N°516 Le journal des Esplanadiens Sommaire

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N°516 Le journal des Esplanadiens Sommaire
> Edito
> Coup de cœur de la rédaction
> Formation et partenariat de l’ARES avec le TNS
Page 2 : > L’art sur le campus de l’Esplanade
> En bref...
> Carnaval de l’Esplanade
> Bâtissons à corps, à chœurs et à sons
> 2016 : une année bissextile
Page 3 : > Coup de projecteur sur...
> Informations de la Mairie de quartier
> A la Ruche 35
> CompoStra, association de promotion du
compostage urbain à Strasbourg
Page 4 : > A l’ARES et au Théâtre du Tambourin
> Opération Archimède 2016 !
> Adhérer à l’ARES, c’est soutenir son action !
> Vive les livres !
> Thé dansant à l’ARES
> Les stages de théâtre et de clown
Le journal des Esplanadiens
> Mot d’humeur et jeux de mots
L’art se pratique… et s’apprend
L’éducation artistique est un des volets essentiels et anciens de l’action de l’ARES dans son rôle de centre socioculturel.
Elle prend chez nous différentes formes : notre école de musique est importante et reconnue ; si j’ajoute les nombreux
ateliers d’arts plastiques et l’ouverture à toutes les danses, j’illustre aisément la diversité de notre offre dans ce domaine.
Depuis quelques années, nous avons créé une école de théâtre, et ce projet, qui n’entrait dans aucun moule, nous a amenés à devoir répondre à quelques questions fondamentales à propos de ces activités.
D’abord un constat : l’expression artistique, c’est d’abord de la technique, souvent beaucoup de techniques et parfois
fastidieuses.
Ensuite, il faut déterminer la part d’enseignement et la part d’expression. Dit trivialement, c’est, par exemple, la distribution entre cours et auditions de concert. Plus généralement, ce sera donc bien un équilibre à trouver entre projet
pédagogique et projet artistique.
L’expérience montre que - dans ce domaine - les débats peuvent être longs et passionnés, les solutions fluctuantes selon
le contexte et les équipes pédagogiques.
Ce qui doit nous importer, c’est de répondre aux aspirations des pratiquants.
Nous ne devons jamais perdre de vue que nous ne sommes pas une école d’artistes professionnels. Notre réussite doit
se mesurer à notre capacité à ajouter un volet artistique à la personnalité de Monsieur et Madame tout le monde, c’està-dire, par définition, à quelqu’un qui s’initiera et pratiquera par intérêt, voire par passion, mais pas forcément par la
découverte d’un talent hors norme. Les conservatoires de tous ordres sont faits pour cette dernière catégorie.
Mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est la nature des exigences que je précise. Amateur ne signifie jamais médiocre à l’ARES
et l’accessibilité au plus grand nombre n’implique pas de renoncer à la rigueur et à la qualité.
C’est notre manière de respecter la passion artistique de Monsieur et Madame tout le monde.
Claude Gassmann, Président
© ARES - OF
Février 2016
N°516
ARES
Sommaire
Page 1 Coup de cœur de la rédaction
Formation et Partenariat
de l’ARES avec le Théâtre
National de Strasbourg (TNS)
Nous avons eu le plaisir de participer à une formation au TNS
il y a quelques semaines. Quoique très condensée, elle a été
extrêmement riche. Nous avons pu participer à de petits exercices
de pratique théâtrale proposés par Stanislas Nordey – Directeur du
TNS - à la fois du point de vue de l’acteur et de celui du public.
Ce temps, ludique mais aussi très impressionnant, nous a permis de nous
rendre compte de la sensation que l’on
ressent lorsqu’on nous regarde, lorsqu’on se sent observé et jugé.
Nous avons eu l’opportunité de fouler
le « Plateau » de la Grande Salle du
TNS à cette occasion.
Maïté a déjà pu mettre en place des
activités similaires lors de ses ateliers
théâtre avec les collégiens, et ces exercices sur le regard ont nourri certaines
séances. Ils lui ont également donné
des arguments plus parlants sur le
fait d’apprendre à être spectateur. La
plupart des jeunes n’ont pas les codes,
ne savent pas comment se comporter
dans une
salle
de
spectacle. Le fait d’avoir été devant un
public et de se rendre compte que le
moindre mouvement, toussotement,
rire, s’entend depuis la scène et conditionne les acteurs permettra sans
doute aux jeunes fréquentant l’ARES
d’être plus bienveillants et respectueux envers les acteurs du prochain
spectacle qu’ils iront voir.
