Les vingt ans de la scène de Boulazac ouvrent sur un paysage

Transcription

Les vingt ans de la scène de Boulazac ouvrent sur un paysage
Les vingt ans de la scène de Boulazac ouvrent sur un
paysage recomposé, symbolisant un volontarisme sur
les questions culturelles jamais démenti. En marge de
l’ouverture prochaine, plaine de Lamoura, d’une
stucture dédiée aux résidences d’équipes artistiques,
Agora présentera une saison ambitieuse et généreuse.
Elle sera marquée notamment par l’accueil en janvier
prochain des Sept planches de la ruse, un grand
spectacle de cirque conçu par Aurélien Bory. Autour
de ces trois dates très attendues qui bénéficieront des
partenariats des scènes de Bergerac, Périgueux et
Nexon, Agora poursuivra son travail dans les domaines
du cirque, du théâtre, de la musique et de la danse.
Cette saison sera également celle de la diversité
culturelle, de l’échange ; ainsi, les artistes du Cirque
National de Tunis, les acrobates chinois de la ville de
Dalian ou les danseurs hip-hop de Lille croiseront les
comédiens japonais de l’émouvant Chants d’adieu, le
turbulent hispano-argentin Rodrigo García ou les
basques de LagunArte.
Confirmant un engagement devenu traditionnel, la
Communauté de communes Isle-Manoire en Périgord
relayera sur le terrain la tournée d’un spectacle de
cirque sous chapiteau avec cette année, des
représentations prévues à Eyliac et à Milhac
d’Auberoche. Elles précèderont une halte inédite à
Notre-Dame de Sanilhac.
Enfin, préfigurant la mise en place en cours du
mandat du ticket culture, le centre culturel proposera
dès cette saison 2008.2009 une nouvelle grille
tarifaire s’adressant à tous. Elle vient confirmer le
souhait de la Ville de s’adresser aux fidèles de la
première heure comme aux spectateurs buissonniers,
aux familles comme aux très jeunes spectateurs.
Merci de votre fidélité.
JACQUES AUZOU
Maire de Boulazac, Vice-Président du Conseil général
Une histoire de bien commun à conserver ; à protéger
des rhétoriques paresseuses où, succombant aux
délices de l’effet immédiat, la gratuité des musées tient
lieu de politique culturelle, où la réelle question de la
démocratisation culturelle se résume à des statistiques
de fréquentation, induisant malicieusement que les
dangereux saltimbanques s’affranchiraient joyeusement
et depuis toujours des basses contingences
comptables… Un bien qui nous semble commun – pour
n’évoquer ici que le seul spectacle vivant – qui devra
pour autant se confronter à ces questions, à ces
injonctions politiques qui font débat dans le pays.
Comptons-nous ! disait récemment Ariane Mnouchkine
devant l’Odéon, entourée des grands noms de la scène
théâtrale française ; mais elle ajouta aussitôt, dans une
adresse aux citoyens qu’eux aussi devront manifester
leur souhait de voir encore des artistes et leurs créations
sur les plateaux.
Autour de la scène d’Agora où sur la piste des
chapiteaux Plaine de Lamoura à Boulazac ou en
Périgord, plusieurs équipes artistiques viendront nous
rappeler l’importance de ces instants partagés avec les
publics. Patrice Chéreau et Dominique Blanc, Aurélien
Bory, Aldo Romano, Manu Katché, Jacques Bonnafé,
Irina Brook, Rodrigo García… feront vivre une saison où
les œuvres circulent de l’Aquitaine à la Chine, du Japon
à la Tunisie… Les textes du répertoire classique seront
également convoqués pour une saison attentive aux
artistes et à l’époque, comme au public.
Agora proposera dès cette rentrée de nouveaux tarifs…
Rendez-vous page 59 avant de parcourir toutes les
autres belles pages, pour une grille simplifiée, fortement
orientée à la baisse, nous signifiant simplement que
cette scène est à l’écoute de ce qui se joue en dehors de
ses murs.
Très belle saison.
FRÉDÉRIC DURNERIN, Directeur
Sommaire calendrier
SEPT
vendredi 26
Dong !
6
samedi 27
Géant petit homme
8
DEC
mardi 16
Territoires Inimaginaires
46
OCT
mercredi 15
Déversoir
10
FEV
jeudi 12
La vie sur un fil
47
NOV
mercredi 5
Et balancez mes cendres sur Mickey
12
AVR
jeudi 9
Les excuses de Victor
48
mercredi 12
Manu Katché, Eick, Seim…
14
MAI
vendredi 15
Alpha-Bête
49
jeudi 4
Le tour d’écrou
16
Action culturelle
50
mardi 9 et 10
Halfaouïne
18
Ateliers
51
mardi 13
La Douleur
20
Coproductions, résidences
52
jeudi 29, 30, 31
Les sept planches de la ruse
22
Pôle de ressources
53
FEV
jeudi 5 et 6
Oncle Vania
24
Tournées
54
MARS
mardi 10
L’Oral et Hardi
26
Agora pratique
56
vendredi 20
Chants d’adieu
28
Accueil et réservation
57
mardi 7
En attendant le songe
30
Partenariat
58
mercredi 29
Aldo Romano, Texier, Laurent…
32
Tarifs
59
mardi 5
Saleté
DEC
JANV
AVRIL
MAI
45
34
Plan de l’auditorium
60
36
Pass cirque
61
Et la caravane passe...
38
Bulletin d’abonnement
63
lundi 11
Ali et L’Envol
39
Bulletin d’adhésion
64
mardi 12, 14, 15, 16
Le sort du dedans
40
mercredi 13
Bricolage Erotique
41
vendredi 15
Alpha-Bête
42
CIRQUES EN PÉRIGORD
4
SAISON JEUNE PUBLIC
Crédits photographiques. Pages : 7 Jean-Charles Cazarrès, 9 F. Desmesure, 11 J. Velasco, 13 Christian Berthelot,
15 Paoli Souami, 17 Marie Ferrari, 19 Antoine Billaud, 21 Carole Bellaïche, 23 Aglaé Bory, 25 Les Possédés,
27 Pierre Grosbois, 29 Pascal François, 31 O. Chambriol, 33 X, 35 Andra Fenris, 38 X, 39 Ali Thabet et Etienne
Saglio, 40 Camille Decourtye, 41 Matthieu Hagène, 42, 49 Alain Chambareteaud, 46, 47 P. Cibille et J.P. Kaiser,
48 Christian Schu.
5
Dong !
Cie LagunArte
Repères
Cette équipe a
présenté deux étapes
de travail en juin
dernier à Saint-Pierre
de Chignac et à
Ladornac.
Presse
« Ils ont donné des
concerts, monté deux
spectacles musicaux.
Puis ils ont eu envie
d’aller plus loin,
d’explorer d’autres
formes. Ils ont engagé
une trapéziste
acrobate. Leur
recherche part des
racines du monde qui
les entoure. »
Sud ouest, Chantal Gibert
6
Autour de Dong !, un village se crée. Il faut
pour cela poser la cloche sur la place, à sa place
et définir l’espace d’écoute. Il existe des
territoires délimités par le son d’une cloche. Les
habitants capables d’entendre une cloche
appartiennent à un quartier, s’ils entendent une
autre cloche, ils sont du quartier voisin. La
cloche crée un espace, encore faut-il se placer
dans cet espace pour l’entendre. D’abord, la
coupole affleure la terre, elle laisse échapper la
voix de la matière que l’on frotte, que l’on
frappe, que l’on implore avec méthode afin
qu’elle délivre généreusement la mémoire
qu’elle constitue. Comment faire parler le fer, le
laiton, le bronze… la terre ? Ensuite, il faut
inventer des formes et des modes de jeux, on
cristallise la forme de la cloche et on lui donne
le son. La coupole s’élève et donne à voir ses
entrailles, une méduse, une cage, une boîte à
musique, un kiosque, un clocher. Et enfin, la
cloche existe pleinement au moment même où
elle se trouve suspendue au cou de l’animal ou
bien hissée dans le clocher de la plus haute tour
du village ou bien encore lacée sur le dos du
danseur. Elle revêt véritablement une fonction
dans un contexte particulier : elle donne et
reprend la liberté, elle appelle et rassemble, elle
assainit et fertilise.
cirque
musique
La métaphore
La résonance
caractéristique de la
cloche est complexe,
elle est constituée
d’une fondamentale
(note identifiable au
premier coup
d’oreille) et de
partielles qui se
décomposent selon un
ordre précis mais qui
diffèrent et peuvent
varier selon la forme
de l’objet mais aussi
selon l’espace
alentour, le contexte.
La création artistique
est comparable
à l’élaboration d’une
cloche. Elle donne à
voir et à entendre le
monde en combinant
savamment le
traitement de la
matière, la mémoire,
la fonction et le
contexte.
Avec Pantxix Bidart
sonneur, voix,
instruments à corde, Julie
Laderach violoncelliste,
Kristof Hiriart sonneur,
voix, percussions,
Laetitia Amilibia trapèze
battant - ballant.
Scénographe Toni
Casalonga, régie électroacoustique Patrick
Fischer, régie plateau
Ximun Carrere.
Administration,
production LagunArte.
Coproduction Lieux
Publics-Marseille, Centre
culturel Agora scène
conventionnée Boulazac,
Festivoce – Pigne Corse,
Cie Jo Bithume – Angers,
Théâtre de Auritze –
Navarre, Association
Garaitzeko Asi-Institut
culturel Basque, Ecole
Nationale de Cirque de
Châtellerault, Oara,
Scène conventionnée de
Terrasson.
vendredi 26 septembre 20 h 30
Ouverture
de la saison,
entrée libre
Spectacle en création,
durée non
communiquée.
7
Géant petit homme
Filip Forgeau et Lolita Monga
Mise en scène Colette Froidefont / Théâtre du Sorbier
théâtre
samedi 27 septembre 21 h
plein tarif 10 €
tarif réduit 6 €
Déplacement en bus au Centre culturel de Terrasson
Précision
Départ du bus à 18h
devant le Centre
culturel Agora.
Filip Forgeau
« Le jour où j’ai eu
huit ans
j’ai appris à marcher
Le jour où j’ai appris
à marcher
je suis descendu dans
le bas de la ville
Le jour où je suis
descendu dans le bas
de la ville
j’ai su que je ne
grandirai plus
Le jour où j’ai su que
je ne grandirai plus
j’ai vu le bas de la
ville du haut de mes
huit ans
La ville de mes huit
ans… »
26 / 12 / 2006
« Regards croisés inspirés par un petit homme, « la moitié de 2,80 m »
aime-t-il plaisanter. Histoire d’un corps né difficilement à la marche et à
la parole. Un qui ne devait pas rester, sauvé par la musique et plus tard
par le théâtre. L’idée de cette entreprise m’a effleurée le jour où Arnaud
Dormeuil m’a raconté qu’à l’âge de huit ans, il avait décidé d’aller à
l’école en robe et ainsi d’affronter le regard des autres sur sa différence
dont il ne savait pas encore qu’elle serait définitive. Une façon de dire
« Oui, allez-y, regardez-moi, je sais que vous me regardez, je vous donne
à voir encore plus. » Haut pouvoir de l’artiste, de celui qui se veut
acteur, de celui qui fait la nique à la connerie et à la mort… Avec son
consentement, nous nous lançons avec les mots et les instruments de
musique, expression primordiale, dans un acte théâtral dont le centre
sera l’histoire vraie et transfigurée du corps de l’acteur lui-même, de ce
qu’il livre et de ce qu’il inspire. Nous partons de nos échanges mais les
textes sont commandés à deux auteurs dramatiques regardant de deux
endroits différents et pourtant tristement associés, la Creuse (lieu de
déportation d’enfants réunionnais il n’y a pas si longtemps) pour Filip
Forgeau et l’île de La Réunion (terre d’esclavage) pour Lolita Monga.
L’écriture sensible et le regard tout en tendresse de Filip Forgeau, son
attention particulière à la blessure intérieure, à l’animal tapi,
sa rythmique douce et répétitive et celle de Lolita Monga exaltant les
langues mêlées, l’appel profond des origines créoles, la voix de la
matrice, le chant a capella seront associés pour dire et chanter ce petit
homme marron, métaphore du petit monde, de ceux qu’on dit
d’en bas. L’espace sonore, travaillé très techniquement, sera un élément
dramaturgique important pour raconter la relation du petit au grand,
des pieds à la terre, les esprits de l’enfance… Une sorte de polyphonie
intérieure. Et puis il faudra travailler sur les discordances, l’illusion,
le clown – obligé –. Ce petit homme est le représentant de la condition
humaine forcément en relation avec le désarroi possible de chacun.
