Un demi‑siècle d`Unitron
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Un demi‑siècle d`Unitron
Un demi‑siècle d’Unitron Recherche et développement au fil des ans Des débuts modestes à l’envergure mondiale Magazine Numéro 5 Unitron souffle ses 50 bougies : Titre de section à insérer ici 50 ans : ce qui a changé et ce qui demeure En 1964, la foire internationale de New York présentait à quelque 51 millions de visiteurs un univers de technologies, d’innovations et de projets d’avant-garde : téléviseur couleur, téléphone doté d’un écran qui permet de voir son interlocuteur et premiers ordinateurs aux unités centrales massives, annonciateurs de l’ère de l’informatique, devant lesquels se pressent des ingénieurs en blouse blanche. A l’époque, certains prédisent des colonies sur la Lune dans un proche avenir. Avec le recul, il est amusant de voir ce qu’il est advenu de ces prédictions, entre celles dont la pertinence nous apparaît aujourd’hui comme remarquable et celles qui n’étaient que pure fantaisie. Jan Metzdorff Président C’est en cette année visionnaire qu’Unitron a vu le jour. La naissance du premier fabricant canadien d’aides auditives. En jetant un regard sur notre demi-siècle d’existence, je me suis prêté au jeu du « Qu’est-ce qui a changé ? Qu’est-ce qui est resté ? » J’étais aussi curieux de découvrir le visage d’Unitron il y a 50 ans que d’identifier les constantes qui continuent de nous guider et de nous définir à l’heure actuelle. Le changement le plus impressionnant est incontestablement technologique. Surfant sur la vague du progrès, nous avons mis au point des produits toujours plus perfectionnés au service des patients et de leur audition. Mais derrière ce formidable élan technologique, la philosophie qui gouverne notre usage du progrès est demeurée identique. Depuis les tous premiers jours, les avancées technologiques font d’Unitron une entreprise différente. Nous innovons dans le seul but d’améliorer le quotidien des personnes touchées par une perte auditive. Sommaire Perspective 1 Histoire d’une entreprise à la dimension personnelle Nous avons depuis longtemps placé les patients au cœur de nos activités. Cette dimension personnelle était déjà présente il y a 50 ans, du temps où l’ancien président d’Unitron, Mike Stork, déclarait (voir article à la page 3) : « Les relations sont vitales pour toute entreprise qui fait ses premiers pas. Elles sont le moteur de la croissance, la composante qu’il faut sans cesse entretenir pour gagner en crédibilité, bâtir la renommée de ses produits et de sa marque »... et elle continue de l’être aujourd’hui. Les relations que nous avons établies avec les professionnels de l’audition et le soutien que nous leur apportons pour construire des relations solides avec leurs patients n’ont jamais été aussi forts. Je suis fier de l’importance que nous accordons aux relations depuis toujours, du poids que nous leur donnons comme pierres fondatrices d’un avenir meilleur. Les relations d’exception ne se forgent pas sans des individus d’exception et c’est là une autre constante de l’histoire d’Unitron. Nos équipes locales et internationales ont toujours œuvré sans relâche afin d’aider notre réseau de professionnels de l’audition. Par leurs efforts, elles contribuent à la prospérité de notre entreprise. Dans ce précieux capital humain, nous avons la chance de compter des salariés qui font partie de la famille Unitron depuis 20, voire 30 ans. Leur ténacité, leur enthousiasme, leur esprit d’innovation, leurs aptitudes et leur empathie, ainsi que les liens étroits qu’ils ont tissés avec nos clients, nous permettent aujourd’hui d’arborer fièrement l’étendard Unitron. Célébrons ensemble ce cinquantième anniversaire et tout ce que nous avons accompli. Dans les coulisses 4 La recherche et le développement d’Unitron au fil des ans 8 Les maillons vitaux de la chaîne 11 Un design qui a su évoluer pour gagner une reconnaissance mondiale C’était aussi en 1964 : La sortie du premier album des Rolling Stones Unitron : histoire d’une entreprise à la dimension personnelle Un demi-siècle est une longue période à l’échelle humaine et plus encore pour le marché de l’audition qui a connu une véritable transformation. Les progrès technologiques réalisés dans cet intervalle ont permis aux aides auditives de réduire en taille et de gagner en puissance. Dans ce secteur, les professionnels n’interviennent pas seulement dans un cadre médical, ils ont aussi un rôle commercial. Le marché et ses acteurs, avec leur lot de fusions et acquisitions, ont une incidence sur ces professionnels. Au milieu de ce paysage changeant, la marque Unitron a tenu bon et prospéré, façonnée par une vision indéfectible : l’audition est un métier à la dimension personnelle. Elle s’est imposée sur le marché, portée par une stratégie d’innovation centrée sur le patient et un engagement sans faille envers les professionnels de l’audition partenaires à travers le monde. Tous azimuts 1210 ans d’écoute et de relations fortes ! 14Des débuts modestes à l’envergure mondiale Aux débuts d’Unitron L’histoire de l’entreprise commence au début des années 60 à Terre-Neuve, au Canada. Un groupe d’amis et associés, composé de Fred Stork, Rolf Strothmann et Rolf Dohmer, rassemble leurs talents pour former leur première entreprise, une structure spécialisée dans la réparation et la vente de postes radio et de téléviseurs. Dans cette région reculée du Canada où la télévision en est encore à ses balbutiements, les partenaires recherchent activement de nouvelles voies pour développer leur activité et toucher un marché plus vaste. C’est alors qu’une rencontre donne un nouveau tournant à la jeune entreprise. Une connaissance, ayant travaillé quelque temps pour un fabricant européen d’aides auditives, attire l’attention des trois amis sur le marché encore inexploité des aides auditives au Canada. Pleins feux sur Unitron Le mot de la fin 18Souvenirs d’une autre époque 24Cinquante ans au service 20Ils ont bâti Unitron : ces collaborateurs de longue date au cœur d’un demi-siècle d’existence des patients pour les aider à entendre leurs sons préférés 22Des études de marché utiles aux cabinets grâce au programme « Day in the Life » d’Unitron Unitron Magazine 1 Unitron souffle ses 50 bougies : Retour sur nos débuts L’ambitieux groupe voit dans cette idée des perspectives intéressantes et décide de saisir l’opportunité. Nous sommes en 1964. Fred Stork, Rolf Strothmann et Rolf Dohmer fondent Unitron, la première et seule entreprise canadienne fabriquant des technologies d’aides auditives. Les associés réalisent qu’il leur faut une main-d’œuvre qualifiée et immédiatement disponible. A peine créée, Unitron est donc transférée à Kitchener dans la province de l’Ontario. Là, ils trouvent le vivier dont ils ont besoin, avec de grandes universités et surtout la proximité d’une clientèle nombreuse. a accompagné Unitron tout au long de son histoire. Là où la plupart des fabricants d’aides auditives ont fait le choix de la technologie pour son aspect le plus perfectionné, Unitron a rapidement adopté une approche plus pragmatique, privilégiant l’innovation au service des patients : innover dans l’unique but de leur rendre la vie meilleure. Ainsi, depuis les tout premiers jours, Unitron propose des technologies brevetées et améliore son portefeuille de produits à cette seule fin. Une démarche pratique, axée sur la recherche du bénéfice pour le patient et son acceptation des appareillages. La formidable expansion d’Unitron commence. Elle devient internationale en 1969 avec l’ouverture d’un bureau en Allemagne. Cinq ans plus tard, elle se poursuit aux Etats-Unis par une implantation dans l’Etat du Michigan. L’entreprise tisse un solide réseau de partenaires distributeurs et de structures afin de renforcer sa présence autour du globe (voir l’article « Unitron, des débuts modestes à l’envergure mondiale » en page 14 de ce numéro). Pour trouver la première preuve de cette innovation réfléchie, il faut remonter à 1966. Cette année-là, Unitron lance la première aide auditive entièrement rechargeable. Après cela, les innovations majeures se succèdent, à commencer par les contours d’oreille (BTE) Power. Le 960P fait son entrée, suivi de l’US80 pour les pertes auditives sévères à