Présentation des intervenants
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Présentation des intervenants
ACTES Organisateur Pôle Agroalimentaire Loire / Expansion 42 35, rue Ponchardier BP 78, 42010 Saint Etienne Cedex 2 Tél : 04 77 49 25 50 – Fax : 04 77 49 25 79, e-mail : [email protected] En partenariat avec Les Premiers Entretiens de l’Agroalimentaire Rhône-Alpes étaient organisés par le Pôle Agroalimentaire Loire, l’Agence du Développement Economique de la Loire, en partenariat avec l’ARIA (Association Régionale des Industries Alimentaires) et l’Ecole d’ingénieurs Isara Lyon et avec le soutien financier de Grand Roanne Agglomération et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Roanne sur le thème : TRACABILITE, QUALITE, LOGISTIQUE NOUVEAUX PROCESS, NOUVEAUX ENJEUX Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 1 Intervention de Michel Derinck, Vice-président du Grand Roanne en charge de l’économie, Michel Derinck a donné le coup d’envoi de ces rencontres en dressant un rapide portrait du Roannais. Il en a présenté les principaux pôles économiques avec le textile, la mécanique et l’agroalimentaire. Il a rappelé que la présence de la mécanique se justifiait historiquement par la présence de l’Arsenal. Les savoir-faire qui en ont résulté ont permis au secteur de s’adapter aux reconversions, notamment dans l’agroalimentaire. Aujourd’hui, les emplois textiles viennent tout juste d’être dépassés par ceux de la mécanique. Il a souligné le fort développement du tertiaire répondant à la volonté de diversification des élus. Peu à peu, les activités de services ont compensé les pertes d’emplois dans l’industrie. Si l’agroalimentaire a pris ses racines dans le Roannais grâce à des entreprises solides comme Cakes Rocher, Sicarev ou encore la Chocolaterie du Coteau avec ses célèbres papillottes, de nouveaux arrivants ont su s’imposer. C’est le cas de Valentin Traiteurs, de la Ferme Collet, des Eaux Minérales de St-Alban-les-Eaux, des Délices du Palais ou encore de Desserts & CO. Ce secteur est celui qui, au cours de ces toutes dernières années, a le plus investi et créé le plus d’emplois industriels. Preuve de leur dynamisme, quatre entreprises (Ferme Collet, Sicarev, Valentin Traiteur et les Eaux Minérales de St-Alban-les-Eaux) ont créé un collectif pour mener conjointement des programmes de formation pour leurs personnels. Michel Derinck a également tenu à souligner le rôle du Grand Roanne Agglomération dans le développement économique, en soutenant ou en prenant l’initiative de construire des infrastructures destinées à développer les implantations sur le territoire. Il a conclu en lançant l’idée d’accueillir de nouveau les Entretiens de l’Agroalimentaire sous forme d’une biennale, en jouant l’alternance avec St Etienne. Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 2 Intervention de : Georges Ziegler, Président de l’Agence du développement économique de la Loire, Expansion 42 Georges Ziegler a rappelé que l’arrondissement roannais avec ses 155 000 habitants, 200 000 si l’on considère l’ensemble du bassin, abrite des savoir-faire d’excellence, ajoutant que chacun était ici pour débattre de ce qui amènera le secteur agroalimentaire vers l’excellence. Il soulignait que la Loire est le premier département agroalimentaire de RhôneAlpes, que c’est celui qui perd le moins d’agriculteurs et affiche l’agriculture la plus jeune. Le secteur agroalimentaire est le 2ème employeur du département. Chiffres Clés de l’agriculture et de l’agroalimentaire dans la Loire 8000 exploitations représentant 9200 emplois dans l’agriculture et 250 000 ha de surface agricole 700 entreprises agroalimentaires et près de 7500 emplois 1400 entreprises artisanales représentant 3600 emplois Positionnement de la Loire en Rhône-Alpes 14 % des entreprises agroalimentaires de Rhône-Alpes 16 % des effectifs industriels de Rhône-Alpes 30 % des abattages de viande bovine 1er espace agricole de la région 1er cheptel bovin 1er employeur agroalimentaire 1er producteur de lait Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 3 Intervention de Fabrice Roux, Ingénieur d’études ISARA-LYON « Traçabilité, faire d’une contrainte une opportunité » Fabrice Roux a commencé par rappeler le sens sémantique du terme traçabilité : « trace », qui a pour synonymes les mots « empreinte, pas, piste, route, itinéraire » auxquels on ajoute les notions de témoignage, de souvenir, de mémoire, et enfin de conservation des informations, d’archivage. Il l’a résumé par l’aptitude à mémoriser l’itinéraire suivi par un produit à l’aide de repères. L’Isara Lyon a suivi de nombreuses entreprises sur ce point précis. L’objectif de l’école d’ingénieurs dans les mois à venir est de former un collectif en vue de construire leur système d’information et de traçabilité. Il a fait remarquer que le travail sur la traçabilité a souvent été boosté par des crises sanitaires, l’une des plus médiatisées ayant été celle de la « vache folle », crises heureusement très rares mais souvent très graves. On y pare alors par la mise en place de systèmes de contrôle renforcés. Mais la traçabilité peut être appréciée de manière différente selon l’interlocuteur. Elle sert toujours à démontrer au final la conformité d’un produit. Elle est souvent la réponse à des questions émanant de partenaires, notamment des pouvoirs publics ou des clients, comme la GMS, cette dernière se livrant à des audits pour vérification. La note de service de la DGAL du 17 août 2005, la première du genre et à l’origine du « Paquet Hygiène », sert de référence légale en la matière. Ceci dit, il a tenu à rappeler que les entreprises ont une obligation de résultat mais pas de moyens, même si la Note du 17 août 2005 exige des informations obligatoires, en tout cas fortement conseillées, sous peine de sanctions. Aux responsables de la traçabilité au sein de l’entreprise de les appliquer à chaque étape de la vie du produit, de la réception des matières premières, à leur stockage, la fabrication du produit incluant la maitrise du suivi de fabrication, son conditionnement, son stockage sous forme de produit fini et les conditions de son expédition. Chaque étape subit un contrôle Qualité. L’Isara propose une méthodologie, la traçabilité concernant souvent tous les maillons de l’entreprise. Exemple : identification des produits (codifier), définition de la politique de la gestion de l’eau, collecte des