Le BIM sous tous ses angles : présentation pour la

Quelle différence entre maquette numérique
et BIM ? C’est quoi un IFC ?
Explications pour que nous parlions bien
le même langage….
Au-delà de la 3D (maquette numérique), la notion d’informations et d’objets
Infos projet,
arborescence
La modélisation des objets
apporte à la CAO 3D
le complément sémantique à
la description des ouvrages
Infos sur chaque objet du
projet :
• éléments de construction &
espaces
• identification, auteurs &
historique
• propriétés & matériaux,
• relations de connexions …
Comment échanger ces données-objets ?
Hier et encore aujourd’hui, le flux de l’information technique de l’ouvrage bâti = re-saisies
Entreprise
Re-saisie
Aujourd’hui, envoi de pdf, DWG ou excel
et chacun exploite à sa façon.
Catalogue papier / électronique
Industriels
Logiciel D
Sous-traitant
Re-saisie
BET
Economistes
Logiciel C
Re-saisie
Architecte
Logiciel B
Re-saisie
Maître
D’ouvrage
Logiciel A
Re-saisie
Programme
Logiciel E
Exploitant
Logiciels et données hétérogènes,
incompatibles, non-intéropérables
Demain avec les IFC, plus de communication linéaire
mais un travail collaboratif
Logiciel CAO
architecturale
Logiciel de
prescription
Logiciel de devis
et gestion
Etudes techniques
IFC est une norme ISO pour le BIM, en constant enrichissement
• Reconnaissance de la qualité du modèle : version 2x4 officielle depuis début 2013
• Stabilité : Pour mémoire, le format de fichier IFC est conforme à la norme ISO 10303-21.
Inchangé depuis 1994
Qui assure le développement des IFC et du BIM normalisé ?
 L’association BuildingSMART International (BSI)
Créateur des IFC : 500 membres dans 24 pays
Rôle pivot : faire évoluer techniquement la norme
+ garantir sa fiabilité (assure la certification).
www.buildingsmart.com
 Médiaconstruct, représentant unique de en France
Point de rencontre pour la coopération entre acteurs de la
filière, l'offre informatique, la recherche et la formation.
Missions :
• Encourager l’adoption de la norme IFC
• Tenir le rôle de « tiers de confiance »
• Communiquer pour sensibiliser, informer et développer
les usages.
www.mediaconstruct.fr
La plupart des éditeurs de logiciels et fournisseurs de données
de la filière BTP ont développé des interfaces BIM et IFC.
BIM-IFC
Dans quelles mesures le BIM et les IFC
sont un atout économique et professionnel ?
Des gains aux enjeux
Contexte :coût global et la HQE
La maquette numérique :
outil pour tout le cycle de vie du bâtiment
Constitution,
reprise de
projets existants,
e-Catalogues des
industriels
Calculs de
structures
4
1
5 Phasage de
construction
2
Simulations /
3
réglementation
Développement
Durable, phénomènes
physiques…
Production des
documents
d’exécution
(plans)
BIM-IFC
6
7
Suivi et contrôle :
gestion qualité, délai
et coûts …
Synthèse,
coordination des acteurs,
communication,
Actualisation du patrimoine
Contexte de recherche d’économies
Étude du NIST 2004
• le coût résultant des
défauts d’interopérabilité
entre logiciels
= 2 €/ an/m2 de patrimoine
• 40 € /m² de SHON : c’est
le prix du manque
d’interopérabilité pour les
entreprises.
• 42 % des coûts seraient
évités avec plus
d’interopérabilité.
• 4% de la marge serait
gagné grâce à
l’interopérabilité (selon
l’étude FFB de mars 2010).
Cas concret d’un économiste
Pourquoi le BIM et les IFC s’imposent
d’eux-mêmes ?
Besoins
Pour exécuter nos missions, nous avons besoin des pièces graphiques et des
spécifications techniques de la maitrise d’ouvrage et des autres composantes de la
maitrise d’œuvre.
Les échanges sont nombreux et doivent se faire dans tous les sens.
Usage du DXF (exemple)
La saisie manuelle consiste, après avoir
défini les différents paramètres de la paroi
(largeur, hauteur, épaisseur, couleur, etc...) à
pointer les extrémités, en s'appuyant sur
l'affichage du plan DXF. On réalise donc une
sorte de "coloriage" en 3D des murs et
cloisons.
Problèmes de fond – Mise en garde
• L’auteur d’un plan, avant qu’il ne décolle son calque de la table, attend que ce
dernier soit bien avancé et qu’il n’y ait que des rectifications mineures à apporter.
