Cadre de Réinstallation - Ministère de l`Enseignement primaire

Transcription

Cadre de Réinstallation - Ministère de l`Enseignement primaire
CADRE DE POLITIQUE DEREINSTALLATION
(CPR)
Projet d’Education pour la Qualité et la Pertinence des Enseignements au
Niveau Secondaire et Universitaire (PEQPESU)
Rapport final
Avril 2015
1
GLOSSAIRE
Le s e xpre ssi ons util i sé e s da ns l e ra pport sont dé fi ni e s de l a ma ni è re sui va nte :
« Assistance à la réinstallation » : ce te rme dé si gne l ’a ssi sta nce à fourni r a ux pe rsonne s dé pl a cé e s
physiquement à cause de la mise en œuvre du proje t. L’a ssi sta nce pe ut ê tre mul tiforme e t comporter
notamment, une subvention pour acheter une charrette, l’hébe rgeme nt da ns un e ndroi t a ppropri é , l e
paiement de frais de transport, l'aide alimentaire ou encore différents services dont une personne dépla cé e
pourra i t a voi r be soi n.
« Bénéficiaires » : Ce te rme peut être entendu dans deux sens différents. Il peut désigner toute organisation
communautaire de base, reconnue par la législation de la RDC, qui sa tisfa i t à de s cri tère s pré ci s e t qui
re mplit certaines conditions. Dans un second sens, c’est toute personne affectée par le proje t e t qui de ce
se ul fait, a droit à une compensation. Cette définition n’exclut pas les personnes qui tiraient leurs revenus de
l a pré se nce d’un ouvra ge.
« Conflits fonciers » : C’e st un différend relatif à des terres qui se manifeste lorsque des intérêts individue l s
ou col l e ctifs sont di ve rgents.
« Compensation » : Il s’agit du paiement en espèces ou en nature pour un bien ou une ressource acquise ou
a ffe cté e pa r l e Proje t.
« Date limite, date butoir ou cut off date » : C’e st la date qui correspond à l'achèvement du recensement e t
de l'inventaire des personnes et biens affectés par les différents sous-projets. Le s pe rsonne s occupa nt l a
zone du Projet après la date butoir ne peuvent pas faire l’objet d’une i nde mni sa tion ni de ma nde r une
a ssistance à la réinstallation. De même, les biens immeubles mis en place après la date l i mi te ne sont pa s
i nde mni sé s.
« Déplacement Economique » : Ce te rme désigne les pertes de sources de revenu ou de moyens d'existence
du fait de l'acquisition de terrain ou de restrictions d'accès à certaines ressources (terre, pêche , forê t, e a u)
e n ra i son de l ’i nsta l l a tion du Proje t ou de ce rta i ne s de se s i nfra structure s a nne xe s.
« Déplacement forcé ou déplacement involontaire » : Dé placement d’une population ou de pe rsonne s de
ma ni è re géné ra l e né ce ssa i re pour l a ré a l i sa tion du proje t.
« Déplacement Physique » : Pe rte de l'hébergement et des biens du fait des acquisi tions de terre s pa r l e
Proje t, nécessitant que la personne affectée se déplace sur un nouveau site. Les Personne s Physi que me nt
Dé pl a cé e s doi ve nt dé mé na ger du fa i t du Proje t.
« Groupes vulnérables » : Il s’agit de personnes qui, en raison de leur sexe, de leur ethnie, de l e ur â ge, de
handicaps physiques ou parfois mentaux ou, de facteurs é conomi que s ou soci a ux, pe uve nt se trouve r
a ffectés de manière plus importante par le processus de dé pl a ce me nt e t de ré i nsta l l a tion ou, dont l a
ca pacité à réclamer ou à bénéficier de l'assistance à la réinstallation et autre s a va nta ges pe ut se trouve r
l i mi té e .
« Impenses » : Il s’a git de l ’é va l ua tion de s bi e ns i mme ubl e s a ffe ctés pa r l e proje t.
« Personne Affectée par le Projet » (PAP) : Il s’agit de toute personne affectée de manière né ga tive pa r l e
projet. Par conséquent, il s’agit de personnes qui, du fait du Projet, perdent des droits de propriété, d'usage,
ou d'autres droits sur un bâtiment, des terres (réside ntie l l e s, a gri col e s ou de pâ tura ge), de s cul ture s
a nnuelles ou pérennes, ou tout autre bien meuble ou immeuble, en total i té ou e n pa rtie e t de ma ni è re
pe rmanente ou temporaire. Les PAP ne sont pas forcément toutes déplacées du fait du Projet. Parmi les PAP:
2
 Ce rta i ne s sont de s Pe rsonne s Physi que me nt Dé pl a cé e s,
 D'a utre s sont de s Pe rsonne s Economi que me nt Dé pl a cé e s.
« Personne déplacée interne » : pe rsonnes ou groupes de Personnes forcé e s ou contra i ntes à fui r ou à
quitter leur foyer ou leur lieu de résidence habituel, notamment en raison d’un conflit armé, de situations de
vi olence généralisée , de violations des droits de l’homme ou de catastrophes naturelles ou provoquée s pa r
l ’homme, des projets de développement de grande envergure ou pour en éviter les e ffe ts, e t n’a ya nt pa s
fra nchi l e s frontiè re s de l a Ré publ i que Dé mocra tique du Congo ».
« Programme » : Structure ou e nse mbl e d’a ctions pe rme tta nt de me ttre e n œuvre l e s proje ts.
« Projet » : un ensemble d’activités à réaliser avec des ressources matéri e l l e s, huma i ne s e t fi na nci è re s
l i mi té e s e n vue d’a tte i ndre de s obje ctifs fi xé s pe nda nt une duré e pré ci se .
« Politique de déplacement involontaire des populations » : Ce terme assimilé à celui de cadre de politique
de réinstallation/recasement et désigne le document qui doit être adopté par l e pa ys bé né fi ci a i re e t qui
dé finit les modalités d’a cqui si tion fonci è re , de ré i nsta l l a tion e t de ré i nse rtion de s popul a tions.
« Recasement » : Ce te rme est relatif à la réinstallation des personnes affectées par l e proje t sur un a utre
si te sui te à un dé pl a ce me nt i nvol onta i re .
« Réinstallation involontaire » : Conce rne aussi bien les personnes détentrices de titres légaux et entiers sur
l e s e spa ce s qu’a ux l oca ta i re s, occupa nts i rré gul i e rs e t pe rsonne s mora l e s.
« Responsable Technique du Projet » : dé signe la personne chargée du suivi, de la réalisation du proje t a u
sein de l’association des bénéficiaires. Il bénéficie d’un savoir-faire en matière de gestion des proje ts e t e st
me mbre de droi t de l a ce l l ul e du proje t.
« Sous-projet » : Ce te rme désigne une activité spécifique financée ou devant être fi na ncé e à l ’a i de d’un
mi cro-don.
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Table des matières
Résume non technique CPR....................................................................................................................... 8
a)
Français........................................................................................................................................... 8
b)
Summary.......................................................................................................................................... 11
c)
Shahili.............................................................................................................................................. 14
d)
Lingala ............................................................................................................................................. 17
0.
Introduction. ..................................................................................................................................... 19
Chapitre 1 . Description du projet ............................................................................................................... 19
1.1. Objectif du projet ..........................................................................................................................19
1.2. Les composantes du projet. ...........................................................................................................19
1.3. Bénéficiaires du projet...................................................................................................................26
Chapitre 2 IMPACTS POTENTIELS DU PROJET SUR LES PERSONNES ET LES BIENS ..................................... 28
2.1
Contenu du rapport........................................................................................................................ 28
2.2
Impacts par type de sous-projet ...................................................................................................... 28
2.3
NOMBRE POSSIBLE DE PERSONNES CONCERNÉES ....................................................................... 29
Chapitre 3 CONTEXTE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU RECASEMENT .................................................... 30
Chapitre 4 METHODES D’EVALUATION DES BIENS AFFECTES ET BAREMES ................................................ 54
4.1. EVALUATION SOCIALE ....................................................................................................................... 54
4.2. D’INDEMNISATION.............................................................................................................................. 59
4.3. Procédures d’octroi des droits ............................................................................................................. 59
4.4. Paiements en liquide........................................................................................................................... 60
4.5. Compensation foncière ....................................................................................................................... 60
4.6. Mesure de la compensation des terres agricoles .................................................................................... 61
4.7. Compensation des essences forestières autre que fruitiers..................................................................... 61
4.8. Compensation des cultures ................................................................................................................. 61
4.8.1. Éligibilité ...................................................................................................................................61
4.8.2. Compensation des cultures .........................................................................................................62
I.
* Cultures pérennes...................................................................................................................62
* Cas particulier des jardins...............................................................................................................62
* Prise en compte des moyens de subsistance incluant la période de transition ....................................63
4.9. Compensation pour les bâtiments et les structures ................................................................................ 63
Éligibilité .............................................................................................................................................63
Évaluation des biens et taux de compensation.......................................................................................63
4.10. Compensation pour les sites culturels et/ou sacrés .............................................................................. 64
4.11. Compensation pour perte de revenus pour les activités formelles et informelles...................................... 64
Chapitre 5 MECANISME DE GESTION DES PLAINTES ET REPARATION DES PREJUDICES .............................. 64
Chapitre 6 Consultation............................................................................................................................. 72
Chapitre 7 PARTICIPATION DES POPULATIONS ET DIFFUSION DE L’INFORMATION....................................... 74
7.5. Suivi ..........................................................................................................................................77
4
7.6. Évaluation .................................................................................................................................78
5
LISTE DES ACRONYMES
Sigle
Organisation
AID
Agence internationale pour le développement (Banque Mondiale)
ASS
Afrique au sud de Sahara
BCECO
Bureau central de coordination
BE
Bureau d’étude
BM
Banque Mondiale
CABM
Conseil d’administration de la Banque Mondiale
CATEB
Centre d’adaptation des techniques agricoles
CEE
Cellule exécutive environnementale du PMURR
CENIARCA
Centre national d’information et d’alerte rapide sur les calamités agricoles
CGES
Cadre de gestion environnementale et sociale
CGSE
Cellule de gestion sociale et environnementale
CNPR
Centre national de prévention routière
CPE
Comité des parents d’élèves (Cf.APE)
DES
Diagnostic environnemental et social
DGF
Direction de gestion forestière
DNA
Direction nationaled’assainissement
DPE
Directions provinciales de l’éducation (inspections d’académie-I A)
DSRP
Document pour la stratégie de réduction de la pauvreté (I-PRSP)
EA
Evaluation environnementale
EAD
Entités administratives décentralisées
EE
Etude environnementale
EIES
Etude d’impact environnemental et social
FC
Franc congolais
FONAMES
Fonds national médico-social
GBCES
Guide de bonne conduite environnementale et social
IAP
Inspection d’académie provinciale
IPP
Indigenous People’s Plan
I-PRSP
Interim Povertry Reduction Strategy Paper(DSCRP)
MDGT
Manuel de procédure et des guides techniques
MDP
Manuel de procedure
ME
Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature, Eaux et Forêts
MECNEF
Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature, Eaux et Forêts
MEPSP
Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
OCB
Organisation communautaire de Base
ODM
Objectifs du Développement du millénaire
ONATRA
Office National des Transport
ONG
Organisation Non Gouvernementale
OR
Office des Routes
6
OVD
Office des Voiries et Drainage
PAR
Plan d’Action de Reinstallation
PARSAR
Projet d’Appui à la Réhabilitation du Secteur Agricole et Rural
PARSEC
Projet d’Appui Au Redressement du Secteur Educatif Congolais
PDIR
Politique de Développement Involontaire et de Réinsertion
PMPTR
Programme Minimum de Partenariat pour le Transition et La Relance en RDC
PMURR
Programme Multisectoriel d’Urgence de Réhabilitation et de Reconstruction
PNB
Produit National Brut
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Résume non technique CPR.
a) Français
Le présent rapport est relatif au Cadre de Politique de Réinstallation (CPR) de s popul a tions susce ptibl e s
d’ê tre déplacées dans la mise en œuvre des sous-projets. Il a été élaboré conformément à l a Pol i tique de
sauvegarde de la Banque Mondiale PO. 4.12 « Ré installation Involontaire des Populations ». Le consul ta nt
a nalyse les conséquences économiques et sociales directes qui ré sul tent de s proje ts d’i nve stisse me nt
ri squant d’entraîner le retrait des terres aux populations. Ce CPR doit notamment préciser les écarts entre la
l é gislation congolaise et la Politique Opérationnelle (PO).4.12 de la Banque Mondiale (BM) et propose r de s
points d’ancrage. En cas de contradiction avec la législation nationale, les principes dé ga gés pa r l a PO.4.12
doi ve nt pré va l oi r.
Le ra pport a analysé les aspects suivants : Description du proje t ; Impa cts potentie l s du proje t sur l e s
pe rsonnes et les biens ; Contexte juridique et institutionnel du recasement ; Principes, objectifs et processus
; Droit à compensa tion/ré i nsta l l a tion ; Eva l ua tion de s bi e ns e t ta ux de compe nsa tion ; Fa cteurs
organisationnels ; Procédures d’allocation des compensations e t re sponsa bi l i tés orga ni sa tionne l l e s ;
Mé ca nismes de redressement des griefs ; Suivi et évaluation ; Consultation et diffusi on de l ’i nforma tion ;
Budget e t fi na nce me nt e t e nfi n, se pt a nne xe s compl è tent l e docume nt pri nci pa l .
Compte tenu des activités du Projet , le recours au déplacement des personnes ne devrait pas exister du
fait que les réhabilitations des salles de classes et des latrines proposées dans le cadre du projet auront
lieu dans des sites déjà existants (écoles) ; de ce fait, il n’y aura pas d’acquisition nouvelle de terres, ni de
perte de terres agricoles voire d’autres propriétés ou revenus, en ce sens le projet évitera autant que
possible de porter préjudice à des tiers, notamment la perte des terres ou d’autres biens collectifs ou
communautaires.
Toutefois pour être en accord avec les obligations contractuelles et par soucis de l’application du principe de
pré caution, ce Cadre de Politique de Réinstallation a été préparé et engage le PEQPESU à se conformer à la
politique OP 4.12, e t à mettre en œuvre les principes suivants :
• l a mi ni mi sa tion de s dé pl a ce me nts;
• l es personnes affectées par les acquisitions de terres doivent bé né fi ci e r de s a ctions du PEQPESU, e t
se ront prioritaires pour bénéficier des compensations suite aux préjudices subis par la ré a l i sa tion de s
a ctivi té s du proje t ;
• toutes les indemni sa tions se ront ba sé e s sur l a va l e ur i ntégra l e (e n na ture ou e n e spè ce ) de
re mpl a ce me nt ;
• Le s personnes affectées seront bénéficiaires des actions d'assistance et de compensation permetta nt l a
re sta ura tion d’une fa çon dura bl e de l e ur ni ve a u de vi e ;
• La considération des mesures additionnelles d’atténuation da ns l a zone du proje t, a u vu de l ’e ffe t
cumul a tif de s a ctions de ré i nsta l l a tion qui pourra i t ê tre si gni fi ca tif sur l e s popul a tions.
Le PEQPESU ne financera aucune réhabilitation ou reconstruction d’école qui demande un déplacement
physique permanent de personne. Seul pourront être accepté des compensations pour des terres
agricoles ou autres et en autant que les biens affectés ne représentent pas la majeure partie des revenus
d’un ménage. La sélection des écoles à inclure au programme de réhabilitation reste donc le meilleur
moyen d’éviter les problématiques et les retards de mise en œuvre du projet
En conformité avec les dispositions de l'OP 4.12, le PEQPESU mettra en œuvre un dispositif de gestion de s
pl a i nte s à troi s ni ve a ux:
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 tra i te me nt a mi a bl e i nte rne a u Proje t,
 re cours, en cas d'échec du niveau 1, à un mécanisme de médiation spécifique , ba sé sur un comi té de
mé diation mis en place au niveau de l a zone touché e sous l a pré si de nce d'un re pré se nta nt du
Gouve rne ur, e t comporta nt de s re pré se nta nts de l a popul a tion e t de l a soci é té ci vi l e ,
 re cours, e n ca s d'é che c du ni ve a u 2, a u Mé di a teur de l a Ré publ i que .
La participation suppose que les personnes affectées par la réinstallation involontaire aient l’opportunité de
pre ndre part au processus de prise de décision, de conce ption, de pl a ni fi ca tion e t de mi se e n œuvre
opérationnelle des projets. Les modalités de la participation dépe nde nt du type e t de l a compl e xi té de
l ’opération de réinstallation. Les mécanismes envisagées doivent permettre aux personnes affectée s pa r l e
projet d’être consultées sur toutes les options de réinstallation identifiées, de participer à l a pl a ni fi ca tion
(détermination des modalités de conception et de conduite de la réinstallation et de la compensation a i nsi
qu'à la définition des directives de mise en œuvre), à l a mi se e n œuvre e t a u sui vi e t é va l ua tion de l a
ré i nsta l l a tion.
L'e ssentiel des responsabilités de la mise en œuvre des activités de compensation sera exécuté par l ’UCT du
PEQPESU, tout comme l e sui vi pa r l a ce l l ul e de Sui vi -Éva l ua tion du PEQPESU.
L'e stimation du coût global de la réinstallation et de la compensation sera déterminée de ma ni è re pré ci se
durant les études socioéconomiques dans le cadre de l’établissement des Plans de Réinstallations. D’a uta nt
pl us qu’à ce stade d’initiation du Projet, il n'est pas possible d'avoir le nombre exact de personnes qui seront
e ffectivement affectées. Ce pendant une estimation sommaire opérée sur 1 % des coûts des activités pré vus
de s Composa nte s.
Le Gouvernement de la RDC aura à financer la compensation due à la réinstallation. Par contre, le budget du
proje t pe ut fi na nce r l e re nforce me nt de s ca pa ci tés e t l ’a ssi sta nce à l a ré i nsta l l a tion.
Le PEQPESU me ttra en œuvre un dispositif spécifique de suivi-évaluation pour les activités de réinstallation.
IL comporte ra :
• Un volet de suivi des réalisations des actions de réinstallation. Ce volet constituera l’axe d’i nterve ntion
pri ori ta i re
• Un volet d’évaluation des effets directs et d’impa ct pa r ra pport a ux obje ctifs du progra mme e t du
proce ssus de ré i nsta l l a tion
Le Système informatisée de suivi évaluation (SISE) développé au sein du Ministère des finances ainsi que
le guide de suivi-évaluation qui en est issu permettront au projet d’avoir un système de suivi –évaluation
au standard national et d’intégrer des indicateurs environnementaux et sociaux dont ceux relié au présent
CPR.
Le PCR comporte un échéancier de mise en œuvre d’activité de renforcement institutionnel , de forma tion,
de suivi évaluation de la réinstallation, d’audit des activités de réinstallation. Ces activités sont distinctes de
ce lles reliées à l’élaboration des outils de déplacement. A cet égard e l l e s ont é té budgétisé e s e t se ront
i ncorporées dans le budget global du PEQPESU pour un montant de 310 000 USD comme résumé ci -a prè s :
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Mesures
Actions envisagées
Responsable
Coûts USD
Me sure
i nstitutionnel
Formation des PROVED et de l’UCT
Formation des responsables de l’identification
Consultant
60 000 soit
10.000 pa r
provinces
UCT PEQPESU
250 000
Me sures
te chniques
Intégration d’un expert en temps partiel qui
s’occupera du volet PA.
TOTAL GENERAL
310.000
Le ré gime des terres en RDC est réglementé par plusieurs textes qui ont fait l’objet d’une pré se nta tion : l a
Constitution ; la loi foncière de base ; le Code de l’Urbanisme, la loi relative aux principes fondame nta ux de
l ’agriculture et la loi relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique. En RDC, le sol est la propriété de
l ’Etat qui octroie aux particuliers certains droits et les pouvoirs publics ont prévu des mécanismes d’attei nte
à la propriété avec l’expropriation pour cause d’utilité publique dont la procédure e st ré gle me ntée de l a
phase administrative à la phase judiciaire ; la limitation du droit de propriété dans un but d’aménagement du
te rri toire et la limitation du droit de propri é té e n ra i son de s se rvi tude s. Le s i nde mni sa tions e n ca s
d’e xpropri a tion sont ré gie s pa r di ffé re nts te xte s.
La comparaison entre la PO. 4.12 e t le droit congolais de l’expropriation a permis de faire ressortir des points
de conve rgence e t de s poi nts de di ffé re nce .
CONSULTATION ET DIFFUSION DE L’INFORMATION
La participation constructive des populations dans le processus de planification et de mise en œuvre du pla n
de recasement est l’une des exigences centrales de la Banque Mondiale. Ce qui permet de prendre le temps
né cessaire pour consulter tous les acteurs concernés et ve i l l e r à me ttre e n pl a ce de s mé ca ni sme s qui
ga rantissent leur implication effective dans la mise en œuvre des sous-proje ts fi na ncé s pa r l e PEQPESU.
L’i nformation et la consultation sont organisées de telle sorte que les populations puissent être impliquées à
tous les niveaux du processus de réinsta l l a tion e n re spe cta nt toutes l e s é ta pe s de l a consul ta tion.
L’i nformation à laquelle les PAP ont droit sera transmise aussi bi e n a u pl a n na tiona l , l oca l qu’à l a BM.
BUDGET ET FINANCEMENT
Un budget détaillé pour la mise en œuvre du plan sera établi comme partie intégrante du PAR. Ce budget est
a ccepté par les différentes communauté s e n ra pport a ve c toute a utre structure i nterve na nt da ns l e
fi nancement du projet. L’estimation des coûts du plan de réinstallation fait partie du coût globa l du (sous)
projet e t l e s coûts l i é s a u re ca se me nt sont di re cteme nt i mputa bl e s a u Mi ni stère de s Fi na nce s.
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b) Summary
Thi s report relates to the Resettlement Policy Framework (RPF) for populations likely to be displace d i n the
i mplementation of subprojects. It was developed in accordance with World Bank OP (OP) 4.12 "Invol unta ry
Re settlement". The consultant analyzes the direct economic and social consequences of investment projects
tha t may result in land acquisition leading to involuntary resettlement. This CPR spe ci fi e s the di ffe re nce s
be tween the Congolese legislation and OP 4.12. In ca se of confl i ct wi th na tiona l l a w, the pri nci pl e s
e sta bl i she d by OP 4.12 sha l l pre va i l .
The report includes the following aspects: Project Description; Potentia l proje ct i mpa cts on pe opl e a nd
property; Legal and institutional context of resettlement; Principl e s, obje ctive s a nd proce sse s; Ri ght to
compensation / resettlement; Evaluation of property and compe nsa tion ra tes; Orga ni za tiona l fa ctors;
Proce dures for allocating compensation and organizational responsi bi l i tie s; The gri e va nce me cha ni sm;
Monitoring and evaluation; Consultation and information dissemination; Budget and fina nci ng a nd fi na l l y
se ve n a ppe ndi ce s compl e te the ma i n docume nt.
Gi ven the project activities, resettlement is unlikely because the rehabilitation of cla ssrooms a nd l a tri ne s
proposed as part of the project will take place in existing sites (schools); therefore, the re i s unl i ke l y to be
l and acquisition or loss of agricultural land or other property or income, in that the project will avoid as much
a s possi bl e ha rm to thi rd pa rtie s, i ncl udi ng col l e ctive or communi ty prope rty.
However, to be consiste nt wi th contra ctua l obl i ga tions a nd for the sa ke of the a ppl i ca tion of the
pre cautionary principle, a Resettlement Policy Framework has been pre pa re d a nd urges the PEQPESU to
compl y wi th the pol i cy OP 4.12 a nd i mpl e me nt the pri nci pl e s fol l owi ng:
• mi ni mi zi ng di spl a ce me nts,
• people affected by land acquisition should benefit from the actions of PEQPESU and wi l l ha ve pri ori ty i n
re ceiving compensa tion a s a re sul t of a ny a dve rse i mpa cts fol l owi ng the i njuri e s suffe re d by the
i mpl e me nta tion of proje ct a ctivi tie s;
• Al l compe nsa tion wi l l be ba se d on the ful l va l ue (i n ca sh or i n ki nd) re pl a ce me nt
• Proje ct-affected People will benefit from assistance me a sure s a nd compe nsa tion for re stori ng the i r
l i ve l i hoods.
• Consideration of additional mitigation mea sure s i n the proje ct a re a , gi ve n the cumul a tive e ffe ct of
re se ttl e me nt a ctions tha t coul d be si gni fi ca nt on the popul a tion.
Pa rticipation implies that people affected by involuntary resettlement have the opportunity to ta ke pa rt i n
de cision-making, design, planning and operational i mpl e me nta tion of the proje cts. The moda l i tie s of
pa rticipation will depend on the type a nd compl e xi ty of the re se ttl e me nt ope ra tion. The propose d
me chanisms should enable people affected by the project to be consulted on all the identified resettl e me nt
options, participate in planning (determining the terms of desi gn a nd conduct of the re se ttl e me nt a nd
compensation and the definition implementation guide l i ne s) i n the i mpl e me nta tion, moni tori ng a nd
e va l ua tion of re se ttl e me nt.
The main responsibilities of the implementa tion of cl e a ri ng a ctivi tie s wi l l be e xe cuted by the CPU of
PEQPESU, wi th fol l ow-up by the Moni tori ng a nd Eva l ua tion uni t of PEQPESU.
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The estimated total cost of resettlement and compensation will be de termi ne d a ccura tel y i n the soci o e conomic studies in the context of the preparation of Resettlement Plans. Especially at this stage of initiation
of the project, it is not possible to have the exact number of people who will actually be affected. However, a
rough e stima te i s a bout 1% of the cost of a ctivi tie s pl a nne d for the proje ct compone nts.
The DRC government will fund the compensation for people who are economically or physical l y di spl a ce d.
The proje ct budget ca n fi na nce ca pa ci ty bui l di ng a nd a ssi sta nce for re se ttl e me nt.
The PEQPESU will establish a specific mechanism for monitoring and evaluation for resettlement activities. It
wi l l i ncl ude :
• A moni tori ng compone nt for re se ttl e me nt a ctions.
• An evaluation component of the direct effects and impacts of the program objectives on any resettle me nt
proce ss
The computerized monitoring and evaluation system (EMIS) developed within the Ministry of Finance as well
a s the monitoring and evaluation guide will enable the project to have a monitoring and evalua tion system
a t national standard and integrate envi ronme nta l i ndi ca tors a nd soci a l , i ncl udi ng those i n thi s RPF.
The RPF includes an implementation schedule for strengthening institutional activities, training, moni tori ng
a nd evaluation of the resettlement audit. These activities are distinct from those related to the development
of tra vel tools. In this respect they have been budgeted and will be incorporated into the overa l l budget of
PEQPESU for $ 310 000 USD a s summa ri ze d be l ow:
Me a sure s
e nvi sa ged Actions
Re sponsi bi l i tyCosts USD
Tra ining PROVED and UCT
Me asureInstitutional
Le adership Training Consultant identification
Me sures techniques
Integration of a part-time expert who will do
the PA component .
TOTAL GENERAL
Consultant
CPU SMEs
60 000 soit
10.000 pa r
provinces
250 000
310.000
The land regime in the DRC i s regulated by several texts that have been the subject of a pre se nta tion: the
Constitution; basic land law; the Town Planning Code, the Law on Fundamental Pri nciples of Agriculture a nd
the law on expropriation for public purpose s. In DRC, l a nd i s the prope rty of the Sta te , whi ch gra nts
i ndividuals certain public rights and powers, though the State can expropriate such land for publi c util i ti e s;
thi s is regulated by administrative judicial procedures. Othe r l i mi ta tions of prope rty ri ghts conce rn the
ma nagement of certain territories and establishment of easements. Compe nsa tion for e xpropri a tion i s
gove rne d by di ffe re nt l a ws.
The comparison between the OP 4.12 a nd the Congolese law of expropriation has helped identify points of
conve rgence and points of difference.
CONSULTATION AND DISSEMINATION
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The constructive participation of people in the planning process and implementation of the re se ttl e me nt
plan is one of the central requirements of the World Bank. This allows for appropri a te time to consul t a l l
sta keholders and establish de ve l opme nt me cha ni sms to e nsure the i r e ffe ctive i nvol ve me nt i n the
i mplementation of sub-projects funded PEQPESU. The information and consultation sessions are orga ni ze d
so that people can be involved at al l l e ve l s of the re se ttl e me nt proce ss re spe cting a l l sta ges of the
consultation. The information to which the PAPs are entitled will be transmitted both nationally, locall y a nd
WB.
BUDGET AND FINANCE
A de tailed budget for the implementation of the plan will be established as part of the Resettleme nt Action
Pl a n (RAP). The estimated costs of the resettlement plan are included in overall cost of the proje ct a nd the
costs of re se ttl e me nt wi l l be pa i d by the Mi ni stry of Fi na nce .
13
c) Shahili
Ri poti hii inahusiana na Makazi Sera ya (RPF) idadi ya wa tu uwe ze ka no wa kuwa na ma ka zi ya o ka tika
ute kelezaji wa subproje cts. Ni ma e nde l e o kwa muji bu wa se ra Ba ckup ya Be nki ya Duni a OP. 4.12
"Involuntary Ma kazi ya Watu". mshauri uchambuzi matokeo ya moja kwa moja ya ki uchumi na ki ja mi i ya
uwe kezaji miradi ambayo inaweza kusababisha uondoaji wa ardhi kwa watu. CPR Hii la zi ma kuta ja tofa uti
ka ti ya sheria ya Kongo na Sera ya Uendeshaji (OP) .4.12 Benki ya Dunia (WB) na kutoa pointi na n ga . Ka tika
ke si ya mgogoro na she ri a za nchi , ka nuni i ma ra na PO.4.12 tuta shi nda .
ri poti kuchambuliwa nyanja zifuatazo: Maelezo ya Mradi, Uwezekano wa madhara ya mradi juu ya wa tu na
ma li; Kisheria na kitaasisi mazingira ya makazi, Kanuni, malengo na taratibu; Haki ya kulipwa fidi a / ma ka zi ,
Ta thmini ya mali na fidia viwango, Mambo shirika, Taratibu kwa ajili ya kugawa fidia na majukumu ya shirika,
ta ratibu kero, Ufuatiliaji na tathmini; Ushauri na habari usamba za ji , Ba je ti na fe dha na ha tima ye sa ba
Mwi shoni kuka mi l i sha ha ti kuu.
Kutokana na shughuli za mradi, matumizi ya kusonga watu haipaswi kuwe po kwa sa ba bu uka ra ba ti wa
ma darasa na vyoo mapendekezo kama sehemu ya mradi utafanyika katika zil i zopo ma e ne o (shul e ), Kwa
hi yo, hakutakuwa na mpya ya manunuzi ya ardhi au kupoteza ardhi ya kilimo au mali nyi ngine a u ma pa to,
kwa kuwa mradi huo kuepuka kama vile madhara iwezekanavyo kwa upande wa tatu, ikiwa ni pamoja hasara
a rdhi a u ma l i nyi ngine ya pa moja a u ja mi i .
Ha ta hivyo, kuwa thabiti na mikataba na kwa ajili ya ma tumi zi ya ka nuni za ta ha dha ri , Ma ka zi Se ra ya
i me a nda l i wa na i na ta ka PEQPESU kwa kuzi nga tia OP se ra 4.12 na kuteke l e za ka nuni ya fua ta yo:
• kupunguza kuya ki mbi a ma ka zi ya o,
• wa tu walioathirika na manunuzi ya ardhi anapaswa kunufaika kutokana na matendo ya PEQPESU na kuwa
na kipaumbele kupoke a fi di a zi fua ta zo ma je ra ha a l i yoya pa ta uteke l e za ji wa shughul i za mra di ;
• fi di a zote i ta kuwa msi ngi juu ya tha ma ni ka mi l i (kwa kutumi a pe sa a u a i na ) ba da l a ,
• wa tu walioathirika watafaidika kutokana na hatua msaada na fidia kwa ajili ya kurejesha njia e nde l e vu ya
ha l i ya ma i sha ,
• ma wazo ya kukabiliana hatua za ziada katika eneo la mradi, kutoka na na mkusa nyi ko wa ma dha ra ya
vi te ndo ma ka zi a mba yo i na we za kuwa muhi mu ka tika i da di ya wa tu.
