Apprendre, permanent défi

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Apprendre, permanent défi
Ne peut être vendu séparément
Cahier spécial du Quotidien Jurassien
N°4 Août 2014
Apprendre,
permanent défi
Balade
En coulisses
Bienne – Les gorges
de Douanne
04
Rencontre avec
Marie-Jeanne Liengme 22
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03
Sommaire
Balade
04Bienne – Les gorges de Douanne
Dossier – Formation-apprentissage
08 Formation, bonne culture suisse
DR
10 Paroles d’apprenti et d’apprenties
12 Lucien fait ses expériences et retourne à l’école
04
14 Danièle Voisard, entrepreneuse de pompes funèbres
16 De «papa de jour» à «assistant parental»
19 Derrière les feux des projecteurs
21Le parcours pluriel et éclectique
d’une jeune femme déterminée
Originaux parcours
Tout le monde ne trouve pas sa voie du premier coup, mais ponts et
expériences diverses sont autant de possibilités de faire autrement et
d’avoir un parcours original. A une certaine époque, lorsqu’on choisissait un métier, un travail c’était pour la vie, aujourd’hui les révolutions
technologiques, les guerres économiques et les mutations familiales,
notamment, invitent, orientent, forcent les individus vers le changement,
l’expérience et la formation continue. En collaboration avec le Bureau
de l’Egalité de la République et Canton du Jura, qui nous a fourni une
certaine somme d’informations, nous avons rencontré plusieurs personnes, dont une majorité de femmes, qui cheminent professionnellement de manière originale et selon des critères qui ne sortent pas d’un
catalogue tout formaté à l’avance. Apprendre, changer, se former, sortir
des clivages, valider ses acquis, c’est toujours passionnant.
Pascale Stocker
En coulisses
22Rencontre avec Marie-Jeanne Liengme,
professeur de théâtre
IMPRESSUM Editeur: Michel Voisard, Editions D+P SA. Coordination : Pascale Stocker. Ont collaboré à ce numéro : Pauline Gigandet (Jura Rando), Alan Monnat, Sophie
Christe, Pascale Stocker. Photos : Agence Bist. Danièle Ludwig, Roger Meier. Mise en page : Josiane Grangier et Muriel Schindelholz. Correction et relecture : Julie RobertCharrue. Publicité : Publicitas SA, Delémont. MEM SA, Moutier. Tirage : 20 500 exemplaires. Le Quotidien Magazine: ISSN 1662-3193
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Tél. 032 493 72 72
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04 Balade
Les gorges de Douanne
par Macolin, Twannberg,
Gaicht et le Pavillon de Bienne
Vue sur
le port
de Bienne.
Une randonnée idyllique agrémentée
d’éléments naturels majestueux, de
paysages contrastés et de superbes
panoramas, à parcourir quelle que soit
la saison, qui y apporte sa touche
particulière.
Textes et photos Pauline Gigandet, Jura Rando
Nous avons rendez-vous, à Bienne, à la station du funiculaire de Macolin, en fonction depuis 1887. En quelque 7 minutes, après avoir
franchi un dénivelé de 450 m, nous arrivons à
Macolin. De là, les gorges de Douanne (Twannbachschlucht), point d’orgue de notre excursion,
sont accessibles en 2 heures.
Nous nous dirigeons vers la grande terrasse du
bâtiment de l’Ecole fédérale de sport afin d’admirer le panorama, qui par bonne visibilité, s’étend
du Pilate au Mont-Blanc. Puis, nous empruntons
le sentier «Alter Kurhausweg» qui mène à la Montagne de Douanne (Twannberg). L’ancien sentier
s’engouffre à flanc de coteau dans une forêt de
feuillus tels qu’érables, hêtres, bouleaux ou encore noisetiers entremêlés d’épicéas. Parmi les
chants d’oiseaux, nous percevons, au loin, la sirène d’un bateau de la compagnie de navigation
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les 1’124 km de
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des randonnées
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du lac biennois. Le sentier tantôt étroit, tantôt
plus large s’ouvre sur une clairière avec vue sur le
lac. Après 3 km de marche, nous quittons la forêt
et pouvons apprécier, à nouveau, une ouverture
bienvenue. Au loin, on aperçoit le lac de Morat.
Majestueux Chasseral
Nous suivons la route goudronnée que nous
quittons, après 1 km, au point 948 (Magglingenmatten) pour emprunter un sentier naturel
forestier. Au sortir de la forêt, nous repérons à
notre gauche, une grande place de pique-nique.
A notre droite, le Chasseral est majestueux, au
pied duquel se dressent le plateau de Diesse et le
village de Lamboing tout proche. Nous passons
devant le Restaurant du Twannberg (Montagne
de Douanne) pour rejoindre une route que nous
traversons afin de suivre l’indication Twannbachschlucht qui nous emmène à nouveau en forêt. Nous traversons la route cantonale Douanne
– Lamboing, près du restaurant Les Moulins (à
cet endroit se trouve également l’atelier de souffleur de verre), où nous rejoignons le chemin en
direction des gorges de Douanne.
Quelques émotions
Un petit ruisseau coule paisiblement le long
du sentier pédestre. Si l’entrée des gorges n’a
rien de spectaculaire, très rapidement le décor
change. L’air se rafraîchit au fur et à mesure que
nous parcourons le sentier qui traverse, à un
moment donné, le cours d’eau et oblige au changement de rive. Le chemin emprunte plusieurs
passerelles au pied de falaises majestueuses des
deux côtés du ruisseau et nous procure quelques
émotions. De surcroît, un panneau avertit
d’éventuelles chutes de pierres. Prudence! Le
Balade 05
On arrive au village de Gaicht.
Sur le Alter Kurshausweg, le sentier s’engouffre
dans une forêt de feuillus.
lac est à droite et le Chasseral à gauche. Nous
retraversons la route cantonale avant d’entrer
dans une magnifique forêt riche de feuillus et
d’épicéas. La montée est légère et agrémentée
du chant des oiseaux. A l’orée de la forêt, sur
notre droite, nous empruntons un sentier naturel et si discret que, faute de panneaux jaunes,
nous pourrions nous tromper. L’indicateur signale notre prochaine étape: Gaicht, d’où nous
apercevons au loin les premières bâtisses. Après
11 km de marche, nous nous arrêtons à la petite auberge du village. Puis, nous reprenons la
route dans le sens de la montée et passons à côté
d’un coin pique-nique rehaussé d’une fontaine.
Après avoir parcouru quelque 500 mètres, afin
de rejoindre Bienne par le Pavillon, nous avons
deux possibilités: rester sur la route goudronnée ou emprunter en forêt un chemin carrossable qui mène au Berghüsli. Nous privilégions
Début de la randonnée, on prend le funiculaire qui monte
le chemin blanc au bitume. Mais attention, après
à Macolin.
500 mètres, de ne pas manquer le sentier qui
descend, sur la droite. En effet, le losange jaune
courant devient plus fort et la rivière gronde est mal disposé et, de plus, est caché par la véen effectuant quelques cascades. Par temps hu- gétation.
mide, le terrain peut être glissant et donc de
bonnes chaussures sont indispensables.
Le Chemin des Bourguignons
Après 9 km de marche, au point 563, nous Après avoir marché durant 1 km à flanc de cosommes à 20 minutes de Douanne. Toutefois, teau, nous retrouvons un chemin carrossable
nous quittons les gorges, au contraire de la en épingle à cheveux. Nous le descendons en
majorité des marcheurs et marcheuses, afin de apercevant au passage un bloc erratique pour
remonter sur notre gauche le sentier menant déboucher sur les hauts de Bienne, soit à la rue
à Gaicht. Nous revenons donc sur nos pas: le de la Montagne de Diesse, située dans le haut
Macolin
875 m
Km
Les gorges de Douanne.
du quartier résidentiel de Vigneules/Wingels.
Pour rejoindre le Pavillon, nous empruntons le
Chemin des Bourguignons (Burgunderweg) qui
monte en forêt et suivons le sentier. Du Pavillon, érigé en 1898, nous avons pleine vue sur
Bienne et son lac. Une plaquette nous rappelle
que l’écrivain Robert Walser (1878 – 1956) se
rendait régulièrement en ce lieu pour s’y ressourcer. Enfin, nous descendons les escaliers et
rejoignons la station du funiculaire, notre point
de départ. La gare CFF est à 12 minutes et un
parking à quelques mètres.
Infos pratiques
Magglingematten
948 m
Les Gorges
de Douanne
563 m
4
Le Pavillon et, en arrière-plan,
la cité biennoise.