informations (code barre, etc…), enregistrement des systèmes (bases de données plus ou moins élaborées…). Parmi les textes communautaires fondateurs du paquet hygiène, on peut citer : Règlement (CE) n° 178/2002 du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l'Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées Règlement (CE) n° 183/2005 du Parlement européen et du Conseil du 12 janvier 2005 établissant les exigences en matière d’hygiène des aliments pour animaux Règlement (CE) n° 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires Règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale Débats : Q : « Qu’en est-il des produits importés de Chine par exemple, alors que parallèlement la traçabilité en France coûte très cher ? » R : L’écart en effet est grand entre les exigences françaises qui sont basées sur le principe du bâton et de la carotte et le manque d’encadrement des produits fabriqués là-bas. Q : « Qu’en est-il de la responsabilité de celui qui distribue le produit au final ? Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 4 R : La traçabilité s’arrête à la partie aval. Q : Y a-t-il des travaux lancés au niveau de l’OMC ? R : A priori non. On reste sur des notions très globales. Q : « Qu’en est-il de la sécurité plus spécifique au domaine alimentaire ? » R : La sécurité en la matière est effective lorsque 2 axes sont remplis : - la fiabilité de cette traçabilité - la bonne mise en œuvre de l’HACCP On peut dire actuellement qu’on a jamais connu une telle sécurité alimentaire. Remarque d’un congressiste : « La traçabilité n’est pas née dans l’agroalimentaire, mais dans des secteurs comme l’aéronautique, un domaine où il faut être en mesure de prouver en cas de défaillance. Quand on évoque les coûts que représente la mise en place d’un process de traçabilité, il faut considérer en face ce qu’il rapporte, le retour sur investissement. Cette maitrise est au final une condition de rentabilité. Enfin, pour dédramatiser et revenir sur la Chine qui applique nos règles d’il y a 40 ans, leurs produits ne sont pas systématiquement plus dangereux qu’ils ne l’étaient à cette époque chez nous… ». Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 5 Intervention de Jean-Marc MORLET, Responsable Département Projets, Pôle traçabilité « Quel système pour mon entreprise ? » Pour Jean-Marc Morlet, la traçabilité touche tout le monde, à commencer par le consommateur devenu expert. Il achète ce qu’il comprend. Le but est qu’il s’approprie le produit, que l’on crée un lien de confiance avec lui. Il s’agit également d’un outil de commercialisation du produit. Le but est de rationaliser le concept de traçabilité. Les besoins de l’entreprise en termes de traçabilité passent par la prise d’informations sur le terrain. Il existe de vraies méthodes de rationalisation pour y parvenir qui sont autant d’enjeux. Il convient pour cela de faire le panorama des technologies utilisées, type code barre et tous procédés électroniques RFID. Derrière ce vocable, se cachent une douzaine de technologies. Elles peuvent être passives (sans batterie) ou actives (avec batterie et munies de capteurs qui enregistrent les informations). Ces capteurs sont reliés à une antenne pour transmission de ces informations (exemple le Télépayage). Pour mettre en place la bonne solution RFID et la technologie adaptée, il convient donc de se poser les bonnes questions. Les intérêts majeurs de la technologie retenue sont la rapidité, transparence et performance. A titre d’exemple, le domaine du vin est un cas d’école. La traçabilité s’applique à la gestion du vignoble (suivi du terrain…), la vendange, la vinification et les opérations successives au niveau du chaix. Grâce à un simple code barre et la connexion avec internet, le client peut avoir accès à la localisation du vignoble et découvrir sur son écran tout ce qui s’y passe, avant de transmettre éventuellement sa commande. De nouveaux services ont ainsi été créés. Une autre façon de gagner de nouvelles parts de marchés, l’innovation étant source de valeur ajoutée. Attention toutefois à la notion de judiciarisation, de plus en plus courante. Les intervenants sur la chaine d’un produit doivent en effet être capables de prouver, en cas de procès, qu’il n’y a pas eu manquement aux règles de sécurité. La traçabilité est guidée par 4 grandes fonctions qui sont l’identification, l’authentification, la localisation et la sécurisation. Elle fait partie des enjeux stratégiques de l’entreprise. La maitrise des coûts qu’elle implique est garante de compétitivité comme de sécurité. La mise en place de process fiables permet d’éviter tout risque juridique pouvant mettre en péril la pérennité de l’entreprise. De plus en plus d’assureurs exigent la preuve d’application de systèmes de traçabilité, pour définir les garanties couvertes par le contrat d’assurance. Débats Q : La RFID reste quelque chose de complexe. R : Le tout est de mettre en adéquation les technologies proposées secteur par secteur, fonction par fonction. Q : Quel est son coût en moyenne par rapport à d’autres technologies ? R : Les systèmes RFID sont plus chers qu’une étiquette avec un simple code barre, mais la comparaison ne doit pas s’arrêter à ce type de considération. Ce qui compte, c’est au final le gain retiré, le retour sur investissement. A savoir toutefois que les puces dont sont munis les instruments RFID n’ont pas valeur d’authentifiant en termes juridiques, mais sont un excellent moyen de filtrage des informations. Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 6 Interventions de Lionel TARDY et Philippe MAESTRI, Chefs de rayon, AUCHAN Traçabilité distributeurs, consommateurs, les attentes sur la chaîne de vie du produit Le groupe AUCHAN souhaite être un partenaire commercial responsable avec le milieu agricole. Il a la volonté de s’engager dans le commerce éthique, notamment en optimisant sa collaboration avec les prestataires et les transporteurs. L’enseigne envoie ses chefs de rayon ou autres personnes déléguées à la rencontre des éleveurs de façon à créer de vrais partenariats. Un cahier des charges très précis est élaboré. Les fournisseurs sont tous audités régulièrement par les acheteurs du groupement d’achats. La stratégie de l’enseigne consiste à offrir une alimentation variée et de qualité, n’hésitant pas à communiquer sur ses labels. Elle est capable de supprimer immédiatement des rayons des articles pouvant présenter le moindre risque. Une autre attitude responsable réside dans les économies d’énergies, dans la réduction de la pollution et ses effets néfastes sur les cultures. Le groupe s’oblige notamment à faire le tri des déchets (plastiques, cagettes…). Au rayon « Boucherie », la traçabilité se traduit à la fois de façon passive (étiquetage de chaque barquette de viande…) et active (affectation d’un numéro de lot sur chaque partie de viande, provenance de l’animal…) le tout relié à l’informatique. Au rayon « Poissonnerie », là aussi la filière de fournisseurs a été scrupuleusement sélectionnée par cahier des charges qui peut par exemple exiger de stipuler sur l’étiquette la date de pêche et non d’expédition ou de limite de vente. Les exigences sont très contraignantes pour le fournisseur. A titre d’exemple, les producteurs de coquillages sont audités, analyses à l’appui (y compris de l’eau des bassins). Débats Q : Le groupe Auchan a-t-il pensé à organiser des animations sur les produits régionaux de ses points de vente ? R : « Oui et le client est très demandeur. Il est sensible à la qualité. Pour preuve, le rayon Bio prend de plus en plus de place. Le client consomme moins mais de mieux en mieux même si le prix de vente augmente avec le niveau de qualité. A titre d’exemple, il y a un écart de 20 % entre un bœuf Bio et un bœuf de qualité standard. Le client est aussi de mieux en mieux informé ». Q : Ne faudra-t-il pas repenser les quotas de pêche ? Comment pourra-t-il encore rester des poissons dans les mers et les océans avec la surconsommation mondiale ? Ne pourrait-on pas envisager de laisser des zones de mers en « jachère « pour donner du temps aux renouvellements. Par ailleurs, alors que se tiennent actuellement les Grenelle de l’environnement, que penser des très nombreux et énormes tankers qui sillonnent aussi les mers et consomment énormément de pétrole. R : « Auchan essaie de réfléchir à la problématique des races en voie de disparition. On a commencé à jouer sur la taille des poissons et bien sûr sur le poisson d’élevage pour lequel on atteint désormais un très bon niveau de qualité ». Remarque : «Tout le monde veut manger du jambon, mais personne ne veut d’élevage de cochons près de chez soi ! » Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 7 GRAND TEMOIN : Pierre TROISGROS « Les relations d’un Grand Chef avec la grande distribution » Pierre TROISGROS a été sollicité il y a une quinzaine d’années par le groupe Casino pour apporter sa contribution à la composition de plats préparés vendus par l’enseigne. Il y a une quinzaine d’années, Pierre Troisgros a été contacté par Antoine Guichard pour aider le groupe à faire évoluer le plat cuisiné en plein lancement à cette époque. Il accepte et commence à se rendre chaque semaine à Saint-Etienne. La collaboration se poursuit encore aujourd’hui. Le coup de foudre amical est devenu une institution ! Il y a 15 ans, il avoue y être allé sur la pointe des pieds, préférant rester anonyme, ne sachant pas quelles répercussions aurait cette association entre un trois étoiles et une enseigne de la grande distribution. Aujourd’hui, les résultats sont probants. Le grand Chef avoue que le plat reste différent de ce qui est dégusté dans la minute au restaurant, mais qu’il y a tout de même « la touche » d’un trois étoiles. Pierre Troisgros faisait parallèlement remarquer les grandes évolutions intervenues dans la grande distribution et les bouleversements survenus dans l’alimentation. Les habitudes des consommateurs ont énormément changé. Après la guerre, on cherchait à manger des mets riches et en quantité. Puis, petit à petit, la plus grande sédentarité, les préoccupations concernant une bonne hygiène de vie et la santé ont débouché sur la nouvelle cuisine, une cuisine allégée. Il a vécu toute cette évolution suivie d’un passage à vide avec de nombreux plagiats. Il estimait qu’aujourd’hui on est revenu à une certaine authenticité rappelant l’époque où les restaurateurs pouvaient acheter aux ramasseurs de champignons, de fruits, d’escargots ou aux pêcheurs. Désormais, ils peuvent se tourner vers les producteurs régionaux qui savent faire de la qualité. Par ailleurs, la variété des produits a elle aussi considérablement évolué. On trouve maintenant couramment dans la grande distribution des variétés qu’on ne trouvait auparavant que dans les magasins haut de gamme. Enfin, Pierre Troisgros a aussi évoqué l’évolution des grandes adresses gastronomiques françaises vers l’entreprise au sens large, avec notamment la vente de produits alimentaires, de décoration, de librairie… Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 8 TABLE RONDE : « Traçabilité et Logistique au quotidien » Témoignages d’entreprises Intervenants : Magali THOMAS, Responsable du Département Assurance Qualité, Les Eaux Minérales de Saint-Alban-les-Eaux Alain AZNAR, Directeur industriel, Chocolats Weiss Geoffroy RIVET, Directeur et Pascal BEYRAND, Responsable Qualité, Easydis Service Jean-Michel RUY, Directeur logistique Nestlé Purina Petcare Manuel VENCHIARUTTI, Club Mes (Systèmes d’exécutions des fabrications), Chargé d’affaires Actémium Lyon. Magali THOMAS, Eaux Minérales de Saint-Alban, a évoqué le concept logistique ultramoderne de l’usine, fonctionnant selon le système VMS totalement informatisé. Les charriots reçoivent les ordres de l’ordinateur dans lesquels on a rentré la commande. Ils se déplacent alors seuls jusqu’au bon rayon grâce à des faisceaux laser, chargent la marchandise avant de se diriger vers le bon quai. Le chariot réalimente ensuite automatiquement le rayon de l’équivalent de ce qu’il a prélevé. L’ensemble se fait sans l’intervention humaine. Chaque opération est ainsi mémorisée. La traçabilité tient un grand rôle dans l’entreprise et passe par la sensibilisation et la communication auprès du personnel. Chez Weiss, Alain Aznar a signalé la part grandissante de la demande pour les produits kasher et équitables pour lesquels il y a surtout un marché à l’export. Pascal Beyrand, Easydis, filiale logistique du groupe Casino, on insisté sur la prise en compte systématique du système de traçabilité appliqué chez chaque fournisseur, de manière à raccourcir au maximum la phase logistique. L’un des enjeux consiste à imbriquer efficacement cette donne avec le système de traçabilité d’Easydis. Afin de faciliter cette tâche, un plan de standardisation des