J’aimerais pouvoir créer un vertige de la représentation : parle-t-il de lui
ou pas ? Qu’à tout instant, le théâtre (la fiction ?) soit menacé de
disparaître… »
Avec Arnaud Dormeuil.
Musique Arnaud
Dormeuil avec la
complicité de Carlos
Maza. Lumière et
régie générale Frédéric
Coustillas, espace
sonore François Weber,
accompagnement
plastique Danièle Rozier.
Coproduction Théâtre
du Cloître-scène
conventionnée de Bellac,
La Fabrique saison
culturelle ville de Guéret,
Centre Dramatique
de l’Océan Indien SaintDenis de la Réunion,
scène conventionnée de
Terrasson, OARA.
Ce projet a bénéficié de
l’aide à l’écriture de la
DMDTS dans le cadre de
la commande aux
auteurs. Le Théâtre du
Sorbier est subventionné
par le Conseil Général de
la Dordogne, le Conseil
Régional d’Aquitaine, le
Ministère de la CultureDRAC Aquitaine, associé
à la scène conventionnée
de Terrasson et hebergé
par la Ville de Terrasson.
Spectacle en création,
durée non arrêtée
COLETTE FROIDEFONT
8
9
Déversoir
Cie Angéla Laurier
Presse
« La première étape de
son travail s’appelait
Exutoire, celle-ci
Déversoir. A 46 ans, la
contorsionniste
Angéla Laurier y
ausculte les attaches
qui lient et écartèlent
sa famille francoquébécoise. Avec son
corps littéralement
jeté dans ce combat et
la puissance d’une
caméra, elle renoue
avec un père dépressif
et un grand frère
schizophrène.
Le sourire jamais figé,
Angéla, elle,
a les jointures qui
craquent. Une bandeson (captée au
stéthoscope)
accompagne cette
magistrale leçon de
l’intime. »
Télérama, janvier 2008
Presse
« Le père et le frère
d’Angéla Laurier sont
plus que des
personnages. Ce sont
des humains fous,
poches emplies de
pilules pour apaiser
les crises. En fait, ils
crisent vraiment, selon
10
cirque
théâtre
C’est une histoire forte, familiale ; une histoire
née au Québec, se poursuivant à travers un
road-movie filant au nord du Canada ; dans le
grand break familial, filmé en plans serrés – à
hauteur d’homme – la famille d’Angéla Laurier :
ses frères et notamment l’un dont on devine la
schizophrénie et son père, figure tutélaire, peutêtre dépressif. C’est cette galerie qu’Angéla
s’est choisie comme matériau pour ce travail ;
un matériau de l’intimité, où le geste de cirque
nous raconte le poids de ce roman vécu ; bien
au-delà du cirque, mais en réalisant des figures
de contorsion sidérantes, la grande artiste
Angéla s’oppose à un destin semblant pré-écrit ;
seule sur le plateau, devant la grande toile
blanche de la projection vidéo, portée par une
bande-son au cordeau, elle crée un spectacle
autobiographique magistral. Entre gravité et
légèreté, son cirque de jeune femme est celui
d’un corps virtuose qui se tord, se plie mais finit
par se redresser, libre.
la vidéo qui les
projette pendant le
spectacle. Elle, ça lui a
mis le cul par-dessus
tête ; elle cherche son
axe. Pas facile quand
les os ne veulent pas
s’aligner en colonne
vertébrale, quand ils
préfèrent battre la
chamade. Corps
solitaire sur le
plateau, inventant des
formes incongrues,
Angéla Laurier est la
définition même
du mot résistance.
Résistance à la folie,
à la cruauté, à
l’impitoyable. Son
Repères
Gymnaste, Angéla
Laurier reçoit une
formation en
acrobatie, contorsion,
main à main, voltige
et corde aérienne. Elle
joue dans les cirques
du Trottoir, du Soleil,
avec la compagnie
Gosh.
Elle joue sous la
direction de Robert
Lepage, interprète et
co-écrit avec Michel
Dallaire Mon grand
frère.
Depuis 4 ans, après
avoir participé à un
opéra cirque de Carlos
Santos, elle travaille
avec le chorégraphe
François Verret et
danse dans ses deux
derniers spectacles
Contrecoup et Sans
Retour.
spectacle pourrait
être tragique, il fait
rire. Car elle porte
d’évidence une
grande tendresse à
cette famille qui
l’a toujours
accompagnée. »
Libération, janvier 2007
Avec Angéla Laurier
auteur et
contorsionniste, Manuel
Pasdelou musicien
vidéaste, Florent
Pasdelou scénographe,
Goury et Myriam
Remoissennet création
costume, Rémy Sabatier
créateur et régisseur
lumière, Julien Laurier
collaborateur œil
extérieur, Gen Shimaoka
collaborateur artistique,
avec la participation
de Dominique Laurier.
Coproduction Les
Subsistances – Lyon, La
Verrerie d’Alès – pôle
cirque LanguedocRoussillon, Festival Court
Toujours – Scène
nationale de Poitiers, La
Brèche – Centre régional
des Arts du Cirque
de Basse-Normandie, Le
Parc de la Villette – Paris,
Centre culturel Agora
scène conventionnée
Boulazac. Avec le soutien
de l’Espace périphérique
de la Villette – Paris, la
Fondation Beaumarchais,
la SACD et le Centre
National du Théâtre.
mercredi 15 octobre 20 h 30
A partir de 10 ans
Durée 1 heure
11
Et balancez
mes cendres sur Mickey
théâtre
mercredi 5 novembre 20 h 30
Texte et mise en scène Rodrigo García /
Cie La Carnicería teatro
Spectacle en espagnol surtitré
Presse
« Dans ses pièces
Rodrigo García utilise
volontiers des
séquences chocs qui
empruntent à la
tradition de la
performance et du
happening.
Sans ambiguïté : ses
images s’inscrivent
toujours dans un
contexte poétique et
dans un discours
dénonciateur de ce
qui, à ses yeux,
constitue la vraie
obscénité : pub,
consommation,
violence télévisuelle,
etc. En cela García est
bien plus un moraliste
qu’un provocateur. »
Libération, novembre
2007
12
Nous avons gardé du premier passage de
Rodrigo García sur la scène de Boulazac en
2004 un souvenir très vif : Ikea (l’histoire de la
pelle et de la tombe…) fut reçu comme
une forme artistique bien sûr irrévérencieuse,
colérique, engagée, à charge. Mais à cet art de
la « provoc » parfois limite s’ajoutait l’évidence
d’un talent de la scène, convoquant pêlemêle images, corps en mouvements, musique
en direct… l’enfant terrible de la scène
contemporaine européenne prouvait alors
qu’on ne pouvait le résumer à sa caricature.
Toujours dans le cadre du festival ¡ MIRA !
ouvert sur la jeune création contemporaine
hispanique, Rodrigo nous revient en 2008 :
« Je ne pousse pas un cri. Ce serait plutôt une
rumeur. Mais ce qui est susurré là n’est
pas agréable à entendre ; peut-être même que
cela fait encore plus mal aux oreilles qu’un
hurlement. » Ici aussi, Rodrigo dénonce un
monde perverti par le capitalisme et la société
de consommation. Au constat accablant de nos
sociétés « surhygiénistes » « surconsuméristes »,
« sursécurisées », il répond par une ironie
joueuse parfois déconcertante. « Si l’on perd
l’insécurité et la peur, on perd toute capacité
poétique. »
Mettant en tension textes et actions, évitant la
simple illustration, Rodrigo García présente un
Et balancez mes cendres sur Mickey saisissant.
Certaines fulgurances ou choix parfois nous
heurtent ; mais ils ne nous laissent en aucun
cas indifférents et nous touchent toujours par
la sincérité du propos.
Certaines scènes
peuvent heurter
la sensibilité
Avec Jorge Horno, Nuria
Lloansi, Juan Loriente.
Lumière Carlos
Marquerie, assistant
à la mise en scène John
Romão, design
des projections Ramón
Diago, direction
technique Ferdy Esparza,
costume Jorge Horno,
traduction Christilla
Vasserot.
Production La Carnicería
teatro, Théâtre National
de Bretagne-Rennes,
Bonlieu scène nationale
d’Annecy. Coréalisation
Festival d’Automne à
Paris.
Durée 1 heure 20
En partenariat et dans le
cadre du festival ¡ MIRA !
Polémique
Rodrigo rase gratis…
13
Manu Katché, Eick, Seim,
Wasilewski, Kurkiewicz
musique
mercredi 12 novembre 20 h 30
Playground
Presse
« Par-dessus des
grooves entraînants
ou des figures
rythmiques
complexes, jouées
avec une aisance
insolente par une
batterie
polyrythmique, tous
les instruments
chantent ou dansent,
selon leur position
variable de soliste ou
de sideman. Un
disque où prime le
sens mélodique et le
balancement. Des
songs sans parole,
lentes et ntrospectives
ou bien exaltées et
vivaces, parfaitement
dessinées, légères,
fluides, aux structures
quasi transparentes.
Une interprétation
délicate, parfois
retenue, et une mise
en son extrêmement
soignée. »
Jazzman, octobre 2007
14
« Par la souplesse féline de son drive, la précision
de sa mise en place, la sophistication ascétique
de ses grooves, Manu Katché est
incontestablement l’un des batteurs les plus
singuliers et polyvalents. Partenaire privilégié des
plus grandes stars de la pop internationale
(de Sting à Joni Mitchell en passant par Peter
Gabriel), fascinées par sa façon inimitable
d’insuffler un supplément d’âme à des cadres
souvent rigides et formatés, Katché,
irrésistiblement attiré par le raffinement et la
liberté du jazz, s’engage dès les années 90 dans
une carrière parallèle aux côtés notamment du
grand saxophoniste norvégien Jan Garbarek. Il
faudra pourtant attendre 2005, et son premier
disque en leader, Neighbourhood, pour
que Manu Katché s’autorise enfin à révéler la
véritable nature de sa propre musique : un jazz
résolument moderne, raffiné et sensuel,
constamment mélodique, étonnant d’équilibre
spontané. Manu Katché signe aujourd’hui un
nouvel opus, Playground, tout aussi magistral.
Le quintet remanié est toujours aussi fortement
structuré sur l’entente quasi-télépathique du
batteur avec le couple formé par les pianiste et
contrebassiste polonais Marcin Wasilewski
et Slawomir Kurkiewicsz, mais Jan Garbarek et
Tomasz Stanko ont laissé leur place à deux des
musiciens les plus en vue de la jeune scène jazz
norvégienne : le saxophoniste Trygve Seim et le
trompettiste Mathias Eick. Manu Katché octroie
une grande liberté aux solistes sans jamais
perdre la maîtrise de la forme globale et réussit
à développer une musique d’une grande subtilité
harmonique, constamment lyrique et volontiers
mélancolique. Incontestablement un grand
leader est né. »
Avec Manu Katché
batterie, percussions,
Mathias Eick trompette,
Trygve Seim saxophones,
Marcin Wasilewski piano,
Slawomir Kurkiewicz
contrebasse.
En partenariat
avec Jazzogène et
Tin Tam Art.
Durée 1 heure 30
15
Le tour d’écrou
Benjamin Britten
Mise en scène Dominique Pitoiset
Spectacle présenté à l’Odyssée
Repères
« Dites seulement
son nom et il s’en ira
pour toujours, pour
toujours. »
La Gouvernante, Acte
III, scène 8.
16
The turn of screw – opéra en un prologue et
deux actes.
Livret de Myfanwy Piper d’après la nouvelle
éponyme de Henry James.
Direction musicale, Jane Glover.
Séduit par la nouvelle de Henry James, Britten
compose en 1954 The Turn of the screw pour
la Biennale de Venise. Usant d’une
instrumentation minimaliste d’une redoutable
efficacité, il tisse un univers singulier
d’où jaillissent troubles et angoisses. Certains
épisodes ont été regroupés en un seul, mais
rien n’a été omis. La composition est la même
que celle des autres opéras de chambre
de Britten, à laquelle il a ajouté néanmoins un
piano et un célesta, qui occupent un rôle
important dans l’orchestration. Un thème
tourne à travers les quinze variations le long
des interludes placés entre les huit scènes
de chaque acte. Par ces thèmes récurrents le
compositeur ajoute encore au mystère de
l’envoûtement.
Dans un manoir de la campagne Anglaise, où
vivent deux jeunes orphelins Flora et Miles, leur
nouvelle gouvernante s’aperçoit qu’ils subissent
l’influence maléfique des fantômes de deux
anciens serviteurs, Miss Jessel et Peter Quint.