9
Gaicht
676m
Pavillon
494 m
11
Distance: 18 km / Montée: 320 m / Descente: 765 m
Temps de marche: environ 4 h 30
18
Date:
dimanche 28 septembre
Point et heure de ralliement:
Bienne, station du funiculaire Bienne-Macolin, à 9 h
Guide: Pierre-François Lapaire, 032 476 68 13 ou 079 664 47 21
Covoiturage: Glovelier, à 8 h
Arrivée des trains: 8 h 48 à Bienne (dpt à 8 h 20 de Delémont)
Inscription: obligatoire jusqu’au 26.09.14
Repas: tiré du sac ou restaurant
Remarques: le sentier des Gorges est fermé en hiver et une taxe de
2 francs est perçue, au pied des Gorges, pour son entretien.
Préparation aux certificats
• Anglais : préparation certificats de Cambridge FCE et CAE à Delémont
• Français : telc A2 - B2
• Italien : CELI 3 dès janvier 2014
Coursdelangues
dans leJura et le Jura bernois
Dès 1er septembre 2014
Cours standard
Nouveautés
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D’autres propositions sur notre site.
DOSSIER
Un métier source
de motivation
Ecouter des hommes et des femmes quand ils parlent de leur métier
est fort passionnant. Entrepreneuse de pompes funèbres, assistant
parental, ex-vendeuse devenue étudiante en physique, apprenti-e-s
en mécanique ou en horlogerie, écolier, technicien de spectacle,
animatrice de théâtre, autant de métiers et d’expériences
qui suscitent intérêt et admiration.
Bonne lecture.
8 Dossier
Formation,
bonne culture suisse
S’appuyant sur une solide enquête parue dans un ouvrage
de quelque 400 pages, l’historien français François Garçon pose
en exemple formations et apprentissages telles qu’ils sont conçus,
appliqués, soutenus, bref, cultivés en terre helvétique.
Un éloge mérité, qui fait du bien dans ce monde imparfait
Texte Pascale Stocker
Photo Roger Meier
Nous en faisons souvent l’expérience, lorsqu’un enseignant français et un enseignant suisse – qui
sont aussi des père et mère de famille – s’en viennent à parler des
systèmes éducatifs de leur pays
respectif, il ressort souvent de
la conversation un étonnement,
voire une perplexe admiration du
côté français pour le côté suisse.
Et même si la France est grande
et qu’il est toujours mieux que la
conversation ne souffre pas de généralités – les exceptions existent
bien sûr – tout le monde est d’accord pour dire que l’apprentissage
n’y est pas valorisé, voire carrément pas soutenu par les hautes
instances gouvernementales et
centralisatrices. Ce ratage est issu
d’un mépris ayant inscrit depuis
des lustres dans les mentalités que
la formation générale intellectuelle
était la voie royale et que le travail
manuel (associé parfois à un usinage décervelant!?) ne l’était pas,
comme si la tête se séparait des
bras quand il s’agit de construire
un objet compliqué! Cette ornière
provoque un engorgement dans les
universités dont la qualité baisse,
avec des étudiants en manque d’objectifs concrets. De la non-valorisation des métiers dits manuels découle celle des écoles techniques,
qui, pour certaines, sont des voies
de garages sans issue, voire de
tristes ghettos d’élèves soi-disant
nuls.
Un exemple à suivre
Dans un ouvrage clair et accessible
(voir encadré) intitulé Formation:
l’autre miracle suisse, François
Garçon fait notamment l’éloge de
la formation et des apprentissages
– ces derniers, relève-t-il, propulsant les jeunes dans le monde des
«L’autre miracle»
« Si la Suisse a acquis une réputation mondiale en
matière de savoir-faire horloger, pharmaceutique
ou financier, il est un autre domaine dans lequel
elle excelle: son système de formation, qui
depuis l’apprentissage jusqu’à ses hautes écoles
(HES, universités et écoles polytechniques) la
place régulièrement en tête des enquêtes PISA
parmi les pays européens, ainsi que des pays
dont les institutions universitaires sont les plus
attractives au monde. Comment cette machinerie
complexe fonctionne-t-elle, comment s’organiset-elle, qui sont les professeurs qui l’animent, que
gagnent-ils et comment sont-ils recrutés puis
évalués? C’est à toutes ces questions et bien
d’autres que répond l’ouvrage de François Garçon
intitulé Formation : l’autre miracle suisse
– Universités – Ecoles polytechnique – HES
– Apprentissage. Dans son ouvrage, il décrit tout
d’abord l’originalité du système suisse de
formation, en comparaison avec ceux des autres
pays européens; puis, sur la base de données
statistiques issues d’une vaste enquête de
terrain, il révèle toute la singularité de cet
appareil, qui chaque jour invente l’avenir de la
Confédération. Alors que la plupart des systèmes
de formation européens avouent aujourd’hui
leurs limites, leur besoin urgent de réforme, la
Suisse montre que des solutions sont possibles
et immédiatement applicables… pour qui voudra
bien les considérer, objectivement, et sans esprit
de chapelle. » C’est ainsi qu’est présenté, en
quatrième de couverture, l’ouvrage de 392 pages
de François Garçon, paru dernièrement aux
Editions des Presses polytechniques et
universitaires romandes, dans la collection
«Le savoir suisse».
Dans son ouvrage, «Formation: l’autre miracle suisse»,
l’historien François Garçon fait l’éloge du système de
formation et d’apprentissage helvétique. DR
Formation 9
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Tél. 032 422 50 02
www.upjurassienne.ch
mière
e
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p
t
n
a
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En a
Culture générale
Visite du Musée Longines à St-Imier
Histoire et visite du château de Raimontpierre
Quel est donc ce champignon ?
Visite et histoire du château de Soyhières
Café des sciences
Troubles du sommeil: l’insomnie met la santé en veille
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Cuisine / dégustation
le 24.9 à 14h30
le 24.9 à 18h **
dès le 1.10
le 1.10
le 23.9
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Cuisine thaïlandaise
Cuisine suisse «gastro»
Plantes sauvages comestibles
dès le 12.9 **
dès le 24.9
dès le 24.9
Créativité
Carnet de voyage (l’après-midi)
dès le 7.10
Mouvement / Sport
Yoga pour tous
dès le 2.9 **
Enfants
Atelier décor d’automne et hôtel à insectes (pour enfants) dès le 20.9
Activités pratiques
Atelier produits d’entretien naturels
dès le 24.9
+ d’info: www.upjurassienne.ch / région Delémont
** à choix plusieurs cours
C’était en juin dernier à l’Ecole des métiers techniques de Porrentruy. Laurent Barotte
(à droite), responsable de la formation des étudiants en horlogerie, avec qui il a construit
certains éléments de l’horloge Québec offerte par le Gouvernement jurassien à la ville du
même nom. Aux côtés de M. Barotte, Thibaud Seuret, ancien étudiant qui a travaillé deux
années sur ce projet. Il est utile de le rappeler, la fameuse horloge est le fruit de la
collaboration entre l’école et l’entreprise Richard Mille.
réalités du travail avec un costaud
pragmatisme. Cet historien français qui a fait ses études supérieures à Genève et à Oxford a été
fort médiatisé dernièrement, suite
à la votation du 9 février contre
l’immigration. Il était notamment
passé à l’émission de France 5,
C dans l’air, où il s’était fait l’avocat, grandes connaissances à
l’appui, de la culture helvétique
en matière de formation. Le bas
de la couverture de son ouvrage
pose d’ailleurs clairement le postulat de l’exemple à suivre, ce qui
est réconfortant par ces temps de
guerre économique (avec attaques
dénigrantes, justes et injustes):
«Pourquoi la Suisse réussit. Pourquoi les autres pays devraient s’en
inspirer.»
«Super bien fait»
S’agissant de l’apprentissage en
Suisse, ce «système super bien
fait», comme le qualifie une enseignante jurassienne, demande
ARCHIVES ROGER MEIER
beaucoup d’investissement de la
part des enseignants secondaires
qui aident à l’orientation, de l’Etat,
des entreprises parties prenantes
et autres instances formatrices.
Les enseignants sont grandement
mis à contribution pour qu’à la sortie de l’école, les élèves ne se retrouvent pas les bras ballants au
bord du talus, sans orientation, ou
sans conviction, dans un cursus
qui ne les motivent pas. Ainsi, à la
suite des stages découverte, avec le
soutien des services appropriés en
orientation, il se dégage une piste
pour la majorité des élèves, et des
contrats d’apprentissage sont souvent signés six mois avant la fin de
l’école. S’agissant de la formation
tertiaire, nous faisions état dans
nos pages, en juin dernier, du niveau élevé des jeunes Jurassiens;
formation dont la facture s’élève à
plus de 28 millions; bref, autant de
résultats et d’efforts qui reflètent
la qualité du système de formation
cantonale.
La Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) met au
concours une place d’
apprenti-e employé-e de commerce
<wm>10CAsNsjY0MDA00TUyszQzNQQA4mFTLA8AAAA=</wm>
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Début de l’apprentissage :
Durée de la formation :
Lieu de travail :
août 2015
3 ans
Delémont
Tous les détails de cette offre sont disponibles sur notre site internet,
rubrique Emplois.
www.hes-so.ch
Cours d’appui
pour apprentis-es / étudiants-es:
français - mathématiques
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Dès le 18 août 2014
Pour tous renseignements, inscriptions et autres cours:
Ecole pour adultes – 1, rue de la Doux – CP 2324
2800 Delémont – Tél./Fax 032 423 38 88
E-mail: [email protected] – www.ecole-tremplin.ch
10 Dossier
Paroles d’apprenti
et d’apprenties
Fin juin au Cejef (Centre jurassien d’enseignement et de
formation), ça sentait les vacances, mais pour certains, les
examens n’étaient pas terminés, la ruche demeurait
bourdonnante! Nous avons rencontré 3 jeunes filles et un
jeune homme en cours ou en fin de formation dans une
institution où le directeur de la Division technique, Jean
Theurillat, est partie prenante du groupe de pilotage d’un
projet cantonal de promotion des métiers techniques auprès
des filles. Fort de son caractère, de sa lucidité et de sa
détermination, la gent féminine interviewée nous a donné
le sentiment de se sentir bien dans sa blouse, dans sa tête
et à sa place! Qu’est-ce qui a poussé ces jeunes à prendre
le chemin de l’horlogerie, de la micromécanique,
des microtechniques ou de l’automation, quels sont
leurs objectifs? Il, elles ont répondu spontanément
à nos questions. Petits portraits pris sur le vif,
des plus jeunes aux plus mûres…
Texte Pascale Stocker
Photos Roger Meier
Amélie Baume, 17 ans, Cornol,
2e année, horlogère-rhabilleuse
Après avoir fait la journée de tous les métiers,
en compagnie de son grand-papa qui était
horloger et enseignant, elle «croche», fait
quelques stages en entreprises et se dit que
«c’est cela qu’elle veut faire». Pourquoi? «J’aime
bien être calme, posée et réussir à fabriquer
quelque chose, c’est précis, il faut façonner les
moindres détails, ça me plaît.» Et plus tard? «Je
ne sais pas encore, soit je fais la matu, soit je
fais une école de technicienne, on verra,
...toujours dans l’horlogerie.»
Formation 11
Cindy Ralha, 20 ans, Boécourt,
Jules Jolidon, 17 ans, Porrentruy, Déborah Gagliardi, 19 ans,
4e et dernière année,
2e année, automaticien
Courrendlin, 3e et dernière
constructrice en microtechnique
année, micromécanicienne
«On n’est que 2 filles sur les quatre années, faut
pas se laisser faire, moi ça va bien avec mon
caractère!» Après l’école obligatoire, Cindy
savait qu’elle aimait bien les maths, elle hésitait
entre l’architecture et le dessin, du coup elle a
choisi constructrice en microtechnique. La
mécanique? «Toute la famille est là-dedans», ça
l’a un peu influencée, quand elle était petite elle
adorait dessiner en 3 D. Et après 4 ans
d’études? «Dans le métier, on a des cahiers des
charges, on nous envoie ce qu’on doit faire et
avec cela, on doit concevoir tout un système,
qui fonctionne pour la vie de tous les jours (…)
et ce que je préfère principalement, c’est
concevoir, j’ai des idées, pourquoi ça, ça doit
bouger, comment... » Et aussi la précision? «Oui,
pour un micron, tout peut foirer, c’est un métier
où sur plusieurs pièces, on voit ce qui se passe,
si ça bloque, c’est un véritable enjeu. On peut
réparer, mais parfois c’est pas réparable, ça
peut faire des dégâts. C’est ce qu’on apprend à
l’école: à faire attention.» Elle est contente de
son choix. «Ici, on a la chance d’être en école et
de voir tous les domaines, je préfère
l’horlogerie, mais je suis passée par
l’électronique, la pneumatique, la mécanique,
on peut voir dans quoi on veut se spécialiser…»
Et après? «Mon objectif c’était de partir une
année pour apprendre l’anglais en Amérique, en
Australie ou en Angleterre, faire une école ou
être fille au pair, mais j’ai eu quelques petits
problèmes avec une agence qui vient de fermer,
je suis en train de chercher.» Elle envisage aussi
de trouver un travail comme dessinatrice.
A la fin de l’école obligatoire, il est dans le flou.
Parmi la petite dizaine de stages qu’il
effectuera, ce qui lui plaira le plus «c’est
automaticien». «C’est très varié, on touche à
plein de domaines, il s’agit d’automatiser des
stations, des machines pour remplacer l’être
humain dans certaines tâches, donc parfois les
faire marcher sans personne 24 h sur 24 (…) On
nous donne une idée et on doit construire de A
à Z la machine jusqu’à ce qu’elle fonctionne.» Il
savait qu’il voulait aller vers un domaine
manuel, d’ailleurs dit-il, «quand j’étais petit,
j’aimais bien jouer aux legos». De l’univers du
petit cube plastique à l’électronique, au
soudage et au câblage en passant par la
programmation et l’automatisation, la pratique
et le vocabulaire sont devenus plus costauds.
Aujourd’hui, Jules n’est pas du tout déçu de son
orientation, il envisage une année de matu.
Avec une bonne note et un examen
intermédiaire, Deborah a fait les 4 ans de
formation en 3 ans. Après, elle peut faire une
matu technique et avoir un CFC intégré, «c’est
un petit plus». Elle n’est pas sûre d’aller en HES,
la Haute école supérieure d’ingénieurs, à
Neuchâtel. Elle entrevoit aussi la possibilité
d’être technicienne, et «là, pas besoin de matu».
Le défi est multiple. D’abord, elle avait voulu
faire informaticienne, mais après avoir essayé,
elle «ne s’est pas vue finir comme ça». Suite à
un stage de micromécanique intégré à l’école,
elle s’est dit qu’elle avait trouvé sa voie et n’a
pas été déçue. Elle se plaît dans cette matière
qui peut l’emmener vers la fabrication assistée
par ordinateur, les commandes numériques, les
pièces en séries ou les pièces à l’unité, les
tours, les fraiseuses, les prototypes, etc.
«L’outillage, on est formé sur ça, on peut faire
des pièces pour l’horlogerie, pour l’aérospatiale,
des petites pièces à intégrer dans les machinesoutils, c’est très varié…» Qu’est-ce qu’elle aime
le plus? La première chose qui lui vient à
l’esprit, c’est «bouger, communiquer, on n’est
pas toujours seuls devant la machine, dit-elle,
on doit savoir prendre la relève, faire des
croquis, expliquer, divulguer l’info assez
rapidement, souvent avec un dessin, c’est plus
facile.» L’aspect social est pour elle important,
elle aime bien aider les gens et évoque avec
plaisir son penchant pour la psychologie, le
développement personnel. Ne pourrait-elle pas
enseigner? «J’y avais pensé, être enseignante
dans un atelier mécanique puis faire médiatrice,
ce serait super, le job de rêve!»
12 Dossier
Lucien fait
ses expériences
et retourne
à l’école
Lucien Ourny est un jeune Franc-Montagnard de 18 ans
qui, après avoir stoppé à mi-chemin un apprentissage
de pâtissier-confiseur, a repris les études. En septembre,
il entamera sa deuxième année à l’Ecole de culture
générale de Delémont. Entretemps, il a exploré
plusieurs pistes. Rencontre.
Texte et photo Pascale Stocker
Certains jeunes savent quoi faire
après l’école obligatoire et leur
voie semble tracée de manière linéaire, d’autres ont besoin de faire
en quelque sorte leurs humanités
via différentes expériences, avant
de trouver leur chemin.
«J’avais plus du tout envie de faire
des études, j’avais envie d’entrer
dans la vie active. J’en avais marre
d’être sur les bancs de l’école à
longueur de semaines. J’ai choisi
le domaine de la pâtisserie parce
que ça m’a toujours plu, j’ai toujours été soigné par ma famille à
ce niveau-là, je m’exerçais aussi
un peu à la maison…» Voilà pourquoi, à la sortie de l’école obligatoire, Lucien Ourny commence un
apprentissage de pâtissier-confiseur. Hélas, explique-t-il, «ça s’est
pas super bien passé, je n’ai pas eu
de bon rapports avec mon patron,
on n’avait pas les atomes crochus.
A la rentrée de septembre, Lucien Ourny
entamera sa deuxième année à l’Ecole de
culture générale de Delémont où il a pris
une option Sport.
