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DOSSIER DE PRESSE
Twentieth Century Fox et DreamWorks Animation SKG
présentent
En association avec China Film Co., LTD. Oriental DreamWorks
Un film réalisé par
Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni
L’HISTOIRE
P
Avec les voix en VO de Jack Black, Angelina Jolie, Dustin Hoffman,
Kate Hudson, Bryan Cranston et J.K Simmons
et en VF de Manu Payet (Po), Pierre Arditi (Shifu)
& Alison Wheeler (Meï Meï)
Sortie
le 30 mars 2016
Distribution
TWENTIETH CENTURY FOX
241 boulevard Pereire 75017 Paris
Tél. : 01 58 05 57 00
Presse
MICHÈLE ABITBOL-LASRY, SÉVERINE LAJARRIGE
184 bd Haussmann 75008 Paris
Tél : 01 45 62 45 62
[email protected], [email protected]
Photos et dossier de presse
téléchargeables sur : www.foxpresse.fr
Durée : 1h35
o avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin
réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la
connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les
autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du
kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde
de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu
Pandas !
NOTES DE
PRODUCTION
T
roisième volet de l’une des
franchises d’animation qui
connaît le plus de succès au
monde, KUNG FU PANDA 3 marque
le retour de Po, l’adorable panda qui
n’aspire qu’à une chose : devenir un expert
en kung-fu, un art martial qui demande
agilité, aptitudes mentales exceptionnelles
et réflexes plus vifs que l’éclair. Une quête si
ambitieuse pour un panda qu’elle semble impossible.
Impossible ? Non, ce mot ne fait décidément pas partie du
vocabulaire de Po, qui essaie perpétuellement de s’améliorer
et de devenir un héros à ses propres yeux.
L’aventure de Po a débuté dans KUNG FU PANDA, où on l’a
vu accomplir son destin et devenir le Guerrier Dragon. Le film
comprenait d’incroyables séquences de combat, une bonne
dose d’humour et beaucoup d’émotion. Les spectateurs du
monde entier sont tombés sous le charme de ce panda pas
comme les autres. Le film a rapporté plus de 633 millions de
dollars à l’international, a été cité à l’Oscar du meilleur film
d’animation et a remporté 10 Annie Awards.
Dans KUNG FU PANDA 2, Po devait lever le voile sur ses
mystérieuses origines afin de libérer la force qui lui était
nécessaire pour réussir.
Le deuxième volet a battu le record d’entrée du premier ;
il a été nommé à l’Oscar du meilleur film d’animation et a
remporté deux Annie Awards, dont celui de la meilleure
réalisatrice pour Jennifer Yuh Nelson.
Dans KUNG FU PANDA 3, Po poursuit son chemin pour devenir
le héros de ses rêves. Il réalise qu’il a encore beaucoup à
apprendre lorsqu’il abandonne sa place d’élève en arts
martiaux pour devenir professeur. Dans le même temps, il
doit trouver le moyen de rassembler sa famille biologique
et sa famille du kung-fu… tout en devenant maître du passé
et du futur.
KUNG FU PANDA 3 tire pleinement avantage des avancées
technologiques réalisées par DreamWorks Animation et
marque un tournant dans l’histoire du cinéma. Il s’agit en effet
de la première production à créer deux films différents – l’un
en anglais, l’autre en mandarin – avec la même histoire et les
mêmes personnages. Mais il marque avant tout le retour de
l’action, de l’humour et des émotions qui ont fait le succès
du premier opus de la saga, et nous rappelle pourquoi les
spectateurs du monde entier aiment Po.
L’ELEVE DEVIENT PROFESSEUR
P
o n’a pas de plus grands admirateurs que l’équipe qui
lui a donné vie. La réalisatrice Jennifer Yuh Nelson, qui
accompagne le personnage depuis le tout début de ses
aventures, déclare : « Ce que j’apprécie le plus chez Po, c’est son
enthousiasme débordant. C’est un plaisir de
passer du temps avec lui parce que tout le
passionne. » Elle poursuit : « Po est avant tout
une sorte de geek au service du bien, et en ce sens,
je peux m’identifier à lui car je n’étais pas exactement la
fille la plus populaire du lycée ! Je pense que son humilité et son
enthousiasme un peu décalé parlent à beaucoup de monde. »
La cinéaste ajoute : « Le fait qu’il découvre ce qui le rend spécial
et l’utilise pour devenir le meilleur possible dans ce domaine est
également quelque chose qui trouve écho en chacun d’entre
nous. Nous cherchons tous à savoir ce qui nous rend uniques et à
l’exploiter pour devenir quelqu’un de meilleur. Je pense que c’est
un message important pour les enfants mais également pour
les adultes – et c’est aussi important pour nous, l’équipe du
film, car nous n’entrons dans aucun moule ! »
Jennifer Yuh Nelson s’identifie clairement à Po et son
parcours, qui par certains côtés, reflète le sien. À
l’image du panda qui passe d’élève à professeur, la
cinéaste a pris les rênes de KUNG FU PANDA 2 après
avoir été responsable du storyboard sur le premier
film, et dessinatrice du storyboard sur divers projets
pour DreamWorks Animation.
Le réalisateur Alessandro Carloni, autre vétéran de
la trilogie, commente : « Dans ce film, Po doit aider
d’autres personnes à atteindre le même niveau
d’illumination que lui et à accepter leurs qualités
uniques afin de prendre leur destin en main. »
Le cinéaste s’est laissé gagné par l’enthousiasme
de Po : « Cette émotion peut être une force très
positive. Par exemple, si l’un des membres de l’équipe
me soumettait quelque chose qui me plaisait, je ne
me contentais pas d’approuver et de passer à
la suite, je laissais pleinement s’exprimer mon
enthousiasme. Bref, j’ai accepté cette
facette de ma personnalité qui
me fait penser à Po. »
Quels que soient les obstacles, Po n’abandonne jamais, comme
l’explique le scénariste Glenn Berger : « Po a une attitude
exemplaire. Il est très positif et opiniâtre ; peu importe le nombre
de fois où il échoue, il se relève toujours et reprend le combat. »
Mais ce trait de caractère, tant admiré par le public, présente son
lot de difficultés lorsqu’il faut imaginer les nouvelles aventures de
Kung Fu Panda, lequel a déjà surmonté de nombreux obstacles
et affronté d’innombrables menaces. Le scénariste poursuit : « Il
est difficile d’aller toujours plus loin sans perdre en crédibilité,
d’autant plus que dans ce film, Po perd confiance en lui. Nous
avons donc choisi de raconter une histoire dans laquelle les
obstacles sont davantage émotionnels et intérieurs. »
Alessandro Carloni commente : « Son premier cours est un
désastre ! Po réussit à causer davantage de dégâts au dojo et
aux Cinq Cyclones en cinq minutes en tant que professeur que
pendant toutes ses années en tant qu’élève. »
L’incapacité de Po à enseigner rappelle le personnage que l’on
a découvert et qui nous a charmés dans KUNG FU PANDA. Le
réalisateur reprend : « Po passe d’un extrême à l’autre en termes
de confiance en lui. Lorsqu’il sème la pagaille dans le dojo, cela lui
rappelle combien il n’était pas préparé à devenir un guerrier kungfu dans le premier film. » Jennifer Yuh Nelson ajoute : « Cette
très courte expérience dans l’enseignement fait ressurgir en lui le
manque d’assurance qu’on a découvert dans le premier film. Po
est loin d’être en harmonie avec l’idée de devenir professeur ! »
Le premier des nouveaux défis qui attend Po est d’opérer une
reconversion professionnelle. Le Guerrier Dragon mène la belle
vie… jusqu’à ce que Maître Shifu lui expose la prochaine étape
de son évolution : devenir professeur. Un rôle qu’il ne se sent pas
prêt du tout à endosser...
Dans le cadre de sa formation, Po doit entraîner les Cinq Cyclones,
« la crème de la crème » des guerriers kung-fu de Chine… et cela
ne se passe pas très bien.
Tandis que Po tente d’enseigner les subtilités du kung-fu à ses
idoles – Tigresse, Singe, Vipère, Grue et Mante – le chaos s’empare
du dojo, un lieu sacré où règnent habituellement discipline et
honneur. L’actrice Lucy Liu, voix originale de Vipère, raconte :
« Les Cinq Cyclones ont accepté Po comme l’un des leurs, mais
ils ont de sérieux doutes quant à sa capacité à enseigner. Et ils
ont de bonnes raisons ! »
Jack Black, qui prête une fois de plus sa voix au personnage,
déclare : « Soyons honnêtes : Po ne possède pas les qualités
d’enseignant de Maître Shifu. Il est paniqué parce qu’il a
l’impression de ne pas être à la hauteur de ses nouvelles
responsabilités, lesquelles lui pèsent encore plus que les
innombrables raviolis qu’il ingurgite ! »
L’acteur, comme à son habitude, apporte beaucoup de cœur au
film. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Jack est toujours drôle et
touchant, il exprime avec brio l’enthousiasme, la sympathie et
l’empressement de Po – des qualités qu’on retrouve chez bon
nombre des personnages qu’il a interprétés par ailleurs.
Jack et Po nous rappellent que lorsqu’on suit son
cœur, tout est possible. » Alessandro Carloni ajoute :
« Jack possède une gentillesse naturelle. Il est doux,
bienveillant, toujours drôle et charmant. »
L’acteur a pris plaisir à retrouver le personnage de Po et n’a eu
aucun mal à faire ressurgir le Guerrier Dragon qui sommeillait en
lui : « Il me suffit de me rappeler celui que j’étais plus jeune,
au début de ma carrière. Je me représente Po comme un jeune
passionné de kung-fu. Mes passions à moi, c’étaient le rock’n’roll
et l’art dramatique, mais Po et moi partageons cet enthousiasme
débridé. J’ai moi aussi été un jeune Guerrier Dragon ! »
C’est Maître Shifu qui a perçu et canalisé la passion de Po pour le
kung-fu et qui le pousse aujourd’hui encore vers l’étape suivante :
devenir professeur. La productrice Melissa Cobb commente :
« Shifu sait que Po doit relever le défi de l’enseignement mais il
sait aussi que cela ne sera pas facile. »
De petite taille et parfois impatient, Maître Shifu est un
personnage drôle et complexe.
Contrairement à Maître Shifu, les Cinq Cyclones émettent de
sérieux doutes quant à la capacité de Po à enseigner le kung-fu.
Les protecteurs de la Vallée de la Paix prennent leur art très
au sérieux et ont toujours eu le meilleur instructeur qui soit –
Shifu – pour veiller sur eux. Mais maintenant ils doivent suivre les
instructions de… Po.
Les victimes des méthodes d’enseignement singulières de Po
sont Maître Singe dont la nature espiègle et enjouée dissimule
une exceptionnelle maîtrise des arts martiaux ; Maître Grue,
le pragmatique du groupe ; Maître Mante, le plus petit et le
plus caractériel des Cinq Cyclones ; Maître Vipère, la « mère
poule » de l’équipe ; Maître Tigresse, la plus puissante et la plus
audacieuse du groupe.
