à Dubaï en juin 2013 - CCI

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à Dubaï en juin 2013 - CCI
Base Dubaï Info
Newsletter CCI International Lorraine - Base avancée des pays du Golfe arabique
Numéro spécial
Oman / Droit aux EAU / Adhérents 2013
N°2 – Avril 2013
Lentement mais sûrement
Avec des taux de croissance prévisionnels oscillant de 3,6 à
5,1 % pour 2013, la région se stabilise après la crise de 2009.
A Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum a créé un
effet d’annonce en novembre dernier en détaillant de nouveaux
plans de développement touristique et commercial pour Dubaï
avec la construction d’un nouveau centre commercial géant à
Meydan, d’une centaine d’hôtels supplémentaires et d’un parc à
thèmes 30% plus grand qu’Hyde Park à Londres.
D’autres annonces de projets ont suivi comme la construction
d’une île artificielle avec la « plus grande roue du monde », la
Dubai Eye (210 m de haut). Dubaï, candidate à l’exposition
universelle 2020, s’inscrit comme une destination touristique
toujours plus fréquentée : 83,6 % de taux d’occupation des hôtels à
Dubaï en 2012. Emirates Airlines explose les records, l’aéroport
s’agrandit et l’émirat reste plébiscité pour les entreprises installant
des bureaux dans la région. L’économie tourne!
A Abu Dhabi, les grands travaux du Louvre Abu Dhabi ont
commencé avec l’attribution du contrat en janvier 2013. Une
première exposition « Birth of a museum » vient d’être inaugurée :
elle présente 130 œuvres de la collection du futur musée qui
devrait ouvrir ses portes en 2015 (Architecte Jean Nouvel).
Plus discrètement, mais avec la prévision de croissance la plus
élevée de la zone, Oman se développe et s’engage dans de
grands projets d’infrastructures en s’appuyant sur les revenus du
pétrole pour aller vers plus de diversification. Un coup de
projecteur sur le sultanat est proposé dans le même format que
notre édition précédente sur les EAU et le Qatar (p.2).
Mascate, capitale d’Oman
Au Qatar, les chantiers se multiplient et 2013 devrait marquer
le démarrage de grands projets d’infrastructures dont l’effet
domino pourra faire du Qatar « le » fameux marché que tous les
acteurs de la construction attendent.
Ne nous y trompons pas : certes les marchés sont en
croissance et le savoir-faire hexagonal est reconnu, mais la
concurrence est plus que jamais présente. Les niveaux
d’innovation, de qualité et de prix des services/produits offerts
seront regardés à la loupe. Patience, terrain, relationnel sont les
facteurs clés de la réussite dans le Golfe.
Comme l’accompagnement juridique est un éclairage
indispensable pour calibrer son implantation et son potentiel
d’opportunités dans la région, il nous a semblé intéressant de
vous offrir une rubrique juridique qui mettra l’accent sur un thème
spécifique à chaque numéro (p.3).
La base avancée, dans ce contexte, continue d’appuyer les
entreprises qui souhaitent se développer sur ces marchés : elles
sont présentées dans ce numéro. Bonne lecture!
Marion Hegarty
La Lorraine exporte au Moyen Orient
Une soixantaine d’entreprises lorraines ont développé un courant d’affaires avec les pays du Golfe, parmi elles :
Oman
Entre tradition & modernité
CHIFFRES CLES
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Population (2012)* :3,3 millions hab.
(70% d’omanais, 30% d’expatriés)
Taux de croissance 2012* : 5%
Taux de croissance prév. 2013* : 5.1%,
Taux de croissance prév. 2013-2017* : 5.1%
Taux d'inflation 2012*: 3.1%
Taux d’inflation prévu en 2013* : 3.7%
PIB (2012)* : 74,901 Mds USD
PIB par habitant (2012)*: 26,948US$
40 implantations françaises
*estimations EIU
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Avec une croissance de 5% en 2012, Oman affiche une situation économique solide et
des prévisions stables. Alors que les hydrocarbures contribuent toujours à plus de 80% des
revenus, Oman lance à son tour une politique de diversification de son économie et de
développement du secteur privé.
