Un curé plus proche du ciel - Municipalité de Saint

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Un curé plus proche du ciel - Municipalité de Saint
Journal mensuel d’information de Saint‐Ulric vènements locaux (à ne pas manquer ce mois ci !)
Réunion du conseil municipal (le jeudi 1er octobre)
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N’oubliez pas d’aller voter le 1er novembre !
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Manon Gauthier Conseillère municipale, p. 11 Pierre Thibodeau Mairie, p. 10 SOMMAIRE
J.F. Le curé de la paroisse de Saint‐Ulric, Hermel Pelletier, n’a pas peur des hauteurs. À partir du mois de juillet, il a grimpé dans des échafauds pour repeindre la croix métalli‐
que d’une vingtaine de pieds de hauteur qui surplombe le village. Se qualifiant de ma‐
nuel, il a entrepris bénévolement ces travaux, faisant ainsi économiser quelque 25 000$ au conseil de fabrique. Éteint depuis plusieurs années, le monument sera de nouveau illuminé. Les vieilles ampoules seront remplacées par de petites lumières de type DEL. Info-organismes
2 et 4
Place aux lecteurs
3, 6, 10, 11, 15
Actualité et Info-Municipalité
5 et 7, 8, 9
J’ai souvenir encore
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Portrait & Billet
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Éducation et Annonces
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L’Ulricois — Octobre 2009
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-Élections le 1 er novembre 2009
-Voir les candidatures P. 9
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Volume 6 numéro 9 Octobre 2009 Info-organismes
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Notes historiques sur notre Cercle d e f e r m i è r e s d e S a i n t - U l r i c (suite)
Recherche par Éliane Lefrançois, communication
En 1944, 11 membres sont récompensés pour assiduité pour l’année 1943. • Madame Joseph Langlois donne une démonstration «Comment faire une boutonnière?». • Chaque membre apporte un «exhibit». Parfois, il y en avait jusqu’à 67. • La commande de coton à tisser est annulée à cause du rationnement. • En avril, le Dr Huot, du bureau sanitaire de Matane, donne une conférence sur l’alimentation. • Une démonstration de «couche chaude» est donnée par M. Chalifour, agronome. • Un cours de tenerife au fil (dentelle) est donné par Jeanne d’Arc Levasseur. • Il est résolu que la secrétaire reçoive 1$ par mois pour ses services. • Le Cercle s’abonne à la Revue de l’Agriculture. • Achat d’un ros de 90 pouces, 6 pens de haut, 12 pens au pouce. • Les assemblées se tenant toujours dans une salle du couvent des Sœurs du Saint‐Rosaire, tous les ans une REMERC
contribution leur est donnée. (Exemple : en 1945, 5$) • On demande à Mme Onésime Roy, présidente du bu‐
reau consultatif de Matane, d’intercéder auprès des au‐
torités pour avoir du coton à tisser 2/16 afin qu’elles puissent faire leurs travaux d’art domestique qui était au programme. • En 1945, 40 élèves du couvent participent à l’exposition et 32 membres, dont les travaux ont été jugés par Mlle Rolande Gagnon, experte en la matière. Six (6) prix sont accordés. À suivre... IEMENT
L’Ulricois — Octobre 2009
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Place aux lecteurs
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Pour louer la salle ou prendre sa carte de membre du Club des 50 ans et, plus contactez Michelle Lavoie au 418 737‐4815. Saint-Ulric bucolique
photos: Johanne Fournier et Jean‐Roch Bouchard tos
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Info-organismes
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REMERCIEMENT
Un soutien apprécié lors du Symposium de peinture Les membres du Comité culturel remercient tous ceux qui ont contribué au succès de la 8e édition du Symposium de peinture Création en liberté. L’Ulricois — Octobre 2009
Partenaires : Solange Fortin et Patrice Gauthier, Saint‐Ulric Municipalité de Saint‐Ulric Viateur Roy, Saint‐Ulric Caisse populaire Desjardins de Matane B ÉNÉVOLES ; CLD de la MRC de Matane Beaulieu Jocelyne