profondes. L’US80 devient une référence sur le marché et ouvre les portes de l’international à Unitron. D’autres innovations voient le jour et forment une longue série. On compte notamment : l’ajout du traitement de signal par compression à grand champ dynamique (WDRC) et le modèle Sound F/X pour aider les professionnels de l’audition à appareiller les patients qui présentent une perte auditive moyenne, l’accent mis sur la directionnalité afin d’améliorer la perception des voix dans les environnements bruyants, ou encore l’introduction des aides auditives programmables et des ordinateurs dans le processus d’appareillage. En vingt ans, l’effectif d’Unitron passe de cinq salariés à 150. Le simple bureau de Kitchener laisse la place à un site de 2 500 mètres carrés qui devient le siège d’Unitron que l’on connaît aujourd’hui. Le progrès technologique alimenté par une innovation réfléchie Dans un secteur où les technologies évoluent sans cesse, à un rythme effréné, l’innovation est une force et cette force 2 Unitron Magazine L’arrivée du numérique change les règles du jeu pour Unitron et la profession dans son ensemble. Avec Toccata, une puce brevetée, Unitron met au point des produits numériques uniques, comme UnisonTM , et crée une filiale (Dspfactory) afin de fournir au marché sa technologie de traitement du signal numérique à ultra basse puissance. C’était aussi en 1964 : De célèbres films à l’écran tels Goldfinger, Mary Poppins, My Fair Lady et Docteur Folamour Le passage au numérique offre à Unitron la possibilité de se focaliser sur le développement de technologies qui remédient à des problèmes spécifiques des patients, notamment les bruits forts soudains (AntiShockTM), la clarté des conversations téléphoniques avec le son parvenant aux deux oreilles (Programme Téléphonique Binaural), l’intelligibilité de la parole en milieu bruyant (SmartFocusTM), mais aussi la détection et la perception à 360° des voix dans tous les environnements (SpeechZoneTM 2). En cette année 2014, enfin, Unitron repart avec les très convoités prix iF et Red Dot pour le superbe design de son aide auditive Moxi KissTM. Ces deux prix, qui récompensent les produits au design d’exception, viennent saluer les avancées et les investissements récents d’Unitron sur le terrain de la conception industrielle. Pour l’entreprise, ces efforts visent à améliorer le confort des patients et à changer leur perception des aides auditives qui les empêche trop souvent de franchir le pas. Les relations humaines sont au centre de notre activité l’entreprise d’aujourd’hui. Pour Mike Stork, le fils de Fred Stork et ancien Président d’Unitron : « Les relations sont vitales pour toute entreprise qui fait ses premiers pas. Elles sont le moteur de la croissance, la composante qu’il faut sans cesse entretenir pour gagner en crédibilité, bâtir la renommée de ses produits et de sa marque ». Cette valeur humaine est le fil conducteur dans la stratégie d’Unitron depuis un demi-siècle. De fait, entre la stratégie décrite dans un document datant de la fin des années 90 et celle appliquée aujourd’hui, les variations sont infimes. Les deux mettent en avant l’importance d’une relation étroite avec le client, la nécessité de prendre le temps de cerner les besoins des clients pour mieux développer leur activité et assurer la satisfaction des patients, et la volonté de proposer des services supérieurs aux offres disponibles sur le marché. Alors que tant de choses ont changé en 50 ans, de nombreuses constantes peuvent malgré tout être célébrées à l’occasion de cet anniversaire. A chaque stade de sa croissance, Unitron, son leadership et ses salariés n’ont jamais perdu de vue leur mission première : créer des produits de qualité qui font le succès des clients, établir des relations constructives et durables, et améliorer le quotidien de toutes les personnes malentendantes. Si l’innovation est pour beaucoup dans la réussite d’Unitron, le progrès technologique n’a jamais éclipsé la relation humaine. Animée par la conviction que la dimension personnelle est indispensable à l’exercice de ce métier, Unitron a noué des liens avec les professionnels de l’audition au fil des ans, lesquels ont à leur tour tissé des liens avec leurs patients. Ces relations sont à la base de la stratégie et de la culture de l’entreprise. Durant les cinq années qui ont suivi la naissance d’Unitron, avant la création d’un portefeuille de produits, les relations ont été les fondations sur lesquelles s’est construite Unitron Magazine 3 Unitron souffle ses 50 bougies : Recherche et développement au fil des ans La recherche et le développement d’Unitron au fil des ans 30 ans d’évolution retracés par deux dirigeants Ils sont deux. Deux dirigeants à la tête de la recherche et du développement d’Unitron. Deux époques, actuelle et passée, qui se croisent pour nous relater l’évolution du secteur et des technologies d’aides auditives le temps d’un entretien. Rencontre avec Horst Arndt et Ara Talaslian. 50 ans d’innovation : chronologie des grandes étapes 1965 1966 1971 Le 210, premier produit d’une longue série Les premières aides auditives entièrement rechargeables : les 225T Des aides auditives adaptées aux lunettes : les 761P 4 Unitron Magazine C’était aussi en 1964 : La première Ford Mustang sort des chaînes de production Horst Arndt Vice-Président de la recherche et du développement de 1981 à 2004 Horst Arndt a rejoint Unitron en 1981 et dirigé l’équipe de recherche et développement (R&D) jusqu’en 2000. Il a ensuite endossé la fonction de conseiller technique principal d’Unitron au sein de The Phonak Group jusqu’à son départ en retraite en 2004. Horst Arndt Q Vous avez piloté la stratégie d’Unitron en matière d’innovation pendant 20 ans. Quelles avancées vous ont le plus marqué depuis les années 80 ? Horst : Dans les années 80, nous étions encore à l’âge de l’analogique et, au début de cette décennie, Unitron était surtout connue sur le marché pour ses contours d’oreille Power. Nous avons poursuivi sur cette lancée stratégique en sortant plusieurs nouveaux produits jusqu’à notre aide auditive US80 en 1990, qui a connu un franc succès. Sur la deuxième partie de la décennie, les premières aides auditives programmables ont fait leur apparition. Il s’agissait là d’un changement important puisqu’il devenait possible de relier une aide auditive à un ordinateur afin de la programmer. Une révolution dans la distribution. Unitron et les autres acteurs du secteur ont alors introduit des logiciels d’appareillage à l’intention des professionnels de l’audition, en plus des produits déjà proposés. Notre intention était de proposer des logiciels simples d’utilisation pour des professionnels encore débutants en informatique. Nous nous sommes concentrés sur des solutions pratiques leur permettant de programmer efficacement, et avec confiance, les aides auditives en fonction d’un audiogramme. Q Pour Unitron, quels progrès technologiques ont marqué les années 90 ? Horst : Les années 90 ont marqué l’entrée d’Unitron dans l’ère du numérique. Nous avons commencé à travailler avec l’université de Western Ontario au développement d’aides auditives programmables et à la mise au point de nos premières puces. Nous avons également entamé des recherches sur le traitement des signaux numériques afin de l’appliquer aux aides auditives, et sur l’intégration d’algorithmes pour solutionner des problèmes spécifiques, tels que l’audition en environnement bruyant. Bien sûr, à l’époque, nous ne disposions pas de puces en silicium offrant la possibilité d’un fonctionnement sur 1 volt avec une très faible consommation. Nous nous sommes donc associés à des acteurs d’autres industries (des centres de recherche et de conception suisses partenaires de fabricants de montres numériques) en vue d’élaborer des solutions efficaces pour nos aides auditives. Résolus à avancer dans ce domaine, nous avons établi en parallèle un groupe spécialisé dans le traitement des signaux numériques au sein de notre équipe R&D. En 1998, ce groupe a été détaché d’Unitron pour devenir une entreprise à part entière : Dspfactory. L’objectif de cette séparation était de laisser le champ libre à la nouvelle entité pour développer notre puce (Toccata), mais aussi pour atteindre des volumes de production permettant une commercialisation à Unitron et à d’autres entreprises du secteur. Avec Toccata, les entreprises tierces avaient la possibilité de différencier leurs aides auditives numériques en utilisant leurs propres algorithmes numériques. Nous avons ainsi lancé plusieurs produits numériques basés sur Toccata. Nous avons également développé des algorithmes pour la puce DSP, mis en œuvre de nouvelles stratégies, comme la réduction du bruit, le traitement du microphone directionnel, divers schémas de compression et des systèmes à plusieurs programmes dans lesquels l’aide auditive reconnaît des conditions acoustiques, et introduit différentes technologies. 