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DOSSIER DE PRESSE Twentieth Century Fox et DreamWorks Animation SKG présentent En association avec China Film Co., LTD. Oriental DreamWorks Un film réalisé par Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni L’HISTOIRE P Avec les voix en VO de Jack Black, Angelina Jolie, Dustin Hoffman, Kate Hudson, Bryan Cranston et J.K Simmons et en VF de Manu Payet (Po), Pierre Arditi (Shifu) & Alison Wheeler (Meï Meï) Sortie le 30 mars 2016 Distribution TWENTIETH CENTURY FOX 241 boulevard Pereire 75017 Paris Tél. : 01 58 05 57 00 Presse MICHÈLE ABITBOL-LASRY, SÉVERINE LAJARRIGE 184 bd Haussmann 75008 Paris Tél : 01 45 62 45 62 [email protected], [email protected] Photos et dossier de presse téléchargeables sur : www.foxpresse.fr Durée : 1h35 o avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas ! NOTES DE PRODUCTION T roisième volet de l’une des franchises d’animation qui connaît le plus de succès au monde, KUNG FU PANDA 3 marque le retour de Po, l’adorable panda qui n’aspire qu’à une chose : devenir un expert en kung-fu, un art martial qui demande agilité, aptitudes mentales exceptionnelles et réflexes plus vifs que l’éclair. Une quête si ambitieuse pour un panda qu’elle semble impossible. Impossible ? Non, ce mot ne fait décidément pas partie du vocabulaire de Po, qui essaie perpétuellement de s’améliorer et de devenir un héros à ses propres yeux. L’aventure de Po a débuté dans KUNG FU PANDA, où on l’a vu accomplir son destin et devenir le Guerrier Dragon. Le film comprenait d’incroyables séquences de combat, une bonne dose d’humour et beaucoup d’émotion. Les spectateurs du monde entier sont tombés sous le charme de ce panda pas comme les autres. Le film a rapporté plus de 633 millions de dollars à l’international, a été cité à l’Oscar du meilleur film d’animation et a remporté 10 Annie Awards. Dans KUNG FU PANDA 2, Po devait lever le voile sur ses mystérieuses origines afin de libérer la force qui lui était nécessaire pour réussir. Le deuxième volet a battu le record d’entrée du premier ; il a été nommé à l’Oscar du meilleur film d’animation et a remporté deux Annie Awards, dont celui de la meilleure réalisatrice pour Jennifer Yuh Nelson. Dans KUNG FU PANDA 3, Po poursuit son chemin pour devenir le héros de ses rêves. Il réalise qu’il a encore beaucoup à apprendre lorsqu’il abandonne sa place d’élève en arts martiaux pour devenir professeur. Dans le même temps, il doit trouver le moyen de rassembler sa famille biologique et sa famille du kung-fu… tout en devenant maître du passé et du futur. KUNG FU PANDA 3 tire pleinement avantage des avancées technologiques réalisées par DreamWorks Animation et marque un tournant dans l’histoire du cinéma. Il s’agit en effet de la première production à créer deux films différents – l’un en anglais, l’autre en mandarin – avec la même histoire et les mêmes personnages. Mais il marque avant tout le retour de l’action, de l’humour et des émotions qui ont fait le succès du premier opus de la saga, et nous rappelle pourquoi les spectateurs du monde entier aiment Po. L’ELEVE DEVIENT PROFESSEUR P o n’a pas de plus grands admirateurs que l’équipe qui lui a donné vie. La réalisatrice Jennifer Yuh Nelson, qui accompagne le personnage depuis le tout début de ses aventures, déclare : « Ce que j’apprécie le plus chez Po, c’est son enthousiasme débordant. C’est un plaisir de passer du temps avec lui parce que tout le passionne. » Elle poursuit : « Po est avant tout une sorte de geek au service du bien, et en ce sens, je peux m’identifier à lui car je n’étais pas exactement la fille la plus populaire du lycée ! Je pense que son humilité et son enthousiasme un peu décalé parlent à beaucoup de monde. » La cinéaste ajoute : « Le fait qu’il découvre ce qui le rend spécial et l’utilise pour devenir le meilleur possible dans ce domaine est également quelque chose qui trouve écho en chacun d’entre nous. Nous cherchons tous à savoir ce qui nous rend uniques et à l’exploiter pour devenir quelqu’un de meilleur. Je pense que c’est un message important pour les enfants mais également pour les adultes – et c’est aussi important pour nous, l’équipe du film, car nous n’entrons dans aucun moule ! » Jennifer Yuh Nelson s’identifie clairement à Po et son parcours, qui par certains côtés, reflète le sien. À l’image du panda qui passe d’élève à professeur, la cinéaste a pris les rênes de KUNG FU PANDA 2 après avoir été responsable du storyboard sur le premier film, et dessinatrice du storyboard sur divers projets pour DreamWorks Animation. Le réalisateur Alessandro Carloni, autre vétéran de la trilogie, commente : « Dans ce film, Po doit aider d’autres personnes à atteindre le même niveau d’illumination que lui et à accepter leurs qualités uniques afin de prendre leur destin en main. » Le cinéaste s’est laissé gagné par l’enthousiasme de Po : « Cette émotion peut être une force très positive. Par exemple, si l’un des membres de l’équipe me soumettait quelque chose qui me plaisait, je ne me contentais pas d’approuver et de passer à la suite, je laissais pleinement s’exprimer mon enthousiasme. Bref, j’ai accepté cette facette de ma personnalité qui me fait penser à Po. » Quels que soient les obstacles, Po n’abandonne jamais, comme l’explique le scénariste Glenn Berger : « Po a une attitude exemplaire. Il est très positif et opiniâtre ; peu importe le nombre de fois où il échoue, il se relève toujours et reprend le combat. » Mais ce trait de caractère, tant admiré par le public, présente son lot de difficultés lorsqu’il faut imaginer les nouvelles aventures de Kung Fu Panda, lequel a déjà surmonté de nombreux obstacles et affronté d’innombrables menaces. Le scénariste poursuit : « Il est difficile d’aller toujours plus loin sans perdre en crédibilité, d’autant plus que dans ce film, Po perd confiance en lui. Nous avons donc choisi de raconter une histoire dans laquelle les obstacles sont davantage émotionnels et intérieurs. » Alessandro Carloni commente : « Son premier cours est un désastre ! Po réussit à causer davantage de dégâts au dojo et aux Cinq Cyclones en cinq minutes en tant que professeur que pendant toutes ses années en tant qu’élève. » L’incapacité de Po à enseigner rappelle le personnage que l’on a découvert et qui nous a charmés dans KUNG FU PANDA. Le réalisateur reprend : « Po passe d’un extrême à l’autre en termes de confiance en lui. Lorsqu’il sème la pagaille dans le dojo, cela lui rappelle combien il n’était pas préparé à devenir un guerrier kungfu dans le premier film. » Jennifer Yuh Nelson ajoute : « Cette très courte expérience dans l’enseignement fait ressurgir en lui le manque d’assurance qu’on a découvert dans le premier film. Po est loin d’être en harmonie avec l’idée de devenir professeur ! » Le premier des nouveaux défis qui attend Po est d’opérer une reconversion professionnelle. Le Guerrier Dragon mène la belle vie… jusqu’à ce que Maître Shifu lui expose la prochaine étape de son évolution : devenir professeur. Un rôle qu’il ne se sent pas prêt du tout à endosser... Dans le cadre de sa formation, Po doit entraîner les Cinq Cyclones, « la crème de la crème » des guerriers kung-fu de Chine… et cela ne se passe pas très bien. Tandis que Po tente d’enseigner les subtilités du kung-fu à ses idoles – Tigresse, Singe, Vipère, Grue et Mante – le chaos s’empare du dojo, un lieu sacré où règnent habituellement discipline et honneur. L’actrice Lucy Liu, voix originale de Vipère, raconte : « Les Cinq Cyclones ont accepté Po comme l’un des leurs, mais ils ont de sérieux doutes quant à sa capacité à enseigner. Et ils ont de bonnes raisons ! » Jack Black, qui prête une fois de plus sa voix au personnage, déclare : « Soyons honnêtes : Po ne possède pas les qualités d’enseignant de Maître Shifu. Il est paniqué parce qu’il a l’impression de ne pas être à la hauteur de ses nouvelles responsabilités, lesquelles lui pèsent encore plus que les innombrables raviolis qu’il ingurgite ! » L’acteur, comme à son habitude, apporte beaucoup de cœur au film. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Jack est toujours drôle et touchant, il exprime avec brio l’enthousiasme, la sympathie et l’empressement de Po – des qualités qu’on retrouve chez bon nombre des personnages qu’il a interprétés par ailleurs. Jack et Po nous rappellent que lorsqu’on suit son cœur, tout est possible. » Alessandro Carloni ajoute : « Jack possède une gentillesse naturelle. Il est doux, bienveillant, toujours drôle et charmant. » L’acteur a pris plaisir à retrouver le personnage de Po et n’a eu aucun mal à faire ressurgir le Guerrier Dragon qui sommeillait en lui : « Il me suffit de me rappeler celui que j’étais plus jeune, au début de ma carrière. Je me représente Po comme un jeune passionné de kung-fu. Mes passions à moi, c’étaient le rock’n’roll et l’art dramatique, mais Po et moi partageons cet enthousiasme débridé. J’ai moi aussi été un jeune Guerrier Dragon ! » C’est Maître Shifu qui a perçu et canalisé la passion de Po pour le kung-fu et qui le pousse aujourd’hui encore vers l’étape suivante : devenir professeur. La productrice Melissa Cobb commente : « Shifu sait que Po doit relever le défi de l’enseignement mais il sait aussi que cela ne sera pas facile. » De petite taille et parfois impatient, Maître Shifu est un personnage drôle et complexe. Contrairement à Maître Shifu, les Cinq Cyclones émettent de sérieux doutes quant à la capacité de Po à enseigner le kung-fu. Les protecteurs de la Vallée de la Paix prennent leur art très au sérieux et ont toujours eu le meilleur instructeur qui soit – Shifu – pour veiller sur eux. Mais maintenant ils doivent suivre les instructions de… Po. Les victimes des méthodes d’enseignement singulières de Po sont Maître Singe dont la nature espiègle