Stéphanie Ziranu - Bodyfitness

Stéphanie Ziranu :
retour gagnant, résultats probants
Interview et photographies :
DAVID ANDRIEU / muscleandco.com
Photos d’entraînement réalisées au Private Gym (34 Pérols)
Après une première partie de
carrière réussie en bodyfitness,
carriè
fin des années 90, Stéphanie
à la fi
Ziranu a effectué un «come back»
n’est pas passé inaperçu.
qui n’
Comme beaucoup de femmes
Comm
passionnées de bodybuilding, la jolie
passio
provençale a tout naturellement
prove
attirée par la catégorie bikini,
été at
plein boum actuellement. Avec
en ple
victoire à Cannes, et une
une vi
seconde place aux Nationaux IFBB
secon
synonyme de sélection à l’Arnold
synon
Classic Europe à Madrid (Espagne),
Class
Stéphanie a effectué un véritable
Stéph
retour gagnant. Rencontre avec
retou
reine de beauté qui n’a que
une re
d’égal que sa générosité...
Âge : 41 ans
Taille : 1m70
Poids : 60 kg hors concours /
57,5 en concours
Profession : coiffeuse
Résidence : Aubagne (13)
Sponsor : aucun
Palmarès :
1997 (Bodyfitness)
1ère Championnats PACA
Championne nationale IFBB
2014 (Bikini Master)
Vice-championne nationale IFBB
1ère GP International de Cannes
2ème Ripert’s Body Show
3ème GP de Lyon
16ème à L’Arnold Classic Europe
David Andrieu : Expliques-nous pourquoi
et comment tu es arrivée si tardivement en
bikini ?
Stéphanie Ziranu : Avant tout, un grand
merci à toi, mon cher David, de m’avoir fait
découvrir la photographie. C’est avec un grand
plaisir que j’ai partagé ces shootings avec toi.
Je suis arrivée tardivement dans le bikini
pour deux simples et bonnes raisons. La
première, suite à un accident au genou, avec de
nombreuses séquelles et interdictions radicales
de certains exercices. Après cet épisode
malheureux, je me suis sentie dévalorisée et
diminuée physiquement. En découvrant le bikini,
j’ai pensé avoir une chance de me prouver que
j’étais encore capable de réussir dans cette
discipline. Ce n’est pas toujours évident mais je
ne baisse pas les bras car la vie est pour moi un
combat de chaque jour. Par conséquent, j’irai
au bout de mes rêves malgré les difficultés. La
seconde raison est que j’ai été très motivée par
mon neveu, Axel Sevieri, dans le cheminement
de la reprise et de l’assiduité des entraînements.
C’est grâce à cet athlète, détenteur d’une
grande force morale, que j’arrive à me
présenter sur scène aujourd’hui.
D.A.: Penses-tu qu’on puisse débuter le
bodybuilding et la compétition à n’importe
quel âge ?
S.Z. : Il n y a pas d’âge limite pour
commencer le bodybuilding , quelque soit la
La ligne et la qualité musculaire de Stéphanie Ziranu ont fait sensation au Ripert’s Body Show 2014 de La Ciotat (13) où la
sublime provençale a décroché une brillante seconde place, le 10 mai dernier, dans la catégorie Bikini Grandes Tailles.
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ses preuves, pas seulement au niveau de la
diététique mais pour le bien-être général. Mais
aussi, je fais entièrement confiance à Thierry
Taché qui m’a suivi dans cette préparation.
Sinon, en période de pré-compétition, je
privilégie les protéines animales (blanc d’œuf,
viande blanche, cheval). J’évite aussi tout ce
qui comporte du gluten car mon métabolisme
ne le supporte pas, sans oublier les différentes
huiles (colza, huile d’olive, germe de blé) et les
oléagineux (noisettes, noix, amandes).
Encore un podium cette année avec la belle troisième place au Grand Prix de Lyon, le 31 mai 2014.