PEQPESU si mfuko wa ukarabati yoyote au ujenzi wa shule inahitaji kudumu kimwili harakati za mtu. Inaweza
tu kukubalika fidia kwa ardhi ya kilimo au nyingine na kwa muda mrefu kama bidhaa si walioathirika sana ya
ma pato ya kaya. uteuzi wa shule pamoja na mpango wa ukarabati bado ni njia bora ya kuepuka matatizo na
uche l e we sha ji ka tika ute ke l e za ji wa mra di
Kwa mujibu wa masharti ya OP 4.12, PEQPESU i tatekeleza ta tu-tie r mfumo wa usi ma mi zi ma l a l a mi ko:


Nda ni ma ka zi a mi ca bl e wa Mra di ,
tiba katika kesi ya kushindwa kwa Level 1, maalum uta ra tibu upa ta ni shi , kul i nga na na ka ma ti ya
upatanishi kuanzisha katika eneo walioathirika chini ya uenyekiti wa mwa ki l i shi Ga va na , na i ki wa ni
pa moja na wa wa ki l i shi wa i da di ya wa tu na a sa si za ki ra i a ,
 tiba ka tika ke si ya kushi ndwa kwa Le ve l 2, mp a ta ni shi wa Ja mhuri .
Kushiriki ina maana kwamba watu walioathirika na involuntary makazi mapya na fursa ya kushi ri ki ka tika
ma amuzi, kubuni, kupanga na kazi ya utekelezaji wa miradi. taratibu za ushiriki itategemea aina na utata wa
14
operesheni makazi. taratibu mapendekezo lazima kuwawezesha watu walioathirika na mradi kushauriwa juu
ya kutambuliwa chaguzi zote makazi mapya, kushiriki katika kupanga (kuamua suala la kubuni na mwenendo
wa makazi mapya na fidia na ufafanuzi miongozo ya utekelezaji) katika utekelezaji, ufuatiliaji na tathmi ni ya
ma ka zi .
Ma jukumu makuu ya utekelezaji wa shughuli za kusafisha itakuwa kunyongwa kwa CPU ya PEQPESU, ka ma
i fua ta vyo-up na ufua til i a ji ki i ni na Ta thmi ni ya PEQPESU.
wa stani wa jumla ya gharama ya makazi mapya na fidia itajulikana kwa usahihi katika masomo ya kijami i na
ki uchumi katika mazingira ya maandalizi ya makazi mapya Mipango. Hasa katika hatua hii ya uanzishwaji wa
mra di huo, haiwezekani kuwa na idadi halisi ya watu ambao kwa kwe l i kuwa wa l i oa thi ri ka . Ha ta hi vyo,
ma ki si o mba ya kufa nywa juu ya 1% ya gha ra ma ya shughul i zi l i zopa ngwa kwa Compone nts.
Se ri kali ya DRC mfuko fidia kutokana na kuhamishwa. Kwa ha sa ra , ba je ti ya mra di tuna we za kufa dhi l i
kuje nga uwe zo na mi sa a da kwa a ji l i ya ma ka zi .
PEQPESU kutekeleza utaratibu maalum kwa ajili ya ufuatiliaji na tathmini kwa ajili ya shughul i ma ka zi . IL ni
pa moja na :
• sehemu ufua til i a ji ma fa ni ki o ma ka zi vi te ndo. Se he mu hi i i ta kuwa mhi mi l i wa wa si wa si mkuu
• sehemu ya tathmini ya athari ya moja kwa moja na madhara kwa malengo ya mpango na mchakato makazi
kompyuta wa ufuatiliaji na tathmini ya mfumo (EMIS) maendeleo nda ni ya Wi za ra ya Fe dha pa moja na
ufuatiliaji na tathmini mwongozo Kusababisha kuruhusu mradi wa kuwa na mfumo wa ufua til i a ji ta thmi ni
ka tika kiwango kitaifa na kuunganisha viashiria mazingira na kijamii, ikiwa ni pamoja na wale kushikamana na
CPR huu.
PCR pamoja na utekelezaji ratiba ya taasisi shughuli kuimarisha, mafunzo, ufuatiliaji na tathmini ya uka guzi
ya ma kazi ya shughuli makazi. Shughuli hizi ni tofauti kabisa na zile zinazohusiana na maendeleo ya za na za
usafiri. Kwa hali hii walikuwa kwenye bajeti na kuingizwa katika bajeti ya juml a ya PEQPESU kwa $ 310 000
USD ka ma i fua ta vyo:
Ha tua
Ta asisi Mafunzo
zi l i zota jwa
Wa ji bu
i me one ka na na UCT
Mshauri Mafunzo jukumu la
Gharama s USD
kutambua
60 000 soit
10.000 pa r
provinces
. UCT PEQPESU
250 000
Ushirikiano wa mtaalam wa sehemu ya muda
a mbao watafanya PA sehemu.
Ufundi hatua
TOTAL GENERAL
310.000
TOTAL 310,000
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uta wala ardhi katika DRC ni umewekwa na maandiko kadhaa ambayo ya me kuwa somo l a ma da : Ka tiba ;
sheria ya ardhi ya msingi; Town Mipango Kanuni, Sheria ya Kanuni za Msi ngi ya Ki l i mo na she ri a juu ya
e xpropriation kwa manufaa ya umma. Katika DRC, ardhi ni mali ya serikali ambayo ina toa b a a dhi ya wa tu
ha ki za umma na mamlaka si zinazotolewa taratibu uharibifu wa mali na expropriation kwa ajili ya ma tumi zi
ya umma ambao utaratibu ni umewekwa Awamu utawala wa awamu ya mahakama; kiwango cha juu ya haki
za mali katika vyombo ya wilaya na kiwango cha juu ya haki za mali kwa sababu ya easements. Fidia kwa ajil i
ya e xpropri a tion ni se ri ka l i na ma a ndi ko mba l i mba l i .
kulinganisha kati ya PO. 4.12 na Kongo sheria ya expropriation imesaidia kutambua pointi ya muunganiko na
poi nti ya tofa uti.
USHAURI NA USAMBAZAJI
ushiriki wa kujenga ya watu katika mchakato wa mipango na utekelezaji wa mpa ngo wa ma ka zi ma pya ni
moja ya mahitaji muhimu ya Benki ya Dunia. Hii inaruhusu wewe kuchukua muda wa kusha uri a na wa da u
wote na kuhakikisha kuanzisha utaratibu wa kuhakikisha ushiriki wao ufanisi katika uteke l e za ji wa mi ra di
ndogo unaofadhiliwa PEQPESU. habari na mashauriano ni kupangwa ili kwamba watu wa na we za kushi ri ki
ka tika ngazi zote za makazi mchakato kuheshimu hatua zote za mashauri a no. ha ba ri a mba yo BA ni ha ki
i ta kuwa zi na a ki ta i fa , nda ni na WB.
BAJETI NA FEDHA
ba jeti ya kina kwa ajili ya uteke l e za ji wa mpa ngo i ta kuwa i ma ra ka ma se he mu ya PAR. Ba je ti hi i ni
kukubaliwa na jamii tofauti kuhusiana na muundo nyingine yoyote kushiriki katika kugha ra mi a mra di huo.
Ma kadirio ya gharama za mpango wa makazi mapya ni sehemu ya gharama ya juml a ya (ndogo) mra di na
gha ra ma za ma ka zi ni moja kwa moja i na toka na na Wi za ra ya Fe dha .
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d) Lingala
Moka nda moye mozali koyebisa lolenge nnini bato bakoki kolongwa na bisika ya bango kolandisamaka na
projet eye. Esalemi lolenge ya mibeko ya banque mondiale PO 4.12. Mokomi akotala pe akoyekola na
ma lamu makambo nini makoki kobotola mabele na ba population po na kosala misala ya projet.
Moka nda moye mozali kolakisa pe kotia polele mibeko ya RDC pe mibeko ya Banque Mondiale, bokutani ya
mi beko mina, pe bokabwani bwa bango.
Moka nda moye mokomi matono maye:
 Ndi mbola ya projet, makanini ya projet po na bat ope biloko ya bango, mibeko ya boka po na makambo
ma tali kolongola bato, ndenge ya kofuta bang ope kopesa bango bisika bisusu, masangana nini makoki
kosunga bato oyo balongwi na mabele ma bango, suivi évaluation, motuya mwa mbongo, pe makambo
yonso oyo ezuami na annexe na mokanda moye.
Kol andisama na misala ya projet oyo, bato balongwa na bisika bia bango te, zoka nde bakobongisa ba kelasi
pe bakosala ba WC e koki mbala mosusu, kosala mwa mabe na bato mosusu.
Proje t ekotala malamu te bato bazua likama to balongwa na mabele ma bango te. Projet eye, esali mokanda
moye po te politique ya Banque P.O 4.12 e kokisama, yango wana bazui mikano miye :
 Kokutola bolongwi bwa bato ;
 Ba to baye bakolongwa il faut bazua misolo pe bafuta biloko bia bango ;
 Boloko yonso ekolandisama na valeur na yango ;
 Ba to oyo bakolongwa bakozua assistance oyo okoki kosunga bomoi na bango.
Proje t ekopesa mosolo, na misala moko te oyo ekosenga na bato balongwa na bisika na bango. Zoka nde
mwa mbongo ekopesama na bato oyo bakobebisa bilanga bia bango to pe mwa bisika oyo basalaka
mi mbongo na bango.
Kol andisamaka na mibeko PO 4.12, projet eti lolenge misato (3) mpo nakozua makambo pe kosunga bato :
 Kota la makambo kati ya projet ;
 Soki makambo wana esimbi te koluka kosala mediation na kati ya comite na bokonzi ya Gouverneur to
pe chef ya etuka pe bato ya société civile ;
 Soki makambo ya eteni ya mibale esimbi te bakomi na médiateur ya republique.
Ba to ba oyo bakozala affecté na projet, nakozua mbano ya kokota na makita oyo bazali kozua ba decision pe
kosala plan ya mise en œuvre ya projet. Bokozala lisusu consulté na bitape yonso ya projet na ebandeli kino
na suka na makambo etali réinstallation.
Motuya ya mbongo oyo ekopesama ekosalema sima ya kosala ba etude socio économique na bato oyo bako
gere r projet. Zoka nde estimation moko ya 1% ekopesama na activite yonso ya projet oyo ezuami na ba
composante ya projet eye.
Gouvernement ya RDC na ministère ya ye ya finances nde akofuta bato, kasi ba gestionnaire ya projet
ba kokolisa mayele ya bato oyo bakozala deplacé.
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Mikano
Oyo esengeli kosala
Mokambi
motuya USD
Me sure
i nstitutionnel
Formation ya ba PROVED et de l’UCT
Formation ya bakambi ya identification
Consultant
60 000 soit
10.000 pa r
provinces
Me sures
te chniques
Intégration d’un expert en temps partiel qui
s’occupera du volet PA.
Moto moko oyo akosala mosala en temps partiel
po na batua
UCT PEQPESU
250 000
TOTAL GENERAL
310.000
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0. Introduction.
Le présent rapport est relatif au Cadre de Politique de Réinstallation (CPR) de s popul a tions susce ptibl e s
d’ê tre déplacées dans la mise en œuvre des sous-projets du PEQPESU. Il a été élaboré conformé me nt à l a
Pol itique de sauvegarde de la Banque Mondiale PO. 4.12 « Ré installation Involontaire des Populations ». Le
consultant analyse l e s consé que nce s é conomi que s e t soci a l e s di re ctes qui ré sul tent de s proje ts
d’investissement risquant d’entraîner le retrait des terres aux populations. Ce CPR doit notamment pré ci se r
l es écarts entre la législation congolaise et la Politique Opérationnelle (PO).4.12 de la Banque Mondiale (BM)
e t proposer des points d’ancrage. En cas de contradiction avec la législation nationale, les principes déga gés
pa r l a PO.4.12 doi ve nt pré va l oi r.
Le ra pport analyse les aspects suivants : De scri ption du proje t ; Impa cts potentie l s du proje t sur l e s
pe rsonnes et les biens ; Contexte juridique et institutionnel du recasement ; Principes, objectifs et processus
; Droit à compensa tion/ré i nsta l l a tion ; Eva l ua tion de s bi e ns e t ta ux de compe nsa tion ; Fa cteurs
organisationnels ; Procédures d’allocation des compensations et responsabilités organisationnelles ; Groupes
vul nérables ; Mécanismes de redressement des griefs ; Suivi et évaluation ; Consul ta tion e t di ffusi on de
l ’information ; Budget e t fi na nce me nt e t e nfi n, ne uf a nne xe s compl è tent l e docume nt pri nci pa l .
Chapitre 1. Description du projet
1.1. Objectif du projet
Le projet constitue l a pre mi è re pha se d'un a genda pl us l a rge e t à pl us l ong terme pour a i de r l e
gouvernement à améliorer la qualité de l'éducation au niveau post-primaire. Da ns un pre mi e r temps, l e
projet soutiendra le gouvernement dans l’élaboration d’un cadre stratégique de politiques, mettant l'a cce nt
sur l'amélioration des mathématiques et des sciences et jetant les bases pour un enseignement technique et
profe ssi onne l pe rtine nt.
L'objectif du projet est de: (i) améliorer l'enseignement e t l 'a ppre nti ssa ge de s ma thé ma tique s e t de s
sci ences au secondaire (tronc commun et seconda i re sci e ntifi que ) ; e t (i i ) re nforce r l a pe rtine nce de
l ’enseignement technique et professionnel dans les secteurs prioritaires aux niveaux secondaire et tertia i re .
1.2. Les composantes du projet.
Le projet a deux composantes principales et une composante d’appui pour la coordination globale du proje t
e t l e sui vi e t é va l ua tion.
Composante 1 : Amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage des mathématiques et des sciences
au niveau du secondaire a vec deux sous-composa nte s: (i ) l ’é l a bora tion d’un ca dre de pol i tique s du
se condaire et le renforcement des curricula en mathématiques et en sciences, y compris l’amé l i ora tion de
l ’environnement des établissements ; et (ii) le renforcement des curricula en mathématiques et en sci e nce s
a ux ni ve a ux de s ISP pour l a forma tion i ni tia l e e t continue de s e nse i gna nts du se conda i re .
Composante 2: Amélioration de la pertinence de l'enseignement technique et professionnel au niveau
secondaire et tertiaire dans les secteurs prioritaires a ve c trois sous-composa nte s: (i ) l ’é l a bora tion d’un
ca dre de politiques de l'ETP ; (ii) le renforcement de l a qua l i té e t l a pe rtine nce de l 'ETP a u ni ve a u de
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l 'enseignement secondaire et (iii) le renforcement de la qua l i té e t l a pe rtine nce de l 'ETP a u ni ve a u de
l 'e nse i gne me nt supé ri e ur.
Composante 3: Coordination, Suivi et évaluation du projet
Description des composantes
Composante 1 : Amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage des mathématiques et des sciences
au niveau du secondaire soutie nt l e dé ve l oppe me nt d'un ca dre stra tégique pour l 'e xpa nsi on de
l 'enseignement secondaire et la mise à disposition d'un environnement plus adéquat pour l'enseignement et
l 'a ppre ntissa ge de s ma thé ma tique s e t de s sci e nce s.
Sous-composante 1.1 : Elaboration d’un cadre de politiques du secondaire et le renforcement des curricula
en mathématiques et en sciences, y compris l’amélioration de l’environnement des établissements
Elaboration d’un cadre de politiques du secondaire. La RDC a dé montré de s progrè s i mporta nts da ns
l 'élargissement de l'accès à l'éducation à tous les niveaux. Dans l'enseignement secondaire, l'expa nsi on du
sous-secteur a positionné la RDC au-dessus de la moyenne de l’Afrique Sub-sa ha ri e nne (ASS) e n terme s
d’accès, avec un taux brut de scolarisation de 43,3 contre 41,2 e n 2012, a vec cette situation favorable depuis
2009. Toutefois, en termes de la qualité et de l’efficacité interne, la position de la RDC e st moins favora bl e .
En 2012, l e ta ux de ré pé tition é ta i t de 12 % contre 9 % pour l a moye nne de l ’ASS.
Le projet fournira une assistance technique (AT) pour soutenir le développement d'un cadre stratégique ainsi
qu'un plan de mise e n œuvre de l 'e nse i gne me nt se conda i re . L’AT a i de ra à a borde r l e s e nje ux de
l 'amélioration de la qualité et l'équité dans l'enseigneme nt se conda i re , tena nt compte de s re ssource s
publiques limitées et des liens avec le marché du travail . En outre , l e proje t fi na nce ra de s a tel i e rs de
consul ta tion e t l e s a ctivi té s l i é e s à l a di ffusi on du ca dre stra tégique e t de sa mi se e n œuvre .
Sous-composante 1.2 : Le renforcement des curricula en mathématiques et en sciences aux niveaux des
ISP pour la formation initiale et continue des enseignants du secondaire général.
Améliorer la capacité des futurs enseignants de M & S. L’i mplémentation des curricula amélioré s e n M & S
né cessite des enseignants avec une connaissance mise à jour sur ces curricula. Ainsi les curri cul a e n M & S
de s ISP devront être revus simultanément. Les curricula des Sciences exactes (mathéma tique s, physi que ,
bi ologie et chimie) seront réexaminées et les programmes de formation des enseignants seront renforcé s, y
compris les programmes de formation en cours d'emploi. Le projet financera l’AT pour ce trava i l a i nsi que
de s cours de perfectionnement pour les professeurs des ISP, ba sé s sur l 'a mé l i ora tion de s curri cul a de
l 'enseignement secondaire général. Le projet financera également le développement et la di stri bution de
ma té ri e l s pé da gogique s pe rtine nts e t d'é qui pe me nt de l a bora toi re s.
Le s curricula des Sciences exactes améliorés seront diffusées dans tout le pays et bénéficieront à tous les ISP
offra nt ce s forma tions.
En outre, dans le but de renforcer le développement professionnel des enseignants, le projet soutiendra un
programme de formation initiale structuré, basé sur un partenariat entre les ISP situés dans le s che fs-l i e ux
de s six provinces du projet et XXX d’établi sse me nts se conda i re s e nvi ronna nts orga ni sa nt l a se ction
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sci entifique. Les établissements envi ronna nts se rvi ront d'é col e s d’a ppl i ca tion pour l e s é tudi a ntse nseignants des ISP pour compléter leurs cours théoriques avec l'application pra tique . Da ns l e ca dre du
pa rtenariat, les élèves et les enseignants de ces établissements secondaires pourront également avoir a ccè s
a ux ISP pour des activités tel que l’utilisation des laboratoires mais aussi participer à l’évaluation des trava ux
de re che rche a u ni ve a u de s ISP.
Améliorer la capacité des enseignants existants de M & S. Envi ron [11 000] e nseignants sont actuell e me nt
dé ployés pour enseigner les mathématiques et les sciences au niveau du seconda i re gé né ra l se conda i re ,
ma is n'ont vraisemblablement pas une formation adéquate. Le projet appuiera une formation « i ntensi ve »
(crash course) de six semaines pour environ [8 600] e nseignants en M & S dans les six provinces ciblées par le
projet. La formation se déroulera pendant les grandes vacances dans les ISP de s si x provi nce s. Le proje t
soutiendra les ISP pour élaborer un programme de formation intensive afin de familiariser le s e nse i gna nts
a ve c les nouveaux programmes scolaires, la mise à niveau des connaissances en M & S tout en exposa nt l e s
e nseignants à des mé thode s pé da gogique s mode rne s. Le s e nse i gna nts se ront é va l ué s sur l e urs
connaissances et compétences au début et en fin de stage afin d'évaluer l 'e ffi ca ci té de s progra mme s de
formation. Cette activité se déroulera pour les enseignants des dites provinces à partir de l a 3ème a nné e du
projet, suite à la finalisation du tra va i l d’a mé l i ora tion de s curri cul a e t de s nouve a ux progra mme s.
Le projet financera l’AT internationale et nationale pour le développe me nt du progra mme de forma tion
i ntensive de 6 semaines, les « per diem » ve rsés aux ense i gna nts e n forma tion e t l e s coûts a ssoci é s à
l 'orga ni sa tion de l a forma tion.
Composante 2: Amélioration de la pertinence de l'enseignement technique et professionnel au niveau
secondaire et tertiaire dans les secteurs prioritaires
Ce tte composante a une double stratégie pour le développe me nt de s compé tence s da ns de s se cteurs
pri oritaires afin de soutenir une croissance économique accéléré e ; e t pour un me i l l e ur a l i gne me nt de
l ’octroi de l'ETP aux besoins du marché du travail. Le système actuel d'ETP en RDC ne fournit pas aux je une s
Congolais les connaissances et compétences utiles pour les besoins d'une économie en pleine croiss a nce e t
é volution. Les programmes de formation sont purement théoriques avec insuffisance à l'application pratique
dans le travail. La majorité des étudiants au niveau de l ’e nse i gne me nt supé ri e ur n’obtie nne nt pa s de
compétences pertinentes leur permettant de trouver un emploi valable à la fin de leurs étude s. Ma l gré un
a ccord de partenariat signé entre les ministères et le se cteur pri vé , l a pa rtici pa tion du se cteur pri vé à
l ’a mé l i ora tion de l ’octroi de l 'ETP re ste fa i bl e .
Ce tte composa nte i nte rvi e ndra à de ux ni ve a ux :
 a u niveau du système : elle soutiendra l'élaboration et la mi se e n pl a ce d'un ca dre de pol i tique e t
ré glementaire incorporant un certain nombre de réformes pour l e dé ve l oppe me nt progre ssi f d'un
systè me ETP, a xé sur l a de ma nde .

a u niveau de l'institution : elle appuiera l’amélioration de la pertinence de l'ETP dans un nombre d'écoles
se condaires et d’institutions d'enseignement supérieur pour répondre plus efficacement aux besoins du
ma rché du travail des secteurs prioritaires de l'économie, à l'aide de principes et d’a pproche s promus
da ns l e s ré forme s i ntrodui te s a u ni ve a u du système .
21
Sous-composante 2.1 : Elaboration d’un cadre de politiques de l'ETP et promotion d’un environnement
favorable d’octroi de l’ETP
Elaboration du cadre de politiques de l’ETP. Le projet soutiendra l'élaboration d'un cadre de pol i tique ETP
pl us cohérent pour améliorer la gouvernance du système et mieux aligner l e s ré sul ta ts scol a i re s a ve c l a
de mande du marché du travail. Le cadre politique pourrait étudier la possibilité de: (i) instituer un fonds de
dé veloppement des compétences ; et (ii) établir un Centre d’ingénierie de la formation. Le projet fina nce ra
de s arrangements d’échanges d’informations avec les entités gouvernementales dans d'autres pays a fi n de
fa miliariser le gouvernement de la RDC ave c l e s me i l l e ure s pra tique s i ntern a tiona l e s e t l e s l e çons.
Partenariat public-privé (PPP). Le projet appuiera la révision de la présente conve ntion PPP (2010) si gné e
e ntre le MEPS-INC e t quatre fédérations professionnelles. Les parties prenantes devront définir cl a i re me nt
l eurs rôles et responsabilités et s'engageront à appliquer les arrangements institutionne l s, techni que s e t
fi nanciers en vi gueur. Afin d’optimiser le partenariat, la convention révisée comportera des dispositions sur
(i ) l’organisation des formations en alternance et les stages pratiques en entreprise, (ii) les mécanisme s de
fi nancement de l’ETP e t (iii) des incitations en direction des entreprises. Signataires du PPP s'étendra à tous
l es ministères en charge de l'éducation. Un mécanisme de sui vi de l ’e xé cution de l a conve ntion se ra
é galement mis en place. Tous les ministères en charge de l’éducation feront partie de s si gna ta i re s de l a
convention. Le projet financera des ateliers et de l’AT pour révise r l a conve ntion de pa rtena ri a t e t de s
ca mpa gne s de communi ca tion pour i nforme r e t promouvoi r l e pa rtena ri a t.
Nouveau modèle de gestion et de fonctionnement des établissements ETP du secondaire. Le proje t
a ppuiera la mise en place d'un nouveau modèle de gestion et de fonctionnement des établisse me nts ba sé
sur les principes de performance axée sur les résultats, et la participation du secteur privé dans la gestion de
l ’établissement. Les principes de réforme essentiels incluront : (i) une appl i ca tion e ffe ctive du ca dre PPP
a ve c la participation des représentants du secteur privé dans les comités de gestion des établissements pour
mi eux identifier les compétences et combler les lacunes, l’organisation des formations en alternance e t de s
sta ges pratiques en entreprise, ainsi que la participation dans les évaluations de fin d’études, (ii) une gestion
tra nsparente des ressources financières, et (iii) l’application de contrats de pe rforma nce dé montra nt l e s
e ngagements et les résultats atteints. Le projet financera l’AT nationale et internationale pour propose r un
te l modèle, des ateliers pour discuter et recueillir les points de vue des pa rtie s pre na ntes a i nsi que de s
ca mpa gne s de communi ca tion pour di ffuse r l e nouve a u modè l e .
Certification de l’ETP et de la qualité des programmes universitaires. Le s mé thode s i nnova ntes
d’apprentissage introduites dans l e s curri cul a e t l e s progra mme s de forma tion de l ’ETP né ce ssi tent
l 'élaboration d'un Cadre National de Qualification qui permettra de: (i) valider l'expérience professionnel l e ;
(i i) certifier les programmes travail-études et stages en entreprises ; et (iii ) l 'a doption d e l ’a pproche pa r
compétences dans les méthodes d’enseignement et dans les modules de formation. Au niveau universitaire,
l ’assurance qualité sera développée avec l’établissement d’une agence indépendante d'Assurance Qualité. Le
projet financera l’AT pour élaborer le Cadre National de Qualification. Quant à l'assurance qualité au nivea u
universitaire, le projet servira à financer l'AT internationale pour fournir des expériences d'autres pays et des
proposi tions pour l a cré a tion de ce tte Agence .
22
Sous-composante 2.2 : Renforcement de la qualité et la pertinence de l'ETP au niveau de l'enseignement
secondaire
Ce tte sous-composante mettra l'accent sur l'amélioration de la qualité et la pe rtine nce de l 'ETP da ns l e s
é tablissements secondaires sélectionnés des six provinces ciblées par le projet, qui est al i gné a ux se cteurs
é conomiques prioritaire. Le projet appuiera la révision des curricula des fi l i è re s a ffé re ntes a ux se cteurs
pri oritaires et l'amélioration de la disponibilité des enseigna nts techni que s du se conda i re . De pl us, i l
fournira des subventions pour piloter l’octroi de l’ETP a vec une participation accrue du se cteur pri vé e t e n
a ppl i qua nt de s pri nci pe s de pe rforma nce a xé e sur l e s ré sul ta ts.
Développement et mise en œuvre des curricula afférents aux secteurs prioritaires avec l’accompagnement
de programmes de formation. Le projet appuiera l’AT et les activités pour le développement e t l a mi se e n
œuvre des curricula de l’ETP en agriculture, construction et industries extractives. Pour l'agriculture, le projet
a doptera les nouveaux curricula conçus par le gouvernement avec l'appui de la VVOB. Pour la construction et
l es industries extractives, les curricula et les programmes de formation seront développés selon l 'a pproche
pa r compétences. La conception de ces curricula me ttra l 'a cce nt sur l e s compé tence s e sse ntie l l e s à
l 'employabilité, l'esprit d'entreprise et le travail pratique en entreprise. Les aspects liés à l a promotion de
l 'égalité du genre et la durabilité environnementale seront intégrés da ns l a conce ption de s curri cul a e t
progra mme s de forma tion.
Subventions pour piloter l’octroi de l’ETP dans environ 15 établissements secondaires. Le proje t conse ntira
de s subventions pour financer des plans de développement de l ’é ta bl i sse me nt (PDE), sur une ba se de
re quête faite par les établissements éligibles. Les PDE ont le but d’encourager les établi sse me nts à mi e ux
ré pondre aux besoins locaux de leur environnement économique e t à promouvoi r une util i sa tion pl us
e fficace et transparente de s re ssource s. Un modè l e de fi na nce me nt ba sé sur l e s ré sul ta ts e t une
re sponsabilité mutue l l e e ntre l e mi ni stè re e n cha rge de l ’ETP e t l e s é ta bl i sse me nts se ra promu.
Le s établissements bénéficiaires devront élaborer une proposi tion de PDE, pré se nta nt une de scri ption
dé taillée de l'école et son orientation stra té gique a ve c de s obje ctifs e t ré sul ta ts e scomptés pour un
programme de soutien de quatre ans, soutenu pa r un pl a n de fi na nce me nt. Le s proposi tions se ront
e xa minées par un comité avec la participation du secteur privé. Les PDE seront examinés selon l e s cri tère s
suivants: (i) la pertinence de la proposition dans le contexte de l 'e nvi ronne me nt é conomi que l oca l e t
na tional et sa contribution potentielle, (ii) le réalisme de la proposition, (iii) la qualité de la conception, (iv) la
qualité des mesures de la gouvernance intégrée dans la proposi tion e t (v) l 'e nga geme nt du pe rsonne l
e nseignant et administratif. Lorsqu'un PDE est approuvé, les établissements seront appel é s à é l a bore r un
projet à part entière précisant les filières techniques, le flux d'étudiants, les be soi ns de ré ha bi l i ta tion e t
d’équipement, les besoins en formation, les coûts requis en investisse me nt e t e n coûts ré curre nts a i nsi
qu’un pl a n de fi na nce me nt a ve c se s source s.
Ba sé sur le PDE approuvé, chaque établissement signera un contrat avec le mi ni stère e n cha rge de l 'ETP,
e ngageant les deux parties au contrat qui comprendra des résultats quantitatifs et qualitatifs convenus (tel s
que les taux d'inscription et de réussite, les stages, les accords de partenariat signés avec le secteur privé , l a
pa rtici pa tion de s fi l l e s, e tc.) a i nsi que l e s i nforma tions conce rna nt l e fi na nce me nt à fourni r.
23
Au cours de la mise en œuvre, les établissements seront tenus de présenter de s ra pports se me stri e l s a u
mi nistère en charge de l’ETP, présentant les résultats quantitatifs, qualitatifs et financi e rs pour a ssure r l e
suivi des progrès réalisés dans la mise en œuvre du PDE. Des audits techniques annuels des établisse me nts
bé néficiaires seront également effectués. Un manuel d'opérations détaillant le proce ssus de sé l e ction e t
d’i mpl é me nta tion de s PDE se ra é l a boré .
La sélection des établissements publiques d'ETP qui bénéficieront des subventions se fera e n fonction de s
cri tè res suivants: (i) l’organisation des filières afférents aux secteurs économiques priori ta i re s vi sé s pa r l e
projet ; et (ii) l'emplacement de l’établissement dans un environnement propice au dével oppe me nt d'une
formation fondée sur le partenariat public-privé. La liste définitive des établissements sélectionnés doit ê tre
conforme au profil du secteur de l'éducation en RDC, soit 30% d’établissements non-conventionné se t 70 %
d’é ta bl i sse me nts conve ntionné s.
Le projet financera l’AT pour soutenir le Comité de sélection dans l’examen et la sélection des PDE. Le projet
fi nancera également l’AT pour aider les établisse me nts dont l e s PDE ont é té a pprouvé s à é l a bore r l a
proposition à part entière du PDE. Au cours de la mise en œuvre du SDP, le projet financera l’AT et les coûts
a ssociés au suivi des réalisations. En outre, il servira à financer la réalisation des audits techniques annue l s.
Sous-composante 2.3 : Renforcement de la qualité et la pertinence de l'ETP au niveau de l'enseignement
supérieur
Le projet appuiera: (i) l'amélioration des compétences des enseignants technique s du se conda i re ; (i i ) l e
re mplacement des programmes actuels de premier cycle (undergraduate) a ve c des programmes de trois ans,
a lignés sur le système LMD ; et (iii) la mise en place de programmes professionnalisant, à cycle court, propres
à l 'institution et destinés au développement de compétences particulières. Les institutions dé ve l o ppe ront
ce s programmes sur l a ba se d’un contra t Pe rforma nce de ba se (CDP), concl u a ve c l e mi ni stère de
l 'e nse i gne me nt supé ri e ur (MESU).