• Maintenant comme on peut faire un envoi à tout moment, il est à déplorer que les
différents acteurs travaillent sur des plans qui ne sont pas du même niveau
d’information.
Les outils existent pour dépasser tout cela (1)
Si le projet est conçu avec un logiciel 3D exportable au format IFC et que mon
logiciel est compatible à ce format d’échanges :
• Je n’ai plus de simples traits, mais des éléments que mon logiciel
reconnait
Exemple import IFC : les murs
Exemple import IFC : les ouvertures
Exemple import IFC :
La dénomination des locaux
Les outils existent pour dépasser tout cela (2)
Si le projet est conçu avec un logiciel 3D exportable au format IFC et que mon
logiciel est compatible à ce format d’échanges :
• alors je peux les renseigner directement en m’affranchissant de la
ressaisie.
L'ensemble des cloisons sélectionnées est
visible en 2 ou en 3D : confort et vérifications
immédiate
Sélection des pièces du
même type et
renseignement de
prestations. Travail "tout
corps d'état" pour les sols,
murs, plafonds, plinthes et
équipement.
Vous sélectionnez dans la bibliothèque, le ou les
matériau(x) souhaité(s), en lui/leur affectant le mode de
calcul adapté (SMN pour les cloisons)
Le résultat
A partir de cette saisie ont obtient les éditions
suivantes :
- Les CCTP par lots avec localisations
automatiques ou manuelles
- Les QUANTITATIFS et ESTIMATIFS (avec ou
sans sous-détails des quantités)
- Les tableaux de finitions par localisation
- Les minutes et tableaux des sous-détails des
quantités
- Des tableaux de synthèses : tableaux de
portes par ex.
- Des plans de repérages en couleur
NB : La génération automatique d’une visionneuse
graphique 3D autonome, permet de visualiser et de
contrôler les quantités et les localisations en 2D/3D
sans installer le logiciel.
Aujourd’hui nos
logiciels sont en
capacité d’exporter nos
informations vers
d’autres maquettes
Conclusion
Ces nouveaux outils doivent nous permettre d’optimiser des tâches par
l’absence de ressaisies et de mettre à profit le temps dégagé pour :
-
Réaliser des simulations économiques en fonction de l’ évolution du
projet et des choix stratégiques.
-
Affiner le chiffrage, car il ne suffit pas de décrire et quantifier, il faut
réaliser une mise à prix la plus objective possible, en tenant compte de
la conjoncture et pour ça, il n’existe pas encore de logiciel !
Existe-t-il un mouvement réglementaire ou
normatif en faveur du BIM et des IFC ?
Une tendance de fond,
parfois imposée à l’étranger
qui commence à être plébiscitée en France
Ca BIMe à l’étranger….
L’Angleterre en ordre de marche
Mais d’autres pays aussi…
• Australie
• Corée
• Qatar
Encourager l’adoption du BIM et des IFC en France
Des signes de plus en plus forts en France
• Appels à projet TIC et PME 2010 puis 2015,
• Création d’un groupe de travail sur le BIM pour la maitrise
d’ouvrage et les gestionnaires de patrimoine au sein du Plan
Bâtiment Durable,
• Demande d’un clausier (préconisations dans les clauses des
consultations publiques) par le PUCA et l’Ademe,
• Création d’une commission spécialisée dans l’AFNOR (PPBIM)
sur la normalisation de la description de systèmes constructifs
Mediaconstruct à l’action
Groupe de travail « Réglementation » sur la loi MOP et le dépôt de permis de construire. Prise de
contact avec l’Ordre des architectes.
Collège Editeurs qui travaille sur la certification nationale des logiciels en IFC
Collège Formation à l’initiative d’un e-master (formation à distance sur le BIM) qui va être déployé
par l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Groupe de travail BIM Manager pour définir ce nouveau métier (compétences, formations,
missions, contrat…)
Product Room pour travailler sur la description des systèmes constructifs dans le BIM.
Collège utilisateurs qui aide à faire remonter les améliorations d’échanges IFC.
En guise de conclusion…
Dans BIM,
le « M » peut aussi vouloir dire Management
et le « B » pas que bâtiment !
Ce sera une révolution des pratiques professionnelles
La formation initiale et professionnelle sera donc primordiale dans cette évolution
Evoluer et faire progresser la filière bâtiment :
Quelles implications : Redéfinition de l’organisation de la filière ou recomposition
des missions des professionnels ? Appariation de nouveaux métiers ?
Le maquette numérique objet IFC à toutes les échelles
2 tendances : les IFC pour les infrastructures
+ les IFC pour les systèmes constructifs