1976 1981 1985 Le premier circuit intégré dans le secteur Les séries E et U (ITE) La série UF pour les modèles de poche Unitron Magazine 5 Unitron souffle ses 50 bougies : Recherche et développement au fil des ans Ces technologies aujourd’hui les d’Unitron. Ara Talaslian équipent encore aides auditives Vice-Président de la recherche et du développement depuis 2004 Q Selon vous, quels ont été les grands changements connus par Unitron au cours de ces années ? Horst : Je dirais que le numérique et la puce Toccata ont été les deux événements technologiques qui ont eu le plus d’incidence sur Unitron. Ils lui ont permis de se distinguer et d’offrir la plateforme la plus ouverte du marché. En contrôlant les fonctionnalités au moyen d’algorithmes logiciels, nous étions en mesure d’ajouter des fonctionnalités rapidement et à moindre frais. Un tel potentiel ne pouvait pas passer inaperçu aux yeux des autres acteurs du secteur, en particulier du groupe Phonak qui a vu en Unitron une acquisition intéressante. A ce stade de notre évolution, la famille Stork était arrivée à la conclusion que, pour continuer de grandir, notre entreprise n’avait que deux voies devant elle : l’ouverture de son capital ou le rachat par une autre entreprise. L’offre du groupe Phonak semblait la plus judicieuse. Et nous pouvons constater maintenant à quel point elle l’était. Dix ans se sont écoulés depuis cette union, et Unitron fonctionne aujourd’hui comme une marque indépendante sous la bannière de Sonova, dans une concurrence réussie qui profite aux deux structures. Ara Talaslian Q Comment a évolué l’innovation au sein d’Unitron ces dix dernières années ? Ara : Les quatre années qui ont suivi ma nomination à ce poste ont été, d’une certaine façon, une période de tâtonnement. Nous cherchions la « formule gagnante ». Nous savions que les professionnels de l’audition étaient attirés par la nouveauté et nous avancions en ce sens. Si cet attrait pour la nouveauté demeure vrai, nous n’avions alors qu’une vision réduite des choses. Nous étions trop focalisés sur la création d’« inédit ». Il nous fallait appliquer une approche plus systémique pour identifier ce qui fonctionne chez les patients touchés par une perte auditive. Nous avons alors réalisé que le plus important est d’amener les patients à accepter nos produits. Des produits capables de convaincre les patients, c’est un gain de crédibilité pour le professionnel qui évite à ses patients de nombreuses visites infructueuses, et donc une bonne raison pour ce professionnel d’acheter à nouveau nos produits. Ce raisonnement, qui aboutit Ara Talaslian est l’actuel dirigeant aux commandes de la recherche et du développement (R&D) au sein d’Unitron. Il guide une équipe de plus d’une centaine de salariés, gérant le développement et la réalisation de plusieurs gammes d’aides auditives Unitron. à la conclusion que notre travail est avant tout d’améliorer l’acceptation par les patients, nous a aidé à définir les principes directeurs qui régissent aujourd’hui notre stratégie d’innovation en R&D. Q Quels sont ces principes directeurs ? Ara : Pour satisfaire les patients, le développement de nos produits doit être aiguillé par les attentes et les besoins des personnes malentendantes. Nous hiérarchisons ces attentes et ces besoins dans une structure pyramidale. A la base, nous plaçons l’impression de confort. Nous déclinons la notion de « confort » en trois perceptions différentes du patient : la perception psychologique (l’aspect extérieur), la perception physique (la sensation sur l’oreille) et la perception acoustique (absence d’artéfacts). Le patient ne s’intéressera au niveau de qualité sonore que si l’aide auditive lui paraît confortable, et à cette condition seulement. Il se penchera alors sur le produit et sa qualité sonore avec le 1989 1990 1991 Les ITE modulaires (Vista) L’US80, BTE Super Power Les aides auditives programmables Sigma 6 Unitron Magazine C’était aussi en 1964 : Le lancement du premier magnétoscope grand public par Sony son des plus naturels, à l’instar du chef d’orchestre qui guide ses musiciens. Enfin, au niveau des performances, sa coordination des fonctions de traitement des signaux a apporté une clarté de la parole inégalée en environnement bruyant. Q A quoi va ressembler l’innovation de demain chez Unitron ? souci de savoir si, par exemple, l’aide auditive lui permet de comprendre une personne dans un environnement calme et si la voix de celle-ci semble naturelle. La question des performances ne vient qu’une fois ces deux paliers franchis dans notre pyramide des attentes et des besoins. C’est ici que certains de nos systèmes entrent en jeu, tels que notre tout dernier programme automatique SpeechZone 2 dont les performances restent inégalées. La structure pyramidale permet de s’assurer que chaque niveau doit être traité de manière satisfaisante avant de se pencher sur les besoins associés au niveau suivant. à l’environnement acoustique. La coordination entre ces traitements était minimale. Il nous est apparu que cette approche conduisait à une qualité sonore médiocre dans certaines circonstances. Q Auriez-vous un exemple d’innovation qui suit ces principes directeurs ? Avec le programme automatique SmartFocus et son architecture, notre idée était de proposer une approche orchestrale. Dans un orchestre réel, chaque instrumentiste produit un son indépendant, mais est guidé par un chef d’orchestre. SmartFocus est ce chef d’orchestre. En tant que tel, il évalue l’environnement et, sur la base de ces informations, indique simultanément à tous les instrumentistes (fonctions) ce qu’ils doivent faire. Il en ressort une réponse coordonnée, propre à l’environnement sonore. Ara : Notre programme automatique SmartFocusTM a été la première technologie clé à gravir les trois niveaux de la pyramide. Jusqu’alors, les aides auditives étaient conçues avec des traitements de signaux numériques qui fonctionnaient en parallèle, chacun déterminant de manière indépendante et individuelle la réponse à donner L’architecture SmartFocus a eu un impact important sur chaque palier de la pyramide. Au premier palier, elle a réduit considérablement les artéfacts, haussant du même coup le confort acoustique global. Au deuxième, elle a réalisé une optimisation continue en activant les paramètres les plus adaptés pour une qualité sonore maximale et un Ara : L’une des pistes les plus prometteuses dans ce domaine est ce que j’appellerais les « services associés à nos produits ». Notre concept Flex est un des premiers exemples de ce type d’innovation. Il s’inscrit en complément de notre logiciel d’appareillage et offre au professionnel de l’audition un moyen extrêmement efficace de tester de nouvelles aides auditives ou de mettre à niveau celles qu’il possède déjà. En d’autres termes, il offre une nouvelle façon, pour le professionnel de l’audition, d’améliorer l’expérience du client. Nous allons poursuivre sur cette voie en ajoutant d’autres logiciels, systèmes en ligne et applications mobiles qui transformeront l’expérience du client. Nous envisageons également une fusion de notre logiciel d’appareillage et de ces divers outils dans un avenir proche. Au lieu d’offres distinctes, nous aurons un système unique rassemblant plusieurs outils destinés aux audiologistes, une « mallette tout-en-un » grâce à laquelle ces professionnels pourront fournir des services plus efficaces et plus individualisés à leurs patients. 