électricien plus n°11

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électricien plus n°11
édito
Sommaire
Mon client m’a demandé
5 LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT
Comment choisir sol ou plafond ?
8 DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS
Mon métier
9 L’INTERPHONIE
Je développe la génération “2 fils”
Solutions
16 CLIMATISATION MOBILE
20 bougies et 6 conseils
17 TÉMOIGNAGE
Un “Adipec” en pétard
Sécurité
18
PISCINES
1er janvier 2006, la sécurité n’attend pas !
s@ti
S@ti -- Produits
Produits
Une sélection des produits de l’électricien plus
5
Le chauffage par rayonnement
14
Les portiers
20
La sécurité des piscines
21-22 La fiche S@ti
Les fournisseurs me proposent
PROMODUL 2ème de couverture / COOPER - SOCODA p.4 /
TYLO - EFISOL p.7 / CDVI p.10 / DISTRILAMPES p.8 /
URMET p.9 / ARNOULD p.13,15 / THORN p.17 / MG - FIRSTINOV p.19 / BATIMAT 4ème de couverture / ENCART A-LIGNE
EN JETÉ LIBRE - début de revue.
L’électricien doit
être l’artisan
de sa communication
Nous devons cette réflexion à André Tassano,
président de l’Adipec (Association de défense
des intérêts des professionnels de l’électricité
et de la climatisation) qui réunit
23 installateurs électriciens marseillais de
toutes spécialités (1). Plutôt entreprenant,
chacun d’eux est très réaliste vis-à-vis de son
environnement professionnel et de ses
marchés… tout en restant farouchement
garant de l’esprit artisanal et toujours
soucieux de ne pas se transformer en
centrale d’achat. Pour preuve de la
dynamique de ce groupement créé en 1998 :
« À chacune de nos réunions, nous enregistrons
plus de 70 % de participation », se félicite
André Tassano. Il faut dire que, au cours des
débats, sympathiquement animés, « on
échange concrètement » car, considère
chacun, « les meilleures créations viennent
de bonnes récréations ».
En collaboration avec les membres de
l’Association, l’ElectricienPlus relatera, au
travers d’un ou plusieurs témoignages de
membres, les préoccupations
professionnelles actuelles vis-à-vis des
produits, des normes, des fournisseurs, des
marchés, des clients… Marcel Carré (Entreprise
Tegec) ouvre les débats (voir p. 17).
l’
(1)
Cahier central, le TECHNOinfo+
La domotique (re)communique - 16 pages
23 Abonnement gratuit
Voir l’édition du Printemps de l’ElectricienPlus
p. 12. En plus des 23 installateurs, on compte
4 “sponsors” : Schneider Electric, Arnould Planet Wattohm,
Atlantic et Philips Eclairage.
Couverture : photo HORA
SEPP, 23, rue Galilée
F - 75116 Paris
Tél. +33 (0)1 44 92 50 50 - fax +33 (0)1 44 92 50 51
Directeur de la publication : Jacques Darmon
Secrétaire de rédaction : Véronica Velez
Collaborations : Pascal Jacquin (formation et produits),
Frédéric Guérin (saisie), Catherine Legrand (corrections).
Diffusion promotion : Brigitte Arnoud
Publicité : Carmen Costa i Montal assistée de Joelle Daemen
PAO, gravure : Planète Graphique Studio, 75017 Paris
Impression : Imprimerie de Champagne, 52200 Langres
Routage : Presto
© SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées
avec l’autorisation de l’éditeur.
Dépôt légal : Juin 2005
ISSN : 1774-3966
N° 10 • PRINTEMPS 2005
3
offre
globale
“Bâtiment”
Nouveau catalogue
Boîtes pour cloisons sèches
Boîtiers à sceller
Boîtes pour appliques
Dispositif de connexion des
luminaires DCL,
pour une conformité de vos installations à
la nouvelle NFC 15 100
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4
N° 11 •
ÉTÉ 2005
Mon client m’a
demandé
LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT
Comment choisir
sol ou plafond ?