SADC de la région de Matane Bourque Monique
Commanditaires Or ; Canuel Lucille
Fernande Charette
Hôtel Quality Inn de Matane Desrosiers Micheline
Les Jardins d’Éole Nothland Power Dubé Nathaly
Commanditaires Argent : Faucher Louiselle
Galerie Toutenart Fortin Solange
Vignoble Carpinteri Fortin Denyse
Société des alcools du Québec, succursale de Matane Gauthier Patrice
Pascal Bérubé, député de Matane à l’Assemblée nationale Jean‐Yves Roy,député Haute‐Gaspésie/La Mitis/Matane/Matapédia Gauthier Claude‐Jean
Suzanne Gendron
C OMMANDITAIRES B RONZE : Lagacé Denise
Marché Dubé et fils Lavoie Michelle
Club des 50 ans et plus de Saint‐Ulric Michaud Margot
Motel‐Restaurant le Cordon rouge
Nadeau Émilie
P ARRAINS D ’ ARTISTES : Ouellet Bernadette
Anne‐Marie Michaud, Saint‐Ulric Perron Francine
Assurances Magella Gagné, Saint‐Ulric Robillard Claude
Caravane Joubert, Saint‐Ulric Jeannine Ross Desrosiers
Dolorès Desrosiers, Saint‐Ulric Ross Paule‐Marie
Hermance Coulombe, Saint‐Ulric Ross Noëlline
Hôtel Belle‐Plage, Matane Laurent‐St Huguette
Isabelle Renaud et Martine René, Pharmacie Brunet, Matane J.Armand Beaulieu, Saint‐ULric Thibodeau Pierre
La Maison des couleurs, Matane Les Médias: Louiselle Faucher, Saint‐Ulric Johanne Fournier, La Voix gaspésienne et La Voix de la Matanie Madeleine Bérubé, Saint‐Ulric Pierre Morel, L’Avantage gaspésien
L’Ulricois de L’équipe
Monique ‐Nicolas Lagacé, Saint‐Ulric M OTEL ‐R ESTAURANT C ORDON ROUGE , S AINT ‐U LRIC Réginald Lévesque, Saint‐Ulric Mille fois merci.
Lucette Lavoie, présidente René Paquette, Rimouski Actualité
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Ulric, autant à Saint‐Léandre et trois à Matane, dans le secteur Saint‐Jérôme. Jusqu’à maintenant, 60 d’entre par Johanne Fournier elles ont été implantées. La sous‐station est énergisée. Parmi les éoliennes installées au cours de l’été, certaines Pour faire suite à la demande des munici‐ ont commencé à tourner pour la première fois la semai‐
palités de la Matanie à l’effet que des orga‐ ne dernière. «Elles sont à l’essai, spécifie Mme Robi‐
nismes du milieu puissent profiter un peu chaud. On les fait fonctionner six heures à la fois.» des revenus encaissés par les promo‐
teurs éoliens, Northland Power a procé‐
dé, jeudi, à sa première remise de chè‐
ques. Quelques organismes de Matane, Saint‐Ulric et Saint‐Léandre ont donc reçu une aide financière totale de 32 150$. À Matane, pour les trois éoliennes érigées sur son territoire, le Fonds vert de la Ville de Matane bénéfi‐
cie d’un montant de 1 237,50$. À Saint‐Léandre, le Comité des loisirs, le Regroupe‐
ment des organismes, le Conseil de fabrique et la Corporation de développement se partagent une as‐
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Anny Jalbert du Centre local de développe‐
ment (CLD) de la MRC de Matane ainsi que Michelle Lepage et Serge Gendron de Saint‐
Ulric ont procédé à l’analyse des demandes en fonction des projets présentés. Selon l’a‐
gente de communication, Éva Robichaud, Northland Power s’engage à aider financière‐
ment les organismes du milieu pendant vingt ans. Les montants octroyés seront augmentés e celles‐ci, en fonction du coût de la vie. Le montant total nes comm
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Info-municipalité
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Candidature à la mairie de Saint‐Ulric Chers Ulricois, Je me nomme Pierre Thibodeau. J’habite Saint‐Ulric depuis 21 ans. J’ai décidé de me présenter pour le poste de maire de la Municipali‐
té de Saint‐Ulric aux élections du 1er novembre prochain. Pour ce faire, j’ai besoin de votre confiance et de votre appui. J’ai pris cette décision dans la lignée de mon implication dans le co‐
mité de développement local, le comité culturel et le conseil munici‐
pal à titre de conseiller. Ces divers engagements m’ont amené à œu‐
vrer sur des projets tels le centre Internet, l’édifice de loisirs, le cen‐