et enjouée dissimule une exceptionnelle maîtrise des arts martiaux ; Maître Grue, le pragmatique du groupe ; Maître Mante, le plus petit et le plus caractériel des Cinq Cyclones ; Maître Vipère, la « mère poule » de l’équipe ; Maître Tigresse, la plus puissante et la plus audacieuse du groupe. Tigresse est à nouveau doublée par l’actrice oscarisée Angelina Jolie-Pitt, dont l’intelligence et le talent confèrent au personnage sa force, son franc-parler et sa compassion. Angelina JoliePitt continue à découvrir de nouvelles facettes chez Tigresse, un personnage qui l’a toujours inspirée : « Le rôle de Tigresse est d’une pureté et d’une beauté incroyable, c’est une figure féminine forte. J’aimerais pouvoir faire ne serait-ce que la moitié de ce dont elle est capable ! » KUNG FU PANDA 3 nous encourage à être le meilleur possible, un thème qui a trouvé écho chez l’actrice. Elle commente : « Le film nous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de se comparer aux autres et qu’il faut se concentrer sur soi-même et sa propre évolution. Je pense que c’est quelque chose qui parle à tous, car nous essayons sans cesse de nous améliorer et de trouver l’équilibre. » Tigresse, Vipère et le nouveau personnage de Mei Mei soulignent la volonté de la trilogie de mettre en valeur des personnages féminins forts. Une volonté que l’on retrouve également derrière la caméra : la réalisatrice du film, Jennifer Yuh Nelson, à qui l’on doit également l’immense succès de KUNG FU PANDA 2, est en effet l’une des cinéastes les plus brillantes de sa génération. DEUX PERES POUR UN FILS E ffectuer la transition d’élève à professeur n’est pas le seul bouleversement qui survient dans la vie de Po. Li Chan, le père biologique dont il a été séparé il y a bien longtemps, débarque dans la Vallée de la Paix, où l’on assiste à leurs émouvantes et hilarantes retrouvailles. D’une certaine manière, tout ce que l’on a vu dans les deux premiers films annonçait cet évènement. Jennifer Yuh Nelson commente : « Depuis le premier film, on nous a souvent demandé comment un panda pouvait avoir une oie pour père. Les gens voulait savoir si on allait un jour rencontrer le père biologique de Po. » Cette question – et sa réponse – font partie de ce que le coscénariste Jonathan Aibel, qui a écrit les trois films avec son partenaire d’écriture Glenn Berger, appelle la « super-histoire » de Po. Il explique : « Po n’arrête pas de s’interroger sur son identité et sur ses capacités, ce qui arrive à tous à un moment ou à un autre. » Mais à quoi Li peut-il bien ressembler ? Imaginez Po sans la discipline nécessaire au kung-fu et vous en aurez une idée assez précise ! Li est un panda bruyant et exubérant toujours prêt à s’amuser… ce qui signifie généralement manger ou faire la sieste, ou faire la sieste et manger ! Leurs retrouvailles, dans le restaurant de raviolis de M. Ping, le père adoptif de Po, sont à l’image de Po : riches en émotions et pleines d’humour. Li bat le record de consommation de raviolis détenu par Po – ce qui en soit est déjà un indice probant de leur lien de parenté. Il lui confie alors qu’il est à la recherche de son fils. Po, désopilant de naïveté, lui répond qu’il n’a vu personne répondant à cette description. Pendant ce temps, les clients du restaurant qui assistent à cet échange et ont compris l’évidence n’en reviennent pas. La réalisatrice déclare : « Il s’agit d’un de mes moments préférés car on découvre à quel point ils se ressemblent alors qu’ils n’en ont pas encore conscience eux-mêmes. » Évidemment, Po et Li finissent quand même par faire le rapprochement. Bryan Cranston déclare : « Le père et le fils fraîchement réunis découvrent qu’ils partagent les mêmes intérêts, les mêmes traits de personnalité et le même amour de la nourriture – je me permets d’insister sur ce dernier point : ils ADORENT manger ! » Jack Black commente : « Po est ravi de rencontrer enfin son papa panda ! » Le casting de Bryan Cranston pour ce personnage a ravi l’équipe du film. Jennifer Yuh Nelson explique : « Bryan possède un talent incroyable et il est capable d’exprimer une large palette d’émotions, ce qui rend Li vulnérable et sympathique, mais c’est également un grand acteur comique, comme on a pu le voir dans « Malcolm ». Il était essentiel que le public tombe immédiatement sous le charme de Li, et grâce à Bryan, c’est le cas. » Mais sous ses airs de bon vivant, Li est plus grave qu’il n’y paraît. Glenn Berger déclare : « On réalise rapidement que son humour cache en réalité des émotions enfouies au plus profond de lui. Ce que Bryan est capable d’exprimer dans ces scènes par le seul biais de sa voix est extraordinaire, il réussit à mettre le personnage à nu. » L’acteur revient sur un moment clé du film où Li se révèle plus vulnérable et émouvant : « Li montre à Po une photo de sa mère, qui est morte peu de temps après sa naissance et qui l’aimait profondément. C’est elle qui a protégé Po et l’a caché lorsque leur village a été attaqué. » Melissa Cobb ajoute : « Il s’agit d’une scène cruciale car elle permet à Po de découvrir une autre facette de son père, une facette plus sensible. » La scène préférée d’Alessandro Carloni est quant à elle plus humoristique et revêt un caractère plus personnel. Il raconte : « Li essaye une armure et n’arrête pas de se heurter à Po. Il y a plusieurs années, je me suis retrouvé dans une situation similaire avec mon père. J’adorais les motos et mon père m’a présenté un ami à lui qui en possédait une. Nous avons enfilé nos casques et mon père a commencé à me donner de petits coups de tête pour plaisanter. Nous avons tous connu ce moment dans la vie où on n’est plus un enfant et où on interagit avec nos parents d’égal à égal. Je pense que c’est une scène à part dans le film. » Tandis que Po et Li se rapprochent, M. Ping connaît une crise de confiance. Ping aime profondément Po et il a peur de le perdre. Il a accepté de renoncer à son meilleur – et unique – employé pour le bien du kung-fu, et il ne pourrait pas être plus fier de son fils mais comme tout parent qui se sent abandonné, il a peur qu’on l’oublie. Bryan Cranston déclare : « M. Ping n’est pas ravi de voir arriver Li. À l’image de Po, qui doit redéfinir son identité, ses deux pères doivent accepter qu’ils ont tous les deux leur place dans la vie de leur fils. » LA MENACE D’UN AUTRE MONDE L’ autre figure paternelle et mentor de Po est Maître Oogway, la vieille tortue qui a inventé le kung-fu pour permettre aux plus faibles de se défendre. Il a quitté le royaume des vivants pour celui des Esprits, où il reste une présence apaisante mais redoutable, et a confié son héritage à Shifu, Po et les Cinq Cyclones. Mais la bataille qu’il a menée il y a bien longtemps contre un guerrier qui l’avait trahi, a aujourd’hui des répercussions désastreuses sur la Vallée de la Paix et au-delà. Maître Oogway et le guerrier Kaï étaient jadis frères d’armes mais la découverte du chi – cette énergie vitale pouvant être utilisée pour le bien comme pour le mal – les a divisés. Kaï s’est laissé séduire par le pouvoir du chi, qu’il était bien décidé à amasser jalousement, alors qu’Oogway voulait le partager avec le reste du monde. Lorsque Kaï a découvert le moyen de s’approprier le chi d’autrui, Oogway l’a banni pour l’éternité dans le Royaume des Esprits. C’est en tout cas ce qui était prévu… Oui mais voilà : au Royaume des Esprits, Kaï s’est approprié le chi de milliers de maîtres de kung-fu, qu’il collectionne dans des amulettes de jade accrochées à sa ceinture. Fort de tous ces pouvoirs, il triomphe d’Oogway, s’échappe du Royaume des Esprits et revient sur Terre. Armé d’épées de jade luminescentes, Kaï sème la terreur à travers toute la Chine, écrasant et volant le chi d’encore plus de guerriers kung-fu. Plus puissant à chaque bataille, Kaï peut désormais réactiver ses amulettes et créer une armée de zombies de jade, ou « jombies ». Ensemble, ils sillonnent le pays à la recherche des élèves d’Oogway : les Cinq Cyclones. Un par un Vipère, Grue, Singe, Mante et même Shifu sont transformés en sbires verdâtres au service de Kaï. Pour retranscrire le caractère antipathique et l’humour du personnage, l’équipe du film a fait appel à J.K. Simmons, oscarisé en 2015 pour son impressionnante interprétation dans WHIPLASH. L’attribution du rôle à l’acteur a beaucoup aidé l’équipe sur le plan créatif. Le scénariste Glenn Berger commente : « Kaï a toujours été le méchant de l’histoire mais nous étions dans une impasse créative jusqu’à ce que le rôle soit attribué à J.K. Simmons. Soudain, nous avons eu une vision claire de ce méchant gigantesque, imposant, surnaturel et imbattable, mais également peu sûr de lui – un trait de personnalité que J.K. a apporté au personnage. » J.K. Simmons, comme Bryan Cranston, était un acteur comique avant d’être porté aux nues pour son travail dans WHIPLASH. Jonathan Aibel déclare : « Pour Kaï, nous voulions mêler humour et méchanceté car nous souhaitions créer un personnage effrayant mais également drôle par moments. J.K. a réussi à instiller de la comédie dans son jeu sans jamais perdre en crédibilité. » L’acteur est d’ailleurs à l’origine des scènes les plus cocasses du film. Alessandro Carloni raconte : « Lorsque Kaï réintègre le royaume des mortels, il croise un canard et une oie qui n’ont aucune idée de qui il est, et cela ne lui plaît pas du tout. J.K. et nos animateurs ont brillamment réussi à exprimer l’agressivité, le manque d’assurance, la jalousie et l’anxiété de Kaï. » J.K. Simmons ajoute : « Kaï s’attend à ce que tout le monde ait peur de lui et tremble en sa présence mais la plupart des gens n’ont strictement aucune idée de qui il est, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça l’énerve ! » Jennifer Yuh Nelson déclare : « Kaï est cruel et violent, il est la preuve qu’on