Le mode de chauffage électrique par rayonnement intégré
au bâti (sol ou plafond) séduit de plus en plus les consommateurs. Après le renouveau du plancher chauffant
électrique, le plafond gagne chaque année de nouvelles
parts de marché. Une raison fort simple a cela, le confort
que procurent ces deux procédés de chauffage.
un comme l’autre sont des chauffages dits “basse
température” ce qui signifie que votre sol ou votre
plafond sont à des températures qui n’excédent
pas 28° C en plancher et 32° C en plafond ce qui rend pratiquement indécelable la source de chaleur, car ils utilisent
l’effet du rayonnement et non celui de la convection, ce qui
d’emblée leurs donnent quelques avantages.
Deux phénomènes sont à l’origine de la sensation
de chaleur. D’une part la convection, où l’air au contact
d’une source de chaleur s’échauffe, se dilate et s’élève. L’air
froid venant remplacer l’air chaud crée le courant
de convection. De ce fait, la sensation de confort varie en
fonction de la position de l’occupant par rapport à l’émetteur. D’autre part, le rayonnement. C’est un principe naturel qui intervient dès qu’une différence de température
existe entre deux corps. Le corps le plus chaud échange
alors sa chaleur au profit de l’autre. C’est ce qui se passe
entre le soleil et la terre. C’est ce phénomène que l’on
retrouve dans une pièce chauffée par rayonnement où, une
source de chaleur située au sol ou en plafond réchauffe les
L’
1
SERV
ICE
1URS
LECTE
autres parois plus froides qui
à leur tour transmettent leur
chaleur à l’ambiance, créant des conditions de confort optimum pour l’occupant.
L’homogénéité des températures des parois est déterminante dans la notion de confort. C’est elle qui permet avec la température de l’air de trouver le point
d’équilibre thermique indispensable au bien-être.
C’est pourquoi le rayonnement est la meilleure réponse à
apporter aux besoins physiologiques de l’Homme.
Alors Plafond Rayonnant ou Plancher Rayonnant ?
Le choix de l’un ou l’autre de ces procédés dépendra bien
évidemment du type de la destination de l’ouvrage, de
son mode constructif, voire de la nature même du chantier : neuf ou rénovation.
Le Plancher Rayonnant Electrique (PRE) est composé
essentiellement d'un élément chauffant électrique incorporé dans une chape flottante armée ou posé sur celleci, inférieure ou égale à 5 cm d'épaisseur, désolidarisée
thermiquement et mécaniquement du bâti et reposant sur
U N E SE LECTION DE PRODU ITS L’E LECTRICI E N PLUS - Le chauffage par le sol
Pour ne pas prendre
trop de poids
Le système “Eléavivre”, commercialisé par Acome, répond
aux contraintes rencontrées en rénovation pour la pose
en inter-étages ou en mezzanines. Sa faible
épaisseur (22 mm hors revêtement sol) et son
faible poids (2,5 kg/m2) permettent ainsi la mise
en œuvre de planchers chauffants, quelle que
soit la configuration du projet. Caractéristique :
puissance nomi- Chez le même constructeur
nale par le système “Eléatram”, plancher élecunité de trique mis en œuvre sous dalle béton
logueur, ou chape fluide. 14 puissances S E R V I C E
2URS
7,5 W/ml disponibles, de 150 W à 3 000 W.
LECTE
à 36°C.
Déjà, dans son édition
de l’automne 2003,
l’ElectricienPlus, en
s’interrogeant : « comment assurer le bienêtre dans la maison ? », indiquait que
l’installateur électricien dispose d’une
multitude de solutions
permettant d’améliorer
le confort des occupants, tout en limitant
les consommations
d’énergie. Parmi ces
solutions, étaient citées les « planchers ou
plafonds chauffants ».