Amélioration des connaissances et des compétences des enseignants techniques du secondaire avec le
renforcement de deux instituts supérieurs pédagogiques et techniques (ISPTs). En vue de s ré forme s
e nvisagées dans l’octroi de l’ETP au niveau du se conda i re e t a u ni ve a u tertia i re , l e s progra mme s de
forma tion de s ISPT né ce ssi te nt de s ré vi si ons pour ga rde r l e ur util i té.
Le s ISPT ciblés par le projet sont : l’ISPT Ki nshasa et l’ISPT Li kasi (dans la provi nce du Ka ta nga ). Le s 2 ISPT
pré senteront leur plan de mise à niveau qui sera évaluée pour l a fa i sa bi l i té e t l a pe rtine nce . Le proje t
a ppuiera les activités du plan de mise à niveau, qui pourrait compre ndre : (i ) l 'e xa me n e t l a ré vi si on du
curri cula et des programmes de formation actuels et les programmes de formation afin qu'il s ca dre nt a ve c
l es évolutions au niveau secondaire et tertiaire ; (ii) des cours de perfectionnement pour les professeurs de s
2 ISPT ; e t (iii) la fourniture d’équipements techniques ainsi que la réhabil i ta tion de s l oca ux a bri ta nt ce s
é qui pe me nts, si né ce ssa i re .
Développement des licences professionnelles de trois ans dans les secteurs prioritaires. Le projet appuie ra
MESU da ns ses efforts de réformer les programmes de premier cycl e et les reformuler selon le système LMD,
e n mettant l'accent sur le développement et la mise en œuvre de nouvelles licences profe ssi onne l l e s de
troi s ans. Les objectifs de ces l i ce nce s profe ssi onne l l e s se ront dé fi ni s e n col l a bora tion a ve c l e s
24
professionnels en exercices et les employeurs. La structure de chaque programme intégrera des modules e n
cré dits et des cours selon le système LMD, incorporera des stages e n e ntre pri se cré di tés, e t une pa rtie
i mportante du cours sera enseignée par des profe ssi onne l s a ctifs da n s l e ur doma i ne . Ce s nouve a ux
programmes seront évalués pour la qualité et la pertinence par une agence indépendante et approuvé s pa r
MESU a va nt l a mi se e n œuvre .
Développement des programmes courts propres à l'institution. La Loi Cadre de l'éducation nationale (2014)
pe rmet aux établissements d'enseignement supérieur à développer leurs propres programmes en réponse à
de s besoins spécifiques observés par les institutions. Ces programmes seront au niveau du pre mi e r cycl e e t
l eur durée ne dépassera pas trois ans. Ils n'exigent pas [d'accréditation] ou approba tion du MESU e t sont
de s programmes professionnels, destinés à répondre à des besoins spé ci fi que s du ma rché du tra va i l e t
conçus en étroite collaboration avec le secteur privé. Les professionnels du secteur privé se ront i mpl i qué s
dans l'enseignement des cours. Ces programmes seront développé s se l on l e système LMD, donna nt l a
possibilité de passerelle aux programmes standards. Des exemples de ces programmes pourraient inclure la
formation dans la prévention des accidents dans le milieu du travail, dans la prévention et la ré duction de s
nuisances environnementales causées par les industries extractives. Le projet appuiera le développement et
l 'i ntroduction de ce s progra mme s courts propre s à l 'i nstitution.
De s contrats de performa nce (CDP) se ront util i sé s pour l 'a ppui fi na nci e r a ux 2 type s de nouve a ux
programmes indiqués ci-dessus. L’utilisation des CDP permet aussi de relever les défis persi sta nts da ns l a
pre station de l’enseignement universitaire au premier cycle : faible efficacité interne, mauvaise util i sa tion
de s TIC, manque de contacts avec les employeurs. Les CDP sont axés sur les résultats et leur pa i e me nt e st
l ié à la réalisation des objectifs spécifiques, mesurables et des indi ca teurs. Le s CDP sont si gné s e ntre l e
MESU e t les institutions ciblées et sont de valeur contractuelle pour les deux parties. MESU e ffe ctue ra de s
paiements, comme indiqué dans le contrat ; les institutions seront tenues par les résultats convenus dans l e
contra t.
Cha que institution bénéficiaire soumettra une proposition formelle à MESU. Ce tte proposition comprendra :
(i ) une description détaillée de l'institution et de son pl a n stra tégique ; (i i ) l 'i de ntifi ca tion de s uni tés
a cadémiques (facultés/départements) en charge du développement des programmes professionnels; (iii) les
plans stratégiques de ces unités ; (iv) le CDP proposé de l'institution, y compri s de s e nga geme nts e t de s
objectifs pour chaque unité ; (v) le plan d'action de l'institution et de ses unités; et (vi) le budget requis pour
cha que uni té e t pour l a coordi na tion du CDP.
Da ns la phase de mise en œuvre, chaque institution préparera un plan stratégique annue l e t de s ra pports
d'étape semestriels du CDP. Ce s rapports seront utilisés dans l'examen annuel du CDP. L’éva l ua tion de l a
ré alisation des résultats du CDP, et les décisions concernant la continuation et/ou la résiliation du CDP seront
i nformées par le contenu des rapports annuels ainsi que des inspections ré gul i è re s e ntre pri se s pa r de s
e xpe rts i ndé pe nda nts.
Le s institutions bénéficiaires ont été proposées par le MESU, basé sur des critères ; certains d'entre e ux ont
é té appliquées en amont (disponibilité du personnel, capaci té de gestion), d'a utre s sont ba sé s sur l e s
e ngagements au moyen de lettres officielles adressées a u MESU. Pour de s ra i sons de cohé re nce e t e n
ha rmonie avec des interventions du sous-secteur de l'enseignement secondaire, cette composante visera les
mê mes secteurs de croissance. Les critères pour la sélection des institutions sont pré se ntés ci -de ssous :
 En a mont:
1. La di sponi bi l i té du ca pi ta l huma i n (nombre de pe rsonne l e nse i gna nt qu a l i fi é ) ;
25
2. La ca pa ci té i nstitutionne l l e pour gére r un CDP.
 En a va l : Pre ndre de s e nga geme nts forme l s pour
1. Re mplacer les programmes de premier cycl e avec les nouvelles programmes de 3 ans, conçus et structurés
se l on l e systè me LMD e t e n ré ponse a ve c l e s be soi ns du ma rché du tra va i l ;
2. Dé velopper des programmes courts qui répondent à des besoins très spécifiques du ma rché du tra va i l ;
3. Intégrer des stages et des expériences pratiques en entreprises dans les progra mme s de pre mi e r cycl e ;
4. Col laborer étroitement avec le secteur privé pour développer conjointement de nouveaux programmes e t
s'a ppuye r sur l e s profe ssi onne l s a ctifs de s e ntre pri se s pour ce rta i ns cours ;
5. Re spe cte r l e s condi tions d'un CDP.
1.3. Bénéficiaires du projet
Al ors que certaines activités tels que l’élaboration du cadre stratégique des politiques et le renforcement des
curri cula devraient bénéficier au système à travers le pays, d'autres interve ntions tel s que l a forma tion,
l ’amélioration des établissements en équipement de laboratoires, le développement des programmes d'ETP,
vont se concentrer dans six provinces e t vont bé né fi ci e r un ce rta i n nombre d'é col e s se conda i re s e t
d’instituts d'enseignement supérieur. Le ciblage géogra phi que e t du nombre l i mi té de bé né fi ci a i re s
i nstitutionnels sont destinés à soutenir la réalisation de résultats tangibles. Les leçons apprises par le biais de
l a mise en œuvre de ce projet serviront à généraliser les initiatives qui ont réussi à d’autres établ i sse me nts
d’enseignement et d’autre s provi nce s, e t à é l a rgir a ussi l a portée de s i nterve ntions (a u -de l à de s
ma thé ma tique s, de s sci e nce s e t l e s se cte urs é conomi que s pri ori ta i re s).
Le s six provinces administratives ciblées par le projet –Kinshasa, Bandundu, Equa teur, Ka sa ï-Occi de nta l ,
Provi nce Orientale et Katanga– ont été sélectionnées selon les modalités suivantes: (i) de capitalise r sur l e s
i nvestissements dans l'enseignement primaire initié par la Banque et le GPE (Equateur et Kasaï-Occide nta l ),
(i i) l'impact potentiel sur la réduction de l a pa uvre té (Equa teur, Ka sa ï-Occi de nta l , e t Ba ndundu ont
l 'incidence de la pauvreté plus élevé que la moyenne nationale) ; (iii) proximité des principales activités dans
l es secteurs économiques prioritaires (agriculture et la construction da ns l e s si x provi nce s, e xpl oi ta tion
mi nière du Katanga) et (iv) liens/syne rgie e t de cohé re nce e ntre l e s i nterve ntions da ns l e s ni ve a ux
se conda i re s e t te rtia i re s (Ka ta nga , Ki nsha sa e t Provi nce Ori e nta l e ).
26
Le s secteurs économiques visés comprennent l'Agriculture, la Construction et les industries e xtra ctive s. Il s
ont été sélectionné s se l on l e s pri ori té s du gouve rne me nt da ns sa stra tégie de croi ssa nce e t l e s
re commanda tions de s é tude s é conomi que s, poi nta nt sur l e ur potentie l de cré a tion d'e mpl oi s.
Composantes aboutissant à la réinstallation des populations
Sur l es trois composantes du projet, les deux premières relatives à l’amélioration de l’ense i gne me nt e t de
l ’apprentissage des mathématiques et des sciences au niveau du secondaire et amélioration de la pertinence
de l’enseignement technique et professionnel au niveau secondaire et tertiaire dans les secteurs prioritaire s
pe uvent être à l’origine d’un recasement des populations. Il s’agit notamment de construire ou de réhabili té
de s bâtiments scolaires, d’aménagement des micros périmètres irrigués, d’aménager et de ré ha bi l i ter de s
i nfrastructures. La troisième composante porte sur la coordination, Suivi et évaluation du projet e t ne pe ut
ê tre susce ptibl e d’e ntra îne r un re ca se me nt de s popul a tions.
Il est aussi nécessaire de préciser qu’a priori, aucun déplacement de populations n’est prévu. De toutes l e s
fa çons, le Projet ne pourra financer un sous-projet qui doit s’exécuter sur un terrain litigieux. Le bénéficiaire
doi t a ussi di spose r de titre s l ui pe rme tta nt de se pré va l oi r de s droi ts sur l ’e spa ce co nsi dé ré .
27
Chapitre 2. IMPACTS POTENTIELS DU PROJET SUR LES PERSONNES ET LES BIENS
Ce chapitre porte sur les impacts potentiels de l’intervention du projet dans les Six provinces bénéfi ci a i re s
de l a RDC
2.1
Contenu du rapport.
Conformément à la PO 4.12 e t aux TDR de l’étude, le CPR, en plus de la partie i ntroductive , comporte l e s
a spe cts sui va nts :
 De scri ption du proje t
 Impa cts sur l e s pe rsonne s e t l e s bi e ns
 Pri nci pe s e t obje ctifs de pré pa ra tion e t de mi se e n œuvre de re ca se me nt
 Pré pa ra tion de s pl a ns de re ca se me nt, re vue e t a pproba tion
 Ca dre juri di que e t i nstitutionne l de l a ré i nsta l l a tion
 Droi t à compe nsa tion/ré i nsta l l a tion
 Eva l ua tion soci a l e , de s bi e ns e t ta ux de compe nsa tion
 Groupe s vul né ra bl e s
 Mé ca ni sme s de re dre sse me nt de s torts
 Sui vi e t é va l ua tion
 Consul ta tion e t di ffusi on
2.2
Impacts par type de sous-projet
Tableau 1
Domaine
Educa tion
Finalité
Activité
Ré habilitation et
construction
d’infrastructures
a dministratives
Ene rgie
Bâ timents scolaires (bâtiment
pri ncipal, bureau administratif, bloc
sanitaire…) ; écoles, dortoirs,
bureaux directeur, toilettes…) ;
bi bliothèques communales ;
i nstallations sportives ; pharmacies
communautaires
Bâ time nts a bri ta nt l e s source s
d’énergie ; extension réseau électricité
éclairage
Envi ronne me nt
Amé lioration de la qualité
28
de vie des populations
Ré seau de dra i na ge de s e a ux;
Ouvra ges d’évacuation des ea ux,
ouvra ges de protection ;
a grofore steri e , col l e cte e t
é va cua tion d’ordure s, l utte
a ntié rosi ve ; Dé fe nse e t
re stauration de sols ainsi que l a
re fore sta tion/re boi se me nt.
Installation de ba cs à ordure s ;
pa va ge
;
ré se a ux
d’a ssa i ni sse me nt ; e spa ce s
publics ; travaux de drainage de s
poi nts ba s (y-compri s l a
ré alisation d’a va l oi rs, re ga rds,
puisards, têtes de buse e tc.…) ;
Ce s différentes activités peuvent avoir des impacts sur l e s terre s e t sur l e s condi tions d’e xi stence de s
popul a tions.
Les impacts sur les terres sont les sui va nts ; l ’a cqui si tion pe rma ne nte de terra i n pe nda nt l a pha se
d’installation au moment de la construction d’écoles ; la destruction de champs de culture ; une occupa tion
l i mi té e de s te rre s pe nda nt l a ré ha bi l i ta tion ou l a construction de ce rta i ne s i nfra structure s
e nvironnementales, telles que l e s i nsta l l a tions de dra i na ge ou e ncore ce rta i ne s sa l l e s de cl a sse ,
l ’élargissement des pistes. En outre, durant l e s tra va ux, une occupa tion tempora i re de s bâ time nts à
construi re ou à ré ha bi l i te r e st à si gna l e r.
Les impacts sur les moyens d’existence e ntraînent souvent une perte de revenus pour di ffé re nts a cteurs :
l es marchands qui ont été déplacés de leur village ; les agriculteurs qui n’ont pu cultiver les champs penda nt
quelques périodes; les pistes rurales qui sont devenues inutilisables ou encore le personnel de l ’é duca tion
qui a perdu son travail. Il apparait à partir de cette présentation que les sous-projets des composantes 1 e t 2
pourra i e nt cré e r que l que s ri sque s l i é s à un re ca se me nt de s popul a tions .
2.3
NOMBRE POSSIBLE DE PERSONNES CONCERNÉES
Il est difficile à ce stade de dégager une tendance le nombre d’individus ou de ménages qui seront a ffe ctés.
C’e st seulement durant les enquêtes de terrain au moment de la réalisation de s PAR que ce nombre se ra
connu de fa çon e xa cte .
Ma i s, on peut toutefois estimer que certains travaux ne nécessitent pas un re ca se me nt de popul a tions :
ré habilitation, construction d’école….et il est important dans tout le processus que les communautés de base
pré voi e nt de s te rre s l i bre s de tous droi ts.
Si des recasements temporaires sont prévus, les personnes devront être déplacées dans des endroits où l e s
conditions de vie seront au moins égales. Des projections fondée s sur l ’e xpl oi ta tion de s docume nts, l a
di scussion avec certaines autorités, avec les communautés de base et les ONG et la visite de ce rta i ns si tes
ont é té fa i te s.
29
Chapitre 3 CONTEXTE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU RECASEMENT
Le re casement prévu dans la mise en œuvre des sous-projets nécessite la présentation du ré gime fonci e r
na tional, ainsi que les procédures qui permettent de récupérer les terres au profit des sous-projets retenus,
l e cadre institutionnel de la réinstallation et la comparaison entre les procédures nationales e t ce l l e s de l a
PO.4.12 a fin de déterminer leur point de convergence et celles de di ve rgence . Il e st i mporta nt a ussi de
si gnaler d’autres textes au plan interna tiona l , a i nsi que l e s é vol utions e n cours e n droi t congol a i s.
3.1. Cadre juridique national
Ce tte analyse permet de dégager les règles qui s’appliquent à l ’occupa tion du sol e t à l ’e xpropri a tion.
3. 1.1 LE RÉGIME DE L’OCCUPATION ET LE STATUT DES TERRES
Il s’agit de déterminer les différents titres d’occupation de terre, la procédure de concession des terres et le
sta tut des terres.
a) Les différents titres portant sur la terre
Le sol est la propriété exclusive, inaliénable et imprescriptible de l’Etat aux termes de l’article 53 de la loi no
73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime fonci e r e t i mmobi l i e r e t ré gime de s
sûretés modifiée et complétée par la loi du 18 juillet 19804. Ce tte loi constitue le texte de base régissant l e s
te rres en RDC. La loi est complétée par différents textes, dont la Note circulaire n° 1441/SG/AFF-F/002/2009
du 27 novembre 2009 re lative à la procédure de traitement du dossi e r pour l a dé l i vra nce de s titre s de
propriété. Cette loi sera appelée loi foncière(LF) de la RDC Le droit de propriété est garanti par l’article 34 de
l a Constitution de la IIIème République promulguée le 18 fé vrier 2006 qui dispose : « La propriété privée e st
sa cré e ».
L’Eta t garantit le droit à la propriété individuelle ou collective acquis conformément à la loi ou à la coutume .
Il e ncoura ge e t ve i l l e à l a sé curi té de s i nve stisse me nts pri vé s, na tiona ux e t é tra ngers ».
Si la propriété foncière est inaliénable, elle peut faire l’objet d’une concession foncière. C’est le décret du 20
juillet 1960 qui détermine le mesurage et l e borna ge de s terre s soumi se s a u ré gime de conce ssi ons
fonci è re s.
La Loi foncière (LF) de la RDC dispose en son article 3 que « sont immobiliers tous l e s droi ts ré e l s qui ont
pour objet des immeubles, ainsi que les droits de créance tenda nt à a cqué ri r ou à couvri r un droi t ré e l
i mmobi l i e r ».
Le s terres du domaine privé de l’Etat peuvent faire l’objet de différents titres :
Conce ssions perpétuelles et concessions ordinaires couvertes par un certificat d’enregistrement. Art. 219L.F.
L’e mphytéose est le droit d’avoir la pleine jouissance d’un terrain inculte appartenant à l’Etat. Elle est d’une
durée de 25 a ns. Ce terme est renouvelable. L’emphytéote peut a ccorde r a ux tie rs l e droi t de l oca tion,
d’usufruit, d’usage et d’habitation sur son fonds. Arts 110 e t s. de la L.F La superficie est le droit de jouir d’un
fonds appartenant à l’Etat et de disposer des constructions, boi s, a rbre s e t a utre s pl a ntes q ui y sont
i ncorporés. Sa durée est de 25 ans. Ce terme est renouvelable. Le titul a i re de ce droi t pe ut e n di s pose r
l ibrement. Art 123 de la L.F. L’usufruit concédé par l’Etat à une personne sur un fonds est le droit pour e l l e
d’user et de jouir de ce fonds, elle et sa famille. Sa durée est de 25 a ns. Ce terme est renouvelabl e . Ce droi t
n’est ni cessible ni transmissible. Arts 132 .de L.F. L’usage d’un fonds est le droit que l’Etat re conna ît à une
pe rsonne d’en jouir soi-même avec sa famille. Sa durée est de 15 ans. Ce terme est renouve l a bl e . Ce droi t
30
n’est ni cessible ni transmissible. Arts.141 e t s. de la L.F. La concession perpétue l l e n’e st ré se rvé e qu’a ux
pe rsonne s physi que s de na tiona l i té congol a i se e t e st protégée pa r de s textes pa rticul i e rs.
Si la location est citée parmi les concessions ordinaires, elle est en principe pré pa ra toi re à l a conce ssi on
pe rpé tue l l e , e mphyté otique e t supe rfi ci e l l e . Arts 144, LF ; a rts 94,147 e t 151 de l a L.F.
Le s modalités de conversion des titres de concession perpétuelle ou ordina i re sont fi xé e s pa r l ’a rrê té n°
90/0012 du 31 mars 1990. Ce tte conversion s’adresse seulement à toute pe rsonne qui possè de sur un
te rrain urbain un droit d’occupation couvert par un livret de logeur ou tout a utre docume nt si mi l a i re . La
de mande de conversion est à introduire auprès du conservateur de s titre s i mmobi l i e rs du re ssort dont
dé pe nd l a pa rce l l e .
Le droit d’occupation provisoire est relatif aux parcelles rurales qui se situent en dehors des circonscriptions
urbaines. Les parcelles rurales concédées pour un usage commercial ne peuvent avoir qu’une superficie à un
he cta re .
Le s terres rurales d’une superficie de plus de 10 hectares destiné e s à un usa ge a gri col e ou à l ’é l e va ge
pe uvent être concédées pour une durée de 5 ans. Il faut aussi ajouter que l a l oi du 29 a oût 2002 porta nt
Code forestier a prévu la concession de communauté locale, appelée a ussi forê t communa uta i re l oca l e
(chapitre premier). Il s’agit d’une portion de forêt concédée ou a ttri bué e à titre gra tui t pa r l ’Eta t à une
communauté locale. L’attribution se fait sur la base d’un contrat entre la communa uté e t l ’Eta t pour une
pa rtie ou sur la totalité d’une forêt protégée dont elle est coutumièrement propriétaire. La durée du contra t
pe ut a l l e r jusqu’à vi ngt-ci nq a ns.
Le s concessions à titre gratuit peuvent être accordée s à de s na tiona ux qui a uront re ndu de s se rvi ce s
é minents à la nation. Il s’agit de concessi ons qui ne pe uve nt e xcé de r 50 he cta re s pour l e s terra i ns à
de stination agricole ou d’élevage ; 5 hectares pour des terrains à destination industrielle ; 1 hectare pour des
te rrains à caractère résidentiel. Ce s terrains doivent être situés obligatoirement à plus de 10 km des l i mi tes
de s circonscriptions urbaines, des chefs-li e ux de di stri ct, de s terri toi re s e t de s ce ntre s comme rci a ux.
Ce pendant, les terrains à usage résidentiel dont la superficie maximale est d’un hectare peuvent faire l’obje t
d’une concession à l’intérieur des circonscriptions urbaines et des ce ntre s comme rci a ux sur dé ci si on du
Pré sident de la République. Aux termes de l’article 7 de l’ordonnance n° 77-040 du 22 février 1977 fi xant l e s
conditions d’octroi des concessions gratuites en faveur des Congolais qui ont rendu des services émine nts à
l a nation, les terres sont concédées gratuitement en emphytéose pour une période de 5 ans. A l ’e xpi ra tion
de ce terme, celles qui sont mises en valeur et occupées font l’objet d’une concession perpétuell e gra tui te.
Le s concessions à titre gratuit pe uve nt a ussi ê tre a ccordé e s e n fa ve ur de s orga ni sme s publ i cs, de s
é tablissements privés d’utilité publique et des associ a tions sa ns but l ucra tif poursui va nt une a ctivi té
d’i nté rê t géné ra l .
b) La procédure de concession des terres rurales
Ce tte procédure est organisée par le titre 1er de la deuxième partie de la LF (articles 190-203). Les demandes
de concession doivent comporter certaines informations : identité ; durée de la concession ; destina tion du
te rrain ; le numé ro sous l e que l l e te rra i n fi gure sur l e pl a n pa rce l l a i re ; l a si tua tion du terra i n ;
La concession de terres est subordonnée à une enquête ayant pour but de constater la nature et l ’é tendue
de s droits que les tiers pourront avoir sur les terres demandées en concession. L’enquê te e st ouve rte à l a
suite d’un avis favorable du commissaire de di stri ct terri tori a l e me nt compé tent. L’e nquê te comporte
notamment, la vérification sur place de la délimitation du terrain demandé, le recensement des pe rsonne s
31
s’y trouvant ou y exerçant une quelconque activi té , de scri ption e t i nve nta i re de s l i e ux, a udi tion de s
pe rsonne s qui formul e nt l e ur ré cl a ma tion.
c) Le statut des différentes terres
Le s terres sont soit domaniales, soit appartiennent aux particuliers ou sont encore régies par l e s coutume s
de s communa utés l oca l e s.
 Les terres du domaine de l’Etat
L’a rticle 55 de la loi foncière, tout comme l’article 209 pré ci se que l e pa tri moi ne i mmobi l i e r de l ’Eta t
comprend un domaine public et un domaine privé. Le domaine public de l ’Eta t compre nd ta nt l e s bi e ns
fonciers que les biens immobiliers, il en est de même du domaine privé de l’Etat. Le domaine fonci e r publ i c
de l’Etat est constitué de toutes les terres qui sont affectées à un usage ou à un se rvi ce publ i c. Ce s terre s
sont incessibles tant qu’elles ne sont pas régulièrement désaffectées e t sont ré gie s pa r l e s di sposi tions
pa rticulières. Le domaine immobilier public de l’Etat est constitué de tous les immeubles affectés à un usage
ou à un service public. Ces immeubles ne sont pas en principe cessibles. Les immeubles du domaine privé de
l ’Etat sont gérés comme un bien d’un particulier. En effet, l’Etat peut céder ces biens à un tie rs, comme i l
pe ut le mettre en location à un tiers. Ce s terres sont destinées à un usage résidentiel, commercial, industriel,
a gri col e ou pa stora l .
 Les terres des communautés locales
La l oi foncière a eu pour objet d’unifier le droit foncier. C’est ainsi que l’article 387 précise que « l e s terre s
occupées par les communautés locales sont celles que ces communautés habitent, cultive nt ou e xpl oi tent
d’une manière quelconque-individuelle ou collective- conformément aux coutumes et usages locaux ». C’e st
une ordonnance du Président de la République qui aurait dû prévoir les condi tions de joui ssa nce de ce s
te rres. La loi foncière considère ces terres comme étant domaniales. La Cour Suprême de Justice par un arrêt
du 20 janvier 1988 a ffirme « qu’en vertu de la loi foncière, les droits de jouissance sur les terres occupées par
l es communautés locales sont régis par le droit coutumi e r a va nt l e ur rè gle me nta tion pa r ordonna nce
pré si de ntie l l e ».
Pa r ailleurs, la loi du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture précise en son
a rticle 18 qu’i l e st re connu à cha que communa uté l oca l e l e s droi ts fonci e rs coutumi e rs e xe rcé s
col l e ctive me nt ou i ndi vi due l l e me nt sur l a te rre .
En l ’état actuel, si on prend la tradition de la communauté Hunde, que l’on retrouve da ns l e terri toi re de
Ma sisi au Nord-Kivu, la terre est la propriété de la communauté toute entière qui e st re pré se ntée pa r l e
MWAMI, propriétaire officiel de la terre (Mwami Yekima Butaka). Ce dernier attribue des droits d’usa ge sur
l a terre à ses sujets qui paient des tributs (Mutulo et Ngemu) à leur chef. Une fois ce tribut payé , l e pa ysa n
obtient des droits d’usage sur une partie de la terre coutumière et devient Mbana musi nga (Se i gne ur). La
te rre n’e st ja ma i s da ns ce systè me un bi e n a l i é na bl e .
 Les terres des particuliers
Il s’agit de terres occupées en vertu d’un certificat d’enregistrement ; d’un contrat de location ; d’un contra t
d’occupation provisoire. C’est le certificat d’enregistrement qui permet d’établir le droit de joui ssa nce sur
une terre. Ce certificat est tenu dans chaque circonscription fonci è re . Le ce rtifi ca t d’e nre gistre me nt e st
dre ssé. Il est enregistré en double, daté, scellé et signé par le conservateur. Il doit contenir l’identité pré ci se
du ou des titulaires du droit ; la situation, la description, la supe rfi ci e e t l e croqui s de l ’i mme ubl e ; l e s
di fférentes locations et les servitudes dont l’immeuble ou la concession est frappé. Un exemplaire est délivré
a u titul a i re du droi t e nre gistré .
32
Da ns les communes anciennement réservées à la population noire, la majorité des parcelles sont occupé e s
e n vertu du droit d’occupation provisoire couvert par le l i vre t de l ogeur ou pa r de s titre s é qui va l e nts.
Comme il a été dit plus haut, ces titres étant supprimé s, l e s titul a i re s sont a ppe l é s à l e s conve rtir e n
conce ssi on soi t pe rpé tue l l e soi t ordi na i re .
3.1.2 LES MÉCANISMES D’ATTEINTE À LA PROPRIÉTÉ
L’a linéa 4 de l’article 34 de la Constitution de la RDC précise que « nul ne peut être privé de sa propriété que
pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnité octroyée dans l e s condi tions
fi xé e s pa r l a l oi ».
L’e xpropriation pour cause d’utilité publique est le mécanisme juridique essentiel qui est prévu pour porter
a tteinte à la propriété immobilière et à la concession foncière. Néanmoi ns, i l fa ut pré ci se r que pour l e s
te rrains qui font l’objet d’un droit de superficie ou de l’emphytéose, l’Etat peut les reprendre a u bout de 5
a ns pour une de stina tion d’i nté rê t publ i c (a rticl e 146 LF).
L’e xpropriation pour cause d’utilité publique (ECUP) est organisée par la loi n° 77-001 du 22 fé vri e r 1977. La
l oi précise en son article premier que sont susceptibles d’expropriation pour ca use d’util i té publ i que l a
propriété immobilière, les droits réels immobiliers à l’exclusion du permis d’exploi ta tion mi ni è re e t de l a
concession minière, les droits de créance ayant pour objet l’acquisition ou la jouissance de ces imme ubl e s ;
l es droits de jouissance des communautés locales sur les terres domaniales ; la concession perpétuelle et le s
concessions emphytéotiques et superficielle. La notion d’utilité publique est entendue dans un se ns l a rge.
El le recouvre les nécessités les plus diverses de la collectivité sociale nota mme nt da ns l e s doma i ne s de
l ’économie, des voiries, de la construction des ouvrages d’art (construction de routes rurales, de ce ntre de
sa nté , de forma tion, de ma rché s, d’a ba tto i rs ou e ncore de ma ga si ns de stocka ge).
La procédure est très formaliste pour permettre à l’administration de pre ndre l a dé ci si on a ve c tous l e s
é léments d’appréciation nécessaires et pour garantir les droits des personnes expropriées. Il appa rtie nt a u
Pré sident de la République d’ordonner l’expropriation par zones, de biens destinés à servir à l’exé cution de
tra va ux publ i cs.