processus est en projet. Une réflexion est également menée sur l’explosion du prix du pétrole, celle-ci conduisant à utiliser progressivement les transports de masse, ce qui engendrera un nouveau type d’organisation auquel il faudra être préparé. Neslé Purina Petcare exploite, pour répondre à ses exigences en matière de traçabilité, un logiciel qui se charge de l’ensemble des codes barre sur tous les produits entrants comme les produits sortants. Le Club MES (Manufacturing Execution System) est un cercle créé à l’initiative des offreurs de solutions pour échanger, informer, être à l’écoute des utilisateurs. Il joue le rôle d’intégrateur, éditeur et conseil en automatismes et informatique industrielle. Il a aussi pour objet de créer un véritable réseau technologique et scientifique s’appuyant sur les savoirfaire industriels et les compétences de pôles de recherche plus particulièrement basés dans la région Rhône-Alpes - Auvergne. Actes – Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 9 ACTES • • • • • • • Présentation de Fabrice ROUX, Isara Lyon Présentation de Jean Marc MORLET, Pole Traçabilité Présentation de Magali THOMAS, Eaux Minérales de St Alban les Eaux Présentation de AlainAZNAR, Chocolats Weiss Présentation de Jean Michel RUY, Nestlé Purina Petcare Présentation de Pascal BEYRAND, Easydis Service Présentation de Manuel Venchiarutti, Club MES Actes – Annexes - Les Entretiens de l’Agroalimentaire – 25 Octobre 2007 LA TRACABILITE, FACTEUR DE COMPETITIVITE EN IAA Conférence – débat Entretiens de l’agroalimentaire Fabrice ROUX 1 Quelques synonymes du mot « TRACE » EMPREINTE, PAS : Notion de REPERE, PISTE, INDICATION : Notion de ROUTE, ITINERAIRE TEMOIGNAGE, MEMOIRE SOUVENIR : Notion de 2 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 La traçabilité est ... L’aptitude à MEMORISER, L’ITINERAIRE SUIVI par un produit, ... À l’aide de REPERES 3 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 La traçabilité est utile ... Toujours, pour DEMONTRER LA CONFORMITE d’un produit, Souvent, pour répondre aux QUESTIONS EMANANT DE PARTENAIRES Rarement, pour GERER UNE CRISE 4 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 A l’origine, le Paquet Hygiène Food Law (Règlement 178/2002) Alimentation animale Professionnels Services de contrôle Toutes denrées alimentaires Denrées alimentaires d’origine animale cicee i v r sseRèglement erv Règlement Règlement e d e ttee d L o n o LLaa n DGGAAL853/2004 183/2005 852/2004 D 0055 0 2 0 t ûût 2 o a o 7 a dduu117 Règlement 882/2004 Règlement « Contrôles officiels » 854/2004 Source : K. BOQUET DGAL décembre 2005 5 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 Les acteurs de la traçabilité sont ... PRODUCTION SO, SF STOCKS MP STOCKS SO, SF TRAÇABILITÉ RÉCEPTIONS MP CONDITIONt PF CONTRÔLES STOCKS QUALITÉ PF EXPÉDITIONS 6 PF Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 Les étapes de la mise en place de la traçabilité COMMUNIQUER COMMUNIQUER ENREGISTRER ENREGISTRER LES LESINFORMATIONS INFORMATIONS COLLECTER COLLECTERLES LESINFORMATIONS INFORMATIONS IDENTIFIER IDENTIFIERPHYSIQUEMENT PHYSIQUEMENT LES LESPRODUITS PRODUITS 7 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 En conclusion ... 8 Les clés de la fiabilité du système... Maîtriser les stocks Les mouvements Les inventaires Maîtriser le suivi de production Suivi des fabrications Suivi des contrôles qualité ... pour maîtriser les coûts 9 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 Vers quelles évolutions peut-on aller ? L’approche traçabilité filière est à l’ordre du jour, Pour cela, chaque acteur de la chaîne doit au préalable maîtriser son propre système de traçabilité 10 Les entretiens de l’Agroalimentaire - 25 octobre 2007 Echangeons sur le sujet 11 Savoir c’est prévoir pour pouvoir. Auguste Comte Le Pôle Traçabilité Missions et services Information Sensibilisation Centre de démonstration Standardisation Normalisation Interopérabilité Missions d’intérêt général Services aux entreprises Accompagnement de projet Conseil et Expertise Centre d’essais Formation Centre de formation Développement économique La traçabilité, démarche stratégique de l’entreprise. Chacun comme consommateur peut matérialiser ce qu’est la traçabilité à travers ses propres attentes en terme de sécurité sanitaire, sécurité agroalimentaire, de recherche d’information sur les produits (allergie), sur leur provenance, etc. Un professionnel verra dans la traçabilité un moyen de mieux délimiter son champ de responsabilité mais également de gagner en efficacité. Les autorités verront dans la traçabilité un levier pour agir en situation de crise. La traçabilité, démarche stratégique de l’entreprise. La traçabilité peut aussi se définir comme une démarche stratégique de l’entreprise en vue d’améliorer sa compétitivité et son environnement ( maîtrise des risques) en utilisant comme levier l’ensemble des outils, des méthodes, des bonnes pratiques qui s’appuient sur les technologies disponibles pour identifier, authentifier, localiser, sécuriser… Cet ensemble est appelé traçabilitique. La traçabilité, démarche stratégique de l’entreprise. Compétitivité (maîtrise des coûts) Sécurité-Pérennité Création de valeur (innovation) *** Les objectifs du chef d’entreprise *** La traçabilité, démarche stratégique de l’entreprise. Respect des exigences réglementaires Délimitation des responsabilités Maîtrise des risques Recherche d’efficacité Recherche de productivité Compétitivité (maîtrise des coûts) Sécurité-Pérennité Création de valeur (innovation) Nouveaux services Nouvelles organisations *** La déclinaison de ces objectifs *** La traçabilité, démarche stratégique de l’entreprise. La traçabilité s’applique: aux biens tout au long de leur cycle de vie… aux services tout au long du processus de réalisation aux personnes (contrôle d’accès, aide aux personnes malades, dépendantes, aide aux enfants,…) La traçabilité, démarche stratégique de l’entreprise. Le domaine de la traçabilité s’approche suivant 3 axes: Les fonctions : identification, authentification, localisation, sécurisation Les domaines d’ application : biens, services, produits Les domaines d’activités et métiers Une application peut être transversale (ex: la logistique et le transport) Comment caractériser le besoin de traçabilité de l’entreprise ? domaines Agroalimentaire Aéronautique A é A r A o g V u n r i t a o t o u D i m t P é c o H h c u b i o a h l i q s r