Pendant la formation, outre les deux
spectacles que nous avons pu voir et
dont nous avons pu débattre lors de
séances en présence des acteurs, nous
avons également participé à un atelier
d’écriture. En plus de nous donner
quelques pistes et exercices à mettre
en place avec nos publics, le formateur
a pris le temps de décrypter nos écrits,
de s’intéresser à nos choix,
notre vocabulaire, et nous
en avons beaucoup appris les uns sur
les autres, et sur nous-mêmes.
Cette formation nous a beaucoup plu
car elle était dirigée par des personnes
motivées, intéressantes, habitées, ce
qui rendait nos découvertes et notre
apprentissage encore plus grisants.
Nous espérons sincèrement qu’il y
aura une suite à ces rencontres entre
professionnels du monde du théâtre
et professionnels de l’animation socio-culturelle.
Nous réfléchissons ensemble à la mise
en place de sorties culturelles (pour
aller voir des spectacles vivants) avec
un groupe d’adolescents et d’adultes
et avec un groupe d’enfants et des familles.
Amélie, Anne et Maïté,
animatrices de l’ARES
L’art sur le campus de l’Esplanade
Depuis les années 60-70, l’Université de Strasbourg a appliqué la
procédure dite du « 1 % artistique ».
Cette procédure, voulue par André Malraux, incite les administrations à consacrer 1 % des crédits alloués pour les constructions
publiques à l’installation d’œuvres d’art.
14 œuvres ont été répertoriées dans ce cadre sur le campus.
ARES-flash vous les présentera dans les numéros à venir.
François Stahly : un
sculpteur à redécouvrir
Stahly fait partie de ces grands sculpteurs de l’après-guerre, injustement
sous-estimés aujourd’hui, et qui mériteraient largement une réhabilitation
de leur travail et de leurs recherches
formelles. Il est né en 1911 à Constance
et passe sa jeunesse en Suisse.
En 1931, il s’installe à Paris où il est
brièvement l’élève de Maillol, comme
beaucoup de sculpteurs du XXème
siècle. De 1960 à 1965, il séjourne aux
Etats-Unis où il est chargé d’enseignement dans plusieurs universités. Il y
installe alors un nombre important de
sculptures monumentales.
De retour en France en 1966, il réalise de nombreuses commandes officielles, et notamment cet « Esprit de
la Mathématique » installé sur le campus de l’Esplanade. Il décède à Meudon en 2006.
Deux sculptures
remarquables de Stahly à
l’Esplanade
Les sculptures de François Stahly
s’inspirent généralement de formes
biologiques et organiques - épanouies,
exubérantes et lyriques - réalisées
dans la pierre, le béton, le métal et
surtout dans le bois.
« Esprit de la
Mathématique », 1967,
bronze, dispositif 1 %
Dans le patio verdoyant et japonisant
de l’UFR de Mathématique et d’Informatique, l’élégant totem de Stahly est
organisé en quatre colonnes serrées
s’élevant parallèlement pour s’interpénétrer en modules et se répondre
dans leur élévation commune. Il mêle
ainsi, dans un même mouvement vertical, les deux dimensions complémentaires – organiques et géométriques –
qui caractérisent les travaux de Stahly
tout au long de son œuvre.
La sculpture est installée au milieu
d’un bassin en double ellipse, malheureusement très dégradé et qui mériterait un sérieux travail de restauration.
Il donne à cet espace clos et élégant
une dimension poétique qui incite à la
contemplation. N’hésitez pas à entrer
dans le bâtiment pour en profiter !
« Arbre-mère », 1961,
bronze patiné, dépôt
du Fonds National d’Art
Contemporain
cite dans le titre même de l’œuvre. La
sculpture se déploie en ramifications
et en éléments d’équilibres mouvants
qui semblent la résultante d’un développement quasi végétal.
Alain Allemand
« L’arbre-mère », installé sur l’avenue du Général de Gaulle, est une des
pièces maîtresses de l’Allée des Sculptures de l’Esplanade. Ici, la dimension
organique et exubérante est expli-
Vous trouverez une présentation et un
diaporama de cette œuvre - ainsi que
d’autres - sur le site Art’Esplanade :
https://sites.google.com/site/artesplanade
En bref...