Tigresse est à nouveau doublée par l’actrice oscarisée Angelina
Jolie-Pitt, dont l’intelligence et le talent confèrent au personnage
sa force, son franc-parler et sa compassion. Angelina JoliePitt continue à découvrir de nouvelles facettes chez Tigresse,
un personnage qui l’a toujours inspirée : « Le rôle de Tigresse
est d’une pureté et d’une beauté incroyable, c’est une figure
féminine forte. J’aimerais pouvoir faire ne serait-ce que la moitié
de ce dont elle est capable ! »
KUNG FU PANDA 3 nous encourage à être le meilleur possible,
un thème qui a trouvé écho chez l’actrice. Elle commente : « Le
film nous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de se comparer
aux autres et qu’il faut se concentrer sur soi-même et
sa propre évolution. Je pense que c’est quelque chose
qui parle à tous, car nous essayons sans cesse de nous
améliorer et de trouver l’équilibre. »
Tigresse, Vipère et le nouveau personnage de Mei Mei soulignent
la volonté de la trilogie de mettre en valeur des personnages
féminins forts. Une volonté que l’on retrouve également derrière
la caméra : la réalisatrice du film, Jennifer Yuh Nelson, à qui l’on
doit également l’immense succès de KUNG FU PANDA 2, est en
effet l’une des cinéastes les plus brillantes de sa génération.
DEUX PERES POUR UN FILS
E
ffectuer la transition d’élève à professeur n’est pas le seul
bouleversement qui survient dans la vie de Po. Li Chan, le
père biologique dont il a été séparé il y a bien longtemps,
débarque dans la Vallée de la Paix, où l’on assiste à leurs
émouvantes et hilarantes retrouvailles.
D’une certaine manière, tout ce que l’on a vu dans les deux
premiers films annonçait cet évènement. Jennifer Yuh Nelson
commente : « Depuis le premier film, on nous a souvent demandé
comment un panda pouvait avoir une oie pour père. Les gens
voulait savoir si on allait un jour rencontrer le père biologique
de Po. »
Cette question – et sa réponse – font partie de ce que le
coscénariste Jonathan Aibel, qui a écrit les trois films avec son
partenaire d’écriture Glenn Berger, appelle la « super-histoire »
de Po. Il explique : « Po n’arrête pas de s’interroger sur son
identité et sur ses capacités, ce qui arrive à tous à un moment
ou à un autre. »
Mais à quoi Li peut-il bien ressembler ? Imaginez Po sans la
discipline nécessaire au kung-fu et vous en aurez une idée assez
précise ! Li est un panda bruyant et exubérant toujours prêt à
s’amuser… ce qui signifie généralement manger ou faire la sieste,
ou faire la sieste et manger !
Leurs retrouvailles, dans le restaurant de raviolis de M. Ping, le
père adoptif de Po, sont à l’image de Po : riches en émotions et
pleines d’humour. Li bat le record de consommation de raviolis
détenu par Po – ce qui en soit est déjà un indice probant de leur
lien de parenté. Il lui confie alors qu’il est à la recherche de son
fils. Po, désopilant de naïveté, lui répond qu’il n’a vu personne
répondant à cette description. Pendant ce temps, les clients du
restaurant qui assistent à cet échange et ont compris l’évidence
n’en reviennent pas.
La réalisatrice déclare : « Il s’agit d’un de mes moments préférés
car on découvre à quel point ils se ressemblent alors qu’ils n’en
ont pas encore conscience eux-mêmes. »
Évidemment, Po et Li finissent quand même par faire le
rapprochement. Bryan Cranston déclare : « Le père et le fils
fraîchement réunis découvrent qu’ils partagent les mêmes
intérêts, les mêmes traits de personnalité et le même amour de
la nourriture – je me permets d’insister sur ce dernier point : ils
ADORENT manger ! » Jack Black commente : « Po est ravi de
rencontrer enfin son papa panda ! »
Le casting de Bryan Cranston pour ce
personnage a ravi l’équipe du film. Jennifer
Yuh Nelson explique : « Bryan
possède un talent incroyable
et il est capable
d’exprimer
une large
palette
d’émotions,
ce qui rend
Li vulnérable
et sympathique,
mais c’est également
un grand acteur comique,
comme on a pu le voir dans « Malcolm ». Il était essentiel que
le public tombe immédiatement sous le charme de Li, et grâce
à Bryan, c’est le cas. » Mais sous ses airs de bon vivant, Li est
plus grave qu’il n’y paraît. Glenn Berger déclare : « On réalise
rapidement que son humour cache en réalité des émotions
enfouies au plus profond de lui. Ce que Bryan est capable d’exprimer
dans ces scènes par le seul biais de sa voix est extraordinaire, il réussit
à mettre le personnage à nu. » L’acteur revient sur un moment
clé du film où Li se révèle plus vulnérable et émouvant : « Li
montre à Po une photo de sa mère, qui est morte peu de temps
après sa naissance et qui l’aimait profondément. C’est elle qui a
protégé Po et l’a caché lorsque leur village a été attaqué. »
Melissa Cobb ajoute : « Il s’agit d’une scène cruciale car elle
permet à Po de découvrir une autre facette de son père, une
facette plus sensible. »
La scène préférée d’Alessandro Carloni est quant à elle plus
humoristique et revêt un caractère plus personnel. Il raconte :
« Li essaye une armure et n’arrête pas de se heurter à Po. Il y a
plusieurs années, je me suis retrouvé dans une situation similaire
avec mon père. J’adorais les motos et mon père m’a présenté un
ami à lui qui en possédait une. Nous avons enfilé nos casques et
mon père a commencé à me donner de petits coups de tête pour
plaisanter. Nous avons tous connu ce moment dans la vie où on
n’est plus un enfant et où on interagit avec nos parents d’égal à
égal. Je pense que c’est une scène à part dans le film. »
Tandis que Po et Li se rapprochent, M. Ping connaît une crise de
confiance. Ping aime profondément Po et il a peur de le perdre. Il
a accepté de renoncer à son meilleur – et unique – employé pour
le bien du kung-fu, et il ne pourrait pas être plus fier de son fils
mais comme tout parent qui se sent abandonné, il a peur qu’on
l’oublie. Bryan Cranston déclare : « M. Ping n’est pas ravi de voir
arriver Li. À l’image de Po, qui doit redéfinir son identité, ses deux
pères doivent accepter qu’ils ont tous les deux leur place dans
la vie de leur fils. »
LA MENACE
D’UN AUTRE MONDE
L’
autre figure paternelle et mentor de Po est Maître
Oogway, la vieille tortue qui a inventé le kung-fu pour
permettre aux plus faibles de se défendre. Il a quitté
le royaume des vivants pour celui des Esprits, où il reste une
présence apaisante mais redoutable, et a confié son héritage à
Shifu, Po et les Cinq Cyclones. Mais la bataille qu’il a menée il y a bien
longtemps contre un guerrier qui l’avait trahi, a aujourd’hui des
répercussions désastreuses sur la Vallée de la Paix et au-delà.
Maître Oogway et le guerrier Kaï étaient jadis frères d’armes mais
la découverte du chi – cette énergie vitale pouvant être utilisée
pour le bien comme pour le mal – les a divisés. Kaï s’est laissé
séduire par le pouvoir du chi, qu’il était bien décidé à amasser
jalousement, alors qu’Oogway voulait le partager avec le reste
du monde. Lorsque Kaï a découvert le moyen de s’approprier le
chi d’autrui, Oogway l’a banni pour l’éternité dans le Royaume
des Esprits.
C’est en tout cas ce qui était prévu… Oui mais voilà : au
Royaume des Esprits, Kaï s’est approprié le chi de milliers de
maîtres de kung-fu, qu’il collectionne dans des amulettes de jade
accrochées à sa ceinture. Fort de tous ces pouvoirs, il triomphe
d’Oogway, s’échappe du Royaume des Esprits et revient sur
Terre. Armé d’épées de jade luminescentes, Kaï sème la terreur
à travers toute la Chine, écrasant et volant le chi d’encore plus
de guerriers kung-fu. Plus puissant à chaque bataille, Kaï peut
désormais réactiver ses amulettes et créer une armée de zombies
de jade, ou « jombies ».
Ensemble, ils sillonnent le pays à la recherche des élèves d’Oogway :
les Cinq Cyclones. Un par un Vipère, Grue, Singe, Mante et même
Shifu sont transformés en sbires verdâtres au service de Kaï.
Pour retranscrire le caractère antipathique et l’humour du
personnage, l’équipe du film a fait appel à J.K. Simmons,
oscarisé en 2015 pour son impressionnante interprétation dans
WHIPLASH. L’attribution du rôle à l’acteur a beaucoup aidé
l’équipe sur le plan créatif. Le scénariste Glenn Berger commente :
« Kaï a toujours été le méchant de l’histoire mais nous étions
dans une impasse créative jusqu’à ce que le rôle soit attribué
à J.K. Simmons. Soudain, nous avons eu une vision claire de ce
méchant gigantesque, imposant, surnaturel et imbattable, mais
également peu sûr de lui – un trait de personnalité que J.K. a
apporté au personnage. »
J.K. Simmons, comme Bryan Cranston, était un acteur comique
avant d’être porté aux nues pour son travail dans WHIPLASH.
Jonathan Aibel déclare : « Pour Kaï, nous voulions mêler humour et
méchanceté car nous souhaitions créer un personnage effrayant
mais également drôle par moments. J.K. a réussi à instiller de la
comédie dans son jeu sans jamais perdre en crédibilité. » L’acteur est
d’ailleurs à l’origine des scènes les plus cocasses du film. Alessandro
Carloni raconte : « Lorsque Kaï réintègre le royaume des
mortels, il croise un canard et une oie qui n’ont aucune idée
de qui il est, et cela ne lui plaît pas du tout. J.K. et nos
animateurs ont brillamment réussi à exprimer l’agressivité,
le manque d’assurance, la jalousie et l’anxiété de Kaï. »
J.K. Simmons ajoute : « Kaï s’attend à ce que tout le monde ait
peur de lui et tremble en sa présence mais la plupart des gens
n’ont strictement aucune idée de qui il est, et le moins que l’on
puisse dire, c’est que ça l’énerve ! »
Jennifer Yuh Nelson déclare : « Kaï est cruel et violent, il est
la preuve qu’on ne devient pas un grand maître de kung-fu
en claquant des doigts. En subtilisant le chi d’autres guerriers
plutôt que de le gagner à la régulière, il triche et ne se comporte
pas comme il le devrait. C’est ce qu’Oogway essaie de lui faire
comprendre. »
La réalisatrice poursuit : « À travers ce nouveau personnage de
méchant, nous voulions complexifier les choses et explorer les
aspects plus surnaturels du chi, dont le contrôle nécessite une
maîtrise exceptionnelle du kung-fu. »
Les effets qui représentent le vol du chi sont nés de ce que le
superviseur des effets visuels Mark Edwards appelle le « thème
du cercle ». Il explique : « Dans les précédents films, le chi
était représenté par des cercles mais nous sommes allés encore
plus loin dans KUNG FU PANDA 3. En subtilisant le chi d’autrui,
Kaï extrait l’essence même de celui à qui il appartient, ce que
nous avons représenté par des vagues d’énergie circulaires qui
s’échappent de la victime vers Kaï. »
Kaï rejoint la famille des méchants de KUNG FU PANDA, parmi
lesquels figurent également Tai Lung, une brute à la force
surhumaine et Lord Shen, un paon ridicule doté de techniques de
combat, d’une vélocité et d’armes incroyables.
