Les vingt ans de la scène de Boulazac ouvrent sur un paysage
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Les vingt ans de la scène de Boulazac ouvrent sur un paysage
Les vingt ans de la scène de Boulazac ouvrent sur un paysage recomposé, symbolisant un volontarisme sur les questions culturelles jamais démenti. En marge de l’ouverture prochaine, plaine de Lamoura, d’une stucture dédiée aux résidences d’équipes artistiques, Agora présentera une saison ambitieuse et généreuse. Elle sera marquée notamment par l’accueil en janvier prochain des Sept planches de la ruse, un grand spectacle de cirque conçu par Aurélien Bory. Autour de ces trois dates très attendues qui bénéficieront des partenariats des scènes de Bergerac, Périgueux et Nexon, Agora poursuivra son travail dans les domaines du cirque, du théâtre, de la musique et de la danse. Cette saison sera également celle de la diversité culturelle, de l’échange ; ainsi, les artistes du Cirque National de Tunis, les acrobates chinois de la ville de Dalian ou les danseurs hip-hop de Lille croiseront les comédiens japonais de l’émouvant Chants d’adieu, le turbulent hispano-argentin Rodrigo García ou les basques de LagunArte. Confirmant un engagement devenu traditionnel, la Communauté de communes Isle-Manoire en Périgord relayera sur le terrain la tournée d’un spectacle de cirque sous chapiteau avec cette année, des représentations prévues à Eyliac et à Milhac d’Auberoche. Elles précèderont une halte inédite à Notre-Dame de Sanilhac. Enfin, préfigurant la mise en place en cours du mandat du ticket culture, le centre culturel proposera dès cette saison 2008.2009 une nouvelle grille tarifaire s’adressant à tous. Elle vient confirmer le souhait de la Ville de s’adresser aux fidèles de la première heure comme aux spectateurs buissonniers, aux familles comme aux très jeunes spectateurs. Merci de votre fidélité. JACQUES AUZOU Maire de Boulazac, Vice-Président du Conseil général Une histoire de bien commun à conserver ; à protéger des rhétoriques paresseuses où, succombant aux délices de l’effet immédiat, la gratuité des musées tient lieu de politique culturelle, où la réelle question de la démocratisation culturelle se résume à des statistiques de fréquentation, induisant malicieusement que les dangereux saltimbanques s’affranchiraient joyeusement et depuis toujours des basses contingences comptables… Un bien qui nous semble commun – pour n’évoquer ici que le seul spectacle vivant – qui devra pour autant se confronter à ces questions, à ces injonctions politiques qui font débat dans le pays. Comptons-nous ! disait récemment Ariane Mnouchkine devant l’Odéon, entourée des grands noms de la scène théâtrale française ; mais elle ajouta aussitôt, dans une adresse aux citoyens qu’eux aussi devront manifester leur souhait de voir encore des artistes et leurs créations sur les plateaux. Autour de la scène d’Agora où sur la piste des chapiteaux Plaine de Lamoura à Boulazac ou en Périgord, plusieurs équipes artistiques viendront nous rappeler l’importance de ces instants partagés avec les publics. Patrice Chéreau et Dominique Blanc, Aurélien Bory, Aldo Romano, Manu Katché, Jacques Bonnafé, Irina Brook, Rodrigo García… feront vivre une saison où les œuvres circulent de l’Aquitaine à la Chine, du Japon à la Tunisie… Les textes du répertoire classique seront également convoqués pour une saison attentive aux artistes et à l’époque, comme au public. Agora proposera dès cette rentrée de nouveaux tarifs… Rendez-vous page 59 avant de parcourir toutes les autres belles pages, pour une grille simplifiée, fortement orientée à la baisse, nous signifiant simplement que cette scène est à l’écoute de ce qui se joue en dehors de ses murs. Très belle saison. FRÉDÉRIC DURNERIN, Directeur Sommaire calendrier SEPT vendredi 26 Dong ! 6 samedi 27 Géant petit homme 8 DEC mardi 16 Territoires Inimaginaires 46 OCT mercredi 15 Déversoir 10 FEV jeudi 12 La vie sur un fil 47 NOV mercredi 5 Et balancez mes cendres sur Mickey 12 AVR jeudi 9 Les excuses de Victor 48 mercredi 12 Manu Katché, Eick, Seim… 14 MAI vendredi 15 Alpha-Bête 49 jeudi 4 Le tour d’écrou 16 Action culturelle 50 mardi 9 et 10 Halfaouïne 18 Ateliers 51 mardi 13 La Douleur 20 Coproductions, résidences 52 jeudi 29, 30, 31 Les sept planches de la ruse 22 Pôle de ressources 53 FEV jeudi 5 et 6 Oncle Vania 24 Tournées 54 MARS mardi 10 L’Oral et Hardi 26 Agora pratique 56 vendredi 20 Chants d’adieu 28 Accueil et réservation 57 mardi 7 En attendant le songe 30 Partenariat 58 mercredi 29 Aldo Romano, Texier, Laurent… 32 Tarifs 59 mardi 5 Saleté DEC JANV AVRIL MAI 45 34 Plan de l’auditorium 60 36 Pass cirque 61 Et la caravane passe... 38 Bulletin d’abonnement 63 lundi 11 Ali et L’Envol 39 Bulletin d’adhésion 64 mardi 12, 14, 15, 16 Le sort du dedans 40 mercredi 13 Bricolage Erotique 41 vendredi 15 Alpha-Bête 42 CIRQUES EN PÉRIGORD 4 SAISON JEUNE PUBLIC Crédits photographiques. Pages : 7 Jean-Charles Cazarrès, 9 F. Desmesure, 11 J. Velasco, 13 Christian Berthelot, 15 Paoli Souami, 17 Marie Ferrari, 19 Antoine Billaud, 21 Carole Bellaïche, 23 Aglaé Bory, 25 Les Possédés, 27 Pierre Grosbois, 29 Pascal François, 31 O. Chambriol, 33 X, 35 Andra Fenris, 38 X, 39 Ali Thabet et Etienne Saglio, 40 Camille Decourtye, 41 Matthieu Hagène, 42, 49 Alain Chambareteaud, 46, 47 P. Cibille et J.P. Kaiser, 48 Christian Schu. 5 Dong ! Cie LagunArte Repères Cette équipe a présenté deux étapes de travail en juin dernier à Saint-Pierre de Chignac et à Ladornac. Presse « Ils ont donné des concerts, monté deux spectacles musicaux. Puis ils ont eu envie d’aller plus loin, d’explorer d’autres formes. Ils ont engagé une trapéziste acrobate. Leur recherche part des racines du monde qui les entoure. » Sud ouest, Chantal Gibert 6 Autour de Dong !, un village se crée. Il faut pour cela poser la cloche sur la place, à sa place et définir l’espace d’écoute. Il existe des territoires délimités par le son d’une cloche. Les habitants capables d’entendre une cloche appartiennent à un quartier, s’ils entendent une autre cloche, ils sont du quartier voisin. La cloche crée un espace, encore faut-il se placer dans cet espace pour l’entendre. D’abord, la coupole affleure la terre, elle laisse échapper la voix de la matière que l’on frotte, que l’on frappe, que l’on implore avec méthode afin qu’elle délivre généreusement la mémoire qu’elle constitue. Comment faire parler le fer, le laiton, le bronze… la terre ? Ensuite, il faut inventer des formes et des modes de jeux, on cristallise la forme de la cloche et on lui donne le son. La coupole s’élève et donne à voir ses entrailles, une méduse, une cage, une boîte à musique, un kiosque, un clocher. Et enfin, la cloche existe pleinement au moment même où elle se trouve suspendue au cou de l’animal ou bien hissée dans le clocher de la plus haute tour du village ou bien encore lacée sur le dos du danseur. Elle revêt véritablement une fonction dans un contexte particulier : elle donne et reprend la liberté, elle appelle et rassemble, elle assainit et fertilise. cirque musique La métaphore La résonance caractéristique de la cloche est complexe, elle est constituée d’une fondamentale (note identifiable au premier coup d’oreille) et de partielles qui se décomposent selon un ordre précis mais qui diffèrent et peuvent varier selon la forme de l’objet mais aussi selon l’espace alentour, le contexte. La création artistique est comparable à l’élaboration d’une cloche. Elle donne à voir et à entendre le monde en combinant savamment le traitement de la matière, la mémoire, la fonction et le contexte. Avec Pantxix Bidart sonneur, voix, instruments à corde, Julie Laderach violoncelliste, Kristof Hiriart sonneur, voix, percussions, Laetitia Amilibia trapèze battant - ballant. Scénographe Toni Casalonga, régie électroacoustique Patrick Fischer, régie plateau Ximun Carrere. Administration, production LagunArte. Coproduction Lieux Publics-Marseille, Centre culturel Agora scène conventionnée Boulazac, Festivoce – Pigne Corse, Cie Jo Bithume – Angers, Théâtre de Auritze – Navarre, Association Garaitzeko Asi-Institut culturel Basque, Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault, Oara, Scène conventionnée de Terrasson. vendredi 26 septembre 20 h 30 Ouverture de la saison, entrée libre Spectacle en création, durée non communiquée. 7 Géant petit homme Filip Forgeau et Lolita Monga Mise en scène Colette Froidefont / Théâtre du Sorbier théâtre samedi 27 septembre 21 h plein tarif 10 € tarif réduit 6 € Déplacement en bus au Centre culturel de Terrasson Précision Départ du bus à 18h devant le Centre culturel Agora. Filip Forgeau « Le jour où j’ai eu huit ans j’ai appris à marcher Le jour où j’ai appris à marcher je suis descendu dans le bas de la ville Le jour où je suis descendu dans le bas de la ville j’ai su que je ne grandirai plus Le jour où j’ai su que je ne grandirai plus j’ai vu le bas de la ville du haut de mes huit ans La ville de mes huit ans… » 26 / 12 / 2006 « Regards croisés inspirés par un petit homme, « la moitié de 2,80 m » aime-t-il plaisanter. Histoire d’un corps né difficilement à la marche et à la parole. Un qui ne devait pas rester, sauvé par la musique et plus tard par le théâtre. L’idée de cette entreprise m’a effleurée le jour où Arnaud Dormeuil m’a raconté qu’à l’âge de huit ans, il avait décidé d’aller à l’école en robe et ainsi d’affronter le regard des autres sur sa différence dont il ne savait pas encore qu’elle serait définitive. Une façon de dire « Oui, allez-y, regardez-moi, je sais que vous me regardez, je vous donne à voir encore plus. » Haut pouvoir de l’artiste, de celui qui se veut acteur, de celui qui fait la nique à la connerie et à la mort… Avec son consentement, nous nous lançons avec les mots et les instruments de musique, expression primordiale, dans un acte théâtral dont le centre sera l’histoire vraie et transfigurée du corps de l’acteur lui-même, de ce qu’il livre et de ce qu’il inspire. Nous partons de nos échanges mais les textes sont commandés à deux auteurs dramatiques regardant de deux endroits différents et pourtant tristement associés, la Creuse (lieu de déportation d’enfants réunionnais il n’y a pas si longtemps) pour Filip Forgeau et l’île de La Réunion (terre d’esclavage) pour Lolita Monga. L’écriture sensible et le regard tout en tendresse de Filip Forgeau, son attention particulière à la blessure intérieure, à l’animal tapi, sa rythmique douce et répétitive et celle de Lolita Monga exaltant les langues mêlées, l’appel profond des origines créoles, la voix de la matrice, le chant a capella seront associés pour dire et chanter ce petit homme marron, métaphore du petit monde, de ceux qu’on dit d’en bas. L’espace sonore, travaillé très techniquement, sera un élément dramaturgique important pour raconter la relation du petit au grand, des pieds à la terre, les esprits de l’enfance… Une sorte de polyphonie intérieure. Et puis il faudra