Nous les développons
aujourd’hui…
Produits
Ailette mécanique brevetée Basse temperature pour
Le système de chauffage électrique basse
haut niveau de confort
température “Infracable” de Deleage (groupe Danfoss) se singularise par des conducteurs gainés mécaniquement protégés par
une ailette en acier galvanisé (système breveté). Elle en facilite la pose dans le sol et
assure une diffusion optimale de la chaleur.
Caractéristiques principales : puissances de
150 à 2 400 W ; longueur de 10 à 148 m ;
prix public habituellement constaté entre 45
et 50 €/m2 HT ; consommation habituellement constatée entre 4 et 5 €/m2 TTC pour
une température ambiante de
ICE
l’ordre de 20 °C.
SERV
3URS
LECTE
Tresco propose son “Cablossol D+2”, câble
biconducteur fixé régulièrement sur un
rouleau de grillage plastique, muni à l’une
de ses extrémités d’une liaison froide de
2,50 m pour le raccordement à l’installation électrique. Il est utilisé pour le chauffage par le sol des logements.
Caractéristiques techniques : longueur :
de 10 à 144 m ; puissance : 17 W/m
(de 160 à 2 300 W selon longueur).
SERV
ICE
4URS
LECTE
N° 11 • ÉTÉ 2005
5
Mon client m’a
demandé
LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT
Principes généraux à respecter
Quel que soit le procédé envisagé, on veillera :
- à travailler à partir d’un bilan thermique précis permettant un juste dimensionnement de l’installation.
- à l’amélioration, en rénovation, de l’isolation thermique si nécessaire afin de ne
pas avoir de mauvaises surprises en terme d’exploitation.
- à ne mettre en œuvre que des produits satisfaisants aux normes réglementaires
en vigueur (Avis Techniques du CSTB, Marquage CSTBat, Test de conformité en
matière électrique, phonique et thermique).
- à respecter le plan de calepinage et suivre les notices techniques des fabricants.
- à toujours associer le procédé à une régulation-programmation adaptée.
un isolant thermique servant à orienter le flux de chaleur
vers le local à chauffer.
Pour garantir une mise en œuvre à la fois plus simple, plus
rapide et plus sûre on sélectionnera des produits industriels livrés sur chantier sous forme de trames. Une régulation pièce par pièce viendra compléter le dispositif.
Ce procédé de chauffage est à privilégier en secteur résidentiel (maison individuelle ou collectif) ou en petit
tertiaire. S’il semble plus approprié dans le cas d’une réalisation neuve compte tenu des contraintes liées à la réservation nécessaire au sol il n’est pas pour autant exclut de
l’envisager en rénovation. Il fera merveille dans toutes
Avantages génériques
© PHOTO HORA
En plus de l’invisibilité, les plafonds et planchers
rayonnants apportent une souplesse dans la gestion du chauffage, et ont une grande capacité à
prendre en compte les apports gratuits. Ils libèrent
l’espace au sol et aux murs, leur fonctionnement est
totalement silencieux et l’absence de brassage d’air
n’entraîne aucune salissure. Ils procurent un grand
confort thermique grâce à une bonne homogénéité
de la température de l’air et des parois. Ils participent au traitement acoustique entre niveaux et permettent de réduire les transferts de chaleur entre
étages. Ils ne nécessitent pas de contrat de maintenance spécifique.
1
SERV
ICE
5 RS
les pièces carrelées, offrant une douceur de contact au
sol incomparable. Dans le cas d’une solution en plafond, c’est la nature du bâtiment qui déterminera le
choix du procédé.
Le Plafond Rayonnant Modulaire, ou PRM, est un procédé
de chauffage électrique intégré en plafond suspendu dans
lequel sont positionnés des modules rayonnants équipés
de leur raccordement électrique et des modules neutres de
même résistance thermique. L’ensemble constituant le plafond. L’élément chauffant est une résistance électrique en
feuille mince, équipée d'un raccordement électrique normalisé. Cet élément, collé en usine sur un réflecteur de flux,
transmet par conduction sa chaleur à la sous-face décorative qui rayonne vers les parois du local.