tre en énergie éolienne, le livre des générations, le plan de développement municipal, la réfection de la clôture du terrain de balle molle et la levée de fond pour l’amélioration de la patinoire en complétant vo‐
tre questionnaire « Mieux consommer ». C’est cette expérience publique que je vous offre aujourd’hui. La réfection et l’entretien de notre système routier, l’eau potable, le développement domiciliaire, le support aux familles et aux aînés et le développement des services de proximité sont autant de dossiers sur lesquels le conseil municipal aura à intervenir. C’est un travail qui se fait en équipe avec les employés municipaux, les conseillers porteurs de dossiers, en lien avec les citoyens par une information qui circule dans les deux sens pour se donner l’heure juste ! Saint‐Ulric est la plus populeuse municipalité rurale de la MRC de Matane, avec plus de 1 800 ha‐
bitants. Peu importe son âge, chaque citoyen est en droit d’aspirer à une qualité de vie, de profiter d’un niveau économique acceptable, de participer à une vie sociale stimulante et d’être fier d’être Ulricois. Je vous invite donc à aller voter pour tous les postes ouverts dans cette prochaine élection muni‐
cipale. Au plaisir d’unir nos efforts et de collaborer ensemble! Pierre Thibodeau, candidat à la mairie L’Ulricois — Octobre 2009
Place aux lecteurs
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Sollicitation d’un nouveau mandat de conseillère municipale Je me nomme Manon Gauthier. Je suis native de Saint‐Ulric et j’y habite toujours. Depuis deux ans, j’œuvre au sein de votre conseil municipal et j’aimerais poursuivre pour un autre mandat. Ainsi, je serai candidate en tant que conseillère aux prochaines élections. Après avoir travaillé plusieurs années en administration, j’ai intégré l’équipe du Carrefour jeunesse‐emploi de la région de Matane en 2001. Mon travail consiste à élaborer, coordonner et collaborer au développement de divers projets pouvant faciliter l’intégration socioprofessionnelle des jeunes de 16 à 35 ans. Depuis plus de 20 ans, j’investi de mon temps pour le mieux‐être de la communauté à titre de bénévole. Active au sein du comité des loisirs de nombreuses années, je me suis par la suite impliquée dans les actions du Comité de développement local de la Rivière‐Blanche. J’ai développé un lien fort avec notre milieu et une bonne connaissance de celui‐ci. J’aimerais poursuivre les démarches entreprises jusqu’à maintenant afin d’améliorer la qualité de vie des Ulricois. Je me sens inter‐
pelée par différents dossiers, tels les loisirs, la culture, la famille et le développement économique, pour ne nommer que ceux‐là. Savez‐vous que vous pouvez prendre part, vous aussi, aux décisions qui touchent notre communauté? En déposant votre candidature à titre de conseiller ou conseillère ou encore maire ou mairesse, en vous im‐
pliquant au sein d’un comité de bénévoles ou en vous prévalant de votre droit de vote. Allez voter à l’é‐
lection municipale le 1er novembre prochain. Portez‐vous bien! Manon Gauthier L’Ulricois — Octobre 2009
Pour en connaître davantage sur les élections municipales http://www.electionsmunicipales.gouv.qc.ca/ J’ai souvenir encore
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Note historique 1869‐2009 / 140 ans Recherche par Anne-Marie Michaud
Extraits du livre Les 100 ans de Saint‐Ulric 2e couplet Ô Saint‐Ulric, doux lieu de mon enfance, Tu vis grandir bien des générations. Et pendant ce long siècle d'existence, LES CENT ANS DE MON VILLAGE Tu fus témoin de nombreuses saisons. Et dans son lit bordé d'écume blanche, MUSIQUE: ''Sol canadien'' (chanson folklorique) La rivière a emporté tes secrets PAROLES: Isabelle Ouellet‐Deschènes Et les flots bleus, dans leurs vagues troublantes Les berceront, à leur tour, à jamais (bis) REFRAIN: 3e couplet Tout le village est en liesse Pendant ces jours de grandes réjouissances, Et chacun se donne la main Nous accueillons des enfants de chez‐nous, Pour fêter avec allégresse Venus parfois à de longues distances Et chanter ce même refrain: Y ressasser des souvenirs bien doux. Nous célébrons le Centenaire Ah! qu'il fait bon de revoir son village, À Saint‐Ulric, c'est le moment. D'y retrouver les amis d'autrefois! En nous souvenant de nos pères Avec les ans, tout change de visage, Nous leur sommes reconnaissants (bis) Mais qu'il fait bon de revenir chez soi. (bis) er
