les productions
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le Préau Centre Dramatique Régional de Basse-Normandie Vire les productions direction Pauline Sales & Vincent Garanger le Préau Centre Dramatique Régional de Basse-Normandie - Vire Le Préau est un Centre Dramatique Régional depuis 2006, il est implanté à Vire en Basse-Normandie. Il fait partie du réseau des trente-neuf Centres Dramatiques qui irriguent le territoire français issu de la politique culturelle de décentralisation menée à partir des années cinquante en France. Une des particularités du Préau est d’être implantée dans une petite ville de 14 000 habitants et de couvrir un territoire rural. Les missions des Centres Dramatiques sont notamment la création et la relation au public sur le territoire d’implantation. Ils sont dirigés par des artistes désignés par le Ministère de la Culture et les collectivités sur un premier mandat de quatre ans, renouvelable deux fois trois ans. Le Préau est dirigé par Pauline Sales, auteur dramatique et Vincent Garanger, comédien. Leur projet artistique s’articule autour de la présence artistique, les artistes comme médiateurs avec trois acteurs permanents, l’écriture contemporaine, parler de la réalité d’aujourd’hui en passant régulièrement commande aux auteurs et aux metteurs en scène, un festival adolescent, donner aux jeunes un appétit de théâtre par des textes et des formes qui les concernent, la mise en place d’une saison théâtrale itinérante dans les communes du Bocage normand, la décentralisation de la décentralisation. L’équipe est constituée de 20 permanents dont 3 acteurs. En quatre ans, 17 créations ont vu le jour dont 14 d’auteurs contemporains et 8 issues de commande d’écriture du Préau. Les spectacles tournent nationalement et internationalement. les productions du Préau depuis 2009 sous la direction de Pauline Sales & Vincent Garanger Les orphelines Marion Aubert | Johanny Bert. À l’ombre Pauline Sales | Philippe Delaigue J’ai la femme dans le sang d’après George Feydeau | Richard Brunel Hart-Emily Fabrice Melquiot Le sous-locataire Marie Dilasser | Michel Raskine Occupe-toi du bébé Dennis Kelly | Olivier Werner Bluff Enzo Cormann | Caroline Gonce | Guy-Pierre Couleau | Vincent Garanger diptyque Trahisons Harold Pinter | Vincent Garanger La campagne Martin Crimp | Vincent Garanger En travaux Pauline Sales Les enfants atomiques Samuel Gallet Les arrangements Pauline Sales | Lukas Hemleb Quand j’étais Charles Fabrice Melquiot Box Office Damien Gabriac | Thomas Jolly Haie Haie ! psychanalyse rurbaine du Bocage normand ANPU | Laurent Petit Les travaux et les jours Michel Vinaver | Guillaume Lévêque Le monstre du couloir David Greig | Philippe Baronnet productions en tournée 13 • 14 • 15 pour jeune public dès 7 ans Aubert | Bert création 2009 Le Préau, CDR de Basse-Normandie – Vire texte de Marion Aubert | édité chez Actes Sud-Papiers mise en scène Johanny Bert avec Aurélie Edeline, Anthony Poupard et Thomas Gornet Il y a des pays, lorsqu’une petite fille vient au monde, on la tue. C’est vraiment affreux. Monsieur est chargé de mener une enquête sur ces petites filles disparues de l’histoire. Il prend une valise, un journal et part en voyage. Il est bientôt fait prisonnier par une bande de petites filles dirigée par la petite Violaine. Violaine est une petite fille disparue, elle aussi. Elle vit dans un pays imaginaire. Elle y recueille toutes les petites filles qui n’ont pas eu droit à la vie. Pendant trente jours et trente nuits, Monsieur va connaître la dure vie de Violaine et de ses petites amies (imaginaires, elles aussi). Car, bien sûr, tout est imaginaire dans ce pays. Les petites filles sont de chiffon, les voitures, téléguidées, et les rois, me croirez-vous ? ont des zizis d’or et des couronnes de carton ! Malvenue donc, malvenue, chers enfants, dans cet étrange pays ! | Marion Aubert Les personnages qui naissent de l’écriture de Marion Aubert sont, pour moi, des «caprices bavards» qui ont gardé à coup sûr un lien avec l’enfance. Ils se permettent tout et son contraire et leurs mots dérapent pour raconter de façon ludique et endiablée une histoire surprenante inspirée de la réalité. Mettre en scène un spectacle adapté pour le jeune public sur ce sujet délicat, c’est porter une attention particulière au rapport aux mots et à l’image pour que ce conte puisse toucher les jeunes spectateurs dans leur parcours de vie. | Johanny Bert scénographie Jean-Pierre Gallet | marionnettes Judith Dubois assistée de Kristelle Paré | peintures & costumes Kristelle Paré | lumières Laurent Poussier | son Bertrand Deshayes |construction décor les ateliers du Préau sous la direction de Jean-Pierre Gallet | coproduction Théâtre de Romette, compagnie associée en résidence au Polaris de Corbas, Théâtre/La Grande Ourse/scène conventionnée Jeunes Publics - Villeneuve-lès-Maguelone |avec le soutien de la Communauté d’Agglomération de St-Quentin en Yvelines et la Communauté d’Elancourt et de la Ferme du Mousseau, le Fonds de Développement de la Création Théâtrale Contemporaine. Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du fonds SACD Théâtre | photo Stéphane Janou Pauline Sales création 2012 Le Préau, CDR de Basse-Normandie – Vire présentée au festival d’Avignon et en tournée 13-14 pour une centaine de dates, suite à l’intérêt rencontré texte et mise en scène Pauline Sales | © Les Solitaires Intempestifs avec Hélène Viviès, Anthony Poupard « En travaux est né du désir de confronter sur scène deux manières de vivre bien différentes et de les observer au contact l’une de l’autre. Voir si la manière dont on vit dans le monde conditionne forcément la façon dont on pense le monde. En travaux est la rencontre d’un français André, chef de chantier dans le bâtiment et d’une jeune biélorusse, Svetlana, engagée comme intérimaire. André conçoit sa vie comme un immeuble, chaque année il y dépose une nouvelle pierre, mariage, enfant, promotion professionnelle, augmentation de salaire. Pour Svetlana la vie est une traversée, un voyage accidenté, une fuite, un passage, pas pensée pour laisser une trace ou un héritage. Sans doute le fait qu’ils viennent de deux réalités si différentes, la France et la Biélorussie, que l’un vive dans son pays et que l’autre soit émigrée, n’est pas innocent dans ses conceptions opposées. Cette rencontre va bien sûr, et c’est tout l’intérêt, les ébranler, les fissurer dans leurs certitudes. Les métiers du bâtiment sont à ma connaissance relativement peu représentés sur scène. C’est une catégorie de travailleurs qu’on voit peu, où le corps est violemment exposé et qui propose concrètement une métaphore particulièrement riche : qu’est-ce qu’on est en train de fabriquer pour demain ? Quels êtres et quels bâtiments ? Quels êtres pour quel bâtiments et quels bâtiments pour quels êtres ? » | Extrait de l’ interview pour La Terrasse de Pauline Sales par Véronique Hotte, juillet 2012 scénographie Diane Thibault | son Frédéric Bühl| lumières Mickaël Pruneau | direction technique Bruno Monnez | construction décor Les ateliers du Préau | production le Préau CDR de BasseNormandie – Vire | coproduction Scènes du Jura - scène conventionnée multi-sites : écritures d’aujourd’hui en territoire | avec le soutien de l’ODIA Normandie Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie et la ville de Vire, pour Avignon | photo Tristan Jeanne-Valès Fabrice Melquiot création 2013 Le Préau, CDR de Basse-Normandie – Vire dans le Bocage normand (PNR) texte et mise en scène de Fabrice Melquiot avec Vincent Garanger visuel Jeanne Roualet « Homme seul dans karaoké de province, vante son penchant pour les chansons d’Aznavour. Homme seul dans histoire d’amour qu’on dirait fichue, homme explicitement cocu, s’en moque. Mari amoureux d’une Maryse, qui s’en détourne. Homme n’ayant pas peur de la boue ni de la foule, homme spécialisé dans la vente de machines agricoles et la ténacité. Charles, forcené du cœur, qui le brandit comme une promesse, une prophétie, un trophée. Je ne sais écrire que des gens amoureux, des gens ivres de paroles et de promesses, qui ne reculent pas devant une phrase dangereuse à prononcer, des gens qui se battent volontiers contre eux-mêmes, des gens qui déclarent volontiers leur flamme, des gens qui n’existent que dans un pays auquel je rêve méthodiquement, des gens que je croise dans la rue, avec qui je partage un regard ou une conversation, des gens qui ont envie ou besoin des autres, des gens qui espèrent et des gens qui rient, surtout quand il n’y a pas de quoi rire. Quand j’étais Charles est un monologue traversé par des voix – celle de la femme adultère, du fils abruti, des amis, celle du marabout africain dont on ne sait pas s’il sauvera qui veut être sauvé. La parole en feu d’un homme qui aime promettre qu’il aimera jusqu’au-delà des promesses, au-delà des mots. Un chevalier sans costume, dans cette France rurale où les paillettes du samedi soir brillent aussi. C’est une forme d’hommage aux chansons