ne devient pas un grand maître de kung-fu en claquant des doigts. En subtilisant le chi d’autres guerriers plutôt que de le gagner à la régulière, il triche et ne se comporte pas comme il le devrait. C’est ce qu’Oogway essaie de lui faire comprendre. » La réalisatrice poursuit : « À travers ce nouveau personnage de méchant, nous voulions complexifier les choses et explorer les aspects plus surnaturels du chi, dont le contrôle nécessite une maîtrise exceptionnelle du kung-fu. » Les effets qui représentent le vol du chi sont nés de ce que le superviseur des effets visuels Mark Edwards appelle le « thème du cercle ». Il explique : « Dans les précédents films, le chi était représenté par des cercles mais nous sommes allés encore plus loin dans KUNG FU PANDA 3. En subtilisant le chi d’autrui, Kaï extrait l’essence même de celui à qui il appartient, ce que nous avons représenté par des vagues d’énergie circulaires qui s’échappent de la victime vers Kaï. » Kaï rejoint la famille des méchants de KUNG FU PANDA, parmi lesquels figurent également Tai Lung, une brute à la force surhumaine et Lord Shen, un paon ridicule doté de techniques de combat, d’une vélocité et d’armes incroyables. Kaï, Tai Lung et Lord Shen ont cependant un point commun selon Jennifer Yuh Nelson : « Tous les méchants de la franchise possèdent une certaine animosité personnelle, et c’est encore plus vrai pour Kaï. À ses yeux, Oogway lui a planté un couteau dans le dos. Celui en qui il avait le plus confiance et aux côtés duquel il s’est battu, a choisi de devenir son ennemi plutôt que son allié. On comprend donc d’où vient sa colère. » LE VILLAGE DES PANDAS L a seule manière de vaincre Kaï est de trouver un maître du chi, et les seuls professeurs de chi sont les pandas… C’est du moins ce que Li raconte à Po. Jonathan Aibel déclare : « Après ses retrouvailles avec son père biologique, Po commence à s’interroger sur son identité de panda, car on ne lui a jamais appris à se comporter comme tel. » C’est ainsi que Po, Li et M. Ping prennent la direction du Village des Pandas. Situé sur des sommets enneigés, le lieu est étonnamment luxuriant et accueillant. Construit sur des sources chaudes, le Village des Pandas est nimbé de brume, mythique, lyrique et idyllique. Bref, c’est le paradis des pandas. Ils sont partout : il y a des bébés, des vieillards, des danseuses… et maintenant un Kung Fu Panda ! Lorsque Po rencontre les villageois, il découvre ce que c’est qu’être un «vrai» panda et laisse s’exprimer ses qualités personnelles. Il a enfin levé le voile sur ses origines et trouvé une famille. Jack Black déclare : « C’est très émouvant pour Po de rencontrer enfin ses congénères. Il ne s’est jamais senti dans son élément mais pour la première fois de sa vie, il est entouré des siens et assailli par les émotions. La situation lui ouvre d’infinies possibilités et au début cela le trouble. » La découverte du Village des Pandas est en effet une expérience incroyable pour Po et un moment unique dans la saga KUNG FU PANDA. Jennifer Yuh Nelson explique : « Ce film ne raconte pas l’aventure solitaire de Po car ce dernier entreprend de transformer une communauté tout entière, laquelle le transforme en retour. C’est une évolution mutuelle. » La cinéaste poursuit : « Po est entouré par des pandas qui donnent le meilleur d’eux-mêmes et l’aident à faire de même. Le message que nous avons essayé de transmettre, c’est que quoi qu’il arrive nous ne sommes pas seuls, nous avons des amis et de la famille qui tiennent à nous et nous donnent de la force. » Alessandro Carloni ajoute : « Au Village des Pandas, Po réalise qu’on ne peut pas aller contre sa nature mais qu’il faut essayer d’être le meilleur « soi » possible. Le film prend alors tout son sens. » Cette nouvelle force lui permet d’accepter pleinement ce à quoi il essayait d’échapper et de devenir le professeur que Maître Shifu a toujours vu en lui. Et ce, juste à temps. On découvre en effet que pour convaincre Po de revenir avec lui au Village et ne pas perdre son fils une fois de plus, Li a menti : le chi censé être capable de neutraliser Kaï n’existe pas. Mais comme l’union fait la force – et il aura besoin de toute la force possible pour vaincre Kaï –, Po décide d’enseigner le kungfu aux pandas du Village. Parmi ses élèves les plus prometteurs figure Mei Mei, une exubérante danseuse spécialiste du ruban. Véritable pile électrique, Mei Mei est également une source d’inspiration. Elle fait partie des êtres les plus sûrs d’eux que Po ait jamais connus. Alessandro Carloni raconte : « Il n’avait encore jamais rencontré de femelle de son espèce et se retrouve soudain dans des situations très gênantes avec cette imposante panda pleine d’assurance ! » Kate Hudson, qui prête sa voix au personnage, a tout de suite été séduite par le personnage et son univers: « Mei Mei est tout le temps en train de se donner en spectacle! Au début, je ne savais pas vraiment jusqu’où je pouvais aller avec le personnage, et puis j’ai compris que Mei Mei n’avait aucune limite. Ce serait tellement bien si nous possédions tous son assurance ! » Le réalisateur déclare : « Kate confère du charme et de l’assurance à Mei Mei, ce qui rend le personnage drôle et attachant. » Melissa Cobb ajoute : « Kate est intrépide et s’en est donné à cœur joie dans le studio d’enregistrement. Elle a essayé plein de choses loufoques et la plupart ont été retenues pour la version finale du film. » Mei Mei est particulièrement douée pour les arts martiaux, c’est d’ailleurs là que s’exprime le mieux sa personnalité hors du commun. Kate Hudson commente : « J’aime le fait que Mei Mei soit une dure à cuire. Elle se transforme en véritable guerrière – elle est l’incarnation même du girl power ! Elle est coriace mais également très féminine. » Parmi les élèves de Po figure aussi Bao, un adorable et minuscule panda. Lorsque le danger menace le Village des Pandas, Bao est prêt à se tenir aux côtés de Po pour défendre les siens. ENTRE CIEL ET TERRE O utre l’environnement familier de la Vallée de la Paix, KUNG FU PANDA 3 nous transporte dans de nouveaux lieux et paysages – certains terrestres, d’autres mystiques – comme le Village des Pandas. Pour créer ces univers avec un degré de détail sans précédent, l’équipe a utilisé une technologie de pointe – nouveau logiciel d’animation, techniques de rendu et de stéréo améliorées, modifications du développement de la fourrure et nouveau logiciel d’éclairage – ainsi que des techniques éprouvées telles que le repérage de lieux réels. Au total, KUNG FU PANDA 3 a nécessité plus de 60 millions d’heures de rendu – qui consiste à générer par informatique une image à partir de modèles 2D ou 3D – contre 20 millions pour le premier film de la saga et 50 millions pour le deuxième. Melissa Cobb commente : « Chacune de ces avancées a été mise au service de l’histoire et des personnages. Elles nous permettent d’explorer davantage d’opportunités pour mettre en valeur le jeu des acteurs. Nous avons enfin pu avoir un retour instantané sur les actions et les émotions des personnages. » Pour créer le Village des Pandas, l’équipe a fusionné « l’ancien » et le « nouveau ». En amont de la réalisation du film, ils ont visité la Chine pour trouver l’inspiration. La productrice poursuit : « Ce voyage nous a permis de définir l’esthétique de KUNG FU PANDA 3 et en particulier du Village des Pandas. » L’équipe s’est notamment rendue sur le Mont Qingcheng, berceau du taoïsme et habitat naturel des pandas. Melissa Cobb déclare : « Lorsque Po et Li arrivent dans le Village des Pandas, la brume qui enveloppe le lieu se dissipe et on découvre un lieu magique. C’est ce qui s’est produit lorsque nous avons gravi cette montagne. » Jennifer Yuh Nelson ajoute : « Nous avons randonné à travers une forêt luxuriante et découvert des refuges en bois noueux recouverts de mousse absolument enchanteurs. C’est ce qui a inspiré l’essentiel de l’architecture du Village des Pandas. » Pour KUNG FU PANDA 3, le chef décorateur Raymond Zibach – responsable de l’univers visuel des trois films, de la création des personnages en passant par les décors, la couleur, l’éclairage et toute la direction artistique – a fait le choix d’un retour à ce qu’il appelle des « environnements légendaires » : « Qu’il s’agisse de l’image de l’épique village alpestre des Pandas ou de l’onirique Royaume des Esprits, les décors du film possèdent tous un caractère légendaire.» Le Royaume des Esprits est une réalité alternative où le temps n’a pas de prise et où se joue la bataille entre le bien et le mal. C’est là que Po, avec l’aide des habitants du Village des Pandas transformés en pros du kung-fu, affronte Kaï dans l’ultime bataille royale. La confrontation entre les deux personnages rappelle une scène du tout premier film, comme l’explique Alessandro Carloni : « Dans la scène d’ouverture de KUNG FU PANDA, Po s’imaginait en héros, et nous avons reproduit certains de ces plans pour cette séquence de combat. » L’objectif était cependant de créer un univers à part dans la saga. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Pour le Royaume des Esprits, nous nous sommes demandé comment représenter ces maîtres du kung-fu et du chi. Dans certains films d’arts martiaux, on les voit méditer sur un nuage, nous avons donc cherché à créer notre propre version de ces personnages en lévitation. » Toujours dans l’objectif de créer un univers au caractère légendaire et épique, Raymond Zibach a conçu ce qu’il appelle un « yin et yang fracturé ». Il explique : « Il s’agit de représentations positives et négatives qui peuvent être chaotiques et paisibles à la fois. Dans le cadre de cet environnement scindé entre le yin et le yang, nous avons intégré des bâtiments flottants. » L’atmosphère éthérée du Royaume des Esprits est encore renforcée par la « vision rouleau », un mélange d’animation en 2D et 3D inspiré par une peinture ancienne chinoise sur rouleau qui ressemble à une peinture animée. La réalisatrice commente : « Le fait d’utiliser le caractère graphique et stylisé de la 2D et de le traduire en images de synthèse dans un environnement en 3D était inédit. » À propos du rouleau original qui a inspiré cette nouvelle technique cinématographique, intitulé « Le Jour de Qingming au bord de la rivière », le chef décorateur déclare : « Cette toile monumentale, surnommée la Joconde de la Chine, est l’œuvre la plus célèbre du pays. Elle mesure plus de cinq mètres de long. En se déplaçant le long du rouleau, on découvre une procession de gens se rendant à des festivités. Nous nous en sommes inspirés pour raconter l’histoire du film en faisant dérouler les images de droite à gauche, comme si on lisait le parchemin. Les scènes semblent peintes, il y a de l’animation réalisée à la main puis retravaillée à l’ordinateur. On dirait une peinture mouvante qui nous raconte la mythologie d’Oogway et Kaï. » UNE HISTOIRE DE FAMILLE L orsque nous avons découvert Po dans le premier film, c’était un outsider qui avait du mal à trouver sa place. Il adorait son père, M. Ping, mais n’avait aucune envie de reprendre son restaurant de raviolis. Il s’imaginait en maître du kung-fu mais semblait manquer, entre autres choses, de la constitution et du physique nécessaires pour devenir maître d’arts martiaux. Ce personnage qui ne trouvait pas sa place a immédiatement séduit les spectateurs, quels que soient leur âge et leur origine. Melissa Cobb explique : « Nous avons tous, quasi quotidiennement, le sentiment d’être un outsider, de ne pas être à notre place parce que nous avons l’impression de ne pas être à la hauteur. Peu importe l’âge qu’on a et le talent qu’on possède, tout le monde connaît ce sentiment. » Po a cependant rapidement découvert qu’il possédait la seule chose essentielle pour devenir le premier Kung Fu Panda au monde : un cœur plus gros encore que son ventre protubérant ! En apprenant à maîtriser cet art martial, il a également trouvé sa place au sein d’une grande famille. Outre le dévoué M. Ping, Maître Shifu l’a pris sous son aile et Po est devenu un membre à part entière des Cinq Cyclones. Dans KUNG FU PANDA 3, en rencontrant son père biologique, Li, ainsi qu’une communauté de pandas, Po agrandit son clan. Ces différentes familles confèrent à Po une force à la fois physique et émotionnelle, et soulignent combien il est important d’appartenir à un clan, peu importe qu’il soit conventionnel ou pas. Melissa Cobb reprend : « Le public apprécie le fait que la saga donne une définition très large de la famille tout en rappelant qu’elle peut être une véritable source de force. » Lucy Liu note : « On est libre de choisir les membres de sa famille, ça n’est pas uniquement une question de lien génétique. » Si la famille joue un rôle central dans le parcours de Po, c’est une valeur qui tient également une place particulière en coulisses. La saga KUNG FU PANDA a été créée par une grande famille dont la plupart des membres collaborent depuis le premier volet de la trilogie, il y a 12 ans. Leur passion pour les films d’arts martiaux n’a d’égal que l’amour de Po pour le kung-fu, et les a conduits à rendre hommage au genre tout en le réinventant avec humour et émotion. Jennifer Yuh Nelson, qui confie avoir grandi en regardant des films de kung-fu, déclare : « KUNG FU PANDA 3, c’était un peu comme une réunion de famille parce que nous travaillons ensemble et développons ces personnage depuis longtemps maintenant. Nous aimons profondément Po et ses amis et nous nous assurons de les traiter avec respect et humour. » Avant de réaliser le deuxième opus de la trilogie, la cinéaste a supervisé les scènes d’action et réalisé les séquences rêvées de KUNG FU PANDA. Melissa Cobb commente : « S’il y a bien quelqu’un qui connaît cet univers et ces personnages, c’est Jennifer. » Alessandro Carloni fait lui aussi partie de l’équipe depuis le premier film, ce qui a facilité le processus créatif et le partage des tâches avec Jennifer Yuh Nelson. L’acteur J.K. Simmons compare le duo formé par Alessandro Carloni et Jennifer Yuh Nelson à celui des frères Coen. Il explique : « À l’image de Joel et Ethan, Jennifer et Alessandro sont toujours sur la même longueur d’onde mais ils ont en même temps des choses différentes à offrir et cela donne aux acteurs la liberté d’aller aussi loin qu’ils le veulent avec les personnages car ils savent qu’ils feront le bon choix. » KUNG FU PANDA a été écrit par Jonathan Aibel et Glenn Berger, à qui l’on doit également les scénarios des deux premiers films. Glenn Berger déclare : « La facilité avec laquelle Alessandro et Jennifer collaborent nous pousse, Jonathan et moi, à toujours opter pour la meilleure idée, qu’elle vienne de nous ou pas car l’intérêt du film prime sur tout le reste. » Jonathan Aibel ajoute : « Nous connaissons les points forts des uns et des autres et surtout, nous avons toute confiance les uns en les autres. Les échanges d’idées sont donc très faciles et naturels. » Le chef décorateur Raymond Zibach déclare : « Il n’y a aucun problème de communication au sein de l’équipe, ce qui nous permet de mettre très rapidement en œuvre les idées qui émergent. » La monteuse Clare Knight commente : « Nous avons développé un langage silencieux, en particulier avec Jennifer. Elle n’a pas besoin de dire quoi que ce soit pour que je comprenne si elle aime quelque chose ou pas. Ça a été une aventure extraordinaire. » Parmi les autres membres historiques de la « famille » KUNG FU PANDA figurent le responsable de l’animation des personnages, Dan Wagner, qui a défini le style de l’animation de chaque personnage ; le responsable du storyboard Phil Craven, qui a travaillé en étroite collaboration avec les scénaristes et réalisateurs pour concevoir l’histoire ; le superviseur de l’animation Rodolphe Guenoden, qui pratique les arts martiaux depuis longtemps et a été consultant sur les trois films ; et le compositeur oscarisé Hans Zimmer, qui outre la trilogie KUNG FU PANDA a pris part à des films tels que LE ROI LION, la trilogie DARK KNIGHT, GLADIATOR et la série PIRATES DES CARAÏBES. Le compositeur résume ainsi ce qui l’a séduit dans la franchise : « La juxtaposition des deux termes qui font le titre des films : le kung-fu et les pandas ! J’aime les films de kung-fu depuis que je suis enfant, ce film était donc pile dans mes cordes. » Si les arts martiaux et le caractère comique du film restent un attrait majeur pour Hans Zimmer, il confie également que son enracinement dans la culture chinoise, en particulier sur le plan musical, a pris une place de plus en plus importante. Sur KUNG FU PANDA 3, le compositeur a d’ailleurs collaboré avec pas moins de quatre musiciens chinois réputés dans le monde entier : le pianiste Lang Lang, le violoncelliste Jian Wang, la joueuse de pipa – un instrument traditionnel chinois à cordes de la famille du luth – Wu Man, et le joueur de erhu, ou vielle chinoise, Guo Gan. Pour Hans Zimmer, travailler avec ces artistes renommés s’inscrit parfaitement dans l’esprit du film. Il explique : « Cela nous a donné l’occasion d’expérimenter. Nous avons notamment humidifié les cordes d’un pauvre piano Steinway auquel nous en avons fait voir de toutes les couleurs ! C’était comme se lancer dans une grande aventure avec ces formidables musiciens. » Pour le compositeur, comme pour la plupart des membres de l’équipe, le défi majeur a été de développer et surpasser ce qui avait été fait dans les deux précédents films. Il explique : « Nous cherchons toujours à faire vivre une expérience particulière aux spectateurs. » Pour cela, une attention toute particulière a été portée aux séquences dans le Village des Pandas. Hans Zimmer précise : « Il fallait que le Village des Pandas apparaisse comme un paradis sur terre. La découverte du village à l’arrivée de Po, Li et Ping était particulièrement importante. L’endroit est un sanctuaire paradisiaque situé au beau milieu de nulle part et il est d’une beauté, d’un exotisme à couper le souffle. » Hans Zimmer confie : « Pour écrire la musique, il me suffisait de me souvenir que le personnage principal était interprété par Jack Black, car le succès de ces films repose essentiellement sur son talent d’acteur et son humour. Pour moi, la musique est donc dictée par l’interprétation de Jack. Je me demande toujours ce qu’il va bien pouvoir inventer ! » Venant compléter le paysage sonore du film, le design sonore est signé par Erik Aadahl et Ethan Van Der Ryn, superviseurs du montage son, nommés à l’Oscar pour ARGO, et s’appuie sur leur travail dans les deux premiers films. Ethan Van Der Ryn déclare : « Pour les séquences d’arts martiaux, le défi était de trouver l’équilibre entre le caractère viscéral des combats et une certaine fantaisie, avec de la légèreté. » Erik Aadahl ajoute : « Nous tenions à ce que l’univers sonore du film soit à la fois enjoué et léché pour que le public en prenne plein les oreilles. » Les scènes de combat du film ont donné de multiples occasions aux deux hommes de s’en donner à cœur joie. Erik Aadahl reprend : « Ce qui m’a frappé dans le premier film, c’est le caractère musical et rythmique des combats. Sur ce modèle, nous voulions créer un univers sonore entraînant et mélodieux pour souligner cette légèreté. Nous avons développé l’iconographie classique des films de kung-fu – comme les « woosh », ces souffles d’air caractéristiques du genre – et pour KUNG FU PANDA 3, nous avons créé plus de mille bruitages pour les séquences de combat. » Les deux ingénieurs du son ont eu recours à des méthodes assez inhabituelles pour créer les sons qui accompagnent les sauts et les envolées de Po. Erik Aadahl