Ainsi d’importants investissements sont réalisés dans les secteurs de l’industrie,
(pétrochimie, réseaux d’eau) et des services (tourisme, transport). Des efforts sont faits
pour attirer les investissements étrangers avec une politique fiscale avantageuse et une
ouverture des entreprises aux capitaux étrangers. Pour soutenir cette politique de
diversification, le gouvernement utilise à bon escient ses revenus pétroliers en investissant
massivement dans ses infrastructures, dans le secteur de la santé et dans son système
éducatif afin d’intégrer sa population à cette dynamique économique.
Le pays développe habilement une politique de l’après-pétrole dans laquelle les savoirfaire étrangers sont recherchés.
SECTEURS PORTEURS
• Industries (pétrole & gaz, aval pétrolier, l’eau)
• Transports (ferroviaire, portuaire, aéroportuaire)
• Infrastructures
• Tourisme
• Technologies de télécommunication
• Santé
• Energies renouvelables
• Pêche
Projet International
Medical City
Projet du Nouveau
terminal de Mascate
Nouveau terminal
du port de Sohar
Grands projets à suivre en Oman
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Nouvelle usine pétrochimique à Sohar d’une capacité de 1 million de tonnes /an (800 millions $)
Construction de International Medical City à Salalah d’ici 2016 (1 Mds $)
Expansion du réseau routier - routes et ponts (8 mds $)
Construction du réseau ferroviaire Oman’s National Railway Network d’ici 2018 (2 mds $)
Installation de nouveaux réseaux d’eau (145 millions $)
Construction de 3 usines de désalinisation d’ici 2018 (400 millions $) à Duqm, Sur et Sohar
Finalisation des nouveaux aéroports de Mascate (capacité passant de 7.5 millions à 12 millions de passagers d’ici 2014) et Salalah
(capacité supplémentaire de 1 million de passagers en 2014)
Nouveau terminal du port de Sohar: 70 ha dédiés à l’agroalimentaire d’ici janvier 2014 (130 millions $)
Nouveau terminal du port Duqm pour les containers de pétrole en 2017 (230 000 barils/jour)
100 nouveaux puits de pétrole investis (800 millions $ dans les 5 prochaines années)
Chronique juridique
Droit et entreprises aux Émirats arabes unis
La gestion juridique de son courant
d’affaires aux Émirats et dans le GCC
Par Virginie Deutsch, Legal Counsel
Ali Al Aidarous International Legal Practice
La gestion juridique d’un courant d’affaires aux Émirats Arabes Unis et plus
largement dans les pays du Golfe peut s’appréhender à travers trois étapes
qui feront successivement l’objet de cette chronique en trois volets :
• La structuration de la mise en œuvre du courant d’affaires ;
• Le maintien et la pérennisation du courant d’affaires ;
• La liquidation du courant d’affaires arrivé à terme.
Les ventes internationales classiques à l’export sont souvent la première
étape d’une relation commerciale dans les pays du Golfe. Toutefois, on
s’aperçoit assez vite que dans cette région, où la concurrence est très forte
et où la mondialisation est exacerbée, il est nécessaire d’avoir une présence
directe ou indirecte pour développer et maintenir ses positions. Cette
présence peut prendre différentes formes en fonction de la nature du
commerce envisagé.
En partenariat avec
Les risques
L’intitulé des contrats proposés reflète souvent peu le contenu réel et le droit
qui leur est applicable. Les notions d’agent ou distributeur ne correspondent
pas toujours à leurs équivalents français et il existe localement des lois
impératives qui peuvent déjouer les stipulations que l’entreprise française
pourrait avoir pensé imposer au contrat local. La notion d’agence
commerciale, par exemple, telle que prévue dans les lois impératives, est
large et emporte des conséquences non-négligeables en terme d’exclusivité
et d’indemnités de rupture (ou de non renouvellement de contrat). Il faut donc
être prudent.
Sauf circonstance spéciale, les entreprises avisées démarrent par une
implantation graduée qui passe par des accords de distribution non exclusifs
et non enregistrés avec des importateurs, puis évolue vers des formes plus
structurées d’agence commerciale ou de présence via une succursale ou
filiale. Ces derniers types d’implantations structurelles sont onéreuses, que
ce soit en zone franche ou hors zone franche. L’approche de l’implantation
contractuelle a cependant l’avantage de permettre la découverte du marché
avant d’y investir plus amplement.
