Dossier Presse Huis Clos

Transcription

Dossier Presse Huis Clos
HUIS CLOS
Jean-Paul SARTRE
Mise En Scène
Patrick SAGE & Olivier BOUTET
Lumières
Sébastien LEFEUVRE
Avec
Inès
Estelle
Garcin
Jeanne DESSART
Patie FLECHER
Frédéric PERCHET
Texte intégral - Durée 90 minutes
Sommaire
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Origines de l’Œuvre..................................................................... 2
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Genèse du Projet......................................................................... 4
Pourquoi un projet ?
Pourquoi cette pièce ?
Comment ?
Et pourquoi pas deux ?
Où ?
Pourquoi une première en festival de rue ?
Mais pour qui ?
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La Mise en Scène......................................................................... 7
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Note d’Intention......................................................................... 9
Comment aborder cet enfer ?
Les répétitions
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La Troupe................................................................................... 11
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Dans la Presse............................................................................ 16
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« Celui que je vois n’est pas exactement pour moi
l’autre car dans la vie, l’autre n’est pas seulement
celui que je regarde, il est aussi celui qui me
regarde » J-P Sartre
Origines de l’Œuvre
L’œuvre de Sartre écrite en 1944, a suscité bon nombre de questionnements et
d’incompréhensions, notamment concernant cette phrase célèbre et qui est le point central de la
pièce « L’enfer c’est les autres ».
L'histoire
Un homme et deux femmes, qui ne se connaissent pas, se retrouvent en enfer dans un huis
clos d’où personne ne peut s’échapper. Ils sont obligés au fil de la pièce de regarder leur propre
réalité en face, d'accepter leur sort, d'admettre leurs erreurs, de dire la vérité, de ne plus se cacher
derrière de faux semblants. C’est là que repose tout l’intérêt psychologique de l’œuvre mettant au
défi chacun des personnages, non pas pour se repentir car ils n’en sont plus là, ni même pour
rattraper leurs fautes mais pour ouvrir les yeux et se montrer tels qu’ils sont réellement.
Une Pièce Atemporelle
Huis Clos fait dialoguer un grand nombre de points essentiels autant dans sa conception
philosophique que sociologique. Il ne s’agit pas de lire ou de voir Huis Clos d’une seule manière et
avec une simple lecture. Il existe différents degrés de lecture de l’œuvre que la troupe Mises En Je
tente ici de mettre en avant de façon à lui restituer ses droits à notre époque moderne, mettant en
avant son intemporalité et permettant ainsi de souligner d’un seul trait ce que Sartre disait luimême : « Il me semble que s’il est toujours désirable de rejouer les pièces passées, encore est-il
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souhaitable que les pièces modernes (…) ne concernent pas la vie passée, ne concerne pas des mythes
qui soient anciens et dont il y ait une application difficile à faire sur le plan actuel ». En effet, Sartre
voyait dans le mélange des genres une forme de modernité. Selon lui, la tragédie pure n’existait
plus depuis le XVIIIe siècle. C’est bien pourquoi Huis Clos, à travers ses notions dramatiques,
tragiques et comiques, a traversé les époques et trouve encore tout son sens aujourd’hui
comme elle le trouvera demain.
L'Enfer Au Présent
L'auteur nous fait comprendre que la mort ne se définit pas seulement par son aspect
purement physique. C’est là qu’il dévoile aux vivants l’idée que la mort peut aussi exister en nous à
travers notre propre emprisonnement dont nous ne sortons pas par souci de lâcheté,
provoquant ainsi notre méchanceté. « C’est une mort vivante que d’être entouré par le soucis
perpétuel de jugements et d’actions que l’on ne veut pas changer (…) Quel que soit le cercle d’enfer
dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas,
c’est encore librement qu’ils y restent. De sorte qu’ils se mettent librement en enfer ». C’est à travers ces
notions que Sartre définit la mort, l’enfer, à ne pas prendre au premier degré, tout comme :
« L’enfer c’est les autres », bien trop souvent mal interprété. Nous ne saurons mieux définir
cette idée que Sartre lui-même : « les autres sont au fond ce qu’il y a de plus important en nousmême pour notre propre connaissance de nous-même (…) Quoi que je dise sur moi, toujours le
jugement d’autrui entre dedans. Quoi que je sente en moi, le jugement d’autrui entre dedans. Ce
qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d’autrui. Et
alors en effet je suis en enfer ».