explique : « Nous avons installé une série de micros tout au long du plateau du studio de 20th Century Fox, puis nous avons lâché une longue corde élastique préalablement tendue afin d’obtenir un son élastique incroyable qui dure 5 secondes. Ce bruitage sied selon moi parfaitement à Po. » Parmi les nouveaux venus au sein de la famille KUNG FU PANDA figurent les artistes, techniciens et consultants d’Oriental DreamWorks, la société basée à Shanghai qui a travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de Glendale, en Californie. Ensemble, les deux sociétés ont innové en réalisant deux versions de KUNG FU PANDA 3, afin que les personnages soient animés de manière à ce que leurs paroles soient synchronisées d’un côté avec l’anglais et de l’autre avec le mandarin. Deux films différents ont ainsi été créés avec la même histoire et les mêmes personnages. La version en mandarin a été élaborée pour laisser plus de place à la nuance et à l’improvisation des acteurs asiatiques qui prêtent leurs voix aux personnages, à un niveau que ne permettent pas les soustitres ou le doublage. Pour les scènes qui se déroulent au Royaume des Esprits, Erik Aadahl et Ethan Van Der Ryn ont créé des sons uniques afin de représenter le mauvais chi de Kaï et le bon chi de Po. Erik Aadahl déclare : « Pour le mauvais chi, nous avons opté pour un son altéré, presque grinçant, alors que nous voulions que le chi de Po soit cristallin. Il fallait qu’il soit puissant mais également entraînant et étincelant, c’est pourquoi nous avons utilisé différents instruments de musique chinois pour créer une palette sonore. » Mais ces scènes reposent parfois davantage sur ce que l’on n’entend pas, comme l’explique Ethan Van Der Ryn : « Nous avons étouffé beaucoup de sons au Royaume des Esprits car ces scènes illustrent souvent le calme intérieur, ce qui nous a poussés à nous concentrer sur les rares sons qui représentent l’état émotionnel des personnages. C’est donc davantage une question d’espace négatif. » Créer la version en mandarin a nécessité des ressources et du temps supplémentaire, mais cela en valait la peine. De plus, les 200 employés d’Oriental DreamWorks qui ont pris part au film ont permis à l’équipe d’atteindre un degré d’authenticité inégalé. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Pour les deux précédents films, nous nous étions appuyés sur nos recherches et nos extrapolations mais aujourd’hui nous pouvons compter sur une véritable équipe créative chinoise. » Pour la palette sonore du Village des Pandas, les designers sonores se sont inspirés… des pandas. Erik Aadahl commente : « Le son des pandas qui font des roulades et « rebondissent » les uns contre les autres fait partie de mes préférés, c’est d’ailleurs quelque chose que nous avons commencé à explorer dès le premier film. Nous avons longuement expérimenté pour définir ce son de rebond et mettre au point l’instrument qui permet de le créer, que nous avons baptisé le « gut-bucket » et qui se compose d’une grande bassine en métal retournée et perforée en son centre, accompagnée d’un grand bâton et d’une corde qu’il nous suffisait de pincer. » Il ajoute : « L’une de mes séquences préférées dans le film est celle dans laquelle tous les pandas dévalent une colline en faisant des roulades pour aller manger, ils sont tellement nombreux qu’on dirait un glissement de terrain ! J’aime cette symphonie de roulades. » KUNG FU PANDA 3 est le fruit d’une collaboration entre des équipes situées sur deux continents et du travail d’une armée de talentueux acteurs, cinéastes, artistes et techniciens mais le film reste axé, comme il l’a toujours été depuis la création de la franchise, sur Po, alias Kung Fu Panda. Un personnage qui résonne toujours avec la même force chez l’acteur qui lui a donné vie. Jack Black déclare : « Po tient une place très importante dans mon cœur, lui et moi ne formons qu’un. Quand on me demande de faire la voix de Po, j’ai du mal à comprendre parce que sa voix, c’est ma voix ! Je ne me cache pas derrière un masque. À travers Po, je dévoile une part de mon âme. » LES PERSONNAGES PO A utrefois simple apprenti dans le bar à nouilles de son père adoptif, Po est désormais le légendaire Guerrier Dragon. Malgré l’admiration dont il fait l’objet pour avoir sauvé le monde plusieurs fois, Po reste un humble panda. SHIFU M aître du kung-fu, Shifu excelle dans la formation de ses disciples : il fait d’eux les meilleurs combattants en arts martiaux de toute la Chine. C’est un professeur strict et exigeant qui repousse sans cesse les limites de ses élèves afin qu’ils atteignent la perfection. En VO : Jack BLACK / En VF : Manu PAYET En VO : Dustin HOFFMAN / En VF : Pierre ARDITI Après son premier spectacle en 2007, au Splendid, au Bataclan et à l’Olympia, Manu Payet démarre sa carrière au cinéma dans des comédies telles que COCO, L’AMOUR C’EST MIEUX À DEUX, LES INFIDÈLES ou encore RADIOSTARS et TOUT CE QUI BRILLE. Après avoir suivi les cours de Tania Balachova, Pierre Arditi fait ses débuts au théâtre, où il se produit dans L’opéra du monde de Jacques Audiberti, Diderot à corps perdu ou encore Tailleur pour dames, dans une mise en scène de Bernard Murat. Au début des années 70, il tourne sous la direction de Serge Moati et Roberto Rossellini qui lui confie le rôle-titre de Blaise Pascal. S’il décroche son premier rôle important en 1977 dans L’AMOUR VIOLÉ de Yannick Bellon, c’est surtout sa rencontre avec Alain Resnais, pour MON ONCLE D’AMÉRIQUE, en 1980, qui marque le début de sa carrière. Il fait de nouveau équipe avec le cinéaste dans LA VIE EST UN ROMAN (1982), L’AMOUR À MORT (1984) et MÉLO (1986), qui lui vaut le César du meilleur second rôle. Il se lance en 2014, pour la première fois, dans la réalisation aux côtés de Rodolphe Lauga avec SITUATION AMOUREUSE : C’EST COMPLIQUÉ. Le film obtiendra le Grand Prix au Festival de l’Alpe d’Huez la même année. En 2015, Manu Payet change de registre dans le second long métrage d’Emma Luchini UN DÉBUT PROMETTEUR. Il sera, le 13 avril prochain à l’affiche du film de Cyril Gelblat TOUT POUR ÊTRE HEUREUX et prochainement de DAMOCLÈS de Manuel Schapira pour Arte. Avec KUNG FU PANDA 3, il retrouve pour la troisième fois le personnage de Po. Toujours plus sollicité, Pierre Arditi enchaîne les films et les pièces de théâtre, tout en élargissant son répertoire : haut fonctionnaire chez Jean-Pierre Mocky, avec AGENT TROUBLE, il est un inspecteur épris de vengeance dans RADIO CORBEAU d’Yves Boisset, un chirurgien jaloux dans la comédie VANILLEFRAISE de Gérard Oury. Ce qui ne l’empêche pas de rester fidèle à son réalisateur fétiche, Alain Resnais, qui le dirige dans le diptyque SMOKING/ NO SMOKING (1992), pour lequel il a le césar du meilleur acteur, et ON CONNAÎT LA CHANSON (1997). Il tourne également pour Claude Lelouch avec HOMMES, FEMMES : MODE D’EMPLOI (1996) et HASARD ET COÏNCIDENCES (1998). En 2008, il ajoute une corde à son arc en prêtant sa voix à un film d’animation, avec KUNG FU PANDA où il incarne le sage Shifu. Comédien prolifique, il ne néglige pas non plus le petit écran : papa-modèle dans Un et un font six, il enchaîne avec L’affaire Dreyfus d’Yves Boisset, Faisons un rêve de Jean-Michel Ribes, Le Comte de Monte-Cristo de Josée Dayan sans oublier un épisode d’Au siècle de Maupassant signé Claude Chabrol. Au cinéma, on le retrouve dans les deux adaptations de Gaston Leroux signées Bruno Podalydès, PAS SUR LA BOUCHE et COEURS d’Alain Resnais, LE GRAND ALIBI de Pascal Bonitzer et LE CODE A CHANGÉ de Danièle Thompson. En 2011, il est à l’affiche du film d’Alain Resnais, VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU. Après ADIEU BERTHE – L’ENTERREMENT DE MÉMÉ de Bruno Podalydès en 2012, il joue dans LA FLEUR DE L’ÂGE de Nick Quinn aux côtés de Jean-Pierre Marielle en 2013. On le retrouve régulièrement à la télévision dans la série Le sang de la vigne (France 3). Il mène en parallèle une brillante carrière sur les planches dans des pièces comme L’éloignement de Loleh Bellon, Sentiments provisoires de Gérald Aubert, La Vérité de Florian Zeller, Moi, je crois pas de Jean-Claude Grumberg, Comme s’il en pleuvait de Sébastien Thiéry, et bien d’autres.. Il est actuellement au Théâtre Édouard VII dans Le Mensonge de Florian Zeller, aux côtés d’Évelyne Bouix. MEI MEI A u cœur du village des pandas où chacun vit dans la décontraction et la bonne humeur, Mei Mei fait figure d’exception. Parmi tous ceux qui ne se mettent jamais la pression, elle veut des résultats. Une fois qu’elle a décidé quelque chose, elle s’y tient coûte que coûte. En VO : Kate HUDSON / En VF : Alison WHEELER Après une formation au studio Pygmalion, Alison Wheeler anime l’émission Kawaï sur la chaîne Filles TV. Elle décroche en 2010 son premier rôle au cinéma dans MON PÈRE EST FEMME DE MÉNAGE, adaptation par Saphia Azzedine de son propre roman. Rôle pour lequel elle est pré-nommée au César du Meilleur Espoir Féminin. Suivront notamment CLOCLO de Florent Emilio Siri et À TOUTE ÉPREUVE d’Antoine Blosser. En 2015, elle est à l’affiche du film de Jean-Paul Rouve, LES SOUVENIRS. Elle a terminé le tournage du prochain film de Patrick Mille, GOING TO BRAZIL. SINGE M aître Singe est malicieux, joueur et débordant d’enthousiasme. Son attitude décontractée et son goût pour les bonnes blagues ne l’empêchent pas d’être un expert en arts martiaux. Farceur imprévisible, il peut être aussi rigolo que féroce au combat. GRUE D e tout le groupe, Maître Grue est celui qui a les pieds sur terre. Il n’aime pas la violence et fera tout pour éviter l’affrontement… mais si le combat devient inévitable, il fera tout pour le gagner. MANTE M aître Mante est le plus petit des Cinq Cyclones mais il ne l’admettra jamais. Ce petit gars souffre du complexe de Napoléon : costaud, rapide et minuscule, il a un sale