1992 1995 1998 La série ICON de BTE modulaires Le modèle Sound F/X (WDRC) La création du groupe DSP et le détachement de Dspfactory Unitron Magazine 7 Unitron souffle ses 50 bougies : L’évolution de notre entité R&D Les maillons vitaux de la chaîne L’entité R&D d’Unitron évolue pour s’adapter à sa mission toujours plus essentielle A l’instar des aides auditives qui, de simples appareils électroniques dans les années 60 ont évolué pour devenir les systèmes informatisés complexes que l’on connaît aujourd’hui, l’entité R&D d’Unitron s’est transformée au cours des 50 ans qui viennent de s’écouler. L’entité R&D actuelle est, elle aussi, devenue un système complexe où s’entremêlent différentes disciplines et fonctions, toutes maillons vitaux d’une formidable chaîne. De l’idée à la conception, au développement, au test et à la réalisation, cette chaîne est celle qui donne naissance aux nouveaux produits d’Unitron selon un calendrier bisannuel. 2002 2004 2005 Les modèles Unison 4 et 2 et le Conversa Le Liaison, premier produit haut de gamme d’Unitron La production accélérée de coques numériques 8 Unitron Magazine C’était aussi en 1964 : L’introduction du BASIC, un langage de programmation simple à apprendre et généraliste « Dans une équipe soudée comme la nôtre, la synergie entre les fonctions de R&D est primordiale à l’exécution de notre mission. » – Ara Talaslian, Vice-Président R&D d’Unitron Pour comprendre à quel point l’entité R&D a évolué en un demi‑siècle afin de rester en phase avec les mutations technologiques, il faut voir l’envergure qu’elle a atteinte au fil des ans. En 1964, à la création de l’entreprise, le service R&D d’Unitron se compose d’une seule personne. En 1985, on parle désormais de vingt salariés et de trois groupes : conception des produits, conception électro-acoustique et techniques de production. Mais c’est au cours de ces vingt dernières années que l’entité R&D s’est métamorphosée. L’arrivée de la microélectronique, l’introduction du traitement du son numérique ainsi que les progrès en génie logiciel et technologies mobiles ont radicalement changé le visage du service R&D. Plus grand, avec une centaine de personnes dans ses rangs, il est à présent constitué de différentes disciplines et de 11 équipes. Deux domaines ont été marqués par une évolution des plus impressionnantes depuis 10 ans : le traitement du signal numérique et le génie logiciel. Ces disciplines, qui n’existaient même pas dans l’entité R&D du milieu des années 80, représentent aujourd’hui les groupes les plus importants du service. Les logiciels d’appareillage, mis au point par l’équipe Logiciels d’appareillage d’Unitron et commercialisés depuis la fin des années 80, sont devenus l’interface principale entre l’utilisateur et le professionnel de l’audition. Ils sont un outil clé pour le conseil et le processus de sélection. Tandis que l’innovation logicielle avance, la nouvelle équipe Développement applicatif d’Unitron est à pied d’œuvre. Elle construit de nouvelles intégrations entre nos aides auditives et les terminaux mobiles, Internet, les technologies Bluetooth, etc. Le groupe Traitement du signal numérique d’Unitron, une fonction qui a vu le jour au début des années 90, crée la « magie acoustique » de l’aide auditive, une fois programmée et en fonctionnement. Il travaille en étroite collaboration avec l’équipe Performances des systèmes afin de repousser les limites de la qualité sonore sur le plan du traitement des signaux et d’optimiser les technologies avancées dont sont équipées les aides auditives Unitron, de manière à offrir un son exceptionnel et naturel en toutes circonstances. Si la fonction Systèmes électroacoustiques et matériels est l’une des plus anciennes de l’entité R&D, en charge de la conception électrique et de la qualité sonore de l’aide auditive, c’est son association avec l’équipe Génie mécanique qui a élevé Unitron à l’excellence dans la conception industrielle. Ces deux équipes ont uni leurs forces en vue de surmonter un défi de taille : proposer une aide auditive qui allie esthétique et performances. Comme c’est souvent le cas, le développement d’équipes technologiques multidisciplinaires s’accompagne de l’apparition de fonctions organiques clés. Elles assurent l’équilibre des pouvoirs au sein de l’entité R&D et veillent à la bonne marche des opérations, de la conception jusqu’au 2006 2007 2008 AntiShock Le Moxi, le premier RIC avec choix de l’écouteur Le modèle 360 SuperPower ultra résistant Unitron Magazine 9 Unitron souffle ses 50 bougies : L’évolution de notre entité R&D de production de l’entreprise situés à Suzhou (Chine) et en plusieurs autres points du globe. produit final. Ainsi, l’équipe Gestion de projets orchestre minutieusement les diverses fonctions R&D pour que les vastes projets puissent progresser en parallèle, alors que l’équipe Intégration des systèmes réunit tous les composants logiciels pour la synchronisation finale. Le groupe Qualité logicielle et assistance clientèle, quant à lui, effectue méthodiquement des milliers de tests par jour afin de maintenir une qualité irréprochable pour les clients Unitron. Avant qu’une aide auditive du groupe Sonova soit livrée à un client, elle doit être calibrée, configurée et testée au sein d’un système global conçu par l’équipe Systèmes de test et de configuration d’Unitron. Enfin, pour franchir l’énorme fossé entre la production d’une centaine d’aides auditives et une production de masse chiffrée en centaines de milliers d’exemplaires, l’équipe Génie des procédés et services techniques pilote le transfert des produits de la R&D aux sites 2009 Le modèle Passport sans fil avec technologie SmartFocus et Programme Téléphonique Binaural 10 Unitron Magazine « Dans une équipe soudée comme la nôtre, la synergie entre les fonctions de R&D est primordiale à l’exécution de notre mission », explique Ara Talaslian, le Vice-Président R&D d’Unitron. « Notre culture du leadership, au niveau managérial notamment, est ce qui nous permet de parvenir à cette synergie. Nous reconnaissons l’individu derrière chaque technologie, car c’est son action et la façon dont il la réalise qui est la clé de tout. Pour réussir dans notre tâche, nous avons besoin d’équipes qui se font mutuellement confiance et savent qu’elles peuvent compter sur leurs homologues pour tenir leurs engagements. Elles sont conscientes de l’importance de leur rôle comme maillon vital de la chaîne : l’échec de l’une signifie l’échec de toutes. Le leadership et la confiance sont le ciment de nos relations. » 2010 2011 Le système sans fil uTV La plateforme Era avec Quantum et Moxi ; le logiciel TrueFit C’était aussi en 1964 : La naissance de Lenny Kravitz, de Sandra Bullock, de Keanu Reeves et de Nicolas Cage Un design qui a su évoluer pour gagner une reconnaissance mondiale Le Moxi Kiss reçoit les prix Red Dot et iF pour son design : une véritable consécration sur la scène internationale précision, permettant de travailler au micron près, le format est miniaturisé tandis que la courbure G2 assure la qualité de la finition. Depuis un an à peine qu’il est sur le marché, le Moxi Kiss est applaudi de toutes parts. Ce qui a commencé par des éloges de la part des professionnels de l’audition vient d’atteindre un nouveau sommet avec l’obtention des prix iF et Red Dot qui saluent l’excellence dans le domaine du design produit. Plus que deux récompenses attribuées aux meilleurs designs, les prix iF et Red Dot sont des distinctions prestigieuses au niveau mondial. Dans cette compétition illustre, le Moxi Kiss a été sélectionné parmi des milliers d’autres produits. Le jury, composé d’experts et de designers renommés issus des quatre coins du monde, a statué en fonction de plusieurs critères tels que la qualité, l’innovation, les fonctionnalités et la composante émotionnelle. Le parcours qui a mené le Moxi Kiss jusqu’à ce podium remonte à 2011, lorsqu’Unitron a décidé de faire évoluer le design de ses aides auditives. Le design ingénieux et la finition soignée du Moxi Kiss sont le résultat de l’ambition d’Unitron : réaliser un produit que les patients appareillés qualifieraient d’élégant, de discret et de confortable, et que les professionnels de l’audition seraient fiers de proposer. La coque extérieure de l’aide auditive est le fruit d’une conception méticuleuse. Grâce à un outillage de 2012 Flex:trial et Flex:upgrade Les dernières avancées en matière de