Filliere BL

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Filliere BL
PRÉSENTATION DE LA FILIÈRE B/L
1. Présentation générale de la filière.
1.1. Historique et évolution.
Les classes préparatoires d'hypokhâgne B/L (1ère année) et de khâgne B/L
(2ème année) ont été créées il y a une trentaine d'année pour préparer le
concours « Lettres et Sciences Sociales de l'Ecole Normale Supérieure » de la
rue d'Ulm. Mais cette formation d'excellence a rapidement intéressé d'autres
écoles, si bien qu'aujourd'hui les débouchés de cette filière pluridisciplinaire sont
nombreux et variés.
1.2. Spécificités.
La filière B/L est une filière généraliste de haut niveau dans laquelle chacun des
enseignements (scientifiques ou littéraires) est représenté à part sensiblement
égale, que ce soit en volume horaire ou en coefficients aux épreuves de
concours. La spécificité de la classe préparatoire B/L est donc non seulement la
diversité des enseignements obligatoires et optionnels, mais aussi et surtout
l’égalité de traitement entre chacune de ces disciplines. La filière B/L permet
ainsi à des élèves au profil complet et équilibré de faire valoir conjointement
leurs qualités littéraires et scientifiques.
Volume horaire des enseignements (options exceptées)
Discipline
Lettres
Philosophie
Histoire
Mathématiques
Sciences sociales
Langue vivante I
E.P.S.
Hypokhâgne
4h
4h
4h
4h (+ 1h30 de soutien)
6h
2h
2h
Khâgne
4h
4h
4h
5h (+ 1h30 de soutien)
6h
2h
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Liste des options proposées à Stanislas : langue vivante 2, géographie, latin, grec.
1.3. Principaux concours préparés.
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Parmi les principaux concours présentés, on peut citer ceux des
suivantes:
écoles
• les Ecoles Normales Supérieures (Ulm, Lyon, Cachan).
• l'ENSAE et l'ENSAI, écoles ayant pour vocation de former des
économistes-statisticiens de haut rang.
• les écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, Ecricome...)
• les Instituts d'Etudes Politiques (IEP) de Paris et de province.
• des écoles de communication et de journalisme telles que le CELSA ou
l'ESJ.
Source : APPLS
1.4. Carrières ouvertes après une B/L.
Parmi les principaux domaines dans lesquels les anciens élèves de B/L font
carrière, on peut citer :
• l’enseignement et/ou la recherche (en philosophie, histoire, lettres,
sciences sociales)
• la haute fonction publique (via les Instituts d'Etudes Politiques -IEP- et
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•
•
•
•
•
l’ENA)
les métiers de l’entreprise
l’ingénierie
les grandes organisations internationales
le journalisme
l’édition…
Source : APPLS
2. Qualités requises pour réussir en B/L.
• Réussir en B/L nécessite en premier lieu d'avoir un profil complet et
équilibré dans l'ensemble des disciplines de la filière. Il n'est ainsi pas
envisageable de se concentrer exclusivement sur ses matières favorites en
espérant compenser ses points faibles. L’élève de B/L ne réussira peutêtre pas à exceller dans toutes les matières, mais il est attendu de lui qu'il
fournisse des efforts constants et soutenus dans chacune des disciplines.
• Pour prétendre à une classe préparatoire B/L, il est indispensable d'avoir
des bases solides dans chacune des matières qui y sont enseignées, en
mathématiques notamment où le programme est ambitieux, le rythme
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soutenu et le niveau d'abstraction rapidement assez élevé. C'est pour cette
raison que l’équipe pédagogique ne retient pas les candidatures des
élèves issus de Terminale L ainsi que celles des élèves issus de Terminale
ES n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité en mathématiques.
• Outre de solides bases en mathématiques, il est nécessaire d'avoir du goût
pour les matières littéraires, mais aussi de s'intéresser à l'actualité, de lire
la presse, d'aimer les débats d'idées, en un mot de faire preuve d'ouverture
d'esprit et d'une grande curiosité intellectuelle.
• Néanmoins, le goût des différentes disciplines enseignées ne peut suffire
sans de grandes capacités de travail, de concentration et de rigueur. La
charge de travail étant importante, il est indispensable de savoir
s'organiser, de savoir gérer son temps et répartir ses efforts. Il est donc
important de pouvoir s'astreindre à une hygiène de vie équilibrée et à
une discipline de travail relativement stricte.
• La réussite exige des qualités de patience et d'endurance, pour ne pas se
laisser submerger par le découragement et la lassitude. Si, parfois, les
premiers résultats peuvent être décevants, il ne faut pas oublier que la
classe préparatoire est un parcours de longue haleine de deux ans, parfois
trois : un travail sérieux et régulier produit des progrès souvent
remarquables.
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Source : APPLS
3. Dix idées reçues sur la BL... et leur démenti.
1. La B/L est majoritairement peuplée d'élèves indécis, ne sachant que faire
après le baccalauréat ou s'étant vu fermer toutes les autres portes.