travailler sur les discordances, l’illusion, le clown – obligé –. Ce petit homme est le représentant de la condition humaine forcément en relation avec le désarroi possible de chacun. J’aimerais pouvoir créer un vertige de la représentation : parle-t-il de lui ou pas ? Qu’à tout instant, le théâtre (la fiction ?) soit menacé de disparaître… » Avec Arnaud Dormeuil. Musique Arnaud Dormeuil avec la complicité de Carlos Maza. Lumière et régie générale Frédéric Coustillas, espace sonore François Weber, accompagnement plastique Danièle Rozier. Coproduction Théâtre du Cloître-scène conventionnée de Bellac, La Fabrique saison culturelle ville de Guéret, Centre Dramatique de l’Océan Indien SaintDenis de la Réunion, scène conventionnée de Terrasson, OARA. Ce projet a bénéficié de l’aide à l’écriture de la DMDTS dans le cadre de la commande aux auteurs. Le Théâtre du Sorbier est subventionné par le Conseil Général de la Dordogne, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Ministère de la CultureDRAC Aquitaine, associé à la scène conventionnée de Terrasson et hebergé par la Ville de Terrasson. Spectacle en création, durée non arrêtée COLETTE FROIDEFONT 8 9 Déversoir Cie Angéla Laurier Presse « La première étape de son travail s’appelait Exutoire, celle-ci Déversoir. A 46 ans, la contorsionniste Angéla Laurier y ausculte les attaches qui lient et écartèlent sa famille francoquébécoise. Avec son corps littéralement jeté dans ce combat et la puissance d’une caméra, elle renoue avec un père dépressif et un grand frère schizophrène. Le sourire jamais figé, Angéla, elle, a les jointures qui craquent. Une bandeson (captée au stéthoscope) accompagne cette magistrale leçon de l’intime. » Télérama, janvier 2008 Presse « Le père et le frère d’Angéla Laurier sont plus que des personnages. Ce sont des humains fous, poches emplies de pilules pour apaiser les crises. En fait, ils crisent vraiment, selon 10 cirque théâtre C’est une histoire forte, familiale ; une histoire née au Québec, se poursuivant à travers un road-movie filant au nord du Canada ; dans le grand break familial, filmé en plans serrés – à hauteur d’homme – la famille d’Angéla Laurier : ses frères et notamment l’un dont on devine la schizophrénie et son père, figure tutélaire, peutêtre dépressif. C’est cette galerie qu’Angéla s’est choisie comme matériau pour ce travail ; un matériau de l’intimité, où le geste de cirque nous raconte le poids de ce roman vécu ; bien au-delà du cirque, mais en réalisant des figures de contorsion sidérantes, la grande artiste Angéla s’oppose à un destin semblant pré-écrit ; seule sur le plateau, devant la grande toile blanche de la projection vidéo, portée par une bande-son au cordeau, elle crée un spectacle autobiographique magistral. Entre gravité et légèreté, son cirque de jeune femme est celui d’un corps virtuose qui se tord, se plie mais finit par se redresser, libre. la vidéo qui les projette pendant le spectacle. Elle, ça lui a mis le cul par-dessus tête ; elle cherche son axe. Pas facile quand les os ne veulent pas s’aligner en colonne vertébrale, quand ils préfèrent battre la chamade. Corps solitaire sur le plateau, inventant des formes incongrues, Angéla Laurier est la définition même du mot résistance. Résistance à la folie, à la cruauté, à l’impitoyable. Son Repères Gymnaste, Angéla Laurier reçoit une formation en acrobatie, contorsion, main à main, voltige et corde aérienne. Elle joue dans les cirques du Trottoir, du Soleil, avec la compagnie Gosh. Elle joue sous la direction de Robert Lepage, interprète et co-écrit avec Michel Dallaire Mon grand frère. Depuis 4 ans, après avoir participé à un opéra cirque de Carlos Santos, elle travaille avec le chorégraphe François Verret et danse dans ses deux derniers spectacles Contrecoup et Sans Retour. spectacle pourrait être tragique, il fait rire. Car elle porte d’évidence une grande tendresse à cette famille qui l’a toujours accompagnée. » Libération, janvier 2007 Avec Angéla Laurier auteur et contorsionniste, Manuel Pasdelou musicien vidéaste, Florent Pasdelou scénographe, Goury et Myriam Remoissennet création costume, Rémy Sabatier créateur et régisseur lumière, Julien Laurier collaborateur œil extérieur, Gen Shimaoka collaborateur artistique, avec la participation de Dominique Laurier. Coproduction Les Subsistances – Lyon, La Verrerie d’Alès – pôle cirque LanguedocRoussillon, Festival Court Toujours – Scène nationale de Poitiers, La Brèche – Centre régional des Arts du Cirque de Basse-Normandie, Le Parc de la Villette – Paris, Centre culturel Agora scène conventionnée Boulazac. Avec le soutien de l’Espace périphérique de la Villette – Paris, la Fondation Beaumarchais, la SACD et le Centre National du Théâtre. mercredi 15 octobre 20 h 30 A partir de 10 ans Durée 1 heure 11 Et balancez mes cendres sur Mickey théâtre mercredi 5 novembre 20 h 30 Texte et mise en scène Rodrigo García / Cie La Carnicería teatro Spectacle en espagnol surtitré Presse « Dans ses pièces Rodrigo García utilise volontiers des séquences chocs qui empruntent à la tradition de la performance et du happening. Sans ambiguïté : ses images s’inscrivent toujours dans un contexte poétique et dans un discours dénonciateur de ce qui, à ses yeux, constitue la vraie obscénité : pub, consommation, violence télévisuelle, etc. En cela García est bien plus un moraliste qu’un provocateur. » Libération, novembre 2007 12 Nous avons gardé du premier passage de Rodrigo García sur la scène de Boulazac en 2004 un souvenir très vif : Ikea (l’histoire de la pelle et de la tombe…) fut reçu comme une forme artistique bien sûr irrévérencieuse, colérique, engagée, à charge. Mais à cet art de la « provoc » parfois limite s’ajoutait l’évidence d’un talent de la scène, convoquant pêlemêle images, corps en mouvements, musique en direct… l’enfant terrible de la scène contemporaine européenne prouvait alors qu’on ne pouvait le résumer à sa caricature. Toujours dans le cadre du festival ¡ MIRA ! ouvert sur la jeune création contemporaine hispanique, Rodrigo nous revient en 2008 : « Je ne pousse pas un cri. Ce serait plutôt une rumeur. Mais ce qui est susurré là n’est pas agréable à entendre ; peut-être même que cela fait encore plus mal aux oreilles qu’un hurlement. » Ici aussi, Rodrigo dénonce un monde perverti par le capitalisme et la société de consommation. Au constat accablant de nos sociétés « surhygiénistes » « surconsuméristes », « sursécurisées », il répond par une ironie joueuse parfois déconcertante. « Si l’on perd l’insécurité et la peur, on perd toute capacité poétique. » Mettant en tension textes et actions, évitant la simple illustration, Rodrigo García présente un Et balancez mes cendres sur Mickey saisissant. Certaines fulgurances ou choix parfois nous heurtent ; mais ils ne nous laissent en aucun cas indifférents et nous touchent toujours par la sincérité du propos. Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité Avec Jorge Horno, Nuria Lloansi, Juan Loriente. Lumière Carlos Marquerie, assistant à la mise en scène John Romão, design des projections Ramón Diago, direction technique Ferdy Esparza, costume Jorge Horno, traduction Christilla Vasserot. Production La Carnicería teatro, Théâtre National de Bretagne-Rennes, Bonlieu scène nationale d’Annecy. Coréalisation Festival d’Automne à Paris. Durée 1 heure 20 En partenariat et dans le cadre du festival ¡ MIRA ! Polémique Rodrigo rase gratis… 13 Manu Katché, Eick, Seim, Wasilewski, Kurkiewicz musique mercredi 12 novembre 20 h 30 Playground Presse « Par-dessus des grooves entraînants ou des figures rythmiques complexes, jouées avec une aisance insolente par une batterie polyrythmique, tous les instruments chantent ou dansent, selon leur position variable de soliste ou de sideman. Un disque où prime le sens mélodique et le balancement. Des songs sans parole, lentes et ntrospectives ou bien exaltées et vivaces, parfaitement dessinées, légères, fluides, aux structures quasi transparentes. Une interprétation délicate, parfois retenue, et une mise en son extrêmement soignée. » Jazzman, octobre 2007 14 « Par la souplesse féline de son drive, la précision de sa mise en place, la sophistication ascétique de ses grooves, Manu Katché est incontestablement l’un des batteurs les plus singuliers et polyvalents. Partenaire privilégié des plus grandes stars de la pop internationale (de Sting à Joni Mitchell en passant par Peter Gabriel), fascinées par sa façon inimitable d’insuffler un supplément d’âme à des cadres souvent rigides et formatés, Katché, irrésistiblement attiré par le raffinement et la liberté du jazz, s’engage dès les années 90 dans une carrière parallèle aux côtés notamment du grand saxophoniste norvégien Jan Garbarek. Il faudra pourtant attendre 2005, et son premier disque en leader, Neighbourhood, pour que Manu Katché s’autorise enfin à révéler la véritable nature de sa propre musique : un jazz résolument moderne, raffiné et sensuel, constamment mélodique, étonnant d’équilibre spontané. Manu Katché signe aujourd’hui un nouvel opus, Playground, tout aussi magistral. Le quintet remanié est toujours aussi fortement structuré sur l’entente quasi-télépathique du batteur avec le couple formé par les pianiste et contrebassiste polonais Marcin Wasilewski et Slawomir Kurkiewicsz, mais Jan Garbarek et Tomasz Stanko ont laissé leur place à deux des musiciens les plus en vue de la jeune scène jazz norvégienne : le saxophoniste Trygve Seim et le trompettiste Mathias Eick. Manu Katché octroie une grande liberté aux solistes sans jamais perdre la maîtrise de la forme globale et réussit à développer une musique d’une grande subtilité harmonique, constamment lyrique et volontiers mélancolique. Incontestablement un grand leader est né. » Avec Manu Katché batterie, percussions, Mathias Eick trompette, Trygve Seim saxophones, Marcin Wasilewski piano, Slawomir Kurkiewicz contrebasse. En partenariat avec Jazzogène et Tin Tam Art. Durée 1 heure 30 15 Le tour d’écrou Benjamin Britten Mise en scène Dominique Pitoiset Spectacle présenté à l’Odyssée Repères « Dites seulement son nom et il s’en ira pour toujours, pour toujours. » La Gouvernante, Acte III, scène 8. 