Dès lors que le bâtiment est ou sera équipé d’un plafond
suspendu (plafond que l’on trouve le plus souvent en secteur tertiaire) la mise en œuvre de ce procédé de chauffage pourra être envisagée.
Le Plafond Rayonnant Plâtre (PRP) est un système de
chauffage électrique utilisant la technique bien connue du
plafond en plaques de parement plâtre. Le PRP se différencie de ce plafond traditionnel par l’utilisation de
plaques de parement plâtre spécifiques à cet usage au-dessus desquelles sont positionnés des panneaux chauffants
alimentés par une ligne spécialisée et des panneaux
neutres. Le tout repose sur une ossature métallique porteuse traditionnelle invisible une fois le plafond terminé ce
qui en fait un procédé idéal dans le résidentiel. Si le PRP
semble mieux adapté à la rénovation que le PRE dans la
mesure où nous sommes en présence d’une solution sèche
qui se met plus facilement et plus rapidement en œuvre,
c’est avant tout le mode constructif qui orientera le choix
final.
Enfin, il existe pour un confort toutes saisons, des solutions Planchers ou Plafonds Rayonnants Réversibles.
Alimentés par une pompe à chaleur réversible, ces systèmes utilisent l’eau ou l’air en circuit fermé pour assurer
à la fois la fonction chauffage et la fonction rafraîchissement. La régulation de la température est assurée par un
système qui prend en compte la température extérieure, la
température intérieure, le taux d'humidité de l'air ambiant
et la température du fluide caloporteur circulant dans le
plafond ou dans le plancher. •
Pascal Jacquin
U N E S E LE C T I O N D E P RO D U I TS L’ E LE C T R I C I E N P LU S - Le c h a u f f a g e a u s o l
Re t ro u ve z l e s n o u ve a u x p ro d u i t s
En couronne ou en trame ? Le PRE direct
SERV
Nexans propose une offre de câbles
chauffants “TXLP/2R”, soit conditionnés
en couronne (grande malléabilité ; le câble reste
en place une fois courbé), soit en trame préformée correspondant à une implantation de 85 W/m2.
Conseil : si la surface de la pièce à chauffer est
parfaitement rectangulaire, choisir la trame ; si elle est irrégulière, choisir la couronne.
U
LECTE
Le câble “Diratherm”, commercialisé par Noirot
LECTE
(groupe Muller), assure, grâce à son revêtement aluminium
de blindage doublé d’un fil de continuité en cuivre étamé,
une protection électrique et mécanique performante. Ce
câble à puissance constante ne se raccorde que d’un seul
côté à l’aide d’une liaison froide de 2,5 m de long.
Caractéristiques : élément chauffant avec revêtement métallique enrobé dans un isolant en polyéthylène haute densité.
Chez le même constructeur,
Chez le même constructeur,
Le PRE “Millimat” proposé en 4,6 à 15,8 m
de longueur de trame et en 9 puissances
(de 150 à 1 000 W). Puissance
ICE
SERV
linéique : 8,5 W/ml ; puissance
6
2
surfacique maximale : 85 W/m .
S
CTEUR
le PRE autorégulant constitué par le câble à puissance variable “Régulatherm” dont la puissance diminue quand la température du milieu dans leICE
SERV
quel il se trouve augmente.
8
U
LECTE
LE
6
N° 11 •
ÉTÉ 2005
E
IC
7URS Pour pièces exigues
2
RS
SERV
LECTE
Le PRE
KS, proposé par
Thermor
(groupe
Atlantic),
existe en 2 largeurs. De 155 W à
2 600 W de puissance, ce système
se compose d’un câble chauffant
blindé et est livré prétramé sur
treillis plastique. Garanti 10 ans,
son prix est compris entre 124 €
et 572 €.