Ainsi, Huis clos fait dialoguer vérités et mensonges, amour et haine,
réalité et illusion, vie et mort.
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Genèse du Projet
Pourquoi un projet ?
La naissance de ce projet est l’œuvre de nos deux actrices Jeanne DESSART et Patie
FLECHER. Après diverses collaborations cinématographiques sur lesquelles elles ont été amenées à
mieux se connaître sans pour autant jouer ensemble, est né le désir de partager un projet commun.
L’envie de Jeanne de produire cette pièce ne datait pas d’hier et Patie décida de se lancer avec elle
dans l’aventure.
Pourquoi cette pièce ?
Au-delà de son intemporalité, Huis Clos réunit tous les ingrédients d’une œuvre mêlant le
drame à l’ironie à travers des notions philosophiques, psychologiques et sociologiques. Par ailleurs,
l’idée de faire de cette pièce la toute première de notre association est un défi réel que nous
tentons de relever avec détermination.
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Comment ?
C’est dans un parc, assises dans l’herbe au soleil, que nous avons abordé nos premières
lectures. Cependant, il n’était pas évident de jongler l’une et l’autre sur le personnage de Garcin,
c’est pourquoi il était urgent pour nous de trouver une présence masculine. Frédéric PERCHET nous
est apparu comme une évidence : nous le connaissions bien et malgré son manque d'expérience
de la scène hormis celle de guitariste et chanteur, nous étions persuadées de son potentiel et de sa
présence scénique. Et par-dessus tout, le fait qu’il ne pouvait avoir qu’un regard neuf sur le
personnage de Garcin et aucune idée préconçue, nous apparaissait comme un avantage. Autre
avantage notable étant donné que nous aimons les ambiances champêtres : Fred est doté d’un très
beau jardin ! Cela dit, il nous manquait encore notre metteur en scène…
Et pourquoi pas deux ?
Chacune avait l’idée d’un metteur en scène. Alors que Jeanne pensait à Olivier BOUTET,
Patie penchait vers Patrick SAGE, tous deux des collègues de terrain. C’est alors qu’après une
conversation à leur sujet, il nous est venu une idée surprenante. Ils ne se connaissaient pas entre
eux mais ils étaient déjà aux yeux des filles tout à fait complémentaires sans le savoir. Olivier est
un homme de lettres, attaché aux mots et à leurs significations, tandis que Patrick, issu de l’actorat
et plus particulièrement du clown, possède une aisance dans la gestuelle et la mise en place de
l’espace scénique. Ainsi, l’équipe se trouve être au complet, pleine d’entrain et débordante d’idées
mais dans un parc et malgré le temps méditerranéen, novembre approche…
Où ?
Les six premiers mois de répétitions se sont déroulés dans une salle commune d’un
immeuble du centre-ville gracieusement prêté par le gardien. La salle en question donnait sur la
laverie de l’immeuble ; nous avions donc un public, cela dit peu fidèle. Les beaux jours revenant et
nos décors étant imposant, nous avons pris d’assaut le jardin de Fred, et changé ainsi de public,
nous permettant de nous préparer à affronter la jungle du festival d’Aurillac.
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Pourquoi une première en festival de rue ?
En effet, ce genre d'exercice ne se prêtait pas particulièrement à un festival de rue. Nous
l’avons quand même fait et, de l’avis général des spectateurs qui venaient nous voir en fin de
spectacle, nous avons été « sacrément gonflés ! ». Car nous avons eu le cran, pour ne pas dire le
culot, de présenter une œuvre dramatique de Sartre dans la rue, souvent sous la pluie et dans le
froid, pendant une heure et demie, entourés d’autres spectacles bruyants et comiques, et de retenir
malgré tout l'attention de notre public. C’est à ce moment précis que nous avons eu la conviction
de pouvoir amener la pièce beaucoup plus loin. Nous voici dorénavant, prêts à jouer en salle…
Mais pour qui ?