16 The turn of screw – opéra en un prologue et deux actes. Livret de Myfanwy Piper d’après la nouvelle éponyme de Henry James. Direction musicale, Jane Glover. Séduit par la nouvelle de Henry James, Britten compose en 1954 The Turn of the screw pour la Biennale de Venise. Usant d’une instrumentation minimaliste d’une redoutable efficacité, il tisse un univers singulier d’où jaillissent troubles et angoisses. Certains épisodes ont été regroupés en un seul, mais rien n’a été omis. La composition est la même que celle des autres opéras de chambre de Britten, à laquelle il a ajouté néanmoins un piano et un célesta, qui occupent un rôle important dans l’orchestration. Un thème tourne à travers les quinze variations le long des interludes placés entre les huit scènes de chaque acte. Par ces thèmes récurrents le compositeur ajoute encore au mystère de l’envoûtement. Dans un manoir de la campagne Anglaise, où vivent deux jeunes orphelins Flora et Miles, leur nouvelle gouvernante s’aperçoit qu’ils subissent l’influence maléfique des fantômes de deux anciens serviteurs, Miss Jessel et Peter Quint. Malgré ses efforts, elle ne parviendra pas à les protéger. Quittant le traditionnel cadre victorien Dominique Pitoiset imagine une mise en scène en forme de huis clos, traquant le profil psychologique des personnages, avec une ambition affirmée : faire naître le sentiment de peur… opéra jeudi 4 décembre 20 h 30 plein tarif tarif réduit abonné jeune 30 28 25 8 € € € € Avec Paul Agnew, Mireille Delunsch, Alexis Collard, Morgane Collomb, Hanna Schaer, Cécile Perrin. L’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine. Assistant mise en scène Stephen Taylor, costumes Nathalie Prats, lumière Christophe Pitoiset, maquillage perruques Cécile Kretschmar. Spectacle en création, durée non communiquée 17 Halfaouïne Mise en piste Gilles Baron / Ecole de cirque de Tunis Presse « Une couleur artistique contemporaine et tunisienne. Il y a plusieurs indices qui permettent de penser que le cirque va se développer rapidement en Tunisie. C’est d’abord l’enthousiasme que nous avons pu constater lors des spectacles intermédiaires donnés par les étudiants de cette première promotion (…). C’est aussi l’intérêt du public pour les spectacles de nouveau cirque invités par l’Institut français. C’est enfin l’énorme demande du secteur Halfaouïne : le spectacle tire son titre d’un quartier animé de Tunis. Ce quartier populaire, célèbre place de la médina de Tunis était jadis le quartier des poètes, des comédiens et danseurs. Depuis 2003, ce quartier abrite l’Ecole nationale des arts du cirque de Tunis (ENACT), installée au sein du Théâtre National Tunisien. Après quatre années de formation, la première promotion donne naissance au Cirque de Tunis et à Halfaouïne, premier spectacle pour cette toute jeune équipe. Sous le regard de Gilles Baron, ensemble, au cœur de ce lieu d’identités culturelles multiples, ils ont rêvé un monde de djinns, ces héritiers des esprits du voyage qui offrent le récit d’une population en migration. Tous adeptes de la corde, du mât chinois, du trapèze, de l’acrobatie et de la contorsion, ces dix artistes sont à l’unisson de ce qui se joue derrière les murs de l’école : ils nous offrent un cirque généreux, fougueux, bagarreur, technique et sensuel, en écho aux bruits de la rue tunisienne. Repères Le quartier Halfaouïne a été rendu célèbre à l’étranger grâce au film Halfaouïne, l’enfant des terrasses, tourné en 1990 par le réalisateur tunisien 18 cirque du tourisme auprès du directeur de l’école de cirque pour que les étudiants viennent jouer dans ces très nombreux espaces touristiques. Les artistes ne seront pas obligés de s’expatrier (…). En outre, dès la fin de leur formation, les artistes seront embauchés dans une nouvelle structure : Le Cirque de Tunis, qui va tourner en France, en Europe, dans le Maghreb et dans le monde arabe. » Bernard Turin, conseiller pédagogique à l’ENACT, ancien directeur du CNAC. Stradda, juillet 2007 Avec Abdel Kader Jendoubi, Yamen Abidi mât chinois, Mahrane Hannachi mât chinois et bascule, Houda Riahi trapèze ballant, Med Dhia Gharbi trapèze ballant et bascule, Faten Jebali bascule, Ines Debali et Radhouane Chalbaoui cadre aérien, Mohamed Djobbi fil aérien, Malek Zouaidi anneau. Mise en piste Gilles Baron assisté de Soufiène Ouissi, scénographie Denis Tisseraud, costumes Basma Dhaouadi. Production Ecole du Cirque de Tunis, Association Origami - Cie Gilles Baron et Centre culturel Agora scène conventionnée Boulazac. mardi 9 et mercredi 10 décembre 20 h 30 A partir de 6 ans Durée 1 heure Férid Boughedir. Ce film jubilatoire et désarmant a reçu de nombreux prix et récompenses : Prix UNESCO du Festival de Carthage, Prix de la meilleure œuvre du festival de Chicago… 19 La Douleur Marguerite Duras Mise en scène Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang Dominique Blanc Elle entre au cours Florent dès 1979 et en 1981 elle apparaît sur scène dans Peer Gynt que Patrice Chéreau met en scène ; ils se retrouveront souvent dans de nombreuses pièces. Tout en poursuivant sa carrière sur les planches elle se consacre au cinéma, Régis Wargnier devient son réalisateur fétiche (La femme de ma vie 1986). En 1989 elle obtint le César de la meilleure actrice dans un second rôle dans Milou en mai, puis suivront Plaisir d’amour (1990), l’Affût, Indochine (1991) deuxième César, Faut’il aimer Mathilde, La reine Margot (1993), Le lait de la tendresse humaine, Le Pornographe (2001)… 20 Avec la complicité de Thierry Thieû Niang, Patrice Chéreau met en scène l’une de ses actrices fétiches, la saisissante Dominique Blanc. Elle interprète l’un des textes les plus troublants de la littérature d’après-guerre. La Douleur est un récit autobiographique, le journal de l’absence éprouvante, de l’attente chargée de menaces, de la peur atroce, écrasante, du désespoir, de la honte de vivre en attendant le retour de Robert Antelme (Robert L. dans le texte), son mari déporté dans un camp allemand. Elle ignore en cet avril 45, printemps de la Libération, s’il est toujours vivant. Errante dans une ville assommée, courant de bureau en bureau, maudissant son téléphone, ne mangeant plus, ne dormant plus, elle attend, elle guette, elle cherche le moindre signe d’espoir. La guerre continue en elle alors qu’alentour la joie de la libération s’extériorise. Son groupe de résistants se réorganise pour encadrer le retour de ceux qui en reviennent. Lui aussi en reviendra, dans un corps où la vie n’a plus de poids. Repères La dernière guerre, Marguerite Duras l’a vécue tout à la fois comme femme dont le mari avait été déporté, comme résistante, mais aussi, comme écrivain. Lucide, étonnée, désespérée parfois, elle a, pendant ces années, tenu un journal, écrit des textes que lui inspirait tout ce qu’elle voyait, ce qu’elle vivait, les gens qu’elle rencontrait ou affrontait. Ce sont ces récits et des extraits de textes que Marguerite Duras a réunis sous le titre La Douleur. théâtre Note d’intention de Patrice Chéreau « Envie d’abord de retravailler avec Dominique Blanc, envie de partager quelque chose, de faire exister ce quelque chose. Envie de se confronter à ce texte terrible. De se ressouvenir de ça : la Résistance, la Libération, les camps, cette période impensable et qu’on a oubliée. Et puis le retour incroyable de cet homme dont Marguerite Duras s’est séparée et qu’elle aime, l’horreur de l’attente, la splendeur de sa résurrection à lui qui est aussi un peu son œuvre à elle. L’espoir fou. Transmettre tout cela, à des spectateurs. » mardi 13 janvier 20 h 30 Avec Dominique Blanc. Production et diffusion Les Visiteurs du Soir. Durée 1 heure 30 21 Les sept planches de la ruse Aurélien Bory Les artistes de la ville de Dalian (Chine) Presse « La troupe va s’activer autour d’une violoniste soliste, déplaçant dans un ballet somptueux les morceaux posés sur le plateau. Géométrie en trois dimensions où l’humain doit trouver sa place. Une fois les triangles dressés, la scène a des allures de paysages de montagnes avec sommets et grimpeurs. On escalade les parois… grand écart féminin qui épouse l’arête du triangle, suspension au bout des pieds dans le vide… Aurélien Bory imagine une longue marche où se croisent comédien fantasque, gamin des rues ou apprenti Bruce Lee. » Les Inrockuptibles, janvier 2008 22 Un évènement exceptionnel. Sur le vaste plateau, 14 artistes de la ville de Dalian, d’âges différents, certains issus de l’Opéra de Pékin, tous acrobates, réputés pour leur extraordinaire technique. Aux côtés de cet art traditionnel qui remonte à plus de 3000 ans, un seul décor, un Tangram géant ou qi qiao ban, jeu également issu de l’antiquité chinoise, qui signifie Les sept planches de la ruse. Manipulés par ces artistes, sur un sol noir et portés par l’élégance des lumières, les cinq triangles, le carré et le parallélogramme offrent au regard des combinaisons infinies : sur l’arête d’un triangle, une violoniste soliste est en équilibre instable alors que cinq mètres plus bas, trois femmes chantent un air populaire chinois des années 30 ; des acrobates glissent doucement sur un plan incliné pendant que d’autres semblent lutter contre des formes fluides, monumentales… Quand ils dispersent aux extrémités de la scène les éléments du Tangram, c’est la place de la ville qui s’impose, quand l’acrobate fait face seul à un mur haut et sombre, c’est peut-être Tiananmen qui nous est racontée. Cette architecture rappelle la fragilité et la résistance, portée par une parfaite harmonie. Aurélien Bory a conçu et imaginé un conte visuel, moderne, d’une puissance rare. Avec cette troupe d’une exceptionnelle virtuosité, ce puzzle chinois, d’une absolue légèreté, nous emporte complètement. acrobatie musique théâtre Repères L’un des artistes les plus choyés et demandés de ’instant ; échappant aux étiquettes et se jouant des genres, s’étant depuis deux créations majeures affranchi du cirque pour produire des spectacles bluffants de poésie et de virtuosité, Aurélien Bory occupe une place singulière et unique sur les scènes françaises et européennes. En quelques années, Plan B et Plus ou moins l’infini sont venus réconcilier amateurs de géométrie, d’arts visuels, d’acrobatie et de jeux vidéo… Avec des artistes de la ville de Dalian (Chine) : Sun Ruichen, Yu Yingchun, Ding Hong, Jiang Huimin, An Liming, Chen Jianhui, Liu Yu, Qu Aiguo, Tan Zuoliang, Li Liang, Wang Wentao, Zhang Deqiang, Che Hu, Zhang Benchuan. Conception, scénographie et mise en scène Aurélien Bory, collaboration artistique Pierre Rigal, traduction et assistance à la mise en scène Evita De Ayguavives, création lumière Arno Veyrat, lumière et plateau Tristan Baudoin, composition musicale Raphaël Wisson, mixage et son Stéphane Ley, musique additionnelle Arvo Pärt, costumes Sylvie Marcucci, régie générale Arno Veyrat et Tristan Baudoin, réalisation décor Pierre Dequivre / les ateliers de la Fiancée du pirate. Coproduction Théâtre de la Ville de Paris, Direction de la Culture et Ville de Dalian, Equinoxe Scène nationale de Châteauroux. Accueil en résidence Scène nationale de Sénart, Ministère de la culture / DRAC Midi- 29, 30 et 31 janvier 20 h 30 Pyrénées, Région Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse, Conseil Général de la HauteGaronne, Cultures France. Aurélien Bory reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. En partenariat avec Le Sirque - Pôle cirque de Nexon en Limousin, L’Odyssée de Périgueux, le Centre culturel de Bergerac. A partir de 8 ans Durée 1 heure 15 23 Oncle Vania Anton Tchekhov / Collectif Les Possédés Mise en scène Rodolphe Dana et Katja Hunsinger Eric Ruf « Les Possédés ont une exigence de lecture hors du commun. Je connais l’exigence et