Malgré ses efforts, elle ne parviendra pas à les
protéger.
Quittant le traditionnel cadre victorien
Dominique Pitoiset imagine une mise en scène
en forme de huis clos, traquant le profil
psychologique des personnages, avec une
ambition affirmée : faire naître le sentiment de
peur…
opéra
jeudi 4 décembre 20 h 30
plein tarif
tarif réduit
abonné
jeune
30
28
25
8
€
€
€
€
Avec Paul Agnew,
Mireille Delunsch, Alexis
Collard, Morgane
Collomb, Hanna Schaer,
Cécile Perrin. L’Orchestre
National de Bordeaux
Aquitaine. Assistant mise
en scène Stephen Taylor,
costumes Nathalie Prats,
lumière Christophe
Pitoiset,
maquillage perruques
Cécile Kretschmar.
Spectacle en création,
durée non communiquée
17
Halfaouïne
Mise en piste Gilles Baron /
Ecole de cirque de Tunis
Presse
« Une couleur
artistique
contemporaine et
tunisienne. Il y a
plusieurs indices qui
permettent de
penser que le cirque
va se développer
rapidement en
Tunisie. C’est d’abord
l’enthousiasme
que nous avons pu
constater lors des
spectacles
intermédiaires donnés
par les étudiants
de cette première
promotion (…). C’est
aussi l’intérêt
du public pour les
spectacles de nouveau
cirque invités
par l’Institut français.
C’est enfin l’énorme
demande du secteur
Halfaouïne : le spectacle tire son titre d’un
quartier animé de Tunis. Ce quartier populaire,
célèbre place de la médina de Tunis était
jadis le quartier des poètes, des comédiens et
danseurs. Depuis 2003, ce quartier abrite
l’Ecole nationale des arts du cirque de Tunis
(ENACT), installée au sein du Théâtre National
Tunisien.
Après quatre années de formation, la première
promotion donne naissance au Cirque de Tunis
et à Halfaouïne, premier spectacle pour cette
toute jeune équipe. Sous le regard de Gilles
Baron, ensemble, au cœur de ce lieu d’identités
culturelles multiples, ils ont rêvé un monde de
djinns, ces héritiers des esprits du voyage qui
offrent le récit d’une population en migration.
Tous adeptes de la corde, du mât chinois, du
trapèze, de l’acrobatie et de la contorsion, ces
dix artistes sont à l’unisson de ce qui se joue
derrière les murs de l’école : ils nous offrent un
cirque généreux, fougueux, bagarreur,
technique et sensuel, en écho aux bruits de la
rue tunisienne.
Repères
Le quartier
Halfaouïne a été
rendu célèbre à
l’étranger grâce au
film Halfaouïne,
l’enfant des terrasses,
tourné en 1990 par le
réalisateur tunisien
18
cirque
du tourisme auprès
du directeur de l’école
de cirque pour que
les étudiants viennent
jouer dans ces très
nombreux espaces
touristiques. Les
artistes ne seront pas
obligés de s’expatrier
(…).
En outre, dès la fin
de leur formation, les
artistes seront
embauchés dans une
nouvelle structure : Le
Cirque de Tunis, qui
va tourner en France,
en Europe, dans
le Maghreb et dans
le monde arabe. »
Bernard Turin,
conseiller
pédagogique à
l’ENACT, ancien
directeur du CNAC.
Stradda, juillet 2007
Avec Abdel Kader
Jendoubi, Yamen Abidi
mât chinois, Mahrane
Hannachi mât chinois et
bascule, Houda Riahi
trapèze ballant, Med
Dhia Gharbi trapèze
ballant et bascule, Faten
Jebali bascule, Ines
Debali et Radhouane
Chalbaoui cadre aérien,
Mohamed Djobbi fil
aérien, Malek Zouaidi
anneau.
Mise en piste Gilles
Baron assisté de Soufiène
Ouissi, scénographie
Denis Tisseraud,
costumes Basma
Dhaouadi.
Production Ecole du
Cirque de Tunis,
Association Origami - Cie
Gilles Baron et Centre
culturel Agora scène
conventionnée Boulazac.
mardi 9 et mercredi 10 décembre 20 h 30
A partir de 6 ans
Durée 1 heure
Férid Boughedir.
Ce film jubilatoire et
désarmant a reçu
de nombreux prix et
récompenses : Prix
UNESCO du Festival
de Carthage, Prix de
la meilleure œuvre du
festival de Chicago…
19
La Douleur
Marguerite Duras
Mise en scène Patrice Chéreau
et Thierry Thieû Niang
Dominique Blanc
Elle entre au cours
Florent dès 1979 et en
1981 elle apparaît sur
scène dans Peer Gynt
que Patrice Chéreau
met en scène ; ils se
retrouveront souvent
dans de nombreuses
pièces. Tout
en poursuivant sa
carrière sur les
planches elle se
consacre au cinéma,
Régis Wargnier
devient son
réalisateur fétiche (La
femme de ma vie 1986).
En 1989 elle obtint le
César de la meilleure
actrice dans
un second rôle dans
Milou en mai,
puis suivront Plaisir
d’amour (1990),
l’Affût, Indochine
(1991) deuxième
César, Faut’il aimer
Mathilde, La reine
Margot (1993), Le lait
de la tendresse humaine,
Le Pornographe
(2001)…
20
Avec la complicité de Thierry Thieû Niang,
Patrice Chéreau met en scène l’une de
ses actrices fétiches, la saisissante Dominique
Blanc. Elle interprète l’un des textes les plus
troublants de la littérature d’après-guerre. La
Douleur est un récit autobiographique, le
journal de l’absence éprouvante, de l’attente
chargée de menaces, de la peur atroce,
écrasante, du désespoir, de la honte de vivre
en attendant le retour de Robert Antelme
(Robert L. dans le texte), son mari déporté dans
un camp allemand. Elle ignore en cet avril
45, printemps de la Libération, s’il est toujours
vivant. Errante dans une ville assommée,
courant de bureau en bureau, maudissant son
téléphone, ne mangeant plus, ne dormant plus,
elle attend, elle guette, elle cherche le moindre
signe d’espoir. La guerre continue en elle alors
qu’alentour la joie de la libération s’extériorise.
Son groupe de résistants se réorganise pour
encadrer le retour de ceux qui en reviennent.
Lui aussi en reviendra, dans un corps où la vie
n’a plus de poids.
Repères
La dernière guerre,
Marguerite Duras l’a
vécue tout à la fois
comme femme dont
le mari avait été
déporté, comme
résistante, mais aussi,
comme écrivain.
Lucide, étonnée,
désespérée parfois,
elle a, pendant ces
années, tenu un
journal, écrit des
textes que lui inspirait
tout ce qu’elle
voyait, ce qu’elle
vivait, les gens qu’elle
rencontrait ou
affrontait. Ce sont ces
récits et des extraits
de textes que
Marguerite Duras
a réunis sous le titre
La Douleur.
théâtre
Note d’intention
de Patrice Chéreau
« Envie d’abord de
retravailler avec
Dominique Blanc,
envie de partager
quelque chose,
de faire exister ce
quelque chose. Envie
de se confronter à ce
texte terrible. De
se ressouvenir de ça :
la Résistance, la
Libération, les camps,
cette période
impensable et qu’on
a oubliée. Et puis le
retour incroyable
de cet homme dont
Marguerite Duras
s’est séparée et qu’elle
aime, l’horreur de
l’attente, la splendeur
de sa résurrection
à lui qui est aussi un
peu son œuvre
à elle. L’espoir fou.
Transmettre tout cela,
à des spectateurs. »
mardi 13 janvier 20 h 30
Avec Dominique Blanc.
Production et diffusion
Les Visiteurs du Soir.
Durée 1 heure 30
21
Les sept planches de la ruse
Aurélien Bory
Les artistes de la ville de Dalian (Chine)
Presse
« La troupe va
s’activer autour d’une
violoniste soliste,
déplaçant dans un
ballet somptueux les
morceaux posés sur le
plateau. Géométrie en
trois dimensions où
l’humain doit trouver
sa place. Une fois
les triangles dressés,
la scène a des allures
de paysages
de montagnes avec
sommets et
grimpeurs. On
escalade les parois…
grand écart féminin
qui épouse l’arête du
triangle, suspension
au bout des pieds
dans le vide…
Aurélien Bory imagine
une longue marche où
se croisent comédien
fantasque, gamin
des rues ou apprenti
Bruce Lee. »
Les Inrockuptibles,
janvier 2008
22
Un évènement exceptionnel. Sur le vaste
plateau, 14 artistes de la ville de Dalian, d’âges
différents, certains issus de l’Opéra de Pékin,
tous acrobates, réputés pour leur extraordinaire
technique. Aux côtés de cet art traditionnel qui
remonte à plus de 3000 ans, un seul décor, un
Tangram géant ou qi qiao ban, jeu également
issu de l’antiquité chinoise, qui signifie Les sept
planches de la ruse.
Manipulés par ces artistes, sur un sol noir et
portés par l’élégance des lumières, les cinq
triangles, le carré et le parallélogramme offrent
au regard des combinaisons infinies : sur
l’arête d’un triangle, une violoniste soliste est
en équilibre instable alors que cinq mètres plus
bas, trois femmes chantent un air populaire
chinois des années 30 ; des acrobates glissent
doucement sur un plan incliné pendant que
d’autres semblent lutter contre des formes
fluides, monumentales… Quand ils dispersent
aux extrémités de la scène les éléments du
Tangram, c’est la place de la ville qui s’impose,
quand l’acrobate fait face seul à un mur haut
et sombre, c’est peut-être Tiananmen qui nous
est racontée. Cette architecture rappelle la
fragilité et la résistance, portée par une parfaite
harmonie.
Aurélien Bory a conçu et imaginé un conte
visuel, moderne, d’une puissance rare.
Avec cette troupe d’une exceptionnelle
virtuosité, ce puzzle chinois, d’une absolue
légèreté, nous emporte complètement.
acrobatie
musique
théâtre
Repères
L’un des artistes les
plus choyés et
demandés de ’instant ;
échappant aux
étiquettes et se jouant
des genres, s’étant
depuis deux créations
majeures affranchi du
cirque pour produire
des spectacles
bluffants de poésie et
de virtuosité, Aurélien
Bory occupe une place
singulière et
unique sur les scènes
françaises et
européennes.
En quelques années,
Plan B et Plus ou moins
l’infini sont venus
réconcilier amateurs
de géométrie, d’arts
visuels, d’acrobatie et
de jeux vidéo…
Avec des artistes de la
ville de Dalian (Chine) :
Sun Ruichen, Yu
Yingchun, Ding Hong,
Jiang Huimin, An Liming,
Chen Jianhui, Liu Yu,
Qu Aiguo, Tan Zuoliang,
Li Liang, Wang Wentao,
Zhang Deqiang, Che Hu,
Zhang Benchuan.
Conception,
scénographie et mise en
scène Aurélien Bory,
collaboration artistique
Pierre Rigal, traduction
et assistance à la mise
en scène Evita De
Ayguavives, création
lumière Arno Veyrat,
lumière et plateau Tristan
Baudoin, composition
musicale Raphaël
Wisson, mixage et son
Stéphane Ley, musique
additionnelle Arvo Pärt,
costumes Sylvie
Marcucci, régie générale
Arno Veyrat et Tristan
Baudoin, réalisation
décor Pierre Dequivre /
les ateliers de la Fiancée
du pirate. Coproduction
Théâtre de la Ville de
Paris, Direction de la
Culture et Ville de Dalian,
Equinoxe Scène nationale
de Châteauroux. Accueil
en résidence Scène
nationale de Sénart,
Ministère
de la culture / DRAC Midi-
29, 30 et 31 janvier 20 h 30
Pyrénées, Région
Midi-Pyrénées, Ville
de Toulouse, Conseil
Général de la HauteGaronne, Cultures
France. Aurélien Bory
reçoit le soutien de la
Fondation BNP Paribas
pour le développement
de ses projets.
En partenariat avec Le
Sirque - Pôle cirque
de Nexon en Limousin,
L’Odyssée de Périgueux,
le Centre culturel de
Bergerac.
A partir de 8 ans
Durée 1 heure 15
23
Oncle Vania
Anton Tchekhov / Collectif Les Possédés
Mise en scène Rodolphe Dana
et Katja Hunsinger
Eric Ruf
« Les Possédés ont une
exigence de lecture
hors du commun. Je
connais l’exigence
et l’opiniâtreté dans
leurs recherches ;
dans leur Oncle Vania
elles atteignent une
immense simplicité.
Tout s’efface de la
forme pour ne laisser
passer que la bête
humanité, celle que
nous connaissons et
qui nous échoit. C’est
comme si dans leur
théâtre, l’air était très
pur, comme raréfié.