caractère et il est prêt à en découdre à la moindre insulte. M. PING Alison Wheeler fait également partie du collectif Studio Bagel et présentait la météo du Grand Journal de Canal+. Depuis la rentrée, elle tient la rubrique « Le Journal très intime d’Alison Wheeler» dans L’Émission d’Antoine, sur Canal+, animée par Antoine de Caunes. OOGWAY G uerrier et leader spirituel de la Vallée de la Paix, Oogway a voué toute son existence à la protection des faibles et des démunis. Il n’est plus de ce monde mais il a légué toutes ses connaissances et son expérience du kung-fu à Shifu, Po et aux Cinq Cyclones. TIGRESSE M aître Tigresse est la plus forte et la plus intrépide des Cinq Cyclones, maîtres du kung-fu. Mais derrière cette poigne de fer, ce regard d’acier, bref, derrière toute cette apparente froideur métallique, bat un cœur capable d’une grande compassion. VIPERE M aître Vipère est la « mère poule » du groupe. Mais ne vous y trompez pas : malgré sa douceur, c’est une guerrière vive comme l’éclair, capable de vaincre l’adversaire le plus effrayant. M. Ping a peut-être perdu son meilleur employé au profit de la grandeur du kung-fu, mais il est extrêmement fier de son panda de fils adoptif, Po. Comme tout parent resté seul à la maison, M. Ping a peur d’être oublié... LI S i Po n’avait jamais connu la discipline du kung-fu… cela aurait donné Li. Fêtard invétéré, le père de Po est toujours partant pour une bonne rigolade, un bon repas, une bonne sieste, une autre bonne sieste, et puis un bon repas, etc., etc... BAO C ette adorable petite boule de poils est un jeune panda qui n’aime que s’amuser. Mais quand le danger menace son village, il va faire face pour le défendre aux côtés de Po. KaI I l y a bien longtemps, Kaï fut un guerrier sans peur, assoiffé de pouvoir, qui fit des ravages jusqu’à ce qu’il soit banni au Royaume des Esprits pour l’éternité. Mais le voilà de retour sur Terre, et son désir de revanche est plus grand que jamais. Il s’apprête à provoquer la plus formidable des batailles, contre Po et les siens… DERRIERE LA CAMERA ALESSANDRO JENNIFER CARLONI YUH NELSON Réalisateur Réalisatrice J ennifer Yuh Nelson a fait ses débuts de réalisatrice avec KUNG FU PANDA 2, qui a rapporté plus de 665 millions de dollars au boxoffice mondial. Elle a prêté son talentueux concours à plusieurs autres longs métrages DreamWorks Animation, dont le premier KUNG FU PANDA réalisé par Mark Osborne et John Stevenson en 2008 comme responsable du storyboard, MADAGASCAR en 2005 comme dessinatrice du storyboard, SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS en 2003 comme responsable du storyboard, et SPIRIT L’ÉTALON DES PLAINES en 2002 comme dessinatrice du storyboard. Avant d’entrer chez DreamWorks Animation, elle a travaillé chez HBO Animation sur le développement de différents projets et de courts métrages. Elle a occupé beaucoup de fonctions différentes – réalisatrice, dessinatrice de storyboards ou de personnages – pour la série animée « Spawn », qui a été couronnée par l’Emmy Award 1999 du meilleur programme animé. Jennifer Yuh Nelson a mené sa carrière dans l’animation dans plusieurs pays dont la Corée et le Japon – elle y a supervisé des productions animées pour HBO. Elle a travaillé également à Sydney, en Australie, comme artiste storyboard et illustratrice pour le film en prises de vues réelles d’Alex Proyas DARK CITY, pour Mystery Clock Productions. Jennifer Yuh Nelson a une licence d’illustration de la California State University de Long Beach. Elle a publié plusieurs comics indépendants. A lessandro Carloni a contribué à plusieurs longs métrages pour DreamWorks Animation, dont DRAGONS 2 en 2014 comme coresponsable du storyboard, KUNG FU PANDA 2 en 2011 comme dessinateur du storyboard, DRAGONS en 2010 comme responsable du storyboard, KUNG FU PANDA en 2008 comme chef animateur et storyboardeur, NOS VOISINS LES HOMMES en 2006 comme dessinateur du storyboard et animateur, et SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS en 2003 comme animateur. Précédemment, il a occupé des postes variés au sein de divers studios dans différents pays. Au Danemark, il a été superviseur de l’animation et sculpteur pour GLOUPS ! JE SUIS UN POISSON. En Allemagne, il a été chef animateur pour le studio Munich Animation, filiale de Warner Bros., il a coréalisé et a été directeur de l’animation du court métrage « The Shark and the Piano Player » avec son ami Gabriele Pennacchioli, qui a été couronné par plus d’une quinzaine de prix dans divers festivals internationaux. En Italie, en France et en Angleterre, il a réalisé plusieurs films publicitaires et des clips vidéo pour des stars internationales et a cocréé pour Busta Rhymes et Mariah Carey le clip de « You Know I Got It », qui a été nommé au MTV Award du meilleur clip de rap de l’année. Originaire de Bologne, en Italie, Alessandro Carloni a fait des études d’art, de littérature et de musique. Plus jeune, il a hésité entre devenir écrivain ou dessinateur, et a fini par conjuguer harmonieusement ses deux passions à travers l’animation. MELISSA COBB Productrice M elissa Cobb a produit les deux premiers KUNG FU PANDA – le premier réalisé par Mark Osborne et John Stevenson en 2008, et le second par Jennifer Yuh Nelson en 2011. Ces deux films nommés aux Oscars ont connu un incroyable succès aussi bien auprès du public que des critiques et ont rapporté plus de 1,3 milliard de dollars au box-office mondial. Au fur et à mesure de la croissance de la franchise, Melissa Cobb a continué à en superviser tous les aspects, notamment comme productrice exécutive sur les courts métrages « Kung Fu Panda : Les Secrets des maîtres », « Kung Fu Panda : Bonnes fêtes » et « Kung Fu Panda : Les Secrets des cinq Cyclones ». Elle a aussi supervisé la série Nickelodeon couronnée aux Emmy Awards « Kung Fu Panda : Legends of Awesomeness », qui en est à sa troisième saison de diffusion. Melissa Cobb a entamé sa carrière dans l’entertainment en produisant des spectacles vivants, dont « Greater Tuna », qui est resté très longtemps à l’affiche, et deux séries de pièces primées au Festival d’Edimbourg. Elle s’est ensuite orientée vers la production de longs métrages au sein de la société intépendante I.R.S. Media – d’abord comme directrice du développement, puis comme viceprésidente de la production. Elle y a supervisé tous les aspects de la production et du développement de plus d’une douzaine de films dont UN FAUX MOUVEMENT de Carl Franklin, avec Bill Paxton et Billy Bob Thornton. Quelque temps plus tard, elle est devenue chargée de création chez Walt Disney Pictures, puis a été promue directrice de production. Elle a alors repéré et développé des films en prises de vues réelles tels que L’APPRENTI MILLIONNAIRE de Rupert Wainwright, LE LIVRE DE LA JUNGLE de Stephen Sommers, et LE MAÎTRE DES LIEUX de James Orr. Après avoir été vice-présidente senior de la production pour la bannière indépendante Blue Peach chez Fox Family Films (travaillant notamment sur la préproduction du film d’animation TITAN A.E. et sur le film d’Andy Tennant en prises de vues réelles À TOUT JAMAIS : UNE HISTOIRE DE CENDRILLON), elle a rejoint 20th Century Fox Animation comme vice-présidente senior de la production. Elle a alors développé et supervisé des films d’animation comme TITAN A.E. et le film en images de synthèse nommé à l’Emmy « Olive, renne d’un jour ». Avant d’intégrer DreamWorks Animation, elle a été viceprésidente du département longs métrages télévision chez VH1, où elle a supervisé le développement et la production physique des films musicaux. Elle a alors ajouté à son cursus de nombreuses expériences comme productrice exécutive, notamment sur le biopic de Michael Jackson « Michael Jackson – Du rêve à la réalité », et sur « Guilty Pleasure » présenté par Andy Dick, « Warning : Parental Advisory » avec Jason Priestley et Mariel Hemingway, et « They Shoot Divas, Don’t They » avec Jennifer Beals. JONATHAN AIBEL & GLENN BERGER Scénaristes et coproducteurs L e duo de scénaristes et producteurs Jonathan Aibel et Glenn Berger est à l’origine de certains des grands films familiaux les plus populaires de ces dernières années. À ce jour, leurs films cumulent plus de 2,75 milliards de dollars de recette au box-office mondial, et plus de un milliard sur le territoire américain. Les deux hommes se sont rencontrés après la fin de leurs études alors qu’ils travaillaient comme consultants en management à Boston. Ils ont alors décidé d’abandonner le management pour écrire ensemble des comédies et sont partis pour Los Angeles. Depuis, ils ont écrit quelques-uns des plus grands succès du cinéma familial de ces dix dernières années et se sont imposés comme deux des auteurs de comédies les plus respectés du métier. Ils imaginent des histoires capables de séduire les spectateurs de tout âge qui combinent personnages mémorables, humour, action et émotion. Ils ont commencé par écrire pour la télévision et ont fait partie de l’équipe de scénaristes originale de la série animée « Les Rois du Texas ». Restés six saisons, ils en sont devenus producteurs exécutifs. Ils ont été nommés à quatre Emmys et en ont obtenu un. Par la suite, ils ont réécrit plusieurs scénarios pour le cinéma et des scénarios originaux pour Disney, Warner Bros., New Line, Universal et Fox. Pour DreamWorks Animation, ils ont écrit et coproduit KUNG FU PANDA de Mark Osborne et John Stevenson, nommé à l’Oscar et au Golden Globe du meilleur film d’animation et qui leur a valu l’Annie Award du meilleur scénario puis écrit et coproduit KUNG FU PANDA 2 de Jennifer Yuh Nelson. Ils ont par ailleurs signé le scénario de MONSTRES CONTRE ALIENS, le premier film en 3D de DreamWorks. Les deux hommes ont depuis écrit ALVIN ET LES CHIPMUNKS 2, un autre beau succès du box-office réalisé par Betty