Utilisez lafiche s@ti pages 21/22
ICE
9URS
Mon client m’a
LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT
demandé
U N E S E LE C T I O N D E P RO D U I TS L’ E LE C T R I C I E N P LU S
Le c h a u f f a g e a u p l a f o n d
On est au plafond
er
SERV
ICE
1E0URS
Knauf, le 1 transformateur de polyester expansé au monde et LECT
le 2e producteur européen de plaques de plâtre, commercialise
“Knauf Sigma”, gamme constituée de plaques, pour plafond chauffant
par rayonnement, de 2 400 x 1 200 mm (épaisseur 12,5 mm).
Résistances thermiques : entre étages courants, 1 m2, K/W minimum,
épaisseur de 50 à 60 mm ; sous combles (ou sous toiture) : 2 m2,
K/W couches croisées : une 1re épaisseur de 50 mm sans pare-vapeur
afin d’éviter tout contact avec le film, le complément avec pare-vapeur
(ce dernier sera M1 en ERP). Les laines soufflées sont exclues.
L’utilisation d’éléments isolants prédimensionnés intégrant déjà l’élément chauffant facilite la mise en œuvre. Enfin, les 4 bords amincis
des plaques assurent une parfaite planéité du plafond fini.
Quand le PRM se met en 6
SERV
ICE
1E1URS
CT
Avec sa gamme “Dytop” de PRM (Plafond rayonnant modulai- LE
re), Airelec (groupe Muller) propose 6 types de parements différents
pour des modules de 60 x 120 cm et 60 x 60 cm : “Stratus”, en laine
de roche de 220 kg/ ? ; “Dymod”, en vermiculité inaltérable à bords
feuilletés ; “Dymétal”, en métal à bords feuillurés résistant aux chocs
; “Dyclass”, en laine minérale ; “Dyroc”, en laine de roche de très
forte densité ; Dyroc couleur”, 6 couleurs de voile disponibles en
option. Puissances : 75 et 150 W.
Cachez ces ossatures
SERV
ICE
1E2URS
Complétant sa gamme de PRM (Plafond rayonnant modulaire) de la LECT
série “HORAcoustic” à parement plâtre autoporteur, la société Hora lance la
commercialisation de l’“HORAline”, PRL à ossatures invisibles.
Le module rayonnant est constitué d’un isolant minéral de 50 mm d’épaisseur et revêtu d’un voile de verre ; d’un film chauffant de 60 à 75 W
(60 x 60 cm) ; d’un parement autoporteur, de couleur blanche, en plaque
de plâtre lisse ou perforée sur toute la surface.
Des modules qui en disent long
SERV
ICE
1E3URS
LECT
Commercialisés par Frico, les modules rayonnants pour faux
plafonds “Sertifibre”, “Sertiroc”, “Sertisol”, “Sertiplâtre”, “Sertimétal”
et “Sertibois”, de 44, 60 et 75 W, ont des émetteurs de chauffage par
infrarouge long. Le rayonnement thermique est émis suite à l’échauffement à une température inférieure à 50 °C d’un parement décoratif.
Destinés au chauffage des bureaux, écoles, crèches, salles polyvalentes, commerces, salles de spectacles, munis d’un plafond suspendu
modulaire, et associés à une bonne régulation ainsi qu’à une GTB, ils
sont économiques à l’exploitation.
sur www.electricienplus.info
Pour la renovation
Produits
SERV
ICE
1E4URS
Le système de chauffage électrique par le sol proposé par
LECT
Raychem (1) réunit une double offre : le “T2 Reflecta”, ruban autorégulant associé à une plaque isolante rainurée de 13 mm d’épaisseur,
régule automatiquement sa production de chaleur en fonction des
autres sources de chaleur de l’habitat ; recouverte d’aluminium, la
plaque “T2 Reflecta” permet de réduire d’environ 20 % les pertes de chaleur et garantit une distribution uniforme sur toute la surface chauffée.
Prix d’une installation : entre 197 €
HT pour 3 m2 ; 12 ans de garantie.
(1) Marque “chauffage par le sol” du groupe Tyco
Thermal Controls, spécialiste des solutions de
traçage pour l’industrie et la construction.