Toutes répliques, tous
sentiments y creusent
un simple sillon,
une eau dont les rides
nous parviennent
longtemps après.
Il est rare de se sentir
si proche de soi. »
24
théâtre
Le vieux et vaniteux professeur Sérébriakov est
venu se retirer à la campagne dans la maison
de sa première épouse. Cette arrivée perturbe
la vie paisible de Sonia, la fille du professeur, et
d’Oncle Vania, qui à eux deux exploitent
tant bien que mal le domaine. L’attention des
proches et de Vania lui-même, très vite se
cristallise sur Eléna, la seconde et très désirable
jeune épouse de Sérébriakov. La crise éclate.
Inévitable. Violente. Puis c’est avec le départ du
couple, le retour au calme. Mais c’est là
que se révèle la véritable nature du drame : la
résignation. Car c’est de cela qu’il s’agit : l’hiver
à la campagne, le thé à sept heures du matin,
les soirées interminables, le dégoût des autres
et surtout de soi-même… L’ennui, comme
une espèce de boue gluante dans laquelle ils
s’enlisent, comme des sables mouvants qui les
engloutissent tous. Dans un dernier sursaut,
ils sortent la tête, essaient de haïr, d’aimer, de
tuer, de se tuer… Ils n’ont plus la force, plus
l’envie. Rien que de penser à tout ce qu’ils
auraient pu être, à tout ce qu’ils auraient pu
faire… Oui, mais quoi ? Ailleurs, sans doute,
il existe autre chose, une autre vie…
Rodolphe Dana
« Au centre de
l’espace, une table.
Autour de la table,
les comédiens.
A proximité des
comédiens,
les spectateurs. Le
dispositif est trifrontal. Nous voulons
que les spectateurs se
sentent inclus
dans l’espace de jeu,
l’objectif étant de
démythifier le rapport
des spectateurs à
l’espace théâtral. Ils
sont chez eux, chez
nous. On ne sait plus
trop. Les frontières
entre fiction
et réalité devront
disparaître… »
Presse
« D’emblée, on est
happé par la fièvre
insomniaque qui
s’empare de la
maisonnée. On vit
avec ces êtres
déboussolés, si
proches, tellement
et Rodolphe Dana.
Ce théâtre sans truc,
ni triche, porté par
la seule magie du jeu
des comédiens, se
tisse dans la trame
du présent et saisit
le cœur. »
La Terrasse
touchants. Le
dispositif frontal
nous inclut dans
la constellation
tchékhovienne,
finement orchestrée
par Katja Hunsinger
jeudi 5 et vendredi 6 février 20 h 30
Avec Simon Bakhouche,
Katja Hunsinger, MarieHélène Roig, Michelle
Farges, David Clavel,
Rodolphe Dana, Nadir
Legrand. Traduction
André Markowicz et
Françoise Morvan,
lumière Valérie Sigward.
Production Les Possédés.
Co-production La
Ferme du Buisson Scène
nationale de MarneLa-Vallée.
Administration / diffusion
Made in Productions.
Les Possédés sont artistes
associés à La Ferme du
Buisson Scène nationale
de Marne-la-Vallée.
En raison du dispositif
adopté – 3 gradins sont
montés sur la scène –
la jauge est limitée.
Durée 2 heures
25
L’Oral et Hardi
Jacques Bonnafé / Cie Faisan
Presse
« Jacques Bonnaffé est
un amoureux des
mots et, comme il est
d’un tempérament
généreux, il a fait
fructifier le don de
faire partager sa
passion. Partant des
textes de Verheggen,
il a réalisé un
spectacle qui tient du
burlesque, de l’art
du clown, du slam
et de l’engagement
politique… Son
spectacle,
littéralement explosif,
où il fait preuve d’une
truculence
rabelaisienne, est un
petit régal. Elle
enchantera un public
friand de grands
numéros d’acteurs,
mais aussi des jeunes,
qui se délecteront à
voir se déchaîner un
mec jamais avare de
son énergie. »
Télérama, décembre
2007
26
D’abord un bain de foule, on serre les mains,
on se fait acclamer pour protester ensuite
de sa modestie, gagner la tribune et s’y perdre
en circonvolutions poétiques. L’Oral et
Hardi, portrait de l’artiste en hercule de foire,
regroupe quelques grands textes étonnants de
Verheggen, ses odes homériques, ses
harangues, ses morceaux de brave homme, ses
discours manifestes. Jean-Pierre a le souffle
épique, même quand ses thèmes ont allure de
jeux de mots. Marcel Moreau a raison
d’écrire qu’il est « une sorte de bienfaiteur » et
d’ajouter : « pourtant il a de quoi faire peur,
avec son couteau à découper le vocabulaire,
avec sa scie à tronçonner la syntaxe, avec ses
tâches de grammaire sur son tablier. Mais
voilà, ce n’est pas un boucher… il ampute en
dansant, il greffe en cadence, l’ouïe jubile, l’œil
boit ». Verheggen s’est lancé depuis quarante
ans dans la grande aventure de l’ouissance,
à la fois jouissance de l’oreille et jouissance par
l’oreille (selon André Velter), il n’a cessé de
mener à bride abattue l’une des plus toniques
chevau-léger verbale. Poète phénomène,
poète énergumène, il est l’inventeur d’un genre
nouveau, l’opéra bouche.
« On peut écrire ce qu’on veut sur l’œuvre de
Jean-Pierre Verheggen, qu’elle est grandiose,
unique, féconde ou fondatrice, provocante,
réjouissante, inégalable, publiée, consultée et
reconnue par tous les grands lecteurs de poésie
contemporaine ou les vrais amateurs d’art,
il reste toujours à la faire entendre. La livrer sur
scène. » Jacques Bonnaffé
théâtre
allocution poétique
mardi 10 mars 20 h 30
Précision
Ce spectacle s’inscrit
dans le cadre du
Printemps des poètes.
Jean-Pierre Verheggen
sera présent le
deuxième jour de ce
PDP, organisé par le
collectif Pays-Poésie
qui regroupe les
associations Féroce
Marquise, OPA, Club
des Hydropathes et
les Thétards.
Repères
Il choisit les grands
écarts du théâtre au
cinéma : de JeanLuc Godard, Prénom
Carmen à Jacques
Rivette avec Va Savoir,
il campe des
rôles sensibles dans
Escalier C, Jeanne et
le garçon formidable…
se confronte avec
des textes forts
de Jacques Darras,
Joseph Danan…
retrouve au théâtre
Alain Françon,
Jean-Pierre Vincent.
Avec Jacques Bonnaffé
jeu et mise en scène.
Scénograhie Michel
Vandestien, musiques
Louis Sclavis (extraites
de l’album « La moitié
du monde »).
Production Maison
de la poésie – Paris,
Compagnie Faisan
Jacques Bonnaffé.
Jacques Bonnaffé est
artiste associé à
la Comète scène
nationale de Châlonsen-Champagne.
Durée 1 heure
En partenariat avec le
collectif Pays-Poésie.
27
Chants d’adieu
Oriza Hirata
Mise en scène Laurent Gutmann /
Centre dramatique de Thionville-Lorraine
Presse
« Décalage funéraire
autour d’une veillée
funèbre en terre
nippone, Chants
d’adieu s’amuse de
la rencontre de deux
cultures, mêlant
répliques japonaises
et françaises.
(…) Nulle solennité
ni effusion :
la tristesse des
protagonistes ne
s’exprime
pratiquement jamais
et semble
comme refoulée par
l’étrangeté
de la rencontre.
La discussion très
banale roule sur des
questions matérielles
et sur les différences
d’un pays à l’autre.
Tout le comique vient
de là, lorsqu’Oriza
Hirata, de sa belle
écriture en creux, au
fil de dialogues
resserrés à l’extrême
et réglés avec
la précision d’une
partition musicale,
épingle quelques jolis
clichés où le public se
reconnaîtra peut-être.
28
théâtre
Marie est morte. Elle était française et vivait
au Japon, mariée à un japonais. Réunis ce soir
à Tokyo autour de son corps, chacun de ses
proches pleure « sa » Marie : une fille, une
mère, une épouse, une sœur, une amie…
Français et Japonais font de leur mieux pour
dialoguer, car parler permet, sinon de se
comprendre, au moins de tenir les larmes à
distance. Mais on est maladroit quand on est
triste et la conversation creuse bien des
malentendus. A la confrontation à la mort
s’ajoute celle à la culture de l’autre.
Le dépaysement est grand, pour les Français
comme pour les Japonais. La souffrance face à
la mort d’un proche est sans doute le plus petit
dénominateur commun de l’humanité, mais
nous l’exprimons tous de façons si variées,
semble nous dire Oriza Hirata, que, loin de
nous unir, cette souffrance nous divise. Nulle
noirceur pourtant dans ce constat, tant ces
incompréhensions débouchent souvent dans
Chants d’adieu sur le rire. Et si c’était par lui,
finalement, qu’un dialogue pouvait s’amorcer ?
Repères
Né en 1962 à Tokyo,
Hirata, professeur
de communication à
l’université d’Osaka,
metteur en scène est
aussi l’auteur d’une
trentaine de pièces.
Il a fondé le Théâtre
Komaba Agora
à Tokyo et, résistant
aux sirènes
commerciales, cette
salle est devenue
un véritable lieu
d’échanges
et d’accueil de
compagnies
internationales. Outre
l’influence du
cinéma d’Ozu, Hirata
reconnaît celle
du Nô, du Kyogen et
de Tchekhov…
Presse
Autour de gestes tout
simples – s’asseoir,
boire, attendre –, deux
cultures s’affrontent
doucement, se
rencontrent. A petites
touches discrètes et
silencieuses, Laurent
Gutmann et ses
superbes acteurs
suggèrent douleurs et
souvenirs, tristesses
et joies. Car on rit
beaucoup lors de cette
cérémonie du deuil à
la japonaise.
Télérama, juin 2007
Les japonais, quand
ils sont embêtés, croit
savoir le père de la
défunte, ils ne le disent
pas et ils se mettent à
rire. »
Libération, mai 2007
vendredi 20 mars 20 h 30
Avec Adrien Cauchetier,
Bruno Forget, Reina
Kakudate, Annie Mercier,
Hiroshi Ota, Jean-Jacques
Moreau, Catherine
Vinatier, Kenji Yamauchi.
Traduit du japonais
par Yukata Makino.
Scénographie Laurent
Gutmann, collaboration
à la scénographie Aiko
Harima, lumière Gilles
Gentner, son Madame
Miniature,
costumes Axel Aust.
Production Centre
Dramatique de
Thionville-Lorraine
en coproduction avec le
Théâtre Setagaya de
Tokyo. Avec le soutien de
la Japan Foundation et
la participation artistique
du Jeune Théâtre
National.
Durée 1 heure 30
29
En attendant le songe
D’après William Shakespeare
Mise en scène Irina Brook
Presse
« Le conseil est simple
mais néanmoins
impératif : courez-y
avec les jeunes et les
moins jeunes ! Car
personne ne résiste à
une telle fantaisie :
les six garçons
rampent, miaulent,
font les filles ou les
bêtes, avec l’aplomb
des meilleurs
burlesques. On pleure
de rire et pourtant, la
grâce du Songe
d’une nuit d’été est
palpable… »
Télérama, décembre
2007
30
« J’ai fait un rêve merveilleux. J’ai rêvé qu’avec
un petit groupe d’acteurs, nous pourrions
monter Le songe d’une nuit d’été. Un songe
fait de bric et de broc : quelques accessoires
empruntés ici et là. » Irina a souhaité partir de
ce texte de répertoire en le traitant de façon
très libre. Et avec un minimum de moyens. Elle
s’appuie sur la complicité et la confiance qu’elle
entretient avec des acteurs fidèles. Un prétexte
est inventé, simple, brut et dépouillé, l’essentiel
du travail se fait lors d’improvisations sur
le plateau. Il y a six acteurs, tous des hommes,
qui interprètent tous les rôles. Les jeunes
fiancé(e)s de la cour de Thésée, qui cherchent à
vivre tant bien que mal leur amour ; les fées (et
quelles fées !) et leur reine Titania confrontée
à Obéron, le roi des elfes ; Puck, plus funky que
jamais ; et les artisans, sorte de troupe
improbable qui nous entraîne dans sa délirante
tentative de jouer l’histoire tragique de Pyramus
et Thisbe… Avec trois fois rien les comédiens
transportent le spectateur dans la forêt
d’Ardenne et donnent à vivre une histoire tout
à la fois poétique et burlesque. Irina a
inventé un spectacle joyeux, ludique, direct, et
qui s’adresse à tous : « La magie de ce texte
extraordinaire, qui ne m’avait jamais quitté,
que je connaissais presque par cœur, ayant eu
ma première expérience théâtrale à sept ans,
devant ce même Midsummer Night’s Dream
monté par mon père en Angleterre, un
émerveillement dont je ne me lassais pas… »
théâtre
Presse
« Le Songe d’une nuit
d’été est une pièce
sur le théâtre : les
artisans s’essaient à
l’impossible dans une
maladresse inouïe
mais la production
n’est pas mauvaise
quand elle se donne
avec simplicité. Le
Songe est d’abord un
rêve vécu à travers les
mots et l’imagination.
