Livre 13.indb

Transcription

Livre 13.indb
en bref
La crise est partout, même chez les
Yakuzas
L
e nombre de personnes affiliées
à la pègre japonaise, les célèbres
yakuzas, a fortement diminué en
2006, les mafieux «à temps partiel» étant
désormais plus nombreux que ceux qui
pratiquent leur profession à plein temps,
selon un rapport de la police nationale
publié début février.
Les forces de l’ordre recensaient fin 2006,
84 700 yakuzas dans l’archipel, soit
1600 de moins qu’un an plus tôt. Sur ce
nombre, seul 41 500 travaillaient à temps
complet pour un syndicat du crime, les 43
200 restants ne prêtant qu’un concours
ponctuel aux organisations mafieuses.
Ces yakuzas à temps partiel choisissent
peut-être délibérément cette situation
«pour infiltrer plus facilement les milieux
d’affaires et le monde politique», a expliqué
une porte-parole de la police nationale.
«Qu’ils soient à plein temps ou à temps
partiel, ce sont tous des criminels».
Outre leurs activités traditionnelles
comme le racket, les prêts usuraires, le
proxénétisme et les jeux d’argent illégaux,
les yakuzas se consacrent de plus en plus
au blanchiment d’argent sale et emploient
à cette fin des méthodes de plus en plus
sophistiquées.
D’après la police, la violence liée à la pègre
est en constante diminution depuis qu’en
2004 la Cour suprême a statué que les
chefs mafieux étaient responsables des
meurtres commis par leurs affiliés.
L.C.
2
Le maire d’une commune du Calvados
met sa signature de parrainage aux
enchères
L
e maire de la commune de Noron-laPoterie (Calvados) a décidé dans le
cadre du parrainage des candidats
à l’élection présidentielle d’offrir sa
signature au plus offrant afin de financer
l’école maternelle et les associations de
son village, a-t-on appris mercredi auprès
de ce maire divers-droite.
«Depuis plusieurs jours, je suis harcelé
par tous les petits candidats à la recherche
de leurs 500 signatures», a souligné
André Garrec, premier magistrat de cette
commune de 280 habitants.
«Comme je suis commercial et que je me
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
suis dit que cela ne serait qu’une goutte
d’eau dans leur budget, j’ai donc décidé
de mettre ma signature aux enchères»,
ajoute-t-il.
«Le plus gros chèque aura ma signature,
ce chèque servira à financer l’école
maternelle du village mais aussi le club
de vélo et une association culturelle»,
précise-t-il.
T.W.
Vendre sa vie sur Internet : si si c’est
possible !
U
n Australien de 24 ans à vendu sa
vie sur e-bay et se demande encore
pourquoi il a fait ça. En effet,
Nicael Holt a mis aux enchères, son nom,
son numéro de téléphone, ses vêtements,
son ordinateur, sa planche de surf, ses
photos d’enfance et jusqu’à une histoire
d’amour ratée. En quelques heures, la vie
du jeune Nicael a été acheté, cependant
l’acheteur n’a pas pu s’emparer de
l’identité légale du vendeur, qui conserve
son passeport et ses droits d’héritage,
mais il devient propriétaire de l’ensemble
de ses possessions, jusqu’à une trottinette
déglinguée et «une jolie lampe» que lui
avait un jour offerte une petite amie. Et
tout cela pour une modique somme de 7
500 dollars australiens (5.790 USD). Pour
ce prix, l’acheteur, dont l’identité reste
inconnue, aura le privilège de passer Noël
avec «ses» parents et d’être présenté à
l’ensemble des amis de son alter ego, dont
quelques potentielles conquêtes féminines.
«Mes amis vous traiteront exactement
comme ils m’ont traité. Cela comprend
ceux qui m’emmènent surfer, courir, faire
de l’escalade...», écrit le vendeur sur ebay. Deux ennemis font cependant partie
du lot, ainsi qu’une «certaine tension
avec une ex, en raison d’une séparation
douloureuse», avertissait l’annonce. Mais
il n’est pas facile de changer de vie comme
ça du jour au lendemain, c’est pour cela
qu’un programme de formation de quatre
semaines est offert à l’heureux acheteur
avec des leçons de surf, d’escalade, de
skateboard... Un service après-vente est
également inclus: pendant deux mois,
l’acheteur peut appeler son «prédécesseur»
pour tout conseil qu’il souhaiterait avoir.
F.M.
Bill Gates, le plus riche des riches encore
et encore …
L
e journal Forbes a publié son
palmarès des milliardaires de
la planète et une fois n’est pas
coutume, c’est encore Bill Gates qui sort
grand champion comme ces 12 dernières
années.
La fortune du patron de Microsoft serait
estimée à 56 milliards, environ 6 milliards
de plus que l’année dernière.
Lors de la première édition du top «
World’s Billionaires », « seulement » 140
milliardaires faisaient la une du magazine ;
cette année ils sont 946 avec 178 nouveaux
entrants par rapport à l’année dernière.
Ce chiffre impressionnant de nouveaux
entrants tient notamment à la montée en
puissance des entrepreneurs d’Asie et de
Russie, même si l’on compte aussi des
espagnols, des indiens …
Si l’on regroupait les fortunes de tous ces
milliardaires on arriverait à la somme
astronomique de 3.5 trillions de dollars
… une somme qu’on ne peut s’imaginer
tellement il y a de 0.
Le Top 10 du classement Forbes 2007 est
le suivant : Bill Gates (Microsoft - EtatsUnis), Warren Buffet (investissement
- Etats-Unis), Carlos Slim Helu (América
Móvil - Mexique), Ingvar Kamprad (Ikea Suède et Suisse), Lakshmi Mittal (ArcelorMittal - UK), Sheldon Adelson (casinos
et hôtels - Etats-Unis), Bernard Arnault
(LVMH - France), Amancio Ortega (Zara
- Espagne), Li Ka-shing (Hutchison
Whampoa - Hong-Kong) et, enfin, David
Thompson (Thomson Corp. - Canada)
F.D.
sommaire
EDITORIAL
TOUJOURS LA ...