Thomas, et ALVIN ET LES CHIPMUNKS 3 réalisé par Mike Mitchell. On leur doit le scénario du récent BOB L’ÉPONGE, LE FILM : UN HÉROS SORT DE L’EAU, réalisé par Paul Tibbitt et Mike Mitchell, et ils ont coécrit et assuré la production exécutive du mélange de prises de vues réelles et d’animation de MONSTER TRUCKS, réalisé par Chris Wedge. Depuis, ils ont travaillé sur le scénario du film musical animé de DreamWorks, TROLLS, réalisé par Mike Mitchell qui sortira à l’automne prochain. MIKE MITCHELL Producteur exécutif M ike Mitchell réalise actuellement TROLLS pour DreamWorks Animation. C’est en 1996 que Mike Mitchell a entamé sa collaboration avec DreamWorks Animation. Il a réalisé SHREK 4, IL ÉTAIT UNE FIN, dernier chapitre de la saga qui représente le plus grand succès de l’histoire des franchises d’animation, et a été consultant sur EN ROUTE ! de Tim Johnson, LES PINGOUINS DE MADAGASCAR d’Eric Darnell et Simon J. Smith, LE CHAT POTTÉ de Chris Miller, KUNG FU PANDA de Mark Osborne et John Stevenson et KUNG FU PANDA 2 de Jennifer Yuh Nelson, MEGAMIND de Tom McGrath, MONSTRES CONTRE ALIENS de Rob Letterman et Conrad Vernon, SHREK 2 d’Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon et SHREK LE TROISIÈME de Chris Miller et Raman Hui. Également réalisateur, il a mis en scène BOB L’ÉPONGE, LE FILM : UN HÉROS SORT DE L’EAU et ALVIN ET LES CHIPMUNKS 3, qui mélangeaient prises de vues réelles et images de synthèse, mais aussi les films en prises de vues réelles L’ÉCOLE FANTASTIQUE, avec Kurt Russell et Kelly Preston, et DEUCE BIGALOW : GIGOLO À TOUT PRIX, produit par Adam Sandler. Avant de passer à la réalisation, il a été scénariste et storyboardeur pour les séries animées « Ren & Stimpy » et pour « Bob l’Éponge ». Il a storyboardé JAMES ET LA PÊCHE GÉANTE de Henry Selick. Il a aussi travaillé sur des films publicitaires et des clips, notamment pour Spike Jonze. Mike Mitchell a été récompensé pour son travail à de nombreuses reprises. Il a obtenu entre autres prix le Spirit of Slamdance Award pour son court métrage « Herd » en 1999 et le Best of Fest Award du Festival de Sundance pour son court métrage animé « Frannie’s Christmas » en 1993. GUILLERMO DEL TORO Producteur exécutif G uillermo del Toro est l’un des artistes les plus créatifs et les plus visionnaires de sa génération. On retrouve son style distinctif dans son travail de réalisateur, de scénariste, de producteur et de romancier. Né à Guadalajara au Mexique, Guillermo del Toro s’est fait connaître dans le monde entier en 1993 grâce au film d’horreur surnaturel CRONOS, une coproduction américano-mexicaine qu’il a mise en scène d’après son propre scénario après avoir entamé sa carrière en tant que maquilleur d’effets spéciaux. Le film a été présenté en avant-première au Festival de Cannes 1993 où il a remporté le Mercedes-Benz Award. Il s’est aussi vu remettre plus de 20 prix internationaux, dont 8 Ariel Awards par la Mexican Academy of Film, notamment ceux du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, ainsi que le Golden Ariel. Guillermo del Toro a ensuite coécrit et réalisé le thriller surnaturel L’ÉCHINE DU DIABLE, qui, avec CRONOS, ont été cités sur plusieurs listes répertoriant les meilleurs films de genre de tous les temps. En 2004, il a coécrit et mis en scène le film d’action fantastique HELLBOY avec Ron Perlman dans le rôle-titre. Quatre ans plus tard, il a écrit et réalisé la suite à succès HELLBOY II – LES LÉGIONS D’OR MAUDITES. Guillermo del Toro a été salué à l’international pour LE LABYRINTHE DE PAN, le drame fantastique qu’il a écrit, réalisé et produit en 2006. Le film a été nommé à 6 Oscars, notamment dans la catégorie meilleur scénario original et meilleur film étranger, et a remporté ceux de la meilleure direction artistique, de la meilleure photographie et du meilleur maquillage. Au total, le film a raflé plus de 40 récompenses internationales et a été cité parmi les meilleurs films de l’année par plus de 35 critiques. En 2013, le cinéaste a écrit et mis en scène PACIFIC RIM, le film d’action et de science. Il a également créé le gag du canapé pour le générique du 24e épisode spécial Halloween de la série « Les Simpson » intitulé « Treehouse of Horror ». Diffusé en octobre 2013, l’épisode a été visionné plus de 20 millions de fois sur YouTube. Guillermo del Toro a réalisé en 2015 CRIMSON PEAK, un thriller surnaturel original qu’il a coécrit avec Matthew Robbins. Il a également été producteur exécutif sur MAMA, le film d’horreur au succès international d’Andrés Muschietti. Il a produit L’ORPHELINAT, le thriller surnaturel réalisé par J.A. Bayona devenu le film en langue espagnole le plus rentable de l’histoire en Espagne. De plus, il s’est associé avec ses compatriotes mexicains Alfonso Cuarón et Alejandro González Iñárritu afin de produire RUDO ET CURSI de Carlos Cuarón, et BIUTIFUL, écrit et réalisé par Alejandro González Iñárritu. Côté animation, il a été producteur exécutif sur KUNG FU PANDA 2 de Jennifer Yuh Nelson, LE CHAT POTTÉ de Chris Miller, et LES CINQ LÉGENDES de Peter Ramsey à travers son accord avec DreamWorks Animation. Parmi ses projets d’animation figure LE CHAT POTTÉ 2. En 2014, il a produit LA LÉGENDE DE MANOLO réalisé par Jorge R. Gutierrez pour Fox Animation et Reel FX. Il développe par ailleurs une adaptation en 3D image par image de Pinocchio de Carlo Collodi qu’il coréalisera et coproduira avec The Henson Company. Guillermo del Toro a coécrit le roman d’horreur The Strain publié en juin 2009 chez William Morrow avec le romancier Chuck Hogan. Depuis, ils ont écrit ensemble The Fall et The Night Eternal, qui forment la Trilogie Strain. Chacun des trois tomes de la série est apparu à sa sortie dans le top dix des best-sellers du New York Times. Ces romans ont donné naissance à une série télévisée, « The Strain », sur FX Networks. Guillermo del Toro a réalisé le premier épisode de la saison 1 et est aussi le producteur exécutif de la série. Une collection de romans graphiques adaptés de la trilogie est publiée chez Dark Horse Comics. Récemment, Hyperion Press a publié Trollhunters, un roman d’aventure fantastique coécrit par Guillermo del Toro et Daniel Kraus. Le livre sera à la base d’une série animée télévisée produite par del Toro pour DreamWorks Animation. Guillermo del Toro développe actuellement une série télévisée basée sur la série de manga de Naoki Urasawa Monster, produite par Don Murphy, Susan Montford et Gary Ungar pour HBO. JEFF HERMAN Coproducteur J eff Herman a été directeur de la production des deux premiers KUNG FU PANDA. Au cours de ses 14 années chez DreamWorks Animation, il a été superviseur de production sur SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS et SPIRIT L’ÉTALON DES PLAINES. Il a en outre été producteur numérique 2D du court métrage « Kung Fu Panda : Bonnes fêtes » en 2010. Avant de rejoindre les équipes de DreamWorks Animation, Jeff Herman a travaillé cinq ans chez Walt Disney Feature Animation comme directeur de production adjoint et coordinateur de production sur « John Henry », MULAN, LE BOSSU DE NOTREDAME et POCAHONTAS. Il a auparavant travaillé quatre ans pour Walt Disney World comme responsable des attractions du studio chez Disney MGM Studios. le réalisateur Gore Verbinski, entamée avec la saga PIRATES DES CARAÏBES. Il a aussi composé pour Gore Verbinski la musique de RANGO, THE WEATHER MAN et LE CERCLE – THE RING. On lui doit également la musique du quatrième volet de la saga, PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE, produit par Bruckheimer et réalisé par Rob Marshall. Il a reçu en 2011 sa 9e nomination à l’Oscar pour la musique de HANS ZIMMER Compositeur H ans Zimmer est l’un des compositeurs les plus célèbres du cinéma et a fortement influencé la musique de films. Au cours d’une carrière qui s’étend sur plus de trente ans, il a composé la musique originale de plus de 120 films qui ont rapporté plus de 24 milliards de dollars au box-office mondial. Il a été nommé 12 fois aux Golden Globes et en a remporté deux, 13 fois aux Grammy Awards et en a remporté quatre, et 10 fois aux Oscars et en a obtenu un. Il a reçu d’innombrables récompenses dont un Tony Award et un American Music Award. En 2003, l’American Society of Composers, Authors and Publishers lui a remis le prestigieux Henry Mancini Award pour l’ensemble de sa carrière. En 2015, il a été nommé pour la 10e fois aux Oscars et pour la 12e fois aux Golden Globes, pour la musique de INTERSTELLAR de Christopher Nolan. Il a composé dernièrement la musique de FREE LOVE de Peter Sollett, du film d’animation LE PETIT PRINCE de Mark Osborne et de CHAPPIE de Neill Blomkamp, LA FEMME AU TABLEAU de Simon Curtis, THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS de Marc Webb, SON OF GOD de Christopher Spencer, UN AMOUR D’HIVER d’Akiva Goldsman, RUSH de Ron Howard, 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen, et MR. MORGAN’S LAST LOVE de Sandra Nettelbeck. Il a été producteur exécutif de la musique de DIVERGENTE de Neil Burger. Il a auparavant signé celle de LONE RANGER, NAISSANCE D’UN HÉROS, avec Johnny Depp et Armie Hammer. Il poursuivait avec ce film sa collaboration avec le producteur Jerry Bruckheimer et INCEPTION de Christopher Nolan. Il avait déjà composé pour Nolan la musique de BATMAN BEGINS et de THE DARK KNIGHT : LE CHEVALIER NOIR, obtenant pour cette dernière une nomination au BAFTA Award. Il a de nouveau collaboré avec le réalisateur sur THE DARK KNIGHT RISES. En 2010, il a été nommé à l’Oscar pour celle du film de Guy Ritchie SHERLOCK HOLMES. Auparavant, il a été cité à l’Oscar pour les musiques de GLADIATOR de Ridley Scott, pour laquelle il a aussi remporté le Golden Globe et le Broadcast Film Critics Award, POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de James L. Brooks, U.S.S. ALABAMA