l’opiniâtreté dans leurs recherches ; dans leur Oncle Vania elles atteignent une immense simplicité. Tout s’efface de la forme pour ne laisser passer que la bête humanité, celle que nous connaissons et qui nous échoit. C’est comme si dans leur théâtre, l’air était très pur, comme raréfié. Toutes répliques, tous sentiments y creusent un simple sillon, une eau dont les rides nous parviennent longtemps après. Il est rare de se sentir si proche de soi. » 24 théâtre Le vieux et vaniteux professeur Sérébriakov est venu se retirer à la campagne dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de Sonia, la fille du professeur, et d’Oncle Vania, qui à eux deux exploitent tant bien que mal le domaine. L’attention des proches et de Vania lui-même, très vite se cristallise sur Eléna, la seconde et très désirable jeune épouse de Sérébriakov. La crise éclate. Inévitable. Violente. Puis c’est avec le départ du couple, le retour au calme. Mais c’est là que se révèle la véritable nature du drame : la résignation. Car c’est de cela qu’il s’agit : l’hiver à la campagne, le thé à sept heures du matin, les soirées interminables, le dégoût des autres et surtout de soi-même… L’ennui, comme une espèce de boue gluante dans laquelle ils s’enlisent, comme des sables mouvants qui les engloutissent tous. Dans un dernier sursaut, ils sortent la tête, essaient de haïr, d’aimer, de tuer, de se tuer… Ils n’ont plus la force, plus l’envie. Rien que de penser à tout ce qu’ils auraient pu être, à tout ce qu’ils auraient pu faire… Oui, mais quoi ? Ailleurs, sans doute, il existe autre chose, une autre vie… Rodolphe Dana « Au centre de l’espace, une table. Autour de la table, les comédiens. A proximité des comédiens, les spectateurs. Le dispositif est trifrontal. Nous voulons que les spectateurs se sentent inclus dans l’espace de jeu, l’objectif étant de démythifier le rapport des spectateurs à l’espace théâtral. Ils sont chez eux, chez nous. On ne sait plus trop. Les frontières entre fiction et réalité devront disparaître… » Presse « D’emblée, on est happé par la fièvre insomniaque qui s’empare de la maisonnée. On vit avec ces êtres déboussolés, si proches, tellement et Rodolphe Dana. Ce théâtre sans truc, ni triche, porté par la seule magie du jeu des comédiens, se tisse dans la trame du présent et saisit le cœur. » La Terrasse touchants. Le dispositif frontal nous inclut dans la constellation tchékhovienne, finement orchestrée par Katja Hunsinger jeudi 5 et vendredi 6 février 20 h 30 Avec Simon Bakhouche, Katja Hunsinger, MarieHélène Roig, Michelle Farges, David Clavel, Rodolphe Dana, Nadir Legrand. Traduction André Markowicz et Françoise Morvan, lumière Valérie Sigward. Production Les Possédés. Co-production La Ferme du Buisson Scène nationale de MarneLa-Vallée. Administration / diffusion Made in Productions. Les Possédés sont artistes associés à La Ferme du Buisson Scène nationale de Marne-la-Vallée. En raison du dispositif adopté – 3 gradins sont montés sur la scène – la jauge est limitée. Durée 2 heures 25 L’Oral et Hardi Jacques Bonnafé / Cie Faisan Presse « Jacques Bonnaffé est un amoureux des mots et, comme il est d’un tempérament généreux, il a fait fructifier le don de faire partager sa passion. Partant des textes de Verheggen, il a réalisé un spectacle qui tient du burlesque, de l’art du clown, du slam et de l’engagement politique… Son spectacle, littéralement explosif, où il fait preuve d’une truculence rabelaisienne, est un petit régal. Elle enchantera un public friand de grands numéros d’acteurs, mais aussi des jeunes, qui se délecteront à voir se déchaîner un mec jamais avare de son énergie. » Télérama, décembre 2007 26 D’abord un bain de foule, on serre les mains, on se fait acclamer pour protester ensuite de sa modestie, gagner la tribune et s’y perdre en circonvolutions poétiques. L’Oral et Hardi, portrait de l’artiste en hercule de foire, regroupe quelques grands textes étonnants de Verheggen, ses odes homériques, ses harangues, ses morceaux de brave homme, ses discours manifestes. Jean-Pierre a le souffle épique, même quand ses thèmes ont allure de jeux de mots. Marcel Moreau a raison d’écrire qu’il est « une sorte de bienfaiteur » et d’ajouter : « pourtant il a de quoi faire peur, avec son couteau à découper le vocabulaire, avec sa scie à tronçonner la syntaxe, avec ses tâches de grammaire sur son tablier. Mais voilà, ce n’est pas un boucher… il ampute en dansant, il greffe en cadence, l’ouïe jubile, l’œil boit ». Verheggen s’est lancé depuis quarante ans dans la grande aventure de l’ouissance, à la fois jouissance de l’oreille et jouissance par l’oreille (selon André Velter), il n’a cessé de mener à bride abattue l’une des plus toniques chevau-léger verbale. Poète phénomène, poète énergumène, il est l’inventeur d’un genre nouveau, l’opéra bouche. « On peut écrire ce qu’on veut sur l’œuvre de Jean-Pierre Verheggen, qu’elle est grandiose, unique, féconde ou fondatrice, provocante, réjouissante, inégalable, publiée, consultée et reconnue par tous les grands lecteurs de poésie contemporaine ou les vrais amateurs d’art, il reste toujours à la faire entendre. La livrer sur scène. » Jacques Bonnaffé théâtre allocution poétique mardi 10 mars 20 h 30 Précision Ce spectacle s’inscrit dans le cadre du Printemps des poètes. Jean-Pierre Verheggen sera présent le deuxième jour de ce PDP, organisé par le collectif Pays-Poésie qui regroupe les associations Féroce Marquise, OPA, Club des Hydropathes et les Thétards. Repères Il choisit les grands écarts du théâtre au cinéma : de JeanLuc Godard, Prénom Carmen à Jacques Rivette avec Va Savoir, il campe des rôles sensibles dans Escalier C, Jeanne et le garçon formidable… se confronte avec des textes forts de Jacques Darras, Joseph Danan… retrouve au théâtre Alain Françon, Jean-Pierre Vincent. Avec Jacques Bonnaffé jeu et mise en scène. Scénograhie Michel Vandestien, musiques Louis Sclavis (extraites de l’album « La moitié du monde »). Production Maison de la poésie – Paris, Compagnie Faisan Jacques Bonnaffé. Jacques Bonnaffé est artiste associé à la Comète scène nationale de Châlonsen-Champagne. Durée 1 heure En partenariat avec le collectif Pays-Poésie. 27 Chants d’adieu Oriza Hirata Mise en scène Laurent Gutmann / Centre dramatique de Thionville-Lorraine Presse « Décalage funéraire autour d’une veillée funèbre en terre nippone, Chants d’adieu s’amuse de la rencontre de deux cultures, mêlant répliques japonaises et françaises. (…) Nulle solennité ni effusion : la tristesse des protagonistes ne s’exprime pratiquement jamais et semble comme refoulée par l’étrangeté de la rencontre. La discussion très banale roule sur des questions matérielles et sur les différences d’un pays à l’autre. Tout le comique vient de là, lorsqu’Oriza Hirata, de sa belle écriture en creux, au fil de dialogues resserrés à l’extrême et réglés avec la précision d’une partition musicale, épingle quelques jolis clichés où le public se reconnaîtra peut-être. 28 théâtre Marie est morte. Elle était française et vivait au Japon, mariée à un japonais. Réunis ce soir à Tokyo autour de son corps, chacun de ses proches pleure « sa » Marie : une fille, une mère, une épouse, une sœur, une amie… Français et Japonais font de leur mieux pour dialoguer, car parler permet, sinon de se comprendre, au moins de tenir les larmes à distance. Mais on est maladroit quand on est triste et la conversation creuse bien des malentendus. A la confrontation à la mort s’ajoute celle à la culture de l’autre. Le dépaysement est grand, pour les Français comme pour les Japonais. La souffrance face à la mort d’un proche est sans doute le plus petit dénominateur commun de l’humanité, mais nous l’exprimons tous de façons si variées, semble nous dire Oriza Hirata, que, loin de nous unir, cette souffrance nous divise. Nulle noirceur pourtant dans ce constat, tant ces incompréhensions débouchent souvent dans Chants d’adieu sur le rire. Et si c’était par lui, finalement, qu’un dialogue pouvait s’amorcer ? Repères Né en 1962 à Tokyo, Hirata, professeur de communication à l’université d’Osaka, metteur en scène est aussi l’auteur d’une trentaine de pièces. Il a fondé le Théâtre Komaba Agora à Tokyo et, résistant aux sirènes commerciales, cette salle est devenue un véritable lieu d’échanges et d’accueil de compagnies internationales. Outre l’influence du cinéma d’Ozu, Hirata reconnaît celle du Nô, du Kyogen et de Tchekhov… Presse Autour de gestes tout simples – s’asseoir, boire, attendre –, deux cultures s’affrontent doucement, se rencontrent. A petites touches discrètes et silencieuses, Laurent Gutmann et ses superbes acteurs suggèrent douleurs et souvenirs, tristesses et joies. Car on rit beaucoup lors de cette cérémonie du deuil à la japonaise. Télérama, juin 2007 Les japonais, quand ils sont embêtés, croit savoir le père de la défunte, ils ne le disent pas et ils se mettent à rire. » Libération, mai 2007 vendredi 20 mars 20 h 30 Avec Adrien Cauchetier, Bruno Forget, Reina Kakudate, Annie Mercier, Hiroshi Ota, Jean-Jacques Moreau, Catherine Vinatier, Kenji Yamauchi. Traduit du japonais par Yukata Makino. Scénographie Laurent Gutmann, collaboration à la scénographie Aiko Harima, lumière Gilles Gentner, son Madame Miniature, costumes Axel Aust. Production Centre Dramatique de Thionville-Lorraine en coproduction avec le Théâtre Setagaya de Tokyo. Avec le soutien de la Japan Foundation et la participation artistique du Jeune Théâtre National. Durée 1 heure 30 29 En attendant le songe D’après William Shakespeare Mise en scène Irina Brook Presse « Le conseil est simple mais néanmoins impératif : courez-y avec les jeunes et les moins jeunes ! Car personne ne résiste à une telle fantaisie : les six garçons rampent, miaulent, font les filles ou les bêtes, avec l’aplomb des meilleurs burlesques. On pleure de rire et pourtant, la grâce du Songe d’une nuit d’été est palpable… » Télérama, décembre 2007 30 « J’ai fait un rêve merveilleux. J’ai rêvé qu’avec un petit groupe d’acteurs, nous pourrions monter Le songe d’une nuit d’été. Un songe fait de bric et de broc : quelques accessoires empruntés ici et là. » Irina a souhaité partir de ce texte de répertoire en le traitant de façon très libre. Et avec un minimum de moyens. Elle s’appuie sur la complicité et la confiance qu’elle entretient avec des acteurs fidèles. Un prétexte est inventé, simple, brut et dépouillé, l’essentiel du travail se fait lors d’improvisations sur le plateau. Il y a six acteurs, tous des hommes, qui interprètent tous les rôles. Les jeunes fiancé(e)s de la cour de Thésée, qui cherchent à vivre tant bien que mal leur amour ; les fées (et quelles fées !) et leur reine Titania confrontée à Obéron, le roi des elfes ; Puck, plus funky que jamais ; et les artisans, sorte de troupe improbable qui nous entraîne dans sa délirante tentative de jouer l’histoire tragique de Pyramus et Thisbe… Avec trois fois rien les comédiens transportent le