Structurer un premier courant d’affaires
dans les pays du Golfe
Témoignage d’un entrepreneur
établi aux Émirats depuis 10 ans
Toute entreprise ayant visité la région a pu constater l’empressement de
nombreux intermédiaires en tous genres à proposer un contrat de partenariat
promis à la fortune assurée et partagée. Les uns proposent un « MoU »
(Memorandum of Understanding ou « lettre d’intention »), les autres un
contrat de distribution, certains un contrat d’agence commerciale et d’autres
encore un partenariat pour une succursale ou une filiale. Il est parfois difficile
de s’y retrouver. Tous veulent, bien entendu, l’exclusivité et des marges ou
commissions conséquentes. A ce stade, il est indispensable de :
• Prendre son temps pour choisir le bon partenaire ;
• S’assurer d’avoir les moyens de répondre au partenariat envisagé ;
• Analyser les risques du type de structure visée.
Quel est votre domaine d’activité ? Comment avez-vous découvert le
marché des Émirats ?
Je dirige une PME dans le commerce de produits pour l’agriculture. J’ai
découvert les Émirats lors d’une participation à un salon. J’ai été surpris d’y
rencontrer beaucoup d’intermédiaires -agents ou distributeurs- dont je ne
comprenais pas toujours le rôle et qui allaient de stand en stand. Il y avait
peu de clients directs mais le salon m’a permis d’établir des contacts
intéressants. J’ai décidé de revenir aux Émirats par moi-même et j’ai alors
initié les premiers échanges avec mes interlocuteurs sans intermédiaire.
Le temps
Le temps est une notion fondamentale au Moyen-Orient où il faut être patient
pour développer un courant d’affaires sur le long terme tout en sachant être
réactif pour saisir une opportunité qui ne durera pas. Il n’y a pas de règles
pour choisir un bon partenaire mais il y a des écueils à éviter pour ne pas
tomber dans les mains d’un mauvais partenaire.
Il convient tout d’abord de ne pas croire aux sirènes de la fortune facile et
immédiate. Il convient ensuite de savoir :
• qu’il y a beaucoup plus de personnes qui prétendent connaître
personnellement le prince ou tel homme d’affaires local puissant que
ces derniers n’en connaissent réellement,
• que l’on arrive, avec du temps, à rencontrer le contact souhaité sans
rémunérer personne,
• qu’il est préférable de traiter avec de vrais entrepreneurs et non avec
les intermédiaires inutiles -fussent-ils français, et enfin
• qu’il faut comparer les conditions d’au moins trois partenaires avant
de faire son choix.
Les moyens
Sauf la possibilité d’être payé à l’avance ou d’être garanti par une lettre de
crédit, il faut savoir que les retards de paiement sont fréquents et parfois
longs (plusieurs mois), ce qui suppose d’avoir une trésorerie solide. Par
ailleurs, il y a une tendance dans la région à voir les choses en grand : il faut
donc s’assurer de l’adéquation de la demande à la réalité et ne pas exposer
sa propre entreprise à trop d’investissements dans des capacités de
productions nouvelles pour ce qui pourrait en réalité se révéler, après
quelques mois, comme un marché éphémère.
Comment avez-vous établi votre courant d’affaires ?
J’ai rencontré un client sérieux qui a testé mes produits lors d’achats
ponctuels. Très vite, il m’a indiqué un distributeur local adapté à mes
besoins. J’ai commencé ma relation avec ce partenaire par le biais d’un
contrat d’agence commerciale et, au fil du développement des affaires, nous
avons créé une filiale. Ce partenaire est assez gourmand en rémunération
mais il me rapporte beaucoup d’affaires donc je ne regrette pas mon choix.
Comment avez-vous géré les risques juridiques ?