design mécanique et électroacoustique permettent au Moxi Kiss d’incarner la volonté d’Unitron de proposer un son naturel haute-fidélité, tout en procurant aux personnes appareillées un confort d’écoute supérieur, même dans les environnements bruyants les plus difficiles. « Les efforts de conception industrielle qui ont donné le jour au Moxi Kiss ont sollicité un travail d’équipe et une innovation inégalés de la part de nombreuses fonctions d’Unitron. La gestion de projets, le marketing, l’électroacoustique, le génie mécanique et notre partenaire de conception industrielle... tous se sont mobilisés autour du Moxi Kiss pour créer un produit d’exception », rapporte Edison Lee. « Nous sommes honorés de recevoir cette récompense pour notre Moxi Kiss des mains de ceux qui règnent actuellement sur le monde du design. Notre Moxi Kiss est la première étape de l’évolution du design des aides auditives que nous avons entreprise au sein d’Unitron et que nous allons poursuivre au cours des prochaines années. », commente Jan Metzdorff, le Président d’Unitron. « Pour mettre au point le Moxi Kiss, notre équipe a étudié ce qui se faisait de mieux sur le marché et cherché à repousser les limites de ce design. Par ses efforts, elle est parvenue à donner naissance à un produit au design remarquable dont l’intelligence et l’esthétique lui valent d’être aujourd’hui reconnu sur le plan international. » 2013 La nouvelle génération de Quantum/Moxi avec SmartFocus2 2014 La fonction SpeechZone 2 avec la nouvelle génération de modèles Pro Unitron Magazine 11 Unitron souffle ses 50 bougies : Notre parcours à l’international 10 ans d’écoute et de relations fortes ! Retour sur l’épopée d’Unitron France depuis 2004 Les “Universaires” se succèdent chez Unitron ! Si 2014 signe les 50 ans de la marque, c’est aussi un jalon important dans l’histoire de la filiale française, créée en 2004, trois ans après le rachat de la marque Unitron par le groupe Sonova, leader mondial sur le marché des solutions auditives. L’équipe était alors constituée d’un directeur, de 3 commerciaux et d’une assistante commerciale. “J’ai rejoint Unitron en 2005, au tout début de l’aventure. La force de vente était en cours de création et nous avons fait peu à peu notre place sur un marché qui ne nous connaissait pas” rappelle Eric Georgeault, le plus ancien commercial terrain. Une organisation centrée sur la qualité des rapports humains Aujourd’hui, Unitron France réunit une équipe de 13 personnes dédiées : 6 commerciaux et un responsable national des ventes, 2 personnes au service marketing, 2 assistantes 12 Unitron Magazine commerciales et 2 personnes au support audiologique / logiciel. Sans compter les 75 personnes des services laboratoire, SAV, logistique, RH et finance qui œuvrent pour la marque en back office. L’esprit d’équipe très familial qui règne chez Unitron se ressent à tous les niveaux. “Cela m ‘étonnerait que chez Coca ou IBM, le Vice-Président R&D connaisse le commercial du secteur Sud Ouest France, alors que chez nous c’est le cas !” aime à souligner Kevin Michel, responsable national des ventes, présent depuis le début et pur exemple d’évolution interne. Une équipe impliquée, pour qui l’audition est essentielle Ce n’est pas un hasard si l’une des qualités majeures qui caractérise les membres de l’équipe Unitron est l’empathie : cette capacité à se mettre à la place de l’audioprothésiste ou du patient et à faire sa propre expérience émotionnelle de ce que l’autre ressent. “C’est quand on a un problème qu’on se rend compte que l’audition est quelque chose de précieux, de fragile et que c’est important d’être aidé,” constate Damien Jarnias qui a rejoint Unitron il y a 3 ans. C’était aussi en 1964 : L’arrivée de la pâte à tartiner Nutella Pour Arnaud Vial, qui assure le support téléphonique depuis plus de 7 ans, “Ce qui me motive, c’est la satisfaction de l’audioprothésiste et au-delà, du client final, le malentendant.” Commercial depuis 2 ans, Philippe Issaad en fait l’expérience tous les jours sur le terrain : “J’ai la sensation d’apporter vraiment quelque chose à des gens en attente de solution, d’aide, ça c’est propre au métier de l’audio.” La compréhension des autres passe par des relations de qualité, confie Rémi Lorgnier, entré il y a 2 ans dans l’équipe commerciale : “L’important dans la vie, c’est d’apporter du bonheur aux gens dans leur quotidien, quelque chose de positif… de faire en sorte qu’ils puissent entendre les rires de leurs petits-enfants.” Une croissance soutenue par la confiance de nos clients 10 ans de relations authentiques avec ses clients, c’est le temps qu’il aura fallu pour multiplier les volumes mensuels… par 90 ! Aujourd’hui, Unitron affiche une belle réussite avec 24 % de croissance par rapport à l’année dernière. Mais le succès de la gamme de produits haute technologie, très complète et reconnue unanimement pour son design (RedDot / if awards pour Moxi™ Kiss) n’explique pas tout. C’est d’abord la qualité des relations avec les audioprothésistes et des services mis à leur disposition qui font aujourd’hui d’Unitron un partenaire incontournable. Un engagement concrétisé par notre charte de services Dans le but d’offrir la meilleure expérience client possible, Unitron propose un portefeuille de services personnalisés, exclusifs à la marque. A commencer par Flex:trial™ lancé il y 1 an et demi et qui bénéficie d’un excellent retour. Unique sur le marché, ce concept d’essai immédiat et sans risque pour le patient permet de lever immédiatement les freins à l’adoption d’aides auditives. Il trouve aujourd’hui son prolongement naturel avec le lancement de Flex:upgrade™ et la possibilité pour l’audioprothésiste de faire évoluer un appareil déjà vendu vers un niveau de technologie supérieure, tout en permettant au patient de garder ses aides auditives d’origine. Autres nouveautés, les horaires d’ouverture élargis. Ainsi, Unitron est le seul à proposer un service clientèle jusqu’à 19h, du lundi au jeudi et de 9h à 18h le vendredi. L’ouverture du support audiologique le samedi matin et le nouveau service Voix en live permet à nos clients de parler directement au téléphone avec une personne du service clients, sans passer par un téléopérateur. Enfin, la Garantie EnRoute assure aux patients qui voyagent une couverture internationale de leur aides auditives. Un soutien marqué aux audioprothésistes indépendants Certes, le marché de l’audition est en bonne santé et l’arrivée de la nouvelle clientèle des “baby-boomers” concernés par une perte auditive ne doit pas faire oublier la menace concurrentielle de plus en plus vive au sein du réseau de distribution. “Dans un marché en pleine mutation, il nous a semblé nécessaire d’accompagner nos clients dans leur développement, de façon personnalisée” indique Kevin Michel. Avec le lancement de la Business Academy d’Unitron en partenariat avec l’EM Lyon, l’objectif est d’aider les professionnels de l’audition indépendants à travailler sur leur stratégie marketing et commerciale pour leur permettre de se démarquer. “Ce service proposé gratuitement à nos meilleurs clients contribue à développer un positionnement et une offre différenciée,” conclut Pauline Croizat coordinatrice marketing d’Unitron France. Unitron Magazine 13 Unitron souffle ses 50 bougies : Notre arrivée sur la scène internationale Des débuts modestes au Can Unitron revient sur son parcours jusqu’à la scène internationale Pas moins de 50 ans se sont écoulés entre les modestes débuts d’Unitron au Canada et le statut d’entreprise internationale qu’on lui connaît aujourd’hui. Toutefois, ce sont les dix dernières années qui en disent le plus long sur le développement fulgurant de l’entreprise à l’échelle internationale. Les années des premiers pas 1964 1969 Fondation Allemagne d’Unitron au Canada 14 Unitron Magazine Ascension fulgurante dans les années 1974 2003 2004 USA La Chine et son site de production de Suzhou Royaume-Uni France Pays-Bas Australie Nouvelle-Zélande C’était aussi en 1964 : Une autre marque canadienne emblématique souffle ses 50 bougies : Tim Hortons nada à l’envergure mondiale « Être directement présent sur un marché est une stratégie de croissance de premier plan. En déployant une équipe dédiée au terrain, nous sommes à même de