d’Aznavour, qui crient que l’oubli n’est pas donné à tout le monde et que les blessures produisent aussi de la lumière. » Fabrice Melquiot, auteur et metteur en scène sculptures et masques Judith Dubois, Kristelle Paré | musique et arrangements Simon Aeschimann | lumières et régies Mickaël Pruneau régie son Jean-François Renet | construction décor Les ateliers du Préau Ludovic Rousée | direction technique Bruno Monnez | costumes Malika Maçon | photo Tristan Jeanne-Valès le festival ADO Le festival adolescent en est à sa quatrième édition. Il est un des piliers du projet artistique des directeurs et rencontre un succès croissant. Durant une semaine, la ville de Vire et le Bocage normand vivent au rythme de leurs jeunes et du théâtre. 5 jours, 5 spectacles dont une création, colloque, table ronde, présentation d’ateliers, pique-nique géant, bal de clôture… un moment de convivialité et de réflexion au travers du théâtre avec les jeunes sur cet âge de la transition. Même si le festival ado dure une semaine au printemps c’est en fait un processus qui se met en place toute au long de l’année avec les établissements du secondaire qui sont nos partenaires. Résidence d’artistes, ateliers de pratique artistique qui mixtent les élèves des différents lycées partenaires, atelier de traduction d’une pièce contemporaine allemande vers le français, participation des jeunes à des spectacles professionnels, mise en place de leurs initiatives sur le plan culturel, création d’une junior association …, nous les accompagnons et les invitons à se saisir par tous les moyens de ce lieu d’art et de culture qui est aussi le leur. A l’usage, nous découvrons et défendons que l’intitulé festival ADO recouvre tout autant l’ensemble des actions et rendez-vous pendant l’année que l’événement final qui conclut cette année. Le festival ADO est un long processus d’allers et retours entre les jeunes et le théâtre, entre le théâtre et les établissements scolaires. Il instaure une rencontre régulière qui permet reconnaissance et confiance, nécessaires pour « faire ensemble ». productions en tournée 13 • 14 • 15 pour tout public et public adolescent Gabriac | Jolly création 2013 Le Préau, CDR de Basse-Normandie – Vire dans le cadre du festival ADO saison 4 texte de Damien Gabriac mise en scène Thomas Jolly assisté d’Alexandre Dain avec Olivia Chatain*, Aurélie Edeline*, Anthony Poupard*, Charlotte Ravinet, Tristan Rothhut, Romain Tamisier * troupe permanente du Préau Dans un village isolé, une riche actrice américaine a fait construire sa résidence secondaire. Ce prestigieux domaine attise la curiosité de quatre adolescents qui, bien renseignés via le web, profitent de l’absence de la star en tournage à l’étranger, pour pénétrer une nuit dans la propriété et se baigner dans sa piscine. Box Office est une pièce hybride. Damien Gabriac a plaqué sur une structure narrative très classique mais « réactivée » (renouant avec les pièces policières des années 50 : huisclos, temps réel, situations, dialogues...et rebondissements.) l’univers culturel, web et médiatique des adolescents. De cette rencontre inédite surgit une pièce percutante qui joue avec les codes du théâtre et du langage en se jouant de ceux du cinéma, des séries télévisées, des jeux vidéos et de toute l’imagerie « mainstream » de la culture adolescente. Non seulement Box Office a été écrite à destination des adolescents, mais Damien Gabriac a su « faire matière » de l’adolescence. C’est là l’originalité de la pièce et la singulière pertinence de son geste d’auteur. Comme toutes les bonnes pièces, ce qu’on décèle structurellement se trouve répercuté dans le propos même de l’intrigue : Ces quatre adolescents « classique » , accrochés à leurs téléphones et à leurs places dans la bande, issus de familles apparemment sans histoires, se retrouvent catapultés dans univers extra-ordinnaire qui, bien qu’ils en soient abreuvés via leurs écrans, va les dépasser. Comme si Victor Hugo et Copi écrivaient pour Jack Bauer... Box Office est une vraie pièce de genre, haletante et tranchée, fantaisiste et jubilatoire. Thomas Jolly assistant à la mise en scène Alexandre Dain |scénographie Thomas Jolly et Olivier Leroy |son et musiques originales Clément Mirguet | lumières Thomas Jolly et| Laurent Poussier | construction décor Les ateliers du Préau Frédéric Lefèvre, Xavier Libois, Thierry Milvoy, Ludovic Rousée | avec la participation artistique de l’ENSATT, l’aide à l’insertion du GEIQ Théâtre en Haute-Normandie et la