1 couplet 4e couplet À l'entrée de la vaste Gaspésie, Et pour montrer notre reconnaissance, Le long du majestueux Saint‐Laurent, Avec ardeur, nous formulons le voeu Nos pionniers, aimant la poésie, Qu'à Saint‐Ulric, les paroissiens ensemble Ont dû trouver cet endroit ravissant. Suivent toujours l'exemple des aïeux. Nourris de foi, d'amour et d'espérance, Héritiers d'un aussi charmant village, Ils ont défriché courageusement Nous chantons notre joie de vivre ici. Pour préparer à leur chère descendance Avec fierté, nous pensons à ton âge, Ce coin natal, gardien de nos enfants (bis) Ô Saint‐Ulric, sois à jamais béni! (bis) (auteurs et rédacteurs : Raymond Rioux et Cyr Michaud) CHAPITRE XXX, pages 142 et 143 EN Y REGARDANT DE PRÈS par Anne‐Marie Michaud Ne venez pas me casser la tête Marcher sur son orgueil Je m'en lave les mains Casser une promesse Il me casse les pieds Éclabousser la réputation de... Tuer le temps Friser la soixantaine Laver une injure Danser sur volcan Essuyer un échec Prendre la température d'un groupe Noyer un chagrin Un tonnerre d'applaudissements Éponger un déficit Avoir un éclair de génie Sécher un cours Une salle pleine à craquer Mouiller son vin Briser le mur du silence Arroser un succès Être un abîme de science Éteindre sa soif Un bourreau de travail Allumer la colère Asseoir sa réputation Se rincer l'oeil Le vent était à l'optimisme Un vin discrètement trempé Mourir de rire Tremper dans un complot Être dans l'eau bouillante Boire les paroles de...... Sécher de frayeur Des paroles enivrantes Péter de santé Des paroles en l'air Bouillir d'impatience Une démarche aérienne Cela crève les yeux Des propos épicés N'avoir pas froid aux yeux Une pluie d'étoiles filantes Baigner dans son sang Une averse de coups Crever de dépit Un déluge de compliments Flotter dans ses vêtements Rompre le silence Prendre un bain de foule L’Ulricois — Octobre 2009
L'autre jour, je m'amusais à regarder de plus près le sens de certains verbes français. J'ai remarqué que certains verbes ne sont pas toujours employés dans leur sens propre, mais dans un sens figuré. Quand je me suis mise à collectionner ces expressions plutôt étranges, mais combien sympathiques, les deux bras m'ont tombé. Les avez‐vous vus tomber? Moi, non plus! C'est pourtant ce qu'on dit. Il vous sera sans doute agréable et rafraîchissant de lire une cinquantaine de ces expressions, l’une à la suite de l’autre, que nous utilisons à tout vent et qui sont autant d'ornements de notre belle langue française. Éducation
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La communication et la coopération entre parents et enseignants P AR P ASCALE G AGNÉ , PASCALE . GAGNE @ UQAR . QC . CA
La communication et la coo‐
mises des bulletins, qui sont des moments propices pération entre parents et pour parler des réussites et des défis de votre en‐
enseignantes sont deux cho‐
fant. L’enseignante peut ainsi faire le suivi scolaire ses primordiales pour don‐
de votre enfant. ner la meilleure éducation à Tout au long de l’année, vous devrez coopérer avec l’enfant. Une bonne commu‐
l’enseignante pour l’aider dans sa tâche. Cela peut nication et une coopération être fort simple : aider son enfant dans ses devoirs permettent une concerta‐
et ses leçons, lui fournir le matériel scolaire dont il a tion des efforts pour aider l’enfant à faire de son besoin, aller aux rendez‐vous avec l’enseignante mieux dans ses études. De plus, le fait que les pa‐
(surtout dans le cas des plans d’intervention), etc. rents et l’enseignante ont une belle relation amélio‐
Certains parents aimeraient sans doute participer re le climat dans lequel étudie l’enfant. Ainsi, il a en plus dans la vie scolaire de leurs enfants, mais ne estime ses parents et son enseignante. savent pas quoi faire et ne veulent pas nécessaire‐