Obéron regarde le
public et dit « Je suis
invisible » : il devient
invisible, voilà une
des clés du théâtre
qui me donne la chair
de poule… »
La Terrasse, décembre
2007
Avec Vincent Berger,
Jerry Di Giacomo,
Cyril Guei ou Hovnatan
Avedikian
(en alternance), Gérald
Papasian, Christian
Pélissier, Augustin
Ruhabura. Traduction et
assistante à la mise en
scène Marie-Paule Ramo,
régie plateau et rôle
de Philostrate Gérard
Carrier, régie son et
lumière Thibault Ducros.
Production déléguée
MCNN-Maison de la
Culture de Nevers et de
la Nièvre. Le spectacle
a été créé dans le cadre
de l’édition 2005 du
Festival Dedans-Dehors
dans l’Essonne.
mardi 7 avril 20 h 30
Durée 1 heure 45
31
Aldo Romano,
Texier, Laurent, Negri
musique
mercredi 29 avril 20 h 30
Just Jazz
Presse
« Leur entente à
Géraldine et à Mauro
est merveilleuse ; elle
tient du surnaturel.
Ces deux jouent tant
d’accords qu’ils
rendent superflu tout
instrument
harmonique, d’autant
plus qu’à la
contrebasse, Henri
Texier, le vieux
compagnon d’Aldo
fournit des lignes si
pures, si subtilement
fondamentales que
l’on a l’impression de
voir la ligne sur
laquelle les solistes
caracolent. »
Télérama, mai 2008
32
Just Jazz. Tel est le beau titre du nouvel album
d’Aldo Romano. Il est à l’évidence certifié
par l’engagement de toute une vie riche et
mouvementée de musicien de jazz. Mais aussi
justifié par une fidélité sans faille aux
fondamentaux de cette musique et de son
histoire. On aurait pu aussi l’appeler le « jazz
juste ». Justesse d’âme, justesse de feeling,
justesse d’inspiration, tout l’album témoigne
en effet de cette qualité rare d’équilibre et
d’exactitude.
Aldo Romano a choisi avec soin ses complices.
« Jouer avec quelqu’un, avoue-t-il c’est d’une
intimité totale ». Aldo reprend ici une formule
qu’il affectionne : un quartet sans piano
ni guitare avec, non pas deux cuivres comme
dans Palatino, mais un saxophone alto et une
clarinette, alliage sonore finalement très peu
pratiqué. A l’alto, Géraldine Laurent, la nouvelle
merveille du jazz français. A la clarinette,
Mauro Négri, un compatriote qu’il a découvert
en 1999 grâce aux conseils éclairés d’Enrico
Rava. Enfin, il y a Henri Texier, le compagnon
de route le plus ancien. Entre eux, la complicité
est définitive.
Just Jazz commence à pas de velours avec
Cité Soleil, une mélodie qui flotte dans une
brume de chaleur, délicieusement rafraîchie
par les lignes de basse fluides de Texier
et le ruissellement de cymbales de Romano.
Géraldine Laurent, la jeune saxophoniste
impressionne par l’incandescence de son jeu
jamais excessif, par l’autorité naturelle de sa
mise en place. Mauro Negri fait preuve d’une
virtuosité ailée, toujours inventif, libre, il déploie
avec une souplesse rythmique très féline toutes
les richesses de la tessiture de sa clarinette.
Avec Aldo Romano
batterie, Henri Texier
contrebasse, Géraldine
Laurent saxophone,
Mauro Negri clarinette.
Technicien son Charles
Caratini.
En partenariat avec
Jazzogène
Durée 1heure 15
33
Saleté
D’après Robert Schneider
Farid Ounchiouene / Cie Farid’O
Presse
« Trois hip-hopeurs en
costard-cravate
épaulent Farid’O pour
incarner l’histoire
de cet irakien sans
papiers immigré en
Autriche. A force de
digérer les agressions,
le clandestin
comprend qu’il n’est
qu’une m… (…)
Noyée dans
l’obscurité, cette pièce
rentre-dedans, féroce
de lucidité et de
douleur, balance tous
les clichés sur
les basanés : l’odeur
forte, la grosse
bouche, la saleté (…)
Et la danse jaillit sur
le plateau comme une
extension de l’esprit
torturé de Sad. Cette
floraison magique et
belle, dont la vitalité
ferait presque croire
en l’avenir, réussit à
tisser un sens profond
avec le texte, comme
une issue de secours
dans un tunnel sans
fin. »
Télérama, mars 2008
34
Saleté raconte l’Histoire de Sad, irakien
débarqué en Allemagne et vendeur de roses.
A travers le personnage de Sad, immigré
clandestin qui a étudié la philosophie et la
littérature allemande, l’auteur Robert Schneider
questionne le racisme ordinaire, la différence
et l’altérité. A partir de cette trame, et dans la
lignée des chorégraphes issus de la rue
et dont les spectacles disent – également –
l’engagement politique, Farid’O signe une
interprétation magistrale de ce monologue.
Tour à tour, quatre danseurs incarnent Sad et
ses souvenirs, Sad et ses souffrances, Sad et
les autres… Des danseurs hip-hop remarqués
dans Etre dans la rue et un acrobate danseur
présent dans le spectacle Syntracks forment
cette équipe, à la technique exceptionnelle de
légèreté, de puissance et de précision.
Presse
« Danses exutoires
pour pièces rares.
D’une grande rareté
aussi, la pièce Saleté,
chorégraphiée par
Farid’O pour quatre
interprètes à partir
du texte de l’écrivain
Robert Schneider,
a saisi le public du
théâtre Paris-Villette
(…) Très calme en
apparence, d’une
froideur accablante,
Saleté démontre
comment les idées
fausses finissent par
être incorporées par
ceux qu’ils désignent
et les détruisent de
l’intérieur. Sur fond
de souffrance
mentale, la danse
surgit comme le délire
d’un corps libre et
virtuose, rêverie d’un
être cassé par la
peur et le mépris de
l’autre. »
Le Monde, octobre 2007
danse
Robert Schneider
« Ça, c’est mon
fauteuil. C’est là que
je suis assis.
Naturellement, ce
n’est pas mon
fauteuil. Mais on peut
quand même
aimer ce qui ne vous
appartient pas.
Je reste assis dans
mon fauteuil quand il
paraît plus
raisonnable de ne pas
sortir. L’odeur
d’ammoniaque. Les
hommes de quarante
ans. Je voudrais le
formuler comme ça :
bien que ce fauteuil
ne m’appartienne
pas, c’est mon pays.
Je reste assis là et je
parle à mon miroir.
Dans le miroir, je
vous vois, si vous me
permettez d’être
présomptueux. Plus je
vous regarde, plus ma
culpabilité augmente.
Je suis sérieux en
disant cela. »
Avec Farid Ounchiouene,
Ludovic Tronche, Jérémy
Orville, Alexandre
Blondel. Chorégraphie et
mise en scène Farid
Ounchiouene. Musique
originale et régie
son Romuald Houziaux
(Omur.H), lumière
François Cordonnier.
Coproduction Culture
Commune - Scène
nationale du Bassin
Minier du Pas-de-Calais,
M.A.C. de Sallaumines,
La Maison Folie
de Wazemmes à Lille,
L’Escapade de Hénin
Beaumont, Initiatives
d’Artistes en Danse
Urbaine (Fondation de
France -Parc de La
Villette - Fonds Social
Européen). Avec le
soutien DRAC Nord / Pas
de Calais, Conseil
Régional du Nord Pas de
Calais, Conseil Général
du Pas-de-Calais, Conseil
Général du Nord, Ville de
Lille, Territoire en Scène
(Ministère de la Culture).
Saleté bénéficie de l’aide
à la diffusion en NordPas de Calais et en Ile de
France grâce à ARCADI.
mardi 5 mai 20 h 30
Durée 55 minutes
En partenariat avec la
Biennale nationale de
danse UNSS.
35
Cirques en Périgord
Et la caravane passe...
Cie l’Enjoliveur
Eyliac, 24 et 25 avril, 20 h 30
Milhac d’Auberoche, 30 avril et 2 mai, 20 h 30
Notre-Dame de Sanilhac, 7 et 8 mai, 20 h 30
sous chapiteau, en partenariat avec les
communes d’Eyliac, Milhac d’Auberoche et
Notre-Dame de Sanilhac, la Communauté de
communes Isle-Manoire en Périgord,
le Conseil Général de la Dordogne et l’ACDP.
Ali
Cie MPTA
L’Envol
Cie Etienne Saglio
Lundi 11 mai, 20 h 30. Auditorium Agora
Le sort du dedans
Baro d’evel CIRK Cie
12, 14, 15 et 16 mai, 20 h 30. Plaine de
Lamoura sous chapiteau
Bricolage Érotique
Didier André et Jean-Paul Lefeuvre
Mercredi 13 mai, 20 h 30. Auditorium Agora
Alpha-Bête
Cie Via les Nouveaux Nez
Vendredi 15 mai, 18 h 30. Auditorium Agora
36
37
Repères
Après différentes
expériences collectives
– le cirque Convoi
exceptionnel, la
compagnie Max et
Maurice –, l’équipe de
L’Enjoliveur exprima
le désir de repartir sur
les routes. Munie
d’une structure légère,
à l’image d’un
Zampano, elle
présenta les premières
au Théâtre de l’Unité
en 2003. Depuis,
ils tournent sur les
routes de France, de
Nexon à Besançon,
sur les petites places,
à l’ombre des églises
et des platanes.
Et la caravane passe…
cirque
Ali
L’Envol
cirque
Cie L’Enjoliveur
Spectacle présenté sous chapiteau
Eyliac, 24 et 25 avril
Milhac d’Auberoche, 30 avril et 2 mai
Notre-Dame de Sanilhac, 7 et 8 mai
plein tarif 10 €
tarif réduit 5 €
Cie les mains les pieds et la tête aussi
Cie Etienne Saglio
lundi 11 mai
20 h 30
Auditorium Agora
Après le traditionnel roulement de tambour, les
saltimbanques apparaissent… Lunaires, un rien
décalés, un peu surpris, ils sortent des coulisses
ou de leur caravane, peut-être est-ce la même
chose. Sous cette petite toile, ce parapluie de
campagne, la proximité va nous plonger dans
l’intimité de ce couple de saltimbanques. De la
complicité à l’exaspération, ils nous entraînent
peu à peu dans un univers léger aux parfums
de bohème où la prouesse, la poésie et la
malice vont se mêler aux sons du vieux Teppaz
et de l’accordéon.
Utilisant à la perfection des techniques de
cirque – danse de corde, main à main, équilibre
ou manipulation d’objets –, ce spectacle est
sans parole, universel. Une goutte de sueur sur
le plancher, un regard complice, on retient son
souffle et la caravane passe…
Presse
« Avec ce spectacle,
la compagnie
l’Enjoliveur invite à
faire une halte sous
son petit chapiteau
chaleureux (…)
Là, le public va suivre
une histoire pleine
de charme, celle du
cirque à l’ancienne
redécouvert, remis en
piste… Des artistes
de cirque actuel
se penchent sur leur
passé, leur
mythologie, qui leur
inspirent un spectacle
tout en dérision et
nostalgie. »
Le Populaire du Centre
Une forme courte ou un long numéro pour
dire des choses essentielles sur une rencontre
où l’un devient deux, où deux – immenses –
artistes siamoisent, se disjoignent, projection de
l’un sur l’autre ; il est des confrontations rares,
hybrides, physiques, mêlant technique parfaite
et propos artistique. Ali ouvre sur la rencontre
de Mathurin Bolze (auteur de Tangentes en
2005), acrobate, trampoliniste, ardent militant
du corps politique en cirque et d’un vieil ami,
Hedi Thabet, jongleur et… unijambiste.
Sur scène, entre jeux de béquilles malicieux et
prouesses acrobatiques, ce duo questionne
le handicap, la réussite et la différence ; léger
et magistral.