Carnaval de
l’Esplanade
2016 : une année bissextile
Il suffit de trois fois rien pour se déguiser... et nous
retrouver pour parader dans les rues du quartier !
Samedi 27 février dès 15h30
Place de l’Esplanade
• 15h30 : stand maquillage
• 16h30 : départ du défilé en musique
• 17h30 : crémation du bonhomme hiver et
distribution de chocolat chaud
Les enfants restent sous la responsabilité des parents.
Les Façonneurs de Son, le groupe Nota Bene du Caahm, la chorale de l’IMPro ARSEA, l’atelier chorégraphique de Bischheim et les professeurs de l’école de
musique de l’ARES ont le plaisir de vous inviter à :
« Bâtissons à corps, à chœurs et à sons »
Une création collective interprétée par des danseurs
et musiciens valides et non valides
Au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
1 Place Hans-Jean Arp
Vendredi 12 février 2016 à 13h30
Entrée libre. Merci de confirmer votre présence au 03 88 40 04 48 ou par courriel
à : [email protected]
CABINET STAENGEL
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Il n’aura échappé à personne que le
mois de février de l’année 2016 compte
29 jours. Pourquoi ?
jours à la latine a été remplacé par la
méthode que nous connaissons que le
jour bissextil a été décalé au 29 février.
Cette particularité revient tous les 4
ans, quand l’année est divisible par 4 ;
l’année ainsi considérée est qualifiée
de bissextile. Pourquoi ?
Cet ajout quadriennal a été motivé
par le besoin de rattraper le décalage
croissant entre l’année civile et l’année
solaire qui avait été constaté par les
Anciens. Comme le calendrier julien
ne permettait pas de combler totalement le retard, le calendrier grégorien
– instauré en 1582 par le pape Grégoire
XIII – a affiné les choses et a supprimé
3 années bissextiles par tranche de 4
siècles (quand le millésime qui se termine par « 00 » n’est pas divisible par
400).
L’adjectif « bissextil » dérive du latin
bissextus – littéralement «2 fois 6e » –,
terme qui, dans le calendrier julien
(instauré par Jules César en 46 av. J.-C.
et entré en vigueur l’année suivante),
désignait un jour ajouté tous les 4 ans
avant le 24 février, c’est-à-dire précédant le 6e jour avant les calendes de
mars (1er jour dudit mois). Il convient
de préciser que, dans leur calendrier,
les Romains désignaient les jours en
les comptant à rebours à partir de 3
grandes dates (calendes, nones, ides) ;
le 24 février était donc le 6e jour quand
on comptait à partir des calendes de
mars. Le jour ajouté devenait ainsi
le « 2e 6e » jour (avant les calendes)
puisque le 23 février restait le 7e.
Ce n’est que lorsque le décompte des
nou
vea
u
Restaurant Le Bistronome
27 rue Vauban
67000 Strasbourg-Esplanade
Tél. 09 82 59 27 80
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Ouvert du lundi au vendredi midi et soir
menu du jour à 9€50
Quoi qu’il en soit, une année bissextile
compte 366 jours...
Jean-Pierre Beck
Sources : Dictionnaire historique de la
langue française, Le Robert, 2000.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Année
_bissextile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier
_grégorien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier
_julien
Coup de projecteur sur...
Informations de la Mairie de
quartier : retour sur 2015...
La Ville de Strasbourg s’est mobilisée tout au long de l’année
2015 pour effectuer des aménagements de proximité destinés
à améliorer la qualité de vie au quotidien à l’Esplanade. La
réalisation la plus visible a été la mise en zone 30 de la partie est
du quartier, un projet déjà évoqué dans ces colonnes et qui faisait
suite à une demande du Conseil de quartier.
Cela s’est accompagné d’interventions ponctuelles bien utiles, comme
la réfection de la couche de roulement
dans le premier tronçon de la rue de
Londres, l’aménagement d’un véritable parvis pour le collège de l’Esplanade et la création de places de
stationnement supplémentaires. D’ailleurs, les Esplanadiens voient régulièrement fleurir de nouveaux arceaux à
vélos, qui sont un autre élément très
concret d’une politique de promotion
des modes alternatifs de déplacement.