Après le colloque et les vacances de Pâques, et malgré quelques petits problèmes internes, nous revoici dans les bacs
esiarques pour votre plus grand bonheur, enfin je l’espère :). Toujours articulé autour de la même ossature qui fait tant notre succès,
vous retrouverez comme d’habitude des articles sur des sujets diverses et variés tels que les actualités nationales et internationales
ou encore le dossier consacré au test du nouveau petit bébé de chez Square Enix, Final Fantasy XII. Et pour les amateurs, les pages
cocktails et jeux sont toujours présentes.
Bonne lecture à tous !
Franz Rémy
Président d’AlternatiV
POUR NOUS CONTACTER:
[email protected]
POUR ENVOYER VOS ARTICLES:
[email protected]
RÉDACTEUR EN CHEF:
Fabien Delobelle
En Bref
p.2
International
La cigarette en Europe
p.4
Les Assos
Le Gala
p.5
L’école
PRÉSIDENT:
Franz Remy : [email protected]
RÉDACTION:
Lionel Chantriot
Fabien Delobelle
Fabrice Hardy
Fabien Migeon
Rodolphe Ratheau
Franz Remy
Thomas Wohrer
MAQUETTE:
Fabien Migeon
ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO:
l’équipe du Gala 2007
NUMÉRO IMPRIMÉ À ESIEA À
IVRY SUR SEINE
esiea, recrutement et débouchés
Entretien avec Mme Lofficier
Spamiel : la fin du tunnel?
Le Colloque crû 2007
p.6
p.7
p.8
p.8
Cahier Culturel
Musique
The Good, the Bad, and the Queen
Games
Dossier Final Fantasy XII
p.9
p.10
Cinéma
p.12
Cocktail
p.13
Jeux
p.14
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
international
TABAC
n
La cigarette en Europe :
Difficile de s’en griller une tranquille
PETIT TOUR D’HORIZON DES DIFFÉRENTES LÉGISLATIONS EUROPÉENNES SUR LE TABAC
A
près l’Irlande, l’Italie, Malte, la
Suède et la Grande-Bretagne,
depuis le 1er février 2007, c’est
au tour de la France d’imposer une
interdiction totale de fumer dans les lieux
publics.
Bien qu’il n’existe aujourd’hui aucune
législation européenne harmonisant
les interdictions de fumer dans les
espaces publics dans les
Etats membres, l’Union
Européenne pourrait un
jour adopter une directive
à ce sujet. Le 30 janvier
2007, un Livre vert a été
présenté par la Commission
européenne à ce sujet.
4
Selon
une
étude
Eurobaromètre publiée en
janvier 2006, une majorité
des citoyens de l’UE semble
favorable à l’interdiction
de fumer dans les lieux
publics.
86 % des Européens sont
favorables à une interdiction totale de
fumer sur les lieux de travail.
Dans la quasi totalité des Etats membres,
les citoyens de l’Union Européenne se
prononcent en faveur de l’interdiction
de fumer dans les restaurants. Cette
proportion dépasse 90 % à Malte, en
Irlande et en Slovénie. Seuls les Tchèques
demeurent majoritairement opposés
(50 %) à l’interdiction de fumer dans les
restaurants.
L’interdiction de fumer dans les bars
remporte en revanche moins de succès.
Seulement 40 % des Européens se disent
favorables à une telle interdiction. Cette
attitude se révèle très contrastée à ce sujet
: si plus de 80 % des Italiens (88 %), des
Suédois (82 %) et des Irlandais (82 %) se
prononcent en faveur de cette interdiction,
cette proportion atteint seulement 35 % en
République Tchèque, 42 % en Autriche et
46 % en Allemagne.
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
Quid de nos voisins européens ?
• Royaume-Uni
A partir de la mi-2007, les signes «no
smoking» devront être accrochés sur les
murs des pubs et discothèques. En effet,
la Chambre des Communes a adopté le 14
février, à une large majorité, l’interdiction
de fumer dans tous les lieux publics.
Actuellement, seuls les pubs qui servent à
la plupart des restaurants et bars, il est
toujours permis de fumer. Ceux ayant une
superficie supérieure à 100m2 doivent
disposer de zones non-fumeurs, tandis
que les autres auront le choix d’interdire
ou non la cigarette.
Les Espagnols devraient se ranger du
côté de la loi, car les amendes iront de 30
à 600.000 euros ! L’Espagne serait, après
la Grèce, la deuxième au hit-parade du
tabagisme dans l’UE.
• Irlande
L’Irlande est le premier pays
d’Europe a avoir introduit, en mars
2004, une loi radicale interdisant
la cigarette dans les pubs, les
restaurants et autres lieux de
travail fermés. Les infractions
peuvent
être
sanctionnées
d’amendes allant jusqu’à 3.000
euros. La loi est très largement
respectée.
Peu de pays sont allés aussi loin
que l’Irlande dans la législation
anti-tabac.
manger doivent se plier à l’interdiction.
En Ecosse et en Irlande du Nord, la
loi interdit déjà de fumer dans tous les
lieux publics. Au Pays de Galles, les élus
régionaux doivent encore se prononcer.
• Belgique
L’interdiction de fumer sur les lieux de
travail et dans les espaces publics est
entrée en vigueur le 1er janvier 2006. Il
est interdit de fumer dans les magasins,
chez les coiffeurs, dans les pharmacies,
les banques, les centres commerciaux, les
services publics, les gares, etc.
• Espagne
En Espagne aussi, l’interdiction de fumer
dans les lieux publics est entrée en vigueur
le 1er janvier 2006. Il est désormais interdit
de fumer dans la plupart des hôpitaux, les
écoles et les centres commerciaux, mais
aussi dans les bureaux, ce qui a cristallisé
l’hostilité de certains. En revanche, dans
•Italie
En Italie, la loi est draconienne également
: interdiction de fumer dans tous les
lieux publics, sans exception. On ne
fume donc pas dans les restaurants, les
bars et les locali (boites de nuit). Cette
véritable révolution date du 10 janvier
2005. Les établissements sont menacés
de 2.000 euros d’amende s’ils laissent
des gens fumer, tandis que les particuliers
s’exposent à des amendes de 275 euros.
La loi est, en très grande partie, respectée.