En plus, j’ai commencé à avoir des
allergies à la farine, aux noisettes
et aux amandes. Donc, à cause de
ces allergies, j’ai dû arrêter. Après
une année et demi, j’ai dû me réorienter et je me suis dit, pourquoi
pas les études.»
Chocolat noir et chocolat blanc
Mais avant de se trouver sur les
bancs de l’Ecole de culture générale
à Delémont, Lucien expérimentera
des intermèdes qui se révèleront
autant d’expériences bénéfiques,
demi-apprentissage compris. Et
pas seulement parce qu’il fait des
pâtisseries à la maison pour son
plaisir et celui de ses parents, mais
parce que le monde du travail, c’est
«arriver à l’heure, apprendre à travailler vite, prendre des responsabilités». Dans une entreprise, dit-il,
«on a des obligations, pas comme à
l’école où si tu n’as pas envie de travailler, tu fais acte de présence, en
entreprise si tu fais comme cela, ça
va pas durer longtemps!» Quand on
lui demande s’il a grandi d’un coup,
il répond par l’affirmative: «Je suis
devenu quelqu’un de plus calme,
quand t’es apprenti c’est mieux de
s’écraser, à l’école secondaire j’étais
Formation 13
disciplines – il creuse la piste
d’un métier sportif et réalisera
que l’Ecole de culture générale de
Delémont est la seule en Suisse
romande à offrir la possibilité de
faire une option Sport. Il passe les
examens d’entrée, «sous pression»
et les réussit. «Si je n’avais pas été
pris, je n’aurais pas su quoi faire,
ça faisait déjà presque 4 mois que
je ne faisais rien, pour les stages
je travaillais un peu à droite et à
gauche et je me suis dit, si je dois
passer une année comme ça, ça va
être très long.» Il réalise que «c’est
bien de faire quelque chose», d’autant que tous les copains autour
de lui travaillent ou sont encore à
l’école. Après avoir écarté la piste
Macolin – «les examens sont très
très durs» – il en trouve une autre
en apprenant que par l’ECJ-JU, on
peut accéder à une HES via une maturité sociale et la précitée option
sport. Un objectif se dessine peutêtre.
La pratique scolaire qu’il a donc retrouvée l’année passée à Delémont
lui plaît, «l’école permet d’aller au
fond des choses, le programme est
intéressant». Math, français, biologie, chimie, physique, allemand, anglais, agrès, basket, athlétisme, hockey, danse, théâtre, sont autant de
matières qu’il retrouve ou découvre.
Il entamera sa deuxième année en
septembre.
Après avoir réintégré le monde
des connaissances enseignées, fort
La piste sportive
d’une expérience dans le monde du
Sportif de très bon niveau – il a travail et d’un supplément de matupratiqué le hockey entre autres rité, Lucien est reparti du bon pied.
plutôt impulsif, là, après une année
et demi d’entreprise j’arrive mieux
à me contenir.» Sans compter qu’il
garde de bons souvenirs de collègues et de «profs géniaux» et qu’il
s’est enrichi d’un certain savoirfaire: «J’ai travaillé un peu le chocolat, narre-t-il avec plaisir, j’ai appris les températures exactes, c’est
pas la même chose entre chocolat
noir et chocolat blanc, pour qu’il
soit brillant, pas gris…. Les lapins
de Pâques aussi, pour arriver au
lapin final, c’est très complexe….
Toutes sortes de pâtisseries, les
mille-feuilles, les nids-d’abeilles,
des pâtes, des crèmes…»
Après de solides discussions avec
ses parents, et pour meubler le
temps qui le séparera de son retour sur les bancs de l’école, il
fera un séjour à Berlin afin de reprendre contact avec la langue de
Goethe, ainsi que différents stages
de quelques mois, autant pour voir
de quoi il retourne que pour gagner
un peu d’argent. Ainsi, outre son
escapade allemande, il tâtera de la
technique de scène, du carrelage
et de la cuisine. «Ce sont de beaux
métiers, mais la cuisine, les horaires, pas terribles, le carrelage au
niveau des articulations c’est très
dur, c’est vraiment usant. Technicien de scène c’est des horaires de
fou, mais c’est vraiment intéressant
pour le contact humain, ça fait rencontrer pas mal de personnes…»
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Cours de langues
Anglais : de débutant au «First»
Allemand : de débutant au «Goethe Zertifikat B2»
Schwyzertütsch : bases et perfectionnement
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AvenirFormation est l’unité de formation continue du Centre Jurassien d’Enseignement et de Formation (CEJEF)
Les possibilités
La Division santé-social-arts du Centre jurassien d’enseignement et de formation
(CEJEF) réunit deux filières de formation principales : l’Ecole de culture générale
(ECG) et l’Ecole des métiers de la santé et du social (EMS2). L’ECG permet
d’obtenir un certificat de culture générale (3 ans) puis possiblement une maturité
spécialisée (MSp) moyennant une année supplémentaire.
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Les options possibles sont les suivantes :
- Option arts visuels
- Option santé
- Option social-musique/-pédagogie/-théâtre
- Option sport
L’EMS2 offre les différentes formations suivantes :
- AFP d’aide en soins en accompagnements (ASA)
- CFC d’assistant-e en soins et santé communautaire
- Maturité professionnelle santé-social
La Division santé-social-arts abrite également une structure de transition entre la
scolarité obligatoire et la formation initiale appelée «Option orientation». LQJ
Case postale 65
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T +41 32 420 74 20
F +41 32 420 74 21
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Fondation
Rurale
Interjurassienne
COURTEMELON LOVERESSE
14 Dossier
Danièle Voisard,
entrepreneuse
de pompes funèbres
En Suisse, selon l’Office fédéral de la statistique,
quelque 64 000 femmes gèrent une entreprise
familiale sur le plan administratif.
La Jurassienne Danièle Voisard travaille
en famille, certes, mais elle n’est pas dans
les coulisses d’un secrétariat. Elle est d’ailleurs
la seule femme en Suisse romande à être titulaire
du diplôme fédéral d’entrepreneuse de pompes
funèbres. Nous avons rencontré en juin dernier
cette femme de 57 ans, au parcours professionnel
peu commun.
Texte Pascale Stocker
Photos Danièle Ludwig
En premier lieu, elle est employée
de commerce, mais comme elle
n’aime pas la routine et ne se voit
pas rester devant un écran et une
machine à écrire, elle a l’idée de
faire hôtesse de l’air. Elle part 2
ans en Angleterre pour améliorer
son anglais puis est engagée chez
Swissair où elle restera 20 ans. «Ça
me passionnait car j’avais des horaires totalement irréguliers, c’était
toujours autre chose, il y avait aussi
les inconvénients, mais cette irrégularité ça me plaisait, et surtout
le contact avec les gens», expliquet-elle. Elle concilie aussi sa vie de
famille; son mari quant à lui a été
dans l’horlogerie puis responsable
à l’AJADA (Association jurassienne
d’accueil des demandeurs d’asile).
«Jusqu’à 25 ans, narre-t-elle, j’ai
voyagé pour mon plaisir, mon mari
m’accompagnait souvent. Puis
après, il y a eu les enfants, c’est lui
qui s’en occupait avec l’aide d’une
jeune fille au pair. Je ne partais
pas très longtemps, mais je faisais
quand même des longs courriers et
ça durait 4 à 5 jours, après j’étais
une semaine à la maison. On avait
trouvé un bon système pour que les
enfants n’en subissent pas trop les
conséquences. Ils ne changeaient
pas de lieu, ils étaient toujours dans
leur maison, leur chambre, l’école,
les copains, tout a suivi.»
Elle rapatrie des corps
L’idée des pompes funèbres naît
au gré de différents stages, notamment chez de la parenté en Suisse
allemande qui travaille dans le domaine et au contact de personnes
âgées dans un home. En 1997, avec
son époux, ils ouvrent leur propre
entreprise. Elle volera encore
jusqu’en 1998, année noire pour la
compagnie helvétique à cause du
crash d’Halifax lors duquel 229 personnes trouvent la mort. Elle était
de réserve pour ce vol, son formateur fait partie des disparus. Cette
tragédie l’incite à mettre fin à sa
carrière d’hôtesse de l’air, mais lui
permet aussi de vivre une épreuve
particulière, elle doit rapatrier depuis les Etats-Unis deux corps dans
la région de Bienne. «Cela a été une
de mes premières expériences, en
anglais, pour s’occuper d’un mort,
Formation 15
Pour obtenir le brevet fédéral
d’entrepreneur-se en pompes funèbres,
Danièle Voisard a passé son examen en
allemand, à Thoune. L’examen peut se
dérouler en français, à condition toutefois
qu’au moins 6 entreprises postulantes
soient inscrites.
pratique pendant 3 ans, se présente
aux examens et obtient son diplôme
en 2000. «J’ai eu un petit article,
raconte-t-elle, évidemment ça a encouragé les autorités à nous faire
confiance.» La voilà donc considérée comme une femme qui va de
l’avant, qui peut gérer un métier
plutôt masculin à la base.