Cette zone 30 doit permettre à l’ensemble des usagers de partager l’espace public en toute sérénité et en
toute sécurité, une préoccupation
constante pour la collectivité. Le raisonnement a été le même pour la CTS
lorsqu’il s’est agi de sécuriser la plateforme du tram dans la rue Vauban. Le
secteur connaissait un grave problème
de stationnement sauvage, qui mettait
en danger réel les élèves de l’école
Robert Schuman. Les services ont accompagné la CTS dans la définition et
la mise en œuvre d’une solution adaptée.
Parmi les autres interventions à retenir en 2015, la réfection du parvis
de l’église de la Très-Sainte-Trinité,
la pose d’une stèle d’hommage aux
morts du 3ème régiment de tirailleurs
algériens sur la place du même nom
à l’initiative d’une association, mais
aussi la réfection des réseaux d’eau et
d’éclairage dans les rues Tarade et de
Kehl, une opération en deux phases et
qui se terminera en 2016.
Et projets pour 2016...
Et justement, quel est le menu pour
l’année qui s’ouvre ? A l’entrée du parc
de la Citadelle, les troncs d’arbres
couchés au sol et destinés à ordonner
le stationnement des véhicules sont
particulièrement usés. Ils seront remplacés par des lisses en bois, tout à
fait fonctionnelles et plus esthétiques.
Place de l’Esplanade, sur le petit parking devant les immeubles 1 à 4, les
dalles de sol sont régulièrement descellées et, du coup, instables. On les
remplacera par un revêtement plus
adapté. Last but not least, à la limite
du quartier, l’école élémentaire Louvois va faire l’objet d’une complète
restructuration. Un chantier de grande
ampleur, qui commencera au premier
trimestre 2016 et s’étendra sur plusieurs années. A terme, l’entrée principale de l’école sera située côté rue
du Jura, avec un tout nouveau parvis.
Afin que les familles et les enfants
puissent circuler facilement, dès l’été
2016 une voie douce (piétons et cycles)
sera créée, depuis ledit parvis jusqu’au
quai des Alpes.
N’hésitez pas à contacter Olivier Bitz,
Adjoint de quartier, et la Mairie de
quartier (tél. : 03 90 41 17 20) lorsqu’un
dysfonctionnement est constaté et
qu’une petite intervention ou un petit
aménagement permet de le résoudre.
La Mairie de quartier
A la Ruche 35
La Ruche 35 est un collectif d’associations du quartier situé 35 rue Vauban.
Chaque mois, ARES-flash vous présente une ou plusieurs de ces associations.
CompoStra : association de promotion
du compostage urbain à Strasbourg
de compostage et il a dû en augmenter
la taille avec l’aval de la Mairie de quartier, générant des besoins financiers.
Pour avoir accès aux subventions de la
Ville, une association a été créée par
les membres du collectif le 13 janvier
2012. CompoStra était né.
E
n juin 2011, à la suite de la réfection très réussie de la place Arnold, la Mairie du quartier Orangerie-Conseil-Rotterdam a installé trois
bacs de compostage. En accès libre et
sans consignes strictes d’utilisation,
ces bacs sont rapidement devenus
trois grandes pou-
belles. Des habitants du quartier, à la
fois enthousiasmés par le projet de
compostage urbain et exaspérés par
son évolution, ont créé en septembre
2011 un collectif pour faire vivre le site,
organisant des permanences et assurant la formation des composteurs.
Le collectif a très vite été dépassé par le
succès foudroyant du site
IMMOBILIERE ELSAESSER
68 avenue des Vosges - 67000 Strasbourg
Tél. 03 88 36 36 00 - Fax. 03 88 35 67 89
[email protected]
Ventes - Locations
Ventes - Locations
Gérance
immeubles
Gérance
immeubles
Syndic
Syndicdedecopropriétés
copropriétés
Aujourd’hui CompoStra gère six sites
de compostage urbain dans le quartier
et tient sept permanences de dépôt.
Elle gère en outre un site de maturation
et de distribution du compost mûr, rue
de la Fourmi à la Robertsau. L’association recueille dans les 20 m3 de déchets
par an (qui, autrement, termineraient
dans nos poubelles bleues) et produit
environ 12 tonnes de compost qu’elle
distribue aux jardiniers de la Fourmi.
Gérée par un Comité directeur de six
personnes et animée par un groupe
motivé et volontaire de 25 adhérents
actifs, l’association a plus de 250 adhérents et un taux de
croissance de 40 %
en 2015.