La procédure d’expropriation commence par la phase administrative dans laquelle est prononcée la décision
d’utilité publique des travaux et l’expropriation. S’il s’agit d’une expropriation ordinai re ou pa r pé ri mè tre ,
c’e st un arrêté du ministre ayant les affaires foncières en charge. S’il s’agit d’une expropri a tion pa r zone s,
c’e st sur la base d’une ordonnance du Président de la République. La décision de procéder à l’expropri a tion
ne peut être prise que si elle précise l’identité complète des intéressées et si elle se ba se sur un pl a n de s
biens à exproprier et pour une expropriation par zones, un plan indiquant les travaux à exécuter et les bie ns
à mettre en vente ou à concéder. Cette décision doit préciser le délai de dé gue rpi sse me nt à pa rtir de l a
mutation du titre. Mais, l’expropriation ne doi t pa s ê tre opé ré e a rbi tra i re me nt. En e ffe t, l a dé ci si on
d’e xproprier est publiée au Journal officiel et portée à la connaissance des personnes expropriées pa r l e ttre
re commandée à la poste avec accusé de réception ou remise en mai ns propre s pa r un me ssa ger contre
ré cé pissé daté et signé. Concernant les droits collectifs de jouissance, la population est e n outre i nformé e
pa r une communication faite aux représentants qua l i fi é s de s communa utés l oca l e s i ntére ssé e s pa r
l ’administrateur du territoire ou par son délé gué . Ce de rni e r dre sse un procè s -ve rba l a ve c copi e de s
ré clamations à l’autorité qui a pris la décision d’exproprier. Si malgré toutes ces précautions, une pe rsonne
n’est pas touchée, l’administration avertit le procureur de la République près le tribunal du ressort qui prend
d’urgence les mesures qu’il juge utiles pour assurer la défense des personnes qui n’ont pas é té a ve rtie s e n
continuant notamment les recherches entreprises par l ’a dmi ni stra tion C’e st se ul e me nt a u ca s où ce s
re cherches sont infructueuses que le tribunal nomme un administrateur des biens sur requête du procure ur
33
(a rticles 7 à 9 Loi relative à l’ECUP). La Personne qui doit faire l’objet d’une expropriation e t qui oubl i e de
pré ciser certains droits dont elle est titulaire est seule responsable pour les inde mni tés qu’e l l e a ura i t dû
ré clamer (article 10 de la loi relative à l’ECUP). Toute réclamation, observation, ainsi que les inde mni tés ou
compensations réclamées par les personnes doivent être portées à la connaissance de l’expropriant dans l e
délai d’un mois après réception de la décision d’expropriation. L’expropriant pe ut dé ci de r de proroger ce
délai. A l’issue de ce délai, des propositions d’indemnisation sont faites a ux i ntére ssé s. Le s proposi tions
doivent s’appuyer sur un procès-verbal d’expertise dressé et signé par deux géomètres experts immobi l i e rs
du cadastre auxquels on adjoint un autre spécialiste si nécessaire. Si l’expropriation concerne de s droi ts de
jouissance exercés par les populations locales sur des terres domaniales, les propositions d’indemnisation de
l ’expropriant doivent s’appuyer sur une e nquê te . A dé fa ut d’e ntente à l ’a mi a bl e sur l e monta nt de
l ’indemnisation qui clôt la phase administrative, les tribunaux interviennent pour vérifier la régulari té de l a
procédure d’expropriation à la requête de l’expropriant (article 13 de la loi relative à l ’ECUP).Da ns la phase
judiciaire (a rticles 14 e t s.), le tribunal entend les parties dans les 15 jours après la demande , sta tue sur l a
ré gularité de la procédure et nomme 3 e xperts. Le tribunal fixe un délai aux experts qui ne peut, en tout état
de cause, dépasser 90 jours. Le président du tribunal convoque les parties dans les hui t jours du dé pôt du
ra pport. Un mois au plus après l’audience, le tribunal statue sur le montant des indemnités et sur la durée du
délai de déguerpissement. L’indemnité doit être fondée sur la valeur du bien à la date du jugement statua nt
sur la régularité de la procédure. L’indemnité doit être payée avant l’enregistrement de l a muta tion e t a u
pl us tard dans les 4 mois à dater du jugement qui fixe l’indemnité. Toutefois, si le s bi e ns e xpropri é s pour
ca use d’utilité publique ne reçoivent pas leur destination, un avis publié au Journal officiel fait connaître que
l ’administration est disposée à les mettre en vente ou à les concéde r à de s tie rs. L’a vi s doi t i ndi que r l a
si tuation des biens et les noms des anciens propriétaires ou concessionnaires. Ceux qui veul e nt ré a cqué ri r
l es terrains doivent le déclarer. Si cet avis n’est pas publié, les anciens propriéta i re s ou conce ssi onna i re s
pe uvent demander la remise du bâtiment qui sera ordonnée par le juge sur la ba se d’une d é cl a ra tion de
l ’administration précisant que les terrains ne sont plus destinés aux travaux pour l e sque l s i l s a va i e nt é té
a cquis. La fixation de l’indemnité de rétrocession est faite par le juge qui ne pourra, en aucun cas, excéder le
montant de l’indemnité, augmentée de 6% par année ou fraction d’a nné e qui s’e st é coul é e de pui s l a
mutation. L’article 102 de la LF précise que lorsque l’expropriation porte sur une concession pe rpé tue l l e à
titre onéreux, il sera tenu compte pour l’éval ua tion de l ’i nde mni té compe nsa tri ce du pri x a uque l l e
concessionnaire a acquis son droit, en plus des impenses. S’il s’agit d’une conce ssi on pe rpé tue l l e à titre
gra tuit, l’indemnité compensatrice ne peut porter que sur les impenses (article 103). Pour garantir les droi ts
de s investisseurs, la procédure d’expropriation ne peut être mise en œuvre que si certaines conditions sont
re spe cté e s. C’e st a i nsi que l ’a rticl e 26 de l a l oi n°004/2002 du 21 fé vri e r 2002 porta nt Code de s
i nvestissements dispose : « Les droits de propriété individuelle ou collective acquis par un investisse ur sont
ga rantis par la Constitution de la République Démocratique du Congo. Un investissement ne pe ut pa s ê tre ,
di rectement ou indirectement, dans sa totalité ou en partie, nationalisé ou exproprié par une nouve l l e l oi ,
e t/ou d’une décision d’une autorité locale ayant le même effet, excepté : pour des motifs d’utilité publ i que
e t moye nna nt l e pa i e me nt d’une juste e t é qui ta bl e i nde mni té compe nsa toi re .
L’i ndemnisation est considérée comme juste, si elle est basée sur la valeur de ma rché de l ’a ctif qui a é té
na tionalisé ou exproprié ; cette valeur doit être déterminée d’une manière contradictoire i mmé di a teme nt
a vant l’expropriation ou la nationalisation, ou avant que la décision d’expropri e r ou na tiona l i se r ne soi t
de ve nue du doma i ne publ i c ».
Pa r ailleurs, il est important de signaler l’existence d’un a va nt-Proje t de l oi re l a tif à l a protection e t à
l ’a ssi sta nce a ux pe rsonne s dé pl a cé e s i nte rne s dont l ’a rticl e 10 a l . 2 di spose :
34
« Toute procédure par laquelle tout déplacement ou toute relocalisation sera faite en ra i son de proje t de
dé veloppement, doit être effectuée en assurant la réinstallation et la compensation, ainsi que l e droi t à un
re cours administratif ou judiciaire, des personnes concernées ». Mê me s’i l e s t e ncore à l ’é ta t de Proje t,
l ’adoption ultérieure de ce texte devra mieux garantir les droits des personnes déplacées à l’intéri e ur de l a
RDC.
3. 2 Cadre institutionnel
3.2.1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA RDC
La République démocratique du Congo est organisée en 11 provinces, mê me si la Constitution en prévoit 26.
La province est une entité administrative décentralisée (EAD) et est administrée par l’Assemblée provincia l e
e t le Gouvernement provinci a l conformé me nt à l a l oi n° 08/012 du 31 jui l l e t 2008 porta nt pri nci pe s
fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. La loi organique n° 08/016 du 7 octobre 2008
porte composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales décentralisées et leurs ra pports
a ve c l ’Eta t e t l e s provi nce s.
Le s différentes provinces sont divisées en villes, districts et territoires. Le territoire est une subdivision de l a
province. Il est un échelon d’impulsion, de coordination, d’appui et d’inspection de l’action de l’Etat et de l a
province. Il est dépourvu de la personnalité juridique. Le territoire est subdivisé en commune s, se cteurs e t
che fferies ; le secteur et la chefferie en groupements ; l e groupement en villages. Le territoire, le quartier, le
groupement et le village sont des entités territoria l e s dé conce ntré e s dé pourvue s de l a pe rsonna l i té
juri di que .
Le district e st une circonscription administrative et un échelon de coordination, de contrôle et d’inspe ction.
La ville est tout chef-lieu de province ou toute aggloméra tion à forte conce ntra tion dé mogra phi que à
l aquelle le gouvernement aura conféré un tel statut. 21 agglomérations ont statut de ville. Il s’agit de : Boma,
Ki kwi t, Gbadolite, Zongo, Beni, Butembo, Likasi, Kolwezi, Mwene-Di tu e t Tshi ka pa . En provi nce , cha que
a gglomération urbaine qui atteint 100 000 hts peut être érigée en ville. Les organes de la ville sont le Conseil
urba i n e t l e Col l è ge e xé cutif urba i n .
Le s différentes villes sont divisées en communes. La commune est administrée par deux organes, le Conse i l
communal et le Collège exécutif communal. Le Collège exécutif communa l e st composé du Bourgme stre
(voi r p. 50), du Bourgmestre adjoint et de deux autres membres appelés Echevins communaux. Les di stri cts
sont subdivisés en territoi re s. Le s te rri toi re s sont subdi vi sé s e n se cteurs ou chefferies et en cités. La
che fferie est un ensemble homogène de communautés traditionnelles organisées sur base de la coutume e t
a yant à sa tête un chef désigné par l a coutume , re connu e t i nve sti pa r l e s pou voi rs publ i cs. El l e e st
a dmi ni stré e pa r l e Conse i l de che ffe ri e e t l e Col l è ge e xé cutif de che ffe ri e .
Ai nsi, la Chefferie du Bosua dans la Province d’Equateur, zone d’intervention du Projet est structurée d’une
ma nière traditionnelle avec le pouvoir coutumier bien organisé. Elle est dirigée par un GBOKULO (chef) dont
l e pouvoir se transmet par filiation directe ou sanguine selon les tra di tions é ta bl i e s pa r l a coutume . Le
Gbokulo est secondé, entouré et conseillé par les notables qui constitue nt une cour de s Sa ges. Il e st l e
ga rdi e n e t l e dé posi ta i re de s tra di tions de l a Col l e ctivi té.
Le s cités sont des circonscriptions administratives gérées par un administrateur. Les chefs-lieux de di stri cts
e t de territoires sont considérés comme des cités au même titre que « toute agglomération urba i ne a ya nt
une population de 15 000 ha bi ta nts a u moi ns ». Le quartier e st toute ci rconscri ption a dmi ni stra tive
composant la commune ou la cité. Les différents secteurs e t chefferies sont subdivisés e n groupements qui
35
sont représentés dans les conseils des collectivités. Le secteur est diri gé pa r de ux orga ne s l e Conse i l de
se cteur et le Collège exécutif de se cte ur. Le se cte ur e st un e nse mbl e géné ra l e me nt hé térogène de
communautés traditionnelles indépendantes, organisées sur base de la coutume. Il a à sa tête un chef élu e t
i nve sti pa r l e s pouvoi rs publ i cs.
La confi gura tion a dmi ni stra tive de l a RDC e st sui va nte :
.
3.2.2. STRUCTURES INTERVENANT DANS LA RÉINSTALLATION
Pl usieurs structures interviennent dans la réinstallation des personnes, notamment en ce qui conce rne l e s
condi tions d’a ccè s à l a te rre . Il s’a git nota mme nt du :
- Parlement Art. 183 a l 1 L.F. Le parlement est compétent pour l’octroi de superficie en milieu rural à pa rtir
de 2000 ha e t pour l e s te rre s urba i ne s à pa rtir de 100 ha .
- Président de la République, e n matière de lotissement et pour les concessions à titre gratuit. Il i ntervi e nt
pour les terres rurales comprises entre 1000 e t 2000 ha et pour les terres urbaines comprises entre 50 e t 100
ha .
36
- Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières qui e st compé tent pour
l ’identification, l’encadrement et le recensement administratif des personnes ; la mi gra tion, l e sui vi e t l a
surve i l l a nce de s mouve me nts de popul a tion à l ’i ntéri e ur du pa ys.
- Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants qui e st nota mme nt compé tent pour l a
surveillance du territoire ; la poursuite et le parachèvement du processus de démobilisation des combattants
; l a conception, préparation et exécution de toutes les opérations relatives à la démobilisation de s groupe s
vul né ra bl e s non i nté gré s de s force s a rmé e s e n vue de l e ur i nse rtion soci a l e .
- Ministère de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux Publics et
Reconstruction qui est notamment compétent pour la conception, la construction, l a mode rni sa tion, l e
dé veloppement, l’aménagement et l’entretien des infrastructures routières et aéroportuaires, des bâtiments
e t é difices publics (construction et entretien des routes nationales et des routes provinciales prioritaires ainsi
que des ouvrages annexes de drainage des eaux fluviales) ; la tenue de l’inventaire du patrimoine immobilier
public de l’Etat ; la fixation des modalités de délivrance des autorisations de bâtir et de celle s re l a tive s a ux
projets d’investissement (Voir Arrêté n° 001/CAB/MIN.URB-HAB/CJ/AP/2010 du 11 ma rs 2010 modi fi a nt
l 'Arrêté n° 013/CAB/MIN.URB-11AB/2005 du 06 mai 2005 ré glementant la délivrance de l 'a utori sa tion de
bâ tir) ; le contrôl e e t l a surve i l l a nce pe rma ne nte de l ’util i sa tion de l ’e spa ce physi que du pa ys ;
l ’aménagement de l’espace urbain en matière d’urbanisme et d’habitat ; la gestion e t l ’a dmi ni stra tion du
pa trimoine immobilier relevant du domaine privé de l’Etat ; l’élaboration des pl a ns l oca ux e t pa rticul i e rs
d’aménagement ; les plans de lotissement ; la police des règles d’urbanisme e t d’ha bi ta t ; l a conce ption,
construction, modernisation, développement, aménagement et entretie n de s i nfra structure s routiè re s,
scolaires, sanitaires, des bâtiments et édifices publics et des infrastructures hydroélectriques non concédée s
Ministère de l’Agriculture et du Développement rural qui e st cha rgé de l a production a gri col e e t de
l ’autosuffisance alimentaire ; de la planification des objectifs nationaux de production dans les domaines de
l ’agriculture, de la pêche, de la pisciculture, de la sylviculture et de l ’é l e va ge ; de l ’é l a bora tion e t de l a
dé fi ni tion de l a pol i tique na tiona l e e n ma tiè re d’a gri cul ture , de pê che e t d’é l e va ge.
Ministère de l’Environnement i ntervient dans la gestion des forêts, aménagement des zones vertes et pa rcs
d’attraction, création et gestion des aires protégées et réserves apparentées (parcs nationa ux, ré se rve s de
cha sse e t de s re ssource s a qua tique s).
Ministère de l’Education i ntervient dans le recrutement des enseignants, dans l’éducation des enfants e t l e
choix de site dans les constructions des écoles et des instituts supérieurs ensuite i l i de ntifi e l e s é col e s a
ré ha bi l i té ;
Gouverneur de province pour les blocs de terres rurales égales ou inférieures à 200 ha et les terres urbaines
é ga l e s ou i nfé ri e ure s à 10 ha e t pour l e s pl a ns d’a mé na geme nt l oca ux ;
Commissaire du district pour l ’é ta bl i sse me nt du pl a n l oca l d’a mé na geme nt de s vi l l e s.
Conservateur des titres immobiliers dans chaque circonscription. La ci rconscri ption compre nd de ux (2)
di visions : une division des Titres immobiliers et une division du cadastre. Le conse rva teur e st compé tent
pour les terres rurales inférieures à 10 ha et les terres urbaines inférieures à 50 a res. Il a aussi pour fonction
l ’enregistrement des immeubles du territoire de sa circonscription. Trois (3) registre s fonda me nta ux sont
gérés dans cha que ci rconscri ption : 1. Le l i vre d’e nre gistre me nt, pour l ’i nscri ption de s ce rtifi ca ts
d’enregistrement 2. Le registre de ce rtifi ca ts (re gistre à souche s), pour l a dé l i vra nce de s ce rtifi ca ts
d’enregistrement. 3. Le répertoire alphabétique des personnes auxquelles des certificats d’e nre gistre me nt
Le s brigades foncières cré é e s da ns ce rta i ne s provi nce s;
Le s Entités Territoriales Décentralisées (ETD) sont compétentes pour : la délivrance de s a utori sa tions de
bâ tir après avis de la commission chargée de statuer sur les demandes ; la construction e t l ’e ntre tie n de s
routes secondaires d’intérêt provincial et d’intérêt local ainsi que les ouvrages annexes de drainage des eaux
37
pl uviales ; la construction et l’entretien des routes d’intérêt urbain et d’intérêt local ainsi que l e s ouvra ges
a nnexes de drainage des eaux de pluie ; la construction et l’entretien de tous l e s bâ time nts de s e ntités
l ocales ; la construction et l’entretien des ouvrages de lutte antiérosive ; la construction et l ’a mé na geme nt
de s ports et berges ; l’éclairage urbain ; le plan d’aménagement de la ville ; les actes de disposition d’un bien
du domaine privé de la ville et les actes de dé sa ffe cta tion d’un bi e n du doma i ne publ i c de l a vi l l e ;
l ’organisation des décharges publiques et du service de collecte des dé che ts, du tra i teme nt de s ordure s
mé nagères ; l’organisation et la gestion d’un service d’hygiène ; la construction, l’entretien et la gestion de s
morgues ; le programme d’assainissement ; la promotion de la lutte contre l e VIH/SIDA e t l e s ma l a di e s
e ndé mi que s ; l ’a mé na geme nt de s source s e t fora ges de pui ts
Unité de la mise en œuvre du projet a ssure l a fa i sa bi l i té, du sui vi e t é va l ua tion de s a ctivi tés de s
constructions e t ré ha bi l i ta tion e t pa i e l e s compe nsa tions sur fi na nce me nt Ministère de Finances.
3. 3 Le droit congolais et la procédure de la PO.4.12 de la BM
3.3.1. PRÉSENTATION DE LA PO.4.12
A côté des procédures prévues par la RDC dans le domaine de l’ECUP, en particulier par la loi n° 77-001 du 22
fé vrier 1977, l a PO 4.12 de la BM prévoi t ce rta i ns pri nci pe s a ppl i ca bl e s e n ma tiè re de re ca se me nt.
Mê me s’il est nécessaire de signaler que ces dernières années d’autres textes internationa ux comme nce nt
a ussi à pre ndre e n compte l e s droi ts de s popul a tions dé pl a cé e s . A titre d’e xe mpl e , l e s Principes
fondamentaux et directives concernant le droit à un recours et à réparation des victimes de violations
flagrantes du droit international des droits de l’homme et de violations graves du droit international
humanitaire, pré cisent que : « La restitution devrait, dans la mesure du possible, rétablir la vi ctime da ns l a
si tuation originale qui existait avant que les violations flagrantes du droit international des droits de l’homme
ou les violations graves du droit international humanitaire ne se soient produites. La restitution compre nd,
selon qu’il convient, la restauration de la liberté, la jouissance des droits de l’homme, de l’identité, de l a vi e
de famille et de la citoyenneté, le retour sur le lieu de résidence et la restitution de l’emploi et de s bi e ns ».
En e ffe t, l ’Uni on a fri ca i ne a a dopté l e 22 octobre 2009, l a Convention africaine sur la Protection et
l’assistance aux personnes déplacées en Afrique di te Convention de Kampala . Le s Principes sur la restitution
des logements et des biens dans le cas des réfugiés et autres personnes déplacées (« Pri ncipes Pinheiro ») ont
é té adoptés par la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme des Na tions
Unies le 11 août 2005. Le Pri ncipe 5 garantit le droit d’être protégé contre les déplacements. Par ailleurs, le s
Eta ts membres du Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Ré gion de s Gra nds La cs,
dont l a RDC, ont a dopté l e 30 nove mbre 2006, l e Protocole sur les droits de propriété des personnes
déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Se lon ce Protocole, la résolution des confl i ts de propri é té doi t
re poser sur une réconciliation entre les ordres étatique e t coutumi e r. Ce qui fa vori se l ’i nstitution de s
procédures simplifiées et le recours à des instances informelles ou traditionnelles a u profi t de s dé pl a cé s.
La politique opérationnelle PO. 4.12 « Réinstallation Involontaire des Populations » doit être suivie lorsqu’un
projet financé par la BM est susceptible d'entraîner une réinstallation i nvol onta i re , de s i mpa cts sur l e s
moye ns d'existence, sur l'acquisition de terre ou des re stri ctions d'a ccè s à de s re sso urce s na ture l l e s.
Ce s i mpa cts sont l e s sui va nts :
1. Le re tra i t de s te rre s a ux communa uté s de ba se ou l oca l e s pe ut provoque r :
- une re l oca l i sa tion ou une pe rte de l e ur ha bi ta t ;
- une pe rte d’a ctifs ou d’a ccè s a ux moye ns de production ;
38
- une perte de sources de revenu ou de moyens d’existence, que les personnes affectées soient ou non dans
l ’obl i ga tion de se dé pl a ce r sur un a utre si te .
2. La re striction involontaire de l’accès à des aires protégées risque d’entraîner des conséquences néga tive s
sur les moyens d’existence des personnes utilisant les ressources de ces zones. Si l ’on sa i t que l e s forê ts
occupent une superficie de 1 280 042,46 Km2, soit 54,59% du territoire national et que les ai re s protégée s
occupe nt 11 % du te rri toi re na tiona l , une te l l e re stri ction pourra i t ê tre i mporta nte
3. Toute autre activité pouvant donner lieu à une ré i nsta l l a tion i nvol onta i re , e n ra pport di re ct a ve c
l ’intervention du projet, ou qui est nécessaire pour atteindre les objectifs du projet ou réalisée en pa ra l l è l e
a ve c l e proje t.
Pa r consé que nt, l e s e xi gence s de l a PO.4.12 sont l e s sui va ntes:
● La réinstallation involontaire doit autant que possible être é vi tée ou mi ni mi sé e , e n e nvi sa gea nt de s
va ri a nte s da ns l a conce ption du proje t ;
● En ca s d’impossibilité d'éviter la réinstallation, le recasement doit être mis en œuvre comme progra mme .
Il s’agit dans ce cas de mettre à disposition les ressources nécessaires afin que les personnes déplacées par la
mi se en œuvre du sous-projet pui sse nt profi te r de s bé né fi ce s l i é s à l ’i nsta l l a tion du sous -proje t ;
● La consultation des personnes déplacées doit être constructive par la participation à la plani fi ca tion e t à
l 'e xé cution de s progra mme s de ré i nsta l l a tion.
● Le s personnes déplacées ou à déplacer devront être assistées dans leurs efforts pour améliorer leur niveau
de vi e , ou a u moi ns pour l e re sta ure r a u ni ve a u qui e xi sta i t a va nt l e re ca se me nt.
En te rmes d'éligibilité pour bénéficier de la réinstallation, la PO.4.12 distingue troi s ca tégori e s pa rmi l e s
Pe rsonne s Affe cté e s pa r l e Proje t (PAP):
1) Le s détenteurs d'un droit formel et légal sur les terres (certificat d’enregistrement, contra t de l oca tion,
contra t d’occupa tion provi soi re , l i vre t de l ogeur ou titre é qui va l e nt).
2) Ce l les qui n'ont pas de droit formel sur l e s te rre s a u mome nt où l e re ce nse me nt comme nce , ma i s
e stiment avoir des droits sur certaines terres, les droits fonciers coutumi e rs de s communa utés l oca l e s ;
3) Ce l les qui n'ont, ni droit formel, ni titres susceptibles d'être reconnus sur les terres qu'elles occupe nt. Le s
pe rsonnes relevant du point 1 e t 2 ci-dessus reçoivent une compensation pour les terres qu'e l l e s pe rde nt.
Le s personnes relevant du point 3 reçoivent une aide à la réinstallation en lieu et place de la compe nsa tion
pour les terres qu'elles occupent, et toute autre aide permettant d'atteindre les objectifs é noncé s da ns l a
pré sente politique, à la condition qu'elles aient occupé les terres dans la zone du projet avant une date limite
fi xée par la RDC et acceptable par la Banque. Mais, les personnes occupant ces zones a prè s l a da te butoi r
n'ont droit à aucune compensation ni à une autre forme d'aide à la réinstallation. Les occupants qui relèvent
de la catégorie 3 sont reconnus par la PO 4.12 comme éligibles à une assistance pour le recasement et non à
une i nde mni sa tion pour l e s te rre s qu'i l s occupe nt.
Se lon la PO 4.12, le plan de réinstallation ou le cadre de politique de réinstallation doivent comprendre de s
me sures permettant de s'assurer que les personne s dé pl a cé e s ont é té i nformé e s sur l e s di ffé re ntes
possibilités et sur leurs droits à la réinstallation, qu’elles ont été effectivement consultées sur des options de
ré installation techniquement et économiquement réalisables et qu’elles peuvent choisir e ntre ce s options
qu’elles bénéficient d'une indemnisation rapide e t e ffe ctive corre sponda nt a u coût de re mpl a ce me nt
i nté gra l , pour l e s bi e ns pe rdus du fa i t du proje t.
Au cas où un déplacement physique de population doit avoir lieu en raison de la mise en place du proje t, l e
plan de réinstallation ou un cadre de politique de réinstallation doit compre ndre , a u moi ns, l e s me sure s
sui va nte s :
39
- D’une part, s’assurer que les personnes déplacées reçoivent une assistance (telle que de s i nde mni tés de
dé pl a ce me nt) a u cours du dé pl a ce me nt ;
- D’autre part, qu'elles puissent bénéficier de maisons d'habitation, ou de terrains à usage d'ha bi ta tion , ou
de terrains agricoles, pour lesquels le potentiel de production et les avantages sont au moins équivalents aux
a va nta ges du si te de dé pa rt.
La politique de la Banque Mondiale mentionne que la pré fé re nce doi t toujours ê tre donné e , pour l e s
pe rsonnes dont la subsistance est basé e sur l a te rre , a u remplacement de la terre perdue par des terrains
équivalents, pl utôt qu'à une compensation pécuniaire. Si l a l é gisl a tion na tiona l e ne pré voi t pa s une
compensation dont le niveau correspond au coût intégral de remplacement, la compensation sur la base de
ce tte lé gisl a tion de vra ê tre compl é té e pa r d’a utre s me sure s po ur combl e r l e s é ca rts possi bl e s.
Lorsque ceci est nécessaire pour atteindre les objectifs de l’PO.4.12, le plan de ré i nsta l l a tion (PAR) ou l e
ca dre de politique de réinstallation (CPR) doivent également comprendre des mesures addi tionne l l e s. Ce s
de rnières permettent de s’assurer que les personnes déplacées bénéficient d’une part, d'un soutien après l e
dé placement, durant une période de transition, sur la base d'une e stima tion du temps né ce ssa i re à l a
re stauration de leur niveau de vie et d’autre part, d’une assistance en matière de développement, en plus de
l 'i nde mni sa tion.
Ce tte présentation de la PO.4.12 à la suite du cadre juridi que na tiona l de l a ré i nsta l l a tion pe rme t de
dé te rmi ne r l e s ra pproche me nts ou é ca rts possi bl e s e ntre ce s l é gisl a tions .
3.3.2 DIFFÉRENCE ÉVENTUELLE ENTRE LES RÈGLES DE LA BM ET LA LÉGISLATION CONGOLAISE
La comparaison entre le cadre juridique de la RDC e t les obje ctifs de l a PO.4.12 de l a BM e n ma tiè re de
re ca se me nt, e st pré se nté e à l ’i nté ri e ur du ta bl e a u sui va nt.
Tableau 2 : Concordance du cadre juridique de la RDC avec les exigences de la PO.4.12
Thème
Da te limite de
l ’éligibilité.
Cadre juridique National
Da te de l ’ouve rture de
l ’e nquê te
Cadre PO 4. 12
PO.4.12 pa r.14 ; Annexe A
pa r.5. a)i)
: Le re ce nse me nt pe rme t
d’identifi e r l e s pe rsonne s
é l i gibl e s à l ’a i de pour
dé courager l’arrivée massive
de personne s i né l i gibl e s.
Mi se a u poi nt d’une
procédure acceptabl e pour
dé termi ne r l e s cri tère s
d’éligibilité de s pe rsonne s
dé placées en impliquant l e s
di fférents acteurs. Exclure du
droit à compe nsa tion e t à
l ’aide des popul a tions qui
s’i nsta l l e nt da ns l a zone
a près la décision de réal i se r
l e proje t.
40
Conclusion
La politique de la
Ba nque Mondiale et la
l é gislation
congol a i se
se
re joigne nt e n ce qui
conce rne
les
pe rsonne s
qui
pe uve nt
ê tre
dé pl a cé e s. Il fa ut
si mpleme nt pré ci se r
que le droit congola i s
e st plus restrictif dans
l a me sure où i l me t
l ’accent en particuli e r
sur les détente urs de
droits forme l s, a l ors
que l a PO.4.12 n’e n
fa i t pa s é ta t.
Appl i que r
la
l é gislation na tiona l e
El i gibilité à une
compe nsa tion
Le s personnes éligibles à
une compensation
sont le s propri é ta i re s
d’un i mme ubl e ; l e s
titulaires de droits réel s
i mmobiliers et fonciers ;
l es titulaires de s droi ts
de créance a ya nt pour
objet l’acquisition ou l a
joui ssa nce
d’un
i mmeuble ; les titulaires
de
droi ts
de s
communauté s l oca l e s
sur
les
te rre s
doma ni a l e s (a rticl e
pre mier loi n° 77-001 du
22 fé vri e r 1977).
La PO.4.12 ne fa i t pa s de
di stinction
e ntre
les
pe rsonne s qui doi ve nt
bé né fi ci e r
d’une
compensation. Il s’agit aussi
bien de ceux qui détienne nt
de s droits formels que ce ux
qui n’e n dé tie nne nt pa s.
41
La politique de la
Ba nque mondiale et la
l é gislation de la RDC
se rejoignent en ce qui
concerne les
pe rsonnes qui
pe uvent être
dé placées. Il faut
si mplement préciser
que le droit de la RDC
e st plus restrictif dans
l a mesure où il met
l ’accent en particulier
sur les détenteurs de
droits reconnus par la
l oi
a lors que la PO.4.12
ne fa i t pa s ce tte
di stinction. Le s
droi ts coutumi e rs
sont reconnus par la
l oi
et
la
jurisprudence, mais
l e texte permettant
sa mi se e n œuvre
n’e st pa s a dopté.
Appl i que r PO.412
Occupa nts
i rré gul i e rs
Compensation
e n espèces
Le droit de l’Expropriation
pour cause d’utilité
publique
ne
pré voi t
pa s
d’i nde mni sa tion ou
d’aide que l conque e n
ca s de retrait des terre s
du domaine publ i c de
l ’Eta t,
ou
de
l ’occupation irréguli è re
de concessions privé e s.
PO 4.12, pa r. 16:
Le s personnes relevant du
pa r.15 c) reçoivent une aide à
l a réinstallation en lieu et place
de la compensation pour les
te rres qu’elles occupent et
toute autre aide.
, e n tant que de besoi n, a ux
fi ns d’atteindre les obje ctifs
é noncés da ns l a pré se nte
pol i tique , à l a condi tion
qu’e l l e s a i e nt occupé l e s
te rres dans la zone du projet
a vant une date limi te fi xé e .
PO. 4.12 pa r. 6. b) i ) e t c) :
Si une re l oca l i sa tion
physique est nécessaire , l e s
pe rsonnes déplacées doivent
bé néficier d’une a i de tel l e
que de s i nde mni tés de
dé pl a ce me nt dura nt l a
ré i nsta l l a tion.
La compensation se fai t
e n principe e n e spè ce
(a rticles 11 ; 17 a linéa 2
l oi n° 77-001).
Une divergence existe
e ntre la politique de la
BM e t la législation
congolaise. En effet,
a ucune aide ou
i ndemnisation n’est
pré vue en cas de retrait
de terre du domaine
public de l’Etat
ou d’occupation
i rré gulière de terres
domaniales ou de
concessions
forestières
a ppartenant à des
pa rticuliers. Mais dans
l a pratique, une
a ssistance est
a ccordée aux
populations pour
ga rantir la paix
sociale. En revanche,
l es procédures de la
PO.4.12 de la BM
pré voient une
i nde mni sa tion ou
l ’octroi d’une a i de .
Appl i que r PO.4.12
La pol i tique de l a
Ba nque Mondiale et la
l é gislation de l a RDC
se re joi gne nt e n
ma tiè re
de
compe nsa tion e n
e spè ce s.
Appliquer législ a tion
42
Compensation
en
na ture
–
Cri tè re s de
qua l i té
Possibilité de bénéficier
d’une
pa rce l l e
en
compe nsa tion
PO 4.12, pa r. 12:
Le pa i e me nt e n e spè ce s
d’une compe nsa tion pour
pe rte de bi e ns e st
a cceptable dans les ca s où :
a ) le s moye ns d’e xi stence
é tant tiré s de s re ssource s
foncières, le s terre s pri se s
pa r le projet ne représentent
qu’une fa i bl e fra ction de
l ’actif affecté et l e re ste de
l ’actif est économique me nt
vi a bl e ;
b) de s ma rché s a ctifs
e xi stent pour les terre s, l e s
l ogements et l e tra va i l , l e s
pe rsonne s
dé pl a cé e s
utilisent de tels marchés et il
y a une offre suffi sa nte de
te rres et d’habi ta tions ; où
e nfi n
c) l es moyens d’existence ne
sont pa s fondé s sur l e s
re ssource s fonci è re s.
Le s
ni ve a ux
de
compensation e n e spè ce s
de vront être suffisants pour
fi nance r l e re mpl a ce me nt
de s terrains perdus et autres
a ctifs a u coût i ntégra l de
re mpl a ce me nt.