• Finlande
La Finlande devrait rejoindre, dans
quelques mois, l’Irlande et l’Italie. Fumer
sera interdit dans les bars et restaurants
à partir de juin 2007 si le projet de loi du
mois de décembre 2005 est approuvé par
le Parlement.
F.H.
GALA
Le BDE
{GALA 2007}
Pour ce 32ème Gala, une très magnifique soirée se prépare...
En tant que parrain, Jérôme Sébag vous réserve une belle surprise pour cet évènement.
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Puis Michaël Canitrot (DJ officiel du Festival de Cannes) et Mlle Lucy (Résidente du Queen)
enflammeront le dancefloor !
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semaine en beauté. Plus de 2000€ de lots sont à gagner pendant toute la soirée !!! Les premiers
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5
INFOS
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Benjamin Bouillé
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
ecole
Avenir
esiea, recrutement et débouchés
VOUS L’AUREZ CERTAINEMENT COMPRIS À LA VUE DES EFFECTIFS DES DEUX DERNIÈRES PROMOTIONS, ESIEA A
DU MAL À TROUVER DE NOUVELLES RECRUES.
C
e phénomène n’est néanmoins
pas propre à notre école. C’est
une tendance générale vers un
désintéressement des jeunes face aux
métiers de l’informatique, inversement
proportionnel à la demande dans ce
secteur.
6
Sciences contre économie
Cela se constate aussi en observant les
domaines dans lesquels les esiearques
effectuent leurs stages. De plus en plus
de monde se dirige vers la banque, la
finance ou le marketing, en recherchant
une forte composante managériale. Et
ces étudiants réussissent, aidés
par la solide formation humaine
dispensée à l’école depuis sa
création qui leur a apportée une
certaine pratique et un certain
discernement dans les relations
au sein d’une équipe.
L’esiearque abandonne donc la
science au profit de l’économie.
Il laisse les métiers de la
programmation aux personnes
issues d’une formation plus
technique telle celle dispensée
par In’ Tech INFO. Il ne faut
cependant pas négliger la
formation scientifique, peut être
moins valorisée qu’autrefois,
mais ouvrant des débouchés tout
aussi intéressants et voire plus
importants. Après une certaine
stagnation, les entreprises vont
bientôt avoir besoin d’innovation
et ce sont les profils plus solides
scientifiquement qui vont tirer
leur épingle du jeu.
De nouvelles recrues
Aujourd’hui le recrutement semble aller
mieux que pendant ces trois dernières
années. Les efforts de esiea commencent
à porter leurs fruits. Après le départ de
Gabrielle Schilardi l’année dernière,
l’équipe a été remaniée et comporte
maintenant huit personnes pour la
promotion/admissions, dont six sur
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
Paris ce qui paraît pourtant beaucoup.
A Laval, les dernières JPO ont intéressé
une cinquantaine de familles, cinq fois
plus que l’année dernière. C’est donc bon
signe, mais il faut attendre les chiffres
définitifs des nouvelles recrues pour se
prononcer. Les efforts doivent continuer,
en privilégiant peut-être des méthodes
de recrutement plus personnalisées,
moins «industrielles». La mise en place
de nouveaux outils tels des écrans ou des
présentations de projets concrets vont
certainement aussi aider à redorer notre
image dans les salons.
Vers de nouveaux horizons
L’école relève la tête et fait face aux
difficultés financières de ses choix passés
: L’EMIAE et le projet de déménagement
avorté à Orsay ont tous deux été de
gros consommateurs de crédits et
auraient nécessité une plus grande
coordination entre le directeur et le conseil
d’administration afin d’éviter des revers
dans les décisions. Aujourd’hui au moins
l’école sort d’une grande instabilité. Elle
sait, pour la première fois depuis plus
de cinq ans, qu’elle va rester à Ivry. Les
efforts vont pouvoir se concentrer sur la
réhabilitation des locaux, profondément
repoussants pour tous candidats
et certainement facteurs de
la mauvaise image de l’école
auprès de ses propres étudiants.
Les professeurs vont pouvoir
revenir de leur exile à Ivry IV et
les étudiants trouver des raisons
de rester à l’école après les
cours.
Le renouvellement du conseil
d’administration va lui aussi
apporter un souffle nouveau.
Espérons que les décisions
futures ne seront pas prises
à contre-courant de celles
d’aujourd’hui, permettant ainsi
une continuité et un avancement
à l’inverse d’une stagnation.
Tristan Allouis
Le principal frein au recrutement reste
cependant le prix de l’école. esiea est la
plus chère de ses concurrentes à l’ouest,
dont sa voisine l’ESTACA. Notre avantage
reste toutefois la forte professionnalisation
de notre formation et la demande dans
notre secteur.
ecole
Entretien
Entretien avec Mme Lofficier
Ce texte a été relu et amendé par Mme Lofficier
TÉMOIN DE L’ÉPOQUE RÉVOLUE DE MAURICE LAFARGUE, CRÉATEUR DE L’ÉCOLE, MME LOFFICIER RÉPOND À
NOS QUESTIONS SUR LE PASSÉ, LE PRÉSENT, ET LE FUTUR DE L’ÉCOLE
L
es étudiants vous connaissent
surtout
comme
madame
«sommaire
performant».
Pouvez-vous préciser vos fonctions au
sein de l’école?
Arrivée en 1972, j’ai assisté Maurice
Lafargue dans la pérennisation de l’école,
fondée en 1958, en prenant la fonction
de Secrétaire Générale. J’ai ensuite «
bifurqué » vers l’Apprentissage, et créé
le Séminaire de Méthodologie de PréRentrée, comportant des outils adaptés
(Jeu de quatorze cartes méthodologiques)
ainsi que le Projet Personnel de Formation
(PPF). Ces deux éléments ont été tous deux
présentés à l’UNESCO. Par ailleurs, j’ai
également créé les « Cercles de Qualité »,
avec leurs fonctions spécifiques : Tuteurs
et Managers. Tuteurs : élèves de 2ème
année guidant, dans leur apprentissage,
par petits groupes, les élèves de 1ère
Année ; et Précepteurs : élèves de 3ème
année, manageant et contrôlant le travail
des élèves de 2ème année. Les Cercles
de Qualité ont eu beaucoup de succès et
ont fonctionné durant plusieurs années.