Kaï, Tai Lung et Lord Shen ont cependant un point commun
selon Jennifer Yuh Nelson : « Tous les méchants de la franchise
possèdent une certaine animosité personnelle, et c’est encore
plus vrai pour Kaï. À ses yeux, Oogway lui a planté un couteau
dans le dos. Celui en qui il avait le plus confiance et aux côtés
duquel il s’est battu, a choisi de devenir son ennemi plutôt que
son allié. On comprend donc d’où vient sa colère. »
LE VILLAGE DES PANDAS
L
a seule manière de vaincre Kaï est de trouver un maître
du chi, et les seuls professeurs de chi sont les pandas…
C’est du moins ce que Li raconte à Po. Jonathan Aibel
déclare : « Après ses retrouvailles avec son père biologique, Po
commence à s’interroger sur son identité de panda, car on ne lui
a jamais appris à se comporter comme tel. »
C’est ainsi que Po, Li et M. Ping prennent la direction du Village des
Pandas. Situé sur des sommets enneigés, le lieu est étonnamment
luxuriant et accueillant. Construit sur des sources chaudes, le
Village des Pandas est nimbé de brume, mythique, lyrique et
idyllique. Bref, c’est le paradis des pandas. Ils sont partout : il y a
des bébés, des vieillards, des danseuses… et maintenant un Kung
Fu Panda !
Lorsque Po rencontre les villageois, il découvre ce que c’est
qu’être un «vrai» panda et laisse s’exprimer ses qualités
personnelles. Il a enfin levé le voile sur ses origines et trouvé une
famille.
Jack Black déclare : « C’est très émouvant pour Po de rencontrer
enfin ses congénères. Il ne s’est jamais senti dans son élément mais
pour la première fois de sa vie, il est entouré des siens et assailli
par les émotions. La situation lui ouvre d’infinies possibilités et au
début cela le trouble. »
La découverte du Village des Pandas est en effet une expérience
incroyable pour Po et un moment unique dans la saga KUNG FU
PANDA. Jennifer Yuh Nelson explique : « Ce film ne raconte pas
l’aventure solitaire de Po car ce dernier entreprend de transformer
une communauté tout entière, laquelle le transforme en retour.
C’est une évolution mutuelle. »
La cinéaste poursuit : « Po est entouré par des pandas qui
donnent le meilleur d’eux-mêmes et l’aident à faire de même. Le
message que nous avons essayé de transmettre, c’est que quoi
qu’il arrive nous ne sommes pas seuls, nous avons des amis et de
la famille qui tiennent à nous et nous donnent de la force. »
Alessandro Carloni ajoute : « Au Village des Pandas, Po réalise
qu’on ne peut pas aller contre sa nature mais qu’il faut essayer
d’être le meilleur « soi » possible. Le film prend alors tout son
sens. »
Cette nouvelle force lui permet d’accepter pleinement ce à quoi
il essayait d’échapper et de devenir le professeur que Maître
Shifu a toujours vu en lui. Et ce, juste à temps. On découvre en
effet que pour convaincre Po de revenir avec lui au Village et ne
pas perdre son fils une fois de plus, Li a menti : le chi censé être
capable de neutraliser Kaï n’existe pas.
Mais comme l’union fait la force – et il aura besoin de toute la
force possible pour vaincre Kaï –, Po décide d’enseigner le kungfu aux pandas du Village.
Parmi ses élèves les plus prometteurs figure Mei Mei, une
exubérante danseuse spécialiste du ruban. Véritable pile
électrique, Mei Mei est également une source d’inspiration.
Elle fait partie des êtres les plus sûrs d’eux que Po ait jamais
connus. Alessandro Carloni raconte : « Il n’avait encore jamais
rencontré de femelle de son espèce et se retrouve soudain dans
des situations très gênantes avec cette imposante panda pleine
d’assurance ! »
Kate Hudson, qui prête sa voix au personnage, a tout de suite
été séduite par le personnage et son univers: « Mei Mei est
tout le temps en train de se donner en spectacle!
Au début, je ne savais pas vraiment jusqu’où
je pouvais aller avec le personnage, et
puis j’ai compris que Mei Mei n’avait
aucune limite. Ce serait tellement
bien si nous possédions tous son
assurance ! »
Le réalisateur déclare : « Kate confère du charme et de l’assurance
à Mei Mei, ce qui rend le personnage
drôle et attachant. »
Melissa Cobb ajoute : « Kate est
intrépide et s’en est donné à cœur joie
dans le studio d’enregistrement. Elle a
essayé plein de choses loufoques et la
plupart ont été retenues pour la version
finale du film. »
Mei Mei est particulièrement douée pour les
arts martiaux, c’est d’ailleurs là que s’exprime le
mieux sa personnalité hors du commun. Kate Hudson
commente : « J’aime le fait que Mei Mei soit une dure à
cuire. Elle se transforme en véritable guerrière – elle est
l’incarnation même du girl power ! Elle est coriace mais
également très féminine. »
Parmi les élèves de Po figure aussi Bao, un adorable et
minuscule panda. Lorsque le danger menace le Village des
Pandas, Bao est prêt à se tenir aux côtés de Po pour défendre
les siens.
ENTRE CIEL ET TERRE
O
utre l’environnement familier de la Vallée de la Paix, KUNG
FU PANDA 3 nous transporte dans de nouveaux lieux et
paysages – certains terrestres, d’autres mystiques –
comme le Village des Pandas. Pour créer ces univers avec un
degré de détail sans précédent, l’équipe a utilisé une technologie
de pointe – nouveau logiciel d’animation, techniques de rendu
et de stéréo améliorées, modifications du développement de la
fourrure et nouveau logiciel d’éclairage – ainsi que des techniques
éprouvées telles que le repérage de lieux réels.
Au total, KUNG FU PANDA 3 a nécessité plus de 60
millions d’heures de rendu – qui consiste à générer
par informatique une image à partir de modèles 2D
ou 3D – contre 20 millions pour le premier film de la
saga et 50 millions pour le deuxième.
Melissa Cobb commente : « Chacune de ces
avancées a été mise au service de l’histoire
et des personnages. Elles nous permettent
d’explorer davantage d’opportunités pour
mettre en valeur le jeu des acteurs. Nous avons
enfin pu avoir un retour instantané sur les actions
et les émotions des personnages. »
Pour créer le Village des Pandas, l’équipe a fusionné
« l’ancien » et le « nouveau ». En amont de la réalisation
du film, ils ont visité la Chine pour trouver l’inspiration.
La productrice poursuit : « Ce voyage nous a permis
de définir l’esthétique de KUNG FU PANDA 3 et en
particulier du Village des Pandas. »
L’équipe s’est notamment rendue
sur le Mont Qingcheng, berceau
du taoïsme et habitat
naturel des pandas. Melissa
Cobb déclare : « Lorsque Po
et Li arrivent dans le Village
des Pandas, la brume qui
enveloppe le lieu se dissipe et
on découvre un lieu magique. C’est ce qui s’est produit
lorsque nous avons gravi cette montagne. »
Jennifer Yuh Nelson ajoute : « Nous
avons randonné à travers une forêt
luxuriante et découvert des refuges
en bois noueux recouverts de mousse
absolument enchanteurs. C’est ce qui
a inspiré l’essentiel de l’architecture
du Village des Pandas. »
Pour KUNG FU PANDA 3, le chef décorateur Raymond Zibach –
responsable de l’univers visuel des trois films, de la création des
personnages en passant par les décors, la couleur, l’éclairage
et toute la direction artistique – a fait le choix d’un retour à
ce qu’il appelle des « environnements légendaires » : « Qu’il
s’agisse de l’image de l’épique village alpestre des Pandas ou de
l’onirique Royaume des Esprits, les décors du film possèdent tous
un caractère légendaire.»
Le Royaume des Esprits est une réalité alternative où le temps
n’a pas de prise et où se joue la bataille entre le bien et le mal.
C’est là que Po, avec l’aide des habitants du Village des Pandas
transformés en pros du kung-fu, affronte Kaï dans l’ultime
bataille royale.
La confrontation entre les deux personnages rappelle une scène
du tout premier film, comme l’explique Alessandro Carloni :
« Dans la scène d’ouverture de KUNG FU PANDA, Po s’imaginait
en héros, et nous avons reproduit certains de ces plans pour
cette séquence de combat. »
L’objectif était cependant de créer un univers à part dans
la saga. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Pour le Royaume des
Esprits, nous nous sommes demandé comment représenter ces
maîtres du kung-fu et du chi. Dans certains films d’arts martiaux,
on les voit méditer sur un nuage, nous avons donc cherché à
créer notre propre version de ces personnages en lévitation. »
Toujours dans l’objectif de créer un univers au caractère
légendaire et épique, Raymond Zibach a conçu ce qu’il appelle
un « yin et yang fracturé ».
Il explique : « Il s’agit de représentations positives et négatives
qui peuvent être chaotiques et paisibles à la fois. Dans le cadre
de cet environnement scindé entre le yin et le yang, nous avons
intégré des bâtiments flottants. »
L’atmosphère éthérée du Royaume des Esprits est encore
renforcée par la « vision rouleau », un mélange d’animation en
2D et 3D inspiré par une peinture ancienne chinoise sur rouleau
qui ressemble à une peinture animée.
La réalisatrice commente : « Le fait d’utiliser le caractère
graphique et stylisé de la 2D et de le traduire en images de
synthèse dans un environnement en 3D était inédit. »
À propos du rouleau original qui a inspiré cette nouvelle
technique cinématographique, intitulé « Le Jour de Qingming
au bord de la rivière », le chef décorateur déclare : « Cette toile
monumentale, surnommée la Joconde de la Chine, est l’œuvre la
plus célèbre du pays. Elle mesure plus de cinq mètres de long. En
se déplaçant le long du rouleau, on découvre une procession de
gens se rendant à des festivités. Nous nous en sommes inspirés
pour raconter l’histoire du film en faisant dérouler les images
de droite à gauche, comme si on lisait le parchemin. Les scènes
semblent peintes, il y a de l’animation réalisée à la main
puis retravaillée à l’ordinateur. On dirait une peinture
mouvante qui nous raconte la mythologie d’Oogway et
Kaï. »
UNE HISTOIRE DE FAMILLE
L
orsque nous avons découvert Po dans le premier film, c’était
un outsider qui avait du mal à trouver sa place. Il adorait
son père, M. Ping, mais n’avait aucune envie de reprendre
son restaurant de raviolis. Il s’imaginait en maître du kung-fu
mais semblait manquer, entre autres choses, de la constitution
et du physique nécessaires pour devenir maître d’arts martiaux.