Et pourtant il y avait un remarquable plateau bikini ! Mais quelque soit l’angle, Stéphanie parvient toujours
à se mettre parfaitement en valeur.
catégorie. Il suffit d’adapter ses entraînements,
sa récupération et son alimentation à l’objectif
fixé. Et comme le dit l’adage : « quand on veut,
on peut ! » Après, je pense que la finalité de
ces compétitions diverses n’est pas forcément
de gagner. Aller au bout de sa préparation est
déjà une victoire sur soi car, avant tout, nous
menons notre propre combat. Les mois et les
années passent vite mais notre sport nous aide
à mieux vieillir. L’activité physique est avant tout
une vraie fontaine de jouvence.
D.A.: Tu as fait une super saison où tu as
collectionné les podiums. Peux-tu dévoiler à
nos lectrices tes secrets de préparation ?
S.Z. : Mon cher David, comme c’est un
secret, et bien cela restera un secret ! (rires).
Plus sérieusement, je peux dire que mon
alimentation, tout au long de l’année, reste
équilibré, avec un écart une fois par semaine.
J’adapte aussi ma nutrition à mon
groupe sanguin
car c’est une
méthode
qui a fait
Stéphanie démontre qu’une femme peut aisément allier le muscle avec le charme.
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Beau duo sexy avec le grand champion français
Thierry Taché, également préparateur de Stéphanie
cette année.
D.A.: Quelle méthode d’entraînement estelle la plus efficace pour faire progresser
ton physique ?
S.Z. : J’utilise différentes méthodes mais
je pense que la plus efficace, maintenant,
et avec le recul des années, c’est la
méthode instinctive. Après mon jour de
repos, je privilégie les charges lourdes et les
mouvements libres. J’aime aussi diversifier mes
temps de repos, ma récupération, l’exécution
de mes exercices isométriques, dynamiques,
etc. Je fais souvent des circuits trainings en
mélangeant les poids libres, les machines,
les poulies et le TRX, ce qui permet d’obtenir
un gainage en profondeur. Associé à du
cardiotraining, du type corde à sauter,
c’est excellent ! Et bien entendu, je fais
beaucoup d’étirements pour tous mes
groupes musculaires.
D.A.: À propos de cardiotraining,
qu’est-ce qui fonctionne le mieux pour
toi ?
S.Z. : Le mieux pour mon physique
reste le cardiotraining en fractionné,
à haute intensité. Je privilégie
une courte durée pour ce type
d’entraînement car je protège
mes articulations à cause de mes
antécédents et de mon âge.
D.A.: Quelles différences
existe-t-il entre ton
alimentation en préparation
et celle employée hors
compétition ?
S.Z. : J’augmente les
protéines, ainsi que l’apport
hydrique et je diminue les
glucides en période de
préparation à une compétition.
Voilà les principales différences
entre ces deux périodes.
D.A.: Quelle est la partie
de ton physique dont tu es la
moins fière ?
S.Z. : « Nobody is perfect », mais
MuscleShow
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actuellement. Il suffit de la regarder pour
constater le travail qu’elle a fourni. Par ailleurs,
j’apprécie également sa personnalité dépourvue
de prétention. Nous « exhibons » notre corps
sur une scène mais il en demeure pas moins
qu’il faut savoir rester humble.
D.A.: Comment envisages-tu la suite de
ta carrière?
S.Z. : En participant à la prestigieuse
compétition que représente l’Arnold Classic,
j’ai réussi à atteindre mon rêve, en tant
qu’amatrice, et au plus haut niveau. Après,
il me faudrait passer professionnelle mais ce
but reste un mirage. Je préfère garder les
en toute objectivité, mon métabolisme étant très
rapide donc j’ai du mal à prendre du galbe sur
le haut du corps. Je pourrais aussi ajouter un
manque de définition sur le bas du corps dans la
quête de m’améliorer toujours plus.
D.A.: Quels compléments alimentaires
utilises-tu ? Et dans quel but ?
S.Z. : J’utilise différents compléments :
protéines, multivitamines, BCAA, glutamine,
Kre-Alcaline, brûleurs de graisse et booster.