Ils étaient fort appréciés auprès des
Entreprises. Aujourd’hui, je continue à
travailler dans le domaine de la pédagogie
(je termine actuellement mon sixième
ouvrage).
le «socle» sera toujours privilégié par
rapport aux voies parallèles. En revanche,
des connaissances pluridisciplinaires
ouvrent des horizons beaucoup plus
vastes. Il faut savoir s’informer, peser le
pour et le contre, mais je peux affirmer que
la pluridisciplinarité était l’un des chevaux
de bataille de Maurice Lafargue. Il disait
qu’il fallait avoir absolument intégré tous
les outils de base, et qu’ensuite, on pouvait
diverger, se spécialiser.
Que pensez-vous des nouvelles méthodes
pédagogiques comme les Khôlles ?
L’échange et le transfert de l’information
sont importants ; c’est pourquoi le travail
en trinôme apporte beaucoup. «3» est le
chiffre idéal pour travailler. Les Khôlles
ont toujours existé. C’est un moyen
comme un autre pour « pousser » les
élèves à travailler ; bien sûr, il ne faut pas
en rester à ce seul fait, mais savoir aller
plus loin et investiguer.
Promouvoir l’école ne rapporte
presque plus de crédits. Ne serait-il
pas intéressant de mieux «rémunérer»
cet engagement tout en le rendant
obligatoire. Cela aiderait peut être au
retour d’un esprit d’école un peu plus
prononcé ?
Promouvoir l’Ecole, il n’y a encore que
quelques années, faisait partie intégrante
du parcours de l’élève ! On ne se posait
pas de question. On aimait l’ Ecole, «son
Ecole» et on était fier d’aller la présenter!
On ne cherchait aucune compensation,
et c’était une bonne chose ! Cela vous
formait dans l’esprit et l’amour de l’Ecole.
J’ajoute, bien sûr, que le Billet de train
était remboursé.
Pouvez-vous nous parler de la réforme
du Cycle d’approfondissement ?
Je ne peux pas me prononcer, je ne suis plus
suffisamment dans l’élément fondamental
du Cycle d’approfondissement. Ce qui
est certain, dans une discipline, c’est que
esiea semble avoir du mal à recruter
de
nouveaux
étudiants.
Est-ce
préoccupant?
Honnêtement, oui. Je pense que l’école
manque d’une bonne image de marque.
Les méthodes de recrutement étaient,
jadis, plus personnalisées. Les étudiants
retournaient systématiquement dans leur
ancien Lycée, intervenaient à la fin d’un
cours, parlaient de l’Ecole et répondaient
à toutes les questions des Elèves : c’était
beaucoup plus chaleureux, beaucoup plus
motivant, et mieux informé. On envoyait,
par ailleurs, des courriers personnalisés
aux anciens Professeurs des élèves de Ière
Année, pour leur annoncer, tout d’abord,
l’admission, puis l’évolution (Noël et
fin d’année) de l’élève qu’ils avaient eu
l’année précédente.
En achetant les locaux d’Ivry, esiea
met un terme à de nombreuses
tergiversations sur un changement de
site. Est-ce une bonne chose pour l’école
de rester à Ivry ?
Oui, dans le sens où Ivry peut devenir, en
quelque sorte, une ville universitaire avec
de nombreuses écoles et le «recentrement»
de l’université Pierre et Marie Curie. Il
s’agit de voir quelle va en être l’évolution.
Mais Ivry est près de Paris, et c’est là son
atout essentiel.
Comment voyez-vous l’évolution d’esiea
depuis que vous la connaissez ?
L’école de M. Lafargue était esi-e-a. Avec
les tirets qui représentaient l’unité de
toutes les disciplines. Aujourd’hui, l’école
est fractionnée dans ces divers domaines
qui peuvent toutefois se conjuguer. Mais
le sens des responsabilités, de l’autonomie
et de l’adaptabilité, qui sont les valeurs
fondamentales de l’Ecole, se sont bien
développées. C’est une bonne chose,
car, de nos jours, il faut savoir s’imposer,
être autonome et responsable. Cela
permet, avec conviction, de faire face à la
diversité des débouchés qui n’existait pas
auparavant.
Les ingénieurs esiea formés aujourd’hui
correspondent-ils toujours à l’idée que
M. Lafargue s’en faisait ?
La formation humaine était très importante
pour M. Lafargue. Je suis optimiste, car
cette formation va, aujourd’hui, dans le
sens de l’autonomie et de l’adaptabilité,
telles que monsieur Lafargue les voyait,
incontournables pour travailler «à »
et «avec» l’étranger. Dans cette même
perspective, M. Aliphat a une bonne vision
du monde de demain.
Pouvez-vous donner un conseil aux
futurs diplômés ?
Travaillez toujours par motivation, pour un
objectif, et non… par intérêt personnel!
Propos recueillis par Tristan Allouis
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
7
ecole
Spamiel : la fin du tunnel ?
DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE SCOLAIRE, LE SERVICE DE MESSAGERIE DE L’ÉCOLE A SUBI DES PROBLÈMES
IMPORTANTS, QUE VOUS AVEZ SANS DOUTE CONNUS : SPAMS MASSIFS ET RETARD DE DISTRIBUTION. LES
CHOSES DEVRAIENT RENTRER DANS L’ORDRE DANS LES SEMAINES QUI SUIVENT.
Depuis maintenant plusieurs mois, le
service messagerie de esiea était devenu
assez pénible à utiliser pour la majorité
du personnel administratif, du corps
enseignant, et des étudiants. En effet,
une quantité extrêmement importante de
spams avait fait son apparition dans la
plupart des boites aux lettres. Près de neuf
messages reçus sur dix pouvaient être
considérés comme courrier indésirable,
et les boites aux lettres se remplissaient à
une vitesse très importante.