« Faire des affaires, c’est prendre des risques ». Or, lorsque je travaille à
l’export, je procède toujours à une analyse des risques juridiques au
préalable car les lois et coutumes des affaires diffèrent d’un pays à l’autre ; il
faut donc rester vigilant. On n’est jamais protégé à 100% mais avoir été
conseillé, notamment pour la négociation de mon contrat d’agent, m’a amené
à mettre en œuvre des conditions commerciales qui contrebalançaient les
risques juridiques. De la même façon, pour la constitution d’une filiale ayant
obligatoirement un associé local à 51 %, il a fallu mettre en place un montage
juridique protecteur de mes intérêts.
Quels seraient vos conseils à une entreprise qui envisagerait de
développer un courant d’affaires aux Émirats ou dans le Golfe ?
Il faut prendre le temps de se faire connaître. Les relations ne s’établissent
pas au premier contact et il est important d’assurer un suivi régulier. Il ne faut
pas non plus hésiter à livrer une commande d’essai, cela peut être payant.
Autre point : les gens de la région font davantage confiance aux produits déjà
commercialisés ailleurs avec succès, qu’ils soient innovants ou non. Enfin, il
est recommandé de bien prendre son temps avant de signer tout document,
malgré les pressions rencontrées. Là encore, être conseillé peut s’avérer
judicieux car il faut se méfier de la parole donnée et penser à mettre par écrit
les détails d’un accord. Cela permet d’avancer plus sereinement.
Les entreprises adhérentes à la Base avancée en 2013
EFECTIS
Secteur : Construction / Sécurité incendie
Services : Tests de résistance et réaction au feu,
ingénierie sécurité incendie, certification,
formation
Pays ciblés : Pays du Golfe
Types de clients : Bureaux d’ingénierie,
architectes, maîtres d’œuvre, pouvoirs publics,
industriels, propriétaires immobiliers, compagnies
d’assurances
Statut GCC : En cours d’enregistrement auprès
des « Civil Defence » des EAU et Qatar. En
phase d’implantation commerciale dans la zone.
Compétitivité : Expert international en science
du feu, innovation et services sur-mesure.
CA annuel : 20 M€
CA export : 10%
Nombre d’employés : 160
Site Internet : www.efectis.com
FIVES CRYO
Secteur : Concepteur et fabricant d’équipements
industriels (gaz et pétrochimie)
Produits : Échangeurs de chaleur à plaques et
ondes en aluminium brasé et boîtes froides
Pays ciblés : Pays du Golfe
Types de clients : Ingénieries industrielles et
utilisateurs finaux dans le secteur du gaz et de la
pétrochimie : séparation d’air , séparation
d’hydrocarbures, épuration de gaz, liquéfaction,
réfrigération basse température
Statut GCC : Livraison de commandes pour clients
de la région / veille projets de la zone et
prospection
Compétitivité : Savoir-faire, fiabilité, un des
leaders mondiaux du domaine
CA: 50 M€
CA export : 70 %
Nombre d’employés: 400
Site Internet : www.fivesgroup.com
CARACOLE
Secteur : Bijouterie
Produits : bijoux intégrant du crin de cheval
Pays ciblés : Emirats Arabes Unis
Types de clients : Amoureux des chevaux
(propriétaires) et amateurs de bijoux
originaux
Statut GCC : Démarrage de prospection
commerciale et étude du marché / premières
commandes dans la zone / recherche
d’agents et distributeurs
Compétitivité : Produit innovant, original,
haut de gamme et personnalisé.
CA: 100 K€
CA export : 5%
Nombre d’employés : 2
Site Internet : www.caracole.fr
LANCIER
Secteur : Construction / Réseaux d’électricité
et de télécommunication
Produits : Matériel de transport et de tirage de
câble
Pays ciblés : Pays du Golfe
Types de clients : Installateurs de réseaux
électriques et Telecom
Statut GCC : Recherches de distributeursstockeurs dans la zone, exposition sur les
salons du secteur, prospection commerciale
auprès des clients potentiels au Qatar et EAU.
Compétitivité : Qualité, réactivité,
engagement dans la durée sur le marché du
golfe.
CA : 6 M€
CA export : 10%
Nombre d’employés: 35
Site Internet : www.lancier.fr
PA. TECHNOLOGIES
Secteur : Ingénierie industrielle
Produits/Services : Ingénierie et mise en
œuvre de revêtements anti-abrasion,
anticorrosion et réfractaire, fabrication
d’équipements sur mesure.