renforcer notre position sur le marché, de gérer la diffusion de notre message auprès des professionnels régionaux de l’audition et surtout de répondre directement aux besoins locaux. Nos agences locales nous procurent une vision directe de ces marchés, qui englobe nos activités d’entreprise, les produits que nous concevons et l’image que nous souhaitons communiquer en tant que marque. » – Bruce Brown, Vice-Président du Marketing Monde d’Unitron 2000 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Norvège Danemark Suède Afrique du Sud Belgique Espagne Colombie Inde Russie Corée du Sud Suisse Unitron Magazine 15 Unitron souffle ses 50 bougies : Notre arrivée sur la scène internationale Canada USA Chine Le développement mondial d’Unitron a pris de la vitesse en partie grâce à notre réseau de distributeurs, qui procurent à notre entreprise une connaissance approfondie du secteur et des communautés locales. En plusieurs occasions, ces partenaires ont été « adoptés » par la famille Unitron, pour rejoindre les entreprises composant notre groupe (aussi appelées « GC »). L’entreprise néerlandaise van Opstal Compro fait partie de ces sociétés partenaires ayant intégré le groupe. André de Goeij, actuel Directeur du Marketing Produits chez Unitron, travaillait pour van Opstal Compro au moment de son acquisition par Unitron. « Être directement présent sur un marché est une stratégie de croissance de premier plan », affirme Bruce Brown, Vice Président du Marketing Monde d’Unitron. « En déployant une équipe dédiée au terrain, nous sommes à même de renforcer notre position sur le marché, de gérer la diffusion de notre message auprès des professionnels régionaux de l’audition et surtout de répondre directement aux besoins des locaux. Nos agences locales nous procurent une vision directe de ces marchés, qui englobe nos activités d’entreprise, les produits que nous concevons et l’image que nous souhaitons communiquer en tant que marque. » Siège d’Unitron vers 1984 Alors que la société implantée au Canada exportait ses produits aux quatre coins du monde depuis 1966, et pouvait compter dans les années 80 sur un réseau de 30 distributeurs internationaux, sa présence internationale n’avait pas encore franchi les frontières de l’Allemagne. L’année 2003 a marqué un tournant décisif pour Unitron, qui s’est alors fixé pour objectif de devenir un acteur clé du secteur de l’audition, en projetant notamment de constituer son propre réseau de filiales afin d’atteindre et de soutenir tous les marchés locaux. 16 Unitron Magazine A partir de 2004 et en l’espace d’un an, le groupe Unitron a lancé cinq succursales, au Royaume-Uni, en France, aux Pays‑Bas, en Australie et en Nouvelle-Zélande, développant ainsi sa présence en Europe et sur le marché panasiatique. L’ambitieuse stratégie de croissance de la marque s’est poursuivie en 2009, année qui a vu naître des succursales supplémentaires en Norvège, au Danemark, en Suède, en Afrique du Sud, en Belgique, en Espagne et en Colombie. La présence d’Unitron en tant que marque stratégique du groupe Sonova (que l’entreprise a rejoint en 2000) a également simplifié ses initiatives d’internationalisation. La société parent a pu prêter main forte à Unitron dans ses efforts de C’était aussi en 1964 : Cassius Clay, qui allait devenir Mohamed Ali, tient Sonny Liston en échec et décroche le titre des poids lourds Royaume-Uni Australie Suisse « En rejoignant les entreprises appartenant au groupe Unitron, nous avons changé notre axe de présence : alors que nous fournissions au départ plusieurs marques, nous avons pu concentrer nos efforts sur une grande marque unique. En intégrant une entreprise majeure, notre équipe a eu l’occasion de faire partie d’un tout et de bénéficier d’une assistance plus directe de la part du siège. Cerise sur le gâteau, en dépit de ce chambardement, nos clients n’ont pas été dépaysés, leurs prestataires restant les mêmes. » développement, en lui procurant une infrastructure, une assistance de service partagée, et dans certains cas, des collaborateurs qualifiés venant rejoindre l’équipe Unitron. Des distributeurs tiers ont également contribué de manière notable à stimuler la croissance internationale d’Unitron au cours de cette période, favorisant la prospérité de l’entreprise dans la quasi-totalité des pays dans lesquels elle exerçait ses activités. C’est ainsi qu’Unitron a pu renforcer au-delà de toute prévision sa capacité à satisfaire les demandes des clients de chaque marché local. « Nous entretenons d’excellents rapports avec nos distributeurs. Ils ont participé à notre croissance sur le marché des exportations pendant les 50 dernières années », déclare André de Goeij, directeur de la gestion des produits d’Unitron. « Je pense sincèrement que nous disposons du réseau de distribution le plus dévoué sur le secteur des soins de santé auditive, lequel repose sur des partenaires qui nous font bénéficier de leur connaissance réelle du marché, qui viennent compléter nos activités et qui représentent à merveille l’enseigne Unitron. » A cet effet, plusieurs partenaires de distribution (aux Pays-Bas, en Afrique du Sud et en Colombie) ont, au fil des années, été adoptés par la famille Unitron. « Nous sommes convaincus que le succès d’une agence locale repose sur notre capacité à faire découvrir notre culture au client », ajoute André de Goeij. « Alors que nous faisons notre entrée sur de nouveaux marchés, notre mission reste de créer la meilleure expérience client qui soit, marquée par l’approche Unitron, au niveau local. » Le modèle fondé sur l’implantation locale d’entreprises du groupe a indubitablement été un atout pour l’entreprise comme pour ses clients. Depuis que l’entreprise a entamé un processus de mondialisation en 2003, ses ventes ont quadruplé, essentiellement grâce à l’ouverture couronnée de succès d’agences locales. Partout dans le monde, les entreprises composant le groupe Unitron et les membres de leurs équipes respectives partagent la volonté d’offrir à leurs clients une expérience d’exception, en offrant un service personnalisé reconnu ainsi que des produits qui changent réellement la vie des gens. Unitron Magazine 17 Unitron souffle ses 50 bougies : Unitron à travers les époques Souvenirs d’une autre époque (et coupes de cheveux d’un autre temps) 18 Unitron Magazine C’était aussi en 1964 : Présentation du maillot de bain « Speedo » Unitron Magazine 19 Unitron souffle ses 50 bougies : Reconnaissance envers nos employés Ils ont bâti Unitron : ces collaborateurs de longue date au cœur d’un demi-siècle d’existence Chez Unitron, nous sommes fiers de compter parmi nous des collaborateurs de longue date. Historiens de l’entreprise, ils sont à nos côtés dans les bons comme dans les mauvais moments et ils ont été témoins de notre ascension mondiale après des débuts modestes. Nous avons rencontré quelques-uns de nos historiens pour revenir sur les débuts d’Unitron et retracer notre évolution au fil des décennies. Larry Huff Il y a 37 ans, a abandonné un très bon poste qu’il occupait depuis les années 70 pour rejoindre Unitron, qui était à cette époque une petite entreprise familiale. Il est désormais responsable des équipes d’ingénierie des procédés et de support technique. Q Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous êtes resté si longtemps chez Unitron ? Unitron déployait, et c’est toujours le cas, un très fort esprit d’entreprise. Cette approche était nécessaire, en particulier dans les années 90, lorsque les temps étaient très difficiles. Nous ne disposions tout simplement pas de l’argent ou des ressources nécessaires pour investir dans des équipements de test. Nous avons alors dû concevoir nos propres équipements. Si nous ne pouvions pas nous permettre de faire appel à de grands fournisseurs, nous développions les compétences nécessaires en interne. Je trouvais cela très intéressant et passionnant car je pouvais mettre en pratique et utiliser la théorie que j’avais apprise à l’école. Certaines de mes toutes premières conceptions sont encore disponibles, notamment le dispositif de test des aides auditives (ou Hat Tester), qui est toujours utilisé par notre service d’Assurance Qualité. Nous étions des inventeurs dès nos débuts, et nous le sommes encore aujourd’hui. Même