Tant que le programme antispam
fonctionnait sur le serveur, cela n’était pas
encore trop contraignant, l’instauration
d’un filtre mettant les courriers non
voulus à la poubelle étant facile à réaliser
dans les options de IMP (l’application
permettant de consulter sa messagerie au
travers d’une interface web). Cependant,
le service recevant plus d’un million de
spams par semaine, le serveur n’a pas
suivit la cadence et le filtrage a dû être
désactivé. Le délai de distribution pouvait
aller alors jusqu’à 36 heures. Cela était
devenu pénible, ne serait-ce que pour les
emplois du temps, et les informations
importantes (telles que les remises de
notes des évaluations, par exemple).
Les changements apportés sont les
suivants :
- Centralisation de la fonction SMTP sur
le site de Laval (la machine Mirage étant
devenu obsolète).
- Les versions de systèmes sont optimisées
pour la mise au point des règles de
détection de spams.
- Mise en place d’un outil qui sélectionne
les messages entrants.
Depuis fin janvier, nous pouvons
constater une nette amélioration. En effet,
plusieurs changements ont été apportés
sur l’ensemble du service, ce qui ramène
le délai moyen de distribution à une valeur
correcte d’une vingtaine de minutes en
général, avec la détection des spams
activée.
Espérons que ces mesures suffiront à
contrer la déferlante de messages non
sollicités subie par le personnel et les
étudiants de l’école, et que l’on retrouve
un service de messagerie de qualité.
T.W.
Le Colloque crû 2007
LA 16ÉME ÉDITION DU COLLOQUE ESIEA S’ANNONCE COMME UN GRAND CRÛ. POUR CETTE ANNÉE, L’ESIEA ET
LES ÉLÈVES EN CHARGE DE CELUI-CI, ON FAIT LES CHOSES EN GRAND.
8
En effet, 400 étudiants de quatrième
année s’apprêtent à partir du 17 au 24
mars 2007 aux 2 Alpes, accompagnés des
trois directeurs d’établissements, Pierre
Aliphat, Gérard SANPITE, et Mohammed
Lambarki.
Au programme de cette semaine pour
les étudiants, conférence l’après midi,
et pour les plus courageux et les moins
fétards ski le matin!! Durant ce séjour,
les étudiants vont pouvoir assister à des
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
présentations sur des thèmes de travail
comme communication de crise, achat
et approvisionnement, localisation/
délocalisation, conduite de projet, éthique
de l’ingénieur.
Chaque thème fera l’objet d’une
conférence, par un spécialiste du domaine
et de deux revues de presse suivant
l’actualité économique, politique ou
scientifique de la semaine. A noter, le
jeudi une rencontre entreprises/élèves
permettant à ces derniers une simulation
d’entretien et qui sait, peut-être décrocher
un futur stage de fin d’études.
Le colloque est une étape importante pour
tous les esiearques leur permettant de tous
se voir, qu’importe leur établissement,
dans un cadre sympathique. Alors rendezvous du 17 au 24 mars 2007, aux 2 Alpes
pour ceux qui ont la chance d’y aller…
R.R.
musique
Da mon Albarn
The Good, the Bad, and the Queen
D
amon Albarn remet le couvert.
Après son projet de groupe de
musique virtuel avec Jamie
Hewlett (le dessinateur de Tank Girl),
Gorillaz, le leader de Blur a décidé de
former un nouveau groupe. Composé
de Simon Tong, ancien membre de The
Verve et guitariste de Gorillaz, de Paul
Simonon, le bassiste des Clash, et de Tony
Allen, batteur d’Africa 70, The Good, the
Bad, and the Queen est un
quatuor de vétérans dont on
se demande avant écoute ce
qu’il va donner.
de ne pas faire le rapprochement dans
Three Changes), ou bien le climat qu’il
règne dans la capitale et de ce qu’elle est
devenue.
La jolie voix de Damon Albarn (qui
avait rarement aussi bien chanté sur un
album de Blur, avouons le), couplée à
ses mélodies toutes simples mais très
entêtantes au piano donnent naissance
à une émotion bien palpable. Les autres
musiciens ne sont pas en reste, les lignes
de basse de Simonon, bien rondes et assez
peu rythmées donnent une profondeur
importante à l’ensemble, tandis que
le jeu en arpège de Simon Tong vient
renforcer et consolider l’aspect mélodique
de l’ensemble. La rythmique cool et
nonchalante de Tony Allen complète le
tableau.
Ce
nouveau
projet
d’Albarn
(qui
ne
remet pas en cause sa
participation dans Blur
ou dans Gorillaz), qui à la
base ne devait comporter
qu’un
seul
album,
confirme une fois de plus
le perfectionnisme et le
talent du personnage, qui
sait à chaque fois très bien
s’entourer… Un excellent
CD à écouter fort en
ignorant les voisins.
Produit par Danger Mouse,
l’album éponyme du groupe
est sorti début 2007 après
une poignée de concerts
en Angleterre fin 2006.
Il s’agit en quelque sorte
d’une « carte postale » de
Londres, les 12 chansons
tournant toutes autour
de la vie moderne dans la
capitale britannique. Ainsi,
le concept album parle de
faits divers (la baleine qui
remonte la Tamise dans
Northern Whale a vraiment
été aperçue dans le fleuve
début 2006), mais aussi de
faits beaucoup plus graves,
tels que les attentats dans
le métro londonien (difficile
Cahier Culturel
1 CD, SORTI LE 22 JANVIER 2007 SUR PARLOPHONE - HONEST JON’S.
T.W.
9
TRACKLIST DE CE NOUVEL ALBUM:
1. «History Song» - 3:05
2. «’80s Life» - 3:26
3. «Northern Whale» - 3:54
4. «Kingdom of Doom» - 2:42
5. «Herculean» - 3:59
6. «Behind the Sun» - 2:38
7. «The Bunting Song» - 3:47
8. «Nature Springs» - 3:10
9. «A Soldier’s Tale» - 2:28
10. «Three Changes» - 4:15
11. «Green Fields» - 2:26
12. «The Good, the Bad and the Queen» - 6:59
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
Loisirs
F F XII
Cahier Culturel
FINAL FANTASY XII
LE TEST DU TANT ATTENDU NOUVEL OPUS DE LA SAGA
10
SORTIE EN MARS 2006 AU JAPON, LE PETIT BIJOU DE SQUARE ENIX SORTAIT ENFIN EN FRANCE LE 22
FÉVRIER DERNIER, POUR LA PLUS GRANDE JOIE DES FANS INCONDITIONNELS.