Ce personnage qui ne trouvait pas sa place a immédiatement
séduit les spectateurs, quels que soient leur âge et leur
origine. Melissa Cobb explique : « Nous avons tous, quasi
quotidiennement, le sentiment d’être un outsider, de ne pas être
à notre place parce que nous avons l’impression de ne pas être à
la hauteur. Peu importe l’âge qu’on a et le talent qu’on possède,
tout le monde connaît ce sentiment. »
Po a cependant rapidement découvert qu’il possédait la seule
chose essentielle pour devenir le premier Kung Fu Panda au
monde : un cœur plus gros encore que son ventre protubérant !
En apprenant à maîtriser cet art martial, il a également trouvé
sa place au sein d’une grande famille. Outre le dévoué M. Ping,
Maître Shifu l’a pris sous son aile et Po est devenu un membre
à part entière des Cinq Cyclones. Dans KUNG FU PANDA 3, en
rencontrant son père biologique, Li, ainsi qu’une communauté de
pandas, Po agrandit son clan.
Ces différentes familles confèrent à Po une force à la fois
physique et émotionnelle, et soulignent combien il est important
d’appartenir à un clan, peu importe qu’il soit conventionnel
ou pas. Melissa Cobb reprend : « Le public apprécie le fait que
la saga donne une définition très large de la famille tout en
rappelant qu’elle peut être une véritable source de force. »
Lucy Liu note : « On est libre de choisir les membres de sa famille,
ça n’est pas uniquement une question de lien génétique. »
Si la famille joue un rôle central dans le parcours de Po, c’est une
valeur qui tient également une place particulière en coulisses. La
saga KUNG FU PANDA a été créée par une grande famille dont la
plupart des membres collaborent depuis le premier volet de la
trilogie, il y a 12 ans. Leur passion pour les films d’arts martiaux
n’a d’égal que l’amour de Po pour le kung-fu, et les a conduits à
rendre hommage au genre tout en le réinventant avec humour
et émotion.
Jennifer Yuh Nelson, qui confie avoir grandi en regardant
des films de kung-fu, déclare : « KUNG FU PANDA 3,
c’était un peu comme une réunion de famille parce
que nous travaillons ensemble et développons ces
personnage depuis longtemps maintenant. Nous aimons
profondément Po et ses amis et nous nous assurons de les traiter
avec respect et humour. »
Avant de réaliser le deuxième opus de la trilogie, la cinéaste a
supervisé les scènes d’action et réalisé les séquences rêvées
de KUNG FU PANDA. Melissa Cobb commente : « S’il y a bien
quelqu’un qui connaît cet univers et ces personnages, c’est
Jennifer. »
Alessandro Carloni fait lui aussi partie de l’équipe depuis le premier
film, ce qui a facilité le processus créatif et le partage des tâches
avec Jennifer Yuh Nelson. L’acteur J.K. Simmons compare le duo
formé par Alessandro Carloni et Jennifer Yuh Nelson à celui des
frères Coen. Il explique : « À l’image de Joel et Ethan, Jennifer et
Alessandro sont toujours sur la même longueur d’onde mais ils
ont en même temps des choses différentes à offrir et cela donne
aux acteurs la liberté d’aller aussi loin qu’ils le veulent avec les
personnages car ils savent qu’ils feront le bon choix. »
KUNG FU PANDA a été écrit par Jonathan Aibel et Glenn Berger,
à qui l’on doit également les scénarios des deux premiers films.
Glenn Berger déclare : « La facilité avec laquelle Alessandro et
Jennifer collaborent nous pousse, Jonathan et moi, à toujours
opter pour la meilleure idée, qu’elle vienne de nous ou pas car
l’intérêt du film prime sur tout le reste. » Jonathan Aibel ajoute : « Nous connaissons les points forts des
uns et des autres et surtout, nous avons toute confiance les
uns en les autres. Les échanges d’idées sont donc très faciles et
naturels. » Le chef décorateur Raymond Zibach déclare : « Il n’y
a aucun problème de communication au sein de l’équipe, ce qui
nous permet de mettre très rapidement en œuvre les idées qui
émergent. »
La monteuse Clare Knight commente : « Nous avons développé
un langage silencieux, en particulier avec Jennifer. Elle n’a pas
besoin de dire quoi que ce soit pour que je comprenne si elle aime
quelque chose ou pas. Ça a été une aventure extraordinaire. »
Parmi les autres membres historiques de la « famille » KUNG FU
PANDA figurent le responsable de l’animation des personnages,
Dan Wagner, qui a défini le style de l’animation de chaque
personnage ; le responsable du storyboard Phil Craven,
qui a travaillé en étroite collaboration avec les scénaristes
et réalisateurs pour concevoir l’histoire ; le superviseur de
l’animation Rodolphe Guenoden, qui pratique les arts martiaux
depuis longtemps et a été consultant sur les trois films ; et le
compositeur oscarisé Hans Zimmer, qui outre la trilogie KUNG FU
PANDA a pris part à des films tels que LE ROI LION, la trilogie DARK
KNIGHT, GLADIATOR et la série PIRATES DES CARAÏBES.
Le compositeur résume ainsi ce qui l’a séduit dans la franchise :
« La juxtaposition des deux termes qui font le titre des films : le
kung-fu et les pandas ! J’aime les films de kung-fu depuis que je
suis enfant, ce film était donc pile dans mes cordes. »
Si les arts martiaux et le caractère comique du film restent un
attrait majeur pour Hans Zimmer, il confie également que son
enracinement dans la culture chinoise, en particulier sur le plan
musical, a pris une place de plus en plus importante. Sur KUNG
FU PANDA 3, le compositeur a d’ailleurs collaboré avec pas moins
de quatre musiciens chinois réputés dans le monde entier : le
pianiste Lang Lang, le violoncelliste Jian Wang, la joueuse de
pipa – un instrument traditionnel chinois à cordes de la
famille du luth – Wu Man, et le joueur de erhu,
ou vielle chinoise, Guo Gan.
Pour Hans Zimmer, travailler avec ces artistes renommés s’inscrit
parfaitement dans l’esprit du film. Il explique : « Cela nous
a donné l’occasion d’expérimenter. Nous avons notamment
humidifié les cordes d’un pauvre piano Steinway auquel nous en
avons fait voir de toutes les couleurs ! C’était comme se lancer
dans une grande aventure avec ces formidables musiciens. »
Pour le compositeur, comme pour la plupart des membres de
l’équipe, le défi majeur a été de développer et surpasser ce qui
avait été fait dans les deux précédents films. Il explique : « Nous
cherchons toujours à faire vivre une expérience particulière aux
spectateurs. »
Pour cela, une attention toute particulière a été portée aux
séquences dans le Village des Pandas. Hans Zimmer précise : « Il
fallait que le Village des Pandas apparaisse comme un paradis
sur terre. La découverte du village à l’arrivée de Po, Li et Ping
était particulièrement importante. L’endroit est un sanctuaire
paradisiaque situé au beau milieu de nulle part et il est d’une
beauté, d’un exotisme à couper le souffle. »
Hans Zimmer confie : « Pour écrire la musique, il me suffisait
de me souvenir que le personnage principal était interprété
par Jack Black, car le succès de ces films repose
essentiellement sur son talent d’acteur et son humour.
Pour moi, la musique est donc dictée par l’interprétation
de Jack. Je me demande toujours ce qu’il va bien
pouvoir inventer ! »
Venant compléter le paysage sonore du
film, le design sonore est signé par
Erik Aadahl et Ethan Van Der Ryn,
superviseurs du montage son,
nommés à l’Oscar pour ARGO,
et s’appuie sur leur travail dans
les deux premiers films. Ethan
Van Der Ryn déclare : « Pour les
séquences d’arts martiaux, le défi
était de trouver l’équilibre entre le
caractère viscéral des combats et une
certaine fantaisie, avec de la légèreté. »
Erik Aadahl ajoute : « Nous tenions à ce que
l’univers sonore du film soit à la fois enjoué et
léché pour que le public en prenne plein les
oreilles. »
Les scènes de combat du film ont donné de
multiples occasions aux deux hommes de s’en donner
à cœur joie. Erik Aadahl reprend : « Ce qui m’a frappé
dans le premier film, c’est le caractère musical et
rythmique des combats. Sur ce modèle, nous voulions
créer un univers sonore entraînant et mélodieux pour souligner
cette légèreté. Nous avons développé l’iconographie classique
des films de kung-fu – comme les « woosh », ces souffles d’air
caractéristiques du genre – et pour KUNG FU PANDA 3, nous avons
créé plus de mille bruitages pour les séquences de combat. »
Les deux ingénieurs du son ont eu recours à des méthodes assez
inhabituelles pour créer les sons qui accompagnent les sauts et
les envolées de Po. Erik Aadahl explique : « Nous avons installé
une série de micros tout au long du plateau du studio de 20th
Century Fox, puis nous avons lâché une longue corde élastique
préalablement tendue afin d’obtenir un son élastique incroyable
qui dure 5 secondes. Ce bruitage sied selon moi parfaitement à
Po. »
Parmi les nouveaux venus au sein de la famille KUNG FU PANDA
figurent les artistes, techniciens et consultants d’Oriental
DreamWorks, la société basée à Shanghai qui a travaillé en étroite
collaboration avec l’équipe de Glendale, en Californie. Ensemble,
les deux sociétés ont innové en réalisant deux versions de KUNG
FU PANDA 3, afin que les personnages soient animés de manière à
ce que leurs paroles soient synchronisées d’un côté avec l’anglais
et de l’autre avec le mandarin. Deux films différents ont ainsi été
créés avec la même histoire et les mêmes personnages. La version
en mandarin a été élaborée pour laisser plus de place à la nuance
et à l’improvisation des acteurs asiatiques qui prêtent leurs voix
aux personnages, à un niveau que ne permettent pas les soustitres ou le doublage.