Un autre numéro pour clore cette soirée de
cirque ; un numéro de 13 minutes en forme
d’hommage au cirque qui, avant tout, s’est
défini sous cette forme. L’Envol fut le spectacle
de fin d’études du CNAC présenté par Etienne
Saglio ; les quelques personnes présentes
eurent d’emblée la certitude d’être devant
quelque chose de « neuf », peut-être face
à l’écriture d’une page inédite de ce cirque
que l’on dit « nouveau ».
Utilisant des techniques de magie,
de modélisme et de jonglage, Etienne Saglio
posait peut-être simplement les premiers
gestes d’une nouvelle magie… Une magie
contemporaine, poétique où le jongleur
fatigué de ramasser ses balles, leur greffa des
ailes afin que jamais plus elles ne retombent…
Avec Anaïck Van
Glabeke et Olivier
Grandperrin.
Régie Hervé Davilliers.
A partir de 3 ans
Durée 55 minutes
38
Production Compagnie
les mains les pieds
et la tête aussi. Avec le
soutien du centre des
arts du cirque de Basse
Normandie à Cherbourg,
Le Studio Lucien
à Lyon et Les Nouvelles
Subsistances à Lyon.
Avec Mathurin Bolze
et Hedi Thabet.
Régie Jérome Fevre ou
Anna Samoilovich.
Avec Etienne Saglio
auteur et interprète.
A partir de 7 ans
Durée 13 minutes
A partir de 7 ans
Durée 30 minutes
39
Avec Camille Decourtye
voltige chant, Blaï Mateu
Trias portés et rythmique,
Thibaud Soulas
contrebasse, Bonito le
cheval. Conception,
direction artistique
Camille Decourtye et Blaï
Mateu Trias, création
musicale Thibaud Soulas,
collaboration artistique
Jean Gaudin, œil
extérieur Virginie Baes,
lumière et collaboration
à la scénographie Pierre
Heydorff, costumes,
Nathalie Prats, son Fanny
Thollot.
Coproductions Circuits –
Scène Conventionnée
Auch, Le Sirque-Pôle
cirque de Nexon en
Limousin, Agora scène
conventionnée Boulazac,
Festival La Strada-Graz,
Pronomade(s) en HauteGaronne-Centre national
des Arts de la rue,
Le Théâtre Mercat de
les Flors-Barcelone, La
Verrerie d’Alès-CévennesPôle Cirque, Théâtre de
40
Le sort du dedans
cirque
Bricolage Erotique
cirque
Baro d’evel CIRK Cie
Spectacle présenté sous chapiteau,
plaine de Lamoura
12, 14, 15
et 16 mai
20 h 30
Didier André
et Jean-Paul Lefeuvre
mercredi 13 mai
20 h 30
Auditorium Agora
L’intention est déjà belle, forte. La compagnie
Baro d’evel, issue du CNAC et de l’équipe de la
Tribu Iota décide de renouer avec la toile. Après
l’énorme succès de leur deuxième spectacle
Bechtout’, présenté en salle, ils nous convient
pour l’heure sous un espace scénographique
totalement nouveau ; la jauge est réduite et
commande un regard direct et intime sur le
cercle central : autour du public, la piste dédiée
au cheval resserre l’espace et donnera le
tempo à cette création. Depuis maintenant dix
ans, Camille et Blaï promènent à travers
leurs spectacles et dans des festivals un tango
acrobatique, circassien en diable ; ce duo,
d’une quinzaine de minutes les accompagnent
depuis, comme le numéro d’une vie d’artiste,
celui qui fait vibrer des générations de public.
Pour l’heure, à ce duo d’acrobates et de clowns
s’ajouteront chant, contrebasse et voltige
équestre.
la Coupe d’OrRochefort ; le Théâtre
Firmin Gémier-La Piscine
scène conventionnée
d’Antony et ChatenayMalabry, L’Usine-Lieu
conventionné dédié aux
arts de la rue ; Le PratoThéâtre international
de quartier de Lille ; la
CCAS des Industries
Electrique et Gazière.
Avec l’aide de la DMDTS /
DRAC Midi-Pyrénées,
du Conseil Régional MidiPyrénées, du Conseil
Général de la HauteGaronne. Production
Baro d’evel CIRK Cie
L’érotisme est omniprésent. La mode et la
publicité l’utilisent à tout va, pour nous séduire.
Les objets s’esthétisent, se sensualisent et
l’artificiel dévie nos sens. Le cirque est un défilé
d’images réelles et humaines, mais c’est
aussi le doute et l’aléatoire. Ce spectacle est la
rencontre de ce monde faussement érotique et
de cet autre monde sans tricherie. Deux
personnages nous dévoilent, non sans humour
et dérision, les détails de ce « Bricolage
Erotique ». Après La Serre, petit bijou poéticoagricole que nous avions accueilli à Marsaneix,
les deux complices Didier André et Jean-Paul
Lefeuvre poursuivent leur volonté d’épure :
simplicité de la scénographie et des
personnages, aucun étalage de leur savoir-faire,
pas de grosses structures. Ils ont toujours
cette même fausse lenteur, cette même mine
de cocker triste, et cette même habileté à
détourner les objets du quotidien pour servir le
propos. Loin des agressions publicitaires, ils
prennent à contresens les clichés éculés de la
pin-up déshabillée. Ils ne font que montrer,
suggérer, ils évoquent autrement avec poésie et
pudeur le monde du désir et de l’érotisme. Loin
de l’esthétisme ordinaire, Jean-Paul Lefeuvre
et Didier André font de l’embarras des corps,
les leurs, des atouts émouvants.
Ne boudons pas notre plaisir…
Avec Didier André
et Jean-Paul Lefeuvre
conception et
interprétation. Lumière
et son Philippe Bouvet.
Production Par les
Chemins Productions.
Coproduction EPCC
Cirque-Théâtre d’Elbeuf
– Centre des Arts
du Cirque de HauteNormandie et Centre
culturel Agora scène
conventionnée Boulazac.
Avec le soutien du
Théâtre Vidy-Lausanne,
du Théâtre d’Auxerre
et du CCPO d’OloronSainte-Marie et du
Ministère de la Culture et
de la DRAC Bourgogne.
En partenariat avec la
scène conventionnée de
Terrasson.
A partir de 10 ans
Spectacle en création,
durée environ 1 heure
Presse
« Bricolage Erotique,
un spectacle tout en
humour, s’en prend
aux codes de la
sensualité ambiante :
Les deux s’affairent
(…) déshabillages
lascifs, dentelles
affriolantes, œillades
libertines, passez
votre chemin : ici
quand le strip-tease
s’achève, le corps a lui
aussi disparu. Et les
regards évoqueraient
plutôt, tendres et
pudiques, de vagues
hontes ou
des sensualités
offensées. »
D. Hartmann
A partir de 7 ans
Durée 1 heure 10
41
Alpha-Bête
cirque
Roseline Guinet
et André Riot-Sarcey
Cie Via les Nouveaux Nez
vendredi 15 mai
18 h 30
Auditorium Agora
Madame Françoise a repris le chemin de l’école
pour retrouver son enfance et ses désirs
de connaître tout de la vie ; le temps qui passe,
l’espace qui nous dépasse, les autres qui
me regardent. Comment redonner naissance à
ces lettres, à ces mots, à ces sons, à ces objets
qui nous ont aidés à grandir et qui nous ont
poussés à entrer vraiment dans le monde dans
lequel nous sommes nés. Madame Françoise va
jouer à la maîtresse… d’école ! Elle débarque,
soudain, devant les enfants ébahis ! Alors tout
devient objet de jeux, de mots ou de musique ;
la porte à ouvrir, le chemin à parcourir, le
tableau à écrire, les enfants à conquérir ! Ses
leçons d’écriture, de géographie, de sciences
ou d’art de la naissance sont comme
des bestiaires ou des chansons, ou des pièces
montées, dessinées ou dansées qui nous
racontent la magie éternelle de la découverte
de la vie… De la première lettre qui s’écri(e)t à
la naissance de la lune qui éclaire nos nuits. Et
surtout, c’est l’occasion inespérée de savourer
le plaisir enfantin de tout prendre au sérieux et
de s’amuser de tout et de rien pour l’unique
bonheur d’avaler en pleine classe un grand bol
de rire dans une leçon de choses.
Avec Roseline Guinet
(Madame Françoise).
Ecriture Roseline Guinet
et André Riot-Sarcey,
mise en scène André
Riot-Sarcey. Création et
régie lumière Patricia
Deschaumes,
scénographie Marie. O
Roux, costumes Patricia
de Petiville. Production
compagnie Via
les Nouveaux Nez – Cie
subventionnée par
la DRAC Rhône Alpes,
le Conseil Général de
l’Ardèche, subventionnée
par la Région RhôneAlpes.
A partir de 5 ans
Durée 50 minutes
Boulazac
Eyliac
Notre-Dame
de Sanilhac
Lamoura
Milhac
d’Auberoche
Cirques en Périgord en partenariat avec les
communes d’Eyliac, Milhac d’Auberoche,
Notre-Dame de Sanilhac, la Communauté de
commune Isle-Manoire en Périgord,
le Conseil Général de la Dordogne et l’ACDP.
ANDRÉ RIOT-SARCEY
42
43
Saison jeune public
Territoires inimaginaires...
Cie Au fil du vent
Mardi 16 décembre
10 h et 14 h 30
La vie sur un fil...
Cie Au fil du vent
Jeudi 12 février
10 h et 14 h 30
Les excuses de Victor
Cie Opéra Pagaï
Jeudi 9 avril
10 h et 14 h 30
3 € scolaires Boulazac et
Isle-Manoire
4,50 € scolaires département
Les réservations pour ces
spectacles se font directement
auprès du service billetterie du
Centre culturel Agora au
05 53 35 59 65. Réservations
ouvertes à partir du 15 octobre
Les dossiers de présentations
des spectacles peuvent vous
être adressés sur simple appel.
En partenariat avec la ville de
Boulazac, la Communauté
de communes Isle-Manoire en
Périgord.
Les ateliers de sensibilisation
Alpha-Bête
Cie Via les Nouveaux Nez sont initiés en partenariat avec
Vendredi 15 mai
14 h 30
la Ligue de l’enseignement 24.
45
De et par Johanna
Gallard. Musique de et
par Thierry Bazin,
lumière Pauline Falourd,
costumes Fabienne Touzi
dit Terzi. Production Cie
Au fil du vent,
Beaumarchais / SACD,
Ministère de la culture.
Avec le soutien de l’Ecole
Nationale du Cirque de
Châtellerault, du Théâtre
de la Commune dans le
cadre de « Ici et là », de
la Ville d’Aubervilliers, du
Sirque - PRAC de Nexon,
du Théâtre Le Ranelagh.
46
Territoires inimaginaires...
cirque
La vie sur un fil...
cirque
Cie Au fil du vent
mardi 16 décembre
10 h et 14 h 30
Auditorium Agora
Cie Au fil du vent
jeudi 12 février
10 h et 14 h 30
Auditorium Agora
Un étrange personnage en marche débarque
sur un fil avec tous ses bagages. Il va y
demeurer pendant près d’une heure. Mais vivre
ainsi suspendu à une simple ligne révèle
et induit tout un état d’esprit. Telles les pages
d’un carnet de voyage, les différents
mouvements suivent les évolutions de ce drôle
de personnage qui rêve les yeux grand ouverts,
en constant cheminement entre son imaginaire
et sa propre réalité. Il sort de ses valises des
objets du quotidien, vestiges d’un passé. D’une
plate forme à l‘autre, au gré de l’équilibre
et du déséquilibre, ils deviennent des partenaires
aux multiples facettes qu’il observe, défie,
détourne… Sur la ligne du temps qui file, il se
retrouve seul face à l’instant présent, incertain,
fragile, vivant et résonnant. Il s’interroge et
nous questionne au travers des couleurs, de la
musique et des mouvements. Il dialogue avec
la musique, s’élance et traverse l’inconnu de
ces Territoires Inimaginaires qui se situent sur
une infime frontière entre tragédie et comédie.
Des ateliers cirque seront
organisés en marge
de ce spectacle et sur
demande des
enseignants (travail sur
l’équilibre, baptême de
fil…).
Sur le fil…
Un étonnant personnage chargé de bagages
s’installe sur un fil ; il va y passer un moment
de vie. C’est un poète, joueur, curieux, rêveur,
qui utilise et détourne les objets. Mais vivre sur
un fil n’est pas chose habituelle… Le balai se
met à voltiger, le drap vole, la plume s’envole
et l’entraîne dans la joie et la fougue de
la danse. C’est un solitaire qui danse entre
nostalgie, dérision et absurdité, en balance
entre son imaginaire et sa propre réalité.
