Drame passionnel Hédzranawoé: Une femme

Transcription

Drame passionnel Hédzranawoé: Une femme
Drame passionnel Hédzranawoé: Une femme âgée jalouse massacre à la machette sa rivale
Écrit par Sepe Dzrake
Lundi, 01 Octobre 2012 16:34
La vengeance est un plat qui se mange froid. Une femme célibataire, la soixantaine révolue, a
massacré à coups de machette une autre femme célibataire du même âge, la blessant
grièvement. Le pronostic vital de cette dernière, actuellement en salle de réanimation au CHU
Sylvanus Olympio, est engagé.
Une histoire de vieilles amoureuses qui finit mal. A. et V. sont amies depuis des années,
habitent le même quartier, Hédranawoé, près Complexe scolaire Gloria. Elles sont juste
séparées par un pâté de maisons. A. est revendeuse de fruits. V., à la retraite, détient une
petite épicerie à ciel ouvert.
Le samedi matin 29 septembre dernier, A., t-shirt jaune et deux pagnes nouées autour de la
taille, va chez V, qui se trouve dans une maison de location. V. prenait sa douche. Ses petits
enfants, qui jouent au salon, demandent à A d’attendre son amie. Tous les locataires de la
maison sont allés travailler, exception faite de la propriétaire, une dame âgée. La maison est
presque vide. Dehors, le coiffeur met la musique à fond, comme d’habitude, histoire d’appâter
la clientèle.
Au sortir de la douche, V., un pagne noué juste à la poitrine, retrouve au salon A. A peine les
salutations entamées que A sort-elle la machette de son pagne et débute son jeu de massacre
qui va durer plusieurs minutes. Les coups volent hauts et bas devant les enfants paniqués qui
crient à-tue-tête, hurlent, hurlent en vain. A s’acharne vivement sur les membres inférieurs et
supérieurs, le dos et autres parties du corps. V. est laissée pour morte dans une marée de
sang.
1/2
Drame passionnel Hédzranawoé: Une femme âgée jalouse massacre à la machette sa rivale
Écrit par Sepe Dzrake
Lundi, 01 Octobre 2012 16:34
A sera plus tard rattrapée sur le chemin de son retour et interpellé par les voisins. Ses
premiers mots :" Elle m’a volé mon amant". Les voisins la ligotent en attendant l’arrivée de la
gendarmerie. L’amant ? Le gardien du complexe scolaire Réveil d’or. Un manant qui la
réputation d’un don juan. Il a aidé A à construire sa maison en banco et cette dernière est
devenue depuis son amante. Mais depuis quelques temps, le courant ne passe plus entre les
deux tourtereaux, le vieux célibataire voulant aller voir ailleurs. Les visites du gardien se sont
raréfiées. Et pour cause, il fréquente V. de ses assiduités. Et A a plutôt une réputation de
vieille femme amoureuse, qui a confié un jour à une amie qu’elle ne peut pas souffrir la solitude
d’une célibataire. Un sentiment de solitude qui la gagne et qu’elle a fini par faire payer à son
amie.
(www.mo5-togo.com)
2/2