Pour les scènes qui se déroulent au Royaume des Esprits, Erik
Aadahl et Ethan Van Der Ryn ont créé des sons uniques afin
de représenter le mauvais chi de Kaï et le bon chi de Po. Erik
Aadahl déclare : « Pour le mauvais chi, nous avons opté pour un
son altéré, presque grinçant, alors que nous voulions que le chi
de Po soit cristallin. Il fallait qu’il soit puissant mais également
entraînant et étincelant, c’est pourquoi nous avons utilisé
différents instruments de musique chinois pour créer une palette
sonore. »
Mais ces scènes reposent parfois davantage sur ce que l’on
n’entend pas, comme l’explique Ethan Van Der Ryn : « Nous avons
étouffé beaucoup de sons au Royaume des Esprits car ces scènes
illustrent souvent le calme intérieur, ce qui nous a poussés à nous
concentrer sur les rares sons qui représentent l’état émotionnel
des personnages. C’est donc davantage une question d’espace
négatif. »
Créer la version en mandarin a nécessité des ressources et du
temps supplémentaire, mais cela en valait la peine. De plus,
les 200 employés d’Oriental DreamWorks qui ont pris part au
film ont permis à l’équipe d’atteindre un degré d’authenticité
inégalé. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Pour les deux précédents
films, nous nous étions appuyés sur nos recherches et nos
extrapolations mais aujourd’hui nous pouvons compter sur une
véritable équipe créative chinoise. »
Pour la palette sonore du Village des Pandas, les designers
sonores se sont inspirés… des pandas. Erik Aadahl commente :
« Le son des pandas qui font des roulades et « rebondissent » les
uns contre les autres fait partie de mes préférés, c’est d’ailleurs
quelque chose que nous avons commencé à explorer dès le
premier film. Nous avons longuement expérimenté pour définir
ce son de rebond et mettre au point l’instrument qui permet
de le créer, que nous avons baptisé le « gut-bucket » et qui se
compose d’une grande bassine en métal retournée et perforée
en son centre, accompagnée d’un grand bâton et d’une corde
qu’il nous suffisait de pincer. »
Il ajoute : « L’une de mes séquences préférées dans le film est
celle dans laquelle tous les pandas dévalent une colline en faisant
des roulades pour aller manger, ils sont tellement nombreux
qu’on dirait un glissement de terrain ! J’aime cette symphonie
de roulades. »
KUNG FU PANDA 3 est le fruit d’une collaboration entre des
équipes situées sur deux continents et du travail d’une armée
de talentueux acteurs, cinéastes, artistes et techniciens mais le
film reste axé, comme il l’a toujours été depuis la création de la
franchise, sur Po, alias Kung Fu Panda. Un personnage qui résonne
toujours avec la même force chez l’acteur qui lui a donné vie.
Jack Black déclare : « Po tient une place très importante dans
mon cœur, lui et moi ne formons qu’un. Quand on me demande
de faire la voix de Po, j’ai du mal à comprendre parce que sa voix,
c’est ma voix ! Je ne me cache pas derrière un masque. À travers
Po, je dévoile une part de mon âme. »
LES PERSONNAGES
PO
A
utrefois simple apprenti dans le bar à nouilles de son père adoptif, Po est
désormais le légendaire Guerrier Dragon. Malgré l’admiration dont il fait
l’objet pour avoir sauvé le monde plusieurs fois, Po reste un humble panda.
SHIFU
M
aître du kung-fu, Shifu excelle dans la formation de ses disciples : il fait
d’eux les meilleurs combattants en arts martiaux de toute la Chine. C’est
un professeur strict et exigeant qui repousse sans cesse les limites de ses
élèves afin qu’ils atteignent la perfection.
En VO : Jack BLACK / En VF : Manu PAYET
En VO : Dustin HOFFMAN / En VF : Pierre ARDITI
Après son premier spectacle en 2007, au Splendid, au Bataclan et à l’Olympia, Manu
Payet démarre sa carrière au cinéma dans des comédies telles que COCO, L’AMOUR
C’EST MIEUX À DEUX, LES INFIDÈLES ou encore RADIOSTARS et TOUT CE QUI BRILLE.
Après avoir suivi les cours de Tania Balachova, Pierre Arditi fait ses débuts au théâtre,
où il se produit dans L’opéra du monde de Jacques Audiberti, Diderot à corps perdu
ou encore Tailleur pour dames, dans une mise en scène de Bernard Murat.
Au début des années 70, il tourne sous la direction de Serge Moati et Roberto
Rossellini qui lui confie le rôle-titre de Blaise Pascal.
S’il décroche son premier rôle important en 1977 dans L’AMOUR VIOLÉ de Yannick
Bellon, c’est surtout sa rencontre avec Alain Resnais, pour MON ONCLE D’AMÉRIQUE,
en 1980, qui marque le début de sa carrière. Il fait de nouveau équipe avec le cinéaste
dans LA VIE EST UN ROMAN
(1982), L’AMOUR À MORT (1984)
et MÉLO (1986), qui lui vaut le
César du meilleur second rôle.
Il se lance en 2014, pour la première fois, dans la réalisation aux côtés de Rodolphe
Lauga avec SITUATION AMOUREUSE : C’EST COMPLIQUÉ. Le film obtiendra le Grand
Prix au Festival de l’Alpe d’Huez la même année.
En 2015, Manu Payet change de registre dans le second long métrage d’Emma
Luchini UN DÉBUT PROMETTEUR.
Il sera, le 13 avril prochain à l’affiche du film de Cyril Gelblat TOUT POUR ÊTRE
HEUREUX et prochainement de DAMOCLÈS de Manuel Schapira pour Arte.
Avec KUNG FU PANDA 3, il retrouve pour la troisième fois le personnage de Po.
Toujours plus sollicité, Pierre
Arditi enchaîne les films et les
pièces de théâtre, tout en
élargissant son répertoire : haut
fonctionnaire chez Jean-Pierre
Mocky, avec AGENT TROUBLE,
il est un inspecteur épris de
vengeance dans RADIO CORBEAU
d’Yves Boisset, un chirurgien
jaloux dans la comédie VANILLEFRAISE de Gérard Oury.
Ce qui ne l’empêche pas de rester fidèle à son réalisateur
fétiche, Alain Resnais, qui le dirige dans le diptyque SMOKING/
NO SMOKING (1992), pour lequel il a le césar du meilleur acteur,
et ON CONNAÎT LA CHANSON (1997). Il tourne également pour
Claude Lelouch avec HOMMES, FEMMES : MODE D’EMPLOI (1996)
et HASARD ET COÏNCIDENCES (1998). En 2008, il ajoute une
corde à son arc en prêtant sa voix à un film d’animation, avec
KUNG FU PANDA où il incarne le sage Shifu.
Comédien prolifique, il ne néglige pas non plus le petit écran :
papa-modèle dans Un et un font six, il enchaîne avec L’affaire
Dreyfus d’Yves Boisset, Faisons un rêve de Jean-Michel Ribes, Le
Comte de Monte-Cristo de Josée Dayan sans oublier un épisode
d’Au siècle de Maupassant signé Claude Chabrol. Au cinéma,
on le retrouve dans les deux adaptations de Gaston Leroux
signées Bruno Podalydès, PAS SUR LA BOUCHE et COEURS d’Alain
Resnais, LE GRAND ALIBI de Pascal Bonitzer et LE CODE A CHANGÉ
de Danièle Thompson. En 2011, il est à l’affiche du film d’Alain
Resnais, VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU. Après ADIEU BERTHE –
L’ENTERREMENT DE MÉMÉ de Bruno Podalydès en 2012, il joue
dans LA FLEUR DE L’ÂGE de Nick Quinn aux côtés de Jean-Pierre
Marielle en 2013.
On le retrouve régulièrement à la télévision dans la série Le sang
de la vigne (France 3).
Il mène en parallèle une brillante carrière sur les planches dans
des pièces comme L’éloignement de Loleh Bellon, Sentiments
provisoires de Gérald Aubert, La Vérité de Florian Zeller, Moi, je
crois pas de Jean-Claude Grumberg, Comme s’il en pleuvait de
Sébastien Thiéry, et bien d’autres..
Il est actuellement au Théâtre Édouard VII dans Le Mensonge de
Florian Zeller, aux côtés d’Évelyne Bouix.
MEI MEI
A
u cœur du village des pandas où chacun vit dans la
décontraction et la bonne humeur, Mei Mei fait figure
d’exception. Parmi tous ceux qui ne se mettent jamais la
pression, elle veut des résultats. Une fois qu’elle a décidé quelque
chose, elle s’y tient coûte que coûte.
En VO : Kate HUDSON / En VF : Alison WHEELER
Après une formation au studio Pygmalion, Alison Wheeler anime
l’émission Kawaï sur la chaîne Filles TV.
Elle décroche en 2010 son premier rôle au cinéma dans MON PÈRE
EST FEMME DE MÉNAGE, adaptation par Saphia Azzedine de son
propre roman. Rôle pour lequel elle est pré-nommée au César du
Meilleur Espoir Féminin.
Suivront notamment CLOCLO de Florent Emilio Siri et À TOUTE
ÉPREUVE d’Antoine Blosser.
En 2015, elle est à l’affiche du film de Jean-Paul Rouve, LES
SOUVENIRS.
Elle a terminé le tournage du prochain film de Patrick Mille, GOING
TO BRAZIL.
SINGE
M
aître Singe est malicieux, joueur et débordant
d’enthousiasme. Son attitude décontractée et son goût
pour les bonnes blagues ne l’empêchent pas d’être un
expert en arts martiaux. Farceur imprévisible, il peut être aussi
rigolo que féroce au combat.
GRUE
D
e tout le groupe, Maître Grue est celui qui a les pieds sur
terre. Il n’aime pas la violence et fera tout pour éviter
l’affrontement… mais si le combat devient inévitable, il
fera tout pour le gagner.
MANTE
M
aître Mante est le plus petit des Cinq Cyclones mais il
ne l’admettra jamais. Ce petit gars souffre du complexe
de Napoléon : costaud, rapide et minuscule, il a un sale
caractère et il est prêt à en découdre à la moindre insulte.
M. PING
Alison Wheeler fait également partie du collectif Studio Bagel et
présentait la météo du Grand Journal de Canal+.
Depuis la rentrée, elle tient la rubrique « Le Journal très intime
d’Alison Wheeler» dans L’Émission d’Antoine, sur Canal+, animée
par Antoine de Caunes.
OOGWAY
G
uerrier et leader spirituel de la Vallée de la Paix, Oogway
a voué toute son existence à la protection des faibles
et des démunis. Il n’est plus de ce monde mais il a légué
toutes ses connaissances et son expérience du kung-fu à Shifu,
Po et aux Cinq Cyclones.
TIGRESSE
M
aître Tigresse est la plus forte et la plus intrépide des
Cinq Cyclones, maîtres du kung-fu. Mais derrière cette
poigne de fer, ce regard d’acier, bref, derrière toute
cette apparente froideur métallique, bat un cœur capable d’une
grande compassion.
VIPERE
M
aître Vipère est la « mère poule » du groupe. Mais
ne vous y trompez pas : malgré sa douceur, c’est
une guerrière vive comme l’éclair, capable de vaincre
l’adversaire le plus effrayant.
M.