L
a série Final Fantasy a connu de
nombreux changements depuis son
dixième épisode. Le changement
avait beau être déjà une constante, les
derniers épisodes ont néanmoins su
bouleverser nos habitudes pour nous
offrir des expériences toujours plus
variées et, surtout uniques. Depuis 2001,
les joueurs de Final Fantasy savent que
le douzième épisode épouse cette ligne
qui se veut constamment brisée. Après
plusieurs épisodes réalisés sous l’égide
de Yoshinori Kitase, nouveau grand
manitou de la saga, Final Fantasy XII offre
l’occasion à des développeurs totalement
nouveaux de s’essayer à la conception
d’une aventure inédite. En réalité, c’est à
Yasumi Matsuno, le père de Final Fantasy
Tactics et Vagrant Story, que revient cette
lourde tâche.
L’histoire
Alors que la guerre se profile à l’horizon, le
puissant Empire d’Archadia se lance dans
une campagne d’annexion de ses pays
frontaliers. Le petit royaume de Dalmasca
subit le même destin, et c’est précisément
ici que débute cette histoire.
Deux ans après la reddition de Dalmasca,
les citoyens ont perdu leurs repères.
A Rabanastre, la capitale, les gens se
rassemblent et attendent l’arrivée du
nouveau consul d’Archadia. Pour Vaan,
un jeune homme vivant dans les rues de
Rabanastre, l’Empire est un ennemi lui
ayant volé la vie de son frère, la seule famille
qu’il lui restait. Afin de se venger, Vaan
prépare un plan pour s’introduire dans le
château et voler les autorités impériales
y siégeant. Au cours des événements qui
suivent, Vaan obtient bien plus que ce
qu’il avait espéré, puisqu’il rencontre
par hasard la Princesse Ashe, dernière
héritière vivante du trône de Dalmasca.
Ensemble, ils vont commencer un
incroyable voyage à travers Ivalice et
retracer les mystères se cachant derrière
l’invasion de l’Empire d’Archadia.
Les choix qu’ils seront amenés à faire
détermineront l’avenir du monde.
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
Les nouveautés
Final Fantasy XII apporte de nombreuses
nouveautés à la saga. Dernier épisode à
voir le jour sur PlayStation 2, il en exploite
les capacités au maximum. Outre Final
Fantasy XI, qui est un peu à part car jouable
en ligne mais dont il s’inspire largement,
le douzième opus est le premier à proposer
des environnements entièrement en 3
dimensions et la possibilité de les explorer
de fond en comble tout en manipulant
manuellement la caméra. Cette nouveauté,
qui transforme le RPG en un jeu à la
troisième personne, ouvre la voie vers une
profondeur de jeu encore jamais atteinte.
Cette liberté d’action s’accompagne
d’un système de combat totalement
nouveau dans lequel la séparation entre
l’exploration et les affrontements a été
bannie : désormais, tout se déroule sur le
même écran, les ennemis apparaissant
directement dans les décors.
Les combats
Dans ce nouveau système de combat, la
liberté spatiale est totale et nous pouvons
ainsi nous déplacer à notre guise durant
les phases de combats. On peut ainsi faire
le tour de son ennemi et le frapper par
derrière (occasionnant ainsi un peu plus
de dégâts) ou encore l’attirer plus loin pour
éviter d’en affronter plusieurs en même
temps. Du coup, libre à nous d’affronter
ou non ces ennemis. De ce fait, on ne
rencontre plus les longues et interminables
périodes de combats inévitables alors que
nos personnages sont en mauvaise santé
: en maintenant la touche R2 appuyée,
on passe en mode fuite, les personnages
n’effectuent plus aucune action et vous
pourrez ainsi prendre vos jambes à votre
coup pour semer les ennemis indésirables.
Parlons en justement de ces ennemis. Leur
comportement a été adapté aux nouveautés
du système de combat : certains sont
agressifs et essaient de vous attaquer dès
que vous êtes dans leur « champ de vision
» (notion assez relative puisque vous
les voyez bien avant qu’eux le peuvent),
d’autres ont un comportement plus
pacifique et vous laisseront ainsi passer
à leur portée sans vous attaquer, mais ils
se défendent et deviennent alors agressifs
si vous vous en prenez à eux. Pour chaque
monstre vaincu, un certain nombre d’EXP
(points d’expérience) et de PP (points de
permis) sont attribués.
L’évolution des personnages
Le système d’évolution des personnages
a été lui aussi relooké, en combinant
l’évolution
automatique
des
caractéristiques des personnages par
niveau d’expérience (système classique
des anciens Final Fantasy) avec un
nouveau système de permis (similaire
au sphérier de Final Fantasy X pour les
connaisseurs). Ce système offre au joueur
de faire évoluer ses personnages comme il
le souhaite : il existe des permis pour les
armes, protections, accessoires, magies,
techniques, bonus, etc., chaque catégorie
étant elle-même subdivisée en plusieurs
sous catégories. Exemple : la catégorie
arme est subdivisée en épée à une main,
épée à deux mains, bâtons de combats,
marteaux et haches de combats, dagues,
arcs, etc.
F F XII
loisirs
^
conseil qui semble évident mais qu’il
faut quand même rappeler : n’acheter
que ce dont vous avez réellement besoin
dans l’immédiat, et donc économisez un
maximum pour la suite, comme dans la
vraie vie en fait :).
La princesse Ashe lors de son mariage
Les graphismes et la bande sonore
Enfin, pour conclure ce dossier, je ne
peux pas ne pas parler des graphismes.
Rien qu’en mettant votre console en
marche et en arrivant sur la cinématique
d’introduction, avant même de lancer une
nouvelle partie, on sent déjà que la PS2 est
poussée dans ses derniers retranchements
tellement l’impression d’être devant un
film tranquillement installé dans son
canapé est énorme. Ce sentiment est
ensuite confirmé avec l’enchaînement des
cinématiques et les phases de jeu : entre
celles-ci, un court temps d’attente où on
sent bien que la console a quelquefois du
mal a suivre. Ensuite, les environnements
3D des différentes villes et autres « donjons
» sont un véritable bonheur pour les yeux,
où tout semble parfait, d’une simple façade
d’un immeuble au cocotier d’un désert où
on a l’impression que les mouvements des
différentes branches sous l’effet d’une
légère brise ont été ajoutés pour être le
plus réaliste possible.