Tout en allemand
être dans le métier», raconte-t-elle
avec émotion.
En Suisse, avec la nouvelle loi,
on n’est pas obligé d’avoir un diplôme pour ouvrir une entreprise
de pompes funèbres, tout le monde
peut le faire. Quand Danièle Voisard commence dans le métier, on
«la regarde un peu de biais». C’est
une profession d’homme, à certains
égards physique, car il faut porter
les morts, les cercueils. Il lui faut
sans doute pour s’affirmer un plus,
elle envisage donc d’être diplômante, la condition première étant
d’avoir un CFC, son bagage professionnel est plus que suffisant. Elle
Danièle Voisard a passé son examen en allemand, à Thoune, son
père était Bâlois, c’était un atout.
L’examen peut se dérouler en français, à condition qu’au moins 6
entreprises postulantes soient inscrites. L’entreprise familiale des
Voisard compte 4 personnes, Danièle, son époux et deux de leurs
trois fils. «C’est sympa, dit-elle,
parce que quand on a besoin d’un
coup de main, comme c’est irrégulier, on peut s’appeler, ce n’est
pas vraiment précis, qui fait quoi
à quelle heure, on se répartit les
tâches afin que chacun ait un moment pour soi dans la journée.»
Un vaste domaine de tâches et de compétences
En Suisse, il existe 1200 entreprises en pompes funèbres. Environ 200 brevets
fédéraux ont déjà été délivrés, dont 10 en Suisse romande (et parmi ces 10,
Danièle Voisard est la seule femme). Les directives de l’examen professionnel
(établies sous l’égide de l’Association suisse des services funéraires) édictent
notamment que les connaissances de l’entrepreneur/entrepreneuse de pompes
funèbres avec brevet fédéral (selon le titre officiel) l’habiliteront à gérer de façon
autonome une entreprise de PF, d’assister et d’aider avec respect les familles en
deuil. Une fois l’examen réussi, le candidat se voit décerner un Brevet d’aptitude
professionnelle par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la
technologie (OFTT). L’examen garantit «un exercice de la profession respectueux
de l’ordre public, de la sécurité, de la santé publique ainsi que de la culture».
Le travail des entrepreneurs et entrepreneuses s’inscrit dans un vaste domaine
de tâches et de compétences. On peut notamment énumérer: les soins aux
défunts, l’attention et le respect dus aux personnes touchées par le deuil selon
une éthique, la préparation des obsèques, l’inhumation, l’incinération, le décor
floral, l’assistance pour l’urne ou la pierre tombale, la prise en charge d’un corps
sur un lieu d’accident, le transport des défunts de l’hôpital, de la maison de
retraite, ou du domicile, soit au cimetière soit au crématoire, l’aide à la rédaction
des faire-part ainsi que leur impression et leur publication.
Gestion, droit
S’agissant des obsèques, les PF remplissent les formalités écrites requises
pour les églises et les autorités. Danièle Voisard fait observer que, de nos jours,
de plus en plus de cérémonies laïques sont demandées, ce qui pose un problème
de lieux car il n’est pas aisé de les trouver. Lorsqu’il est nécessaire d’organiser
un convoyage de, ou vers, l’étranger, il faut prendre en considération les
particularités culturelles et la législation du pays ainsi que les conventions
internationales et, le cas échéant, se procurer des documents supplémentaires.
Il est également nécessaire de posséder des connaissances en gestion
d’entreprise: calcul de coûts, bases légales et directives en vigueur, TVA; dans
certains cantons, les entrepreneurs-euses règlent les droits pour les proches que
la personne défunte a désignés comme bénéficiaires à toucher une assurance de
capital décès ou de rente en cas de décès.
« Il faut écouter, conseiller, prendre du recul »
- LQJ : Il y a des réticences du fait que vous êtes une femme?
- Danièle Voisard: Au début oui, on dit, «elle n’aura pas la force», et maintenant,
au contraire, je pense qu’une femme est appréciée. Il y a ce côté maternel.
Les gens cherchent à être sécurisés, accompagnés. La mort, c’est une épreuve,
on est là pour décharger les familles de multiples tâches, administratives
notamment. Il faut expliquer aux familles leurs droits, les possibilités qu’elles ont.
- Vous continuez à vous former?
- Oui, tout particulièrement avec Rosette Poletti, que je trouve formidable,
elle m’a beaucoup aidée. Techniquement, on ne peut pas apprendre beaucoup
plus. Mais avec elle, c’est bien de réfléchir. On est des accompagnants.
L’accompagnement du psychique, c’est vraiment important, l’essentiel
c’est d’être soi-même, de parler avec son cœur. (…) Vous avez parfois trois,
quatre personnes qui sont en pleurs, ça pourrait devenir contagieux, on apprend
aussi à se protéger, mais aussi à être là pour la famille, avec de l’empathie.
- Dans ce métier, le temps est important?
- Oui, ce n’est pas du jour au lendemain qu’on apprend, l’expérience est
importante. Chacun fait ses découvertes. On se rend compte qu’on ne peut
pas avoir de préjugés. Parce qu’on n’est pas seulement confronté à la pratique
- le défunt, on doit le soigner, le panser, le préparer, le coiffer, l’habiller,
chacun a droit à des soins – mais le plus difficile à gérer, c’est l’accompagnement
de la famille qui est parfois très beau, mais parfois très dur quand il y a des
déchirements (…) Et bien sûr, le plus dur je dirais, c’est la mort d’un enfant,
c’est tellement violent.
- Il y a une part de sacerdoce, il faut être disponible,
on est au-delà d’un simple commerce?
- Parfois, on est appelé, comme pour les accidents ces derniers temps,
à plusieurs reprises en peu de temps, c’est lourd parce qu’on encaisse
la première réaction de la famille, le médecin et la police l’informent, mais
la famille nous contacte pour un premier entretien, pour organiser les obsèques
et souvent, là ils se déchargent, ils lâchent tout l’énervement, la colère,
la révolte... Donc il faut écouter, conseiller, prendre du recul.
- Que diriez-vous à quelqu’un de jeune qui veut se former?
- Il faudrait qu’il ait quand même quelques années de maturité, 25, 30 ans, parce
que c’est difficile d’entrer dans ces situations. Bon, il y a des jeunes qui n’ont
pas de problème pour voir n’importe quoi, mais la famille, tout cet aspect-là
nécessite de la maturité. Un décès qui est dans l’ordre des choses, pour une
personne âgée par exemple, qui a fait son temps de vie, on va dire que c’est
facile à accompagner, mais les morts violentes, les tragédies, c’est différent
et plus exigeant. D’ailleurs, dans les examens, il y a un jeu de rôle, où en tant
que postulant au diplôme de PF, on doit gérer une situation.
16 Dossier
De « papa de jour »
à « assistant parental »
Il y a quelque 10 ans en arrière, alors qu’il est père au
(il n’y a pas d’examen sanctionné
par un diplôme). Depuis une année,
foyer et sans travail, Florent Broquet saisit une opportunité ce système de cours obligatoires est
encadré et soutenu financièrement
peu habituelle pour un homme: garder ses enfants
par le canton.
Florent Broquet nous reçoit dans
et ceux des autres de manière structurée, et partant,
sa maison de Courrendlin, qui est
professionnelle. Rencontre sympathique et zoom
donc son lieu de travail, niché au
cœur d’un quartier quadrillé d’hasur une formation particulière envisagée avec pragmatisme bitats fleuris, de chemins et de jardins colorés soigneusement ordonTexte Pascale Stocker
nés.
Photos Danièle Ludwig
En 2005, les Crèches à domicile du
secteur Delémont-Franches-Montagnes (CAD) cherchent du monde;
par l’entremise d’une conversation
avec la comptable des CAD, Florent
Broquet se dit «pourquoi pas» et
pose sa candidature.
A l’époque, il ne sait pas qu’il existe
une formation (qui se faisait d’ailleurs «sur le tas», selon l’expression
familière), il était complètement
dans l’inconnu. Pendant 6 mois,
il suit des cours à Glovelier, étalés
sur quelques après-midis et jours
de semaine, et obtient une attestation reconnue au niveau cantonal. Il
est donc passé du statut de «papa de
jour » à celui d’«assistant parental».
Il s’est fait une clientèle et se forme
de manière continue, au fil des ans,
en suivant régulièrement des cours,
empilant attestation sur attestation
de travail pour s’occuper de leurs
enfants, on panache…
– Vous avez donc une bonne expérience depuis 2005. Comment ça
marche, c’est à la demande, à la
prestation, vous avez un salaire?
