Le compte à rebours avec Laura Sirucek, attaquante

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Le compte à rebours avec Laura Sirucek, attaquante
Plus que 196 jours jusqu’au CHE
Le compte à rebours avec ...
Laura Sirucek, attaquante
A 22 ans, cette attaquante polyvalente s’impose comme un pilier
important de VC Kanti Schaffhouse et de l’équipe nationale. Et elle
veut tout mettre en œuvre pour que le succès soit au rendez-vous
du rêve «CHE 2013» dans le Hallenstadion à Zurich.
Andreas Eisenring
Sur le projet CHE…
Le projet CHE de l’équipe nationale me permet de me concentrer totalement sur le
volleyball. Et le club propose des structures
qui me permettent le professionnalisme.
Notre président, Heinz Looser, soutient le
projet CHE corps et âme et s’engage toujours pour que les jeunes joueuses suisses
obtiennent le plus de temps de jeu possible.
Comme je m’entraîne aussi deux fois par
jour avec Kanti Schaffhouse, j’ai réduit à un
minimum mon cursus de biologie à l’uni de
Zurich. Club et équipe nationale se complètent mutuellement.
Sur ses expériences en
Ligue européenne…
Pour notre première participation, on s’est
fait un peu ramasser. Il y a trop de facteurs
nouveaux et inconnus, comme les nombreux
déplacements et le fait qu’un grand nombre
d’entre nous étaient pour la première fois en
route la semaine entière. Et tu te retrouves
tout à coup face à des joueuses de classe
mondiale! Dans ce contexte, on n’a certaine-
ment pas réussi à exprimer tout notre potentiel. Mais on a montré au tournoi de Fribourg
contre la Turquie et la Bulgarie qu’on peut
tout à fait gêner les grandes nations.
bien faire, de me crisper et de faire des fautes.
Je dois travailler sur ce point, apprendre à
rester relâchée. Ça va de mieux en mieux ces
derniers temps.
Sur ses points forts…
Je suis une battante et je n’abandonne jamais.
Grâce à ma polyvalence, je peux aussi bien
être engagée à l’aile que comme pointue. Ça
m’ouvre plus de possibilités de jeu, mais ça
m’impose aussi de travailler dur à l’amélioration de ma réception.
Sur son avenir de volleyeuse
professionnelle…
Septembre 2013 et le CHE arrivent si vite!
Après, c’est très ouvert. J’espère que ce CHE
ne sera pas une fin, mais un jalon important
pour le volleyball suisse. On a tant investi
qu’il nous faut absolument construire sur
cette base et aller de l’avant. Pour ma part,
je souhaite continuer de faire du volleyball à
titre professionnel. J’espère que le plus grand
nombre possible de joueuses auront envie de
poursuivre au plus haut niveau.
Sur ses points faibles…
Au fond, je suis très ambitieuse et je me mets
parfois trop de pression. Quand on est au
coude-à-coude, il m’arrive de vouloir trop
Photo: Markus Foerster
Laura Sirucek sur le rêve «CHE 2013»…
Les trois ou quatre années de préparation au
CHE passent à une vitesse inimaginable. Tous
ces entraînements intensifs pendant que les
copains et les copines bronzaient à la piscine… Maintenant, je me réjouis de pouvoir
concrétiser tout cela et de donner le meilleur
de moi-même. Il y a une grosse tension pour
l’événement, mais aussi quelques points d’interrogation sur l’après-CHE.
Concentrée: pour Laura Sirucek, le CHE 2013 a la priorité sur tout le reste.
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