGIE
Ouverture de la saison avec des nouveautés originales !
Une exposition inédite
« Mille et une Magies »
(à partir du 2 avril)
Un voyage fascinant au coeur de
l’orientalisme magique, entre fantasme, splendeur et démesure.
De l’Égypte à l’Inde sacrée, de la
Perse à l’Empire céleste, retrouvez
le souvenir des artistes et des numéros qui ont fait rêver ou frémir
le public : Robert-Houdin, Chung
Ling Soo, le tour de l’homme invulnérable, la corde hindoue, les
exploits des fakirs... Une échappée exotique vers des contrées
enchantées et des destinées flamboyantes.
Un nouveau spectacle
« Un toit pour deux »
(à partir du 26 mars)
Dès l’aube, du toit de son immeuble, un gardien prend plaisir
à contempler la ville endormie...
En compagnie d’une charmante
locataire, il adore observer les oiseaux. Retrouvez ce duo magique
pour une journée pas comme les
autres, ponctuée d’apparitions,
de disparitions... Une rencontre
drôle et poétique, la tête dans les
nuages !
Durée : 30 min - 3 à 4 fois par jour
Dates saison 2016 :
Du 2 avril au 18 septembre
Du 20 octobre au 2 novembre
(vacances de la Toussaint)
Tous les jours : 10 h-12 h 30
et 14 h-18 h 30
Programme complet de la saison :
www.maisondelamagie.fr
Tarifs :
Adulte 9 e / Réduit 7 e /
Jeune (6-17 ans) 5 e
Enfant de moins de 6 ans : gratuit
Venez nombreux à la rencontre d’une
femme vibrante, joyeuse et profonde,
qui nous offre avec son dernier roman
un grand plaisir de lecture !
aNNIE hUET
Cocktail, nombre de places limité, réservation souhaitable au 02 54 56 28 70
ou au magasin
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
Le temps d’une journée
Venez vivre l’expérience CENTER PARCS,
Au Domaine des Hauts de Bruyères
Affiche JOUR/HB 122015 - Center Parcs Resorts France 508 321 213 RCS Paris. © Center Parcs
A partir de
26€/pers.
la journée*
RÊVES URBAINS #4
Blois / vendôme / montoire
Uniquement sur réservation
SAMEDI 9 AVRIL . MONTOIRE SUR LE LOIR
MEDIATHEQUE NEF EUROPA / MAISON DES JEUNES (SERVICE JEUNESSE)
Pour un meilleur confort, réservez 48h à l’avance
Gratuit
. 14H > CONCERT : MEDLEY TIME (groupe de musique actuelle de la Comm. de Comm. Vallée Loir et Braye) . DÉMO GRAFF
CONCERT : DJ FREDDY & THE SUBLIM IN HALL ET PACIFIC PAIX (rap)
. 16H > CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE AMATEUR / RÉBECCA RHÉNY - cie Par terre par les jeunes de Blois, Vendôme, Montoire
VERNISSAGE DE L’EXPOSITION GRAFF avec les artistes Drope, Dely, Oneslick, Kzper
. 17H > SCÈNE OUVERTE SLAM avec le collectif Slamedi . DGIZ & LES JEUNES DE LA MJ MONTOIRE (restitution de l’atelier Slam)
VENDREDI 15, SAMEDI 16 AVRIL . BLOIS
21H > VEN 15 AVR > HALLE AUX GRAINS (LA CAVERNE, ARTISTREET, SOUND OF STREET)
. CONCERT DU COLLECTIF « WEST BLOCK PARTY » AVEC DES ARTISTES DE CACERES
Gratuit
10H/19H > SAM 16 AVR > ESPLANADE DU CHÂTEAU (LA CAVERNE, ARTISTREET, SOUND OF STREET)
Gratuit
. « HIP-HOP CHÂTEAU » Battle de danse, contest initation de skate, démo et ateliers graff, expos, ateliers beatmaking,
plateau débat, village associatif
CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE AMATEUR / RÉBECCA RHÉNY - cie Par terre par les jeunes de Blois, Vendôme, Montoire
sur www.journee-centerparcs.fr/CH
Offre valable jusqu’au 30 juin 2016. L’accès au domaine est soumis au respect
du règlement intérieur. Sur réservation uniquement et sur présentation d’un bon de
réservation et/ou d’une pièce d’identité. La direction se réserve le droit de refuser
certaines entrées à la journée en fonction de la capacité d’accueil du parc.
* Prix du lundi au vendredi, hors vacances scolaires & hors jours fériés.