PO 4.12, pa r. 11:
Le s
stra tégie s
de
ré installation sur de s terre s
de vront être privilégiée s e n
ce qui conce rne de s
populations déplacées dont
l es moyens d’existence sont
tiré s de l a terre .
A chaque fois que des terres
de substitution sont
proposées, les terres
fournies aux
43
na tiona l e
Da ns la pratique, la
compensation en
na ture est possible.
Me ttre en œuvre
pra tique nationale
pe rsonne s ré i nsta l l é e s
doi ve nt
a voi r
une
combinaison de potentie l
productif, de s a va nta ges
géographique s e t d’a utre s
fa cte urs
au
moi ns
é quivalents a ux a va nta ges
de s terre s soustra i tes.
Annexe A PO.4.12 pa r. 10
note 1 : Pour l a
compensation des terrains
e n zone urba i ne , i l fa ut
pre ndre
la
va l e ur
ma rcha nde a va nt l e
dé placement d’un terra i n
de ta i l l e e t util i sé de
ma nière identique , si tué
da ns l e voi si na ge de s
te rra i ns conce rné s, e n
pl us du coût de s fra i s
d’e nre gistre me nt e t de
ce ssi on
Compensation
Infrastructure
Pa ye r l a va l e ur e n
fonction de s coûts du
ma rché. En effet, l e sol
e st la propriété de l’Etat
Re mplacer ou payer la valeur
a u pri x du ma rché a ctue l
Di ffé re nce a ve c l a
possi bi l i té
de
re mplacement dans la
PO.4.12, ma i s a ccord
dans l a pra tique . En
e ffet, da ns l e s de ux
ca s, l e s coûts sont
a lignés sur l e pri x du
ma rché .
Appl i que r pra tique
na tiona l e
Al te rna tive s
de
compensation
La législation ne prévoi t
pa s de s si te s de
re ca se me nt, ni de
tra va i l
à
titre
d’a l te rna tive s
de
compe nsa tion
PO 4.12, pa r. 11:
Si les personnes dé pl a cé e s
choisissent une autre option
que l’attribution de terre s,
ou s’i l
n’y a pa s
suffi sa mme nt de terre s
di sponi bl e s à un coût
ra isonnable, il est nécessaire
La pol i tique de l a
Ba nque mondiale , e n
ma tière d’alterna tive
de compe nsa tion
nota mme nt
ce l l e
fondé e sur de s
pe rspectives d’emploi
ou
de
tra va i l
44
Eva l ua tion
te rre s
de proposer des options non
foncières fondé e s sur de s
pe rspectives d’emploi ou de
tra va i l i ndé pe nda nt qui
s’a jouteront
à
une
i ndemnisation e n e spè ce s
pour
l a terre et autre s moye ns
de production pe rdus
i ndépendant n’est pas
pri se en compte par la
l é gislation congolaise .
En rè gle géné ra l e
,
se ul e s
les
i ndemnisations e n
e spè ce s ou l e s
compensations e n
na ture
sont
pré vue s.
Appl i que r PO.4.12
Re mplacer à base des prix du
ma rché pa r m2
En a ccord da ns l a
pra tique
Appl i que r pra tique
na tiona l e
–
Re mpl a ce r à ba se de
barèmes selon la qualité
pa r m2
Juste e t pré a l a bl e
Pri nci pe s
d’é val ua tion
Pa rticipation du
publ i c
Juste e t pré a l a bl e
(a rticle 34 Constitution)
; juste e t é qui ta bl e
i nde mni té
compensatoire (a rticl e
26
Code
de s
i nve stisse me nts)
La décision de procéde r
à l ’e xpropri a tion e st
porté e
à
la
conna i ssa nce
de s
pe rsonnes expropri é e s
pa r l a publ i ca tion a u
journa l offi ci e l e t pa r
l e ttre re comma ndé e
a ve c
a ccusé
de
ré ce ption ou e n ma i ns
propres. Concernant les
droi ts col l e ctifs de
joui ssa nce ,
la
population est en outre
i nformé e pa r une
communi ca tion fa i te
a ux
re pré se nta nts
qua l i fi é s
de s
communauté s l oca l e s
Ide ntique
Applique l é gisl a tion
na tiona l e
Le s populations déplacées et
l e s popul a tions hôtes
de vront être consul tée s de
ma ni è re constructive e t
a voi r l a possi bi l i té de
pa rticiper à tout le processus
de
ré i nsta l l a tion
conformément au § 2 b) de
l a PO.4.12 ; § 13 a ) Annexe A
pa r. 15 d) ; Annexe A pa r. 16
a) ;
45
La
l é gisl a tion
congolaise prévoit une
e nquête, e n ma tiè re
d’e xpropriation pour
ca use
d’util i té
publ i que .
La
popul a tion
e st
a ssociée timi de me nt
a u proce ssus.
Appli que r l a PO.4.12
Group
vul né ra bl e
i nté re ssé e s pa r l e
commi ssaire de zone ou
pa r son dé l é gué . Ce
de rni e r dre sse un
procè s-ve rba l
a ve c
copie des réclama tions
à l ’autorité qui a pri s l a
dé cision d’exproprier. Si
ma l gré toute s ce s
pré ca utions,
une
pe rsonne n’e st pa s
touché e ,
l ’administration a ve rtit
l e procure ur de l a
Ré publ i que prè s l e
Tri bunal du ressort qui
pre nd d’urgence l e s
me sures qu’il juge utiles
pour assurer la défense
de s personnes qui n’ont
pa s é té a ve rtie s
en
continua nt
nota mme nt
les
re cherches entreprise s
pa r l ’a dmi ni stra tion
(a rticles 7 à 9 loi n° 77001 du 22 février 1977).
La législation congolaise
n’a
pa s
pré vu
de
di spositions spé ci a l e s
concernant les groupe s
vul nérabl e s. Ma i s, l e s
a rticl e s 12 e t 13 de l a
Constitution interdisent
toute
forme
de
di scri mi na tion
e t la Loi n° 08/011 du 14
jui l l e t 2008 porta nt
prote ction de s droi ts
de s pe rsonne s vi va nt
a ve c le VIH/SIDA et de s
pe rsonne s a ffe cté e s
ga rantit les droits de ces
PO 4.12, par. 8
:
Pour que les objectifs de l a
politique de ré i nsta l l a tion
soient pleinement respectés,
une attention particulière est
à porter a ux groupe s
vul né ra bl e s a u se i n de s
popul a tions dé pl a cé e s,
notamment l e s pe rsonne s
vi va nt en deçà du se ui l de
pa uvre té, l e s tra va i l l e urs
sans terre, les femmes et le s
e nfa nts, l e s popul a tions
a utochtones, les minorités et
toutes les autres personne s
dé placées qui ne font pa s
46
Le s groupes vulnérables
me ntionné s da ns l a
politique de la Banque
Mondiale ne sont pa s
spé ci fi que me nt
protégés pa r l a
l é gislation nationa l e .
Il est nécessaire en cas
de mise en œuvre de
l a ré i nsta l l a tion de
prê ter à une attention
pa rticul i è re à ce tte
ca tégori e .
Appl i que r PO.4.12
pe rsonnes vulnérabl e s.
Rè gleme nt de s
l i tiges
Type
de s
pa ye me nts
Né goci a tion à tra ve rs
l es structures étatique s
pour s’entendre sur l e
monta nt
de
l ’indemnisation. Dans le
ca s contraire, l a pha se
judicia i re e st mi se e n
oe uvre . Ma i s da ns l a
pra tique, i nte rve ntion
de s
a utori té s
coutumières. D’ailleurs,
l ’a rticl e 26 de l a l oi
porta nt
pri nci pe s
fondamentaux relatifs à
l ’agriculture précise que
l es conflits porta nt sur
l es terres agricole s de s
communauté s l oca l e s
ne sont re ce va bl e s
de va nt l e s i nsta nce s
judiciaires que s’i l s ont
é té pré a l a bl e me nt
soumis à l a procé dure
de conciliation devant le
Conse i l
consul ta tif
provi nci a l .
Normalement en argent
l ’obje t d’une protection
pa rticul i è re
da ns
la
l é gisl a tion na tiona l e .
Annexe A PO.4.12. par. 7 b) ;
Annexe A PO.4.12 pa r. 16 c)
Annexe A par. 17: prévoir les
procédures judicia i re s a ve c
de s délais raisonna bl e s, un
coût abordable et à la portée
de tous e n fa vori sa nt l e s
mé canismes alternatifs tel s
que l a conci l i a tion, l a
mé diation ou l e re cours à
ce rta i ne s
a utori tés
coutumi è re s.
Population dont les moye ns
d’e xistence sont tiré s de l a
te rre : préférence en na ture
a ve c de s options non
fonci è re s (pa i e me nt e n
e spè ce s, pa i e me nt e n
e spè ce s combi né à de s
pe rspectives d’emploi ou de
47
De ux modalités
di fférentes sur le plan
de s principes, mais
dans la réalité, le
mé canisme de
ré solution des conflits
re joint celui de la BM.
Appliquer la loi
a gricole de la RDC
La pol i tique de l a
Ba nque mondiale et la
l é gislation congolai se
se re joi gne nt e n
ma tiè re
de
compe nsa tion e n
e spè ce s.
tra vail indépenda nt (Cf. PO.
4.12 pa ra 11)
Pe rte de biens : paiement en
e spèces a cce pta bl e se l on
troi s ca s (cf. PO. 4.12 pa ra
12) ;
Ce ux qui ne bénéficie nt pa s
de droi ts forme l s pe uve nt
ê tre indemnisé s e n na ture
Appl i que r l a
congol a i se
l oi
prè s le paiement et avant l e
dé but des travaux de géni e
ci vi l .
Différence importante
Appl i que r PO. 4.12
Dé ménagement
de PAP
La décision prononça nt
l ’utilité publique fi xe l e
dé l a i
de
dé gue rpi sse me nt
conformé me nt
à
l ’article 6 de la loi n° 77001 du 22 fé vri e r 1977
Cout
de s
ré insta l l a tions
Tous l e s é l é me nts ne
sont pas pris en compte
Pre ndre en compte tous les
é léments
Différence importante
Appl i que r PO 4.12
Ré habilitation
é conomi que
Non mentionné dans la
l é gislation
Né cessaire dans l e s ca s où
l es revenus sont touchés ; les
me sure s
i ntrodui tes
dé pendent de la sévérité de
l ’i mpa ct né ga tif
Né cessaire
Différence importante
Appliquer PO.4.12
Sui vi et
é valuation
Non mentionné dans la
l é gislation
Di fférence importante
Appliquer PO.4.12
Le tableau de comparaison montre que sur certains points, il y a une convergence entre la législation
congolaise et la PO.4.12 de la BM
Les points qui se rapprochent sont les suivants :
-Da te l i mi te d’é l i gibi l i té (CUT-OFF DATE) ;
-Type de paiement, tout en précisant que la législation congolai se i nsi ste sur l e s pa i e me nts e n na ture
- Rè gle me nt de s l i tiges ;
- Ca ra ctè re juste e t é qui ta bl e de l ’i nde mni sa tion.
Les points de divergence les plus importants sont les suivants :
-El i gibi l i té à une compe nsa tion ;
-Occupa nts i rré gul i e rs ;
-Groupe s vul né ra bl e s ;
-Pa rtici pa tion du publ i c ;
48
-Al te rna tive s de compe nsa tion
- Dé mé na geme nt de s PAP ;
- Coûts de ré i nsta l l a tion ;
- Ré ha bi l i ta tion é conomi que ;
- Sui vi e t é va l ua tion
Il s’avère que les points de divergence sont les plus nombreux entre le droit congol a i s e t l a PO.4.12 de l a
BM. Ma i s, des possibilités de rapprochement qui ont été confirmées dans la pratique existent : Conce rna nt
l es groupes vulnérables, ils ne sont pas prévus expressément dans la législation, ma i s une di scri mi na tion
positive peut être encouragée. D’ailleurs, dans le cadre de toute opération de recasement, les fe mme s, l e s
je unes et les peuples autochtones sont considérés comme une cible privilégiée. Sur ce point, les directives de
l a BM sont plus strictes. Mais elles ne sont pas en contradiction avec la pratique congolaise qui pré voi t de s
mé canismes pour assurer la protection des groupes vulnérables. La participation est plus importante dans l e
processus de réinstallation de la BM, mais le droit congolais ne l’interdit pas. En effet, ce qui n’est pas pré vu
e xpressément par le droit congolais peut être complété par les directives de la BM. Concernant le règlement
de s litiges, la BM privilégie au nom du principe de proximité, l’implication des autorités locales. Ce qui n’e st
pas en contradiction avec les textes avec le droit congolais. Il est quand mê me e sse ntie l de re couri r à l a
justice formelle si les familles ou les protagoniste s n’a rri ve nt pa s à s’e ntendre . Da ns l a pra tique , l e s
occupants du domaine public sont indemnisés et le coût de l’indemnisation n’est pas aligné sur les ba rè me s
officiels qui sont dépassés et en cours de révision. En outre, la loi portant principes fondamentaux rel a tifs à
l ’agriculture formalise les mécanismes de résolution des conflits fonciers par la voie coutumière . Sur d’autres
points, la législation de la BM est plus exhaustive (Suivi et évaluation ; Réhabilitation économique ; Coûts de
ré installation ; Alternatives de compensation). Les pouvoirs publics congolais devraient s’en inspirer e t c’e st
l e sens de l’avant-Projet de loi relative à la protection et à l’assistance aux personne s dé pl a cé e s i nterne s
dont l’article 41 dispose : « Les pouvoirs publics assistent les personnes déplacées internes et les personne s
ré installées à récupérer leurs biens mobiliers ou immobiliers ainsi que leurs possessions a ba ndonné e s ou
confisquées lors de leur déplacement ». Mais en l’état actuel de la législation, la primauté est a ccordé e a ux
pri ncipes posés par la PO.4.12 dans la mesure où e l l e pré voi t de s mé ca ni sme s qui a ssure nt mi e ux l a
protection des victimes en cas de recasement. D’ailleurs, le fait que les politiques opérationnelle s de l a BM
complètent la législation congolaise sur différents points permet clai re me nt de fa i re un ra pproche me nt
e ntre ces législations. Ce qui facilite la relativisation des conclusions qui figurent au tableau 3. L’écart est pa r
conséquent minime. Mais, c’est surtout au niveau de l’indemnisa tion de s popul a tions qui occupe nt l e
domaine public ou qui occupent une terre sans titre que la contradiction est évidente et que l e compromi s
e st impossible en théorie. Si les pouvoirs publics accordent des indemnisations aux occupants du doma i ne
public sur la base des directives de la BM, il y’ aura manifestement une vi ol a tion du droi t congol a i s. En
dé finitive, des convergences existent entre les textes de la RDC et l a PO.4.12 de l a BM. Pour a ssure r une
me illeure harmonisation entre ces textes, il est nécessaire dans un premier temps de procéder à l’application
de la législation relative à l’expropriation dans toutes ses composantes, de pre ndre e n compte l a PO.4.12
dans la mise en œuvre des procédures de compensation, de protection des groupes vulnérables e t du sui vi
é valuation et d’amorcer une réflexion sur la prise en compte effective des questions non tra nché e s pa r l e
droit congolais. De toute é vi de nce , en cas de contradiction entre le droit national et les principes dégagés
par la PO.4.12, ces derniers prévaudront en tenant compte de la norme la plus protectrice des droits des
PAP.
49
3.4. CRITERES D’ELIGIBILITE A UNE COMPENSATION
À ce stade, on ne peut pas déterminer les personnes qui seront déplacées car toutes les sous-projets ne sont
pas encore définis. Néanmoins, seront éligibles à une compensation, toutes l e s pe rsonne s physi que s ou
morales qui sont installées sur les sites devant fa i re l ’obje t de dé pl a ce me nt e t dont l e s bi e ns se ront
pa rtiellement ou totalement affectés par les travaux et qui auraient été recensées lors de l ’e nquê te soci o é conomi que .
Le s trois catégories suivantes sont éligibles aux bénéfices de la politique opérationnelle de réinstallation de la
Ba nque Mondiale pour ce Projet:
• Individu affecté : Da ns le cadre du Projet, les différents travaux qui seront réalisés pourraient engendre r
de s dommages susceptibles de remettre en cause l’intérê t ma téri e l de ce rta i ns i ndi vi dus. Da ns ce
contexte, un étalagiste, un vendeur, un garagiste, un agriculteur qui cultive une parcell e de terre da ns
l ’emprise, un artisan, un revendeur ou un prestataire de service qui utilise un espace public peut se voi r
contraint de laisser ou déplacer ses activités en raison de la réalisation du projet. Ces sujets constitue nt
donc de s pe rsonne s a ffe cté e s pa r l e proje t.
•
Ménage affecté : Un dommage causé à un membre de famille par le projet peut porter préjudice à tout
l e ménage. Un étalagiste, une vendeur, un garagiste, un agriculteur qui cultive une parcelle de terre dans
l ’emprise, un artisan, un revendeur ou un prestataire de service qui survient aux besoins alimentaires de
son ménage grâce à l’exercice de ses activités, éprouvera des peines et des difficul tés pour ré pondre
a ux mê me s be soi ns s’i l e n vi e nt à subi r né ga tive me nt l ’i mpa ct de ce proje t.
•
•
Ménages vulnérables : Il s peuvent avoir des besoins différents de ce ux de l a pl upa rt de s mé na ges.
Le s femmes chef de ménage peuvent dépendre de leurs enfants, frères ou sœurs ou d’a utre s pa re nts
pour leurs revenus. Puisqu'un individu affecté peut nommer la personne dont elle dépend au nive a u du
mé na ge, l a ré i nsta l l a tion i nvol onta i re ne rompra ja ma i s ce l i e n.
Le s femmes non agricultrices gagnent leurs revenus par d'autres sources ou dépendent des parents pa r
de s é cha nges de de nré e s de ba se . Si un bâ time nt l e ur a ppa rtena nt se trouve sur une terre
ré quisitionnée par une, elles recevront une compensation du coût de remplacement. Si une pe rsonne
dont elles dépendent est déplacée, elles seront protégées car la personne dépla cé e pe ut l e s nomme r
comme fa i sa nt pa rtie du mé na ge.
- Le s pe rsonne s â gée s re ce vront une a tte ntion pa rticul i è re .
•
L'OP 4.12 de la Banque Mondiale suggère les trois critères suivants pour l'éligibilité :
1. ce ux qui ont des droits formels et légaux sur les terres selon le code foncier et le droi t coutumi e r ;
2. ce ux qui n'ont pas de droits formels et légaux sur des terres au moment où le recensement débute,
ma is ont des revendications sur de tels terres ou biens - dans le ca s où ce s re ve ndi ca tions sont
re connues par la loi de l a RDC (Code fonci e r e t/ou droi t coutumi e r). À noter que l e s droi ts
coutumi e rs de l a RDC sont, pour une gra nde pa rtie , uni que me nt ora ux ;
3. ce ux qui n'ont pas de droit à des revendications légales reconnues sur les terre s qu'i l s occupe nt.
Ce ux qui sont couverts par les points (1) et (2) ci-dessus doivent recevoir une compe nsa tion pour l a terre
qu'ils perdent, en accord avec la réglementation. Les personnes concernées par le point (3) ci-dessus doivent
re ce voir une aide pour le déplacement au lieu d'une compensa tion pour l a terre qu'e l l e s occupe nt, e t
d'autres aides, si nécessaire, pour atteindre les objectifs décrits dans cette réglementation, si elles occupe nt
l a zone du projet avant une date finale établie par le Gouvernement de la RDC et a cce ptée pa r l a Ba nque
50
Mondiale. Les personnes qui s'installent sur ces terres aprè s ce tte da te fi na l e n'a uront droi t à a ucune
compe nsa tion ou toute a utre forme d'a i de a u dé pl a ce me nt.
Toutes les personnes inclues dans les points (1), (2) ou (3) ci-dessus doivent recevoir une compensation pour
l a perte de biens autres que des terres. Ainsi, il est clair que toutes les personnes a ffe ctée s, que l que soi t
l eurs statuts, qu'elles aient ou non des titres formels, des droits légaux, les squa tte rs ou a utre s i nsta l l é s
i llégalement sur la terre, ont droit à un quelconque type d'assistance si elles ont occupé la terre avant la date
de fin de droit. La date de fin de droit correspond à la période pendant laquelle est conduite l'évaluation de s
pe rsonnes et de leurs propriétés dans la zone où se déroule le projet, i.e. le moment où la zone du proje t a
é té identifiée et pendant que l'étude socioéconomique se déroule. Ensuite, aucun nouveau cas de personne
a ffectée ne sera examiné. Les personnes qui s'installent dans l a zone a prè s l 'é tude soci o - é conomi que
(re censement et évaluation) ne sont pas éligibles pour une compensation ou toute autre forme d'a i de à l a
ré installation. Les communautés qui perdent de façon permanente leurs terres ou l'accès à de s bi e ns sous
de s droi ts coutumi e rs se ront é l i gibl e s pour une compe nsa tion.
3.5. CONSULTATION PUBLIQUE
De manière globale, l'information et la consultation sur le processus de préparation du pré se nt CPR se ront
orga ni sé e s comme sui t :
Re ncontre s i nstitutionne l l e s a ve c l e s a cte urs pri nci pa l e me nt i nterpe l l é s pa r l a
Ré i nsta l l a tion (se rvi ce s de l ’urba ni sme , de l ’ha bi ta t e t du ca da stre ) ;
Re ncontres avec les représentants de l’Etat dans les Collectivités locales potentie l l e me nt i mpl i qué s
da ns l e proce ssus de ré i nsta l l a tion ;
Re ncontre s a ve c l e s é l us l oca ux e t orga ni sa tions de l a ge stion de s é col e s
Entre tiens avec les personnes susceptibles d’être affectées par la mi se e n œuvre de s a ctivi tés da ns
ce rta i ne s l oca l i té s ci bl é e s ; vi si te de s si te s potentie l s d’i nterve ntion.
La consultation proprement dite de Pe rsonnes susceptible d’être Affectées par le Projet dans le processus de
pré paration du présent CPR sera réalisée. Dans les sites visités, la consultation de s PAP potentie l l e s se ra
porté e nota mme nt sur :
• l ’information sur les activités du Projet, notamment les activités pouvant entraîner une réi nsta l l a tion ;
• de s discussions sur les questions foncières au niveau local (propriété, mode d’attribution, d’acquisi tion,
e tc.) ;
• de s discussions sur les procédures d’expropriation nationa l e s (opportuni té s, fa i bl e sse s e t l i mi tes
d’a ppl i ca bi l i té ) ;
• une information et échanges sur les mesures préconisées par les procédures de l a Ba nque mondi a l e
(principes et procédures de réinstallation ; éligibilité à la compensation ; méthodes d’é va l ua tion e t de
compensation des biens affectées ; mécanismes de gestions d’éventuels des conflits ; responsabilités de
l a mise en œuvre et du suivi du processus de ré i nsta l l a tion ; mé ca ni sme s de fi na nce me nt de l a
ré i nsta l l a tion, e tc. ;
• l e recueil de préoccupations suggestions et recommandations lors de la pré pa ra tion de s me sure s de
ré installation, notamment en ce qui concerne l’information continue et l’implication des PAP da ns tout
l e proce ssus.
Sui te à ce s consul ta tions l a ve rsi on fi na l e du CPR se ra produi te .
51
3.6. ARRANGEMENT POUR LA MISE EN OEUVRE DE LA REINSTALLATION
Il faut rappeler à ce niveau qu’avant qu'une activité de projet ne soit mise en pratique, les personnes qui sont
a ffectées par ces activités devront être compensées conformément à la ré gle me nta tion e n vi gue ur e t l e
ca dre réglementaire de la réinstallation forcée. Pour les sous-projets qui impliquent l'acquisition de terres, i l
e st de plus nécessaire que ces mesures prévoient la provision de compe nsa tions e t d'a u tre s a ssi sta nce
né cessaires pour la relocalisation, avant le déménagement, et, si nécessa i re , l a pré pa ra tion de si tes de
ré installation forcée avec des équipements adéquats. En particulier, la prise de terres et de biens associés ne
pe ut avoir lieu qu'après le payement de la compensation et, le cas échéant, l a fourni ture a ux pe rsonne s
dé pl a cé e s de s si te s de ré i nsta l l a tion i nvol onta i re e t l e s a l l oca tions de dé mé na geme nt.
Pour des sous-projets nécessitant un déménagement ou la perte d'un abri, la régle me nta tion re qui e rt de
pl us que des mesures pour assister les personnes déplacées soient mises en place, en accord avec l’outil de
ré i nsta l l a tion du sous -proje t.
Le s mesures pour assurer la conformité avec cette directive de la réglementation seraient incluses da ns l e s
plans de réinstallation forcée qui seraient préparés pour chaque sous-projet impliquant une ré i nsta l l a tion
forcée ou une compensation. Une fois le plan de réinstallation involontaire approuvé par les autorités locales
e t na tiona l e s, i l doi t ê tre e nvoyé à l a Ba nque Mondi a l e pour é va l ua tion e t a pproba tion.
3.7. INSTITUTIONS POUR CONDUIRE LE PROCESSUS DE REINSTALLATION DU PEQPESU
La ré ussite de la procédure d'indemnisation dépendra, dans une large mesure, de l 'orga ni sa tion qui se ra
mi se en place et de la définition du rôle et des responsabilités des institutions impliquées. En tant que maître
d'ouvrage, la mise en œuvre du plan d'indemnisation sera sous l'autorité du Ministère chargé des finances, à
tra ve rs l’UCT, maître d’ouvrage. Les différents arrangements institutionnels sont sommairement décrits dans
l e ta bl e a u ci -de ssous.
Tableau 3 : Organisation institutionnelle et responsabilités des acteurs
Acteurs institutionnels
Responsabilités
MEPSP
Di ffusion du CPR
Supervision du processus
Pré paration du guide
Fi nancement des études, de la sensibilisation et du suivi
Eta t (Ministère chargé des Pa iement des compensations
Fi nances)
Unité de coordination
Te chnique (UCT)
Tra vaille en étroite collaboration avec les PROVED
Re crutement de consultants/ONG pour réaliser l’audit à mi-parcours de
l a mise en œuvre du CPR
Supervision des indemnisations des personnes affectée
Sui vi de la procédure d’expropriation et d’indemnisation
Soumission des rapports d’activités au Comité de pilotage
52
Commi ssion locale de mise Éva l uation des impenses et des personnes affectée
e n œuvre de la
Ge stion des ressources financières allouées
ré installation
Indemnisation des ayants-droits
Association des parents et Li bération des emprises
Che f de villages
Enre gistrement des plaintes et réclamations
Administrateur d’écoles
Identification et libération des sites devant faire l’objet d’expropriation
Sui vi de la réinstallation et des indemnisations
Tra i tement selon la procédure de résolution des conflits
Pa rticipation au suivi de proximité
Consultant (e)
Re nforcement de capacités
Éva l uation à mi-parcours et finale
Justi ce
(Cours
e t Jugement et résolution des conflits (en cas de désaccord à l’amiable)
Tri bunaux compétents)
53
Chapitre 4 METHODES D’EVALUATION DES BIENS AFFECTES ET BAREMES
4.1. EVALUATION SOCIALE
Tableau 1
Provinces
Population estimée dans les provinces
Ki nsha sa
Population estimée en 2014
11.055. 000
Equa te ur
7.391.082
Ba ndundu
9.892.467
Ka ta nga
12. 714.000
Ka sa i occi de nta l
5.738.420
Provi nce Ori e nta l e
9 544 470
(Source : INS, Projections démographiques pour 2014)
Il ne s’agit p as dans ce p oint de p rocéder à l’élaboration d’un rapport socio-organisationnel, mais de
donner quelques informations sociales dans la zone d’intervention du Projet. Celles-ci pourront
notamment être ap p rofondies dans la mise en œuvre des PAR.
4.1.1 Province Orientale
La Provi nce Orientale occupe 22 % de la superficie de le RDC et c’est la province la plus vaste de la RDC pour
une superficie de 503 239 km2. El le est limitée par la RCA et le Soudan du Sud au Nord-, l’Ouganda à l ’Est e t
l a Province de l’Equateur à l’Ouest, au Sud-Est par le Nord-Kivu et le Maniema et au Sud par le Kasaï Oriental.
La Provi nce compte 1 Ville (Kisangani), 4 di stri cts (Ituri , Ha ut- Ué l é , Ba s-Ué l é e t Tshopo). La de nsi té
dé mographique de la Province est de 15 habitants /Km2, alors qu’elle est de 498 pour la ville de Ki sa nga ni ,
re spe ctive me nt 137 e t 114 pour l e s Te rri toi re s de Ma ha gi e t Aru da ns l e Di stri ct de l ’Ituri .
La popul a tion e st e stimé e à 9 544 470 d’ha bi ta nts (INS, 2012), 24 terri toi re s, 6 commune s, 198
se cte urs/che ffe ri e s, 1175 groupe me nts, 69 qua rtie rs e t 32 ci tés.
Le s principaux groupes ethniques de la Province Orientale sont : les pygmées ou Bambute dans le Te rri toi re
de Mambasa en Ituri ; Les soudanais (Lendu, Lugwara, Kaliko, Logo) dans l e s Te rri toi re s de Djugu, Aru e t
Fa radje ; les Nilotique s (Al ur, Ka kwa a , Ndoo – Uke bo) da ns l e s Te rri toi re s de Ma ha gi e t Aru e t l e s
Ni l otiopi de s qui sont l e s He ma da ns l e s Te rri toi re s de Djugu e t Irumu e t l e s Ba ntous.
La ca ractéristique commune de tous les groupes ethniques de la Province Orientale est que chaque indi vi du
a ppartient à un groupe de base appelé « famille » qui à son tour, s’inscrit dans un groupe plus vaste « le clan
». Cha que enfant a deux groupes de personnes auxquelles il se reconnaît des liens de parenté : l e s pa re nts
de son père et ceux de sa mère. La parenté a ainsi une double direction. Mais le système familia l de toutes
l es ethnies de la Province Orientale est le type « patriarcat ». C’est le clan du père qui exerce son autorité sur
l ’individu (ascendance familiale patrilinéaire). Le clan du père est l e conse rva teur de l a cul ture e t de l a
spiritualité traditionnelle et assure à la famille l’exploi ta tion de s re ssource s na ture l l e s e t l ’a ppui de s
54
a ncêtres. A côté du clan, le village est constitué de plusieurs habitats composés des personnes l i é e s pa r l a
ré sidence et qui peut comprendre une ou plusieurs familles, d’un clan ou des clans différents. Il pe ut a ussi
forme r un ou pl usi e urs groupe s fonci e rs.
En général, les conflits armés des années 1998 - 2003 ont sérieusement perturbé l ’e nse i gne me nt da ns l a
Provi nce Orientale. Beaucoup d’écoles sont détruites et n’ont pas fonctionné surtout e n Ituri qui hé be rge
pre sque la moitié de la population de la Province. 38,4 % des filles étudie nt a u pri ma i re contre 61,6% de
ga rçons. Au secondaire, ce taux baisse à 35,4 %. Le taux net de scolarisation au primaire est de 49,5% contre
51,7 % pour l e pa ys.
4.1.2 Bandundu
La Provi nce du Bandundu est située entièrement dans la partie Sud-Ouest du Pays. Elle s’étend donc entre le
1er e t le 8ème degré de latitude Sud et du 16è me au 21ème de gré de longitude Est. Cet espace couvre 295.658
km² de superficie soit 12,6% du territoire national et se constitue ainsi la 4e Provi nce de la Ré publ i que pa r
ordre re l a tif de gra nde ur.
El l e e st l i mi té e :
a u Nord pa r l a Provi nce de l ’Equa te ur ;
a u Sud par la République Popula i re d’Angol a a ve c l a que l l e e l l e pa rta ge 1.200 Km de frontiè re ;
à l ’Est pa r l a Provi nce du Ka sa ï-Occi de nta l ;
à l ’Ouest par la Province du Bas-Congo et la République du Congo-Brazza avec laquelle ell e pa rta ge 345
Km de frontiè re .
La structure démographique de la Province du Bandundu indique clairement la jeunesse de la population,
â gée de 0 à 24 ans, qui la compose car sur 9.892.467 habitants, on compte 1.782.340 hommes, 2.115.760
fe mmes, 2.857.780 ga rçons et 3.136.587 fi lles.