si nous disposons de plus de ressources, nous recherchons des personnes proposant des idées innovantes et des solutions. Q Comment voyez-vous l’avenir d’Unitron ? Notre avenir est prometteur grâce à la présence de précurseurs exceptionnels au sein de l’entreprise, tels que Bruce Brown, 20 Unitron Magazine Vice-Président du Marketing Monde et véritable leader visionnaire, et Ara Talaslian, Vice-Président du service de Recherche et Développement (R&D), qui ne vit que pour Unitron. Nous possédons également un vaste portefeuille de produits et des concepts de produits reconnus. Nous avançons dans la bonne direction. Notre entreprise a toujours été orientée services, ce qui est aujourd’hui un motif de fierté. Nous atteignons chaque jour de nouveaux sommets. Marty Keenan , 30 ans d’expérience en matière de service client et pour qui l’heure de la retraite approche, pense aux personnes qui lui manqueront le plus. Marty Keenan était Responsable Clientèle chez Unitron US. Q Une fois à la retraite, qu’est-ce qui vous manquera le plus ? En un mot, les « relations ». Pas seulement les relations avec le personnel, mais également avec nos clients et nos collègues du groupe Unitron dans le monde entier. Lorsque j’ai commencé, je travaillais pour Argosy, qui a fusionné avec Unitron et Lori. Au début, ce n’était pas facile, mais nous nous sommes serrés les coudes pour y arriver. C’était quitte ou double, mais nous étions décidés à réussir. Nous l’avons fait pour nos collègues et pour l’entreprise. C’est cette loyauté qui a fait de nous le groupe solide que nous sommes actuellement. Certaines personnes disent que nous sommes une famille, et c’est vrai. Je travaille avec certains de mes collègues depuis 30 ans et ils font vraiment partie de ma famille. Ca va être dur de ne plus les voir tous les jours. Mes clients me manqueront également beaucoup. Ca va me C’était aussi en 1964 : Des séries et jeux télévisés, tels que Peyton Place, Ma sorcière bien-aimée, L’Ile aux naufragés, Les Monstres et Jeopardy !, sont à l’antenne manquer de ne plus parler avec eux au téléphone ou de ne plus les voir à des manifestations. Mais, ce que je vais regretter par-dessus tout, c’est de ne plus voir ce que nous apportons aux patients, car nous améliorons vraiment leur qualité de vie. Je ne peux pas m’imaginer travailler pour un autre fabricant d’aides auditives. depuis 30 ans. J’entretiens avec eux des relations de longue date. Nous sommes désormais répartis en plusieurs zones, et je n’ai donc plus l’occasion de parler avec les clients de la zone Est. Il m’arrive de temps à autre de contacter d’anciens clients, provoquant généralement la même réaction chez eux : « C’est Peggy ? LA Peggy ? ». C’est agréable d’avoir marqué les esprits au point qu’ils se souviennent de moi après toutes ces années. Q Avez-vous une anecdote drôle à nous raconter ? L’un de nos principaux clients m’a appelé une fois pour une requête spéciale. Il voulait que je prête attention à une certaine commande. Il intervenait auprès d’une famille depuis des années et l’un des membres de cette famille faisait plus de 600 kms pour être appareillé par ce professionnel. Je devais donc m’assurer du bon déroulement du service. Il m’a appelé plus tard pour me dire que tout s’était bien passé et que cette personne était sur le chemin du retour. Mais une heure après, elle était de retour dans son bureau, son aide auditive à plat. Elle a dit qu’elle s’était arrêtée à un feu de circulation, qu’elle avait vu un éclair lumineux, qu’une personne lui avait parlé et que l’aide auditive avait cessé de fonctionner. Elle a expliqué que pendant des siècles, à l’époque du Moyen Âge, des membres de sa famille avaient été contactés par des extraterrestres et qu’elle pensait qu’ils avaient enfin fini par la contacter. D’après elle, ils ne l’avaient jamais contactée à cause de sa perte auditive, mais grâce à son nouvel appareillage, elle pouvait enfin les entendre ! En fait, elle n’était pas très contrariée par la panne de son aide auditive. Elle était surtout impatiente qu’elle soit réparée afin de pouvoir communiquer de nouveau avec les extraterrestres. Peggy Phillips a fait ses premiers pas chez Unitron US lorsqu’il ne s’agissait que d’une entreprise familiale, quittant ainsi une petite maison ancienne de Port Huron, une ville située dans l’Etat du Michigan. Peggy Phillips était la première femme à rejoindre l’équipe US. Après avoir travaillé dans le service des réparations pendant un an, elle a intégré le Service Client où elle officie toujours depuis 30 ans. Q En quoi votre expérience avec Unitron est-elle si spéciale ? J’ai intégré cette entreprise et évolué avec elle. A mes débuts, nous n’étions que six aux Etats-Unis. Nous devions tout faire manuellement, y compris l’enregistrement et la vérification des réparations dont les documents étaient complétés à la main. Ce n’était pas aussi technique et efficace que ça l’est aujourd’hui. J’ai été témoin de la croissance de nos produits, mais également des systèmes que nous utilisons. Cette expérience est aussi particulière car je connais certains clients Q Quels souvenirs professionnels vous font sourire lorsque vous y repensez ? Je dois dire que lire les formulaires de perte ou de dommage est plutôt amusant. Une fois, nous avons reçu la lettre d’un homme qui expliquait comment il avait perdu ses aides auditives. Il nous a raconté que, lors d’un séjour au Texas, sa femme avait été poursuivie par des abeilles tueuses et qu’il avait dû lui venir en aide. Et que c’était donc dans ces conditions héroïques qu’il avait perdu ses aides auditives. Ces histoires uniques nous font toujours sourire et ajoutent une touche d’humour à notre journée. Carolyn Davis a tout connu, du cérumen au bug occasionnel d’une aide auditive, au cours des 35 ans qu’elle a passés chez Unitron. En tant que technicienne de service pour le bureau du Canada, Carolyn Davis, pour qui l’heure de la retraite approche, se souvient de ses 35 ans d’expérience. Q Dans les premiers temps, comment se déroulait votre travail pour cette entreprise familiale ? M. Stock était toujours dans les parages. On le voyait toujours discuter avec les employés et il connaissait le nom de chacun. Il favorisait cette idée de communauté et de famille unie. C’était un concept germanique, mais je pense que son héritage persiste encore aujourd’hui. Nous avons poursuivi ces traditions lorsque nous avons été répartis en différentes équipes. Notre devise : « L’union fait la force et la famille est sacrée ». Plus nous sommes nombreux, plus la famille s’agrandit. M. Stork était un homme généreux et grâce à lui, les membres du personnel avaient souvent l’opportunité d’apprendre à mieux se connaître. A chaque occasion (Oktoberfest, Noël, fêtes estivales), les fêtes d’Unitron apportaient de la bonne humeur. Unitron Magazine 21 Unitron souffle ses 50 bougies : Apprendre à connaître nos clients Des études de marché utiles aux cabinets grâce au programme « Day in the Life » d’Unitron Hazel MacTavish, Responsable Marketing Sénior (au centre) passant une journée avec Andrea Young (à gauche) et Beth Montgomery (à droite), professionnelles de l’audition dans l’Ohio Comme le dit le dicton, « on ne peut pas comprendre un homme avant d’avoir marché 1 km dans ses chaussures ». Pour mieux comprendre le quotidien de nos professionnels de l’audition, les salariés d’Unitron (du siège aux groupes marketing canadiens et américains, en passant par certains membres de l’équipe de recherche et développement) participent à un projet de recherche qui amène chaque membre de l’équipe Unitron à quitter son bureau pour se rendre dans un centre auditif afin d’observer les activités importantes constituant une journée de travail d’un audioprothésiste. Le programme « Day in the Life » d’Unitron, créé il y a trois ans, s’inspire d’un programme similaire qui a connu un énorme succès et qui a été développé par le service Market Insights de la société mère Sonova. Ce programme repose également sur l’engagement du service de recherche et développement d’Unitron pour mener d’importantes études de marché et des consultations continues avec les clients, une tradition qui remonte à 1964, date de création du service. 