Cette pièce souvent considérée comme difficile à aborder nous semble pourtant
compréhensible par tous. Nous avons donc fait le choix de la proposer, en plus de représentations
tout public, aux collèges et lycées de la région dans l'optique d'un échange avec les élèves.
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La Mise en Scène
La mise en scène est signée Patrick SAGE et Olivier BOUTET. Par leur complémentarité et
leur complicité, ils ne laissent aucun point au hasard. Chaque élément physique ou psychologique,
chaque thème, chaque dimension, chaque geste et chaque mot prend son sens dans un travail
minutieux et relatif à l’héritage laissé par l’auteur. Les acteurs entrent en scène comme endormis,
sans âme, comme s’ils étaient en lévitation se réveillant au bout de quelques secondes dans cette
pièce neutre, sans couleur ni relief. Le décor reflète ici l’idée de Sartre concernant l’importance de
l’illusion. Selon lui, ce ne sont pas les décors, ni les objets qui nourrissent la scène mais le geste qui
les accompagne. « En ce qui concerne le bronze lui-même comme décor, je puis vous affirmer qu’il
n’est pas de Barbedienne ». L'écrivain disait être bordé d’illusions en tant que spectateur par le
visuel d’un décor simple et basique, lui permettant de voyager dans sa propre interprétation.
Ainsi, dès les premières secondes de la pièce, cette idée prend tout son sens.
Dans sa simplicité, la scène évoque en elle-même un huis clos dont la seule échappatoire
reste un miroir fictif donnant sur la terre, symbole d’une réalité qui disparaît au fil de la pièce
signifiant la vie qui s’échappe, la terre qui nous quitte, et ce huis clos qui se referme sur nous. Le
choix d’un dispositif de lumière simple rejoint l’idée du décor neutre à un détail près : à la fin de la
pièce, lorsque la porte s’ouvre enfin, elle ne laisse apparaître qu’un jet de lumière ouvrant sur un
long couloir vide provoquant ainsi la peur de l’inconnu, du néant, obligeant les personnages à
s’enfermer eux-mêmes dans leur propre enfer.
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Par ailleurs, à la lecture de l’œuvre, il est apparu aux metteurs en scène l’importance du
quatrième personnage, le valet de chambre, qui n’est présent que dans les premières pages. Or, il
représente une nouvelle dimension donnée à la notion de voyeurisme, qu'ils soulignent dans leur
mise en scène. Ce personnage est donc représenté par un masque en fond de scène et une voix qui
résonne venant de l’au-delà. Sa présence sera suggérée tout au long de la pièce par un jeu de
regard. Ses yeux sont éclairés à certains moments précis pour indiquer que les trois personnages
sont confrontés à différents degrés d'observation : celle du spectateur, le regard qu’ils portent les
uns sur les autres mais aussi celle du divin. En fin de pièce, les yeux s’éteignent à mesure que les
personnages se confrontent à leur propre vérité, acceptant leur sort et leur présence éternelle dans
cet enfer.
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Note d’Intention
Huis Clos, un voyage entre humour, drame et philosophie
Huis Clos est une réflexion sur nos actes, leurs conséquences et le regard de l’Autre sur
nous-même. C’est un procès qui fait évoluer chaque personnage entre passé et présent pour le
mener vers la dure réalité de ses actes.
Comment la troupe explore-t-elle l’image de cet enfer singulier ?