ment y investir beaucoup de temps. Il peut être Au début de l’année scolaire, l’enseignante commu‐
agréable de se porter bénévole pour être accompa‐
niquera avec tous les parents pour établir un climat gnateur le temps d’une sortie éducative, de propo‐
favorable à la coopération future. Outre la ren‐
ser de venir expliquer son métier devant la classe contre au début de l’année, ce premier contact avec lors de la période récompense, faire des pâtisseries l’enseignante de votre enfant peut être par télépho‐
pour la vente‐bénéfices, aider à décorer l’école pour ne ou par le biais de l’agenda. Toutefois, plusieurs Noël, faire partie du Conseil d’établissement (CE) ou enseignantes préfèrent attendre la réunion au début de l’Organisme de participation des parents (OPP), de l’année pour convier les parents à une séance etc. d’information. En plus de rencontrer la personne qui assurera l’éducation scolaire de votre enfant pour la Bref, vous, votre enfant et l’enseignante avez tout à prochaine année, cette rencontre vous permet de gagner à bien communiquer et à coopérer pour le vous renseigner sur le fonctionnement de la classe bien de votre enfant. Impliquez‐vous! et sur les événements qui auront lieu durant l’an‐
née, de questionner l’enseignante, de lui faire part De l’éducation de son peuple dépend le destin d’un tes, de parler un peu plus de votre enfant et de ses particularités, etc. L’enseignante verra que vous êtes intéressés par l’éducation de votre enfant et ce dernier le ressentira également. Par la suite, vous aurez l’occasion de rencontrer l’enseignante aux re‐
pays. — Benjamin Disraeli L’Ulricois — Octobre 2009
de vos commentaires et suggestions, de vos atten‐
J’ai souvenir encore
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Chez Corneille par Denise Lagacé En plein coeur du village, y avait ''la Corneille''. Pendant plusieurs décen‐
nies, ce fut le rendez‐vous des jeunes‐
ses du village et des environs. J'ai tou‐
jours pensé que son surnom venait du fait qu'elle parlait très fort et était très volubile. Mais non! Dans le temps, les hommes faisaient chantier en hiver et revenaient au printemps. Ce printemps‐là, au retour du père Edouard, Marie‐Anna était née. Comme elle pleu‐
rait haut et fort, son père disait que c'était une vraie cor‐
neille du printemps. Déjà, se dessinait la femme d'affai‐
res intransigeante. Tu passes ou tu casses. Et voilà! C'était le meilleur restaurant du coin. On y trouvait de tout. Les adultes y trouvaient les journaux du temps : La Patrie, Allô Police, Écho Vedettes, Le petit Journal et mê‐
me certains journaux jaunes.... Y avait aussi le cornet de crème glacée à deux boules de couleurs différentes, du chocolat, les chips Dulac, de la gomme, des boules noi‐
res… Durant plus de cinquante ans, Corneille a sûrement cha‐
peronné les fréquentations de bien des couples du coin. Si on remonte à loin loin, mon oncle, ''le vieux sage'', me racontait que, le dimanche, il allait dépenser la moitié de sa paie de servant de messe. Si le curé avait été un peu RCIE
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chiche, les gars se mettaient à plusieurs pour s'offrir une partie de billard. Le bon vieux M. d'Astous, en équilibre sur sa canne, ne voulait pas que les filles jouent au ''pool''. Il disait que ce n'était pas féminin. C'était une activité de gars! Mme d'Astous ne partait pas la friteuse, tant qu'il n'y avait pas foule. Faut que ce soit rentable, la vieille grais‐
se! Mais, ça valait le coup d'attendre! C'est aussi là qu'on a trouvé nos premières cigarettes : 3 pour 5 cents, achetées d'une main tremblante. Certaines jeunesses nous rappelaient de ne pas oublier les allu‐
mettes! Vers le 15 décembre, Mme d'Astous montait une vitrine de poupées, camions, toutous. Au jour de l'an, tout était vendu! La discipline était de rigueur dans cet établissement. Corneille, par sa carrure importante et son timbre de voix élevé, y faisait régner l'ordre. Si tu n'entrais pas dans le moule, t'étais viré vite fait pour une période va‐