CompoStra poursuit 4 types d’objectifs :
• économiques : réduire le poids des
poubelles, limiter le transport et le
recours à l’incinération ou l’enfouissement,
• écologiques : produire un compost
de haute qualité permettant d’enrichir
et de fertiliser les sols de façon naturelle et durable,
• pédagogiques : informer, sensibiliser et former nos concitoyens à une
gestion durable des déchets,
• politiques : créer du lien social et
une dynamique locale de développement durable par la promotion de la
coopération entre les habitants.
CompoStra met son expertise à la disposition de tout collectif souhaitant se
lancer dans le compostage de proximité. N’hésitez pas à nous contacter :
[email protected]
A l’ARES et au Théâtre du Tambourin
Opération Archimède 2016 !
Dimanche 3 juillet 2016 vous avez de nouveau rendez-vous avec « l’Opération
Archimède » !
Vous êtes un groupe d’amis, une association, une entreprise, engagez-vous dans
cette opération en fabriquant une embarcation à vos couleurs !
Nous vous fournissons une baignoire et 4 flotteurs pour construire la base de
l’embarcation. Ensuite, à vous de la décorer avec du papier mâché, des tissus, du
bois... et de l’imagination. Vous n’avez pas de local : on peut arranger ça !
Puis, le jour J, votre équipe de 4 à 6 personnes présentera au public son embarcation de rêve et se lancera dans une course délirante !
Vous avez des questions ? Appelez-nous au 03 88 61 63 82 ou visitez notre site
www.ares-actif.fr/operation-archimede
Adhérer à l’ARES, c’est soutenir son action !
Nous agissons dans le quartier auprès de différents publics, qu’ils soient en difficultés ou non. Nous agissons pour le Vivre Ensemble, pour le respect de chacun et de
tous... Vous partagez nos valeurs et souhaitez soutenir notre action, alors adhérez !
BULLETIN D’ADHESION 2015/2016 - COTISATION ARES
NomPrénom
Date de naissance
Adresse
Courriel
Je verse la somme de 17€ ou
*
€ par chèque - en espèces*.
Bulletin à adresser à l’ARES - BP 15 - 67043 Strasbourg Cedex
RIP CCP Strasbourg : 20041 01015 0062279E036 74
Signature :
Vive les livres !
Des livres à foison, pour les petits, pour les grands, des romans, des livres historiques,
des biographies, on y trouve de tout, sur les étagères de notre Pass’livres.
Il est situé dans le hall de l’ARES, dans le coin des enfants.
Comment il fonctionne :
Rien de plus simple : vous regardez, vous choisissez, vous emportez le livre qui vous
plaît. Soit vous le rapportez, soit vous en déposez un autre à la place.
Le fonctionnement du Pass’livres repose sur l’envie de lire et de faire lire ce qu’on
aime.
Et si, d’aventure, prendre soin de notre petite bibliothèque (1 fois par semaine par ex.)
venait tenter l’une ou l’un d’entre vous, contactez-moi par l’intermédiaire de l’ARES au
03 88 61 63 82 !
Martine Olff-Sommer
Thé dansant à l’ARES, Samedi 13 février à 14h
Musicien : Gilbert Moser. Collation offerte à 16h.
Tarifs : 6 € - 4 € pour les adhérents.
Renseignements : auprès de l’ARES au 03 88 61 63 82 et [email protected]
Les stages de théâtre et de clown
En février, La Maison Théâtre en résidence au Théâtre du Tambourin propose
Stage d’écriture clownesque pour adultes
• Artiste : Cécile Gheerbrant. Pour personnes ayant déjà une identité clownesque.
Samedi 13 et dim. 14 février 10h>13h ou 14h30>17h30
et du lundi 15 au jeudi 18 février 19h>22h30
• Tarifs : 180 €
Stage de théâtre pour enfants et adolescents
du lundi 8 au vendredi 12 février 9h>17h (complet)
ou du lundi 15 au vendredi 19 février 9h>17h
• Tarifs : 145 €
L’adhésion est annuelle et familiale. Elle est valable de septembre 2015 à août 2016.