– On est payé par enfant, 8 francs,
les parents paient aux crèches et
les crèches nous paient en rapport
avec leur salaire (n.d.l.r, celui des
parents), en fait on est fonctionnaire d’état. Donc, ça peut varier de
– Y-a-t- il beaucoup d’hommes qui 500 fr. à 4000 fr. (…)
font ce travail?
– Pour le secteur des CAD, donc – C’est la centrale qui distribue
région Franches-Montagnes-Delé- ou les parents qui viennent vers
mont, je suis le seul, et il y en a 1 à vous?
Porrentruy (CADA). Et au total, on – Il y a les deux, après c’est moi
est plus de cent (n.d.l.r, en fait il y qui décide si je veux ou pas, on
a sur le canton quelque 150 per- ne m’impose rien, les crèches
sonnes qui sont assistant-e-s pa- n’imposent rien, les parent télérental-e-s).
phonent, passent ici, ou passent
– Ça reste très féminin…
directement par les crèches et on
– On y vient petit à petit, il y a des fixe un rendez-vous et ils viennent
hommes qui diminuent leur temps voir. Les parents décident aussi s’ils
Formation 17
«Un public très hétérogène»
Avant 2008, celui, celle, qu’on appelle aujourd’hui assistant-e
parental-e (AP) est formé-e sur le tas. De 2009 à 2013, des
formations sont dispensées de manière différente par les CADA
(Crèches à domicile du district de Porrentruy et du Clos du Doubs)
et les CAD (Crèches à domicile des districts de Delémont et des
Franches-Montagnes); en 2013, une convention entre CAD-CADA
et AvenirFormation est passée afin que la formation soit commune
et uniformisée, avec un cours de base de 64 périodes, puis ensuite
des cours de formation continue au gré de 16 périodes par an.
AvenirFormation est l’unité de formation continue du Centre jurassien
d’enseignement et de formation (CEJEF); c’est donc elle qui organise
les cours d’AP et qui octroie les attestations de suivi de ses cours
sans lesquelles les AP ne peuvent pas pratiquer.
En 2014, on dénombre un total de 148 personnes qui ont suivi les
cours de base et de formation continue. Aucun examen ne
sanctionne la formation d’AP qui est considérée comme une activité
accessoire, s’inscrivant parfois dans une période particulière de la vie
des AP; elle touche un «public très hétérogène», explique Christophe
Cattin, le directeur d’AvenirFormation. Public qui va donc des
grands-parents aux personnes disponibles, sans enfant et désirant
travailler à domicile, en passant bien sûr par des mères – et des
pères! – donc autant de personnes qui ne cherchent pas
nécessairement à suivre un cursus écrit et diplômant dans le
domaine en question. On aura compris que les deux associations
précitées de crèches à domicile accomplissent, pour que tout cela
fonctionne, un solide travail de supervision (voir leur site).
Florent Broquet, assistant parental, ici, dans sa maison de Courrendlin qui est aussi
son lieu de travail. «Le contact avec les enfants, les parents, c’est varié, jamais la même
chose, il y a toujours des surprises, je ne le fais pas par défaut, je le fais parce que
j’aime cela.»
ne veulent pas, donc on est assez
libres, les crèches à domicile supervisent, aident, demandent. (…)
En fait, les crèches sont saturées, à
Courrendlin il y a une file d’attente,
on est débordé, la coordinatrice le
dit régulièrement.
– Il faut avoir de l’espace pour
accueillir?
– Les normes c’est 3 enfants, après
on a des dérogations, on peut aller
jusqu’à 6. On ne peut pas avoir 6
bébés. Moi, j’ai des enfants depuis
4 ans et jusqu’à 7 ans.
– Et dans le village, vous vous
promenez avec des ribambelles?
– Au maximum 4 avec un dans la
poussette. Et on a une belle place
de jeux ici.
– Ça peut faire de solides journées?
– Parfois je commence à 6 h 15, le
dernier peut partir vers 17 h, donc
des journées de 10 heures, mais que
la semaine, pas le week-end, et le
mercredi je m’octroie un congé pour
le réserver à mes enfants.
Les matières abordées
On apprend en consultant le site d’AvenirFormation que les cours
de base traitent des matières suivantes: rôle de l’AP, relation avec
les parents, droits, obligations et devoirs, bientraitance
psychologique, maltraitance, développement psychoaffectif et
comportemental de l’enfant, attachement et limites, développement
de l’enfant, rythmes et besoins, certificat de samaritains (Urgence
chez les petits enfants), alimentation, soins et psychomotricité,
sécurité routière. La formation continue quant à elle laisse une large
part à l’échange, à la discussion, à la réflexion sur les diverses
expériences des participants; s’inscrivent aussi les domaines de la
médication (allopathie, homéopathie, médecines naturelles) ainsi que
de la communication (secret de fonction, tri des infos, formulation) et
autres ateliers goûters! En 2015, des cours de massage et de
gymnastique sont envisagés.
• Plus d’infos: pour les Crèches à domicile des districts de Delémont
et des Franches-Montagnes: www.cadjura.ch; pour les Crèches
à domiciles du district de Porrentruy et du Clos du Doubs:
www.cadajura.ch; pour les cours de base et de formation continue
d’AvenirFormation: www.avenirformation.ch/fr/SanteSocialEducation-et-petite-enfance/Auxiliaire...
– Ça vous plaît, qu’est-ce que vous
aimez?
– Le contact avec les enfants, les
parents, c’est varié, jamais la même
chose, il y a toujours des surprises,
je ne le fais pas par défaut, je le fais
parce que j’aime cela, et ça s’est
structuré au fil du temps.
– Autour de vous, comment
est perçu votre travail, en tant
– Quand vous étiez jeune, vous qu’homme?
vouliez faire cela?
– En 1996, quand je promenais ma
– Non, je ne me voyais pas là-de- petite fille dans le village, j’étais un
dans, mais dans un truc plus mas- des premiers, on m’avait surnommé
culin, maintenant c’est parfait, je «l’homme à la poussette»!
suis à la maison, j’ai pu élever mes
enfants (n.d.l.r. sa femme est insti- – Ça vous contrariait ?
tutrice et ses enfants ont 15, 18 et – Non, ça me passait au-dessus.
22 ans), j’ai 45 ans, j’aide les autres Après, quand j’étais papa de jour,
parents. Et il faut dire que j’ai tou- chez certains parents ça passait
jours eu un contact plus facile avec mal, on m’a traité de pédophile... ou
on disait: «Il doit être homosexuel.»
les enfants qu’avec les adultes.
– … ???!! mais c’est grave, c’est
calomnieux…
– …moi j’ignore, c’est leur problème,
je suis au clair, les crèches sont au
clair, ma femme est au clair, encore
maintenant, il y a des parents qui
refusent de me confier leurs enfants parce que je suis un homme,
c’est vrai qu’au début ils ont eu du
mal, ça les surprend, mais certains
m’ont fait confiance. Les garçons
sont contents parce qu’ils peuvent
jouer à des jeux plus masculins, ils
trouvent que c’est chouette.
Formation 19
Derrière les feux des projecteurs
Gil Ceré (ci-dessus)
propriétaire de GC-Tech
à Reconvilier, maître
d’apprentissage
et intervenant externe
dans la formation
de techniscéniste: « … il y a
de plus en plus de festivals,
de fêtes d’entreprise ou
de village, dans lesquels
l’esthétique occupe
une place de plus en plus
importante. » DR
Ah l’été, les festivals, la musique! L’artiste adulé, applaudi!
On en oublierait presque que tout cela ne serait possible
sans les petites mains de l’ombre, ces techniciens qui ne
sont pas sous les feux des projecteurs, mais les installent
et les dirigent. Depuis trois ans existe une filière de
une grande importance à ce que
notre apprenti connaisse toutes les
dimensions du métier, c’est pourquoi, au cours de sa formation, il
devra effectuer au moins six stages
hors entreprise… mais tous les patrons ne sont pas aussi exigeants.
– La formation proposée par la
Manufacture est-elle satisfaisante ?
alliant apprentissage en entreprise et cours théoriques
– Oui et non. Quatre ans peuvent
sembler longs, mais quand on sait
prodigués par La Manufacture à Lausanne.
que le but est de former les apprenTexte Alan Monnat
tis à l’ingénierie du son, à l’éclairage, à la vidéo, à la conception et
Entretien avec Gil Ceré, propriétaire plus de festivals, de fêtes d’entre- à la construction de structure ou
de GC-Tech à Reconvilier, maître prise ou de village, dans lesquels encore aux notions indispensables
d’apprentissage et intervenant ex- l’esthétique occupe une place de
terne dans la formation.
plus en plus importante.
formation de techniscéniste, de type dual,
– Comment vous êtes-vous formé
à ce métier ?