La population de moins de 20 ans représente plus de la moitié des habitants de la Province. Le s pe rsonne s
â gées de 60 ans et plus représentent 3,6% de la population totale. Ce tte popul a tio n a l a ca ra ctéri stique
d’ê tre à 80% paysanne , donc l a ma jori té d’e ntre e l l e ha bi te l e mi l i e u rura l ; e l l e e st, e n outre , à
pré dominance fé mi ni ne ca r e l l e compte 5.252.347 fe mme s sur une popul a tion tota l e de 9.892.467
ha bi ta nts, soi t 53%.
L’e xode rural est très intense dans la Province à cause de la ruée vers le di a ma nt de l ’Angol a e t l ’a ttra i t
combien important et justifié de la ville de Kinshasa. Il affaiblit les capacités de production économique de la
popul a tion a ctive â gée de 15 à 55 a ns da ns l e mi l i e u rura l .
-
Sur l ’ensemble de la Province, on ne peut observer que 2% de la population totale qui se retrouve da ns
l a catégorie de ceux qui disposent de certaines facilités. Elles sont localisées surtout da ns l e s gra nde s
a ggl omé ra tions de Ki kwi t, Ba ndundu, l a ci té d’Idi ofa , e t l a ci té de Ni oki .
Le s grands regroupements linguistiques sont :
-
Sa ka ta -Boma -Ya nzi -Di nga -Mputu-Lori -Ngol i ,
Ya ka -Suku-Pe l e nde -Lonzo-Tsa mba ,
Te ke -Humbu-Nku-Nka na ,
Mba l a -Hunga na -Ngongo-Songo-Pi ndi ,
Bunda -Wongo-Shi l e l e ,
Pe nde -Kwe se -Sonde -Hol o,
55
-
Lunda -Tchokwe -Luwa ,
Tomba -Se ngel e -Bol i a -Ekonda -Kundo,
Te nde -Boba ngi -Nunu,
Bol e nde -Bol ongo-Imona -Ipa nga -Ba titu-Bool i -El wa l i -Bi dja ka mba .
La Provi nce du Bandundu est une des grandes entités politico administrative s qui dé tie nt un ré se a u
i mportant d’enseignement primaire, secondaire et professionnel de la Républ i que Dé mocra tique du
Congo.
L’e nseignement primaire, secondaire et professionnel passe aujourd’hui dans cette partie du pa ys pour
une industrie de grande rentabilité à telle enseigne que l’on trouve dans certai ns di stri cts une é col e
se conda i re pour une moye nne de 4 à 5 vi l l a ges.
La vi lle de Kikwit et le District du Kwilu sont les plus scolarisé s compte tenu du nombre d’é col e s e t de s
cl asses organisées. La ville de Bandundu, les Plateaux, le Mai – ndombe et le Kwango en sont moins pourvus
e t é prouve nt de s di ffi cul té s à ré sorbe r l e s e nfa nts e n be soi n de scol a ri sa tion.
4.1.3 Katanga
Entièrement localisée dans l’hémisphère austral, la province du Katanga est comprise entre 5° e t 13° de gré s
de latitude Sud, soit près de 880 km du Nord au Sud et entre 22° et 31° degrés de longitude Est, soit près de
1000 km de l’Est à l’Ouest. Sa superficie est de 496.877 km2, soit juste un peu plus du cinquième du territoire
de la RDC, ce qui la place en deuxième position du point de vue étendue, a prè s l a Provi nce Ori e nta l e . La
province est limitée au Nord par le Maniema, au Nord-Ouest par les deux Kasaï, au Nord-Est par le Sud-Ki vu.
Le lac Tanganyika sépare à l’Est la Province du Katanga de la Tanzanie et fait aussi frontière au Sud et au SudOue st re spe ctive me nt a ve c l a Za mbi e e t l ’Angol a .
Ce s subdivisions administratives se répartissent de la manière suivante :
1. Qua tre Di stri cts Rura ux à sa voi r :
-
le
le
le
le
di stri ct du
di stri ct du
di stri ct du
di stri ct de
Ha ut–Ka ta nga a ve c 6 te rri toi re s ;
Ha ut– Loma mi a ve c 5 te rri toi re s ;
Lua l a ba a ve c 3 te rri toi re s ;
Ta nga nyi ka a ve c 6 te rri toi re s.
2. Un di stri ct urba no-rura l de Kol we zi :
-
a ve c 2 te rri toi re s ;
3. Troi s vi l l e s :
Lubumba shi a ve c 7 commune s ;
Li ka si a ve c 4 commune s ;
Kol we zi a ve c 2 commune s ;
La population du Katanga dans son ensemble avait atteint en 2008, un effectif de 12. 714.000 habitants avec
un taux de croissance démographique de 3.9 % l ’an.
56
Ce tte population est répartie de la manière suivante :
1. Homme s : 4.459.868 (49,7 %)
2. Fe mme s : 4.782.465 (50,3 %)
Il existe au Katanga de nombreuses écoles de presque tous les réseaux : des écoles officielles, des écoles
conventionnées catholiques, Protestantes, Kimbanguistes et musulmanes ainsi que des écoles privées, qui
organisent l’enseignement depuis le niveau maternel jusqu’à l’université.
4.1.4 Ka sa i Occi de nta l
Ave c une superficie de 154.742 Km², l a Provi nce du Ka sa ï Occi de nta l e st si tué e a u Ce ntre -sud de l a
Ré publique Démocratique du Congo entre les méridiens 20°31’ e t 23°45’ l ongitude Est et les parallèle s 2°15’
e t 7°59’l a titude Sud. El l e e st l i mi té e pa r :
• l a Provi nce de l ’Equa te ur a u Nord ;
• l a Provi nce du Ka sa ï Ori e nta l à l ’Est ;
• l a Provi nce de Ba ndundu à l ’Oue st e t ;
• l a Provi nce du Ka ta nga e t l a Ré publ i que d’Angol a a u Sud.
Le Ka saï Occidental tire ses origines dans l’histoire politico-administrative de l’ancienne province du Kasaï. Il
a é té en tant qu’entité administrative décentralisée le 24 juin 1967. La Province se compose ainsi d’une Ville
e t d’une circonscription territoriale apparentée au statut de ville : Kananga et Tshikapa et de deux Distri cts :
Ka sa ï e t Lul ua , composé s de 10 Te rri toi re s, 50 se cteurs e t 626 groupe me nts dont 537 re connus.
La popul a tion a u Ka sa ï Occi de nta l é ta i t e stimé e à 5.738.420 ha bi ta nts.
Le s Principaux groupes ethniques sont composés de bantous, de Lulua, de Luntu et de Luba en coe xi stence
a ve c d’autres groupes ayant conservé leur mode de vie traditionnelle tels que les Kuba, les Leele (Bashilel e ),
l es Ndengese et les Salampasu et les Lunda qui sont à cheval aussi bie n a u Ba ndundu, a u Ka ta nga e t e n
Angol a e t pygmé e s dont que l que s mi l l i e rs vi ve nt e ncore pa rmi l e s ba ntous .
Sur un total de 427 é coles secondai re s re ce nsé e s da ns l a Provi nce , l e s é col e s non conve ntionné e s
(officielles) représentaient 28% des établissements scolaires, l e s 72% a utre s a ppa rti e nne nt a ux é col e s
conve ntionné e s re pa rtie s de l a ma ni è re sui va nte pa r ré gime de gestion :
-
Ré se a u
Ré se a u
Ré se a u
Ré se a u
Prote sta nt : 25%
Ca thol i que : 38%
Ki mba ngui ste : 7%
Isl a mi que : 2%
4.1.5 Kinshasa
La Ville-Province de Kinshasa s’étend sur 9.965 Km2, soit 0.42% du territoire national. Elle est située à l’Ouest
du pays entre 3,9 et 5,10 de latitude Sud et entre 15,2 e t 16,60 de longitude Est. Elle est limitée a u Nord -Est
e t à l’Est par la Province du Bandundu, au Sud par celle du Bas-Congo, a u Nord-Oue st e t à l ’Oue st pa r l a
Ré publique du Congo-Brazzaville, sur une frontiè re l i qui de , formé e pa r une pa rtie du Fl e uve Congo.
57
La Ville de Kinshasa répondant à trois vocations e st à l a foi s une Vi l l e -Provi nce , à coté de di x a utre s
provinces de la République Démocratique du Congo, la Capitale Administrative, Politique et Economique du
pa ys e t constitue une Vi l l e Cosmopol i te .
Ave c une popul a tion e stimé e de 10 000 000 mi l l i ons d’ha bi ta nt.
La Ville de Kinshasa est aujourd’hui composée en grande partie des i mmi gré s, de s mouve me nts d’e xode
rural, venant des provinces du Bas-Congo et de Bandundu, les deux provinces qui font frontière s a ve c e l l e .
La vi lle de Kinshasa compte trois divisions urbaines de l’enseignement primaire, secondaire et professionne l
communé me nt a ppe l é e s Di vi si on Urba i ne Ki n-oue st, Ki n-Est e t Ki n-Ce ntre .
Ce secteur compte 1.200.000 é lèves et étudiants, 50.000 e nseignants e t profe sse urs du supé ri e ur, 3.000
é coles publiques et privées, un important nombre d’instituts supérieurs et universitaires publ i cs e t p ri vé s.
Pa rmi ce ux-ci , l e s pl us i mport a nts sont :






Uni ve rsi té de Ki nsha sa ;
Uni ve rsi té Pé da gogique Na tiona l e ;
Uni ve rsi té Prote sta nte du Congo ;
Uni ve rsi té Ca thol i que a u Congo;
Institut Supé ri e ur de s Te chni que s Appl i qué e s ;
Institut Supé ri e ur du Comme rce ….
4.1.6 Equateur
Si tuée entre 5° de latitude Nord et 2° de latitude Sud et entre 16° e t 25° de l ongitude Est, l a Provi nce de
l ’Équa te ur occupe l a pa rtie Nord -Oue st de l a Ré publ i que Dé mocra tique du Congo.
El le partage ses frontières avec la République du Congo à l’Ouest, la République Centrafricaine au Nord et au
Nord-Ouest, la Province Orientale à l’Est, les deux Kasaï au Sud-Est et le Bandundu au Sud et a u Sud-Oue st.
Ave c une superficie de 403.292 Km2, soit 17,2 % du territoire national qui est de 2.345.095 Km2 , l a Provi nce
occupe l a 3ème pl a ce a prè s l a Provi nce Ori e nta l e (503.239 Km 2 ) e t l e Ka ta nga (496.877 Km2).
La Provi nce de l’Equateur est subdivisée en 3 villes, 5 districts, 7 communes et 24 territoires. Les troi s vi l l e s
comptent 46 quartiers tandis que les territoires ont 87 secteurs dont 2 chefferies, Dianga dans l e terri toi re
de Bol omba e t Nkol e da ns l e te rri toi re de Bokungu, 7 ci tés e t 6.829 vi l l a ges.
La popul a tion de l a Provi nce de l ’Equa te ur é ta i t e stimé e 7.391.080 ha bi ta nt.
La population de l’Équateur est essentiellement composée de trois principaux groupes ethniques à savoir, les
Ba ngala au Nord, les Mongo au Sud et les Batswa (Bal umbe ) ou Pygmé e s a u Sud a ve c que l que s foye rs
d’origine soudanaise à Zongo et à Libenge. Ces groupes ethniques se rattachent à la civilisation ba ntoue du
Sud. Chaque groupe ethnique est composé de tribus et de plusieurs langues. L’essentiel de l’ethni e Mongo
(d’origine bantoue) est constitué de Ntomba , Ekonda , Ekota , Mbol e , Nkundo, Ba kutu e t Monga ndo.
Le s Bangala sont d’origine soudanaise et les principales tribus du groupe ngala sont : l e s Budja , Ngombe ,
Poto, Doko, Mondunga, Pakabete, Benzale, Bozoki, etc. habitant dans le District de la Mongala ainsi que l e s
Ngbandi, Ngbaka, Mbanza, Monzombo, Mwe, Libinza, Ngombe, Likoka, Ngbundu, etc. qui habi tent da ns l e
Di stri ct de l ’Uba ngi
La Provi nce de l’Équateur comptait en 2010, 4263 é tablissements scolaires, selon les statistiques scol a i re s.
85% de ces écoles sont construites en matériaux provisoires. La plupart des écoles se trouvent dans un é ta t
58
de délabrement fort avancé suite, soit à leur âge remontant de l’époque coloniale, soit en raison des dé gâ ts
ca usé s pa r l e s pi l l a ges e t gue rre s. D’a utre s e ncore ont de s constructions i na che vé e s.
La Provi nce de l’Equateur affiche un taux de scolarisation de 37 % a u niveau primaire, l’un des plus bas de l a
RDC. Ce qui présage déjà un faible taux au niveau de l’enseignement Secondaire, Technique et professionnel
é vi de mme nt e t a u ni ve a u de l ’ESU.
4.2. D’INDEMNISATION
Le s mé thode s d'é va l ua tion de s te rre s e t de s bi e ns a ffe ctés dé pe ndra i e nt du type de bi e ns.
D’a prè s l a l oi fonci è re , i l y a ci nq type s de bi e ns fonci e rs :
•
•
te rre s a ppa rte na nt à l 'Éta t - publ i que s e t pri vé e s ;
te rre s concé dé e s couve rte s pa r l e ce rtifi ca t d’e nre gistre me nt ;
•
•
•
te rre s occupé e s e n ve rtu d’un contra t de l oca tio n ou d’occupa tion provi soi re ;
te rre s occupé e s e n ve rtu d’un l i vre t de l ogeur ou d’un titre é qui va l e nt ;
te rre s occupé e s pa r l e s communa uté s l oca l e s.
Le s terres appartenant à l'État seraient allouées gratuiteme nt (à l 'e xce ption de s fra i s de tra i teme nt e t
d'enregistrement). Le sous-projet devrait payer pour l'acquisition de terres de ce type da ns l e s ca s où l e s
te rres appartenant à l'État seraient utilisées par des individus. La propriété privée, de même que l e s terre s
a ppartenant à l'État, devrait être acquise au prix du marché. Le principe de base est que quiconque utilisait la
te rre avant qu'elle ne soit acquise dans le cadre du projet doit recevoir d'autres terres de taille et de qua l i té
é gales ou recevoir une compensation monétaire qui lui permette de les acquérir. Toutefois, les biens fonciers
a ppartenant à l'État, mais exploités par des individus et/ou ménages avec ou sans autorisation devraient être
é valués selon la méthode ci-après, de même que l e rè gle me nt de l a compe nsa tion. Le s sous -proje ts
compenseraient les biens et investissements, incluant le travail de la terre, les cul ture s, l e s bâ time nts, e t
a utres améliorations en accord avec les provisions du plan de réinstallation. Les taux de compensation seront
ce ux du marché. En ce qui concerne le taux de compensation du terrain, des bâtiments, des actifs non bâ tis,
l a législation de la RDC ne précise rien car il dépend de la zone administrative considérée ; le travail investi et
l a pri va tion d'a ccè s ne sont pa s pri s e n consi dé ra tion.
L'OP 4.12 de la Banque Mondiale ne distinguant pas le droit coutumier du droi t l é ga l , outre l e s bi e ns e t
i nvestissements, la terre sera également compensée. Un propriétaire de terre pa r droi t coutumi e r ou un
utilisateur de terre appartenant à l'État, sera compensé pour les biens et les investissements aux taux établis
pa r l e Pl a n de Ré i nsta l l a tion Invol onta i re qui l e conce rne .
La compensation des individus et des ménages sera effectuée en argent liquide, en na ture , e t/ou pa r une
a ssistance. Le type de compensation sera un choix individuel. Au cas où l'individu ou le groupe dome stique
tire leur revenu de l'agriculture, tous les efforts devront être faits pour faire comprendre l'importa nce e t l a
pré férence d'accepter des compensations en nature, si les pertes totalisent plus de 20% du total de biens de
subsistance. Il faut noter qu’en milieu rural, la compensation en nature (exemple terre contre terre ) e st l a
forme de pa i e me nt à pri ori se r.
4.3. Procédures d’octroi des droits
L’e xpropriation pour cause d’utilité publique relève de la responsabilité des structures étatiques. A cet effe t,
l es textes précisent les procédures applicables à l’expropriation dans les différentes phases : la dé cl a ra tion
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d’utilité publique, l’estimation de la valeur des biens, la val e ur de s i nde mni sa tions, l a da te butoi r, l e s
mé ca ni sme s de compe nsa tion.
L’i ndemnisation peut se faire de plusieurs ma ni è re s : pa i e me nt e n l i qui de , compe nsa tion fonci è re ,
compensation des essences forestières et des produits vivriers, compensa tion pour l e s bâ time nts e t l e s
structure s, e t compe nsa tion pour l e s si te s cul ture l s e t/ ou sa cré s .
4.4. Paiements en liquide
L'a rticle 37 de la Constitution de la transition ainsi que la loi n° 77-001 du 22 février 1977 sur l'expropri a tion
pour cause d'utilité publique, la loi 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier en son a rticl e 275 e t l a
l oi 011/2002 du 29 a oût 2002 portant code forestier en son article 110, semblent privilégiées les indemni tés
pé cuni a i re s.
Né anmoins, des compensations en terrain sont prévues. Les personne s sont donc compe nsé e s da ns l a
pl upart des cas pour leurs pertes (biens fonciers ou immobiliers) soit en nature, soi t e n a rgent l i qui de . La
ré munération monétaire est probablement le mode préféré par les autorités, mais rien n’i ndi que que l e s
pe rsonnes affectées préfèrent aussi l’argent par rapport à l’échange en nature. Le taux de ce s i nde mni tés
pé cuniaires n'est pas déterminé avec précision par la loi mais fixé, au coup par coup, pa r de s commi ssi ons
dont l a composi tion fa i t l 'obje t d'une ré gle me nta tion stri cte.
La compensation sera calculée selon les taux en vi gueur dans la localité concerné e e n tena nt compte de s
ta ux du marché. Néanmoins, si après l'enquête socio-économique, ces taux paraissent trop ba s, i l s se ront
ré é valués selon les prix constatés sur le ma rché La compe nsa tion i ncl ue l e s terre s, l e s ma téri a ux de
construction, les semences, les actifs non bâtis (arbres fruitiers, jardin,…), les intrants et l e cré di t pour de s
é quipements L'assistance peut inclure l 'a l l oca tion pour l e dé mé na geme nt, l e tra nsport e t l ’e mpl oi .
Le paiement de compensations soulève quelques questions sur la sécurité et le déroulement des opérations.
La question de la sécurité, particulièreme nt da ns l e ca s de pe rsonne s qui re ce vront l e pa i e me nt de
compensations en argent liquide, doit être étudiée par le Gouvernement. Le moment et l 'e ndroi t pour l e s
compensations en nature seront déterminés par chaque bénéficiaire en consultation avec la commission e n
cha rge de la réinstallation involontaire . En dé fi ni tive , l a compe nsa tion moné ta i re de vra i t i ncl ure l a
compensation du te rra i n, de s constructions, de s a rbre s frui tie rs, de l ’a i de a u dé mé na geme nt e t
é ve ntue l l e me nt l e l oye r.
4.5. Compensation foncière
La compensation foncière est destinée à fournir à un agriculteur dont les terres sont a cqui se s e t util i sé e s
dans le cadre d'un sous-projet, une compensation pour les pertes du travail de la terre e t de s cul ture s. La
te rre est définie comme une zone en culture, en préparation pour la culture, ou cultivée lors de la de rni è re
sa i son cul tura l e .
Ce tte définition reconnaît que le plus gros investissement effectué par un agri cul teur da ns l a production
a gricole est son travail. Un agriculteur travaille sur sa terre la majeure partie de l'année. L'a pport pri nci pa l
pour la production d'une culture n'est pas la semence ou le fertilisant, mais un effort significatif fourni pour
l a terre chaque année par l'agriculteur. Le résultat est que la compensation liée à la terre couvrira le pri x du
ma rché pour l e tra va i l i nve sti a i nsi que l e pri x du ma rché de l a cul ture pe rdue .
60
4.6. Mesure de la compensation des terres agricoles
En RDC, la compensation des terres urbaines, péri-urbaines e t rura l e s e st dé termi né e a u ni ve a u l oca l .
Souvent, elle est sans rapport avec le coût réel sur le marché. Pour ce projet, un taux de compensation se ra
donc proposé pour chaque outil de Réinstallation concernant un sous-projet particulière en tena nt compte
de s taux du marché. Les rendements des cultures annuelles, bisannuelles et pérennes seront a ppré ci é s a u
ca s par cas au moment de la compensation sur base des variétés cultivé e s e t de l 'é ta t de l e urs cha mps.
Pour des raisons d'équité, il est important d'utiliser la même formule pour tous les cas. La détermination de
l a compensation en utilisant un taux unique crée la transparence, car chacun peut mesurer une superficie de
te rre pour laquelle doit être versée une compensation suivant la formule proposé ci -de ssous : Production
a nnuelle estimée (par pied ou m²) X prix unitaire du marché X nombre de mois (ou d'a nné e s) né ce ssa i re s
pour obte ni r une production i de ntique à ce l l e de l a da te de re ce nse me nt.
Ce tte formule constitue une base de né goci a tion se l on l a pé ri ode e t l e s condi tions du ma rché . La
compensation foncière d'un agriculteur doit couvrir tous les investissements qu'il est a me né à fa i re . Da ns
ce rtains cas, une assistance peut être fournie a ux u til i sa teurs de l a terre , e n pl us de s pa i e me nts de
compensation, par exemple lorsque l'agriculteur est informé que ses terres sont réqui si tionné e s a prè s l a
saison culturale et qu'il ne dispose pas de temps nécessaire pour préparer d'a utre s terre s sa ns un a p pui
e xté rieur. L'agriculteur pourra recevoir des compensations en argent pour financer le semis, le sarclage et l a
ré col te .
4.7. Compensation des essences forestières autre que fruitiers
On di stingue de ux ca té gori e s de l i gne ux fore stie rs :
• l e bois de chauffage : cette catégorie comprend les arbres artificiels et non autochtones et les essences ;
 l e bois d’œuvre et de service : les tarifs de compensation des essences de cette catégorie sont fi xé s e n
fonction du cubage sur pied, c'est à dire de la circonférence à 1,50 m du sol et d'une longueur de 8m ou
pl us.
4.8. Compensation des cultures
4.8.1. Éligibilité
Le s cultures observées dans la zone du projet lors de vi sites de terra i n e ffe ctué e s se ront é l i gibl e s à l a
compe nsa tion. En pri nci pe , l 'i nde mni sa tion se ra pa yé e à l ’e xpl oi ta nt :
• qu’il soit détenteur d’un droit formel sur les terres ou détenteur d’un droit coutumier e t tra di tionne l ;
• qu’il n’ait ni droit formel ni titres susceptibles d’être reconnus sur les terres qu’il exploite. Cependant, les
si tuations de l oca tion ou de mé ta ya ge doi ve nt ê tre e xa mi né e s a tte ntive me nt da ns l e ca dre
i ndemnisation de sorte à déterminer si nécessaire une clé de répa rtition juste e ntre propri é ta i re e t
mé ta ye r ou l oca ta i re .
Le s cultures pérennes (arbres fruitiers notamment) plantées après la date limite ne sont pa s é l i gibl e s à l a
compensation. Si la culture annuelle peut être récoltée avant la destruction, elle ne se ra , e n pri nci pe , pa s
i nde mni sé e .
61
4.8.2. Compensation des cultures
I. * Cultures pérennes
L'é valuation des cultures pérennes sera faite par comptage lors du re ce nse me nt. Le ca l cul de l a va l e ur
i ntégrale de remplacement impose de ne pas considérer seulement le produit de la culture sur une a nné e ,
ma is de prendre en compte le coût d’installation de la plantation (plants, labour, engrais et autres), ainsi que
l e revenu perdu pendant les années nécessaires à l’installation et non productifs de la plan ta tion qui va ri e
sui va nt l ’e spè ce .
Le s taux de compensation devront être calculé s conformé me nt a u pri nci pe de l a va l e ur i ntégra l e de
re mpl a ce me nt, sur l e s ba se s sui va nte s :
V: Va l e ur moye nne de comme rci a l i sa tion du produi t d'un a rbre ;
D: Duré e d’i nsta l l a tion moye nne de l 'a rbre à un ni ve a u de production a dul te e n a nné e s ;
CP: Coût de pl a nta tion (pl a nt, tra va i l du sol , fe rtil i sa tion i ni tia l e ) ;
CL: Coût du travail nécessaire à la plantation et à l'entretien pendant la durée d’installation de la plantation.
Le montant de la compensation C sera :
C = V x D + CP + CL.
Le s éléments de coût et de durée nécessaires pour l’établissement du montant de la compensation doi ve nt
ê tre établis sur la base des données de suivi des campagnes agricoles des servi ce s techni que s cha rgés de
l ’agriculture et de la vulgarisation et en concertation avec les représentants des organisations paysanne s de
ba se .
Cultures annuelles
L'é valuation des cultures annuelles sera faite par mesure de la superfi ci e e mbl a vé e e t a ffe ctée a va nt l a
de struction.
Le calcul du montant de compensation des produits des cultures est basé sur l e pri x (p.e x. a u ki l o, sa c ou
a utre) sur le marché local pendant la période de soudure et le rendement moyen à l'he cta re de l a cul ture
dans la zone qui sont définis par une commission composée d'un représentant du service de l'agriculture, du
comme rce, d'un représentant de l ’a utori té l oca l e (commune , terri toi re , Di stri ct, Provi nce e tc.) e t du
re pré se nta nt de l a communa uté a ffe cté e .
Le s cultures ne sont payées que dans le cas où l'expropriation a été effectuée pendant la saison productive
a gricole. Celles qui peuvent être récoltées à un stade normal de maturité avant expropriation ne se ront pa s
compe nsé e s.
Compte tenu des fortes variations du prix des produits a gri col e s, ce s ba rè me s de vront ê tre a ctua l i sé s
ré gulièrement, Immédiatement avant démarrage du PME, e t ensuite une fois par an au cas le proje t n’a ura
pa s e ncore dé ma rré .
* Cas particulier des jardins
Il s'a git de ja rdi ns pota gers e n e xpl oi ta tion pour l 'usa ge quotidi e n.
Jusqu'à ce qu'un jardin de remplacement commence à porter, la famille déplacée du fa i t d'un sous -proje t
de vra se procurer ces articles sur le marché. Par conséquent, les coûts de remplacement seront calcul é s sur
l a base du montant moyen qu'un habitant ordinaire du village dépense en achetant ces articles par an et pa r
a dulte sur le marché local. Cette mesure de compensation est d’autant plus importante qu’elle concerne l e s
fe mme s rura l e s qui font souve nt pa rtie de s groupe s vul né ra bl e s.
62
Le s potagers à usage commerciale seront compensés conformément aux prix pratiqués dans la contré e pa r
pa rce l l e de te rra i n cul tivé (p.e x. pl a te ba nde de cul ture ).
* Prise en compte des moyens de subsistance incluant la période de transition
La compensation des cultures doit prendre en compte non seulement les récoltes de l'année en cours ma i s
a ussi celles de la période de transition (les besoins en produits des champs entre la date de re ca se me nt e t
ce lle de la prochaine récolte). Pour l'amélioration ou le maintien du niveau de vie, la compensation tie ndra
compte des besoins en vivre des personnes affectées (ex. 300 kg de céréales par personne et par an selon les
norme s de l a FAO). Ce tte de rni è re me sure se ra a ppl i qué e a ux groupe s vul né ra bl e s .
4.9. Compensation pour les bâtiments et les structures
L'é valuation des indemnités de compensation des bâtiments est effectuée par les servi ce s d’urba ni sme e t
d’habitat et du cadastre, en rapport avec les collectivités locales et l’Unité Nationale de Coordi na tions du
projet, sur la base des coûts de remplacement à la valeur marchande des immeubles qui seront affectés pa r
l e projet. La compensation comprend les bâtiments et les infrastructures, les clôtures de maisons et de cases,
l es infrastructures de commerces, ateliers et garages ; etc. S’agissant de s compe n sa tions e n na ture de s
i nfrastructures perdues, de nouve l l e s structure s, de mê me supe rfi ci e e t de mê me qua l i té que l e s
i nfrastructures détruites, sont reconstruites sur des terres de remplacement qui sont elle -mê me a cqui se s.
Le s prix du marché déterminent les valeurs. Le calcul des indemnités prend également en compte le coût du
tra nsport et la livraison des matériaux au site de remplacement ainsi que le coût de la main d'œuvre requise
pour l a construction de nouve a ux bâ time nts.
Éligibilité
Le s propriétaires de bâtiments sont éligibles à une compensation pour les bâ time nts pe rdus tel s que l e s
hutte s, l e s ma i sons, l e s gre ni e rs, l e s l a tri ne s, l e s e ncl os e tc :
• S’i ls sont détenteurs d’un titre de propri é té sur l e bâ time nt (y compri s l e s droi ts coutumi e rs e t
tra di tionne l s re connus pa r l e s l oi s de l a RDC) ;
• S’i ls n’ont pas des titres, ceci même si le bâtiment se trouve sur une parcelle occupée sans titre ou droi t
coutumi e r (occupa nts i nforme l s de s qua rtie rs pré ca i re s pa r e xe mpl e ).
Évaluation des biens et taux de compensation
Bâtiments précaires on veillera à établir une typologie simple des structures précaires (pa r e xe mpl e pa r
nombre de pièces - 1, 2, 3 e t plus - et standing des matériaux constitutifs - ba nco, boi s, tôl e , e tc.). Pa r l a
suite, l’on estimera le coût de construction neuf d'une structure précaire équivale nte, tena nt compte de s
va l e urs de ma rché pour l e s ma té ri a ux, pour cha cune de s ca tégori e s.
Bâtiments permanents, s'agissant des compensations en nature des infrastructures perdues, de nouve l l e s
structures de même superficie et de même qualité que les infrastructures détruites, sont reconstruits sur des
te rre s de re mpl a ce me nt qui sont e l l e -mê me a cqui se s.
En ca s de compensation e n e spè ce , l e s bâ time nts sont é va l ué s a u ca s pa r ca s pa r un é va l ua teur
professionnel. Les compensations pour bâtiments devraient donc être calculée s de l a ma ni è re sui va nte:
63
•
•
•
•
Mi se au point d'un bordereau des prix ministériels par des évaluateurs professionnel (établi sur l a ba se
du ba rè me de s pri x de s constructions pra tiqué s sur l e ma rché ) ;
Application de ce bordereau des prix, sans dépréciation liée à l'âge pour se conformer à l'exigence de l a
va l e ur i nté gra l e de re mpl a ce me nt ;
Pri se en compte des éléments ne figurant pas au bordereau des prix par une évaluation spéci fi que à l a
va l e ur i nté gra l e de re mpl a ce me nt.
Pri se e n compte l e s va l e urs de ma rché pour l e s bâ time nts.
4.10. Compensation pour les sites culturels et/ou sacrés
Ce s sites sont en particulier les tombes, les cimetières, l e s forê ts sa cré e s, l e s e spa ce s pré se nta nt une
i mportance historique aux yeux d'une communauté. Ces domaines sont considérés comme de s propri é tés
cul turelles et par conséquent ne sont pas éligibles dans le cadre du proje t. Il e st né ce ssa i re a uta nt que
possi bl e da ns l e ca dre du PEQPESU d’é vi te r de touche r à ce s e spa ce s.
4.11. Compensation pour perte de revenus pour les activités formelles et informelles
Le s personnes déplacées sont obligatoirement privées de leurs sources de revenu pendant un certain temps.
Mê me si l'infrastructure qu'elle s doi ve nt occupe r e st a che vé e a va nt l e d é mé na geme nt, i l l e ur fa ut
né cessairement du temps pour avoir une nouve l l e cl i e ntèl e , pour s'a da pter a u mi l i e u e t a u type de
concurrence en cours sur le nouveau site. Sur la base de l'enquête socio-économique , une compe nsa tion
pour perte de revenu doit être prise en compte. Elle couvrira toute la période de transition et sera ca l cul é e
sur la base du revenu journalier de la catégorie socioprofessionnelle, qu’elle soit dans le se cteur forme l ou
i nforme l .