Ping a peut-être perdu son meilleur employé au profit
de la grandeur du kung-fu, mais il est extrêmement
fier de son panda de fils adoptif, Po. Comme tout
parent resté seul à la maison, M. Ping a peur d’être oublié...
LI
S
i Po n’avait jamais connu la discipline du kung-fu… cela
aurait donné Li. Fêtard invétéré, le père de Po est toujours
partant pour une bonne rigolade, un bon repas, une bonne
sieste, une autre bonne sieste, et puis un bon repas, etc., etc...
BAO
C
ette adorable petite boule de poils est un jeune panda
qui n’aime que s’amuser. Mais quand le danger menace
son village, il va faire face pour le défendre aux côtés de
Po.
KaI
I
l y a bien longtemps, Kaï fut un guerrier sans peur, assoiffé
de pouvoir, qui fit des ravages jusqu’à ce qu’il soit banni au
Royaume des Esprits pour l’éternité. Mais le voilà de retour sur
Terre, et son désir de revanche est plus grand que jamais.
Il s’apprête à provoquer la plus formidable des batailles,
contre Po et les siens…
DERRIERE LA CAMERA
ALESSANDRO
JENNIFER CARLONI
YUH NELSON Réalisateur
Réalisatrice
J
ennifer Yuh Nelson a fait ses débuts de
réalisatrice avec KUNG FU PANDA 2, qui a
rapporté plus de 665 millions de dollars au boxoffice mondial.
Elle a prêté son talentueux concours à plusieurs autres longs
métrages DreamWorks Animation, dont le premier KUNG FU PANDA
réalisé par Mark Osborne et John Stevenson en 2008 comme
responsable du storyboard, MADAGASCAR en 2005 comme
dessinatrice du storyboard, SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS
en 2003 comme responsable du storyboard, et SPIRIT L’ÉTALON
DES PLAINES en 2002 comme dessinatrice du storyboard.
Avant d’entrer chez DreamWorks Animation, elle a travaillé
chez HBO Animation sur le développement de différents projets
et de courts métrages. Elle a occupé beaucoup de fonctions
différentes – réalisatrice, dessinatrice de storyboards ou de
personnages – pour la série animée « Spawn », qui a été
couronnée par l’Emmy Award 1999 du meilleur programme animé.
Jennifer Yuh Nelson a mené sa carrière dans l’animation dans
plusieurs pays dont la Corée et le Japon – elle y a supervisé
des productions animées pour HBO. Elle a travaillé également à
Sydney, en Australie, comme artiste storyboard et illustratrice
pour le film en prises de vues réelles d’Alex Proyas DARK CITY,
pour Mystery Clock Productions.
Jennifer Yuh Nelson a une licence d’illustration de la California
State University de Long Beach. Elle a publié plusieurs comics
indépendants.
A
lessandro Carloni a contribué à plusieurs longs métrages
pour DreamWorks Animation, dont DRAGONS 2 en 2014
comme coresponsable du storyboard, KUNG FU PANDA
2 en 2011 comme dessinateur du storyboard, DRAGONS en
2010 comme responsable du storyboard, KUNG FU PANDA en
2008 comme chef animateur et storyboardeur, NOS VOISINS
LES HOMMES en 2006 comme dessinateur du storyboard et
animateur, et SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS en 2003
comme animateur.
Précédemment, il a occupé des postes variés au sein de divers
studios dans différents pays. Au Danemark, il a été superviseur
de l’animation et sculpteur pour GLOUPS ! JE SUIS UN
POISSON. En Allemagne, il a été chef animateur pour le studio
Munich Animation, filiale de Warner Bros., il a coréalisé et a été
directeur de l’animation du court métrage « The Shark and the
Piano Player » avec son ami Gabriele Pennacchioli, qui a été
couronné par plus d’une quinzaine de prix dans divers festivals
internationaux. En Italie, en France et en Angleterre, il a réalisé
plusieurs films publicitaires et des clips vidéo pour des stars
internationales et a cocréé pour Busta Rhymes et Mariah Carey
le clip de « You Know I Got It », qui a été nommé au
MTV Award du meilleur clip de rap de l’année.
Originaire de Bologne, en Italie, Alessandro
Carloni a fait des études d’art, de littérature
et de musique. Plus jeune, il a hésité entre
devenir écrivain ou dessinateur, et a fini par
conjuguer harmonieusement ses deux
passions à travers l’animation.
MELISSA COBB
Productrice
M
elissa Cobb a produit les deux premiers KUNG FU
PANDA – le premier réalisé par Mark Osborne et
John Stevenson en 2008, et le second par Jennifer
Yuh Nelson en 2011. Ces deux films nommés aux Oscars ont
connu un incroyable succès aussi bien auprès du public que
des critiques et ont rapporté plus de 1,3 milliard de dollars
au box-office mondial. Au fur et à mesure de la croissance
de la franchise, Melissa Cobb a continué à en superviser
tous les aspects, notamment comme productrice exécutive
sur les courts métrages « Kung Fu Panda : Les Secrets des
maîtres », « Kung Fu Panda : Bonnes fêtes » et « Kung
Fu Panda : Les Secrets des cinq Cyclones ». Elle a aussi
supervisé la série Nickelodeon couronnée aux Emmy Awards
« Kung Fu Panda : Legends of Awesomeness », qui en est à
sa troisième saison de diffusion.
Melissa Cobb a entamé sa carrière dans l’entertainment en
produisant des spectacles vivants, dont « Greater Tuna »,
qui est resté très longtemps à l’affiche, et deux séries de
pièces primées au Festival d’Edimbourg. Elle s’est ensuite
orientée vers la production de longs métrages au
sein de la société intépendante I.R.S. Media – d’abord
comme directrice du développement, puis comme viceprésidente de la production. Elle y a supervisé tous les
aspects de la production et du développement de plus
d’une douzaine de films dont UN FAUX MOUVEMENT de
Carl Franklin, avec Bill Paxton et Billy Bob Thornton.
Quelque temps plus tard, elle est devenue chargée de
création chez Walt Disney Pictures, puis a été promue
directrice de production. Elle a alors repéré et développé
des films en prises de vues réelles tels que L’APPRENTI
MILLIONNAIRE de Rupert Wainwright, LE LIVRE DE LA
JUNGLE de Stephen Sommers, et LE MAÎTRE DES LIEUX
de James Orr.
Après avoir été vice-présidente senior de la production pour
la bannière indépendante Blue Peach chez Fox Family Films
(travaillant notamment sur la préproduction du film d’animation
TITAN A.E. et sur le film d’Andy Tennant en prises de vues réelles
À TOUT JAMAIS : UNE HISTOIRE DE CENDRILLON), elle a rejoint
20th Century Fox Animation comme vice-présidente senior
de la production. Elle a alors développé et supervisé des films
d’animation comme TITAN A.E. et le film en images de synthèse
nommé à l’Emmy « Olive, renne d’un jour ».
Avant d’intégrer DreamWorks Animation, elle a été viceprésidente du département longs métrages télévision chez VH1,
où elle a supervisé le développement et la production physique
des films musicaux. Elle a alors ajouté à son cursus de nombreuses
expériences comme productrice exécutive, notamment sur
le biopic de Michael Jackson « Michael Jackson – Du rêve à la
réalité », et sur « Guilty Pleasure » présenté par Andy Dick,
« Warning : Parental Advisory » avec Jason Priestley et Mariel
Hemingway, et « They Shoot Divas, Don’t They » avec Jennifer Beals.
JONATHAN AIBEL
& GLENN BERGER
Scénaristes et coproducteurs
L
e duo de scénaristes et producteurs Jonathan Aibel et
Glenn Berger est à l’origine de certains des grands films
familiaux les plus populaires de ces dernières années. À
ce jour, leurs films cumulent plus de 2,75 milliards de dollars
de recette au box-office mondial, et plus de un milliard sur le
territoire américain.
Les deux hommes se sont rencontrés après la fin de leurs études
alors qu’ils travaillaient comme consultants en management à
Boston. Ils ont alors décidé d’abandonner le management pour
écrire ensemble des comédies et sont partis pour Los Angeles.
Depuis, ils ont écrit quelques-uns des plus grands succès du
cinéma familial de ces dix dernières années et se sont imposés
comme deux des auteurs de comédies les plus respectés du métier.
Ils imaginent des histoires capables de séduire les spectateurs
de tout âge qui combinent personnages mémorables, humour,
action et émotion.
Ils ont commencé par écrire pour la télévision et ont fait partie
de l’équipe de scénaristes originale de la série animée « Les Rois
du Texas ». Restés six saisons, ils en sont devenus producteurs
exécutifs. Ils ont été nommés à quatre Emmys et en ont obtenu
un. Par la suite, ils ont réécrit plusieurs scénarios pour le cinéma
et des scénarios originaux pour Disney, Warner Bros., New Line,
Universal et Fox.
Pour DreamWorks Animation, ils ont écrit et coproduit KUNG FU
PANDA de Mark Osborne et John Stevenson, nommé à l’Oscar et
au Golden Globe du meilleur film d’animation et qui leur a valu
l’Annie Award du meilleur scénario puis écrit et coproduit KUNG
FU PANDA 2 de Jennifer Yuh Nelson.
Ils ont par ailleurs signé le scénario de MONSTRES CONTRE ALIENS,
le premier film en 3D de DreamWorks.
Les deux hommes ont depuis écrit ALVIN ET LES CHIPMUNKS 2,
un autre beau succès du box-office réalisé par Betty Thomas, et
ALVIN ET LES CHIPMUNKS 3 réalisé par Mike Mitchell.
On leur doit le scénario du récent BOB L’ÉPONGE, LE FILM : UN
HÉROS SORT DE L’EAU, réalisé par Paul Tibbitt et Mike Mitchell, et
ils ont coécrit et assuré la production exécutive du mélange de
prises de vues réelles et d’animation de MONSTER TRUCKS, réalisé
par Chris Wedge.
Depuis, ils ont travaillé sur le scénario du film musical animé de
DreamWorks, TROLLS, réalisé par Mike Mitchell qui sortira à
l’automne prochain.
MIKE MITCHELL
Producteur exécutif
M
ike Mitchell réalise actuellement TROLLS pour
DreamWorks Animation.
C’est en 1996 que Mike Mitchell a entamé sa collaboration
avec DreamWorks Animation. Il a réalisé SHREK 4, IL ÉTAIT UNE FIN,
dernier chapitre de la saga qui représente le plus grand succès
de l’histoire des franchises d’animation, et a été consultant sur
EN ROUTE ! de Tim Johnson, LES PINGOUINS DE MADAGASCAR
d’Eric Darnell et Simon J. Smith, LE CHAT POTTÉ de Chris Miller,
KUNG FU PANDA de Mark Osborne et John Stevenson et KUNG
FU PANDA 2 de Jennifer Yuh Nelson, MEGAMIND de Tom McGrath,
MONSTRES CONTRE ALIENS de Rob Letterman et Conrad Vernon,
SHREK 2 d’Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon et
SHREK LE TROISIÈME de Chris Miller et Raman Hui.