22 Unitron Magazine A cette époque, le fondateur et président d’Unitron, Fred Stork, a déclaré : « Notre but a toujours été de devenir un leader technologique en matière d’innovation, pas une entreprise suiveuse. » L’esprit d’innovation de M. Stork, ainsi que son désir de créer une aide auditive de meilleure qualité que les clients souhaitent porter, se perpétue aujourd’hui grâce aux projets d’études de marché, comme le programme « Day in the Life », qui a reçu un accueil positif auprès des employés et de plus de 30 centres de soins de santé auditive participants aux Etats-Unis et au Canada. C’était aussi en 1964 : De célèbres titres font chanter les foules, comme Baby Love (The Supremes), I Want to Hold Your Hand (les Beatles), I Get Around (les Beach Boys) et Pretty Woman (Roy Orbison) Ce programme s’articule autour de deux objectifs : permettre aux salariés d’Unitron de développer leur rôle en les aidant à mieux comprendre l’incidence de leur travail quotidien sur les clients d’Unitron, mais aussi découvrir de nouvelles pistes et perspectives pour améliorer les produits, services et matériels destinés à nos clients. Afin de préparer les membres d’Unitron à leur journée au sein du centre, un jour complet de formation leur est proposé sous la direction d’un spécialiste du secteur qui les fait bénéficier de son expérience en ethnographie (une discipline qui consiste à étudier le marché sur le plan qualitatif en rassemblant des informations basées sur l’immersion et l’observation de la clientèle). L’objectif est de leur faire découvrir la démarche, les événements et les comportements des clients lorsqu’ils interagissent avec les produits/services de l’entreprise de sorte que ces aspects n’aient plus de secret pour eux à l’issue de la session. Suite au succès rencontré, Unitron prévoit d’élargir le programme à d’autres pays afin d’offrir à davantage de salariés l’opportunité d’apprendre auprès de clients dans le contexte de leur cabinet. « Même les suggestions les plus modestes qui nous sont formulées peuvent faire une énorme différence dans la simplicité d’utilisation que nous offrons à nos professionnels de l’audition. » – Nancy Tellier, responsable des études de marché d’Unitron. Les salariés passent ensuite deux jours dans le centre d’un audioprothésiste afin d’observer son travail. Ils lui posent des questions, prennent des notes et produisent un rapport en suivant des méthodes standard. Les informations, observations et suggestions d’amélioration recueillies sont ainsi réunies sous un même format facilitant le partage des connaissances après l’expérience sur le terrain. Les salariés qui ressortent de cette expérience débordent d’enthousiasme et de respect pour ces professionnels qui sont aussi nos clients. « Au début, j’étais un peu tendu à l’idée de me rendre dans un centre, mais ce stress s’est immédiatement dissipé lorsque je suis arrivé. Les personnes que j’ai côtoyées là-bas étaient formidables. J’ai eu beaucoup de chance de les rencontrer. J’aurais aimé rester plus longtemps », relate un membre participant de l’équipe R&D d’Unitron. « Cette approche structurée nous permet de tirer le maximum de chacune de ces visites dans des centres de professionnels, sans les gêner », explique Nancy Tellier, responsable des études de marché d’Unitron. « Au terme de chaque série de visites, nous organisons un atelier d’une demi-journée pour tous les salariés participants. C’est pour eux l’occasion d’échanger, de faire part de leurs expériences et de présenter un bilan de leur immersion pouvant profiter à toute l’entreprise. » Pour un autre salarié d’Unitron, le programme « Day in the Life » s’est révélé être l’une des expériences les plus précieuses de sa carrière. « Je travaille dans le secteur depuis plus de 26 ans, et pourtant cette visite dans un centre m’a énormément apporté. J’ai pris congé en souhaitant avoir encore 30 années devant moi pour pouvoir accomplir le travail de ces audioprothésistes au quotidien et donner un nouveau tournant à la vie des patients. Day in the Life est vraiment un programme exceptionnel. » Les enseignements tirés du programme « Day in the Life » vont d’une idée pour un nouvel outil de conseil à une amélioration dans les opérations réalisées par le logiciel d’appareillage TrueFitTM d’Unitron en passant par des suggestions dans le positionnement des étiquettes sur les emballages. « Même les suggestions les plus modestes qui nous sont formulées peuvent faire une énorme différence dans la simplicité d’utilisation que nous offrons à nos professionnels de l’audition. Et ces changements minimes, mais essentiels, ne nous apparaissent qu’une fois sur le terrain, quand nous observons nos produits et services à l’usage dans les centres », constate Nancy Tellier. « Les retours du programme Day in the Life ont également fourni des données essentielles pour la stratégie d’Unitron en matière d’expérience client. Ils nous ont confirmé que nous sommes sur la bonne voie avec les initiatives en cours. » Vous êtes professionnel de l’audition et vous souhaitez participer au programme « Day in the Life » d’Unitron ? Contactez : Pauline Croizat, [email protected] Unitron Magazine 23 Cinquante ans au service des personnes concernées par une perte auditive pour les aider à entendre leurs sons préférés 1964 | L’annonce de la création d’Unitron Industries 1965 | Le chant de Maria dans la Mélodie du bonheur 1966 | La musique folk au son des guitares acoustiques 1967 | La voix d’Aretha Franklin dans son célèbre titre « Respect » 1968 | Les commentaires d’Andy Rooney dans l’émission 60 Minutes 1969 | La phrase culte de Neil Armstrong diffusée depuis l’espace 1970 | Des voix s’élevant pour la paix et l’amour 1971 | Le frottement des pantalons à pattes d’éléphant 1972 | Les escapades au son groovy des autoradios 1973 | Les rythmes funky et disco 1974 | Le « cool » de Fonzie dans Happy Days 1975 | Les sketchs hebdomadaires de l’émission Saturday Night Live 1976 | Le rugissement des moteurs du Concorde 1977 | La musique de Star Wars 1978 | Les semelles compensées glissant sur les dancefloors 1979 | Le ronronnement de la Chevrolet Camaro 1980 | La tonalité électronique du vorace Pac-Man 1981 | Le son des cloches du mariage royal 1982 | E.T. téléphone maison 1983 | L’ambiance sonore angoissante introduisant le clip Thriller 1984 | Les ciseaux qui coupent le ruban du nouveau siège d’Unitron 1985 | Le soupir de soulagement collectif à la décision de Coca-Cola de revenir à son ancienne formule 1986 | Les patins à roulettes se déplaçant sur le plancher 1987 | Le bruit des pop-corn que l’on mange devant Dirty Dancing 1988 | Les chansons résonnant dans les écouteurs de baladeurs 1989 | Les cris de frayeur sur les plus hautes montagnes russes du monde 1990 | Les hurlements de Kevin dans « Maman, j’ai raté l’avion » 1991 | Le « clic » d’un appareil photo numérique 1992 | Le « I love you » des enfants dans la chanson de Barney 1993 | La frappe qui offre la victoire aux Blue Jays de Toronto 1994 | Les cinq voix des Spice Girls sur « Wannabe » 1995 | Le rythme contagieux de la Macarena 1996 | Tom Cruise hurlant au téléphone « Montrez-moi l’argent ! » 1997 | Les accords vocaux des boys band 1998 | Le « Et un, et deux, et trois zéro ! » de la Coupe du monde 1999 | La rumeur du bug de l’an 2000 2000 | Les feux d’artifice du nouveau millénaire 2001 | Le carillon de démarrage de Windows 2002 | La clarté sonore de la première aide auditive d’Unitron 2003 | Toute la musique sur iTunes 2004 | Les clics de souris d’inscriptions massives sur Facebook 2005 | Des riffs renversants sur Guitar Hero 2006 | Les effets sonores de la Nintendo Wii 2007 | La sonnerie du premier iPhone 2008 | La voix populaire de Justin Bieber 2009 | Les « bips » de dépistage de uHear 2010 | Le bruit d’une page de livre numérique qui se tourne 2011 | Unitron interrogeant les patients sur leur son préféré 2012 | Le tempo entraînant de Gangnam Style 2013 | Les gazouillis du royal baby 2014 | Le « pop » d’un bouchon de champagne pour fêter les 50 ans d’Unitron Quel est votre son pré féré ? Unitron était là 24 Unitron Magazine 1964 | mon son préféré, c’était celui que faisaient mes petites voitures en roulant Rév. A/14-003 028-6126-04 [email protected] unitron.com/fr *Crédit photo de la couverture : Lyn Ismael Photography.