4.11.1 Méthodes d’évaluation des biens
L’é valuation des biens sera effectuée sur la base des principes suivants :
Le s méthodes d’évaluation des biens affectés dépendent du type de bien conformément à la classification
a doptée en RDC. Ce tte classification distingue dans un premier temps, les terres appartenant à l’Etat, dans
un second temps, les terres des particuliers et dans un troisième temps les terres des communautés locales.
✓ Le s terres qui appartiennent à l’Etat sont mises à la disposition des communa utés de ba se , ma i s a ve c
l ’obl i ga tion de pa ye r l e s ta ri fs fi xé s pa r l ’a rrê té i ntermi ni stéri e l n° 003/CAB/MIN/AFF.FONC e t n°
854/CAB/MIN/FINANCES/2013 du 3 juillet 2013 portant fixation des taux des droits, taxes e t re de va nce s à
pré voir à l’initiative du Ministère des Affaires foncières. Dans ce cas, des frais peu élevés seraient pa yé s pa r
l a CB(communa uté de ba se ).
✓ Le s terres qui sont enregistrées seront acqui se s se l on l e pri x du ma rché . La PAP de vra re ce voi r e n
compensation une terre de même nature ou une compensation qui lui permet d’en acquérir une autre. Tout
sous-projet devra compenser les biens et investissements en tenant compte dans cette évaluation du travai l
de la terre, des cultures, des bâtiments et de toutes les autres améliorations se l on l e ta ux du ma rché . En
e ffet, les barèmes fixés par les structures de l’Etat sont souve nt dé pa ssé s. Ce qui a mè ne l e s a utori tés
cha rgées d’assurer la compensation à utiliser des méthodes d’évaluation complémentaires. En définitive, les
bases méthodologiques de calcul des indemnités et de détermination des coûts d’expropriation se référant à
l a l é gisl a tion na tiona l e e t a ux pra tique s fonci è re s.
64
Il a été noté que dans les différentes projet, l’acquisition d’un terrain suppose une de ma nde a uprè s de
l ’autorité coutumière. Ce tte demande est suivie d’une décision constatant la va ca nce de l a terre qui fa i t
i ntervenir les services de l’agriculture, le Ministère des Affaires Foncières, le parquet, le chef de terre, le chef
de localité et les vieux sages. Le terrain fait l’objet d’une délimitation après sa visi te. En ca s d’a bse nce de
contestation, le Procès-verbal est signé et le demandeur peut acquérir le terrain pour un coût moye n de 45
000 FC (e nvi ron 50 $) pour un te rra i n 600 m2 e n mi l i e u rura l .
✓ Da ns cette évaluation, le principe est ces terres à mettre à la disposition des CB (communauté de base) et
l es types de compensation choisis. Dans la procédure, la personne qui choisit une compensation e n na ture
bé néficie d’un acte (par exemple, bon de commande) qui est signé ou paraphé par un témoin. Le contra t de
compensation sera lu à haute voix à huit clos dans la langue qui est comprise pa r l a PAP, e n pré se nce de
l ’a dmi ni stra tion, d’un re p ré se nta nt de l a CB e t de l ’e nvi ronne me nta l i ste du Proje t.
Comme la PO.4.12 ne distingue pa s l e droi t coutumi e r du droi t posi tif, a ussi bi e n l a terre que l e s
i nvestissements seront compensés. En effet, un propriéta i re de terre se l on l a coutume ou se l on qu’i l
possède un droit enregistré fera l’objet d’une compensation pour les biens et les investissements en fonction
de s taux qui ont été dégagés dans le plan de réinstallation qui le touche. D’autant plus que la loi relative a ux
pri ncipes fondamentaux de l’agriculture reconnaît les droits fonciers coutumiers. En outre, la compensa tion
se fera en liquide, en nature et complétée par une assistance. Mais, le type de compensation de vra ê tre un
choi x i ndi vi due l .
65
Impact
Eligibilité
Perte de terrain titré
Etre le titulaire d’un titre foncier
valide et enregistré
Perte de terrain cultivable et cultivé
non titré
Etre l’occupant reconnu d’une
parcelle cultivable et cultivée
(reconnu par leschefs coutumiers,
notables et voisins)
Perte de terrain non cultivé
Communautés locales
Perte de cultures
Etre reconnu comme ayant établi la
culture (exploitants agricoles)
66
Droit à compensation ou
réinstallation
Compensation de la parcelle à la
valeur intégrale de remplacement
Ou
Réinstallation sur une parcelle
similaire si le titulaire du titre
foncier est également résident sur
place
Les « propriétaires » coutumiers sont
considérés comme des occupants de
bonne foi de la terre, et sont
éligibles aux mesures décrites cicontre
Ils ne sont pas éligibles à une
compensation monétaire pour un
terrain non titré, car celui-ci est
automatiquement considéré
comme appartenant à l’Etat
Pas de compensation monétaire
pour la parcelle
Les occupants reconnus de terres
cultivables et cultivées sont
éligibles à la réinstallation. Une
option de réinstallation leur est
offerte, comportant :
- Le remplacement des bâtiments si
applicable (voir cidessous),
- Le remplacement des parcelles
agricoles par des terres de
potentiel agricole équivalent situées
à une distance
acceptable de la résidence de la
personne concernée
Les mises en valeur réalisées sur les
terrains sont éligibles à une
compensation à la valeur intégrale
de remplacement, en prenant
en compte les valeurs du marché
pour les structures et matériaux, ou
au remplacement sur un terrain de
réinstallation
Compensation au niveau
communautaire
Cultures pérennes : compensation à
la valeur intégrale de remplacement
de la culture considérée (prenant en
consideration la valeur du plant, le
travail nécessaire au réétablissement de la culture, et la
perte de revenu pendant la période
nécessaire au réétablissement à la
valeur du marché du produit
considéré)
Cultures annuelles : si la culture est
détruite avant d’avoir pu
être moissonnée, compensation à la
valeur actuelle du marché
du produit perdu
Cas 1 Compensation du bâtiment à la
valeur intégrale de
remplacement (valeur du marché s’il
est possible de se référer à
des transactions pour ce type de
bâtiment, plus indemnité de
déménagement)
OU
Réinstallation dans un bâtiment de
caractéristiques et de surface
équivalentes ou supérieures et
indemnité de déménagement
Cas 2 Compensation du bâtiment à la
valeur intégrale de
remplacement (valeur du marché s’il
est possible de se référer à
des transactions pour ce type de
bâtiment)
Cas 3- Compensation du coût du
déplacement, comprenant (i)
les frais encourus pour louer un
logement similaire (trois mois
de loyer de dépôt de garantie) et (ii)
indemnité de
déménagement
Perte de bâtiment
Cas 1 Propriétaire
résident, reconnu comme
propriétaire par le voisinage
Cas 2 Propriétaire non
résident, reconnu comme
propriétaire par le voisinage
Cas 3 Locataire, reconnu
comme locataire par le
voisinage
Déménagement
Etre résident et éligible à la
réinstallation
Prise en charge du coût du
déménagement, de préférence en
nature (mise à disposition d’un
véhicule pour transporter les
effets personnels)
Perte d’activité commerciale ou
artisanale
Etre reconnu par le voisinage et les
autorités comme l’exploitant de
l’activité (cas des vendeurs à l’étale)
Compensation de la perte de revenu
encourue durant la période
nécessaire pour ré-établir l’activité
sur un autre site, plus appui en vue
de l’adaptation à ces nouveaux sites
Changement dans les conditions
d’exercice de la profession
Vendeurs à l’étale implantés sur la
voie publique
Appuis structurels (formation, crédit)
durant une période suffisante pour
que ces professionnels puissent
s’adapter à leur nouvel
environnement et compensation de
la perte de revenue pendant la
période nécessaire à leur adaptation
Perte d’emploi
Personnes disposant d'un emploi
permanent sur le site du projet
Compensation de six mois de salaire
et appui à la réinsertion
Squatters
Compensation pour les structures et
actifs ; droit de matériaux de
67
récupération ; assistance pour le
transfert à un endroit où ils peuvent
vivre et travailler ; l’aide à la
restauration des moyens de
subsistance.
68
Chapitre 5 MECANISME DE GESTION DES PLAINTES ET REPARATION DES PREJUDICES
Le s personnes affectées par le projet seront informées des trois procédures de dépôt de doléa nce pa r voi e
de :
• Consul ta tions (publ i ca tion du Pl a n de ré i nsta l l a tion, …)
• Tra cts
• Affi cha ge
De s cahiers de conciliation seront déposés dans des lieux estimés adéquats pa r l a popul a tion. Le s pa ges
se ront préalablement numérotées et signées par l’Expert en sciences sociales et/ou le Comité de suivi. Il sera
bien précisé que, s'il y a une erreur, la ou les pages devront être rayées ou bi ffé e s. Toute pa ge a rra ché e
de vra faire l'objet d'une explication. Chaque individu ou collectivité s'estimant lésés par le Plan d’Action de
Ré installation ou son exécution pourra officialiser sa doléance à l'aide des procédures mises e n pl a ce à ce t
e ffe t.
5.1. PROCEDURES
•
Communication de la plainte (par écrit ou oral) par l a pe rsonne l é sé e à son Comi té de s pa re nts
d’é l è ve s ;
•
La Pl a i nte e st d'a bord notifi é e da ns l e ca hi e r de conci l i a tion ré se rvé à ce t orga ni sme ;
•
Exa men de la plainte par le Comité des parents d’élèves au cours de la premiè re ré uni on sui va nt l e
dé pôt de la plainte. Après un débat contradictoire, la solution proposée est notée da ns l e ca hi e r de
conci l i a tion ;
•
La solution est mise en œuvre par l'acteur responsabilisé au cours de la réunion du Comité des parents
d’é l è ve s;
•
Au cours d'une séance du Comité des parents d’élèves, le plaignant notifie que sa doléa nce e st cl ose
a u ca s où i l s’e stima i t sa tisfa i t de l a sol ution proposé e ;
•
À chaque séance du Comité des parents d’élèves, les doléances irrésolues sont réactualisé e s da ns l e
Procè s-ve rba l de ré uni on.
•
Si la doléance est réactualisée successivement deux fois, l a procé dure de ux doi t ê tre e ncl e nché .
•
Ce tte pre mi è re procé dure ne pe ut pa s e xcé de r 3 moi s
Procedure n°2:
•
Le comité de parent d’élèves la communique le plus rapidement possible l a pl a i nte non tra i té à l a
commi ssi on l oca l du sui vi de l a mi se e n œuvre de l a Ré i nsta l l a tion ;
•
La Commission du suivi de la mise œuvre de la Réinstallation analyse la plainte, rencontre le plaignant
e t fa i t ce s obse rva tions e t propose une ré ponse qui de vra ê tre a na l ysé pa r l e PROVED e t
é ve ntuellement par le comité te chni que si de s i nde mni sa tions mo né ta i re s sont né ce ssa i re s
La proposition finale est transmise officiellement au pl a i gna nt e t ce tte de rni è re à 10 jours pour
pre ndre une dé ci si on
•
69
•
S’i l est satisfait, le plaignant notifie par écrit (ou par le biais d’une rencontre ave c témoi ns ou re pri s
sur une déclaration son accord dans le cas où il ne peut écrire) à la Commission du Suivi de la mise e n
œuvre de l a Ré i nsta l l a tion.
Procedure n°3:
•
En ca s d’échec de toutes les solutions proposées, le plaignant pourra utiliser les recours légaux qui l ui
sont proposé s pa r l e systè me judi ci a i re de l a Ré publ i que Dé mocra tique du Congo.
Ce s procedures
•
Se ront clairement expliquées et rappeler au cours de toutes les séance s de consul ta tion du publ i c
pré cé da nt l a mi se à e xé cution de s i nde mni sa tions
•
Fe ront l'objet d'affichage explicatif dans l e s vi l l a ges (é col e s, Ce ntre de sa nté, moul i n, ma rché ,
é gli se s,…). Le Comi té Vi l l a geoi s e n se ra cha rgé.
5.2. REPARATION DES PREJUDICES
La procédure permettant de réparer les préjudices sera simple, administrée autant que possibl e a u ni ve a u
l ocal pour en faciliter l'accès, être flexible et ouverte à diverses formes de preuves, prenant en compte que
beaucoup des personnes ne savent ni lire ni écrire et nécessitent une résolution rapide, juste et équitable de
l eurs doléances. Tous les préjudices concernant le non-respect de niveaux de compensation, ou de pri se de
biens sans compensation pourront être adressés aux comités villageois, à la Commission de suivi de l a mi se
e n œuvre de la Réinstallation et aux différents échelons de l'administration publique directement concernée
ou à défaut et à l’épuisement de toutes les voies de recours pour une sol ution à l ’a mi a bl e , a ux cours e t
tri buna ux compé te nts de l e ur re ssort ;
• La Commission du suivi de la mise en œuvre de la Réinstallation chargé de la Réinstallation involonta i re
me ttra tous les moyens en œuvre (numéro de téléphone de ses membres, communica tion du numé ro
de téléphone du Responsable envi ronne me nt de l 'e ntité conce rné e , numé ro de tél é phone de s
re sponsables au niveau de la Cellule Infrastructures et du BEGES, cahiers de doléance s dé posé s à de s
e ndroits d'accès libres et aisés et relevés he bdoma da i re me nt,...) pour re cue i l l i r l e s pl a i ntes, l e s
e nregistrer et proposer une solution équitable trouvée après consultation de l 'e nse mbl e de s pa rtie s
pre nantes. Pour l’instant, les structures susmentionnées (Comité Villageoi s, CSMORI) n’e xi ste pa s e n
droi t congol a i s – El l e s se ront a l ors à cré e r da ns l e ca dre du proje t ;
• Ce l a prend du temps aux gens de décider quand ils sont lésés et veulent se plaindre. Les procé dure s de
plainte donneront donc aux personnes affectées jusqu'à trois mois suivant la da te de pa i e me nt de l a
compensation pour présenter l e ur pl a i nte . Tous les efforts doivent être entrepris pour tenter de régler
les différends à l’amiable. Une fois que l'ensemble des protagonistes ainsi que l'administration nationale
e t l ocale se sont mis d'accord sur les changements nécessaires et appropriés, une description écrite de s
procédés modifiés sera rédigée. L'administration locale e t l e s che fs de vi l l a ge se ront cha rgé s d'e n
i nforme r l a popul a tion
• Ce pendant, avant de faire recours au système administratif et judiciaire, il est possibl e e t souha i ta bl e
pour les autorités locales d’entendre le(s) plaignant(s), de compléter les fi che s d’e nre gistre me nt de s
pl a i nte s e t proba bl e me nt de trouve r une i ssue he ure use a u confl i t ;
70
•
Pa r la suite, le projet peut intervenir de manière informelle, pour résoudre les conflits. Les responsabl e s
du projet ont besoin d’être informé s de toute s l e s pl a i ntes (un système de re porta ge e st a l ors
né ce ssa i re ) e t d’ê tre pré pa ré s pour i nte rve ni r da ns d e s ca s pa rticul i e rs
5.3. BUDGET ET SOURCES DE FINANCEMENT DE LA REINSTALLATION
Se ule la composante 1 e t 2 peut entrainer des déplacements/ compensations de population, toutefoi s ce s
dé placements sont considérés comme étant très minime. Toutefois une formation est nécessaire ainsi que
de s a udi ts du systè me à mi -pa rcours e t à l a fi n du proje t.
5.4. BUDGET DE LA REINSTALLATION
Le CPR comporte un échéancier de mise en œuvre d’activité de renforcement institutionnel , de forma tion,
de suivi évaluation de la réinstallation, d’audit des activités de réinstallation. Ces activités sont distinctes de
ce lles reliées à l’élaboration des outils de déplacement. A cet égard e l l e s ont é té budgétisé e s e t se ront
i ncorporées dans le budget global du Projet pour un monta nt de 310. 000 USD comme ré sumé ci -a prè s :
Me sures
Actions envisagées
Re sponsable Coûts USD
Me sure
i nstitutionnel
Formation des PROVED et du UCT
Formation des responsables de l’identification
Consultant
Me sures
te chniques
Intégration d’un expert en temps partiel qui
s’occupera de PA
TOTAL GENERAL
60 000 soit
10.000 pa r
provinces
UCT PEQPESU 250 000
310.000
5.5. SOURCES DE FINANCEMENT DE LA REINSTALLATION
Le Gouvernement de la RD Congo, initiateur du projet, aura à fina nce r l a compe nsa tion. Pa r contre , l a
Ba nque Mondiale pourra prendre en charge le renforce me nt de s ca pa ci tés de s pe rsonne s qui se ront
cha rgées de la mise en œuvre et de l’assistance à la réinstallation de s pe rsonne s a ffe ctée , de s groupe s
vul nérables et la viabilisation sociale et environnementale de nouveaux sites de recasement si né ce ssa i re .
71
Chapitre 6 Consultation
La participation des populations dans le processus de planification et de mise en œuvre du PR e st une de s
e xi gences centrales de la BM. L’alinéa 2b de la PO.4.12 de la BM précise que « les populations de vront ê tre
consultées de manière constructive et avoir la possibilité de participer à la planification et à la mise en œuvre
de s programmes de réinstallation ». Le s défis à relever ne portent pas tant sur les personnes à re ca se r que
sur la mise en œuvre des activités du programme. Il est nécessaire de prendre suffisamment de temps pour
consulter tous les acteurs concernés et veiller tout particulièrement à mettre en place des mécani sme s qui
ga rantissent leur implication effective dans la mise en œuvre du projet. La consultation publique va au-de l à
d’une si mpl e i nforma tion de s popul a tions a fi n qu’e l l e s pui sse nt fa i re de s obse rva tions.
Da ns cette logique, la consultation publique e st e ffe ctué e pe nda nt toute l a duré e de l ’e xé cution du
programme. Elle pourra se dérouler pendant la préparation de (i) l’étude socio-économique, (ii) du pl a n de
ré installation forcée et (iii) de l’évaluation de l’impact envi ronne me nta l e t (i v) de l a né goci a tion de l a
compensation à ve rse r a ux pe rsonne s de va nt ê tre dé pl a cé e s (ré da ction e t l e cture du contra t de
compe nsa tion).
Ce s consultations peuvent s’appuyer sur pl usi e urs ca na ux d’i nforma tion à sa voi r : l e s ré uni ons, d e s
progra mme s ra di o, de s de ma nde s de proposi tions / comme nta i re s é cri ts, de s re mpl i ssa ges de
questionnaires et de formulaires, des conférences publiques et d’explications des idées et besoi ns du sous
projet, etc. Les documents devraient être disponibles au niveau des antennes provi nci a l e s du proje t, de s
commune s, de s communa uté s de ba se .
Concrè tement, les actions suivantes seront entreprises : organiser des réunions, des programmes de ra di o,
de remplissage de questionnaires et des explications sur le projet dans l e s commune s, l e s qua rtie rs, l e s
ma rchés, les écoles et les familles. Il appartiendra au projet de contrôler le proce ssus de pa rtici pa tion, à
tra ve rs l e re sponsa bl e cha rgé de l ’e nvi ronne me nt.
Da ns le cadre de la préparation des PAR, les étapes de consultation et d'information suivantes de vront ê tre
re spe cté e s :
● Di ffusi on de l a da te butoi r a u publ i c, l ors du dé ma rra ge du re ce nse me nt ;
● Informa tion i ni tia l e , a u dé ma rra ge de l a pré pa ra tion de s PAR ;
● Informa tion de ba se sur l e proje t e t l 'i mpa ct é ve ntue l e n terme s de dé pl a ce me nt;
● Pri ncipes d'inde mni sa tion e t de ré i nsta l l a tion tel s qu'i l s sont pré se ntés da ns l e pré se nt CPR ;
● Ce tte étape devrait prendre la forme d'une réunion publique pour chaque composante donnant l i e u à l a
pré pa ra tion d'un PAR ;
● Enquête socio-économique participative: le s é tude s soci o-é conomi que s pré vue s da ns l e ca dre du
re ce nsement des personnes et biens affectés permettent de poursui vre l a dé ma rche d'i nforma tion de s
pe rsonnes concernées, ainsi que des autorités local e s e t a utre s i nterve na nts l oca ux (OCB, ONG…). Ce s
e nquêtes permettent aussi de recueillir les avis, doléances et souhaits de la population sur l e re ca se me nt ;
 Consultation sur le PAR provisoire : une fois que le document est disponible sous forme provisoire, il e st
re mis au projet et aux communautés de base selon des forme s à e xa mi ne r a u ca s pa r ca s (ré uni on
publ i que , mi se e n pl a ce d'un comi té l oca l , e tc.).
72
6.1. Méthodologie utilisée
De s rencontres sous forme des ateliers ont été organisés dans toutes les provinces couve rtes pa r l e proje t
PEQPESU.
Tableau des personnes consultées.
Province
Ba ndundu
Ki nsha sa
Equa te ur
Provi nce Ori e nta l e
Ka sa ï occi de nta l
Total
Homme
41
8
45
15
10
119
Femme
9
2
31
10
3
55
Total
50
10
76
25
13
174
6.2. Les attentes et inquiétudes soulevées lors des consultations
6.2.1. Questions soulevés lors des rencontres
1. Avi s e t poi nt de vue sur l e proje t PEQPESU ?
Quel sont les cause des conflits de terre dans votre groupement ? et quelles sont des leçons que vous a ve z
tiré e s ?
2. Que l s sont l e s mé ca ni sme s util i sé s pour ré soudre l e s confl i ts l i é s à l a terre ?
3. Comme nt appelle-t-on l’autorité coutumière chargée de la gestion des terre s e n votre l a ngue l oca l e ?
4. Que l l e s sont l e s a utre s ONG qui i nte rvi e nne nt da ns votre groupe me nt ?
5. Comme nt vi ve nt Le s pe rsonne s dé pl a cé e s da ns vos groupe me nts du poi nt de vue l ogeme nt,
a l i me nta tion… ?
6.2.2. Les craintes et Les attentes/souhaits des personnes rencontrées
Les craintes


Que les travaux de construction ou de réhabilitation des infrastructures scolaire ne tiennent pas compte
de la protection de l’environnement. Sur ce point, ils ont été rassurés, car le bailleur tient compte de ce t
a spe ct da ns l a mi se e n œuvre du Proje t e t un CGES a é té é l a boré à ce t e ffe t ;
Que l’accent soit mis seulement sur l’éducation formelle pourtant plusieurs enfants ont dépassé l’âge de
l a scolarisation formelle et devraient être orientés vers les centres de promotion soci a l e pour y ê tre
e nca dré s ; l e proje t a pri s e n compte ce tte pré occupa tion e n a ppuya nt a ussi l e ce ntre de
proffe ssi onne me nt.
Les attentes/souhaits



L’i mplication des autorités coutumières dans la gestion des terres qui devront être récupé ré e s pour l a
mi se e n œuvre du Proje t ;
La construction ou la réhabilitation, dans un bref délai, des infrastructures socioéconomi que s de ba se
comme fondement du développement durable notamment les écoles, l e s ce ntre s d’a ppre ntissa ge …
Que le projet ne se limite pas seulement à la construction ou la réhabilitation des écoles et de s ce ntre s
d’apprentissage,…mais qu’il prenne aussi en compte l a pri se e n cha rge du pe rsonne l e nse i gna nt
73



Fa voriser des modes alternatifs en cas de conflits fonciers à l’image de ce qui est fait par ONU-Ha bi ta t ;
Que l e s pe rsonne s qui pe rde nt l e urs te rre s soi e nt i nde mni sé e s ;
Qu’en plus des infrastructures scolaires, les fournitures scol a i re s, l e s é qui pe me nts e t l e s ma nue l s
scol a i re s soi e nt a ussi donné s a ux é col e s ;
74
PARTICIPATION DES POPULATIONS ET DIFFUSION DE L’INFORMATION
7.1. Première consultation
Une première série de consultation a eu lieu au moment de festival des populations autochtone s du 27 a u
30 Ma rs 2015 pour l ’é l a bora tion de s docume nts de sa uve ga rde .
7.2. Participation des populations
La consultation publique et la participation sont essentie l l e s pa rce qu'e l l e s a pportent a ux pe rsonne s
potentiellement déplacées l'opportunité de participer à la fois à la conception et à la mise e n pra tique de s
sous-projets. De plus, ce sont les communautés locales qui doivent revendique r l a propri é té de ce proje t
pour qu'il soit un succès, et la richesse de leurs connaissances des conditions locales est un atout inestimable
pour le projet. En reconnaissance de ceci, une attention particulière serait portée à la consultation publ i que
de s individus / ménages potentie l l e me nt a ffe cté s l orsqu'une ré i nsta l l a tion forcé e e st consi dé ré e .
La consultation publique aura lieu au moment des premières études concernant le sous-projet au niveau des
communautés locales, assistées par les ONG locales, les gouvernants, les notabl e s e t l e s fourni sse urs de
se rvi ce s.
La stratégie de participation évoluerait autour de la provision d'une opportunité complète d'impli ca tion. Ce
processus ne serait pas isolé, grâce à la nature même du proje t, qui a ssure pa r sa mi se e n œuvre e t sa
conception une participation publique continue e t une i mpl i ca tion a u ni ve a u l oca l . Donc, de fa çon
stra tégique, la consultation publique serait une activité en cours tout au long du cycle complet du projet. Pa r
e xe mple, la consultation publique aurait lieu pendant la préparation de (i) l'étude socio-économique, (i i ) du
plan de réinstallation forcée, (iii) de l'évaluation de l'impact environnemental, et (iv) se poursuivra jusqu'à l a
ré da ction e t l a l e cture du contra t de compe nsa tion.
La participation et la consultation publique prendraient la forme de réunions, de demandes de propositions /
commentaires écrits, remplissage de questionnaires / formulaires, de conférences publiques et d'explications
de s idées et besoins de le sous-projet, renda nt de s docume nts di sponi bl e s a ux ni ve a ux provi nci a ux,
communaux, territorial et du secteur, dans des endroits adaptés comme les résidences officielles / bure a ux
de s di ri gea nts / a nci e ns l oca ux. Ce s me sure s pre ndra i e nt e n compte, l e ca s é ché a nt, l e ni ve a u
d'alphabétisation très bas qui pré va ut da ns ce rta i ne s de s zone s touché e s pa r l e proje t e n l a i ssa nt
suffi sa mme nt de te mps pour ré a gir a ux i nforma tions qui l e ur sont de stiné e s.
Le contrôle de ce processus serait effectué par les structures communautaire s e t l e s structure s du proje t
sous la supervision de la Commission chargée de la réinstallation involontaire dans l e ca dre de s pl a ns de
ré i nsta l l a tion forcé e i ndi vi due l s e t l e sui vi globa l e t l e s mé ca ni sme s d'é va l ua tion d u proje t.
7.3. Diffusion de l’information
Après l’accord de non objection de la RDC e t de la Banque mondiale , l e ré sumé du pré se nt CPR pourra
ê tre publié au niveau national et local dans le bulletin officiel des provinces ; le document sera di sponi bl e
a u siège des conseils municipaux. Par ailleurs, le rapport sera disponible pour consul ta tion publ i que a u
projet aussi bien au siège que dans les antennes provinciales. Le document sera ensuite publié dans l ’Info Shop de l a Ba nque mondi a l e e t da ns l e s ce ntre s de docume nta tion de l a Ba nque Mondi a l e .
75
7.4. DISPOSITIF DE SUIVI DES OPERATIONS
Le s arrangements pour le suivi s'insèreraient dans le plan global de suivi de tout le projet qui se ra i t ré a l i sé
pa r la Commission chargée de la réinstallation involontaire et le Responsa bl e Envi ronne me nt de l 'e ntité
i mpliquée. Ce qui implique qu'il est nécessaire d'avoir des guides de suivi et d'évaluation établis et approuvés
a vant l'exécution du projet. L'objectif de ces guides sera de conduire une évaluation finale pour déterminer si
l es personnes affectées par le projet auront été affectées de manière telle qu'elles ont aujourd'hui un niveau
de vie supérieur à avant, qu'elles ont le même niveau de vie, ou qu'elle s sont pl us pa uvre s qu'a va nt. Un
nombre d'indicateurs sera utilisé pour déterminer le statut des personnes affectées après le proje t (l a terre
utilisée, la diversification des sources de revenus, la qualité des bâtiments, les insta l l a tions sa ni ta i re s, l e
nombre d’e nfa nts scol a ri sé s, l e ni ve a u de vi e , l e ni ve a u de sa nté, e tc.).
Le s rapports de réinstallation définiront deux objectifs socio-économi que s pri nci pa ux pour é va l ue r l e ur
succè s :
o l es individus affectés, les ménages et les communautés peuvent maintenir leur niveau de vie d'a va nt l e
proje t, e t mê me l 'a mé l i ore r, e t,
o l e s communa uté s l oca l e s continue nt à souteni r l e proje t.
Pour savoir si ces objectifs sont atteints, les rapports de réinstallation indiqueront des paramètre s à sui vre ,
i nstitueront des indicateurs de suivi et fourniront les ressources nécessaires pour mener les activités de suivi.
Le s paramètres suivants et indicateurs vérifiable s se ront util i sé s pour me sure r l e s pe rforma nce s de s
ré i nsta l l a tions:
o Cha que individu aura un dossier de compensation qui enregistrera sa situation initiale, l'utilisation fa i te
pa r l e sous-proje t de se s bi e ns e t l a compe nsa tion a cce ptée e t re çue ,
o
Le projet maintiendra une base de données complète de chaque indivi du a ffe cté pa r l e s be soi ns e n
te rres du projet incluant la relocalisation/réinstallation forcée, les impacts sur la terre ou les dommages,
o
Le pourcentage d'individus choisissant une combinaison d'argent liquide et de compensation e n na ture
ou une i nde mni sa tion e xcl usi ve me nt pé cuni a i re ,
o
o
L’util i sa tion e nvi sa gée de s pa i e me nts e n e spè ce ,
Le nombre de conte ntie ux sur l e nombre tota l de ca s tra i tés,
o
Le nombre de torts ca usé s, l e dé l a i e t l a qua l i té de s ré sol utions de s confl i ts,
o
o
L’ha bi l e té de s i ndi vi dus e t de s fa mi l l e s à ré ta bl i r l e ur ni ve a u de vi e ,
Si l e sous-proje t se dé roul e e n zone rura l e , l a productivi té a gri col e de s nouve l l e s terre s,
o
Le nombre d'i ndi vi dus l oca ux i mpl i qué s da ns l a ma i n d'œuvre du sous-proje t,
o
Le s relations générales entre la Commission chargée de la réinstallation, le Cha rgé Envi ronne me nt de
l ’e ntre pri se e n cha rge de s tra va ux e t l e s communa utés l oca l e s.
Le s indicateurs suivants seront utilisés pour suivre et évaluer la mise en pratique des plans de réinstal l a tion
i nvol onta i re :
•
Compe nsa tions ou contra ts e n suspe ns :
 Nombre de compensations en attente ou le nombre de réinstallations forcées non termi né e s
a va nt l a cl ôture de s contra ts de ré i nsta l l a tion forcé e ,
 Poursuites des activités économiques à l'identique a prè s l a ré i nsta l l a tion de cha cun de s
me mbre s de l 'uni té dome stique ,
76
 l a production et les revenus des personnes déplacées relocalisées aprè s l a pre mi è re a nné e .
•
Le s dossiers financiers seront maintenus à jour par la Commission de réinstallation involontaire pui s pa r
CT du PME pour permettre le calcul du coût final de la réinstallation forcé e pa r i ndi vi du ou mé na ge.
Cha que i ndi vi du re ce va nt une compe nsa tion a ura un dossi e r contena nt:
 De s i nforma tions i ndi vi due l l e s,
 Le nombre de pe rsonne s qu'i l /e l l e re ve ndi que comme dé pe nda nt de son mé na ge,
 La quantité de terrain et de bâtiments à la disposition de l'individu ou du mé na ge l orsque l e
dossi e r e st ouve rt.
•
De s informations additionnelles seront acquises pour les individus éligibles à la réinstallation forcée/à l a
compe nsa tion :
 Ni ve a u de re ve nu e t de production, - Inve nta i re de s bi e ns ma téri e l s, - De tte s.
