robi l`hiver et la joie

Transcription

robi l`hiver et la joie
robi
l’hiver
et la
joie
Elle est intimidante. Sans le vouloir. Longs cheveux
noirs, regard profond. Elle fume beaucoup. Écoute
aussi. Et parle peu. Mais toujours juste.
La jeune femme est à l’image exacte de ses chansons,
de sa musique : ses mélodies entêtantes font battre du
pied, mais sont toujours empreintes de gravité.
D’ailleurs Robi compose en marchant, scandant mots
et mélodies au gré de ses errances, pour ensuite
parachever ses compositions avec le bassiste
américain Jeff Hallam, qui met au service de ses
obsessions sa sensibilité, et sa culture anglo-saxonne.
Les obsessions de Robi ? Le présent, le temps,
l’amour, la perte, les illusions, l’absolu.
premier album le 4 février 2013
Grandie en Afrique et à la Réunion – de là, sans doute,
cette fascination pour les rythmiques envoûtantes –,
elle est peut-être vraiment née le jour où elle a écrit ce
morceau au titre programmatique, Je Te Tue, entre
blues désincarné et pop effilée, comme chanté par une
Beth Gibbons perdue dans la Ville Lumière. Ce
morceau est devenu la pierre angulaire d’un premier
EP très remarqué, sorti en octobre 2011, soient six
titres implacables, où la seule volonté est d’aller à
l’essentiel. Puis, la jeune femme a investi la scène, en
duo avec Jeff Hallam d’abord, puis dans une formule
en trio très électrique. Mi-Ian Curtis – cette gestuelle
déraisonnée –, mi-Elli Medeiros – cette féminité
exacerbée –, Robi ne joue pas la comédie. Sur fond
de stridences électriques, entre murmures et
exclamations, elle se montre en pleine lumière, sans
fard, “sauvage” et intuitive. Peut-être parce qu’elle ne
sait faire que ça. Parce qu’elle ne veut faire que ça.
Certains de ses pairs l’ont déjà compris. Ils
s’appellent Murat, Arno ou Dominique A, rien que
ça, et l’adoubent tour à tour, l’invitant à les précéder
dans leurs concerts parisiens et à travers l’hexagone.
La demoiselle, qui réalise aussi ses clips, a enregistré
pendant l’été 2012 son premier album avec sa garde
rapprochée. Un clavier lancinant habille une boîte à
rythmes ascétique, une basse caoutchouteuse épouse
un riff affûté. Dans cette partie de cache-cache entre
ombre et lumière, on croise l’électropunk cramé de
Suicide (Où Suis-Je) ou la new-wave spectrale de
Young Marble Giants (Belle et Bien), ou encore
Dominique A, venu donner, en chair et en os, la
réplique sur Ma Route, chemin de traverse aux
arrangements obsédants. Entre l’immédiateté de On
ne Meurt Plus d’Amour, la chevauchée
stroboscopique de Tout Ce Temps et la confession
troublante de Cherches Avec Moi, Robi reprend le
groupe Trisomie 21 (Il Se Noie), et donne le vertige,
ambassadrice d’un minimalisme habité, qui fait du
bien là où ça fait mal. Avec une assurance fragile, elle
égrène ses chansons, comme destinées à la piste de
danse d’un bar paumé, où il ferait bon noyer sa
mélancolie à deux pas du dance floor. Acte de
naissance d’une artiste qui jongle comme personne
avec les émotions – les siennes, et les nôtres –, ce
disque s’intitule L’Hiver Et La Joie. Il est atemporel.
Et double. Comme Robi.
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