spectateur dans la forêt d’Ardenne et donnent à vivre une histoire tout à la fois poétique et burlesque. Irina a inventé un spectacle joyeux, ludique, direct, et qui s’adresse à tous : « La magie de ce texte extraordinaire, qui ne m’avait jamais quitté, que je connaissais presque par cœur, ayant eu ma première expérience théâtrale à sept ans, devant ce même Midsummer Night’s Dream monté par mon père en Angleterre, un émerveillement dont je ne me lassais pas… » théâtre Presse « Le Songe d’une nuit d’été est une pièce sur le théâtre : les artisans s’essaient à l’impossible dans une maladresse inouïe mais la production n’est pas mauvaise quand elle se donne avec simplicité. Le Songe est d’abord un rêve vécu à travers les mots et l’imagination. Obéron regarde le public et dit « Je suis invisible » : il devient invisible, voilà une des clés du théâtre qui me donne la chair de poule… » La Terrasse, décembre 2007 Avec Vincent Berger, Jerry Di Giacomo, Cyril Guei ou Hovnatan Avedikian (en alternance), Gérald Papasian, Christian Pélissier, Augustin Ruhabura. Traduction et assistante à la mise en scène Marie-Paule Ramo, régie plateau et rôle de Philostrate Gérard Carrier, régie son et lumière Thibault Ducros. Production déléguée MCNN-Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre. Le spectacle a été créé dans le cadre de l’édition 2005 du Festival Dedans-Dehors dans l’Essonne. mardi 7 avril 20 h 30 Durée 1 heure 45 31 Aldo Romano, Texier, Laurent, Negri musique mercredi 29 avril 20 h 30 Just Jazz Presse « Leur entente à Géraldine et à Mauro est merveilleuse ; elle tient du surnaturel. Ces deux jouent tant d’accords qu’ils rendent superflu tout instrument harmonique, d’autant plus qu’à la contrebasse, Henri Texier, le vieux compagnon d’Aldo fournit des lignes si pures, si subtilement fondamentales que l’on a l’impression de voir la ligne sur laquelle les solistes caracolent. » Télérama, mai 2008 32 Just Jazz. Tel est le beau titre du nouvel album d’Aldo Romano. Il est à l’évidence certifié par l’engagement de toute une vie riche et mouvementée de musicien de jazz. Mais aussi justifié par une fidélité sans faille aux fondamentaux de cette musique et de son histoire. On aurait pu aussi l’appeler le « jazz juste ». Justesse d’âme, justesse de feeling, justesse d’inspiration, tout l’album témoigne en effet de cette qualité rare d’équilibre et d’exactitude. Aldo Romano a choisi avec soin ses complices. « Jouer avec quelqu’un, avoue-t-il c’est d’une intimité totale ». Aldo reprend ici une formule qu’il affectionne : un quartet sans piano ni guitare avec, non pas deux cuivres comme dans Palatino, mais un saxophone alto et une clarinette, alliage sonore finalement très peu pratiqué. A l’alto, Géraldine Laurent, la nouvelle merveille du jazz français. A la clarinette, Mauro Négri, un compatriote qu’il a découvert en 1999 grâce aux conseils éclairés d’Enrico Rava. Enfin, il y a Henri Texier, le compagnon de route le plus ancien. Entre eux, la complicité est définitive. Just Jazz commence à pas de velours avec Cité Soleil, une mélodie qui flotte dans une brume de chaleur, délicieusement rafraîchie par les lignes de basse fluides de Texier et le ruissellement de cymbales de Romano. Géraldine Laurent, la jeune saxophoniste impressionne par l’incandescence de son jeu jamais excessif, par l’autorité naturelle de sa mise en place. Mauro Negri fait preuve d’une virtuosité ailée, toujours inventif, libre, il déploie avec une souplesse rythmique très féline toutes les richesses de la tessiture de sa clarinette. Avec Aldo Romano batterie, Henri Texier contrebasse, Géraldine Laurent saxophone, Mauro Negri clarinette. Technicien son Charles Caratini. En partenariat avec Jazzogène Durée 1heure 15 33 Saleté D’après Robert Schneider Farid Ounchiouene / Cie Farid’O Presse « Trois hip-hopeurs en costard-cravate épaulent Farid’O pour incarner l’histoire de cet irakien sans papiers immigré en Autriche. A force de digérer les agressions, le clandestin comprend qu’il n’est qu’une m… (…) Noyée dans l’obscurité, cette pièce rentre-dedans, féroce de lucidité et de douleur, balance tous les clichés sur les basanés : l’odeur forte, la grosse bouche, la saleté (…) Et la danse jaillit sur le plateau comme une extension de l’esprit torturé de Sad. Cette floraison magique et belle, dont la vitalité ferait presque croire en l’avenir, réussit à tisser un sens profond avec le texte, comme une issue de secours dans un tunnel sans fin. » Télérama, mars 2008 34 Saleté raconte l’Histoire de Sad, irakien débarqué en Allemagne et vendeur de roses. A travers le personnage de Sad, immigré clandestin qui a étudié la philosophie et la littérature allemande, l’auteur Robert Schneider questionne le racisme ordinaire, la différence et l’altérité. A partir de cette trame, et dans la lignée des chorégraphes issus de la rue et dont les spectacles disent – également – l’engagement politique, Farid’O signe une interprétation magistrale de ce monologue. Tour à tour, quatre danseurs incarnent Sad et ses souvenirs, Sad et ses souffrances, Sad et les autres… Des danseurs hip-hop remarqués dans Etre dans la rue et un acrobate danseur présent dans le spectacle Syntracks forment cette équipe, à la technique exceptionnelle de légèreté, de puissance et de précision. Presse « Danses exutoires pour pièces rares. D’une grande rareté aussi, la pièce Saleté, chorégraphiée par Farid’O pour quatre interprètes à partir du texte de l’écrivain Robert Schneider, a saisi le public du théâtre Paris-Villette (…) Très calme en apparence, d’une froideur accablante, Saleté démontre comment les idées fausses finissent par être incorporées par ceux qu’ils désignent et les détruisent de l’intérieur. Sur fond de souffrance mentale, la danse surgit comme le délire d’un corps libre et virtuose, rêverie d’un être cassé par la peur et le mépris de l’autre. » Le Monde, octobre 2007 danse Robert Schneider « Ça, c’est mon fauteuil. C’est là que je suis assis. Naturellement, ce n’est pas mon fauteuil. Mais on peut quand même aimer ce qui ne vous appartient pas. Je reste assis dans mon fauteuil quand il paraît plus raisonnable de ne pas sortir. L’odeur d’ammoniaque. Les hommes de quarante ans. Je voudrais le formuler comme ça : bien que ce fauteuil ne m’appartienne pas, c’est mon pays. Je reste assis là et je parle à mon miroir. Dans le miroir, je vous vois, si vous me permettez d’être présomptueux. Plus je vous regarde, plus ma culpabilité augmente. Je suis sérieux en disant cela. » Avec Farid Ounchiouene, Ludovic Tronche, Jérémy Orville, Alexandre Blondel. Chorégraphie et mise en scène Farid Ounchiouene. Musique originale et régie son Romuald Houziaux (Omur.H), lumière François Cordonnier. Coproduction Culture Commune - Scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais, M.A.C. de Sallaumines, La Maison Folie de Wazemmes à Lille, L’Escapade de Hénin Beaumont, Initiatives d’Artistes en Danse Urbaine (Fondation de France -Parc de La Villette - Fonds Social Européen). Avec le soutien DRAC Nord / Pas de Calais, Conseil Régional du Nord Pas de Calais, Conseil Général du Pas-de-Calais, Conseil Général du Nord, Ville de Lille, Territoire en Scène (Ministère de la Culture). Saleté bénéficie de l’aide à la diffusion en NordPas de Calais et en Ile de France grâce à ARCADI. mardi 5 mai 20 h 30 Durée 55 minutes En partenariat avec la Biennale nationale de danse UNSS. 35 Cirques en Périgord Et la caravane passe... Cie l’Enjoliveur Eyliac, 24 et 25 avril, 20 h 30 Milhac d’Auberoche, 30 avril et 2 mai, 20 h 30 Notre-Dame de Sanilhac, 7 et 8 mai, 20 h 30 sous chapiteau, en partenariat avec les communes d’Eyliac, Milhac d’Auberoche et Notre-Dame de Sanilhac, la Communauté de communes Isle-Manoire en Périgord, le Conseil Général de la Dordogne et l’ACDP. Ali Cie MPTA L’Envol Cie Etienne Saglio Lundi 11 mai, 20 h 30. Auditorium Agora Le sort du dedans Baro d’evel CIRK Cie 12, 14, 15 et 16 mai, 20 h 30. Plaine de Lamoura sous chapiteau Bricolage Érotique Didier André et Jean-Paul Lefeuvre Mercredi 13 mai, 20 h 30. Auditorium Agora Alpha-Bête Cie Via les Nouveaux Nez Vendredi 15 mai, 18 h 30. Auditorium Agora 36 37 Repères Après différentes expériences collectives – le cirque Convoi exceptionnel, la compagnie Max et Maurice –, l’équipe de L’Enjoliveur exprima le désir de repartir sur les routes. Munie d’une structure légère, à l’image d’un Zampano, elle présenta les premières au Théâtre de l’Unité en 2003. Depuis, ils tournent sur les routes de France, de Nexon à Besançon, sur les petites places, à l’ombre des églises et des platanes. Et la caravane passe… cirque Ali L’Envol cirque Cie L’Enjoliveur Spectacle présenté sous chapiteau Eyliac, 24 et 25 avril Milhac d’Auberoche, 30 avril et 2 mai Notre-Dame de Sanilhac, 7 et 8 mai plein tarif 10 € tarif réduit 5 € Cie les mains les pieds et la tête aussi Cie Etienne Saglio lundi 11 mai 20 h 30 Auditorium Agora Après le traditionnel roulement de tambour, les saltimbanques apparaissent… Lunaires, un rien décalés, un peu surpris, ils sortent des coulisses ou de leur caravane, peut-être est-ce la même chose. Sous cette petite toile, ce parapluie de campagne, la proximité va nous plonger dans l’intimité de ce couple de saltimbanques. De la complicité à l’exaspération, ils nous entraînent peu à peu dans un univers léger aux parfums de bohème où la prouesse, la poésie et la malice vont se mêler aux sons du vieux Teppaz et de l’accordéon. Utilisant à la perfection des techniques de cirque – danse de corde, main à main, équilibre ou manipulation d’objets –, ce spectacle est sans parole, universel. Une goutte de sueur sur le plancher, un regard complice, on retient son souffle et la caravane passe… Presse « Avec ce spectacle, la compagnie l’Enjoliveur invite à faire une halte sous son petit chapiteau chaleureux (…) Là, le public va suivre une histoire pleine de charme, celle du cirque à l’ancienne redécouvert, remis en piste… Des artistes de cirque actuel se penchent sur leur passé, leur mythologie, qui leur inspirent un spectacle tout en dérision et nostalgie. » Le Populaire du Centre Une forme courte ou un long numéro pour dire des choses essentielles sur une rencontre où l’un devient deux, où deux – immenses – artistes siamoisent, se disjoignent, projection de l’un sur l’autre ; il est des confrontations rares, hybrides, physiques, mêlant technique parfaite et propos artistique. Ali ouvre sur la rencontre de Mathurin Bolze (auteur de Tangentes en 2005), acrobate, trampoliniste, ardent militant du corps politique en cirque et d’un vieil ami, Hedi Thabet, jongleur et… unijambiste. Sur scène, entre jeux de béquilles malicieux et prouesses acrobatiques, ce duo questionne le handicap, la réussite et la différence ; léger et magistral. Un autre numéro pour clore cette soirée de cirque ; un numéro de 13 minutes en forme d’hommage au cirque qui, avant tout, s’est défini sous cette forme. L’Envol fut le spectacle de fin