FAUX. L'expérience montre que venir en B/L par défaut, sans conviction
personnelle, sans vocation, sans un véritable attrait pour la filière, porte rarement
ses fruits. Dans leur grande majorité, les élèves de B/L sont convaincus d'être à
leur place, non qu'ils aient de prime abord une idée nette des concours qu'ils
veulent passer, mais plutôt qu'ils aient fait un choix de filière positif et
enthousiaste.
2. La filière B/L est ouverte, sans aucune distinction, à tous les élèves, qu'ils
soient issus de Terminale S, ES ou L.
FAUX. Il est difficile (voire impossible) de rattraper le niveau requis en
mathématiques en venant d'une Terminale L. Pour les élèves issus de Terminale
ES, il est indispensable d'avoir suivi l'enseignement de spécialité
"Mathématiques".
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3. Il suffit d'avoir quelques points forts pour réussir en B/L. On peut alors se
permettre de négliger les autres matières.
FAUX... sauf à restreindre immédiatement le champ des concours auxquels on
peut postuler. Un candidat pourra ainsi éviter les mathématiques aux écrits de
l'ESCP, mais, s'il est admissible, il aura à passer une épreuve orale dans cette
matière, laquelle se déroule généralement mal si l'on a fait l'impasse des
mathématiques durant les deux années de préparation.
4. La filière B/L est la plus facile: la quantité de travail est moins importante et
le niveau moins élevé.
FAUX. Le niveau d'exigence est élevé dans chacune des matières et chaque
discipline demande une très grande quantité de travail. À titre d'exemple, le
programme de mathématiques de B/L est très proche de celui de la filière ECS.
5. Je choisis d’aller en B/L ; je ne pourrai donc jamais devenir ingénieur.
FAUX. Des écoles comme l'ENSAE, l'ENSAI ou l'ENSIM (Ecole Nationale
Supérieure d'Ingénieurs du Mans) délivrent le titre d'ingénieur.
6. La filière B/L n'offre aucun débouché.
FAUX. La B/L offre de nombreux débouchés, dans des domaines extrêmement
variés (commerce, statistiques, journalisme, métiers de la communication,
études universitaires de deuxième et troisième cycle...). Les parcours au sortir
d'une B/L sont simplement plus individualisés, plus singuliers et plus diversifiés
que ceux des autres filières. En outre, les qualités propres aux élèves issus de la
filière B/L (solide culture générale, curiosité intellectuelle, complémentarité des
compétences, grandes capacités de travail et sens de l'organisation...) sont de
plus en plus prisées par les employeurs. Par exemple, en 2010 et 2011, environ
25 % des admis au concours externe de l'ENA avaient commencé leur scolarité
dans le supérieur par une B/L.
7. Il est plus difficile d'intégrer une grande école de commerce, HEC
notamment, en passant le concours B/L.
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VRAI et FAUX. Le meilleur moyen d’intégrer une école de commerce reste la
voie ECS ou ECE. Néanmoins les élèves de B/L réussissent très bien les
concours de ces écoles. Ainsi, lors de la session 2010-2011, les deux premiers
intégrés HEC étaient issus de la voie B/L.
8. La B/L est le prolongement naturel de la Tle ES ; je suis en Tle S, je n’ai
jamais fait d’économie, je n’ai donc pas ma place en B/L.
FAUX. Les matières de la B/L sont certes celles qui ont été étudiées en Tle ES.
Néanmoins, l’esprit dans lequel ces matières sont enseignées ainsi que les
programmes de chacune d’entre elles diffèrent de ceux des classes ES de lycée.
C’est pour cette raison que les élèves qui viennent de Tle S ont toute leur place
en B/L et qu’ils réussissent aussi bien, voire mieux, que leurs camarades de ES,
alors même qu’ils n’ont jamais fait d’économie ou de sociologie.
9. Une majorité d’élèves regagne finalement l’université, faute de mieux.
FAUX. Le nombre de concours (et le nombre de places à ces concours) est
suffisamment important pour que tout élève qui le souhaite intègre une école. La
poursuite d’études à l’université est par ailleurs un choix positif fait chaque
année par une minorité d’élèves qui souhaitent s’orienter vers les métiers de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
10. La sélection entre la première année et la seconde année est drastique ; en
outre, cuber est rarement autorisé.
FAUX. L’objectif de la filière consiste à amener la quasi-totalité des élèves au
niveau des concours et de leur permettre, en redoublant si besoin est, d’intégrer
l’école de leur choix. C’est pour cette raison que seuls les élèves qui ne
remplissent pas leurs obligations de scolarité (assiduité, égal investissement dans
toutes les matières…) et/ou pour qui la B/L est manifestement inadaptée à leurs
projets ne sont pas autorisés à passer en seconde année ou à cuber. Ces élèves
obtiennent quoi qu’il en soit une reconnaissance de leur parcours en classe
préparatoire ainsi que les crédits qui y sont associés. Ces crédits leur permettent
d’obtenir par équivalence une licence dans l’une des universités partenaires de
Stanislas (Paris X-Nanterre ; Paris IV-Sorbonne ; Paris I-Panthéon Sorbonne).
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