Pays ciblés : Pays du Golfe
Types de clients : Cimenteries, industrie
chimique, exploitations pétrole, gaz et eau
Statut GCC : Prospection commerciale dans
la zone et recherche de partenaire pour les
systèmes anticorrosion et « pipe-repair ».
Compétitivité : Fiabilité, optimisation,
compétitivité, réactivité
CA : 3,4 M€
CA export : 40%
Nombre d’employés : 9
Site Internet : www.pa-technologies.fr
SOMETA
Secteur : Construction / Aménagement de
bureaux et laboratoires
Produits : Cloisons amovibles
Pays ciblés : Pays du Golfe
Types de clients : Architectes, maîtres
d’œuvre, installateurs, propriétaires
immobiliers
Statut GCC : Veille marché / Recherche
de distributeur/installateur partenaire,
prospection commerciale aux EAU et au
Qatar.
Compétitivité : Produit durable, performant
(résistance feu), évolutif, esthétique
CA : 25 M€
CA export : 5%
Nombre d’employés: 150
Site Internet : www.someta.fr
ZOOM - Nouvel adhérent 2013
Caracole prospecte sur le marché des Emirats arabes Unis
Caracole conçoit et fabrique des bijoux qui intègrent du
crin de cheval à destination des propriétaires de chevaux et
des amateurs de bijoux originaux. En 2013, Caracole
collabore avec la Base Pays du Golfe, qui vient d’organiser le
premier programme de prospection.
Retour sur un voyage d’affaires riche en rencontres et
perspectives avec Laurence Kalinowski, fondatrice et
directrice de Caracole.
Tout d’abord, racontez-nous Caracole…
Laurence Kalinowski : Caracole est née d’une passion familiale
pour l’équitation. En 2008, nous cherchons une idée cadeau
symbolisant l’émouvante complicité entre notre fille et sa ponette.
Nous découvrons alors le travail du crin et plus particulièrement le
concept de bijou en crin de cheval. C’est un véritable coup de cœur
et nous décidons de créer Caracole aussitôt afin de faire partager ce
concept unique aux amoureux des chevaux.
Grâce à des échanges permanents et des retours de « terrain », la
Base a constitué pour Caracole un programme de mission sur
mesure intégrant des RDVs avec des bijouteries, des distributeurs de
matériel équestre, des propriétaires de chevaux. Nous avons aussi
évidemment visité des écuries, jusqu’à avoir la chance de visiter des
lieux inaccessibles en temps normal grâce à de belles rencontres.
Par ailleurs, nous avons rencontré des partenaires media potentiels
ce qui nous permet de chiffrer plus précisément notre communication
pour le futur.
En somme, ces quelques jours nous ont permis de rencontrer des
acteurs du milieu équestre, comprendre son organisation, visiter les
lieux incontournables, lister les événements clés, également mieux
comprendre le marché de la bijouterie et de fait cerner le marché
potentiel pour Caracole…
Collaborer avec la Base nous permet un gain de temps considérable
– ce qui est précieux pour une TPE comme Caracole.
Pourquoi choisir d’explorer les Pays du Golfe?
L.K. : Ce choix nous a paru tout à fait naturel. Nous connaissons
l’engouement légendaire des Emirats pour les chevaux mais aussi
leur intérêt pour les bijoux précieux. Nous pensons qu’un bijou de ce
type, issu d’un atelier français labellisé ‘Entreprise du Patrimoine
Vivant’ et ‘Joaillerie de France’, saura là rencontrer son public.
Quels sont les premiers résultats à l’issue de votre prospection
et quelles perspectives voyez-vous?
L.K. : Outre les commandes immédiates et encourageantes
enregistrées sur place, Caracole a suscité l’intérêt dans le milieu
équestre. Notre produit a créé la surprise et a été considéré comme
une réelle nouveauté.
Il nous faudra désormais choisir le partenaire/agent idéal pour faire
connaître notre marque auprès de toute la communauté équestre,
expatriée et émiratie. Nous travaillons également sur nos outils
marketing.
