Max Vial s`extirpe de la nasse

Max Vial s'extirpe de la nasse - 14/06/2016 - La Nouvelle République Loir-et-Cher
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Loir-et-Cher - Sassay - Motocross - 4 heures d'endurance de sassay
Max Vial s'extirpe de la nasse
14/06/2016 05:35
Après huit ans d’absence, les 4 Heures
d’endurance de Sassay ont rouvert l’enfer du
Loir-et-Cher dimanche. Le local Max Vial en
est sorti vainqueur
Si le Nord a son enfer (la classique cycliste ParisRoubaix), le Loir-et-Cher aussi. Ce serait alors les
4 Heures d'endurance de Sassay. C'est en tout cas dans
ces termes que s'est exprimé le président du MC Sassay
Patrice Pastorelli, évoquant la course d'endurance
motocross que lui et son club organisaient ce week-end.
Mais quand on aime la discipline, comment ne pas se
délecter du bruit assourdissant des moteurs, des gerbes
de boues projetées à chaque passage des motos, des
gamelles, des abandons… « Franchement, j'ai fait de
l'enduro hard et je sais de quoi je parle, lâche Patrice
Pastorelli. Et voir, comme ce week-end, des ornières où
le moteur touche par terre, je peux vous dire que c'est
l'enfer ! »
" Le moteur touche par terre "
Mais l'enfer, tous ne le vivent pas de la même façon. Il y
a les pilotes chevronnés comme le local Max Vial,
vainqueur de la course avec son coéquipier Xavier Flick,
tous deux internationaux juniors d'enduro, ou encore
Germain Jamet, champion de France de motocross MX2
(250 cm3 4 temps) qui a pris la deuxième place avec son
binôme Christo Coelho. Mais il y a aussi tous les autres,
et notamment ceux qui viennent s'essayer pour le plaisir
sur une épreuve bon enfant organisée par un petit club
du Loir-et-Cher. « Jusqu'au dixième dans le classement
final, on pouvait entendre " c'était dur mais super-sympa ! Max Vial s'est imposé avec son coéquipier Xavier Flick. - (Photo cor. NR, Aurat)
", poursuit Patrice Pastorelli. Au-delà de la 50e place, ça
n'était plus super du tout… »
Le terrain de Sassay a payé les attaques d'une météo compliquée ce week-end. Et après le passage de 103 motos, autant dire que le circuit ressemblait d'avantage à une zone
à éviter à tout prix qu'à un chemin à prendre en priorité. C'est pourtant l'option chemin que les pilotes ont dû retenir. Et sur les cent trois binômes au départ, la course a
enregistré vingt-huit abandons. « Nous avons eu huit blessures dont deux relativement importantes, un bras et un tibia cassé, de la bobologie pour les autres. Et puis il y a ceux
qui ont arrêté sur casse mécanique ou ras-le-bol. Certains pilotes n'étaient pas préparés à ça… Il fallait un gros cœur pour aller au bout ! »
Toutefois, les organisateurs ne se sont pas contenté de regarder les pilotes s'empêtrer sans réagir. « La difficulté, c'est bien, mais il ne faut pas non plus que ça devienne
impossible. Quand on a vu comment le circuit tournait, on a très vite décidé de fermer certaines portions. Dans la dernière heure, on a même supprimé toutes les côtes. C'était
vraiment trop dur ! »
[email protected]
Pierre Hénault
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