de Tony Scott, THE PREACHER’S WIFE de Penny Marshall et RAIN MAN de Barry Levinson. Il a été nommé en 1998 à deux Oscars : celui de la meilleure musique dramatique pour LA LIGNE ROUGE de Terrence Malick et celui de la meilleure musique de comédie musicale ou comédie pour le film d’animation LE PRINCE D’ÉGYPTE de Brenda Chapman, Steve Hickner et Simon Wells. Avec LE ROI LION, Hans Zimmer a obtenu l’Oscar et le Golden Globe de la meilleure musique originale en 1995, deux Grammy Awards, l’American Music Award du meilleur album de l’année et le Chicago Film Critics Award de la meilleure musique. Le spectacle adapté du film a obtenu le Tony Award 1998 de la meilleure comédie musicale et a valu à Zimmer le Grammy Award du meilleur album pour une comédie musicale. Au cours de sa carrière, Hans Zimmer a composé la musique de films comme LA CHUTE DU FAUCON NOIR de Ridley Scott, pour qui il avait déjà signé celle de HANNIBAL, THELMA ET LOUISE et BLACK RAIN. On lui doit aussi la musique de ÉCARTS DE CONDUITE et UNE ÉQUIPE HORS DU COMMUN de Penny Marshall, PEARL HARBOR, citée au Golden Globe, et ROCK de Michael Bay, TRUE ROMANCE, JOURS DE TONNERRE et USS ALABAMA de Tony Scott, pour laquelle il a remporté un Grammy Award, MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR de Bruce Beresford, qui lui a valu une citation aux Grammy Awards, MISSION : IMPOSSIBLE 2 de John Woo, LE PACIFICATEUR de Mimi Leder, BROKEN ARROW de John Woo, RANGOON de John Boorman, RASTA ROCKETT de John Turteltaub, BACKDRAFT de Ron Howard, GREEN CARD de Peter Weir, MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE de Stephen Frears. Il a composé la musique des films d’animation SPIRIT, L’ÉTALON DES PLAINES, pour laquelle il a été nommé au Golden Globe, et LA ROUTE D’ELDORADO. Il a travaillé par la suite sur LES LARMES DU SOLEIL et LE ROI ARTHUR d’Antoine Fuqua, LES ASSOCIÉS, avec Nicolas Cage, réalisé par Ridley Scott, LE DERNIER SAMOURAÏ d’Ed Zwick, qui marquait sa 100e musique de films et a été citée au Golden Globe, TOUT PEUT ARRIVER de Nancy Meyers, et sur le film d’animation MADAGASCAR. En 2005, il a aussi signé la musique de la comédie écrite et réalisée par James L. Brooks, SPANGLISH, pour laquelle il a été nommé au Golden Globe. Il a depuis composé la musique du film de Ron Howard FROST/ NIXON, L’HEURE DE VÉRITÉ, qui lui a valu d’être nommé au Golden Globe, et celle des films d’animation MADAGASCAR 2, KUNG FU PANDA et KUNG FU PANDA 2 et LES SIMPSON : LE FILM. On lui doit également celle de LOIN DE LA TERRE BRÛLÉE de Guillermo Arriaga et de la comédie romantique de Nancy Meyers, THE HOLIDAY. Hans Zimmer est aussi l’auteur de la musique du DA VINCI CODE réalisé par Ron Howard, pour laquelle il a été nommé au Golden Globe de la meilleure musique originale, et de sa suite, ANGES & DÉMONS, du même réalisateur. Parmi ses films suivants comme compositeur figurent PAS SI SIMPLE de Nancy Meyers, COMMENT SAVOIR de James L. Brooks, LE DILEMME de Ron Howard, SHERLOCK HOLMES : JEU D’OMBRES de Guy Richie, et MAN OF STEEL de Zack Snyder. Hans Zimmer est un pionnier de la musique électronique. Il est considéré comme le père de l’intégration des synthétiseurs digitaux, de l’informatique de pointe et des claviers électroniques à des formes musicales traditionnelles. Hans Zimmer débute en composant des jingles publicitaires, puis en créant, avec Trevor Horn et Geoff Downes, le groupe The Buggles, produisant le hit mondial « Video Killed the Radio Star », et leur album, « The Age of Plastic ». La même année, il fait ses débuts dans la musique de film en collaborant avec le célèbre compositeur Stanley Myers sur TRAVAIL AU NOIR de Jerzy Skolimowski. Il poursuivra son association avec Stanley Myers sur une quinzaine de films, puis signe seul à partir de 1988 la musique originale de différents films, à commencer par UN MONDE À PART, mis en scène par Chris Menges. Lors du 27e Annual Flanders International Film Festival, en 2000, il s’est produit en concert live pour la première fois avec un orchestre de 100 musiciens et 100 choristes. Il y a interprété des nouvelles orchestrations de GLADIATOR, MISSION : IMPOSSIBLE 2, RAIN MAN, LE ROI LION et LA LIGNE ROUGE. Un album a été édité chez Decca, intitulé « The Wings of a Film : The Music of Hans Zimmer ». Parmi les nombreuses autres distinctions qu’il a reçues au cours de sa carrière, Hans Zimmer a obtenu le prestigieux Lifetime Achievement Award in Film Composition du National Board of Review, et le Frederick Loewe Award en 2003 lors du Palm Springs International Film Festival, ainsi que le prestigieux Richard Kirk Award du BMI pour l’ensemble de son œuvre. Il a son étoile sur le Hollywood Walk of Fame depuis décembre 2010. En 2014, il a reçu l’Achievement Aaward du Festival du film de Zurich. Il a été le directeur musical de la 84e cérémonie des Oscars en 2012 et a signé le générique de la minisérie à succès de History Channel de 2013, « The Bible », créée par Mark Burnett. Il a donné récemment sa première série de concerts au RoyaumeUni, « Hans Zimmer Revealed », à l’Eventime Hammersmith Apollo. RAYMOND ZIBACH Chef décorateur vers elle à l’écran, la petite Clare se mit à crier. Sa mère crut d’abord qu’elle avait eu peur, mais elle se rendit vite compte que Clare trouvait en fait la séquence trop longue… En 1991, Clare Knight débute chez Amblimation. Elle a travaillé sur le montage de FIEVEL AU FAR WEST, LES QUATRE DINOSAURES ET LE CIRQUE MAGIQUE, et BALTO CHIEN-LOUP, HÉROS DES NEIGES. Son premier projet chez DreamWorks Animation a été LE PRINCE D’ÉGYPTE, et elle est devenue monteuse associée sur SPIRIT, L’ÉTALON DES PLAINES. Elle a apporté une contribution majeure à GANG DE REQUINS et MADAGASCAR, et a été monteuse sur le court métrage « Les pingouins de Madagascar ». Clare semble avoir finalement dominé sa « peur » des éléphants Disney, puisqu’en 2006, elle a épousé l’acteur Wayne Knight, qui a prêté sa voix à Tantor, l’éléphant de TARZAN. ETHAN VAN DER RYN Superviseur du montage son/Ingénieur du son R aymond Zibach a obtenu l’Annie Award des meilleurs décors pour son travail sur KUNG FU PANDA 2, sur lequel il collaborait déjà avec la réalisatrice Jennifer Yuh Nelson. Il a également créé ceux de KUNG FU PANDA, nommé aux Oscars. C’est à la télévision, et plus particulièrement sur des séries, qu’il a fait ses débuts professionnels. Il a commencé par être peintre des décors sur des séries animées comme « Alvin et les Chipmunks », « Myster Mask », « Bonkers », « Le Marsupilami », « La vie moderne de Rocko », « Ren & Stimpy », et « The Twisted Adventures of Felix the Cat », ou encore sur « Star Wars : Clone Wars ». Il a été artiste décors sur le long métrage ROVER DANGERFIELD, puis sur ALADDIN ET LE ROI DES VOLEURS et SPACE JAM. Il est passé ensuite chez DreamWorks Animation, où il a travaillé au développement visuel et a été superviseur du département décors sur LA ROUTE D’ELDORADO, dont il est par la suite devenu directeur artistique. Il a été pour la première fois chef décorateur sur SINBAD : LA LÉGENDE DES SEPT MERS. E than Van Der Ryn a obtenu deux Oscars pour le montage son des films de Peter Jackson LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS et KING KONG, et trois nominations pour TRANSFORMERS et TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE, réalisés par Michael Bay et ARGO de Ben Affleck, qui a été couronné dans la catégorie Meilleur film. Son travail sur KING KONG et sur la trilogie LE SEIGNEUR DES ANNEAUX lui a également valu d’être cité aux BAFTA Awards. La Motion Pictures Sound Editors lui a décerné deux Golden Reels du meilleur montage son, pour les effets et bruitages de TITANIC de James Cameron et IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN de Steven Spielberg. Ethan Van Der Ryn a fondé et dirige E Squared Inc. (E2) avec son associé nommé aux Oscars, Erik Aadahl. ERIK AADAHL Superviseur du montage son/Ingénieur du son CLARE KNIGHT, AC.E. Chef monteuse C lare Knight a monté tous les films KUNG FU PANDA et travaille chez DreamWorks Animation depuis la création de la société. Elle n’avait que 4 ans quand, à Dublin, sa ville natale, elle a réalisé qu’elle voulait devenir monteuse. Alors que, dans LE LIVRE DE LA JUNGLE, les éléphants marchaient E rik Aadahl a été nommé à l’Oscar du meilleur montage son pour TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE, réalisé par Michael Bay, et ARGO réalisé par Ben Affleck. Il a été l’ingénieur du son de THE TREE OF LIFE – L’ARBRE DE VIE de Terrence Malick et GODZILLA de Gareth Edwards. Erik Aadahl a fondé et dirige E Squared Inc. (E2) avec son associé nommé aux Oscars, Ethan Van Der Ryn. LES VOIX PO SHIFU MEI MEI LI CHAN TIGRESSE KAÏ SINGE MANTE VIPÈRE GRUE M. PING OOGWAY BAO JACK BLACK MANU PAYET DUSTIN HOFFMAN PIERRE ARDITI KATE HUDSON ALISON WHEELER BRYAN CRANSTON EMMANUEL JACOMY ANGELINA JOLIE-PITT J.K. SIMMONS JÉRÉMIE COVILLAULT JACKIE CHAN SETH ROGEN LUCY LIU DAVID CROSS JAMES HONG MICHEL TUREAU RANDALL DUK KIM PIERRE BONZANS STEELE GAGNON liens utiles TELECHARGER le dossier de presse (format texte) TELECHARGER le sélection des photos LES TECHNICIENS Réalisateurs JENNIFER YUH NELSON ALESSANDRO CARLONI Scénaristes JONATHAN AIBEL & GLENN BERGER Productrice MELISSA COBB MIKE MITCHELL Producteurs exécutifs GUILLERMO DEL TORO JONATHAN AIBEL & GLENN BERGER Coproducteurs JEFF HERMAN Compositeur HANS ZIMMER Chef décorateur RAYMOND ZIBACH Chef monteuse CLARE KNIGHT, A.C.E. Superviseurs montage son et ingénieurs du son ETHAN VAN DER RYN ERIK AADAHL Responsable animation des personnages DAN WAGNER Responsable du storyboard PHIL CRAVEN Superviseur animation RODOLPHE GUENODEN Superviseur effets visuels MARK EDWARDS Textes : COMING SOON COMMUNICATION Design : Lunabox TELECHARGER l’affiche 120x160 VISIONNEZ le film annonce VF VO/ST