Ultratrail du Mont

Béatrice Sutter.
Béatrice Sutter, Hans-Ulrich Wehrli,
Eliane Viret, Michel Savary.
Eliane Viret,
Michel Savary.
Photos: Philippe Rochat
Eliane Viret.
Patrick Reymond se ravitaille
à La Fouly.
UN «TRUC» DINGUE
Ultratrail du Mont-Blanc
86 ou 163 km
Les 24 et 28 août 2007
n moins de dix heures, tel un raz-demarée sur internet, la liste des inscrits au The North Face Ultra-Tour du
Mont-Blanc était complète: soit 1600
coureurs pour le demi-tour partant de
la ville italienne de Courmayeur, et 2000
pour le tour complet. «Jouer à guichets
fermés» lors d’une telle épreuve est déjà
un exploit, mais voir un tel engouement
pour ce type de courses relève d’un nouveau phénomène de société. Beaucoup
de coureurs n’ont pas pu avoir de dossard pour cette grande messe de l’endurance.
E
16 · novembre 2007 No 102
Les participants se voyaient imposer:
un sac à dos avec du matériel obligatoire, soit 1 litre et demi d’eau, une veste
imperméable, une couverture de survie, un collant, une bande élastique,
une lampe de poche avec pile de réserve et quelques victuailles (barres énergétiques, etc.). Ce qui représente un
poids d’environ 3 kg. Par contre, les
bâtons étaient autorisés, ce qui n’est
pas le cas pour les autres courses de
montagne.
Une organisation gigantesque
L’UTMB reste vraiment la référence
en matière de course nature longue distance, et l’organisation est impressionnante. Le tour complet, partant de Chamonix avec arrivée au même endroit,
traverse trois pays (la France, l’Italie et
la Suisse) et neuf communes. Cette
course emprunte en grande partie le
célèbre chemin de grande randonnée et
franchit dix cols à plus de 2000 m d’altitude, pour une distance de 163 kilomètres et 8900 mètres de dénivelé. Il
n’y avait pas moins de 4 bases d’accueil,