Également réalisateur, il a mis en scène BOB L’ÉPONGE, LE FILM :
UN HÉROS SORT DE L’EAU et ALVIN ET LES CHIPMUNKS 3, qui
mélangeaient prises de vues réelles et images de synthèse, mais
aussi les films en prises de vues réelles L’ÉCOLE FANTASTIQUE, avec
Kurt Russell et Kelly Preston, et DEUCE BIGALOW : GIGOLO À
TOUT PRIX, produit par Adam Sandler.
Avant de passer à la réalisation, il a été scénariste et
storyboardeur pour les séries animées « Ren & Stimpy » et pour
« Bob l’Éponge ». Il a storyboardé JAMES ET LA PÊCHE GÉANTE
de Henry Selick. Il a aussi travaillé sur des films publicitaires et
des clips, notamment pour Spike Jonze.
Mike Mitchell a été récompensé pour son travail à de nombreuses
reprises. Il a obtenu entre autres prix le Spirit of Slamdance
Award pour son court métrage « Herd » en 1999 et le Best of
Fest Award du Festival de Sundance pour son court métrage
animé « Frannie’s Christmas » en 1993.
GUILLERMO DEL TORO
Producteur exécutif
G
uillermo del Toro est l’un des artistes les plus créatifs et les
plus visionnaires de sa génération. On retrouve son style
distinctif dans son travail de réalisateur, de scénariste,
de producteur et de romancier. Né à Guadalajara au Mexique,
Guillermo del Toro s’est fait connaître dans le monde entier
en 1993 grâce au film d’horreur surnaturel CRONOS,
une coproduction américano-mexicaine qu’il a mise en
scène d’après son propre scénario après avoir entamé
sa carrière en tant que maquilleur d’effets spéciaux.
Le film a été présenté en avant-première au Festival de Cannes
1993 où il a remporté le Mercedes-Benz Award. Il s’est aussi vu
remettre plus de 20 prix internationaux, dont 8 Ariel Awards
par la Mexican Academy of Film, notamment ceux du meilleur
réalisateur et du meilleur scénario, ainsi que le Golden Ariel.
Guillermo del Toro a ensuite coécrit et réalisé le thriller surnaturel
L’ÉCHINE DU DIABLE, qui, avec CRONOS, ont été cités sur plusieurs
listes répertoriant les meilleurs films de genre de tous les temps. En
2004, il a coécrit et mis en scène le film d’action fantastique HELLBOY
avec Ron Perlman dans le rôle-titre. Quatre ans plus tard, il a écrit et
réalisé la suite à succès HELLBOY II – LES LÉGIONS D’OR MAUDITES.
Guillermo del Toro a été salué à l’international pour LE LABYRINTHE
DE PAN, le drame fantastique qu’il a écrit, réalisé et produit
en 2006. Le film a été nommé à 6 Oscars, notamment dans la
catégorie meilleur scénario original et meilleur film étranger, et a
remporté ceux de la meilleure direction artistique, de la meilleure
photographie et du meilleur maquillage. Au total, le film a raflé
plus de 40 récompenses internationales et a été cité parmi les
meilleurs films de l’année par plus de 35 critiques.
En 2013, le cinéaste a écrit et mis en scène PACIFIC RIM, le film
d’action et de science. Il a également créé le gag du canapé pour
le générique du 24e épisode spécial Halloween de la série « Les
Simpson » intitulé « Treehouse of Horror ». Diffusé en octobre
2013, l’épisode a été visionné plus de 20 millions de fois sur
YouTube. Guillermo del Toro a réalisé en 2015 CRIMSON PEAK, un
thriller surnaturel original qu’il a coécrit avec Matthew Robbins.
Il a également été producteur exécutif sur MAMA, le film
d’horreur au succès international d’Andrés Muschietti. Il a
produit L’ORPHELINAT, le thriller surnaturel réalisé par J.A. Bayona
devenu le film en langue espagnole le plus rentable de l’histoire en
Espagne. De plus, il s’est associé avec ses compatriotes mexicains
Alfonso Cuarón et Alejandro González Iñárritu afin de produire
RUDO ET CURSI de Carlos Cuarón, et BIUTIFUL, écrit et réalisé par
Alejandro González Iñárritu.
Côté animation, il a été producteur exécutif sur KUNG FU PANDA
2 de Jennifer Yuh Nelson, LE CHAT POTTÉ de Chris Miller, et LES
CINQ LÉGENDES de Peter Ramsey à travers son accord avec
DreamWorks Animation. Parmi ses projets d’animation figure LE
CHAT POTTÉ 2. En 2014, il a produit LA LÉGENDE DE MANOLO
réalisé par Jorge R. Gutierrez pour Fox Animation et Reel FX. Il
développe par ailleurs une adaptation en 3D image par image
de Pinocchio de Carlo Collodi qu’il coréalisera et coproduira avec
The Henson Company.
Guillermo del Toro a coécrit le roman d’horreur The Strain publié
en juin 2009 chez William Morrow avec le romancier Chuck Hogan.
Depuis, ils ont écrit ensemble The Fall et The Night Eternal, qui
forment la Trilogie Strain. Chacun des trois tomes de la série est
apparu à sa sortie dans le top dix des best-sellers du New York
Times. Ces romans ont donné naissance à une série télévisée,
« The Strain », sur FX Networks. Guillermo del Toro a réalisé le
premier épisode de la saison 1 et est aussi le producteur exécutif
de la série. Une collection de romans graphiques adaptés de la
trilogie est publiée chez Dark Horse Comics.
Récemment, Hyperion Press a publié Trollhunters, un roman
d’aventure fantastique coécrit par Guillermo del Toro et Daniel
Kraus. Le livre sera à la base d’une série animée télévisée produite
par del Toro pour DreamWorks Animation.
Guillermo del Toro développe actuellement une série télévisée
basée sur la série de manga de Naoki Urasawa Monster, produite
par Don Murphy, Susan Montford et Gary Ungar pour HBO.
JEFF HERMAN
Coproducteur
J
eff Herman a été directeur de la production des deux
premiers KUNG FU PANDA. Au cours de ses 14 années chez
DreamWorks Animation, il a été superviseur de production
sur SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS et SPIRIT L’ÉTALON DES
PLAINES. Il a en outre été producteur numérique 2D du court
métrage « Kung Fu Panda : Bonnes fêtes » en 2010.
Avant de rejoindre les équipes de DreamWorks Animation, Jeff
Herman a travaillé cinq ans chez Walt Disney Feature Animation
comme directeur de production adjoint et coordinateur de
production sur « John Henry », MULAN, LE BOSSU DE NOTREDAME et POCAHONTAS. Il a auparavant travaillé quatre ans pour
Walt Disney World comme responsable des attractions du studio
chez Disney MGM Studios.
le réalisateur Gore Verbinski, entamée avec la saga PIRATES DES
CARAÏBES. Il a aussi composé pour Gore Verbinski la musique de
RANGO, THE WEATHER MAN et LE CERCLE – THE RING. On lui doit
également la musique du quatrième volet de la saga, PIRATES DES
CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE, produit par Bruckheimer
et réalisé par Rob Marshall.
Il a reçu en 2011 sa 9e nomination à l’Oscar pour la musique de
HANS ZIMMER
Compositeur
H
ans Zimmer est l’un des compositeurs les plus célèbres du
cinéma et a fortement influencé la musique de films. Au
cours d’une carrière qui s’étend sur plus de trente ans,
il a composé la musique originale de plus de 120 films qui ont
rapporté plus de 24 milliards de dollars au box-office mondial. Il
a été nommé 12 fois aux Golden Globes et en a remporté deux, 13
fois aux Grammy Awards et en a remporté quatre, et 10 fois aux
Oscars et en a obtenu un. Il a reçu d’innombrables récompenses
dont un Tony Award et un American Music Award. En 2003,
l’American Society of Composers, Authors and Publishers lui a
remis le prestigieux Henry Mancini Award pour l’ensemble de sa
carrière.
En 2015, il a été nommé pour la 10e fois aux Oscars et pour la
12e fois aux Golden Globes, pour la musique de INTERSTELLAR de
Christopher Nolan.
Il a composé dernièrement la musique de FREE LOVE de Peter
Sollett, du film d’animation LE PETIT PRINCE de Mark Osborne et
de CHAPPIE de Neill Blomkamp, LA FEMME AU TABLEAU de Simon
Curtis, THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS de
Marc Webb, SON OF GOD de Christopher Spencer, UN AMOUR
D’HIVER d’Akiva Goldsman, RUSH de Ron Howard, 12 YEARS A
SLAVE de Steve McQueen, et MR. MORGAN’S LAST LOVE de
Sandra Nettelbeck. Il a été producteur exécutif de la musique de
DIVERGENTE de Neil Burger.
Il a auparavant signé celle de LONE RANGER, NAISSANCE D’UN
HÉROS, avec Johnny Depp et Armie Hammer. Il poursuivait avec
ce film sa collaboration avec le producteur Jerry Bruckheimer et
INCEPTION de Christopher Nolan. Il avait déjà composé pour
Nolan la musique de BATMAN BEGINS et de THE DARK KNIGHT : LE
CHEVALIER NOIR, obtenant pour cette dernière une nomination
au BAFTA Award. Il a de nouveau collaboré avec le réalisateur sur
THE DARK KNIGHT RISES.
En 2010, il a été nommé à l’Oscar pour celle du film de Guy Ritchie
SHERLOCK HOLMES. Auparavant, il a été cité à l’Oscar pour les
musiques de GLADIATOR de Ridley Scott, pour laquelle il a aussi
remporté le Golden Globe et le Broadcast Film Critics Award,
POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de James L. Brooks, U.S.S.
ALABAMA de Tony Scott, THE PREACHER’S WIFE de Penny Marshall
et RAIN MAN de Barry Levinson. Il a été nommé en 1998 à deux
Oscars : celui de la meilleure musique dramatique pour LA LIGNE
ROUGE de Terrence Malick et celui de la meilleure musique de
comédie musicale ou comédie pour le film d’animation LE PRINCE
D’ÉGYPTE de Brenda Chapman, Steve Hickner et Simon Wells.
Avec LE ROI LION, Hans Zimmer a obtenu l’Oscar et le Golden
Globe de la meilleure musique originale en 1995, deux Grammy
Awards, l’American Music Award du meilleur album de l’année et le
Chicago Film Critics Award de la meilleure musique. Le spectacle
adapté du film a obtenu le Tony Award 1998 de la meilleure
comédie musicale et a valu à Zimmer le Grammy Award du meilleur
album pour une comédie musicale.