ECO SHUTTLE
n av e t t e a é r o p o rt
18 > 21 AVRIL . BLOIS
CHATO’DO . JAM GRAFF (plusieurs artistes graffent le mur extérieur du Chato’do)
LUNDI 18, SAMEDI 30 AVRIL . BLOIS
LUN. 18 AVR. > 20H30 / SAM. 30 AVR. > 16H > LES LOBIS (CINÉ’FIL) Tarifs : 8€ / 6,20€ / 5,20€
. ESTO ES LO QUE HAY, CHRONIQUE D’UNE POÉSIE CUBAINE Doc. de Léa Rinaldi / France, Cuba, 2015, 1h40, vostf
MARDI 19 AVRIL . BLOIS
19h > CHATO’DO (LA CAVERNE)
Gratuit
. CONCERTS HIP-HOP AVEC DES MUSICIENS DE CACERES
MERCREDI 20 AVRIL . BLOIS
15H > 17H > PARVIS DE LA MÉDIATHÈQUE M. GENEVOIX (LE CHATO’DO)
. BLOCK PARTY (fête urbaine de quartier avec les habitants)
Gratuit
VENDREDI 22 AVRIL . BLOIS
20h30 > CHATO’DO (LE CHATO’DO) Tarifs : 6€ / 8€ / 10€ / 12€
. CONCERT : ESPIIEM / BEAT MATAZZ / CAVERNIZM (rap, hip-hop, trip hop)
SAMEDI 23 AVRIL . VENDÔME
14H > SKATE PARK / PRÈS AUX CHATS (SERVICE JEUNESSE)
Gratuit
. COOL PARK ! : DÉMONSTRATIONS DE SKATEBOARD, BATTLE DE GRAFF, JEUX PLEIN AIR, CONCERT DES OLDKIDS
20H > LA CHAPELLE ST JACQUES (FIGURES LIBRES) Tarifs : 12€ / 8€
. DRUM BEAT BLOCK PARTY (BATTLE DE DANSE LIVE) / CONCERT : KORIASS / GEORGIO
MARDI 26 AVRIL . VENDÔME
20H > LE MINOTAURE (L’HECTARE - SCÈNE CONVENTIONNÉE DE VENDÔME)
. CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE AMATEUR / RÉBECCA RHÉNY - cie Par terre par les jeunes de Blois, Vendôme, Montoire
21H > LE MINOTAURE (L’HECTARE - SCÈNE CONVENTIONNÉE DE VENDÔME) Tarifs : 3€ > 21€
. CONTACT #1 . CIE X-PRESS / ABDERZAK HOUMI (performance chorégraphique alliant virtuosité et rebonds...)
JEUDI 28, VENDREDI 29 AVRIL . BLOIS
19H30 > HALLE AUX GRAINS (HAG! SCÈNE NATIONALE)
Tarifs : 8€ / 6€
. FTT . CIE X-PRESS / ABDERZAK HOUMI (conférence dansée sur le hip-hop)
SAMEDI 30 AVRIL . BLOIS
20H30 > HALLE AUX GRAINS (HAG! SCÈNE NATIONALE)
Tarifs : 8€ / 6€
. LE VERNISSAGE . LA QUINCAILLERIE MODERNE / BENJAMIN VILLEMAGNE (le graffiti est une affaire de geste)
NAVETTE
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RENSEIGNEMENTS
RÉSERVATION
& RÉSERVATION
24h/7j
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
A N IM AT IO N S
rants La Scala
Rendez-vous dans les restau
Vendredi 8 av»ril
Soirée « Karaoké
h, rés. 02 54 77 23 03
Vendôme, La Scala, 19
Jeudi 14 avril
Soirée « Magie »
h, rés. 02 47 23 09 93
Amboise, La Scala, 19
Jeudi 21 avril
Soirée « Magie »
. 02 54 74 88 19.
Blois, La Scala, 19 h, rés
Jeudi 28 avril»
Soirée « Casino
19
19 h, rés. 02 54 76 57
Romorantin, La Scala,
la-scala.org
Soirées gratuites www.
L A C AV e A u x T R é s O R s
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
AVRIL 2016 • n°132
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Val de France
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03/2016 *Selon les chiffres fournis par la banque de France au regard des parts de marché relatives à l’encours de crédit habitat au 31 décembre 2015. Sous réserve d’acceptation de votre dossier de prêt
immobilier par votre Caisse régionale de Crédit Agricole, prêteur. Vous disposez d’un délai de réflexion de 10 jours pour accepter l’offre de prêt. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du prêt.
Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit vous rembourser les sommes versées. Prêteur : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Société coopérative à capital variable, agréée en tant
qu’établissement de crédit dont le siège social est 1 rue Daniel Boutet 28000 Chartres 400 868 188 RCS Chartres - n° TVA intracommunautaire FR 31 400 868 188 - Société de courtage d’assurance immatriculée
au registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 022 704. Adresses : CS 50069 28008 Chartres ou BP 30003 41913 Blois Cedex 9 - Tel : 02 37 27 30 30 / 02 54 58 37 00 - www.ca-valdefrance.fr