d’études du CNAC présenté par Etienne Saglio ; les quelques personnes présentes eurent d’emblée la certitude d’être devant quelque chose de « neuf », peut-être face à l’écriture d’une page inédite de ce cirque que l’on dit « nouveau ». Utilisant des techniques de magie, de modélisme et de jonglage, Etienne Saglio posait peut-être simplement les premiers gestes d’une nouvelle magie… Une magie contemporaine, poétique où le jongleur fatigué de ramasser ses balles, leur greffa des ailes afin que jamais plus elles ne retombent… Avec Anaïck Van Glabeke et Olivier Grandperrin. Régie Hervé Davilliers. A partir de 3 ans Durée 55 minutes 38 Production Compagnie les mains les pieds et la tête aussi. Avec le soutien du centre des arts du cirque de Basse Normandie à Cherbourg, Le Studio Lucien à Lyon et Les Nouvelles Subsistances à Lyon. Avec Mathurin Bolze et Hedi Thabet. Régie Jérome Fevre ou Anna Samoilovich. Avec Etienne Saglio auteur et interprète. A partir de 7 ans Durée 13 minutes A partir de 7 ans Durée 30 minutes 39 Avec Camille Decourtye voltige chant, Blaï Mateu Trias portés et rythmique, Thibaud Soulas contrebasse, Bonito le cheval. Conception, direction artistique Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias, création musicale Thibaud Soulas, collaboration artistique Jean Gaudin, œil extérieur Virginie Baes, lumière et collaboration à la scénographie Pierre Heydorff, costumes, Nathalie Prats, son Fanny Thollot. Coproductions Circuits – Scène Conventionnée Auch, Le Sirque-Pôle cirque de Nexon en Limousin, Agora scène conventionnée Boulazac, Festival La Strada-Graz, Pronomade(s) en HauteGaronne-Centre national des Arts de la rue, Le Théâtre Mercat de les Flors-Barcelone, La Verrerie d’Alès-CévennesPôle Cirque, Théâtre de 40 Le sort du dedans cirque Bricolage Erotique cirque Baro d’evel CIRK Cie Spectacle présenté sous chapiteau, plaine de Lamoura 12, 14, 15 et 16 mai 20 h 30 Didier André et Jean-Paul Lefeuvre mercredi 13 mai 20 h 30 Auditorium Agora L’intention est déjà belle, forte. La compagnie Baro d’evel, issue du CNAC et de l’équipe de la Tribu Iota décide de renouer avec la toile. Après l’énorme succès de leur deuxième spectacle Bechtout’, présenté en salle, ils nous convient pour l’heure sous un espace scénographique totalement nouveau ; la jauge est réduite et commande un regard direct et intime sur le cercle central : autour du public, la piste dédiée au cheval resserre l’espace et donnera le tempo à cette création. Depuis maintenant dix ans, Camille et Blaï promènent à travers leurs spectacles et dans des festivals un tango acrobatique, circassien en diable ; ce duo, d’une quinzaine de minutes les accompagnent depuis, comme le numéro d’une vie d’artiste, celui qui fait vibrer des générations de public. Pour l’heure, à ce duo d’acrobates et de clowns s’ajouteront chant, contrebasse et voltige équestre. la Coupe d’OrRochefort ; le Théâtre Firmin Gémier-La Piscine scène conventionnée d’Antony et ChatenayMalabry, L’Usine-Lieu conventionné dédié aux arts de la rue ; Le PratoThéâtre international de quartier de Lille ; la CCAS des Industries Electrique et Gazière. Avec l’aide de la DMDTS / DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil Régional MidiPyrénées, du Conseil Général de la HauteGaronne. Production Baro d’evel CIRK Cie L’érotisme est omniprésent. La mode et la publicité l’utilisent à tout va, pour nous séduire. Les objets s’esthétisent, se sensualisent et l’artificiel dévie nos sens. Le cirque est un défilé d’images réelles et humaines, mais c’est aussi le doute et l’aléatoire. Ce spectacle est la rencontre de ce monde faussement érotique et de cet autre monde sans tricherie. Deux personnages nous dévoilent, non sans humour et dérision, les détails de ce « Bricolage Erotique ». Après La Serre, petit bijou poéticoagricole que nous avions accueilli à Marsaneix, les deux complices Didier André et Jean-Paul Lefeuvre poursuivent leur volonté d’épure : simplicité de la scénographie et des personnages, aucun étalage de leur savoir-faire, pas de grosses structures. Ils ont toujours cette même fausse lenteur, cette même mine de cocker triste, et cette même habileté à détourner les objets du quotidien pour servir le propos. Loin des agressions publicitaires, ils prennent à contresens les clichés éculés de la pin-up déshabillée. Ils ne font que montrer, suggérer, ils évoquent autrement avec poésie et pudeur le monde du désir et de l’érotisme. Loin de l’esthétisme ordinaire, Jean-Paul Lefeuvre et Didier André font de l’embarras des corps, les leurs, des atouts émouvants. Ne boudons pas notre plaisir… Avec Didier André et Jean-Paul Lefeuvre conception et interprétation. Lumière et son Philippe Bouvet. Production Par les Chemins Productions. Coproduction EPCC Cirque-Théâtre d’Elbeuf – Centre des Arts du Cirque de HauteNormandie et Centre culturel Agora scène conventionnée Boulazac. Avec le soutien du Théâtre Vidy-Lausanne, du Théâtre d’Auxerre et du CCPO d’OloronSainte-Marie et du Ministère de la Culture et de la DRAC Bourgogne. En partenariat avec la scène conventionnée de Terrasson. A partir de 10 ans Spectacle en création, durée environ 1 heure Presse « Bricolage Erotique, un spectacle tout en humour, s’en prend aux codes de la sensualité ambiante : Les deux s’affairent (…) déshabillages lascifs, dentelles affriolantes, œillades libertines, passez votre chemin : ici quand le strip-tease s’achève, le corps a lui aussi disparu. Et les regards évoqueraient plutôt, tendres et pudiques, de vagues hontes ou des sensualités offensées. » D. Hartmann A partir de 7 ans Durée 1 heure 10 41 Alpha-Bête cirque Roseline Guinet et André Riot-Sarcey Cie Via les Nouveaux Nez vendredi 15 mai 18 h 30 Auditorium Agora Madame Françoise a repris le chemin de l’école pour retrouver son enfance et ses désirs de connaître tout de la vie ; le temps qui passe, l’espace qui nous dépasse, les autres qui me regardent. Comment redonner naissance à ces lettres, à ces mots, à ces sons, à ces objets qui nous ont aidés à grandir et qui nous ont poussés à entrer vraiment dans le monde dans lequel nous sommes nés. Madame Françoise va jouer à la maîtresse… d’école ! Elle débarque, soudain, devant les enfants ébahis ! Alors tout devient objet de jeux, de mots ou de musique ; la porte à ouvrir, le chemin à parcourir, le tableau à écrire, les enfants à conquérir ! Ses leçons d’écriture, de géographie, de sciences ou d’art de la naissance sont comme des bestiaires ou des chansons, ou des pièces montées, dessinées ou dansées qui nous racontent la magie éternelle de la découverte de la vie… De la première lettre qui s’écri(e)t à la naissance de la lune qui éclaire nos nuits. Et surtout, c’est l’occasion inespérée de savourer le plaisir enfantin de tout prendre au sérieux et de s’amuser de tout et de rien pour l’unique bonheur d’avaler en pleine classe un grand bol de rire dans une leçon de choses. Avec Roseline Guinet (Madame Françoise). Ecriture Roseline Guinet et André Riot-Sarcey, mise en scène André Riot-Sarcey. Création et régie lumière Patricia Deschaumes, scénographie Marie. O Roux, costumes Patricia de Petiville. Production compagnie Via les Nouveaux Nez – Cie subventionnée par la DRAC Rhône Alpes, le Conseil Général de l’Ardèche, subventionnée par la Région RhôneAlpes. A partir de 5 ans Durée 50 minutes Boulazac Eyliac Notre-Dame de Sanilhac Lamoura Milhac d’Auberoche Cirques en Périgord en partenariat avec les communes d’Eyliac, Milhac d’Auberoche, Notre-Dame de Sanilhac, la Communauté de commune Isle-Manoire en Périgord, le Conseil Général de la Dordogne et l’ACDP. ANDRÉ RIOT-SARCEY 42 43 Saison jeune public Territoires inimaginaires... Cie Au fil du vent Mardi 16 décembre 10 h et 14 h 30 La vie sur un fil... Cie Au fil du vent Jeudi 12 février 10 h et 14 h 30 Les excuses de Victor Cie Opéra Pagaï Jeudi 9 avril 10 h et 14 h 30 3 € scolaires Boulazac et Isle-Manoire 4,50 € scolaires département Les réservations pour ces spectacles se font directement auprès du service billetterie du Centre culturel Agora au 05 53 35 59 65. Réservations ouvertes à partir du 15 octobre Les dossiers de présentations des spectacles peuvent vous être adressés sur simple appel. En partenariat avec la ville de Boulazac, la Communauté de communes Isle-Manoire en Périgord. Les ateliers de sensibilisation Alpha-Bête Cie Via les Nouveaux Nez sont initiés en partenariat avec Vendredi 15 mai 14 h 30 la Ligue de l’enseignement 24. 45 De et par Johanna Gallard. Musique de et par Thierry Bazin, lumière Pauline Falourd, costumes Fabienne Touzi dit Terzi. Production Cie Au fil du vent, Beaumarchais / SACD, Ministère de la culture. Avec le soutien de l’Ecole Nationale du Cirque de Châtellerault, du Théâtre de la Commune dans le cadre de « Ici et là », de la Ville d’Aubervilliers, du Sirque - PRAC de Nexon, du Théâtre Le Ranelagh. 46 Territoires inimaginaires... cirque La vie sur un fil... cirque Cie Au fil du vent mardi 16 décembre 10 h et 14 h 30 Auditorium Agora Cie Au fil du vent jeudi 12 février 10 h et 14 h 30 Auditorium Agora Un étrange personnage en marche débarque sur un fil avec tous ses bagages. Il va y demeurer pendant près d’une heure. Mais vivre ainsi suspendu à une simple ligne révèle et induit tout un état d’esprit. Telles les pages d’un carnet de voyage, les différents mouvements suivent les évolutions de ce drôle de personnage qui rêve les yeux grand ouverts, en constant cheminement entre son imaginaire et sa propre réalité. Il sort de ses valises des objets du quotidien, vestiges d’un passé. D’une plate forme à l‘autre, au gré de l’équilibre et du déséquilibre, ils deviennent des partenaires aux multiples facettes qu’il observe, défie, détourne… Sur la ligne du temps qui file, il se retrouve seul face à l’instant présent, incertain, fragile, vivant et résonnant. Il s’interroge et nous questionne au travers des couleurs, de la musique et des mouvements. Il dialogue avec la musique, s’élance et traverse l’inconnu de ces Territoires Inimaginaires qui se situent sur une infime frontière entre tragédie et comédie. Des ateliers cirque seront organisés en marge de ce spectacle et sur demande des enseignants (travail sur l’équilibre, baptême de fil…). Sur le fil… Un étonnant personnage chargé de bagages s’installe sur un fil ; il va y passer un moment de vie. C’est un poète, joueur, curieux, rêveur, qui utilise et détourne les objets. Mais vivre sur un fil n’est pas chose habituelle… Le balai se met à voltiger, le drap vole, la plume s’envole et l’entraîne dans la joie et la fougue de la danse. C’est un solitaire qui danse entre nostalgie, dérision et absurdité, en balance entre son imaginaire et sa propre réalité. Son vocabulaire gestuel s’appuie sur les caractéristiques inhérentes au fil, se servant des mouvements propres à l’équilibre, et des déséquilibres comme moyens d’expression. La musique est une composition originale au piano et au chant. Elle joue sur la différence