e t l u p m t u e e i a s r t c e a i l e i e r Automobile Viticulture Fonctions (I,A,L S) Déchets Santé (Pharmacie) Santé (Hospitalier) Logistique Applications (biens, services, personnes) Comment construire une solution de traçabilité ? Panorama des technologies utilisées en traçabil Contrôle Validation Système d’information Traitement Prise de décision ************************************************************************************************************************************************* Transport et stockage Collecte TIC Middleware Technologies Information Communication ************************************************************************************************************************************************** Capture Code barre Code barre 1D 2D RFID Magnétique Colorimétrie Biométrie Code numérique Système Hybride Nano traceurs ADN synthétique ************************Identification******************************************Authentification*************************** * * TRACABILITE NUMERIQUE Le Technologie RFID LA RFID LE VOCABULAIRE IDENTIFIANT –Etiquette électronique –Etiquette Radio –Etiquette RFID –Tag –Transpondeur –Badge (RFID ou « Contactless ») LA RFID LE VOCABULAIRE LA TECHNOLOGIE DE FONCTIONNEMENT –PASSIF : Tag non alimenté. Energie fournie à 100% par le lecteur –ACTIF : Tag avec Batterie émettant de luimême vers le lecteur. –SEMI ACTIF: Tag comportant une pile afin de faciliter la communication avec la base-station LA RFID LA TECHNOLOGIE Généralités Champ électromagnétique Base de données Signal Middleware Logiciel applicatif Lecteur : (électronique de contrôle + antenne) ENERGIE Signal Étiquette communicante (puce + antenne) LA RFID LA TECHNOLOGIE Type de modulation La modulation : 18000-3 • ASK 100% t1 t3 Carrier Amplitude t4 105% a 95% 60% t2 5% b t t1 t2 t3 t4 Min (µs) Max (µs) 9,44 6,0 2,1 t1 0 4,5 0 0,8 LA RFID LES FREQUENCES UTILISEES Electric Waves Radio Waves Infra-red Visible Light UltraViolet X-Rays Gamma Rays Cosmic Rays Radio Spectrum 9kHz 30kHz 300kHz 3000kHz VLF LF MF HF Long Wave Medium Wave Short Wave VLF LF MF HF 30MHz 300MHz VHF Very Low Frequency Low Frequency Medium Frequency High Frequency 3000MHz UHF 30GHz SHF VHF UHF SHF EHF 300GHz EHF Very High Frequency Ultra High Frequency Super High Frequency Extremely High Frequency 3000GHz Not designated LA RFID LES FREQUENCES UTILISEES UHF (433 & 868-950 MHz) 125kHz, 135 kHz 13.56 MHz 2.45 GHz 5.8 GHz 10 kHz 100 kHz 1 MHz 10 MHz 100 MHz 1 GHz 10 GHz Applications RFID « item management » LA RFID LES FREQUENCES UTILISEES 125kHz 13.56MHz 902-928MHz 2.4-2.4835GHz 125kHz 13.56MHz 869.4-869.65MHz 2.446-2.454GHz 125kHz 13.56MHz no UHF 2.427-2.47GHz ETIQUETTES RFID vs CODE A BARRES CAB RFID Lecture sans visibilité directe NON OUI Forte capacité mémoire NON OUI Variétés de supports adaptés aux produits OUI OUI Résistance aux environnements difficiles NON OUI Indépendance vis à vis de bases de données NON NON / OUI Informations infalsifiables NON OUI Lecture simultanée NON OUI Écriture de données NON OUI Réutilisation des étiquettes NON OUI LA RFID FREQUENCES / PERFOMRMANCES 125 kHz Water, humidity, Human Metal Environment Operating range Worldwide regulations Communication speed Field characteristics 13.56 MHz 860 - 960 MHz 2.45 GHz LA RFID LES NORMES fréquences utilisées existantes • ISO 14 443 • ISO 15 693 • ISO 15 963 • ISO 11784 et 785 • • ISO 14 223 ISO 18 000 - x 13,56 MHz 13,56 MHz applications visées 134,2 kHz cartes de proximité cartes de voisinage organisation data identif. animale 134,2 kHz plusieurs fréq. identif. animale suivi des objets Comment construire une solution de traçabilité ? Traçabilité de la parcelle à la bouteille Gestion du vignoble - parcellisation - encépagements - planification - suivi et contrôle du travail des équipes - observations biologiques - météorologiques - analyses du sol Gestion de la vendange et de la vinification - Suivi des lots vendangés - suivi des lots de vinification - traçabilité des intrants Gestion des opérations au niveau du chaix - Elevage - analyse - dégustation - assemblages - gestion des cuves et des barriques Traçabilité de la bouteille au consommateur Besoins - Faciliter la gestion et la commercialisation de la bouteille - Protéger le produit unique pour le viticulteur - Créer un lien de confiance avec le consommateur Fonctions - Identification de la bouteille - Garantie de authenticité du produit - Garantie de l’intégrité du contenu - Accès au référentiel du produit - Suivi de la bouteille dans le circuit de distribution - Détection des situations anormales de localisation Grille d’analyse technologique De la bouteille au consommateur Identification Elevage du vin Traçabilité totale Authentification Localisation Sécurisation Services associés Logiciels spécifiques (gestion des parcelles, des chaix,etc…) Embouteillage Traçabilité totale Gestion de la bouteille Gestion de stock Distribution Traçabilité logistique Prévention de la contrefaçon Zr4tbdf1 + @ Traçabilité sécurisée Lien avec le consommateur Marketing Zr4tbdf1 + @ www.poletracabilite.com Merci de votre attention Code barre 1D Code barre 2D MAXICODE AZTEC CODE DATA MATRIX CODES QR CODE CODE ONE EMPILABLES RFID Magnétique Sur pièce fiduciaire Sur textile Le positionnement aléatoire des segments de marqueurs magnétiques est détecté par une lecture matricielle qui renvoie à un code unique. Code numérique 1- embedding a digital marking encrypted: Seal Vector (ATT), protected, visible or invisible in the images, texts files Code…….. 