riant selon son humeur. Tout le long du comptoir, y avait des tabourets ronds qui tournaient et en salle, des loges rouges pour l'intimité. Que de beaux souvenirs! Merci Corneille! MENT
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Parc éolien Jardin d’Éole par Éva Robichaud Le Fonds de visibilité de Northland Power a été mis en place dans le but d’aider les organismes sans but lucratif à réaliser de beaux projets. Le calcul se fait à partir du nombre d’éoliennes installées sur le territoire, multipliées par le nombre de mégawatts, soit 41 éoliennes x 1,5 MW x 275$/ MW. Voici les projets retenus à Saint‐Léandre
COMITÉ DES LOISIRS
SURVEILLANCE HIVERNALE SAINT‐LÉANDRE 3 500,00$
REGROUPEMENT DES ORGANISMES SAINT‐LÉANDRE 3 030,00$
FABRIQUE SAINT‐LÉANDRE 2 722,50$
CORPORATION DE DÉVELOPPEMENT SAINT‐LÉANDRE
GROTTE DES FÉES Total 4 660.00$
16 912,50$
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Merci à tous les organismes qui se sont dévoués à la préparation des projets. Merci à toutes ces personnes qui prennent de leur temps et qui le consacrent à l’action communautaire. La munici‐
palité a besoin d’eux. Northland Power est un promoteur éolien émérite qui développe des partenariats dans notre communauté et per‐
met des retombées dont toute la population bénéficie. Portrait
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Mme Mc Neil ouvre son atelier aux visiteurs. Elle est très engagée dans le milieu de la peinture, de l’horticulture Portrait d’une artiste‐peintre et comme bénévole pour Perce‐Neige, un groupe de par Johanne Fournier soutien de l’Association du cancer de l’Est du Québec. Elle est aussi porte‐parole de la Société canadienne du Les deux grandes passions de Jenny Mc Neil cancer. convergent pour faire corps: fleurs et pein‐
Cette cause la touche particulièrement parce qu’elle a ture. Fleurs lumineuses, Jet de lumière et Vase fleuri ne sont que quelques thèmes de accompagné sa mère et son mari dans cette impitoyable ses tableaux. En bordure du lac Minouche, au cœur d’un maladie. Celui à qui elle a été mariée pendant 40 ans, lieu de villégiature exceptionnel de Saint‐Ulric, les fleurs Paul‐Henri Bernier, en est décédé en 2002. Retraité de la et les arbustes poussent sous l’œil averti de l’artiste. Les direction générale de la Commission scolaire, il a été pavots des Jardins de Métis sont également source d’ins‐ maire de Saint‐Ulric et préfet de la MRC de Matane. Deux enfants et six petits‐enfants piration pour la créatrice née à Port‐Cartier. Le couple a eu deux enfants. Brigitte est agente d’im‐
Aussi loin qu’elle se souvienne, Jenny Mc Neil a toujours meubles à Rimouski. Jenny Mc Neil a dû surmonter une peint ou dessiné. Déjà, à la petite école, les religieuses autre grosse épreuve lorsque son fils Rock est décédé remarquent son talent. Mais ce sont ses cours de peintu‐
dans un accident de voiture il y a trois ans. Demeurant à re avec Humberto Pinochet qui deviendront l’élément Luceville, il était électricien. déclencheur. Le peintre et photographe lui recomman‐
Mme Mc Neil a six petits‐enfants: Camille, Anne‐Marie, dera de s’inscrire à la formation de l’Académie des les jumelles Corinne et Élise, Louis et Félix. Ils sont âgés Beaux‐Arts Sylvia Araya. entre 5 et 18 ans. Pendant quatre ans, elle apprendra beaucoup de l’illus‐
Le loisir préféré de Jenny Mc Neil est la natation. Elle a tre artiste chilienne. Il y a huit ans, alors que Jenny Mc er
même déjà gagné des médailles d’or et d’argent lors de Neil est l’instigatrice du 1 Symposium de peinture de compétitions pour les personnes de 50 ans et plus. Ses Saint‐Ulric, Sylvia Araya devient la première présidente rêves? Disposer d’un atelier plus grand et aller plus sou‐
d’honneur. vent en Europe. Pour plus d’information, rendez‐vous Stages internationaux et nombreux symposiums sur la toile au www.artacademie.com/. Ensuite, Jenny Mc Neil a fait un stage à l’Académie La Grande Chaumière de Paris et un voyage culturel à New York. L’artiste de Saint‐Ulric a ex‐