Nous avons fait le choix d’un décor épuré, presque nu et très blanc. De ce fait, le jeu des
couleurs est propre à l’interprétation de chacun (personnages et spectateurs) et laisse ainsi place à
une dimension philosophique exprimant l’importance de l’individu, de sa vision propre et de
l’interprétation qu’il se fait de ce qui l’entoure. Par conséquent, il était important de mettre en
avant l’idée que « chacun voit ce qu’il veut voir ». Au fil du récit, les éléments se déclenchent,
les personnages s’ouvrent et affrontent leur propre réalité, celle qu’ils ne veulent pas voir mais
qu’ils doivent admettre pour accepter leur présence en enfer.
Par conséquent, le choix d’un décor presque aseptisé nous permet d’une manière tout à fait
singulière de définir une nouvelle image de l’enfer. En total contre-point avec celle que l’on peut se
faire, cette image est rendue plus percutante, faisant ainsi appel à l’imaginaire de tous.
Les décors ont été construits par l’équipe, des murs au mobilier, constituant ainsi une
symbiose de groupe.
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Les répétitions
Une fois les rôles distribués, les répétitions ont commencé. Dans un premier temps nous
avons dû nous mettre d’accord sur nos intentions. Ainsi, les acteurs ont eu la possibilité de travailler
leurs personnages en fonction de l’unicité de la mise en scène proposée. Par la suite, nous avons
organisé une répétition de quatre heures par semaine durant toute une année. Elles se présentaient
par un échauffement commun au départ, puis une démonstration de jeu proposée par les
comédiens, suivie d’un retour sur ses performances et d’un travail sur le détail par les metteurs en
scène. Quelques filages ont été organisés tout au long de l’année, permettant de mieux connaître
les forces et les faiblesses de la mise en scène, de son rythme et de sa cohérence.
Nous avons l’intime conviction de l’originalité de notre ise en scène. Malgré la popularité de
cette pièce qui fut maintes et maintes fois jouée, nous avons tous le sentiment d’être à même
d’apporter une nouvelle jeunesse à l’œuvre de Sartre à travers un voyage unique dans un
enfer dénué de tout cliché. Huis Clos est un premier pari sur l’avenir de la troupe Mises En Je.
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La Troupe
Patrick SAGE | Metteur En Scène
Il découvre la scène et le contact avec le public dans le milieu du cabaret
burlesque avec une troupe du sud de la France ; il se dirige ensuite vers le
théâtre et, afin de se perfectionner, intègre la formation au jeu d'acteur de
l'école La Compagnie Maritime (Montpellier). Il enchaîne
immédiatement avec plusieurs spectacles notamment Emballage Perdu
(CIE Mixit), Esquissez-moi et Un Caprice (CIE Le Geste Et Le Trait), Grand,
beau, fort, avec des yeux noirs brûlants (CIE Rire En Cœurs) pour lequel il
est à la fois Comédien et metteur en scène. Dans le même temps, il se
forme au métier de clown, participe à plusieurs événements produit par
Atout-Clowns, l'école du Bataclown, la CIE Doré,... Et se lance dans le
cinéma avec des courts et longs métrages comme Run Rabbit Run, Fear In
Carne,... Il renoue avec la mise en scène pour la compagnie Mises En Je,
qui lui propose une collaboration sur Huis Clos en travaillant sur la
dérision et l'ironie des personnages de ce drame.
Olivier BOUTET | Metteur En Scène
Après un Baccalauréat option théâtre, il décide de s'orienter vers des
études supérieures en lettres modernes qui lui permettent de développer
ses connaissances en matière d’œuvres littéraires et théâtrales françaises,
ses capacités d'analyse et son aisance à utiliser la langue française. Durant
cette période, il participe à des ateliers théâtre qui l'amènent à jouer dans
la pièce L'idéale (2003). Il découvre la mise en scène avec Huis Clos,
travaillant avec les acteurs sur les subtilités de ce texte.
