Ozu à présent
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Ozu à présent
Ozu à présent Sous la direction de Diane Arnaud et Mathias Lavin Éditeur : G3J – Distributeur : L’Arche Editeur Site internet : http://g3jediteur.com Édition illustrée en noir et blanc 200 pages Prix : 40 € Cinquante ans après la mort de Yasujirô Ozu, ses films paraissent toujours actuels. Gosses de Tokyo, Printemps tardif, Le Goût du saké continuent de surprendre, d’intriguer, d’inspirer leurs spectateurs. Ce sont les différentes formes de présence du cinéma d’Ozu dans la création et la pensée contemporaines que cet ouvrage tente de découvrir. Il était donc naturel de faire appel à des spécialistes, appartenant à des générations différentes et qui viennent d’horizons proches ou lointains, du Japon aux États-Unis en passant par l’Europe, pour arpenter cette voie nouvelle. Avec des approches variées, ces universitaires, critiques et artistes, tous amateurs du cinéaste de Voyage à Tokyo, éclairent la singularité de ses œuvres et la nature de leur rayonnement. Ils nous invitent à emprunter des chemins de traverse pour dessiner les contours d’un territoire ozuien. Tout d’abord en précisant l’évidence des hommages – rendus par Wim Wenders, Hou Hsiao-Hsien, Pedro Costa, Claire Denis, Abbas Kiarostami, et Victor Erice – qui font écho à la joyeuse sobriété du maître japonais. Puis, des résonances plus imprévues sont proposées du côté de Chantal Akerman, Takeshi Kitano, Terrence Malick, Hong Sang-Soo, Gus Van Sant, Alain Resnais, ou Kiyoshi Kurosawa… L’exigence formelle et la liberté de ton des auteurs cités renouvellent les formes d’expressions chères à Ozu, comme la présence dans l’absence, la durée prolongée, le flottement du point de vue, la répétition narrative. Encore de nos jours, cette cinématographique reste au cœur de la réflexion sur la modernité artistique, philosophique ou culturelle. D’ailleurs, au terme de l’étude consacrée à l’importance actuelle de Yasujirô Ozu, les femmes auront le dernier mot. Sommaire de l’ouvrage PRÉFACE David Bordwell : Regarde encore ! Regarde bien ! Regarde ! I - HOMMAGES Frédérique Berthet : Tokyo-ga : Ozu es-tu là ? Rémi Fontanel : Goût du Rhum et 35 sakés : le Printemps tardif de Claire Denis Antony Fiant : Pedro Costa et la fragilité du plan fixe Vincent Amiel : Hou Hsiao-Hsien dans les flux (in)temporels d’Ozu Entretien avec Víctor Erice par Mathias Lavin et Marcos Uzal : La dramaturgie secrète du quotidien II - RÉSONANCES Mathias Lavin : Prolonger Ozu, avec Kiarostami, Akerman, Hong Sang-Soo Clélia Zernik : La quête d’un point de vue impersonnel chez Malick et Ozu Benjamin Thomas : Des plans qui se tiennent aux franges du monde. D’Ozu à Kitano Diane Arnaud : Montage des possibles. Ozu, du côté de chez Van Sant et Resnais Oncle Ozu (celui qui se souvient de ses vies antérieures) chez Apichatpong Weerasethakul III - PERSPECTIVES Basile Doganis : Tout cinéaste a deux esthétiques : la sienne et celle d’Ozu Jun Fujita : Lévinas, Godard et Ozu. Une généalogie du contrechamp Diane Arnaud et Mathias Lavin : L’image du vase. 10 secondes qui ont changé le monde, de Schrader à Yoshida Mathieu Capel : La répétition et l’hapax. Ozu parmi ses contemporains Entretien avec Kiyoshi Kurosawa par Diane Arnaud et Terutarô Osanaï : Le Royaume cinématographique absolu IV - INÉDITS Jonathan Rosenbaum : Ozu est-il lent ? Jean-Michel Frodon : Yasujirô Ozu, réalisateur de comédies musicales Shiguéhiko Hasumi : Yasujirô Ozu et ses « femmes indignées » >> Rencontre autour de l’ouvrage samedi 16 novembre 2013 à la Maison de la culture du Japon à Paris Regards croisés sur Ozu. Tables rondes, à 14 heures et à 18 heures 30, en présence de : Vincent Amiel, Fabrice Arduini, Diane Arnaud, Frédérique Berthet, Mathieu Capel, Basile Doganis, Antony Fiant, Rémi Fontanel, Mathias Lavin, Benjamin Thomas, Clélia Zernik. Et projections de Fin d’automne et Dernier Caprice. Programme détaillé : http://mcjp.fr/francais/cinema/regards-croises-sur-ozu-820/regards-croises-sur-ozu