d’atmosphères et de rythmes, et tisse les « couleurs » poétiques aux confins du voyage et du rêve. Avec Johanna Gallard auteur et danseuse de fil, Thierry Bazin piano et chant. Costumes Sarah Béranger et Fabienne Touzi dit Terzi, Les bagages du personnage Marieke. En partenariat avec La ligue de l’enseignement 24. A partir de 5 ans Durée 50 minutes Des ateliers cirque seront organisés en marge de ce spectacle et sur demande des enseignants (travail sur l’équilibre, baptême de fil…). En partenariat avec La Ligue de l’enseignement 24. A partir de 4 ans Durée 30 minutes 47 Les excuses de Victor Cie Opéra Pagaï théâtre marionnettes et vidéo jeudi 9 avril 10 h et 14 h 30 Auditorium Agora Victor est un petit garçon comme les autres, à ceci près qu’il exagère énormément. Dans les excuses qu’il donne pour justifier ses retards, ses absences ou ses oublis, il ne peut pas s’empêcher de mettre en scène tout l’attirail d’une superproduction cinématographique. Ce sont des situations très quotidiennes qui glissent vers de véritables épopées héroïques, de science-fiction, de cinéma muet, polars, westerns, comédies ou documentaires. Les excuses de Victor sont racontées par un comédien, seul en scène, jusqu’à ce que son seul récit ne soit plus suffisant pour rendre compte de leur dimension cinématographique. Il devient alors marionnettiste, manipulant les personnages de son histoire sur un plateau miniature. Entrent également en jeu, « une assistante de réalisation », préposée à la logistique du plateau et au cadrage, et un technicien bien en vue du public, qui fait la régie vidéo, son et lumière en direct. Le travail de cette équipe est maintenant de tourner de véritables scènes de cinéma et de les projeter en même temps sur un écran installé au dessus du plateau. Le public voit tout, l’endroit et l’envers du décor. Il faudra choisir où poser son regard : du côté du tournage ou de la production, du côté de la réalité ou du côté de la fiction. 48 Avec Sébastien Genebes conception et jeu. Assistanat de réalisation et jeu Sophie Cathelot ou Philippe Ruffini, régie et jeu Mika Dieu, musiques Claude Clin. A partir de 6 ans Durée 1 heure 10 Alpha-Bête cirque Roseline Guinet et André Riot-Sarcey Cie Via les Nouveaux Nez vendredi 15 mai 14 h 30 Auditorium Agora Madame Françoise a repris le chemin de l’école pour retrouver son enfance et ses désirs de connaître tout de la vie ; le temps qui passe, l’espace qui nous dépasse, les autres qui me regardent. Comment redonner naissance à ces lettres, à ces mots, à ces sons, à ces objets qui nous ont aidé à grandir et qui nous ont poussé à entrer vraiment dans le monde dans lequel nous sommes nés. Madame Françoise, va jouer à la maîtresse… d’école ! Elle débarque, soudain, devant les enfants ébahis ! Alors tout devient objet de jeux, de mots ou de musique ; la porte à ouvrir, le chemin à parcourir, le tableau à écrire, les enfants à conquérir ! Ses leçons d’écriture, de géographie, de sciences ou d’art de la naissance sont comme des bestiaires ou des chansons, ou des pièces montées, dessinées ou dansées qui nous racontent la magie éternelle de la découverte de la vie… De la première lettre qui s’écri(e)t à la naissance de la lune qui éclaire nos nuits. Et surtout, c’est l’occasion inespérée de savourer le plaisir enfantin de tout prendre au sérieux et de s’amuser de tout et de rien pour l’unique bonheur d’avaler en pleine classe un grand bol de rire dans une leçon de choses. Avec Roseline Guinet (Madame Françoise). Ecriture Roseline Guinet et André Riot-Sarcey, mise en scène André Riot-Sarcey. Création et régie lumière Patricia Deschaumes, scénographie Marie. O Roux, costumes Patricia de Petiville. Production compagnie Via les Nouveaux Nez – Cie subventionnée par la DRAC Rhône Alpes, le Conseil Général de l’Ardèche, subventionnée par la Région RhôneAlpes. A partir de 5 ans Durée 50 minutes ANDRÉ RIOT-SARCEY 49 Action culturelle et éducation artistique Les Ateliers de septembre 2008 à juin 2009 Vous êtes spectateurs : abonnés, scolaires, comités d’entreprises, groupes, centres sociaux, amicales laïques….vous souhaitez rencontrer une équipe artistique, technique ; visiter le théâtre, un chapiteau : des visites, des parcours, des rencontres peuvent être élaborés en fonction de votre demande et de la disponibilité des Compagnies et du lieu. Le Centre culturel Agora est également partenaire de différents projets dans les établissements scolaires : classes à projets artistiques et culturels, ateliers artistiques… Mercredi 10 décembre 2008 Journée pédagogique cirque, en marge de l’accueil du spectacle Halfaouïne du Cirque national de Tunis. Organisation : OARA, Rectorat de Bordeaux, Inspection Académique, DRAC Aquitaine, Agora. Public : enseignants, artistes, opérateurs culturels, animateurs… recrutement interrégional. Actions de sensibilisation vis-à-vis du public scolaire : rencontres entre les publics lycéens, collégiens et les équipes artistiques accueillies. Journées scolaires départementales « Tous en piste » restitution des ateliers d’initiation aux arts de la piste dans le cadre de la PAC départementale. Accueil de Teatroloupio. Accueil et rencontre pour le festival de théâtre lycéen Les Didascalies. Accueil de la Biennale nationale de la danse UNSS. Chant-choral, Chantal Verschueren début le jeudi 18 septembre, salle des associations jeudi 20 h 15 à 22 h 15 Une convention de jumelage, entre Agora et le collège-lycée d’Excideuil, permet d’instaurer, pour trois ans, des relations privilégiées autour d’un projet arts de la piste (classe PAC, rencontres, ateliers de pratiques…). Sculpture, André Merle début le mercredi 1er octobre mercredi 14 h 30 à 16 h 30 enfants 16 h 30 à 18 h 30 adultes 19 h 00 à 21 h 00 adultes adultes : 75 € trimestre enfants : 50 € trimestre Et, durant toute la saison, partenariats avec les clubs de prévention de Boulazac, de Coulounieix-Chamiers et des établissements scolaires : lycées et collèges de Dordogne, écoles de Boulazac… restitutions des ateliers et des classes option théâtre. 77 € par an Déchiffrage chanteur, Chantal Verschueren pour choristes amateurs avec l’ACDP renseignements au 05 53 06 40 00 Yoga, Sylvie Serpault début le mardi 2 septembre, salle des associations mardi 12 h 30 à 13 h 30 mercredi 17 h 30 à 18 h 30 et 18 h 45 à 19 h 45 1 séance / semaine : 32 € mois / 81 € trimestre 2 séances / semaine : 50 € mois / 120 € trimestre Théâtre enfants, Laurent Eyllier début le mercredi 7 octobre, salle des associations mercredi tous les 15 jours, selon planning à disposition mercredi 16 h 30 à 18 h 00 Atelier spectacles-spectateurs-acteurs C’est un atelier totalement gratuit, parfois itinérant, toujours convivial, n’hésitant pas à se réunir lors d’un repas et / ou sur un plateau avec des artistes de passage chez nous ou invités dans d’autres lieux. Cet atelier – nous finirons bien par lui trouver un nom – sera porté par deux personnes, amatrices de théâtre, de cirque, de musique et de danse. A l’issue de certains spectacles, elles animeront des rencontres avec des comédiens ; à d’autres moments de la saison, ces échanges permettront de mettre en commun les paroles portées sur ces formes artistiques. Parfois, nous nous déplacerons pour découvrir des spectacles, accueillis sur des scènes extérieures ; ces visionnages choisis en commun, auront tous un lien avec la saison Agora – un autre spectacle de cirque, une autre création d’un metteur en scène accueilli à Boulazac, le déplacement d’une compagnie périgourdine… Des ateliers sous forme de stages seront planifiés au cours de la saison, prenez contact avec nous. Pour garantir la qualité des cours, les places sont limitées. Pour tous les participants des ateliers, l’adhésion à Médiagora, d’un montant de 5 €, est obligatoire. Elle est valable un an et donne droit au tarif adhérent pour l’ensemble des spectacles de la saison 2008 .2009. 35 € par trimestre 50 51 Coproductions, résidences Dans le cadre de ses missions de diffusion, de soutien à la création et de sensibilisation inscrites dans deux conventions – l’une portée collégialement par le Ministère de la cultureDRAC Aquitaine, le Département de la Dordogne, la Ville et l’Agora, l’autre associant la Région Aquitaine et la scène de Boulazac-, Agora mène les actions suivantes dans le domaine du cirque contemporain : LagunArte, Dong ! Cette équipe déjà accueillie en juin dernier à Saint-Pierre de Chignac et à Ladornac pour des résidences de travail revient en septembre à Boulazac avec le soutien de l’OARA. A l’issue d’une présence de 3 semaines, cette équipe présentera la première nationale Dong ! (Page 6). prend appui sur une double inscription dans le temps et sur les territoires. Ce projet mobilisera plusieurs modes d’intervention co-élaborés avec des habitants : des formes surprenantes, proches des performances spectaculaires et installations plastiques mais également des arts publics, théâtre de rue, clown de trottoir… restitutions publiques des actions de collectage au cours d’une programmation de proximité. Les Experts du vécu, associera amateurs, professionnels, spécialistes, artisans et le collectif du GdRA. Trois territoires sont concernés avec un axe considéré comme structurant – la N89 – . - Le périurbain et la cité à Boulazac - Mémoire agro-pastorale et occitane autour du canton de Thenon - La culture ouvrière et ses communautés à Terrasson. Angéla Laurier, Déversoir Ce spectacle, créé en novembre 2007, fait suite à une première étape Exutoire, forme courte de 20 minutes, déjà célébrée par les publics. Le spectacle Déversoir, également conçu par la franco-québécoise Angéla Laurier mène une très belle carrière sur les scènes de France (Page 10). Baro d’evel CIRK Cie, Le Sort du dedans Cirque national de Tunis, Halfaouïne Nouvel opus de ce duo que nous avions accueilli en juin 2006 à Marsaneix avec La Serre… Ce spectacle-manifeste (pour les Jardins…) cède ici la place à une déambulation burlesque d’un autre genre… (Page 41). Cette première promotion de la nouvelle école de cirque de Tunis, accompagnée par Gilles Baron, est soutenue par Agora (Page 18). GdRA, Les Experts du vécu En partenariat avec l’ACDP En écho au sens de leur récente création Singularités ordinaires, le projet Experts du vécu 52 Après le succès de Bechtout’, cette équipe issue du CNAC et de l’aventure de la Tribu Iota, présentera sa création nationale à Boulazac. (Page 40). Jean-Paul Lefeuvre et Didier André, Bricolage Erotique Pôle de ressources La scène Agora est repérée par la Région Aquitaine au titre de Pôle de ressources artistiques et culturelles en Aquitaine. L’année 2009 devrait permettre de rédiger la troisième génération d’une convention triennale portant sur les axes suivants : - L’émergence artistique (diffusion des spectacles, soutien à la création, sensibilisation). - Le rayonnement régional et national, le croisement recherché entre une diffusion nationale et sa réalité sur le territoire local. - La