Au cours de sa carrière, Hans Zimmer a composé la musique de
films comme LA CHUTE DU FAUCON NOIR de Ridley Scott, pour
qui il avait déjà signé celle de HANNIBAL, THELMA ET LOUISE et
BLACK RAIN. On lui doit aussi la musique de ÉCARTS DE CONDUITE
et UNE ÉQUIPE HORS DU COMMUN de Penny Marshall, PEARL
HARBOR, citée au Golden Globe, et ROCK de Michael Bay, TRUE
ROMANCE, JOURS DE TONNERRE et USS ALABAMA de Tony
Scott, pour laquelle il a remporté un Grammy Award, MISS
DAISY ET SON CHAUFFEUR de Bruce Beresford, qui lui a valu une
citation aux Grammy Awards, MISSION : IMPOSSIBLE 2 de John
Woo, LE PACIFICATEUR de Mimi Leder, BROKEN ARROW de John
Woo, RANGOON de John Boorman, RASTA ROCKETT de John
Turteltaub, BACKDRAFT de Ron Howard, GREEN CARD de Peter
Weir, MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE de Stephen Frears. Il a composé
la musique des films d’animation SPIRIT, L’ÉTALON DES PLAINES,
pour laquelle il a été nommé au Golden Globe, et LA ROUTE
D’ELDORADO.
Il a travaillé par la suite sur LES LARMES DU SOLEIL et LE ROI
ARTHUR d’Antoine Fuqua, LES ASSOCIÉS, avec Nicolas Cage,
réalisé par Ridley Scott, LE DERNIER SAMOURAÏ d’Ed Zwick, qui
marquait sa 100e musique de films et a été citée au Golden Globe,
TOUT PEUT ARRIVER de Nancy Meyers, et sur le film d’animation
MADAGASCAR. En 2005, il a aussi signé la musique de la comédie
écrite et réalisée par James L. Brooks, SPANGLISH, pour laquelle il
a été nommé au Golden Globe.
Il a depuis composé la musique du film de Ron Howard FROST/
NIXON, L’HEURE DE VÉRITÉ, qui lui a valu d’être nommé au Golden
Globe, et celle des films d’animation MADAGASCAR 2, KUNG FU
PANDA et KUNG FU PANDA 2 et LES SIMPSON : LE FILM. On lui doit
également celle de LOIN DE LA TERRE BRÛLÉE de Guillermo Arriaga
et de la comédie romantique de Nancy Meyers, THE HOLIDAY.
Hans Zimmer est aussi l’auteur de la musique du DA VINCI CODE
réalisé par Ron Howard, pour laquelle il a été nommé au Golden
Globe de la meilleure musique originale, et de sa suite, ANGES &
DÉMONS, du même réalisateur.
Parmi ses films suivants comme compositeur figurent PAS SI
SIMPLE de Nancy Meyers, COMMENT SAVOIR de James L. Brooks,
LE DILEMME de Ron Howard, SHERLOCK HOLMES : JEU D’OMBRES
de Guy Richie, et MAN OF STEEL de Zack Snyder.
Hans Zimmer est un pionnier de la musique électronique. Il est
considéré comme le père de l’intégration des synthétiseurs
digitaux, de l’informatique de pointe et des claviers électroniques
à des formes musicales traditionnelles.
Hans Zimmer débute en composant des jingles publicitaires,
puis en créant, avec Trevor Horn et Geoff Downes, le groupe
The Buggles, produisant le hit mondial « Video Killed the Radio
Star », et leur album, « The Age of Plastic ». La même année,
il fait ses débuts dans la musique de film en collaborant avec le
célèbre compositeur Stanley Myers sur TRAVAIL AU NOIR de Jerzy
Skolimowski. Il poursuivra son association avec Stanley Myers sur
une quinzaine de films, puis signe seul à partir de 1988 la musique
originale de différents films, à commencer par UN MONDE À PART,
mis en scène par Chris Menges.
Lors du 27e Annual Flanders International Film Festival, en 2000,
il s’est produit en concert live pour la première fois avec un
orchestre de 100 musiciens et 100 choristes. Il y a interprété
des nouvelles orchestrations de GLADIATOR, MISSION :
IMPOSSIBLE 2, RAIN MAN, LE ROI LION et LA LIGNE ROUGE.
Un album a été édité chez Decca, intitulé « The Wings of
a Film : The Music of Hans Zimmer ».
Parmi les nombreuses autres distinctions qu’il a reçues au cours
de sa carrière, Hans Zimmer a obtenu le prestigieux Lifetime
Achievement Award in Film Composition du National Board of
Review, et le Frederick Loewe Award en 2003 lors du Palm Springs
International Film Festival, ainsi que le prestigieux Richard Kirk
Award du BMI pour l’ensemble de son œuvre. Il a son étoile sur
le Hollywood Walk of Fame depuis décembre 2010. En 2014, il a
reçu l’Achievement Aaward du Festival du film de Zurich.
Il a été le directeur musical de la 84e cérémonie des Oscars en
2012 et a signé le générique de la minisérie à succès de History
Channel de 2013, « The Bible », créée par Mark Burnett.
Il a donné récemment sa première série de concerts au RoyaumeUni, « Hans Zimmer Revealed », à l’Eventime Hammersmith Apollo.
RAYMOND ZIBACH
Chef décorateur
vers elle à l’écran, la petite Clare se mit à crier. Sa mère crut
d’abord qu’elle avait eu peur, mais elle se rendit vite compte que
Clare trouvait en fait la séquence trop longue…
En 1991, Clare Knight débute chez Amblimation. Elle a travaillé sur
le montage de FIEVEL AU FAR WEST, LES QUATRE DINOSAURES ET
LE CIRQUE MAGIQUE, et BALTO CHIEN-LOUP, HÉROS DES NEIGES.
Son premier projet chez DreamWorks Animation a été LE PRINCE
D’ÉGYPTE, et elle est devenue monteuse associée sur SPIRIT,
L’ÉTALON DES PLAINES. Elle a apporté une contribution majeure
à GANG DE REQUINS et MADAGASCAR, et a été monteuse sur le
court métrage « Les pingouins de Madagascar ».
Clare semble avoir finalement dominé sa « peur » des éléphants
Disney, puisqu’en 2006, elle a épousé l’acteur Wayne Knight, qui
a prêté sa voix à Tantor, l’éléphant de TARZAN.
ETHAN VAN DER RYN
Superviseur du montage son/Ingénieur du son
R
aymond Zibach a obtenu l’Annie Award des meilleurs
décors pour son travail sur KUNG FU PANDA 2, sur lequel il
collaborait déjà avec la réalisatrice Jennifer Yuh Nelson. Il
a également créé ceux de KUNG FU PANDA, nommé aux Oscars.
C’est à la télévision, et plus particulièrement sur des séries,
qu’il a fait ses débuts professionnels. Il a commencé par être
peintre des décors sur des séries animées comme « Alvin et les
Chipmunks », « Myster Mask », « Bonkers », « Le Marsupilami »,
« La vie moderne de Rocko », « Ren & Stimpy », et « The Twisted
Adventures of Felix the Cat », ou encore sur « Star Wars : Clone
Wars ».
Il a été artiste décors sur le long métrage ROVER DANGERFIELD,
puis sur ALADDIN ET LE ROI DES VOLEURS et SPACE JAM. Il est
passé ensuite chez DreamWorks Animation, où il a travaillé au
développement visuel et a été superviseur du département
décors sur LA ROUTE D’ELDORADO, dont il est par la suite devenu
directeur artistique. Il a été pour la première fois chef décorateur
sur SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS.
E
than Van Der Ryn a obtenu deux Oscars pour le montage
son des films de Peter Jackson LE SEIGNEUR DES ANNEAUX :
LES DEUX TOURS et KING KONG, et trois nominations pour
TRANSFORMERS et TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA
LUNE, réalisés par Michael Bay et ARGO de Ben Affleck, qui a été
couronné dans la catégorie Meilleur film.
Son travail sur KING KONG et sur la trilogie LE SEIGNEUR DES
ANNEAUX lui a également valu d’être cité aux BAFTA Awards.
La Motion Pictures Sound Editors lui a décerné deux Golden Reels
du meilleur montage son, pour les effets et bruitages de TITANIC
de James Cameron et IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN de Steven
Spielberg.
Ethan Van Der Ryn a fondé et dirige E Squared Inc. (E2) avec son
associé nommé aux Oscars, Erik Aadahl.
ERIK AADAHL
Superviseur du montage son/Ingénieur du son
CLARE KNIGHT, AC.E.
Chef monteuse
C
lare Knight a monté tous les films KUNG FU PANDA
et travaille chez DreamWorks Animation depuis la
création de la société.
Elle n’avait que 4 ans quand, à Dublin, sa ville natale,
elle a réalisé qu’elle voulait devenir monteuse. Alors que,
dans LE LIVRE DE LA JUNGLE, les éléphants marchaient
E
rik Aadahl a été nommé à l’Oscar du meilleur montage
son pour TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE,
réalisé par Michael Bay, et ARGO réalisé par Ben Affleck. Il
a été l’ingénieur du son de THE TREE OF LIFE – L’ARBRE DE VIE de
Terrence Malick et GODZILLA de Gareth Edwards.
Erik Aadahl a fondé et dirige E Squared Inc. (E2) avec son associé
nommé aux Oscars, Ethan Van Der Ryn.
LES VOIX
PO
SHIFU
MEI MEI
LI CHAN
TIGRESSE
KAÏ
SINGE
MANTE
VIPÈRE
GRUE
M. PING
OOGWAY
BAO
JACK BLACK
MANU PAYET
DUSTIN HOFFMAN
PIERRE ARDITI
KATE HUDSON
ALISON WHEELER
BRYAN CRANSTON
EMMANUEL JACOMY
ANGELINA JOLIE-PITT
J.K. SIMMONS
JÉRÉMIE COVILLAULT
JACKIE CHAN
SETH ROGEN
LUCY LIU
DAVID CROSS
JAMES HONG
MICHEL TUREAU
RANDALL DUK KIM
PIERRE BONZANS
STEELE GAGNON
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le sélection des photos
LES TECHNICIENS
Réalisateurs
JENNIFER YUH NELSON
ALESSANDRO CARLONI
Scénaristes
JONATHAN AIBEL & GLENN BERGER
Productrice
MELISSA COBB
MIKE MITCHELL
Producteurs exécutifs
GUILLERMO DEL TORO
JONATHAN AIBEL & GLENN BERGER
Coproducteurs
JEFF HERMAN
Compositeur
HANS ZIMMER
Chef décorateur
RAYMOND ZIBACH
Chef monteuse
CLARE KNIGHT, A.C.E.
Superviseurs montage son
et ingénieurs du son
ETHAN VAN DER RYN
ERIK AADAHL
Responsable animation des personnages DAN WAGNER
Responsable du storyboard
PHIL CRAVEN
Superviseur animation
RODOLPHE GUENODEN
Superviseur effets visuels
MARK EDWARDS
Textes : COMING SOON COMMUNICATION
Design : Lunabox
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