Renseignements et inscriptions : [email protected]
Retrouvez toutes les actualités de l’ARES sur notre site : www.ares-actif.fr et sur notre page facebook : www.facebook.com/aresactif
Associations, écoles, institutions de l’Esplanade, vous avez une information à faire paraître dans ARES-flash, contactez-nous : [email protected]
Mot d’humeur et jeux de mots
Un musée à ciel ouvert
Nous vous avons déjà présenté les statues qui illuminent nos rues, et parmi
celles-ci la petite sirène rêveuse de
Jean Henninger ainsi que l’étonnante
Allée des Sculptures de l’avenue du
Général de Gaulle. Peu de quartiers,
à Strasbourg ou ailleurs, disposent
d’autant d’œuvres d’art accessibles
aux regards. Ajoutons à ce précieux
patrimoine celui de l’architecture. La
perspective parfaite de notre avenue,
la Faculté de droit estampillée « Patrimoine du XXème siècle », nos édifices
religieux : toutes ces constructions
sont remarquables. Bien loin de la tenace réputation de laideur que notre
quartier supporte depuis sa naissance, notre environnement est d’une
particulière qualité. Nous ha-
bitons au cœur d’un ensemble représentatif des artistes de la fin du XXème
siècle certainement unique au monde.
Mais nous sommes tellement habitués à vivre dans ce véritable musée
de l’art de notre temps que nous ne le
remarquons même plus ! Ouvrons les
yeux, juste pour le plaisir de la redécouverte…
Et ce n’est pas tout : chaque bâtiment
du Campus universitaire recèle une
expression artistique. Certaines sont
visibles de l’extérieur, les autres n’attendent que votre visite car elles sont
accessibles aux heures d’ouverture de
ces locaux. Elles vous seront présentées dans les prochains numéros de la
revue.
Jacques,
du 26 de
l’Avenue.
Fève
Avec l’esprit d’escalier (làngi Leitung,
pour les lecteurs dialectophones) qui
le caractérise, votre serviteur n’en
vient que maintenant à traiter d’un
sujet qui aurait été de mise le mois
dernier.
Nul doute que chaque lecteur (-rice)
se sera délecté(e), début janvier, de
la galette des Rois, dans l’espoir de
trouver la fève et recevoir ainsi la couronne.
Issu du latin faba, le mot « fève » est
apparu dans notre langue en 1170,
mais c’est vers 1220 qu’il en est venu
à désigner la « graine que l’on met
dans un gâteau le jour de la fête des
Rois » puis, par extension, une petite
figurine du même usage. On constate
que, de nos jours, le matériau dans lequel est faite ladite fève est des plus
divers...
Appartenant à la famille des légumineuses, la fève, « plante annuelle dont
les graines se consomment fraîches
ou conservées », s’apparente aux
vesces (à ne pas confondre avec les
vesses...).
Le mot désigne aussi la « graine de
cacaoyer contenue dans la cabosse »
(est-ce pour cela qu’on parle de
quelqu’un qui n’a qu’une graine dans
la caboche ?… !). Et au Canada, il s’agit
du haricot sec. Mais on pense rarement à la « chrysalide du ver à soie »…
Féval n’est pas l’adjectif greffé sur
« fève »... mais le nom de l’auteur du
Bossu.
Si vous voulez ressembler à ce héros
de cape et d’épée – et que vous n’avez
pas bâillé d’ennui à la lecture de ces
lignes consacrées à la fève… – riez !!!
Jean-Pierre Beck
Sources : Dictionnaire des mots rares et
précieux, 1965.
Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 2000.
Le nouveau Petit Robert. Dictionnaire
alphabétique et analogique de la langue
française, 2004.
ARES - Centre socio-culturel et Association des Résidents de l’Esplanade • 10 rue d’Ankara • 67000 Strasbourg
Tél. 03 88 61 63 82 • www.ares-actif.fr • [email protected]
Fondateur ARES : Jean-Marie Lorentz • Président et directeur de publication : Claude Gassmann • Rédacteur en chef : Alain Allemand • Infographiste : Véronique-E. Wolff
Illustrations : Caro 05 57 36 38 75 • Visuel fond : © fotolia.com • Mensuel tiré à 7 700 ex sur papier recyclé (80%) par Ott Imprimeurs • Dépôt légal : février 2016
ASSURANCES
MULTIRISQUES DOMMAGES • RESPONSABILITÉ
CIVILE • TRANSPORT DE MARCHANDISES •
CONTRATS SPÉCIAUX • FLOTTE AUTOMOBILES
• PREVOYANCE COLLECTIVE • RETRAITE

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