posé dans plusieurs galeries au Québec. Elle a aussi participé à des expositions à Bruxelles en Belgique et deux fois en France. En plus de celui de Saint‐Ulric dont elle en sort à peine, elle participe à d’autres symposiums, tant au Qué‐
bec qu’au Nouveau‐Brunswick. Ses œuvres font partie de quelques collections privées et corporatives. Elle a déjà reçu un diplôme d’hon‐
neur de la mairie d’Argenton en France pour sa participation à la promotion de l’art du Québec et du Canada sur la scène internatio‐
nale. Une cause en laquelle elle croit Inscrite sur le parcours de l’Asso‐
De son atelier de Saint‐Ulric, Jenny Mc Neil a une vue imprenable sur la nature luxuriante du ciation touristique de la Gaspésie, lac Minouche de Saint‐Ulric. . L’Ulricois — Octobre 2009
Photo: Johanne Fournier Jenny Mc Neil Billet
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LA MAISON
par Francis Talbot
Ce ne sont pas les besoins fonda‐
mentaux tels s’abriter, manger, dormir, se laver, vivre avec ceux qu’on aime et se récréer qui déter‐
minent l’habitation rêvée, mais la façon dont on veut répondre à ses besoins, c’est à dire comment et dans quel décor l’on vivra les mo‐
ments les plus intimes du quotidien. La maison renferme des trésors de banalité, de pas ra‐
contables, de rien spécial à dire. Mais c’est cela le chez‐
soi, rien que cela; un lieu où on peut se vouer passionné‐
ment à l’ordinaire… Dans les dessins des enfants, la mai‐
son revient d’ailleurs sans cesse comme un archétype inépuisable. Plus tard, on y rêve en souriant. Et le bon‐
heur semble alors à deux pas caché dans cette maison conventionnelle ou excentrique, simple ou fantaisiste! On retourne au ventre maternel et ça fait du bien. L’uté‐
rus est notre première maison, la maison d’origine, le lieu où on avait le sentiment d’être, de notre premier bonheur en quelque sorte, celui dont nous aurons tou‐
jours la nostalgie. L’utérus représente la maison idéale, le lieu où l’on goûtait le bonheur de l’enfouissement et du‐
quel on a été arraché. Il n’est donc pas étonnant que tou‐
te notre vie, l’on cherche à retrouver cette quiétude et cette chaleur. Je peux multiplier les explorations, avoir un agenda totalement fou, mais lorsque je retourne chez moi, même si mon logis est très petit, je me retrouve dans une sorte de continuité extrêmement bénéfique. J’entre pour ainsi dire en moi. C’est le bonheur de l’en‐
fouissement. Le marin qui s’enveloppe dans son hamac sur le pont du navire, ressent aussi ce bonheur (d’entrer à la maison). Pensons à l’enfant qui aime se façonner une petite maison, avec tout ce qu’il trouve et y rester long‐
temps en silence, à rêver…Pensons aussi à l’étrange plai‐
sir que l’on goûte à se faire ensevelir dans le sable, sur une plage ensoleillée. Notre maison du bonheur est néanmoins l’interprétation personnelle de notre culture régionale. Qu’il soit riche ou pauvre, instruit ou pas, original ou conformiste, un Nord‐
Américain souhaitera, dans les grandes lignes, le même type d’habitation que la plupart de ses concitoyens. On pense, par exemple, à la cheminée qui décore si souvent le salon dans la maison dont rêvent de nombreux Québé‐
cois; maison qui comporte par ailleurs de très larges fe‐
nêtres et beaucoup de plantes vertes. C’est comme si on détournait l’hiver en conjurant le sort : on a oublié que plusieurs de nos ancêtres sont morts de ne pas avoir su s’adapter à nos hivers rigoureux. On savoure donc la technologie qui nous permet de nous promener nus dans la maison et d’y voir pousser tout un jardin exotique, alors qu’il fait ‐30 degrés Celsius dehors. De Saint‐Ulric à Esprit‐Saint, en passant ni
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par Mont‐Joli
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L’Ulricois n’engage que l’auteur
Après le 15, ils seront reportés le mois suivant.
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L’Ulricois — Octobre 2009
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