De plus, les bandes sonores sont
pour beaucoup dans l’immersion
totale du joueur dans l’ambiance.
Rien de bien nouveau à cela me
direz-vous, puisque c’était déjà
le cas des précédents opus, sauf
que pour Final Fantasy XII, il y a
du nouveau. Nobuo Uematsu,
le célèbre musicien des autres
épisodes, est remplacé par
Hitoshi Sakimoto. Compositeur
attitré du réalisateur Yasumi
Matsuno,
Sakimoto
mise
davantage sur l’ambiance et
l’aspect cinématographique de ses
musiques, créant une ambiance
sonore radicalement nouvelle. Il n’en reste
pas moins la chanson thème, écrite par
Uematsu, et le thème principal produit et
interprété par le violoniste japonais Tarô
Hakase.
Cahier Culturel
Et la catégorie magie en magie blanche
(soins divers), magie verte (protections),
magie temporelle (lenteur, inaction)
ou encore magie noire (feu, foudre).
Les possibilités d’évolution sont donc
énormes, et c’est au joueur de choisir la
voie de chaque personnage.
Mais ce n’est pas parce que
vous avez acquis un permis
que vous pourrez avoir accès à
cette capacité tout de suite en
combat, il faut encore l’acheter.
C’est ici que les choses se
compliquent, car pour pouvoir
acheter
ces
compétences
magiques, ces techniques ou
ces armes et armures dont vous
avez joyeusement acquis les
permis, il faut des gils (monnaie
classique des Final Fantasy)
et ceux-ci sont compliqués à
avoir, tout du moins jusqu’où
j’ai pu avancer dans l’aventure (déjà 28
heures de jeu quand même :D ). Et oui,
sinon ça serait beaucoup trop facile :). Cet
argent ne s’acquière plus à chaque ennemi
vaincu comme à l’accoutumée, mais en
revendant les butins obtenu en les battant,
et ces butins ne sont guère que de vulgaires
objets sans grande valeur pour la plupart
et sont surtout long à obtenir. Vous vous en
rendrez vite compte lorsque vous arriverez
dans une nouvelle zone avec de nouveaux
magasins et ainsi toute une panoplie de
nouveaux équipements et de compétences
à acheter. L’argent se gagne difficilement
à la sueur de vos mains sur votre manette
pour ensuite partir en quelques minutes
de shopping… Rageant… Surtout qu’on
se retrouve vite avec six personnages
différents qu’il faut rééquiper. Donc petit
Voila, j’arrive au bout de ce dossier et je
n’ai pas réussi à vous parler de tout ce que
je voulais, il y a tellement à dire que j’aurais
facilement pu faire le double, mais il faut
laisser de la place pour les autres thèmes,
afin de satisfaire tout le monde. J’espère
en tout cas que ça vous aura donné envie
d’y jouer pour ceux qui hésitaient encore.
F.R.
r
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
11
Cahier Culturel
cinemA
ROCKY BALBOA
LE DERNIER ROI D’ECOSSE
SYNOPSIS
SYNOPSIS
ocky Balboa (Sylvester Stallone), le légendaire boxeur, a
depuis longtemps quitté le ring. De ses succès, il ne reste
plus que des histoires qu’il raconte aux clients de son
restaurant. La mort de son épouse lui pèse chaque jour et son
fils ne vient jamais le voir.
Le champion d’aujourd’hui s’appelle Mason Dixon (Antonio
Tarver), et tout le monde s’accorde à le définir comme un tueur
sans élégance ni coeur.
Alors que les promoteurs
lui
cherchent
désespérément
un
adversaire à sa taille,
la légende de Rocky
refait surface. L’idée
d’opposer deux écoles,
deux époques et deux
titans aussi différents
enflamme
tout
le
monde. Pour Balboa,
c’est
l’occasion
de
ranimer les braises
d’une passion qui ne l’a
jamais quitté. L’esprit
d’un champion ne
meurt jamais...
eune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan
( James McAvoy) débarque en Ouganda en quête d’aventure
et décidé à venir en aide à la population.
Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d’un accident :
le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada (Forest Whitaker),
a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan
maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent
Amin Dada. Fasciné par l’Histoire et la culture écossaise, il
trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir
son médecin personnel.
Séduit par le charisme du chef de l’Etat, le jeune médecin rejoint le
cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé
confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie
meurtrière d’Amin Dada, Garrigan, témoin d’enlèvements et
d’assassinats, devient, malgré lui, peu à peu complice d’un des
plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.
R
U
CRITIQUE
rente ans après le premier Rocky, Stallone revient à la
réalisation pour nous off rir une conclusion magnifique.
Sans doute le seul épisode qui atteint le niveau du
premier. Le scénario, qui était le point faible des derniers opus,
tient la route. Il est dramatique sans être larmoyant. On retrouve
la carrière de son acteur principal au travers de ce film, avec une
impression de gâchis pour un acteur qui s’est perdu dans des
films d’un niveau douteux.
La réalisation est très bonne et montre que Stallone n’est jamais
mieux filmé que par lui-même. Le combat final restera aussi
comme un final magnifique. Enfin, il y a toujours cette musique
qui à elle toute seule représente Rocky. Un film à voir par les
fans, mais aussi par les non-fans qui trouveront forcément
quelque chose dans ce film.
n film porté par une performance d’acteur hors du
commun. Forest Whitaker habite le rôle d’Amin Dada
comme rarement un acteur a pu le faire. Sa performance
lui a d’ailleurs valu l’Oscar du meilleur acteur. La relation
entre le médecin est le dictateur est particulièrement fouillée.
Ceci provenant du fait que le scénario est adapté d’un roman
s’inspirant librement des
rapports entre Amin Dada
et son médecin personnel.
La réalisation est bonne sans
être exceptionnelle, comme
les seconds rôles. Le film ne
donne pas dans le voyeurisme
malsain des massacres en
Ouganda, mais sait malgré
tout montrer la triste réalité
de ce régime.