Quelle a été votre stratégie d’approche pour l’organisation de
ce premier voyage aux Emirats?
L.K. : Dans le cadre de nos projets à l’international, nous avons
contacté la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lorraine.
Séduits par le concept unique de la Base avancée de la CCI à
Dubaï, nous l’avons mandatée pour nous aider à mettre en œuvre
nos démarches dans ce pays en 2013.
Quel est le planning de Caracole pour les prochains mois?
L.K. : Caracole s’exporte en 2013. En juin, nous exposerons nos
bijoux sous le pavillon de l’Association Nationale du Selle Français
pendant le Global Champion’s Tour à Londres, puis dans la foulée,
aux Championnats du Monde d’Aix la Chapelle (Aachen, Allemagne).
Puis retour en France en juillet, au Megève Jumping International
Edmond de Rothschild.
Brèves
« Les bons tuyaux » Des nouvelles du Qatar
de la Lorraine au
2013 marque le coup d’envoi des grands projets de construction d’infrastructures qui transformeront Doha
pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2022. D’importants contrats seront attribués dans
Koweit
les prochains mois, faisant du Qatar « le » marché tant attendu. Entre autres :
Nom du projet : Mew 38.
Mission : fourniture de tuyaux de
grand diamètre et de raccords
pour le Ministère des Eaux et de
l’Electricité du Koweït. Montant de
l’affaire : 154 millions d’Euros.
Bonne nouvelle « made in
Koweit » pour le groupe SaintGobain et son usine de Pont-àMousson qui vient de signer cet
important contrat à l’exportation.
Prévisions de
croissance
régionale pour 2013
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Emirats Arabes Unis : 3.7%
Oman : 5.1%
Qatar : 4.5%
Bahrein : 3.6%
Koweit : 4.6%
Arabie Saoudite : 4,1%
(source : Economist Intelligence Unit)
Projet Métro de Doha Phase 1 (21Mds$) : nous devrions connaître fin juin 2013 les « awardés » du
métro de Doha pour les Golden & Green Line et les deux stations Msheireb Downtown Doha et Education
City. Les Français Vinci et Bouygues sont dans la course. Le projet doit être terminé en 2019. Pour
mémoire, les travaux de préparation du terrain (attribués en août 2012) sont opérés par la JV Saudi Ben
Laden/Porr (AUT)/ HBK (local).
EGIS Rail (F)/ Louis Berger (EU) sont les consultants pour la ligne jaune, Hill International pour la verte,
Jacobs pour la rouge, et Parsons Brinckerhoff /Turner Townsend sont Strategic Programme Manager.
Projet Nouveau Port de Messaied (8Mds $) : le projet de construction d’un nouveau port à Messaied,
d’une base navale et d’une zone d’activités doit être terminé en 2016. Ce développement est fondamental
pour la suite de l’orchestration des grands projets à venir pour le transit des matériaux. En mars, la JV
Consolidated Contractors Company (GR) / Teyseer Contracting (local) a été sélectionnée pour la
construction du terminal de containers ($291m) et le contrat pour la construction des terminaux
commerciaux sera attribué d’ici octobre.
A NOTER : le nouvel aéroport de Doha doit, quant à lui, être opérationnel d’ici fin 2013.
Mission collective « Produits lorrains Gourmet »
à Dubaï en juin 2013
Six entreprises lorraines viendront faire découvrir leurs produits (bières spéciales, truffes, charcuteries,
fromages affinés, confitures, sels) lors de la 10e édition d’Apéritif à la française, organisée par la Sopexa à
l’hôtel Westin de Dubaï le 10 juin 2013.
Le lendemain, une journée « Vendre aux Emirats » est organisée en partenariat avec le pôle AGROTECH de l’équipe UBIFRANCE Dubaï : invitation dégustation et RDVs individuels avec les importateurs,
distributeurs, chefs et professionnels HORECA.
ZOOM Ils sont Lorrains, ils ont choisi Dubaï pour expatriation!
Greg Rung
Directeur associé – 40 ans
Société : Cabinet Oliver Wyman
Pourquoi Dubai?
Mon métier est de travailler pour les institutions financières. Après 10
ans au Moyen-Orient, principalement au Caire, ma carrière m’a mené
à Dubai où les opportunités étaient nombreuses dans le domaine de la
finance.
