Le compte à rebours avec... Laura Tschopp, attaquante

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Le compte à rebours avec... Laura Tschopp, attaquante
Plus que 715 jours jusqu’au CHE
Le compte à rebours avec...
Laura Tschopp, attaquante
Laura Tschopp est la «vétérane» du cadre actuel de la Nati.
L’attaquante de Sm’Aesch Pfeffingen est là pour apporter
à la jeune formation suisse le calme et l’expérience sur la
position 4.
Markus Foerster
Pour la Bâloise de 27 ans, l’équipe nationale
n’est pas seulement une affaire de cœur,
mais encore une histoire de famille. Jugez
plutôt: son grand-père fut membre de la
première sélection nationale suisse, et son
oncle même capitaine de l’équipe nationale
au milieu des années 70. Cela dit, Laura est
en passe de devenir le premier membre de
la dynastie Tschopp à participer à un CHE.
Sur le rêve «CHE 2013»...
«En fait, le CHE est encore bien loin. Mais
quand je vois le travail qui nous attend encore
après les matchs de préparation, je me dis que
le CHE est en fait tout près (rires). En tout cas,
le temps est compté. Mais je me réjouis déjà
aujourd’hui énormément de l’événement.»
Sur sa famille mordue de volleyball...
«Ils me soutiennent: ils sont restés de grands
fans de volleyball. Bien entendu qu’ils ne
suivent pas tout le projet de près. Au chapitre des activités sportives, c’est plutôt le
golf qui tient la corde actuellement. Je dois
avouer que si je suis venue au volleyball, ce
n’est pas d’abord à ma famille que je le dois,
mais aux cubaines, lorsque je les ai vues
pour la première fois au Top Volley à Bâle.»
Sur son grand écart entre travail et
volleyball professionnel...
«Pendant la saison de club, je suis semiprofessionnelle; par moments, ça fait quand
même beaucoup. Je suis sans cesse en train
de faire des allers-retours entre la salle, mon
lieu de travail et mon appartement. Durant
l’été, je suis professionnelle à 100 %, et
les choses sont beaucoup plus simples. Au
pôle national, je peux concentrer toute mon
énergie sur le volleyball.»
Sur le développement de l’équipe nationale au cours des six dernières années...
«Elle est sans conteste devenue plus professionnelle. L’environnement, l’encadrement et
les entraînements du pôle national sont très
professionnels. Même les joueuses qui sont aujourd’hui dans l’aventure ont une attitude plus
professionnelle et veulent réussir quelque chose.
Ce n’était pas toujours le cas auparavant.»
Sur son rôle au sein de l’équipe...
«Je partage ma position (réceptionneuseattaquante en 4) avec de nombreuses jeunes
joueuses. Grâce à mon expérience, je peux certainement contribuer à la stabilité de l’équipe,
surtout à l’arrière du terrain. En dehors du terrain, je me sens toujours très jeune. Là, on sent
parfois moins la différence d’âge (sourire).»
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S e p t e m b r e 03 | 2 0 11
Photo: Markus Foerster
Sur le long temps d’attente en vue
d’une participation au CHE...
«J’ai naturellement toujours espéré que
nous finirions par lancer un projet de ce
genre avec l’équipe nationale. J’ai toujours
répondu présente pour toutes les activités,
car j’estime que jouer en LNA n’est pas compatible avec «dire non» à l’équipe nationale.
Je me réjouis donc d’autant plus à l’idée de
relever ce défi.»
Objectif clair: Laura Tschopp a déjà composté son billet Oerlikon-Hallenstadion pour 2013.