participation du Théâtre National de Bretagne | visuel Jeanne Roualet pour tout public et public adolescent Greig | Baronnet création 2014 Le Préau, CDR de Basse-Normandie – Vire dans le cadre du festival ADO saison 5 texte de David Greig | traduction Dominique Hollier mise en scène Philippe Baronnet avec Olivia Chatain*, Aurélie Edeline*, (distribution en cours) * troupe permanente du Préau C’est l’histoire d’une adolescente de la petite ville écossaise de Kirkcaldy. Elle est romancière. C’est une histoire de souffrance, de désespoir, de malaise et de honte. Il y est question de sexe, de mort, d’humiliation, de catastrophe et aussi une petite dose de socialisme mais ça se verra pas, je vous jure, ça va aller. C’est l’histoire tragique mais au bout du compte galvanisante d’une fille ordinaire qui prend soin de son père dans un deux pièces cuisine. Sa mère est morte dans un accident de moto quand elle avait trois ans. Son nom : Duck, est un hommage à la Ducati Monster… C’est par ces mots que débute la pièce de David Greig. Duck est seule pour s’occuper de son père, ancien biker au chômage, affaibli par une grave maladie. Face aux lourdes responsabilités qu’elle doit affronter, elle écrit et essaie de transformer sa vie en quelque chose de magique. La pièce est le récit d’une journée particulièrement éprouvante dans la vie pas si ordinaire de cette adolescente. Très vite, les mots s’incarnent sur scène et les comédiens qui racontent l’histoire de la jeune fille participent bientôt au récit – les conteurs deviennent les personnages fantaisistes que croise Duck au fil de la pièce durant laquelle vont se multiplier les rebondissements, à un rythme effréné. A travers la peinture d’un milieu social modeste (qui n’est pas sans rappeler l’univers de Ken Loach), David Greig interroge de nombreux enjeux propres à l’adolescence sans jamais tomber dans les clichés, en portant sur ses personnages un regard tendre et plein d’humour. Réflexion sur la famille et l’héritage, Le Monstre du couloir est là, tapi dans l’ombre, comme pour nous rappeler qu’il est possible d’être l’auteur de sa vie et de ses choix – pourvu qu’on n’ait pas peur de l’autre, du monde, de soi. Désamorçant tout pathétique, l’auteur prend de la distance avec le quotidien qu’il met en scène et nous livre une histoire drôle et sensible. Philippe Baronnet scénographie Estelle Gauthier | Production Le Préau CDR de Basse-Normandie | visuel Aline Ivars "léger trésor" création 2014 Vire | Le Préau du 22 au 26 avril 2014 conditions de tournée des productions 13.14.15 Les orphelines Marion Aubert | Johanny Bert. 2 900 euros +++6 personnes (jauge 120) 5 200 euros pour 2 9 500 euros pour 5 En travaux Pauline Sales 3 500 euros +++6 personnes 5 500 euros pour 2 7 500 euros pour 3 10 000 euros pour 5 tournée de 114 dates en 13 • 14 (Suisse et France) Quand j'étais Charles Fabrice Melquiot 2 000 euros +++4 personnes 4 500 euros pour 3 6 500 euros pour 5 Box Office Damien Gabriac | Thomas Jolly 6 000 euros +++10 personnes 14 000 euros pour 3 20 000 euros pour 5 Le monstre du couloir David Greig | Philippe Baronnet 5 400 euros +++9 personnes 13 200 euros pour 3 18 500 euros pour 5 Contact Amélie Hergas-Teruel | responsable de la diffusion | 06 13 06 16 97 | [email protected] codirecteurs Pauline Sales [auteure, comédienne], Vincent Garanger [comédien, metteur en scène] | comédiens permanents Aurélie Edeline [responsable des relations avec les compagnies régionales], Anthony Poupard [responsable de la formation], Olivia Chatain administratrice Magali Fasula | secrétaire d’administration & de communication Isabelle Gildemyn secrétaire générale Catherine de Gottal | responsable des relations avec le public, référent PNR & festival ADO Pascal Banning | attaché aux relations publiques et à la communication numérique Cédric Baudu accueil artistes & public Malika Maçon | accueil-billetterie Martine Bazin bar & affichage Karine Binet directeur technique Bruno Monnez | régisseurs Frédéric Lefèvre, Laurent Poussier, Mickaël Pruneau | machiniste-constructeur Ludovic Rousée entretien Patricia Varin responsable de la diffusion Amélie Hergas-Teruel | création graphique Jeanne Roualet | réalisation graphique SO’comm 02 31 66 16 00 | fax 02 31 66 16 09 Place Castel | BP 90 104 | 14503 Vire cedex [email protected] | [email protected] | www.lepreaucdr.fr Place Castel BP 90 104 14503 Vire cedex France www.lepreaucdr.fr ©Jeanne Roualet | SO'comm contact Amélie Hergas-Teruel 06 13 06 16 97 [email protected]