N° 11 • ÉTÉ 2005
7
Profession
DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS
Logement existant
Qualibat
Qualitel en explore
les caractéristiques
Réforme engagée
Dans sa dernière étude portant sur le logement et
publiée en janvier 2004, l’INSEE a évalué à 30,3 millions le nombre de logements en France, dont 25,4 millions de résidences principales. Autant dispose-t-on
d’informations fiables et avérées sur les 360 000 nouveaux logements construits chaque année, autant les
bases de connaissances sur les logements existants
sont disparates.
Dernière
minute
Au moment où vous
est livrée cette édition
de l’ElectricienPlus,
Michel Dubesy, délégué général de l’association Promodul,
présente l’élargissement du périmètre de
compétence de l’association afin de participer aux grands défis de la maîtrise de la
demande d’énergie et
du confort thermique
(voir www.electricienplus.info, actu du
17 juin 2005).
8
N° 11 •
ÉTÉ 2005
Dès septembre
C’est pourquoi, dans le cadre de la politique nationale de
réhabilitation de l’habitat existant, l’association Qualitel
mènera, à partir du deuxième semestre 2005, deux
actions coordonnées : d’une part, un bilan technique
patrimonial définissant l’état de la construction en
termes de sécurité, d’intégrité de l’enveloppe, de caractéristiques énergétiques… (dans la perspective de l’application de la directive européenne et du diagnostic de
performance énergétique). Il s’agit d’un état des lieux
préalable à l’élaboration d’une stratégie patrimoniale.
Réalisé par des professionnels selon des critères préétablis, ce bilan se distinguera des diagnostics immobiliers
réglementaires et du diagnostic de maîtrise d’œuvre ;
d’autre part, un certification après travaux se fondant sur
le respect d’un ensemble de points-clés : management
d’opérations, niveaux minima de performances… Cette
certification, au sens du Code de la consommation (loi
du 3 juin 1994), comportera une déclinaison environnementale s’appuyant sur le concept de la certification
Habitat & Environnement et de la démarche HQE (haute
qualité environnementale). •
Multiplication des labels de qualité, libéralisation de la commande publique, publication de la norme NF X50-091 relative aux organismes de qualification… Autant d’évolutions
obligeant l’association Qualibat à engager, selon ses animateurs, une réforme visant à lui donner les moyens de
remplir encore mieux, dans ce nouveau contexte, sa mission
d’organisme de référence au service de tous les acteurs de
la construction. Cette réforme, qui a été présentée aux
membres des instances de l’organisme et à ses partenaires,
le 18 mai dernier à Paris lors des Assises Qualibat, comporte 3 grands axes. Tout d’abord, réorganisation territoriale
dans le respect des exigences d’indépendance de la norme.
Modifications des procédures
D’ici fin 2007, les 88 secrétariats administratifs actuels
seront progressivement regroupés en 44 agences, avec des
équipes dédiées à Qualibat et placées sous la responsabilité de délégués régionaux ; ensuite, valorisation du certificat de qualification à travers l’accréditation de l’organisme
par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation). Cet objectif amènera Qualibat à modifier ses procédures sur deux
points : le délai de validité de la qualification (qui sera
réduit à 4 ans) et les mentions à faire figurer sur le certificat (la date de fin de validité de la qualification sera rajoutée) ; enfin création d’une “identification” pour faciliter l’accès à la qualification aux petites entreprises, en les aidant
à entrer progressivement dans la démarche. Cette identification validera leur existence légale, attestera de la régularité de leur situation sociale et précisera leur couverture
d’assurance au regard du métier déclaré. Attribuée pour une
période de 4 ans, non renouvelable, elle donnera lieu à
l’établissement d’une Carte d’Identification Bâtiment (CIB),
actualisée chaque année. •
Technologie
2 fils couleur
L’innovation qui
vous change la vie !