– Au départ, j’étais ébéniste et je
me suis lancé dans la technique de
spectacle petit à petit... Jusqu’alors,
il n’existait aucune formation particulière, si ce n’est des cours de
perfectionnement en son ou en
éclairage, contrairement aux pays
voisins.
– Comment a évolué ce marché au
cours du temps ?
– Avec la télévision et les shows à
l’américaine, la demande a explosé.
Avant, dans les spectacles de gym
par exemple, on se contentait de
deux ou trois loupiottes; maintenant, les organisateurs veulent du
spectaculaire. Et il y a de plus en
– Quels sont pour vous les principaux avantages de ce métier ?
– Sa diversité. Un jour on s’occupe
de l’arrangement lumière d’un
concert de rock, le lendemain de la
sonorisation d’un concert lyrique
ou de la mise en valeur d’un bâtiment historique. Les inconvénients?
Les horaires! On travaille principalement le soir et les week-ends…
quand les autres font la fête.
– Cette diversité se retrouve-telle dans toutes les entreprises
formatrices ?
– Non, loin de là. Si l’apprenti est
engagé dans un théâtre, son métier sera beaucoup moins varié que
dans une entreprise généraliste
comme la nôtre. De plus, j’attache
de sécurité, ça fait beaucoup! Si je
compare cela à ma formation d’ébéniste : en quatre ans, je n’ai appris
qu’un métier, pas six ou sept !
– Quelles qualités doit posséder
un techniscéniste ?
– Il doit être indépendant et débrouillard, jouir d’une bonne
condition physique et n’avoir pas
deux mains gauches! Une bonne
connaissance de l’anglais est aussi
souhaitable, tout autant qu’un intérêt pour les arts de la scène. A cela
il faut encore ajouter un penchant
pour la technique et l’informatique
et, enfin, il ne faut pas souffrir du
vertige.
La formation
Pour obtenir son titre de «techniscéniste CFC», l’apprenti devra suivre
un cursus de 4 ans. Durant les deux premières années, il se rendra
deux jours par semaine à La Manufacture à Lausanne; un seul jour
durant les deux années suivantes.
A la Manufacure sont enseignés: sonorisation, vidéo, scène, effets
spéciaux, intégration de médias, électricité, sécurité, production,
gestion du matériel, électrotechnique, mathématiques, sciences
naturelles, anglais, culture générale et sport.
Les places d’apprentissage ne sont pas très nombreuses. Dans la
région, parmi les entreprises qui forment déjà un apprenti, on trouve:
GC-Tech à Reconvilier, Sound Patch à Colombier, le Centre Culturel
de Delémont, le Théâtre de l’Heure Bleue à La Chaux-de-Fonds,
Le Théâtre du Passage à Neuchâtel ou encore Eclipse à Bienne.
La Manufacture est intégrée à la Haute école spécialisée de Suisse
Occidentale et délivre (entre autres) des titres de niveau bachelor et
master en danse et en théâtre. Depuis 2011, elle accueille l’Ecole
professionnelle des techniscénistes.
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Formation 21
Dès septembre prochain, Chantal Sylvestre effectuera
un master en physique à temps partiel
dans une université danoise. DR
Le parcours pluriel
et éclectique
d’une jeune femme
déterminée
Chantal Sylvestre est une Fribourgeoise de 29 ans qui
étudie pour l’heure au Danemark. Son jeune âge n’empêche
pas que sa biographie – tout particulièrement en ce qui
concerne son cheminement professionnel et de formation
– affiche une richesse faite d’orientations plurielles et dont
les étapes nous avaient été transmises par le Bureau de
l’Egalité de la république jurassienne, dans le cadre d’une
information concernant les femmes qui ont un parcours
ne correspondant pas au profil conventionnel féminin.
Propos recueillis par Pascale Stocker
Ainsi, cette jeune femme déterminée, qui après s’être orientée vers
la vente en sortant de l’école obligatoire, se retrouve donc, quelque 10
ans après, à étudier dans une université danoise.
formations comme informaticienne
ou laborantine en physique (mes
premiers choix à l’époque) ça relevait quasi de l’impossible. Peu d’entreprises engagent des «pré-prof»
pour ce genre de métier. Et le lycée
n’est pas une possibilité offerte à
Entretemps, elle aura passé par un cette section.
apprentissage commercial (avec
en plus un an de pratique), un – Le choix de l’Ecole de commerce
apprentissage d’informaticienne correspond-il à un objectif à long
avec maturité technique au retour terme?
de l’Angleterre (4 ans), puis enfin – Non, durant mon année de vendes études de microtechniques à la deuse j’ai postulé à environ 150
places en Suisse romande pour des
Haute Ecole Arc !
apprentissages dans une dizaine
Elle a accepté de répondre à nos de métiers différents, tous dans la
questions, depuis sa lointaine rési- technique ou en relation avec (desdence nordique.
sinatrice, mécanicienne de précision, géomaticienne, laborante... et
aussi employée de commerce dans
– Votre parcours est vraiment des entreprises de construction ou
riche en rebondissements. A de production). Je suis curieuse et
quoi correspond ce choix, lorsque du coup c’est facile de trouver dans
vous quittez l’école obligatoire chaque métier quelques chose
d’aller tout de suite dans la vente, d’intéressant voire de passionnant.
était-ce par obligation, par désir C’est une entreprise d’installation
de gagner votre vie tout de suite, sanitaire à Villars-sur-Glâne qui
par fatigue de l’école…?
m’a engagée comme employée de
– J’ai pris la vente car j’étais en commerce. C’était une expérience
section «pré-prof» et accéder à des sympa avec des gens vraiment
agréables à qui je dois beaucoup. – La microtechnique n’était pas
Et j’ai beaucoup appris.
imprévue, j’ai toujours aimé la précision, l’exactitude et les choses
– Que s’est-il passé, pourquoi ce faites avec rigueur et soin. J’ai eu
virage en direction de l’informa- beaucoup de plaisir à l’étudier et
tique, ce voyage en Angleterre? je n’ai jamais ressenti de presD’autres objectifs à long terme sion ou de changement de comont-ils mûri dans votre esprit, le portement de la part de mes collèplaisir insatiable d’apprendre?
gues provenant du fait que j’étais
– Mes décisions sont toujours ré- une femme dans un milieu
fléchies et analysées avant d’être d’hommes.
mises en pratique (réalisation,
conséquence, faisabilité, conces- – Et enfin, pourquoi, comment,
sion...). L’Angleterre c’était pour le Danemark?
apprendre la langue. J’avais l’im- – Par envie d’aller plus loin et
pression que cette dernière ou- j’aime les pays du nord. J’ai posvrait des portes tout aussi bien tulé pour une place de stage dans
en Suisse que dans le monde pour une université au Danemark après
beaucoup de métiers. L’informa- mon bachelor. A la fin de mon
tique c’était pour être dans un stage, mon contrat a été étendu et
champ suffisamment vaste pour dès septembre prochain, j’effectue
avoir toujours quelque chose de un master en physique à temps parnouveau à apprendre.
tiel dans cette même université.
– Les microtechniques, est-ce une
découverte totalement imprévue? Que vous est-il arrivé? Ce
domaine n’est-il pas un espace
masculin, comment le vivezvous? Peut-on dire que vous avez
trouvé votre voie?
– Une question plus personnelle,
avez-vous des obligations familiales? Votre vie professionnelle
a-t-elle toute la priorité, conciliezvous les deux?
– Concilier les deux n’est pas un
problème.
22 En coulisses
Tous en scène!
Rencontre avec Marie-Jeanne Liengme, une animatrice théâtre pour qui
l’aspect pédagogique de son métier est essentiel, car selon elle,
il donne du souffle, de l’esprit, à un art aussi complexe qu’enrichissant.
Texte Sophie Christe
Photo Roger Meier
«On se connaît, il me semble», tente MarieJeanne Liengme au début de notre entretien.
Pas étonnant que cette blonde souriante, posée
et sûre d’elle croie reconnaître des visages inconnus. En effet, son agenda ne désemplit pas
entre son office de directrice de l’association
Cours de Miracles et ses interventions en tant
qu’animatrice théâtre. Elle en dit un peu plus sur
cette dernière profession, placée au strapontin
des métiers du théâtre. «En fait, les animateurs
théâtre sont un peu comparables à des médecins
généralistes: très polyvalents, ils s’associeront à
des spécialistes si la demande se fait plus spécifique.» Mais ici, point de malades, de blouses ou
de seringues. Ce que Marie-Jeanne infuse à ses
nombreux élèves, c’est sa passion pour le théâtre
comme outil ludique, mais aussi de réflexion,
d’expression, de création et d’abstraction, sur
scène comme au quotidien.