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Sébastien LEFEUVRE | Régisseur Lumière
Etudiant en Master Etudes Théâtrales, il se spécialise dans le domaine de
la lumière du spectacle vivant. Il est amené à travailler au sein du théâtre
La Vignette en tant que régisseur lumière, notamment sur L'Inattendu,
Théâtre ambulant Chopalovitch, Musichall,... et sur d'autres projets tels
Qu'Algérie En Éclat (Théâtre Pierre Tabard) ou Les 5 Dits Des Clowns Au
Prince (Locu Teatrale à Ajaccio). Metteur en scène d'un spectacle auquel
Jeanne DESSART participe, il intègre l'équipe Mises En Je en tant que
régisseur lumière. Sur Huis Clos il travaille avec une lumière blanche qui
souligne la froideur de la pièce, créant ainsi un jeu de profondeur par
l'utilisation d'une lumière signifiante.
Jeanne DESSART | Actrice
C'est à l'école primaire qu'elle découvre sa passion pour le jeu et la scène.
Elle se dirige donc naturellement vers un baccalauréat théâtre tout en
entrant dans une école de cirque, et une troupe de théâtre
d'Improvisation. Elle se forme ensuite au jeu d'acteur à l'école La
Compagnie Maritime (Montpellier), tout en participant à des projets
cinématographiques en tant qu'actrice principale (Sept Notes En Rouge,
La Porte Noire,...) et secondaire (Fear In Carné, Les Souverains,...). C'est là
qu'elle rencontre Patie FLECHER et qu'ensemble elles décident de se
lancer dans l'animation d'ateliers de jeu puis dans la création de Huis Clos.
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Patie FLECHER | Actrice
Passionnée de cinéma elle obtient une licence en Art du spectacle
Audiovisuel à Montpellier avant de partir se former au programme
« Acting » de l'Ecole de Cinéma et Télévision de Québec. A travers le
jeu de la caméra, elle aborde la création de personnages, l'improvisation,
ainsi que le protocole de plateau de tournage. De retour en France, elle
reprend ses études, anime des ateliers de jeu à la caméra (théâtre
Télémac à Nîmes), tout en participant à différents projets audiovisuels
pour lesquels elle occupe autant les postes de coach d'acteurs (Sept
notes en rouge, Fear In Carne,...), d'actrice (From The Inside, Run Rabbit
Run,...) que d'assistante de réalisation ou de cadreuse (La Porte Noire,
Dans La Tête Des Gens,...). C'est au cours de ces projets qu'elle rencontre
les membres de la troupe Mises en Je et que l'envie du théâtre et de
Huis Clos naît en elle.
Frédéric PERCHET | Acteur
Musicien et chanteur depuis une dizaine d'années, il tombe par hasard
dans l'actorat qu’il adore immédiatement. En l'espace de trois ans, il
participe à une vingtaine de films, clips, webs séries, (Mordred, You Know
That, From The Inside,...). Il se perfectionne en suivant des cours de jeu à la
caméra, et entame une formation de chorégraphe/combattant
(association Gare à l'art). Huis Clos est pour lui une occasion de revenir
sur scène, sans guitare... Incarnant un personnage complexe et fragile.
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Dans La Presse
Extrait d'un article paru dans Le Nouveau Montpellier en Mars 2015:
Nul besoin de présenter Huis Clos, cette pièce de théâtre écrite en 1944 et jouée sûrement des
milliers de fois depuis. Difficile de se démarquer et d’innover dans ces conditions. La compagnie
Mises en Je propose sa version et son interprétation avec des choix qui se démarquent du
classicisme auquel on peut s’attendre. […]
Le vernis craque. Il ne fait pas juste que s’écailler sur les bords. Il craque et il explose avec des
morceaux qui volent dans tous les sens pour ces trois personnages. Les silhouettes des acteurs
accompagnent à merveille ces explosions. Jeanne et sa silhouette longiligne s’insinuent dans les
esprits de ses compagnons, telle une vipère. La silhouette massive de Fred qui semble solide et qui
s’écroule au fur et à mesure. Patie, si dynamique, qui se fait séductrice ou s’effondre. Les rôles sont
bien distribués et cela contribue indiscutablement à la sensation pour le spectateur d’assister à une
réelle descente aux enfers de ces trois protagonistes.
Article complet ici
Article paru dans la gazette de la CEMEA, festival d'Aurillac 2014 :
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