Je le fais dans un but de récupération et
d’optimisation de mes performances. Il faut
préciser que nous sommes des sportifs avec
des préparations extrêmes. Les besoins en
compléments sont proportionnels au niveau
d’exigence de ces préparations. Et il est évident
qu’une personne sédentaire n’a pas besoin de
tous ces compléments.
D.A.: Quelles sont les championnes,
passées ou présentes, qui t’inspirent?
S.Z. : Mes premières sources de motivation
ont été Cory Everson et la somptueuse Monica
Brant. Nathalia Melo m’inspire beaucoup
pieds sur terre. Je remercie les personnes
qui m’ont aidée à me construire physiquement
et mentalement. À mes débuts, il y a eu le
regretté Jean-Pierre Klug. Ce petit homme,
avec un grand savoir, a su marquer mon
adolescence au travers de ses leçons de sport,
toujours gravées dans ma mémoire. Ali Saoud,
que je remercie pour son amitié et son soutien,
dans les bons comme les mauvais moments. Et
bien sûr, Thierry Taché, une personne qui a su
marquer ma vie. Je le remercie de m’avoir suivi
de près dans une préparation qui me tenait à
cœur. Mon résultat sera le nôtre malgré tout...
Pour tout projet professionnel, vous
pouvez contacter Stéphanie par mail ou
via facebook : [email protected] ou
Stephanie Ziranu sur facebook
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Axel Sevieri, neveu complice de Stéphanie et magnifique
compétiteur, est une des sources de motivation
responsable du come back de notre jolie championne.
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BodyFitness
questions à Axel Sevieri,
neveu de Stéphanie Ziranu
David Andrieu : Tu connais très bien Stéphanie pour être un membre de sa famille.
Quelles sont ses qualités physiques et psychologiques pour arriver à l’obtention d’un
tel physique ?
Axel Sevieri : Au niveau de ses qualités physiques, elle a une expérience passée
dans le bodybuilding qui fait d’elle une athlète expérimentée. Donc, je dirais qu’elle est
dans l’harmonie la plus totale au niveau musculaire. Elle m’impressionne surtout par sa
qualité musculaire qui est au top toute l’année. On s’entraîne souvent ensemble et je
peux te dire qu’elle me met à la rue ! Et elle aussi se met à la rue... « On se tue ! », c’est
notre expression. La préparation, pour elle, ça se passe assez facilement. Au niveau
psychologique, elle a un mental d’acier ! Résistante à toute épreuve, elle est ma référence,
l’exemple à suivre. Je sais qu’elle ne lâchera rien tant qu’elle n’atteindra pas ses objectifs
que ce soit dans le domaine sportif ou dans sa vie personnelle. Je pense tenir d’elle côté
mental. C’est de famille de ne rien lâcher et d’être fort ! Sinon, elle vie sa vie au jour le
jour. Toujours souriante, elle profite de chaque instant pensant que chaque seconde est
importante. « Profiter de la vie à fond » est notre devise. On se comprend parfaitement,
même sans se parler. Juste avec le regard...
D.A.: Et ses défauts (si elle en possède) ?
A.S. : Elle en a un seul : perfectionniste ! Elle ne lâchera jamais rien dans la vie de tous
les jours. Elle est mon idole numéro un. Pas besoin de se « médiatiser » comme le font
certains après leur première compétition et qui se prennent déjà pour des coaches ou des
athlètes professionnels. C’est agaçant ! Stéphanie n’est pas comme cela. Elle est humble,
simple, accessible, et c’est ce qui fait sa réussite tout au long de ses préparations.
D.A.: Comment vois-tu la suite de sa carrière sportive ?
A.S. : Honnêtement, on en a pas trop discuté mais je pense qu’elle a le niveau pour faire
des résultats en international. Si je devais me préparer pour une compétition importante
je pense qu’elle me suivrait et me motiverait jusqu’au bout. Et vice versa. On ne se lâche
pas ! Après tout, nous sommes de la même famille, et chez nous, on se soutient jusqu’au
bout grâce à un seul mot : l’amour. Je t’aime ma Tatie ! MS
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