Cha que fois que des terrains seront utilisés par le projet, l e dossi e r se ra mi s à jour pour dé termi ne r si
l 'individu ou le ménage est affecté au point de non-vi a bi l i té é conomi que e t s'i l e st é l i gibl e pour une
compensation/relocalisation ou ses alternatives. Ces dossiers serviront de base pour le suivi et l'éval ua tion,
a i nsi que comme docume nta tion sur l e s compe nsa tions a cce ptée s e t re çue s.
Le s deux étapes, suivi et évaluation de la réinstallation, sont complémentaires. Le suivi vi se à corri ger « e n
te mps réel » les méthodes de mise en œuvre durant l'exécution du Projet, alors que l'é va l ua tion vi se (i ) à
vé ri fier si les objectifs généraux de la réinstallation ont été respectés et (ii ) à tire r l e s e nse i gn e me nts de
l 'opération pour modifier les stratégies et la mise en œuvre dans une perspective de plus long terme. Le suivi
se ra i nte rne , e t l 'é va l ua tion e xte rne .
7.5. Suivi
L’objectif général du suivi est de s’assurer que toutes les PAP sont indemnisées, déménagées et réinstal l é e s
dans le délai le plus court possible et sans impact négatif. Le suivi traite essentiellement des aspects suivants
:
 suivi social et économique: suivi de la situation des déplacés et réinstallés, évolution éventuelle du coût
du foncier dans la zone de déplacement et dans celle de réinstallation, état de l 'e nvi ronne me nt e t de
l 'hygiène, restauration des moyens d'existence, notamment l'agriculture, l e comme rce e t l 'a rtisa na t,
l 'e mpl oi sa l a ri é , e t l e s a utre s a ctivi té s;
 sui vi de s pe rsonne s vul né ra bl e s;
 Sui vi des aspects techniques: supervision et contrôle des travaux de construction ou d'aménagement de
te rra i ns, ré ce ption de s composa nte s te chni que s de s a ctions de ré i nsta l l a tion;
 sui vi du systè me de tra i te me nt de s pl a i nte s e t confl i ts;
 a ssi sta nce à l a re sta ura tion de s moye ns d'e xi stence .
Da ns le cadre du suivi, certains indicateurs sont utilisés, notamment:
• nombre de ménages et de personnes affectés par les activités du projet ;
• nombre de ménages et de personnes physiquement déplacés par les activités du projet
• nombre de ménages compensés par le projet ;
• nombre de ménages et de personnes réinstallés par le projet ;
• montant total des compensations payées.
77
Le s groupes vulnérables (peuples autochtone s, fe mme s ve uve s, ré fugié s, e tc.) font l ’obje t d’un sui vi
spé ci fi que .
Le suivi de proximité sera supervisé par des Consultants en Science s Soci a l e s, a ve c l ’a ppui de s Se rvi ce s
provi nci a ux de s mi ni stè re s i mpl i qué s. Ce s Consul ta nts ve i l l e ront à :
 l ’é ta bl i sse me nt de ra pports de sui vi de l a mi se e n œuvre de s a ctivi tés;
 l ’orga ni sa tion e t l a supe rvi si on de s é tude s tra nsve rsa l e s;
 l a contri bution à l ’é va l ua tion ré trospe ctive de s sous -proje ts du proje t.
Da ns chaque localité concernée, le suivi de proximité va impliquer les autorités des entités a dmi ni stra tive s
dé centralisées, les représentants de la population affectée ; les représentants des personnes vulnérabl e s e t
l e représentant de la socié té ci vi l e (ONG l oca l e ) a ctive sur l e s que stions de dé ve l oppe me nt l o ca l .
7.6. Évaluation
De ux é va l ua tions i ndé pe nda nte s se ront e ffe ctué e s
L’é va l ua tion se fi xe l e s obje ctifs sui va nts:
• é valuation générale de la conformité de l'exécution avec les objectifs et méthodes précisés dans le cadre
de pol i tique de ré i nsta l l a tion
• é valuation de la conformité de l'exécution avec le s l oi s e t rè gle me nts na tiona ux, a i nsi qu'a ve c l a
pol i tique OP 4.12 de l a Ba nque Mondi a l e ;
• é valuation des procédures mises en œuvre pour les indemnisations, le déplacement, la réi nsta l l a tion ;
• é valuation de l'adéquation des indemnisations et des mesures de réinstallation par rapport a ux pe rtes
subi e s ;
• é valuation de l'impact des programmes de réinstallation sur l e s re ve nus, l e s ni ve a ux de vi e , e t l e s
moye ns d'existence, en particulier par rapport à l'exigence de l'OP 4.12 sur le maintien de s ni ve a ux de
vi e à l e ur ni ve a u pré cé de nt ;
• é va l ua tion de s a ctions corre ctive s à p re ndre é ve ntue l l e me nt da ns l e ca dre du sui vi .
L’é valuation sera effectué sur un échantillon de sous projet ayant produit un rapport de réinstallation ma i s
é ga l e me nt sur d’a utre s sous-proje t qui à pri ori n’ont pa s de ma ndé de ré i nsta l l a tion .
L'é valuation utilise les documents et matériaux issus du suivi interne, et en suppl é me nt, l e s é va l ua teurs
procéderont à leurs propres analyses de terrain par enquêtes auprès des i nterve na nts e t de s pe rsonne s
a ffectées par le projet. L'évaluation des actions de compensation et éventuellement de ré i nsta l l a tion e st
me né e pa r de s a udi te urs compé te nts choi si s sur l a ba se de cri tère s obje ctifs.
Ce tte évaluation est entreprise une année après le début des activités (mi-parcours) et à la fin du projet. Et
se rs effectué par des consultants (indépendants) nationaux (ou internationaux). Le rapport sera tra nsfé re r
si mul ta né me nt a u MESEP, a u PROVED, a u comi té de pi l ota ge e t à l a Ba nque Mondi a l e .
78
ANNEXE
1. Feuille sociale de projet
2. Modèle Enquête de recensement
3. Fiche de compensation prévisionnelle
4. Formulaire d’enregistrement des plaintes
5. Accord des négociations d’indemnisation
6. Liste des personnes rencontrées
7. Bibliographie
79
Annexe 1: Feuille sociale de projet
Fe uille sociale de projet
Da te : ______________
A.
Proje t
Commune :
______________________________
Nom de projet :
______________________________
Type de projet:
• Ré ha bi l i ta tion
• Re construction
• Autre (spé ci fi e r) :________________________
B.
Loca l i sa tion du proje t :
Village :
_______________________________
Dimensions :
________m2 x ___________ m2
Supe rfi cie :
________ (m2)
Propriétaire(s) du (des) terrain(s) ; ________________________:
________________________
________________________
C.
Donné e s géné ra l e sur l a ré i nsta l l a tion :
Nombre total des affectées
Nombre de résidences et pour chaque résidence:
Nombre de familles
Nombre de personnes:
Nombre de parcelles affectées et pour chaque parcelle: Superficie en ha
cul tivée
Superficie plantée et nombre par espèces d’arbres
Nombre des exploitants
Nombre de main d’œuvre
Nombre d'entreprises (petit commerce, artisanat, pisciculture…) et pour chaque entreprise; Nombre
d'employés salariés:
Sa laire de c/u par semaine :
Re venue net de l'entreprise/semaine
D:
Si tes de relocalisation
DDI-
1. Si te s de relocalisation à identifier (nombre) :
_______________________
D-2. Sites de re l oca l i sa tion dé jà i de ntifi e (nombre e t ou) :
_______________________
80
D-3 a . Coût d’acquisition de la propriété :
__________________ unité de monnaie locale
D-3 b. Coût de réinstallation des PAPs
__________________
unité de monnaie locale
D-3c. Coût de construction/réhabilitation de l’i nfra structure : ____________ uni té de monna i e l oca l e
D .Me sure s de vi a bi l i sa tion______________________________
D-5.Considérations environnementales: _____________________________________________________
81
Annexe 2: Modèle Enquête de recensement
1- Enquête ménage
DATE………………………………………………………………………………………………………………….
N° DE RECENSEMENT ………………………………………………………………………………………….
LOCALITÉ…………………………………………………………………………………………………………
NOM DU CHEF DE MÉNAGE……………………………………………………………………………………
SECTION 0 -COMPOSITION DU MÉNAGE
Ta bleau à remplir en fonction des indications du chef de ménage.
#
Re lation au Chef de Nom (selon Pré nom
mé nage
orthographe
pièce
d’identité)
Se xe Age
N° Pi è ce Ré sidesur Vu
sur
d’identité place
place
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SECTION 1 –CHEF DE MÉNAGE
Nom du chef de ménage: …………………………………………………………………………………………
(Nom, prénom, selon pièce d’identité - Attention orthographe et ordre du nom et prénom)
Numéro photo:……………………………………………………………………………………………………….
Da te de naissance:…………………………………Sexe: M / F………………………………………………..
Pi è ce d'identité: ……………………………………………………………………………………………………
Si tuation matrimoniale : (entourer bonne réponse) marié (nombre d'épouses) célibataire divorcé
ve uf...
Li e u de naissance: ……………………… Année d'arrivée: …………………………………………………..
Ni veau d'alphabétisation: (entourer bonne réponse)
1
Sait lire et é crire
2
sait lire et é crire
3
sait lire et é crire
82
4
Analphabète
Cadre de Politique de Réinstallation M ars 2015
Langue parlée en RDC
Fra nçais
Ni veau d'étude: (entourer bonne réponse)
1
a ucun
2
pri maire
3
non
pri maire achevé
a chevé
Anglais
4
se condaire
non achevé
5
6
se condaireachevé supérieur
SECTION 2 –ACTIVITE ECONOMIQUE DU MÉNAGE
Acti vi tés Economiques des Me mbres du Ménage
(Indiquer dans chaque case le type d'activité exercée)
#
Re lation au Chef
de ménage
1
Che f
Nom e t Prénom
Acti vi té principale
Se conde
a cti vité
Troi sième activité
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Page 83
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
SECTION 3 –REVENUS DU MENAGE
Re venus monétaires
Ré sumer pour chacun des membres du ménage les revenus monétaires générés durant l'année 2008, pour
l 'ensemble de l'année. Indiquer dans chaque case les revenus monétaires générés par an pour chacune des
a cti vités de chacun des membres du ménage. Fournir les calculs annexes sur un feuillet séparé à agrafer au
questionnaire, si nécessaire
#
Re lation au Chef
de ménage
1
Che f
Nom e t Prénom
Re v
/ Act
pri ncipale
/ Re v/Sec/
a cti vité
Re v/Troisième
a cti vité
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Qualifier les revenus monétaires de l'année de réalisation de l’enquête par rapport à une année moyenne
Me i lleurs / moyens / pires (entourer la bonne réponse)
Re venus non monétaires
Ré sumer pour chacun des membres du ménage les revenus non monétaires (produits agricoles
a utoconsommés, résultat d'échange ou troc, etc...) générés durant l'année 2008. Indiquer dans chaque case
l es revenus non monétaires générés par an pour chacune des activités de chacun des membres du ménage.
#
Re lation au Chef
de ménage
1
Che f
Nom e t Prénom
Acti vi té principale
Se conde
a cti vité
Troi sième activité
2
3
4
5
6
Page 84
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
7
8
9
10
Qualifier les revenus non monétaires de l'année 2003 par rapport à une année moyenne meilleurs / moyens
/ pi res (entourer la bonne réponse)
Fournir au verso de la présente page la valorisation monétaire des revenus non monétaires, à faire avec la
pe rsonne soumise à enquête.
Dé penses du ménage
(Fournir la liste des principales dépenses du ménage en 2003, e n UM par an, sur la base de la classification
suivante) :
Sa nté et soins:
Loge ment (réparations, autres):
Scolarité des enfants: Frais de
scolarité Frais de logement:
Fournitures scolaires:
Ea u potable:
Tra nsport:
Intrants agricoles:
Mé dicaments pour les animaux:
Autres
SECTION 4 –BIENS DU MENAGE
Te rre
(Identifier toutes les parcelles occupées et/ou utilisées par le ménage avec le chef de ménage sur la base du
ta bleau ci-dessous puis visiter les parcelles et remplir une FICHE PARCELLE pour chaque parcelle
potentiellement affectée)
#
Loca lisation
1
Che f
Pote ntiellement
a ffectée (Oui
/non)
Surface
a ffectée en
m²
Pe rte totale Usage (*)
ou
pa rtielle
Ré gime
d’occupation
(**)
2
3
4
5
6
7
8
9
Page 85
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
10
* Usages
1
2
3
4
5
6
Pé ri mètre
ja rdin Ba s- Cha mps
pâ ture Brousses
fonds e xté rieurs
ou jachère
pré ciser
7
habitations
8
Autres à irrigué
** ré gi me d’occupation
1
2
3
4
5
6
concession propriété
Location
Mé tayage Occupation Autres
non
ti trée (paiement (paiement sans
à
(tra ditionnel) loyer en loyer en autorisation préciser espèces) nature)
Pré ci ser le nom et prénom du propriétaire dans les cas de location ou métayage :
Bâtiments
Identifier tous les bâtiments occupés et ou utilisés par le ménage avec le chef de ménage sur la base du
ta bleau ci-dessous, Puis visiter les bâtiments et remplir une FICHE BATIMENT pour chaque bâtiment
potentiellement affecté.
Li ste des bâtiments utilisés et/ou occupés par le ménage - inclure les bâtiments loués à d'autres:
#
Loca lisation
1
Che f
Pote ntiellement
a ffectée (Oui
/non)
Na ture
Usage (*)
e t Surface en m²
Ré gime
d’occupation (**)
2
3
4
5
6
7
8
9
* Usages
Page 86
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
1
2
3
Habitation Anne xe
4
5
Bâtiment Bâtiment
habitation pour
acti vité
Autres
d’e xploitation à
agri cole
ou pré ciser
é levage
** ré gi med’occupation
1
2
concession propriété
non
3
4
5
6
Location
Mé tayage
Occupation
Autres
ti trée (paiement
(traditionnel) loyer en
espèces)
(paiement sans
loyer en
à
autorisation pré ciser
na ture)
Che ptel
Composition du Cheptel
Espèce
Effe ctif
Propriétaire
Mode
de
Vocation (**)
conduite
(*)
Bovin
Pe ti t ruminant
Volaille
Autres
* Mode de conduite
1
2
Intensif
Se mi
Intensif
** Vocation
1
2
Viande
Lait
3
4
transhumant Nomade
3
œufs
4
épargne
5
Autres à
pré ciser
6
Autres à
pré ci se r
Autres biens du ménage
Vé hicules, appareils (TV, radio, réfrigérateur, etc...), autres:
Page 87
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
SECTION 5- SANTÉ / VULNÉRABILITÉ
Pe rsonnes handicapées ou chroniquement malades dans le ménage et information sur leur
handicap/maladie:
Trè s jeunes enfants (moins de 2 ans) dans le ménage et information sur leur santé: Personnes de
pl us de 65 ans dans le ménage et information sur leur état physique: Décès dans le ménage dans
l a dernière année et cause:
SECTION 6- DIVERS
Ave z vous un compte bancaire: Oui / Non Si Oui,
où:
Pa rti cipez vous à des activités communautaires telles que caisse villageoise, coopérative, association de
Je unes ou de femmes, autre:
SECTION 7- PROJETS DANS LA PERSPECTIVE DE LA RÉINSTALLATION
Da ns l'hypothèse où le Projet nécessiterait votre déplacement et votre réinstallation, quels sont vos souhaits
sur les points suivants (poser les questions sous forme ouverte, ne suggérer les réponses que si la personne
de meure sans réponse):
- Li e u d'installation: à ………………………….. (Lieu actuel d'habitation) ……………………...Ailleurs - Si ailleurs,
où:………………………………………………………………………………………………..
- Acti vi té a prè s ré i nsta l l a ti on:…………………………………………………………………………………
- Condi ti ons de ré i nsta l l a ti on:…………………………………………………………………………………
Ma i son d'habitation: préférez-vous ……………………………………………………………………
re construire votre maison la reconstruction par le projet d'habitation
pa r vous même
Te rrains: Conditions prioritaires que doivent remplir les terrains de réinstallation:
Assistance complémentaire (formation, assistance en nature, autre):
Page 88
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
2- FICHE PARCELLE
N° de la parcelle………………………….
Provi nce…………………………………………………………..
Da te………………………………………
Di strict……………………………………………………………..
Contrôlée par…………………………….
Te rri toire……………………………………………………………
Nom du Chef de ménage……………….
Vi lle, commune, localité………………………………………….
Se ction 1- Croquis, mesures et coordonnées GPS
Re porter les dimensions caractéristiques en mètres - Indiquer la position des bâtiments et de quelques
a utres points caractéristiques (grands arbres, etc...)
A joindre Photo référence
Se ction 2- Informations sur les propriétaires et Utilisateurs
Nom, Pré nom, Adresse
N° de recensement
Propriétaire
Uti lisateurs
Ré gime d'occupation:
1
2
3
4
5
6
concession propriété Loca tion non Mé ta yage Occupation Autres à
ti trée
sans pré ciser
a utorisation
Se ction 3- Destination et utilisation
Vocation
1
2
3
4
5
6
Pé rimètre ja rdin
Ba sCha mps
pâ ture
irri gué
fonds
e xté rieurs
Brousse
soujachère
Uti lisation effective
1
2
3
4
5
6
Pé rimètre ja rdin
Ba sCha mps
pâ ture
irri gué
fonds
e xté rieurs
Brousse
Page 89
7
8
habitations Autres à
pré ciser
7
8
habitations Autres à
pré ciser
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
soujachère
Se ction 4- Biens Immeubles sur la Parcelle
Bâ timent:
Fiche bâtiment n° :………………………………………………………….
Bâ timent:
Fiche bâtiment n°: …………………………………………………………. Bâ timent:
Fi che bâtiment n°:…………………………………………………………..
Bâ timent:
Fiche bâtiment n°:…………………………………………………………..
Systè me
(description, di mensions, é tat, observation) :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Autres structures (puits, abris temporaires, latrines, douches, cuisine, hangars, clôture, tombeaux, autres)
Na ture
Di mensions
Eta t
Observations
1
2
3
3
Se ction 5 - Cultures Pérennes
Re mplir le tableau ci-dessous en comptant tous les arbres d'un type donné, un « type » é tant défini comme
pa r exemple « Jeune manguier en bon état ». Remplir, par exemple, une ligne pour tous les « Jeunes
ma nguiers en bon état » et une autre pour tous les « Ma nguiers adultes en bon état ». Inclure les arbres de
brousse non cultivés se trouvant sur la parcelle.
N° Espèce Adulte
/Je une/Plant
Eta t
Nombred’arbres Rendement Propriétaire
(Bon/Moyen/Médiocre)
(kg/a rbre)
1
2
3
4
5
6
Se ction 6 - Cultures Annuelles
Re mplir le tableau ci-dessous uniquement pour les cultures effectivement observées sur la parcelle. Ne pas
i nclure les cultures éventuellement pratiquées à d'autres saisons que celle d'observation si elles ne sont pas
e ffectivement observées lors du comptage
Page 90
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
N° Espèce
Stade et état de Surface en ha
cul ture
Re ndement
(T/ha)
Propriétaire
1
2
3
4
5
6
7
Si la parcelle n'est pas cultivée lors de la visite, interroger l'usager ou le propriétaire sur son utilisation
habituelle:
Si la parcelle est en jachère, depuis quand ?
2- FICHE bâtiment
N° de la parcelle…………………………
Provi nce…………………………………………………………..
Da te ………………………………………
Di strict…………………………………………………………….
Contrôlée par…………………………….
Te rri toire……………………………………………………………
Nom du Chef de ménage………………..
Ville,
Commune,
Loca lité
………………………………………..
Se ction 1- Croquis, mesures et coordonnées GPS
Re porter les dimensions caractéristiques en mètres - Indiquer la position des bâtiments et de quelques
a utres points caractéristiques (grands arbres, etc...)
Page 91
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
A joindre Photo référence
Se ction 2- Informations sur les propriétaires et Utilisateurs
Nom, Pré nom, Adresse
N° de recensement
Propriétaire
Occupants
Occupants
Occupants
Occupants
Occupants
Occupants
Occupants
Occupants
Ré gime d'occupation:
1
2
3
4
5
6
Pleine
location à location
Mé tayage Occupation Autres à
propriété titre
à
ti tre sans pré ciser onéreux
gra tuit
a utorisation
Le propriétaire a-t-il construit le bâtiment lui-même ? Oui/non :………………
Se ction 3- Destination et utilisation Vocation initiale
du bâtiment
1
2
3
4
5
Habitation Anne xe
Bâtiment Bâtiment
habitation pour
acti vité
Autres
d’e xploitation à
agri cole
ou pré ciser
é levage
Uti lisation effective
1
2
concession propriété
3
4
5
6
Location
Mé tayage
Occupation
Autres
Page 92
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
non
ti trée (paiement
(traditionnel) loyer en
(paiement sans
loyer en
à
autorisation pré ciser
espèces)
na ture)
Se ction 4- Pour Bâtiments d'Habitation Seulement
Identité de l'ensemble des personnes habitant dans le bâtiment:
#
Re lation
Che f
mé nage*
a u Nom e t Prénom
de
Se xe
Age
Vu
sur
place
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
* (1) é poux/épouse ; enfant (2) ; autre parent (3) ; Locataire (4) ; (5) autre (à préciser
Se ction 5- Description et Etat
Eta t général
1
2
3
4
5
Neuf ou bon
Utilisable Non
En ruine
quasi neuf
mais
utilisable
mé diocre ma is réparable
Observations éventuelles sur l'état général:
Sta nding général
1
2
3
4
Ha bitat Habitat Habitat Autres à moderne moderne rural précisé
de
sans tra ditionnel standing standing
Di mensions : voir schéma ci-dessus
- Nombre total de briques dans le bâtiment: -
Page 93
Version provisoire
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
Nombre de feuilles de tôle Etat en détail:
Ma té riaux
Eta t
Observation
Sol
Murs
Toi ture
Ouve rtures
fe nêtres)
(portes
et
Observations éventuelles sur l'état des différentes parties du bâtiment:
Typologie matériaux à utiliser:
Sol : Terre battue / Ciment / Carrelage / Pas encore
Murs: Torchis / Briques de terre / Briques de terre enduit ciment / Briques de ciment / Briques de ciment
Enduit ciment / Autre
Toi t: Paille / Tôle / Tuiles / Tôles & plafonds / Pas de toit
Eta t : noter de 1 (très bon) à 4 (très mauvais) dans le tableau ci-dessus
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Annexe 3: Fiche de compensation prévisionnelle
Annexe 3: Fiche de compensation prévisionnelle
Commune ……………………………………………………………………………………………..
I- IDENTIFICATION
Nom : ……………………………………………………………………………………………………………….
Ca té gorie de bénéficiaire ………………………………………………………………………………………… Pi è ce
d’identité :
………………………………………………………………………………………………….
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………..
II- DESCRIPTION DES PERTES
Te rrain
Pa rce lle : n° ……… Type………………. Superficie …………….Localisation ………………...… Parcelle : n°
………Type ………………. Superficie …………….Localisation …………………...
Constructions
Bâ timent
Adresse
Usage
Superficie Ma té riaux Va leur m2
(m2 x m2, de
Total)
construction
Va leurtotale
1.
2.
3.
4.
5. e tc.
Autre infrastructure
Infrastructure Adresse
Usage
Superficie Ma té riaux Va leur m2
(m2 x m2, de
Total)
construction
Va leurtotale
1.
2.
3.
4.
5. e tc.
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Re venus
Acti vi tés
Re ntesAnnuelles
Sa lairesannuels
1. 2.
3.
Cul tures
Produit
Ca té gorie
Superficie
(cycle
court/ Plantée (ha)
cycl e long)
Re ndement/ Va leur
Kg/ha
FCFA/kg
(ou pièce)
Va leur
Totale
(FCFA)
e tc
Arbres
Espèce
Superficie
Pl a ntée
(ha)
Nombre
de
pieds/ha
Nombre
de pieds
Re ndement
Kg/pi ed
(ou pièce)
Va leur
FCFA/kg
Va leur
Totale
(FCFA)
1. 2.
3. 4.
5.
6. e tc
Accè s
Loge ment de location
Adresse
Usage
Superficie en Nombre de Loye rmensuel
m²
pièces
1
2
Te rrain de location
Pa rce lle
Usage
Superficie en ha
Loye rannuel
1. 2.
3.
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SOMMAIRE DES COMPENSATIONS
Te rrain
Superficie (m2)
Pri x Unitaire
Pri x Total
Pa rce lle 1
Pa rce lle 2
Construction
Superficie (m2)
Pri x Unitaire
Pri x Total
Nombre
Pri x dé claré
Pri x Total
e t Pri x Unitaire
Pri x Total
Investissement
Re ndement
Productions
de s Pri x Total
Nombre
Va leurUnitaire
1.
2
Autres immobilisations
1
2
Cul ture
Re ndement
Superficie
1
2
3
Arbres
1
2
Autres Compensations
Pri x Total
□ Revenus tirés de location
l ogement
□ Revenus tirés de location terrain
□ Autres compensation (préciser la
pe rte compensée)
Autres formes d’assistance :
Ai de Alimentaire
Tra nsport de matériel
Indemnité de désagréments
TOTAL GENERAL
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Annexe 4: Formulaire d’enregistrement des plaintes
Formulaire d’enregistrement des plaintes
Da te : ____________
Comi té de plainte, Commune de …………………………………………….
Dossier N°…………..
PLAINTE
Nom du plaignant :
Adresse :
Commune :
Te rrain et/ou Immeuble affecté :
________________________________
___________________________________
___________________________________
________________________________
Description
de
la
plainte :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
A ………………………, l e ………………..
________________________________
Si gnature du plaignant
OBSERVATIONS DU COMITE :
1……………………………………………………………………………………………………………………….
2…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..
3…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………4…………………………………………………………………
…………………………..………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
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5…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
A ………………………, l e ………………..
Si gnature du représentant du comite
REPONSE DU PLAIGNANT:
1…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
2…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………….
3…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………4…………………………………………………………………
…………………………..………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………….
5…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………….
A ………………………, l e ………………..
________________________________
Si gnature du plaignant
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RESOLUTION
1…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………2…………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………..
3…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………4…………………………………………………………………
…………………………..………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
5…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..
A ………………………, l e ………………..
_______________________________
Si gnature du représentant de la comite
__________________________
Si gnature du plaignant
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Annexe 5: Accord des négociations d’indemnisation
Accord des négociations d’indemnisation
PROCESSUS DE VALIDATION DE LA COMPENSATION
PV du comité de compensation sur :
l e terrain : date du
________________. l es constructions :
da te du : ________________ l es cultures : date du ;
________________ l e s loyers : date du :
________________ Autre s indemnités: date du :
________________
Autres formes d’assistance : date du :
________________
Le PAP a assisté à la réunion d’information publique du : ___________
Le PAP a assisté à la réunion de conce rtation publique du
___________
Le PAP a re çu la visite du Comité du PIC du ___________
A …. Le ………………………..
Si gnatures :
_____________________
Le PAP (ou représentant)
__________________________
Le Représentant de la Commune
____________________
Le Représentant de Domaine
_____________________
Autre :
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LISTE DES PERSONNES RENCONTREES.
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M is en for me: P olice :(P ardéfaut)
+C orps (C alibri)
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ANNEXE 6 : DOCUMENTS CONSULTÉS
- Avocats Verts (2010), Analyse de la législation environnementale et sociale du secteur minier en RDC,
é tude pour l e compte de WWF, octobre , 112 p.
- Ch. Beau e t G. Ze e nde r (2012), Quel avenir pour les personnes déplacées vivant dans les camps de Masisi
Centre ? Retour, intégration locale et réinstallation ailleurs, fé vri e r 41 p.
- CCFD, GRET e t Forum de s a mi s de l a Te rre (2010), Etude de la problématique foncière au Nord-Kivu,
Ra pport d’é tude , ja nvi e r, 71 p.
- Equi pe huma ni ta i re Pa ys, Plan Stratégique (2014), République Démocratique du Congo, a ve c l ’a ppui
d’OCHA, 93 p.
- N. Ma langu, M. Nkumba et K. Mutombo (2013), Statut et protection juridique des droits fonciers en vertu de
Coutume et usages locaux en République Démocratique du Congo, 23 p.
- Ch. Nta mpa ka (2008), Gouvernance foncière en Afrique centrale, Docume nt de tra va i l sur l e s ré gi me s
fonci e rs no 7, FAO, 65 p.
- R. Poutier, « Le Kivu dans la guerre : acteurs et enjeux », EchoGéo [En ligne], Sur le Vif, mi s e n l i gne l e 21
ja nvi e r 2009, consul té l e 08 ma rs 2014. URL : http://e choge o.re vue s.org/10793 ; DOI :
10.4000/e choge o.10793
- UICN (2010), Parcs et réserves de la République Démocratique du Congo. Evaluation de l’efficacité de la
gestion des aires protégées, UICN, 148 p.
- Fonds Soci a l de l a RDC (2013), Rapport d’achèvement du Projet d’Action Sociale d’Urgence et ses
financements additionnels 1 et 2, Ve rsi on dé ta i l l é e , a vri l -octobre , 82 p.
- Gouve rne me nt de l a Ré publ i que (2009), Programme de Stabilisation et de Reconstruction des Zones
sortants des Conflits Armés (STAREC), jui n, 50 p.
- Observatoire des formes du Fonci e rs da ns l e Monde , Glossaire du foncier pour l’Afrique subsaharienne,
centrale et méridionale, 23 p.
- ONU-Ha bi ta t e t Gl oba l La nd Tool Ne twork (2013), Guide de médiation foncière basée sur l’expérience
foncière de l’Est de la RDC, Ra pport 1, 92 p.
- ONU-Ha bi ta t (2012), Guide pratique pour la prévention et la gestion des conflits liés à la terre et aux
ressources naturelles. Terre et conflit, 96 p.
- Oxfa m, Un difficile équilibre. En quête de protection dans l’Est de la RDC, Document d’Informa ti on no 179,
26 p.
- Provi nce du Nord-Ki vu (2010), Plan quinquennal de croissance et de l’emploi 2011-2015, 217 p.
- Provi nce du Sud-Ki vu (2014), Projets prioritaires du budget participatif, Commune de Ba gi ra , 49 p.
- Provi nce du Sud-Ki vu (2013), Plan quinquennal de croissance et de l’emploi 2011-2015, 259 p.
-Provi nce du Nord-Ki vu (2009), Te rri toi re de Rutshuru, Col l e cti vi té Che ffe ri e de Bwi sha , Plan de
Développement 2010-2014, 90 p.
- PNUD e t UNAIDS (2012), Index de stigmatisation et de discrimination des personnes vivant avec le VIH,
Ra pport d’e nquê te . RDC, nove mbre , 76 p.
- L. de Sa i nt Moul i n e t J.-L. Kol ombo Tshi mba l a (2011), Atlas de l’organisation administrative de la
République Démocratique du Congo, 2è me é d., 256 p.
- F. De roche (2008), Les peuples autochtones et leur relation originelle avec la terre. Un questionnement pour
l’ordre mondial, Pa ri s, l ’Ha rma tta n, 506 p.
Page 115
Version provisoire
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- Conseil pour la défense environne me nta l e pa r l a l é ga l i té e t l a tra ça bi l i té (2013), Amélioration de la
gouvernance du secteur foncier en République démocratique du Congo. La mise en oeuvre du cadre
d’évaluation de la gouvernance foncière (CAGF), a ppui de l a Ba nque Mondi a l e , fé vri e r, 140 p.
- FAO e t autres (2007), Manuel sur la restitution des logements et biens des réfugiés et des personnes, ma rs
107 p.
- Fonds Social de l a Ré publ i que Dé mocra ti que du Congo (2014), Plan de développement en faveur des
peuples autochtones, 90 p.
- Mi ni stè re de l ’Inté ri e ur, Sé curi té , Dé ce ntra l i sa ti on e t Affa i re s coutumi è re s, CTAD (2013), La
décentralisation en bref, ma i 142 p.
- Mi nistère des Affaires Foncières(2013), Réforme foncière. Document de programmation, ONU-ha bi ta t, 80
p.
- Mi ni stè re du Pl a n, Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté, Deuxième
Génération (DSRP2), 2011-2015, Vol . 1, 127 p.
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