capacité à devenir un lieu référent. - L’intégration à des réseaux artistiques et professionnels. - La multiplication des partenariats avec les institutions chargées de mettre en œuvre les politiques publiques, le conseil à destination des élus, des porteurs de projets au sein de la communauté éducative, le soutien des initiatives locales dans le domaine des arts de la piste, l’écoute du réseau professionnel aquitain, l’information… Pour 2008 .2009 Mise en place d’une série de projets partagés de cirque sur le territoire (coréalisation et sensibilisation à Eyliac, Milhac d’Auberoche, Notre-Dame de Sanilhac…) : compagnie l’Enjoliveur Et la Caravane passe..., compagnie Au fil du vent Territoires Inimaginaires..., la Vie sur un fil… Montage du dossier de Cirque en [5] régions. Ce projet, dont l’aboutissement est prévu en 2010, intègre trois niveaux d’implication : les lycées, l’insertion de jeunes artistes et les grandes formes collectives sous chapiteau ; - Un dispositif « une compagnie, un spectacle et un atelier » sera imaginé avec un certain nombre de lycées désirant s’engager sur des ateliers de pratique artistique. - Commande à un chorégraphe et / ou un homme de théâtre d’un spectacle associant des élèves des écoles préparatoires de cirque des régions concernées. - Coproduction par chaque lieu d’une même grande forme circassienne sous chapiteau et diffusion de ce spectacle emblématique dans deux structures de chaque région. Le chapiteau de cette équipe, mis en partage, accueillera l’ensemble de ces actions. Equipe concernée : prochaine création du collectif AOC ; régions et lieux concernés : Midi-Pyrénées avec Circuits, scène conventionnée d’Auch, Centre : Equinoxe, scène nationale de Châteauroux, Aquitaine : Centre culturel Agora scène conventionnée Boulazac et pôle de ressource régional ; Limousin : Le Sirque, Pôle régional de Nexon Languedoc-Roussillon : La Verrerie, Pôle cirque Alès-Cévennes Le pôle cirque Aquitaine est membre fondateur de l’association Territoires de cirque, regroupant 24 structures ; à ce titre, Agora participe à deux groupes de réflexions nationaux autour de la double question du chapiteau dans la création contemporaine et des relations entre les régions. Renseignements : www.territoiresdecirque.fr 53 Tournées 2007 . 2008 Spectacles coproduits par l’Agora Secret Compagnie Cirque Ici Singularités Ordinaires GdRA Volchok Compagnie Trottola On the Edge Crida Cie Le sort du dedans Compagnie Baro d’evel CIRK compagnie Bricolage Erotique Jean-Paul Lefeuvre et Didier André www.lefeuvre-andre.com Déversoir Compagnie Angéla Laurier Halfaouïne Cirque national de Tunis Le fil sous la neige Cie Les Colporteurs www.lescolporteurs.com Un cirque plus juste Jani Nuutinen / Cie Circo Aereo www.circoaereo.net www.scenedecirque.org Dong ! Compagnie LagunArte www.lagunarte.org 54 55 Accueil et réservations Agora pratique Informations Relais et groupe Le guichet est ouvert 30 minutes avant le début du spectacle. Notre programmation vous intéresse et vous souhaitez entraîner vos amis, vos collègues, aux spectacles : soyez Relais du Centre culturel Agora. Sauf imprévu, le spectacle débute à 20 h 30, au-delà, l’accès à la salle n’est plus garanti, les places numérotées ne sont plus réservées. Les réservations non réglées 48 h avant le spectacle seront remises en vente. Les billets ne sont ni repris ni échangés. Par respect pour les artistes et le public, il est demandé d’éteindre les portables (durant le spectacle). L’utilisation des appareils photos, des magnétoscopes et des caméscopes doit faire l’objet d’un accord avec la direction du centre. La distribution des rôles et les renseignements contenus dans ce programme sont communiqués sous réserve d’éventuelles modifications et ne sont nullement contractuels. Vous devrez vous acquitter du montant de l’adhésion à Médiagora de 5 €. Vous recevrez tous les documents publicitaires relatifs à la saison d’Agora (annuels, affiches de spectacles, etc.) Vous serez chargé (e) de centraliser les réservations et le paiement des places, au tarif groupe. La vente de billet bénéficiant des avantages aux collectivités ne pourra se faire en dehors du Relais ou directement à la caisse les soirs de spectacle. Pour toutes informations concernant les spectacles, les visites, les rencontres, les animations, vous pouvez contacter le service action culturelle. Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30 et le vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30. Les abonnements et les réservations sont ouverts : - par courrier à partir du 25 août - sur place à partir du 1er septembre. Centre culturel et de congrès Agora, scène conventionnée Pôle régional de ressources artistiques et culturelles en Aquitaine 24750 Boulazac Téléphone 05 53 35 59 65 Télécopie 05 53 35 59 66 [email protected] www.agora-boulazac.fr Directeur Frédéric Durnerin Secrétaire générale Pascale Richard Régisseur général Pascal Lagorce Action culturelle Nathalie Deschamps Secrétaire Lise Lagorce Technicien Gilles Monteil Technicien Christophe Sanchez Agent d’entretien Patricia Aublanc La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite. Afin de mieux les accueillir nous remercions ces spectateurs de bien vouloir se signaler lors des réservations. 56 57 Cette programmation a été établie grâce à l’aide et à la collaboration des partenaires suivants : Agora remercie les partenaires de la saison 2008 .2009 : Municipalité de Boulazac Elyo Direction de la Musique, de la danse, du Théâtre et des Spectacles Direction Régional des Affaires Culturelles Carrefour Tarifs L’adhésion est individuelle et souscrite pour une saison. Un abonnement c’est : 1 adhésion et 5 spectacles minimum Montant de l’adhésion : 5 € France Bleu Périgord 35 % Tarifs Sita Sud-Ouest Région Aquitaine Eurovia Aquitaine Conseil Général de la Dordogne Sud ouest Office National de Diffusion Artistique Faurie 24 Imprimerie des Timbres-Poste et des Valeurs Fiduciaires Contrat Urbain de Cohésion Sociale ACDP Communauté de communes IsleManoire en Périgord Ligue de l’enseignement 24 58 20 € groupe / adhérent 16 € abonné 12 € moins de 26 ans, demandeur d’emploi moins de 18 ans et Office Artistique de la Région Aquitaine non adhérent Lieux amis : La scène de Terrasson Le Sirque de Nexon Le Centre culturel de Bergerac Les 24 lieux de Territoires de cirque Les communes de Eyliac, Milhac d’Auberoche, Notre-Dame de Sanilhac L’Odyssée Et bien d’autres encore… Cirque itinérant en Périgord Et la caravane passe... 10 € 7,50 € adulte 10 € enfant 5 € Pass cirque 3 spectacles Cirques en Périgord ou 2 spectacles Cirques en Périgord + 1 spectacle Cirque en saison (cf. page 61) adulte 30 € enfant 18 € 59 Pass cirque 3 spectacles Plan de l’auditorium Adulte 30 €, enfant 18 € 3 spectacles Cirques en Périgord au choix ou 2 spectacles Cirques en Périgord +1 spectacle Cirque en saison au choix ENTRÉES 8b 4 6 8 2b 2 Q 18 20 19 17 Q 7b 7 5 3 1 1b 18 20 22 23 21 19 17 b P 11 b 11 12 12 P 9 7 5 6 8 10 3 1 2 4 b 18 20 22 24 26 25 23 21 19 17 17 b 18 b O O 13 b 13 14 11 9 12 14 0 1 7 5 6 8 3 1 24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b 2 4 18b 18 20 22 b N 13 b 14 N 13 11 12 14 9 7 0 1 8 5 3 29 30 27 28 6 25 26 23 24 21 19 17 17 b 22 1 18b 18 20 2 4 b M 15 b 2b 16 M 15 13 14 16 1 2 1 1 9 7 28 30 31 29 27 25 23 21 19 17 b 10 8 b 18 20 22 24 26 5 3 17 6 18 b L 15 b 1 16 L 15 13 2 4 14 16 11 9 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 b 10 12 7 5 b 18 20 22 24 8 17 6 18 b K K 3 b 4 1 5 15 1 2 16 16 13 11 2 14 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 b 9 7 10 1 b 18 20 22 24 17 5 3 b J 15 b 6 8 J 18 6 4 1 1 5 13 1 16 2 11 9 12 14 22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b 7 5 8 10 18b 18 20 I 15 b 3 1 6b I 4 6 1 1 6 5 1 1 2 b 3 11 1b 2 14 2 9 7 22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b 10 1 18b 18 20 5 3 H 15 b b H 6 8 15 13 1 16 16 2 4 4 1 1 2 1 9 22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b 10 1 7 5 18b 18 20 G 13 b b 6 8 3 1 14 G 13 11 2 4 12 14 9 0 31 29 30 27 28 25 1 26 23 21 19 17 17 b 7 5 8 b 18 20 22 24 6 18 b F 13 b 3 1 F 4 4 1 13 11 b 2 1b 12 14 2 9 7 28 30 29 27 25 23 21 19 17 8 10 5 3 18 20 22 24 26 E 4 6 E 1 1b b 2 2 24 26 28 29 27 25 23 21 19 17 17 b 18b 18 20 22 b D D 9b 9 7 8 10 10 5 3 6 24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b 1 2 4 18b 18 20 22 b C b C 9 9 7 10 10 8 5 6 3 4 1 27 25 23 21 19 17 17 b b 20 22 24 26 1b 2b 2 b B 7b B 18 18 7 5 6 8 3 1 2 4 b 18 20 22 24 26 25 23 21 19 17 17 b b A 3b 3 A 18 4 4 1 1b 2b 2 SCÈNE Cirques en Périgord Cirque en saison AVRIL / MAI Et la caravane passe... Eyliac 24 et 25 avril Milhac d’Auberoche 30 avril et 2 mai Notre-Dame de Sanilhac 7 et 8 mai OCTOBRE Déversoir mercredi 15 octobre DECEMBRE Halfaouïne Ali et L’Envol mardi 9 décembre mercredi 10 décembre lundi 11 mai MAI Le sort du dedans JANVIER Les sept planches de la ruse jeudi 29 janvier vendredi 30 janvier samedi 31 janvier mardi 12 mai jeudi 14 mai vendredi 15 mai samedi 16 mai Bricolage Erotique mercredi 13 mai¤ Alpha-Bête vendredi 15 mai NOM PRENOM ADRESSE CODE POSTAL VILLE MAIL 60 61 Bulletin d’abonnement Pour bénéficier du tarif abonné, vous devez être adhérent à Médiagora et choisir au minimum 5 spectacles. Indiquez votre sélection, additionnez sans omettre l’adhésion et renvoyez votre bulletin accompagné du règlement à Médiagora, Centre culturel et de congrès Agora 24750 Boulazac. Les abonnements et les réservations sont ouverts par courrier à partir 25 août. Le spectacle DONG ! Cie LagunArte le 26 septembre 2008 vous est offert. Géant petit homme sam. 27 septembre 10 € € Déversoir mer. 15 octobre 12 € € Et balancez mes cendres sur Mickey mer. 12 € € 5 novembre Manu Katché, Eick, Seim… mer. 12 novembre 12 € € Le tour d’écrou jeu. 4 décembre 25 € € Halfaouïne mar. 9 12 € € La Douleur mar. 13 janvier 12 € € Les sept planches de la ruse jeu. 29 sam. 31 12 € 12 € € € mer. 10 décembre ven. 30 janvier ven. 6 février Oncle Vania jeu. 12 € € L’Oral et Hardi mar. 10 mars 5 12 € € Chants d’adieu ven. 20 mars 12 € € En attendant le songe mar. 7 avril 12 € € Aldo Romano, Texier, Laurent… mer. 29 avril 12 € € Saleté mar. 12 € € 5 mai Et la caravane passe... Eyliac ven. 24 Milhac d’Auberoche jeu. 30 Notre-Dame de Sanilhac jeu. sam. 25 avril avril sam. 2 7 ven. 8 Ali et L’Envol lun. 11 mai Le sort du dedans mar. 12 ven. 15 jeu. 14 sam. 16 mai mai mai mai 10 € € 10 € € 10 € € 12 € € 12 € 12 € € € € Bricolage Erotique mer. 13 mai 12 € Alpha-Bête ven. 15 mai 12 € € 5€ € + 1 adhésion obligatoire TOTAL ¤ € A partir de 100 €, possibilité de paiement par prélèvements automatiques. Pass Cirques en Périgord voir page 61. 63 Bulletin d’adhésion A nous retourner dûment rempli accompagné du règlement de 5 € à l’ordre de Médiagora, NOM (M, MME, MLLE) PRENOM ADRESSE CODE POSTAL VILLE TELEPHONE Souhaitez-vous recevoir la newsletter ? E. MAIL 64 Centre culturel et de congrès, Agora scène conventionnée 24750 Boulazac.