Son vocabulaire gestuel s’appuie sur les
caractéristiques inhérentes au fil, se servant
des mouvements propres à l’équilibre, et des
déséquilibres comme moyens d’expression.
La musique est une composition originale au
piano et au chant. Elle joue sur la différence
d’atmosphères et de rythmes, et tisse les
« couleurs » poétiques aux confins du voyage
et du rêve.
Avec Johanna Gallard
auteur et danseuse de fil,
Thierry Bazin piano et
chant. Costumes Sarah
Béranger et Fabienne
Touzi dit Terzi, Les
bagages du personnage
Marieke.
En partenariat avec La
ligue de l’enseignement
24.
A partir de 5 ans
Durée 50 minutes
Des ateliers cirque seront
organisés en marge
de ce spectacle et sur
demande des
enseignants (travail sur
l’équilibre, baptême
de fil…).
En partenariat avec La
Ligue de l’enseignement
24.
A partir de 4 ans
Durée 30 minutes
47
Les excuses de Victor
Cie Opéra Pagaï
théâtre
marionnettes et vidéo
jeudi 9 avril
10 h et 14 h 30
Auditorium Agora
Victor est un petit garçon comme les autres, à
ceci près qu’il exagère énormément. Dans les
excuses qu’il donne pour justifier ses retards,
ses absences ou ses oublis, il ne peut pas
s’empêcher de mettre en scène tout l’attirail
d’une superproduction cinématographique.
Ce sont des situations très quotidiennes qui
glissent vers de véritables épopées héroïques,
de science-fiction, de cinéma muet, polars,
westerns, comédies ou documentaires.
Les excuses de Victor sont racontées par un
comédien, seul en scène, jusqu’à ce que son
seul récit ne soit plus suffisant pour rendre
compte de leur dimension cinématographique.
Il devient alors marionnettiste, manipulant
les personnages de son histoire sur un plateau
miniature. Entrent également en jeu,
« une assistante de réalisation », préposée à la
logistique du plateau et au cadrage, et un
technicien bien en vue du public, qui fait la
régie vidéo, son et lumière en direct. Le travail
de cette équipe est maintenant de tourner de
véritables scènes de cinéma et de les projeter
en même temps sur un écran installé au dessus
du plateau.
Le public voit tout, l’endroit et l’envers du
décor. Il faudra choisir où poser son regard :
du côté du tournage ou de la production,
du côté de la réalité ou du côté de la fiction.
48
Avec Sébastien Genebes
conception et jeu.
Assistanat de réalisation
et jeu Sophie Cathelot
ou Philippe Ruffini, régie
et jeu Mika Dieu,
musiques Claude Clin.
A partir de 6 ans
Durée 1 heure 10
Alpha-Bête
cirque
Roseline Guinet
et André Riot-Sarcey
Cie Via les Nouveaux Nez
vendredi 15 mai
14 h 30
Auditorium Agora
Madame Françoise a repris le chemin de l’école
pour retrouver son enfance et ses désirs
de connaître tout de la vie ; le temps qui passe,
l’espace qui nous dépasse, les autres qui me
regardent. Comment redonner naissance à ces
lettres, à ces mots, à ces sons, à ces objets qui
nous ont aidé à grandir et qui nous ont poussé
à entrer vraiment dans le monde dans lequel
nous sommes nés. Madame Françoise, va jouer
à la maîtresse… d’école ! Elle débarque,
soudain, devant les enfants ébahis ! Alors tout
devient objet de jeux, de mots ou de musique ;
la porte à ouvrir, le chemin à parcourir, le
tableau à écrire, les enfants à conquérir ! Ses
leçons d’écriture, de géographie, de sciences
ou d’art de la naissance sont comme
des bestiaires ou des chansons, ou des pièces
montées, dessinées ou dansées qui nous
racontent la magie éternelle de la découverte
de la vie… De la première lettre qui s’écri(e)t à
la naissance de la lune qui éclaire nos nuits. Et
surtout, c’est l’occasion inespérée de savourer
le plaisir enfantin de tout prendre au sérieux et
de s’amuser de tout et de rien pour l’unique
bonheur d’avaler en pleine classe un grand bol
de rire dans une leçon de choses.
Avec Roseline Guinet
(Madame Françoise).
Ecriture Roseline Guinet
et André Riot-Sarcey,
mise en scène André
Riot-Sarcey. Création et
régie lumière Patricia
Deschaumes,
scénographie Marie. O
Roux, costumes Patricia
de Petiville. Production
compagnie Via
les Nouveaux Nez – Cie
subventionnée par la
DRAC Rhône Alpes, le
Conseil Général de
l’Ardèche, subventionnée
par la Région RhôneAlpes.
A partir de 5 ans
Durée 50 minutes
ANDRÉ RIOT-SARCEY
49
Action culturelle et éducation artistique
Les Ateliers
de septembre 2008 à juin 2009
Vous êtes spectateurs : abonnés, scolaires,
comités d’entreprises, groupes, centres sociaux,
amicales laïques….vous souhaitez rencontrer
une équipe artistique, technique ;
visiter le théâtre, un chapiteau : des visites, des
parcours, des rencontres peuvent être
élaborés en fonction de votre demande et de la
disponibilité des Compagnies et du lieu.
Le Centre culturel Agora est également
partenaire de différents projets dans les
établissements scolaires : classes à projets
artistiques et culturels, ateliers artistiques…
Mercredi 10 décembre 2008
Journée pédagogique cirque, en marge de
l’accueil du spectacle Halfaouïne du Cirque
national de Tunis.
Organisation : OARA, Rectorat de Bordeaux,
Inspection Académique, DRAC Aquitaine,
Agora.
Public : enseignants, artistes, opérateurs
culturels, animateurs… recrutement
interrégional.
Actions de sensibilisation vis-à-vis du public
scolaire : rencontres entre les publics lycéens,
collégiens et les équipes artistiques accueillies.
Journées scolaires départementales « Tous
en piste » restitution des ateliers d’initiation
aux arts de la piste dans le cadre de la PAC
départementale.
Accueil de Teatroloupio.
Accueil et rencontre pour le festival de théâtre
lycéen Les Didascalies.
Accueil de la Biennale nationale de la danse
UNSS.
Chant-choral, Chantal Verschueren
début le jeudi 18 septembre, salle des
associations
jeudi 20 h 15 à 22 h 15
Une convention de jumelage, entre Agora et
le collège-lycée d’Excideuil, permet d’instaurer,
pour trois ans, des relations privilégiées
autour d’un projet arts de la piste (classe PAC,
rencontres, ateliers de pratiques…).
Sculpture, André Merle
début le mercredi 1er octobre
mercredi
14 h 30 à 16 h 30 enfants
16 h 30 à 18 h 30 adultes
19 h 00 à 21 h 00 adultes
adultes : 75 € trimestre
enfants : 50 € trimestre
Et, durant toute la saison, partenariats avec
les clubs de prévention de Boulazac, de
Coulounieix-Chamiers et des établissements
scolaires : lycées et collèges de Dordogne,
écoles de Boulazac… restitutions des ateliers et
des classes option théâtre.
77 € par an
Déchiffrage chanteur, Chantal Verschueren
pour choristes amateurs avec l’ACDP
renseignements au 05 53 06 40 00
Yoga, Sylvie Serpault
début le mardi 2 septembre, salle des
associations
mardi
12 h 30 à 13 h 30
mercredi 17 h 30 à 18 h 30 et 18 h 45 à 19 h 45
1 séance / semaine : 32 € mois / 81 € trimestre
2 séances / semaine : 50 € mois / 120 € trimestre
Théâtre enfants, Laurent Eyllier
début le mercredi 7 octobre, salle des
associations
mercredi tous les 15 jours, selon planning à
disposition
mercredi 16 h 30 à 18 h 00
Atelier spectacles-spectateurs-acteurs
C’est un atelier totalement gratuit, parfois
itinérant, toujours convivial, n’hésitant pas à
se réunir lors d’un repas et / ou sur un plateau
avec des artistes de passage chez nous ou
invités dans d’autres lieux.
Cet atelier – nous finirons bien par lui trouver
un nom – sera porté par deux personnes,
amatrices de théâtre, de cirque, de musique et
de danse. A l’issue de certains spectacles, elles
animeront des rencontres avec des comédiens ;
à d’autres moments de la saison, ces échanges
permettront de mettre en commun les paroles
portées sur ces formes artistiques. Parfois, nous
nous déplacerons pour découvrir des
spectacles, accueillis sur des scènes extérieures ;
ces visionnages choisis en commun, auront
tous un lien avec la saison Agora – un autre
spectacle de cirque, une autre création
d’un metteur en scène accueilli à Boulazac, le
déplacement d’une compagnie périgourdine…
Des ateliers sous forme de stages seront
planifiés au cours de la saison, prenez contact
avec nous.
Pour garantir la qualité des cours, les places
sont limitées.
Pour tous les participants des ateliers,
l’adhésion à Médiagora, d’un montant de 5 €,
est obligatoire. Elle est valable un an et
donne droit au tarif adhérent pour l’ensemble
des spectacles de la saison 2008 .2009.
35 € par trimestre
50
51
Coproductions, résidences
Dans le cadre de ses missions de diffusion, de
soutien à la création et de sensibilisation
inscrites dans deux conventions – l’une portée
collégialement par le Ministère de la cultureDRAC Aquitaine, le Département de la
Dordogne, la Ville et l’Agora, l’autre associant
la Région Aquitaine et la scène de Boulazac-,
Agora mène les actions suivantes
dans le domaine du cirque contemporain :
LagunArte, Dong !
Cette équipe déjà accueillie en juin dernier à
Saint-Pierre de Chignac et à Ladornac pour des
résidences de travail revient en septembre à
Boulazac avec le soutien de l’OARA. A l’issue
d’une présence de 3 semaines, cette équipe
présentera la première nationale Dong !
(Page 6).
prend appui sur une double inscription dans le
temps et sur les territoires. Ce projet mobilisera
plusieurs modes d’intervention co-élaborés
avec des habitants : des formes surprenantes,
proches des performances spectaculaires et
installations plastiques mais également des arts
publics, théâtre de rue, clown de trottoir…
restitutions publiques des actions de collectage
au cours d’une programmation de proximité.
Les Experts du vécu, associera amateurs,
professionnels, spécialistes, artisans et le
collectif du GdRA.
Trois territoires sont concernés avec un axe
considéré comme structurant – la N89 – .
- Le périurbain et la cité à Boulazac
- Mémoire agro-pastorale et occitane autour
du canton de Thenon
- La culture ouvrière et ses communautés à
Terrasson.
Angéla Laurier, Déversoir
Ce spectacle, créé en novembre 2007, fait suite
à une première étape Exutoire, forme courte
de 20 minutes, déjà célébrée par les publics.
Le spectacle Déversoir, également conçu par la
franco-québécoise Angéla Laurier mène une
très belle carrière sur les scènes de France
(Page 10).
Baro d’evel CIRK Cie, Le Sort du dedans
Cirque national de Tunis, Halfaouïne
Nouvel opus de ce duo que nous avions
accueilli en juin 2006 à Marsaneix avec La
Serre… Ce spectacle-manifeste (pour les
Jardins…) cède ici la place à une déambulation
burlesque d’un autre genre… (Page 41).
Cette première promotion de la nouvelle école
de cirque de Tunis, accompagnée par
Gilles Baron, est soutenue par Agora (Page 18).
GdRA, Les Experts du vécu
En partenariat avec l’ACDP
En écho au sens de leur récente création
Singularités ordinaires, le projet Experts du vécu
52
Après le succès de Bechtout’, cette équipe
issue du CNAC et de l’aventure de la Tribu Iota,
présentera sa création nationale à Boulazac.
(Page 40).
Jean-Paul Lefeuvre et Didier André,
Bricolage Erotique
Pôle de ressources
La scène Agora est repérée par la Région
Aquitaine au titre de Pôle de ressources
artistiques et culturelles en Aquitaine.
L’année 2009 devrait permettre de rédiger
la troisième génération d’une convention
triennale portant sur les axes suivants :
- L’émergence artistique (diffusion des
spectacles, soutien à la création,
sensibilisation).
- Le rayonnement régional et national, le
croisement recherché entre une diffusion
nationale et sa réalité sur le territoire local.
- La capacité à devenir un lieu référent.
- L’intégration à des réseaux artistiques et
professionnels.