Quels sont les attraits et challenges de la zone?
L’attrait professionnel est fort : les marchés financiers sont importants
et la région est une zone de croissance. Personnellement, la qualité
de vie est très agréable, l’infrastructure est récente et moderne. Le
niveau de l’enseignement est élevé et le contexte multilingue et
multiculturel est un atout pour les enfants. Il me manque juste de
pouvoir flâner à pied : la culture piétonne n’est pas présente du fait de
l’urbanité et du climat. Enfin, l’offre culturelle est limitée : un vrai
challenge à relever pour la région dans les années à venir !
Patrice Molinari
Senior Director, Private Equity – 40ans
Société : Al Masah Capital
Pourquoi Dubai?
Je travaille dans le capital investissement en pays émergents. Dubai
est devenu un hub financier majeur, où les grandes banques, cabinets
d'audit, d'avocats ou de conseil sont largement représentés. De plus,
mon industrie, bien que sinistrée par la crise, y est toujours
relativement active.
Quels sont les attraits et challenges de la zone?
Dubai attire des professionnels et entrepreneurs du monde entier
grâce à un environnement favorable à la création d'entreprise, un
cadre de vie agréable, une fiscalité clémente, un grand dynamisme et
une attitude portée vers l'avenir. Les procédures administratives y sont
minimales et permettent de se focaliser sur le développement des
produits et services. En revanche, en raison d'un système juridique
moins mature et moins stable qu'en Europe, d'une infrastructure
sociale minimale et de la mixité des cultures d'affaires, la région
présente aussi des challenges et des risques parfois difficiles à
quantifier par les nouveaux arrivants.
LA BASE AVANCEE
DE CCI INTERNATIONAL LORRAINE
DANS LES PAYS DU GOLFE ARABIQUE
Dans le cadre de leur programme d'appui aux entreprises lorraines
à l'export, CCI International Lorraine a mis en place un bureau de
représentation ou « Base avancée » à Dubaï, aux Emirats Arabes
Unis, pour les Pays du Golfe arabique suivants : Bahreïn, Emirats
Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar.
Objectif de cette Base : aider les PME lorraines à prendre pied
sur les marchés du Golfe arabique en vue d'y développer un courant
d'affaires pérenne.
Opérationnelle depuis 2005, la Base est installée dans les bureaux
du French Business Council of Dubai & the Northern Emirates. Depuis
sa création, une trentaine de PME lorraines ont utilisé les services de
cette structure afin d'être introduites sur les marchés du Golfe. Les
prestations d’appui offertes sont sur mesure en fonction des
produits/services et projets par exemple : l’identification et l’approche
de clients potentiels, la présentation et la promotion des
produits/services, l’organisation de rendez-vous avec des prospects,
l’identification et la mise en relation avec des agents, importateurs,
distributeurs, la veille d’informations Marchés (Presse et projets),
l’accompagnement pour une implantation.
Les entreprises lorraines souhaitant s'appuyer sur cette structure s'engagent dans le dispositif pour une année au moins.
Ils nous ont fait confiance…
Yann Thomas, Microhumus :
« La collaboration nous a apporté principalement une
imprégnation du pays, de sa culture, de sa géographie et
nous a aidé à structurer notre prospection. »
Pascal Coget, Efectis :
« La Base nous a permis de bénéficier de conseils éclairés,
de la mise à disposition de leur réseau, et de leur capacité à
comprendre et à synthétiser notre démarche pour l’adapter,
l’orienter et maximiser nos chances de succès dans cette
région. »
Vos contacts CCI International Lorraine
A Dubaï
En Lorraine
Marion HEGARTY
Ghislaine FRIRY
Responsable de la Base avancée
Conseiller en développement international
Pays du golfe arabique
CCI International Lorraine
Tél. : +971 (0)50 288 26 74
Tél. : +33 (0)3 83 90 88 69
[email protected]
[email protected]
Document réalisé par l’équipe de la Base avancée Pays du Golfe arabique à Dubai / Sources: MEED, Economist Intelligent Unit, Zawya, Ernst & Young
/22052013

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