2- transfer it on a matter (Paper, Cardboard, Polymers, Plastics, Metals, Glass, Hologram...) by using all printing and marking standard processes and technologies ( offset, heliography, typography, flexo, tampography, sublimation, laser, heat transfer, inkjet, laser marking, digital printing... ) 3- read it easily on the field Système hybride Nano traceurs ADN Synthétique Manchons rétractables : deux niveaux de sécurité sleeve PET ou PVC – impression hélio standard 1-Authentification immédiate Révélation d’une charge luminescente sécurisée et insensible aux rayonnements traditionnels (UV, IR …) 2-Décodage ADN Identification codée et inviolable (1 heure labo) Présentation des Eaux Minérales de St. Alban-les-Eaux Refresco Présentation Eaux Minérales de St.Alban-les-Eaux 2006 • Vol. : 274 Mio litres • CA : 76 Mio € • RH : 188 employés Présentation de la Société En 24 heures • Investissements : 65,2 Mio euros • 285 unités de stockage • Surfaces : - ST ALBAN → terrains : 116 000 m² → bâtiment : 34 820 m² → extension possible : 17 375 m² 1.400.000 boîtes 750.000 bouteilles 1.800 palettes Historique • • Source thermale d’origine Gallo-romaine Fondée en 1605. • Dates importantes : • • • • • • 1996 : • 2006 : • 2007 : 1997 : 2002 : 2004 : 2005 : Reprise par le groupe SBC Achat du terrain et construction de la nouvelle usine Lancement de la Ligne 1 (boites 33cl) et de la ligne 2 (PET) Ligne 3 – Production PET aseptique et extension Ligne 4 – Eau Minérale (PET) Mise en route du magasin de stockage automatisé (transtockeur) Exploitation Eau des Sources des « Monts de la Madeleine » Démarrage de Danone Taillefine Ligne 4 Reprise par Refresco (Groupe FL – Islande) Nos marques - Nos clients Siroperie • Déchargement sucre sec • Fonte directement à froid • Montée de cuve (fabrication du sirop) • Contrôles physicochimiques, microbiologiques et organoleptiques • Pasteurisation des sirops sensibles Tous les équipements sont nettoyés par système de NEP. NEP = Nettoyage En Place Traitement Des Eaux • Traitement de l’eau de ville de source Traitement de l’eau minérale Traitement de l’eau Eau brute Forages Filtre grossier Eaux minérales brutes Filtres pré-résines (poches) Dégazage Filtration Déferrisation Stockage Résines de décarbonatation Chloration Déchloration: filtres à charbon Microfiltre de sécurité Stockage eau process Distribution usine Nettoyage des installations + Production des sirops + Production des soft drinks (colas, thés, sodas, jus) Filtration sur sables Drainage / Captage Collecte des captages Distribution usine Stockage eau minérale Distribution usine Production Eaux Minérales : César, Antonin, Faustine, Julia, St. Alban Production de soft drinks « à l’eau de source » pour Danone (Taillefine Fiz) Lignes de Production Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 Ligne 4 1997 1997 2002 2004 Aseptique à froid Boites 33 cl 72 000 boites/h Bouteilles PET 1,25 L – 1,75 L 1,5 L et 2 L 30 000 L/h Bouteilles PET 50 cl, 1 L, 1,5 L et 2 L 40 000 bout/h Bouteilles PET 1,25 L et 1,5 L 30 000 L/h Process de production SOUFFLEUSE CONVOYEUR RINCEUSE SOUTIREUSE BOUCHONNEUSE CONTRÔLES ETIQUETEUSE FARDELEUSE PALETTISEUR • Enregistrement des contrôles à réception. • Enregistrement des contrôles des en cours et des produits finis. • Enregistrement des numéros de lots des diverses matières premières et ingrédients à réception. • Enregistrements des numéros de lots à utilisation. • Possibilité de retracer les lots en amont et en aval. • Traçabilité totale du stockage des palettes de produits finis ERPOlympe (AS400). A.G.V. = Automatic Guided Vehicules Implantés en 2005 11 AGV pour le transport des palettes de produits finis : -depuis les fins de lignes vers le stockage: 130 palettes/h -depuis le stockage vers les quais de chargement: 250 palettes/h -lecture du code barre de la palette (EAN 128). Itinéraires des A.G.V. QUAIS DE CHARGEMENT S T O C K A G E A U T O M A T I Q U E Transtockeur STOCKAGE PRODUITS FINIS ET EXPEDITIONS Transtockeur implanté en 2005 • Stockage automatisé géré par WMS (Warehouse Management System): répartition par alvéolereconnaissance du SSCC. • 7 Grues (possibilité de passer à 8) • Capacité de stockage : 24 000 palettes (possibilité de passer à 27 000 palettes) • Palettes : Euro et ISO • Lecture de code barre • Code étiquette palette unique SSCC • Traçabilité totale: respect du FIFO… Quais de chargement Système informatique sécurisé Etiquette Palette Nombre de Packs DLUO Code pack Code SSCC Variant UBF Batch MIGRATION DU SI LES PREMIERS ENTRETIENS DE L ’AGROALIMENTAIRE RHONE-ALPES 25 octobre 2007 ROANNE Traçabilité, Qualité, Logistique Nouveaux process, nouveaux enjeux MIGRATION DU SI 1-PRESENTATION DE LA SOCIETE 2-CONTEXTE INITIAL DU PROJET 3-SITUATION ACTUELLE 4-L ’EVOLUTION VERS LES ERP PRESENTATION DE LA SOCIETE Un peu d ’histoire... Récemment, des traces de cacao ont été retrouvées dans des poteries de la civilisation Maya, datant de 600 ans avant Jésus-Christ ! Denrée rare comme l'or et monnaie d'échange, nourriture des dieux puis plaisir secret réservé aux grands rois d'Europe... autant dire que l'histoire du chocolat ne date pas d'hier ! PRESENTATION DE LA SOCIETE Sélection, séchage, torréfaction, broyage des fèves, mélange de la pâte de cacao avec du sucre et du lait, tempérage, moulage… la fabrication du chocolat résulte d’un véritable savoir-faire qui compte pas moins de 15 étapes, entre la récolte de la cabosse, à l’autre bout du monde, et l’aliment gourmand, prêt à être dégusté par les petits et grands ! Le cacaoyer est un arbre fragile qui pousse uniquement dans les pays tropicaux. D'environ 7 mètres de hauteur à maturité, il produit de 500 g à 2 kg de fèves par an. Il existe 3 variétés de cacaoyers : le Forastero (70% de la production mondiale), qui produit des cacaos amers aux arômes légèrement acides, le Trinitario (20% de la production mondiale), qui développe un cacao fin à teneur élevée en matières grasses, le Criollo (près de 10% de la production mondiale), qui est à l'origine d'un cacao fin et aromatique. Les cabosses, qui contiennent les graines de cacao, poussent sur le tronc et sur les branches. Il leur faut 4 mois pour mûrir et acquérir une belle couleur jaune orangée. Chaque cacaoyer donne environ 40 cabosses par an. PRESENTATION DE LA SOCIETE Le marché en 2004: - Le marché Français HT (production + import export) : 2,2 milliards d'euros - Tonnage Produits Finis : 439 000 tonnes : - dont export 214 000 tonnes - 47 entreprises assurent 90 % de la production de chocolat en France. - 12 000 emplois PRESENTATION DE LA SOCIETE LES PRODUITS: - Chocolats de laboratoire (pains, fondettes) - Chocolats moulés (tablettes, napolitains, palets…) - Confiserie de chocolats - Produits d’intérieur (pralinés, pâte d’amande, ganache…) - Produits turbinés et petits déjeuners PRESENTATION DE LA SOCIETE LE PROCESS: PRESENTATION DE LA SOCIETE LES CLIENTS: - Les professionnels: Restaurateurs, hôteliers, boulangers, pâtissiers chocolatiers, épiceries fines. - Les grands comptes: Fauchon, Hédiard, Mariages frères, Lenôtre, Monoprix, Lafayette gourmets, Grande épicerie de Paris. - Les distributeurs/grossistes et leurs adhérents: Back Europ, DGF, Disgroup, Alliance alimentaire, UNL, Euro distribution. - Le grand public: Boutiques en nom propre et Ambassadeurs, Savour