- La multiplication des partenariats avec les
institutions chargées de mettre en œuvre les
politiques publiques, le conseil à destination
des élus, des porteurs de projets au sein
de la communauté éducative, le soutien des
initiatives locales dans le domaine des arts
de la piste, l’écoute du réseau professionnel
aquitain, l’information…
Pour 2008 .2009
Mise en place d’une série de projets partagés
de cirque sur le territoire (coréalisation et
sensibilisation à Eyliac, Milhac d’Auberoche,
Notre-Dame de Sanilhac…) : compagnie
l’Enjoliveur Et la Caravane passe..., compagnie
Au fil du vent Territoires Inimaginaires..., la Vie
sur un fil…
Montage du dossier de Cirque en [5] régions.
Ce projet, dont l’aboutissement est prévu
en 2010, intègre trois niveaux d’implication :
les lycées, l’insertion de jeunes artistes et les
grandes formes collectives sous chapiteau ;
- Un dispositif « une compagnie, un spectacle
et un atelier » sera imaginé avec un certain
nombre de lycées désirant s’engager sur des
ateliers de pratique artistique.
- Commande à un chorégraphe et / ou un
homme de théâtre d’un spectacle associant
des élèves des écoles préparatoires de cirque
des régions concernées.
- Coproduction par chaque lieu d’une même
grande forme circassienne sous chapiteau et
diffusion de ce spectacle emblématique dans
deux structures de chaque région. Le chapiteau
de cette équipe, mis en partage, accueillera
l’ensemble de ces actions.
Equipe concernée : prochaine création du
collectif AOC ; régions et lieux concernés :
Midi-Pyrénées avec Circuits, scène
conventionnée d’Auch, Centre : Equinoxe,
scène nationale de Châteauroux, Aquitaine :
Centre culturel Agora scène conventionnée
Boulazac et pôle de ressource régional ;
Limousin : Le Sirque, Pôle régional de Nexon
Languedoc-Roussillon : La Verrerie, Pôle cirque
Alès-Cévennes
Le pôle cirque Aquitaine est membre fondateur
de l’association Territoires de cirque,
regroupant 24 structures ; à ce titre, Agora
participe à deux groupes de réflexions
nationaux autour de la double question
du chapiteau dans la création contemporaine
et des relations entre les régions.
Renseignements : www.territoiresdecirque.fr
53
Tournées 2007 . 2008
Spectacles coproduits par l’Agora
Secret
Compagnie Cirque Ici
Singularités Ordinaires
GdRA
Volchok
Compagnie Trottola
On the Edge
Crida Cie
Le sort du dedans
Compagnie Baro d’evel
CIRK compagnie
Bricolage Erotique
Jean-Paul Lefeuvre et Didier
André
www.lefeuvre-andre.com
Déversoir
Compagnie Angéla Laurier
Halfaouïne
Cirque national de Tunis
Le fil sous la neige
Cie Les Colporteurs
www.lescolporteurs.com
Un cirque plus juste
Jani Nuutinen / Cie Circo
Aereo
www.circoaereo.net
www.scenedecirque.org
Dong !
Compagnie LagunArte
www.lagunarte.org
54
55
Accueil et réservations
Agora pratique
Informations
Relais et groupe
Le guichet est ouvert 30 minutes avant le
début du spectacle.
Notre programmation vous intéresse et vous
souhaitez entraîner vos amis, vos collègues,
aux spectacles : soyez Relais du Centre culturel
Agora.
Sauf imprévu, le spectacle débute à 20 h 30,
au-delà, l’accès à la salle n’est plus garanti,
les places numérotées ne sont plus réservées.
Les réservations non réglées 48 h avant le
spectacle seront remises en vente.
Les billets ne sont ni repris ni échangés.
Par respect pour les artistes et le public, il est
demandé d’éteindre les portables (durant le
spectacle). L’utilisation des appareils photos,
des magnétoscopes et des caméscopes doit
faire l’objet d’un accord avec la direction du
centre.
La distribution des rôles et les renseignements
contenus dans ce programme sont
communiqués sous réserve d’éventuelles
modifications et ne sont nullement
contractuels.
Vous devrez vous acquitter du montant de
l’adhésion à Médiagora de 5 €.
Vous recevrez tous les documents publicitaires
relatifs à la saison d’Agora (annuels, affiches
de spectacles, etc.)
Vous serez chargé (e) de centraliser les
réservations et le paiement des places, au tarif
groupe. La vente de billet bénéficiant des
avantages aux collectivités ne pourra se faire en
dehors du Relais ou directement à la caisse
les soirs de spectacle. Pour toutes informations
concernant les spectacles, les visites,
les rencontres, les animations, vous pouvez
contacter le service action culturelle.
Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h
à 18 h 30 et le vendredi de 9 h à 12 h 30 et
de 14 h à 17 h 30.
Les abonnements et les réservations sont
ouverts :
- par courrier à partir du 25 août
- sur place à partir du 1er septembre.
Centre culturel et de congrès Agora,
scène conventionnée Pôle
régional de ressources artistiques
et culturelles en Aquitaine
24750 Boulazac
Téléphone 05 53 35 59 65
Télécopie 05 53 35 59 66
[email protected]
www.agora-boulazac.fr
Directeur Frédéric Durnerin
Secrétaire générale Pascale Richard
Régisseur général Pascal Lagorce
Action culturelle Nathalie Deschamps
Secrétaire Lise Lagorce
Technicien Gilles Monteil
Technicien Christophe Sanchez
Agent d’entretien Patricia Aublanc
La salle est accessible aux personnes à mobilité
réduite. Afin de mieux les accueillir nous
remercions ces spectateurs de bien vouloir se
signaler lors des réservations.
56
57
Cette programmation a été établie
grâce à l’aide et à la collaboration
des partenaires suivants :
Agora remercie les partenaires
de la saison 2008 .2009 :
Municipalité de Boulazac
Elyo
Direction de la Musique, de la
danse, du Théâtre et des Spectacles
Direction Régional des Affaires
Culturelles
Carrefour
Tarifs
L’adhésion est individuelle et souscrite pour
une saison.
Un abonnement c’est :
1 adhésion et 5 spectacles minimum
Montant de l’adhésion : 5 €
France Bleu Périgord
35
%
Tarifs
Sita Sud-Ouest
Région Aquitaine
Eurovia Aquitaine
Conseil Général de la Dordogne
Sud ouest
Office National de Diffusion
Artistique
Faurie 24
Imprimerie des Timbres-Poste
et des Valeurs Fiduciaires
Contrat Urbain de Cohésion Sociale
ACDP
Communauté de communes IsleManoire en Périgord
Ligue de l’enseignement 24
58
20 €
groupe / adhérent
16 €
abonné
12 €
moins de 26 ans, demandeur d’emploi
moins de 18 ans
et
Office Artistique de la Région
Aquitaine
non adhérent
Lieux amis :
La scène de Terrasson
Le Sirque de Nexon
Le Centre culturel de Bergerac
Les 24 lieux de Territoires
de cirque
Les communes de Eyliac, Milhac
d’Auberoche, Notre-Dame de
Sanilhac
L’Odyssée
Et bien d’autres encore…
Cirque itinérant en Périgord
Et la caravane passe...
10 €
7,50 €
adulte 10 €
enfant 5 €
Pass cirque
3 spectacles Cirques en Périgord ou
2 spectacles Cirques en Périgord
+ 1 spectacle Cirque en saison
(cf. page 61)
adulte 30 €
enfant 18 €
59
Pass cirque 3 spectacles
Plan de l’auditorium
Adulte 30 €, enfant 18 €
3 spectacles Cirques en Périgord au choix ou
2 spectacles Cirques en Périgord +1 spectacle Cirque en saison au choix
ENTRÉES
8b
4 6 8
2b 2
Q
18 20 19 17
Q
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18 20 22 23 21 19 17
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P 11 b 11
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2 4
18b 18 20 22
b
N 13 b
14 N
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12 14
9 7
0
1
8
5 3
29
30
27
28
6
25
26
23
24
21 19 17 17 b
22
1
18b 18 20
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b
M 15 b
2b
16 M
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14 16
1
2
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1
9 7
28 30 31 29 27 25 23 21 19 17 b
10
8
b 18 20 22 24 26
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17
6
18
b
L 15 b
1
16 L
15 13
2 4
14 16
11 9
26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 b
10 12
7 5
b 18 20 22 24
8
17
6
18
b K
K
3
b
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5 15
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2
16 16
13 11
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26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 b
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b 18 20 22 24
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b
J 15 b
6 8
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22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b
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8 10
18b 18 20
I 15 b
3 1
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4 6
1
1
6
5
1
1
2
b
3 11
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2
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22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b
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18b 18 20
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H 15 b
b H
6 8
15 13
1
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1
2
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b
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28
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b 18 20 22 24
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b
F 13 b
3 1
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4
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b 2
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18 20 22 24 26
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4 6
E
1 1b
b 2
2
24 26 28 29 27 25 23 21 19 17 17 b
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b D
D 9b
9 7
8 10 10
5 3
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24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b
1
2 4
18b 18 20 22
b C
b
C
9
9 7
10 10
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3
4
1
27
25
23 21 19 17 17 b
b
20 22 24 26
1b
2b 2
b
B 7b
B 18 18
7 5
6 8
3 1
2 4
b 18 20 22 24 26 25 23 21 19 17 17 b
b
A 3b 3
A 18
4 4
1 1b
2b 2
SCÈNE
Cirques en Périgord
Cirque en saison
AVRIL / MAI
Et la caravane passe...
Eyliac
24 et 25 avril
Milhac d’Auberoche
30 avril et 2 mai
Notre-Dame de Sanilhac 7 et 8 mai
OCTOBRE
Déversoir
mercredi 15 octobre
DECEMBRE
Halfaouïne
Ali et L’Envol
mardi 9 décembre
mercredi 10 décembre
lundi 11 mai
MAI
Le sort du dedans
JANVIER
Les sept planches de la ruse
jeudi 29 janvier
vendredi 30 janvier
samedi 31 janvier
mardi 12 mai
jeudi 14 mai
vendredi 15 mai
samedi 16 mai
Bricolage Erotique
mercredi 13 mai¤
Alpha-Bête
vendredi 15 mai
NOM
PRENOM
ADRESSE
CODE POSTAL
VILLE
MAIL
60
61
Bulletin d’abonnement
Pour bénéficier du tarif abonné, vous devez
être adhérent à Médiagora et choisir au
minimum 5 spectacles. Indiquez votre
sélection, additionnez sans omettre l’adhésion
et renvoyez votre bulletin accompagné
du règlement à Médiagora, Centre culturel et
de congrès Agora 24750 Boulazac.
Les abonnements et les réservations sont
ouverts par courrier à partir 25 août.
Le spectacle DONG ! Cie LagunArte le 26
septembre 2008 vous est offert.
Géant petit homme
sam. 27 septembre
10 €
€
Déversoir
mer. 15 octobre
12 €
€
Et balancez mes cendres sur Mickey
mer.
12 €
€
5 novembre
Manu Katché, Eick, Seim…
mer. 12 novembre
12 €
€
Le tour d’écrou
jeu.
4 décembre
25 €
€
Halfaouïne
mar.
9
12 €
€
La Douleur
mar. 13 janvier
12 €
€
Les sept planches de la ruse
jeu. 29
sam. 31
12 €
12 €
€
€
mer. 10
décembre
ven. 30
janvier
ven. 6
février
Oncle Vania
jeu.
12 €
€
L’Oral et Hardi
mar. 10 mars
5
12 €
€
Chants d’adieu
ven. 20 mars
12 €
€
En attendant le songe
mar.
7 avril
12 €
€
Aldo Romano, Texier, Laurent…
mer. 29 avril
12 €
€
Saleté
mar.
12 €
€
5 mai
Et la caravane passe...
Eyliac
ven. 24
Milhac d’Auberoche
jeu. 30
Notre-Dame de Sanilhac
jeu.
sam. 25
avril
avril sam. 2
7
ven. 8
Ali et L’Envol
lun. 11 mai
Le sort du dedans
mar. 12
ven. 15
jeu. 14
sam. 16
mai
mai
mai
mai
10 €
€
10 €
€
10 €
€
12 €
€
12 €
12 €
€
€
€
Bricolage Erotique
mer. 13 mai
12 €
Alpha-Bête
ven. 15 mai
12 €
€
5€
€
+ 1 adhésion obligatoire
TOTAL
¤ €
A partir de 100 €, possibilité de paiement par prélèvements automatiques.
Pass Cirques en Périgord voir page 61.
63
Bulletin d’adhésion
A nous retourner dûment rempli accompagné
du règlement de 5 € à l’ordre de Médiagora,
NOM (M, MME, MLLE)
PRENOM
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Centre culturel et de congrès,
Agora scène conventionnée 24750 Boulazac.

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