En résumé ce film est à
voir ne serait ce que pour
Whitaker (par ailleurs déjà
excellent dans ses autres films,
en particulier Ghost Dog) et
pour sa valeur historique.
FICHE
FICHE
CRITIQUE
T
12
J
DATE DE SORTIE : 24 JANVIER 2007
RÉALISATION : SYLVESTER STALLONE
AVEC : SYLVESTER STALLONE, BURT
YOUNG, ANTONIO TARVER
F ILM AMÉRICAIN
GENRE : DRAME, ACTION
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
DATE DE SORTIE :14 FÉVRIER 2007
RÉALISATION : KEVIN MACDONALD
AVEC : FOREST W HITAKER, JAMES
MCAVOY, GILLIAN ANDERSON
F ILM BRITANNIQUE
GENRE : DRAME HISTORIQUE
L.C.
cocktail
Le Mojito
Un des cocktail le plus classique mais toujours aussi bon !!
Ingrédients : - 6 cl de rhum cubain
- 1/2 citron vert
- 1 cuillère à café de sucre de canne
- 4 feuilles de menthe
- eau gazeuse
INFOS
Nom du Cocktail : Mojito
Verre: cocktail
Alcoolisé: Faible
Difficulté: Facile
Coût: Moyen
P
réparez la recette du cocktail Mojito directement dans le verre : Ecrasez les
feuilles de menthe légèrement hachées avec le sucre dans le verre à l’aide d’un pilon en y ajoutant le jus d’un demi
citron. Remplir le verre à moitié de glace pilée et ajoutez le rhum. Mélangez et complétez avec de l’eau gazeuse...
L
Histoire du Mojito
e Mojito a fait sa place parmi les grands classiques et c’est aujourd’hui le Cocktail le plus célèbre. Très élégant et cosmopolite,
lors de sa préparation il s’agit premièrement de travailler les feuilles de Menthe, le Sucre et le jus de citron avec un pilon dans un
verre haut. Le Mojito devient ainsi très parfumé, légèrement sucré avec une pointe d’acidité. Les puristes insistent sur le choix
de la menthe : la «hierba buena», (l’herbe du bonheur) est une variété de menthe cubaine qui permet de réaliser un Mojito exceptionnel. Le jus de citron doit être le jus d’un demi citron vert frais, ce qui donne au Mojito ce goût un peu acide qui représente le «sine qua
non» de cette boisson.
Certaines variantes sont réalisées sans eau gazeuse et en mettant des morceaux de citron verts au fond du verre, rajoutant la menthe
et du sucre de canne et pilant le tout. Une autre variante du Mojito consiste à ajouter quelques gouttes d’Angostura. Mais la recette
originale restera à jamais la plus noble.
L’origine du Mojito vient de Francis Drake, connu à l’époque sous le nom «El Draque» (le Dragon), était un celèbre pirate anglais
(premier homme anglais à faire le tour du monde) et avait un repère situé à «La Isla», qui est la «Isla de la Juventud» à Cuba. Cet
écumeur des mers avait incontestablement bon goût, il était séduit par ses paysages naturels restés vierges et sa quiétude. C’est cette
même île de la mer des Caraïbes qui inspira Robert Louis Stevenson pour écrire «L’île au trésor».
Francis Drake, pendant son tour du monde et entre 2 pillages en 1578, y a accosté et buvait dans une taverne avec son équipage pour
fêter leur dernier butin. Ils aimaient y siroter des feuilles de menthe pilées avec de l’eau-de-vie locale (précurseur non raffiné du rhum
cubain actuel) et du citron vert. Ils y buvèrent l’ançêtre rustique sans sucre du mojito qu’ils appelèrent le «Draque» (pseudo du celèbre
corsaire qui était aussi amiral et capitaine de l’équipage). La recette y est restée et s’est perpétuée jusqu’à se consommer régulièrement sous le nom de «Draquecito».
Le règne de la mafia cubaine entre 1910 et 1920 à permis de rafiner le rhum. En 1946 «La Bodeguita del Medio» décide donc de réaliser une variante rafinée, améliorée et sucrée du «Draquecito» afin de le rendre plus accessible. Ils appelèrent cette recette «Mojito»
(amalgam violent de mojadito (humide) et de mojo (sauce culinaire cubaine voulant aussi dire «charme» en afrique du sud). Nom
bien trouvé pour une boisson qui se veut séduisante et tropicale. Peu de temps après, les Cubains le préparèrent partout et au milieu
des années 20 elle était devenu la boisson nationale de Cuba. Prononcez à l’Espagnole :»Morito».
Ernest Hemingway aimait siroter des Mojitos à «La Bodeguita del Medio», mais sans sucre parce qu’il ne digérait pas le sucre non
rafiné, ce qui a donné naissance au Papa Hemingway et au Hemingway Special car ils le lui préparaient avec du Gustos Maracino (une
liqueur cubaine à base de cerises) et/ou un zeste de pamplemousse.
(http://www.1001cocktails.com/)
F.M.
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
13
Jeux
Mots F léchés
Et voici la page que vous attendez tous, la page jeux !
14
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV
jeux
Kakuro & Sudoku
La règle est simple,
Chaque grille de Kakuro se compose d’un
nombre variable de cases noires.
Chaque case noire est divisée en deux afin
de contenir un nombres, ce sont les « indices ». Ces derniers sont situés en face d’un
ensemble de plusieurs cases blanches : les «
blocs ».
Le but du jeu est de compléter la grille en
respectant ces trois règles :
- Le total des cases de chaque bloc doit être
égal à l’indice situé en face.
- Vous ne pouvez utiliser que les chiffres de
1 à 9.
- Un même chiffre ne peut apparaître plus
d’une fois dans chaque bloc
Pas besoin d’être fort en maths, il sagit juste
d’un jeu de patience et de savoir additionner
1+2 ou 1+4+5+6... Après on aime ou on
aime pas... Mais cela reste dans le domaine
du possible même pour les gens qui n’ont
jamais aimé les maths.
Kakuro : Moyen
15
Sudoku : Diabolique
Pages réalisées par Fabien Delobelle
Avril 2007 / No 13 - AlternatiV