‑ Avec qui travaillez-vous?
‑ Mon plus jeune élève a 4 ans, il est à l’école
enfantine; le plus âgé a 94 ans et séjourne dans
un EMS. Nous travaillons le plus souvent sur
demande, en offrant des prestations sur mesures, de l’animation ponctuelle au spectacle
suivi pendant plusieurs mois. Je travaille avec
des écoles, des classes spéciales, des personnes
handicapées, des vieux, des jeunes, mais aussi
avec des chorales par exemple. La plupart de
mes élèves sont des amateurs.
‑ Quelles sont les qualités d’une bonne ani‑
matrice théâtre?
‑ Il faut tout d’abord avoir de bonnes bases au
niveau du théâtre: voix, expression corporelle,
mais aussi en théorie, techniques et histoire du
théâtre. Et puis, l’aspect pédagogique est très
important. Il faut aimer transmettre sa passion,
aimer être un médiateur. Mais je préfère utiliser
le terme animateur car il contient la racine «anima» qui se traduit par l’«âme, le souffle de vie».
C’est ce que fait l’animateur théâtre, il insuffle
l’esprit du théâtre.
J’ai affaire à des personnes très différentes et
leur rapport au théâtre se construit très progressivement, comme un nouveau langage
qu’on apprendrait. Je suis persuadée que tout
le monde en est capable. Mon travail consiste
à creuser et à développer des étincelles
de théâtre qui surgissent parfois dans des
moments minuscules et inattendus, comme
chez cet adolescent, qui, pris de panique, a
produit un croassement des plus étranges et
s’est finalement révélé être un bruiteur hors
pair! A travers mon avis et mon œil professionnel, un élève peut transformer ce qu’il
considère comme une faute en une qualité.
‑ Pourquoi passer par le théâtre?
‑ Le théâtre est un art très complexe. Il passe
par l’écoute, la vue, les mots, les intonations,
la position du corps, etc. J’essaie de faire comprendre aux personnes avec lesquelles je travaille que le théâtre, ce n’est pas ânonner un
texte que l’on a appris par cœur. L’important,
ce n’est pas ce que l’on dit, mais la manière de
l’exprimer avec le corps, la voix, la configuration de l’espace. En théâtre, on appelle cela la
polysémie du monde. C’est un point commun
à beaucoup d’arts de la scène, comme la danse
ou la musique. De plus, au théâtre, tout le
monde sait que ce qu’on voit est faux. Et c’est
justement ce qui est intéressant, car le théâtre
peut parler de la réalité en proposant une lecture plus profonde, plus humaine, plus abstraite, en ouvrant de nouvelles perspectives.
C’est cette complexité et cette réflexion sur le
monde qui font la saveur du théâtre, contrairement à la télé-réalité qui nous livre une version
crue, plate du réel. La saveur, comme en cuisine,
procure du plaisir. Et ça se voit!
En 2013, par sa directrice Marie-Jeanne Liengme,
l’association Cours de miracles recevait le Prix
d’encouragement de la culture et des sciences de la Ville
de Delémont.
Animateur de théâtre, profession à part entière
L’animation théâtrale est une profession plutôt récente. Après des études de français, d’histoire et
de psychologie, Marie-Jeanne s’est formée sur le tas, auprès de divers intervenants belges, suisses
et français. Dans la culture francophone particulièrement, la profession tarde à s’imposer. Cela est
dû, explique la directrice de Cours de Miracles, au fait qu’il existe une hiérarchie très forte dans le
monde du théâtre, qui tend à déprécier le rôle de l’animateur théâtre, comme celui du simple
technicien. Cependant, on s’est bien vite rendu compte que les salles de théâtre se vidaient peu à
peu. «On appelle cela l’effet "nuques blanches". Le Jura, grâce à sa maturité théâtre et de
nombreuses interventions dans les écoles a quelque peu échappé au phénomène. Mais allez au
théâtre du Passage à Neuchâtel et vous ne croiserez que des personnes âgées.» Cette perte
d’intérêt de la jeunesse pour le théâtre a provoqué un prise de conscience passant par la
valorisation du statut de l’animateur. Pourtant Cours de Miracles, première association romande à
dispenser cette formation, a dû longtemps se battre pour faire admettre que l’animation théâtrale
est une profession à part entière, et non pas un passe-temps de metteur en scène ou de comédien
ratés.
GYMNASES
ECOLE DE MATURITÉ SPÉCIALISÉE
ECOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE
BIENNE ET MOUTIER
Au sortir de la scolarité obligatoire, le Centre jurassien
d’enseignement et de formation (CEJEF) vous offre une
large palette de formations :
ADMISSIONS 2015
Gymnases (maturité monolingue et maturité bilingue),
Ecole de maturité spécialisée (certificat de culture générale
et maturité spécialisée) et Ecole supérieure de commerce,
Bienne et Moutier
Portes ouvertes à Bienne Gymnasium Biel-Seeland :
Samedi 25 octobre 2014 de 9 h à 13 h
• Ecole professionnelle technique
• Ecole des métiers techniques
• Ecole supérieure technique (post-CFC)
➞ Portes ouvertes: 26 et 27 septembre 2014
Cité des Microtechniques, Porrentruy
www.divtec.ch
Gymnase français de Bienne :
Samedi 25 octobre 2014 de 9 h à 13 h
Ecole supérieur de commerce :
Samedi 25 octobre 2014 de 9 h à 13 h
Portes ouvertes à Moutier EMSp : samedi 8 novembre 2014, de 9 h à 12 h.
Soirée d’information
Berne : mardi 21 octobre 2014, 20 h, à l’aula de
l’Ecole cantonale de langue française.
St-Imier : mercredi 22 octobre 2014, 20 h, à l’école
secondaire.
Les conditions d’admission seront précisées lors des portes ouvertes ainsi que
lors de la soirée d’information à Berne.
GYMNASES
• Ecole de culture générale
• Ecole des métiers de la santé et du social
<wm>10CAsNsjY0MDA00TUyszQyNgUAoapteg8AAAA=</wm>
➞ Portes ouvertes: 15 novembre 2014
Les études gymnasiales durent trois ans en dehors de la scolarité obligatoire. La
possibilité d’effectuer une maturité gymnasiale bilingue est offerte à celles et
ceux qui le souhaitent.
Délai d’inscription
<wm>10CFWKKQ6FQBAFT9ST1zvQkuDIFz_4MQTN_RWLQ5SoVK1recPLvPy25V8MsJHEKOolEc08K01aZBYSInefMLixBo-fn9huU_TnISRBOgZyJdUeYe3cjwtOu3FkcgAAAA==</wm>
Faubourg des Capucins 2, Delémont
www.ds2a.ch
Lundi 2 février 2015 à l’adresse suivante :
GYMNASE FRANÇAIS DE BIENNE
Rue du Débarcadère 8
2503 BIENNE
ECOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE
Préparation à la maturité professionnelle commerciale :
Délai d’inscription
Samedi 14 février 2015 à l’adresse suivante :
ECOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE
Rue des Alpes 50
2502 BIENNE
• Ecole de commerce
• Ecole professionnelle commerciale
• Ecole supérieure d’informatique de gestion (post-CFC)
➞ Portes ouvertes: 22 novembre 2014
Rue de l’Avenir 33, Delémont
www.ec-jura.ch
• Lycée cantonal
➞ Portes ouvertes: 10 janvier 2015
Place Blarer-de-Wartensee 2, Porrentruy
www.lycee.ch
www.cejef.ch
ECOLE DE MATURITÉ SPÉCIALISÉE
préparation aux formations de la santé et du travail social :
Délai d’inscription
Samedi 14 février 2015 à l’adresse suivante :
ECOLE DE MATURITÉ SPECIALISÉE
Pré Jean-Meunier 1
2740 MOUTIER
FORMALITÉS D’INSCRIPTION ET RENSEIGNEMENTS
Formalités
Les Ecoles secondaires distribuent les formules
officielles et se chargent ensuite de les rassembler
et de les faire parvenir, selon la filière visée, au
Gymnase français de Bienne, à l’Ecole de maturité
spécialisée de Moutier, respectivement à l’Ecole
supérieure de commerce de Bienne.
Renseignements
Ecole supérieure de commerce :
Rue des Alpes 50 - 2502 Bienne,
Tél. : 032 328 32 00
Gymnase français de Bienne :
Rue du Débarcadère 8, 2503 Bienne,
Tél. : 032 327 06 06
Ecole de maturité spécialisée :
Pré Jean-Meunier 1, 2740 Moutier,
Tél. : 032 494 52 80
Les recteurs : Aldo Dalla Piazza et Leonhard Cadetg
<wm>10CAsNsjY0MDA00TUyMzG0NAYAmoHNmQ8AAAA=</wm>
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