club. - Les cadeaux d’affaires: Bayer, HSBC, Bic… - L’export: Japon, USA, Suède, Allemagne, Italie, Chine, Espagne, UK, Canada, Arabie Saoudite… - L’évènementiel: Les comités d’entreprise, les municipalités, les foires régionales. - L’industrie: Préparation chocolatées utilisées en ingrédients. PRESENTATION DE LA SOCIETE LES CONCURENTS: PRESENTATION DE LA SOCIETE ET DU GROUPE PLAN A TROIS ANS: GRANDS COMPTES CCF CONTEXTE INITIAL DU PROJET • • • Notre système actuel ne sera plus maintenu d ’ici à fin 2008. Le module GPAO n ’est plus adapté à notre activité. Nous souhaitons bénéficier de l ’expertise du groupe CCF. SITUATION ACTUELLE Notre système n ’intègre pas de façon simple les éléments essentiels de gestion opérationnelle de l ’entreprise: • • • • • • Prévisionnel de vente Calcul des besoins en composants Calcul des besoins en capacité Gestion des ordres de fabrication Politique d ’ordonnancement Gestion des produits finis, semi finis... Nous avons donc développé du spécifique ne reposant pas sur une base de données unique, fiches suiveuses, gestion d ’entrepôt... L ’EVOLUTION VERS LES ERP • • • • Enterprise Ressource Planning Capable d ’assurer, tout ou partie, des fonctions de gestion opérationnelle. Reposant sur une base de données unique pouvant être accédée et mise à jour par chacun des modules. Accessibles par les utilisateurs L ’intégration de la GPAO aux ERP permet l ’absence de rupture dans les échanges entre les modules. L ’EVOLUTION VERS LES ERP L ’évolution de la couverture fonctionnelle par l ’implémentation de nouveaux modules: • • • • • • • Gestion de la qualité Gestion de devis, prix de revient Élaboration de tableaux de bord (process, flux, TRS, TEG…) Gestion de la maintenance Traçabilité (généalogie) Étiquetage Préparation des commandes, des expéditions... L ’EVOLUTION VERS LES ERP Les types d ’ERP: • Les ERP généralistes • Les ERP orientés GPAO • Les ERP métier Les principaux acteurs: • SAP (System, Applications, Products) • Oracle • People soft • Éditeurs AS400 Les divisions de Nestlé Répartition des activités Nestlé - Monde (en % du Chiffre d’Affaires - 2006) Boissons Produits laitiers, nutrition et glaces 25.8% 17.9% Plats préparés et produits pour cuisiner Chocolat, confiserie et biscuits 11.6% 26.3% 6.8% 11.6% Produits pour animaux de compagnie Produits pharmaceutiques Nestlé Purina Petcare :Nos Marques Les usines NPP en Europe Veauche Wet Dry Wet / Dry Biscuits / Treats / Chews Dry + Biscuits / Treats / Chews Aintree Worksop Northwich Southall Wisbech I Jmuiden Montfort-sur-Risle Chilton Marconnelle Veghel Leuth Euskirchen Aubigny Quimperle Buk Udine Castiglione Castellbisbal Portogruaro LL’usine ’usine de Veauche (42) PRODUCTION (9560m2) Magasin (11 000m2) Bureaux (700m2) Terrain : 125 000m2 MAINTENANCE (1300m2) STERILISATION Bureaux (990M²) construit : 23 550m2 Chambre Froide (900 m²) Fournisseur de boites : IMPRESS Les Fabrications Le site de Veauche est dédié à la fabrication de produits conditionnés en boîtes de petits formats : 85g Ou en sachets aluminium de format 100g pour tous les pays d’Europe 7% 7% 2% 6% 25% 5% 2% 4% France I Italie UK Allemagne 18% 20% Espagne 4% Autriche Hongrie Hollande Russie Danemark Autres La chaine de la traçabilité Les outils de la traçabilité • Le suivi palette à la norme EAN 128 Pour les Entrants Les outils de la traçabilité • Le suivi palette à la norme EAN 128 Pour nos Produits sortants Les outils de la traçabilité • Le suivi colis (unité de distribution) et de l’unité vendue (unité consommateur) Les outils de la traçabilité • Le Logiciel de récollection des informations : SAP ENTRETIENS AGROALIMENTAIRE RHONE-ALPES PRESENTATION GESTION DES FLUX ET TRACABILITE 25 OCTOBRE 2007 LES ENTREPOTS EASYDIS ENTREPOTS FRAIS: ENTREPOTS EPICERIE REGIONAUX ENTREPOTS FRAIS CENTRALISE : ENTREPOTS EPICERIE CENTRALISE ENTREPOTS SURGELES : ENTREPOTS LIQUIDES PONDEREUX ENTREPOTS NON ALIMENTAIRE CE NTRALISE : ENTREPOTS NON ALIMENTAIRE REGIONAUX : L’essentiel de nos livraisons réalisées sous 48h (A/C) Commande magasin Traitement de l’information Préparation Expéditions Transits Livraisons magasins JOUR A – Avant 15h JOUR A Traitement par l’informatique entre 15h00 et 17h00 JOUR A Avec estimatif des charges, début d’affrètement 17h00 JOUR B Préparation des commandes entre 5h -19h JOUR B - Expéditions 8h00 JOUR B jusqu’à 10h00 JOUR C JOUR B - Transits JOUR C – Livraisons FLUX APPROS FRAIS FOURNISSEURS Fournisseurs courbe C Fournisseurs courbes A/B ENTREPOT CENTRALISE ENTREPOTS REGIONAUX MAGASINS INFORMATIQUE CENTRALE L’entrepôt centralisé expédie des articles destinés à la préparation des magasins servis par les entrepôts régionaux. FLUX APPROS EPICERIE LIQUIDES FOURNISSEURS Fournisseurs Produits courbe C Fournisseurs Produits courbe A/B ENTREPOTS CENTRALISES ENTREPOTS REGIONAUX MAGASINS INFORMATIQUE CENTRALE Les magasins sont préparés par l’entrepôt centralisé GESTION GLOBALE DE LA TRACABILITE SSCC : Codification internationale de traçabilité, SSCC (Serial Shipping Container Code) est une norme permettant d´identifier de façon unique tout produit (indépendamment de son contenu, qu'il soit homogène ou non). Le stock avancé : de nouveaux schémas Supply Chain gagnants pour le Groupe Casino et pour les fournisseurs INTERET PRINCIPE Schémas stock avancé Stockage fournisseur dans les entrepôts Easydis Transfert de propriété Fournisseur -> Casino à la sortie de l’entrepôt Fournisseur Casino Capacités de stockage a prix compétitif par rapport au marché Optimisation du BFR* (coûts de portage financier stocks) Fournisseur et Casino Réduction des ruptures et des non ventes * Besoin fond de roulement Montée en charge Traçabilité au quotidien L’apport d’un système M.E.S (Manufacturing Execution System) Manuel Venchiarutti (ACTEMIUM) Pour le club MES : www.club-mes.com Sommaire Le Club M.E.S Le contexte des entreprises ‘Agroalimentaires’ La traçabilité Le M.E.S (Manufacturing Execution System) La mise en place : quelques conseils Les apports d’un M.E.S Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Un petit mot sur le club M.E.S Créé en 2003, à l’initiative des offreurs pour: échanger, informer, être à l’écoute des utilisateurs. Association loi 1901, le Club-MES déploie ses actions selon 4 axes: la promotion de l’offre MES au travers de manifestations et d’événements, la collaboration enseignement supérieur/industrie pour informer les utilisateurs et former les étudiants, la création d’un réseau technologique et scientifique pour développer de nouvelles solutions, l’animation de communautés de pratiques au sein des industriels utilisateurs. Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Les membres actuels Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Le contexte des entreprises actuelles Pression reglementaire Respect de l’environnement Amélioration Securité alimentaire : démarche HACCP de la qualité Satisfaction des clients Actionnariat Hausse des matières premières Règlementation 178/2002 Distributeurs Principe de précaution Réorganisations industrielles Marketing Produits nouveaux Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Contexte des entreprises agroalimentaires Traçabilité … du pré à l’assiette M.E.S traçabilité Production primaire végétale Production primaire végétale et animale Transformation (1ère et 2ème ) Transport Entreposage Distribution Restauration Consommateurs Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 La Traçabilité dans les usines de transformation Généalogie des lots de produits : Matières premières, produits intermédiaires En cours de fabrication Consommables, emballages, conditionnements Produits finis Traçabilité des opérations de production Conditions de fabrication : recettes, paramètres procédés, Ressources utilisées : équipements (+ état), appareils de contrôle, Contrôles qualité : matières premières, encours, produits finis Opérateurs Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Le Manufacturing Execution System M.E.S Siège Fournisseurs SCM APS GMAO ERP LES GED LIMS MES Usine Batch Historian Usine Supervision Client Sous-traitant Usine Nombre important de systèmes ‘informatiques’ dans les entreprises Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Le M.E.S en quelques mots Entreprise 1hà Niveau 4 Planification & Logistique Planification de production, Gestion opérationnelle, etc 1j E.R.P Enterprise Resource Planning Système de Gestion d’entreprise (SAP, MOVEX, Oracle Application) Usine 1 sec à1h Niveau 3 Contrôle des opérations De production Distribution, Ordonnancement, Traçabilité, SPC/SQC,Suivi des performances, TRS Atelier Niveaux 2,1,0 1 sec < 1 sec Contrôle procédés Batch Contrôle Procédés continu Contrôle Procédés Discret (manufacturier) Manufacturing Execution Système M.E.S (Système d’Information De Production S.I.P) Norme ISA S95 Contrôle commande Des unités de production Norme ISA S88 (batch) Le procédé Machines, capteurs, régulation,… Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 ERP et MES : répartition des activités et fonctions ERP ERP Ordonnancement Stratégie, finances Clients Fournisseurs Commandes Prévisions Ressources Humaines, ... ERP Métrologie ERP Maintenance Réception MES Stockage Fractionnement Fabrication Stockage Conditionnement Stockage Expédition Qualité produit ERP ERP Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 ERP et MES : partenariat et complémentarité MES Fournisseur 1 Fournisseur 2 Produit A - Lot N Produit B - Lot M Traçabilité complète • • • • • Palette 1 Matières Milieu Moyens Main d’œuvre Méthodes Palette 2 PSF DD - Lot NN ERP Traçabilité matières PF RR1 - Lot PP1 Palette 3 Palette 4 Palette 5 Palette 6 Palette 7 Client 4 Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 MES : un outil fédérateur pour les ateliers Le MES est le système d’information focalisé sur les ateliers et les opérations qui s’y déroulent Le MES est l’outil fédérateur pour les fonctions transverses : production, qualité, maintenance, procédé Le MES est un outil « temps réel » et décisionnel indispensable pour la conduite et le pilotage des opérations de production Le MES consolide les informations et nourrit l’ERP Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Mise en œuvre d’un M.E.S C’est un projet d’entreprise Direction, encadrement, opérateurs de production, de maintenance, qualité, planification… Description des processus de production Décrire les flux matières Décrire les flux d’informations associés aux flux matières Définir les règles précises de lotification Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Conseils pour un projet M.E.S Accompagner le changement Changement de culture : du papier au numérique, information partagée Renvoyez de l’information à tous les opérateurs Communiquez, faites participer tous les acteurs Voir grand, commencer ‘petit’ : cibler les applications à forte valeur ajoutée Préférer les interfaces avec des systèmes automatiques saisies manuelles (bascules, automates, interface avec la gestion de la qualité, …) Soigner l’ergonomie des écrans aux pour les saisies manuelles, proposer des listes de choix, utiliser des identifications code à barre, RFID, proposer des listes de choix, … Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Apports et gains d’un M.E.S Traçabilité complète réception, transformation, expédition : Généalogie, traçabilité du contexte de production, contrôle qualité, Une réponse aux exigences règlementaires Un accès rapide aux informations (par rapport au papier) Des données à disposition pour d’autres besoins : Maitrise du bilan matière Maitrise des prix de revient Connaissance des procédés, amélioration des procédés Optimisation des performances Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Apports et gains d’un M.E.S Pilotage des ateliers : Ordonnancement des fabrications Suivi des encours de fabrication Suivi de l’avancement des productions / planning Amélioration de l’agilité des lignes de fabrication Prochaine Web Conference du Club MES : le 13 novembre : Retour sur Investissement (ROI) des systèmes M.E.S Inscription sur le site www.club-mes.com Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Les logiciels de M.E.S Logiciels de M.E.S généralistes Logiciels de M.E.S spécialisés Systèmes paramétrables, modulaires Applications multiples : couverture plus adaptable à tous les secteurs de l’entreprise (process, conditionnement, stockage, …) Applications métiers : maitrise des besoins, fonctionnalités parfaitement adaptées Préconfigurés Développements spécifiques : Préférer une solution logicielle M.E.S, même incomplète, nécessitant des adaptations à un développement spécifique Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07 Conclusions Merci de votre attention Des questions ? Pour le Club MES Manuel Venchiarutti ([email protected]) Entretiens de l'agrolimentaire en Rhône Alpes 25/10/07