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sur 2 fils
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Performance
• Avec 2 fils :
- Portier Vidéo
- Intercommunication
- Appel palier
- Vidéo surveillance
- Surveillance de la porte
• 5 mélodies
• Réglage du volume d’appel
de base sur tous les kits
Simplicité
• Kits N/B, couleur,
composés de 1 à 32
logements avec
et sans VIGIK
• Cablâge 2 fils
non polarisés
• Temps d’installation
divisé par 2
• Caméra couleur
1/7, rue Edouard Branly
ZI La Garenne
93605 Aulnay-sous-Bois Cedex
Tél. 01 48 19 84 00
Fax 01 48 68 47 26
www.urmet-captiv.fr
Mon
INTERPHONIE
métier
Je développe
la génération 2 fils
ne part importante du marché de l’interphonie
échappe aux électriciens, la course aux produits
entrée de gamme n’ayant pas apporté un développement réel de ce marché. Elle a surtout renforcé la
conviction des utilisateurs que l’interphonie soit ne devait pas être trop sophistiquée (sous peine de tomber
facilement en panne), soit qu’elle nécessitait un développement technique sophistiqué donc cher.
Ni les installateurs ni les distributeurs, et encore moins
les fabricants ne peuvent se satisfaire de cette situation.
Par exemple, Urmet Captiv notait que « les ventes en kits
audio et vidéo des interphones avaient explosé ces dernières années, à tel point que 2 kits sur 3 sont achetés hors
canal professionnel ».
Les produits les plus sophistiqués en GSB sont bien entendu imbattables au niveau prix. Ils se vendent, par
exemple, au tiers du prix des produits d’entrée de gamme chez Aiphone. Pourtant, le client verra très vite la différence entre ces produits en terme de qualité des
connexions audio ou vidéo, la résistance, etc., et le professionnel y trouvera le sérieux d’un montage permettant
un gain de temps à l’installation. Alors, qu’est-ce qui peut
conduire un client à faire le pas vers son électricien, en
matière d’interphonie ?
U
L’interphonie aujourd’hui ?
Lors de son apparition sur le marché, l’interphonie se résumait à l’installation de systèmes audio dans les seules
villas suffisamment grandes pour en justifier le besoin
(et le prix) ! Puis est venu le temps du développement
massif de l’interphonie des logements collectifs.
Cette évolution de la demande a aussi montré une évolution des besoins.
De simple contrôle d’accès au départ,
basé sur un portier, l’interphonie a
évolué en intégrant plus de communication, notamment
en remplaçant l’audio par la vidéo. Bien que cette dernière évolution soit encore en cours de déploiement et
qu’il reste beaucoup de logements non équipés, on voit
apparaître une nouvelle étape avec des connexions intégrant d’autres systèmes de communication et de sécurité (Internet, vidéosurveillance, alarme...). « C’est un
vaste marché qui s’annonce et les installateurs doivent s’y
préparer » considère la profession.
Or, jusqu’à présent, les installations d’interphonie étaient
une question de spécialistes en téléphonie, voire d’antennistes. Cela était dû à l’environnement technique de
ce produit. On peut résumer les fonctions d’un interphone dans la réalisation de trois principales étapes :
appel du résident, conversation et communication entre
les personnes, puis ouverture de la porte. Les deux premières ont fait l’objet des principales évolutions dans
les solutions actuellement proposées. Tout d’abord, l’appel du résident ou la reconnaissance. Cette étape est
assurée par des portiers. On compte aujourd’hui plusieurs fonctionnalités dépassant le seul déclenchement
de l’ouverture : défilement des noms, esthétique des
touches, esthétique du boîtier, fabrication contre le vandalisme, systèmes variés de gâches (clés électroniques,
badges…), etc. L’un des leaders en la matière, la société Digicode, a investi de façon importante en recherche
et développement pour concevoir des boîtiers plus
© Coffrel
En 30 ans, les accès à la téléphonie et à l’audiovisuel au
sein des habitations se sont spectaculairement diversifiés,
entraînant la multiplication des infrastructures. Au final,
l’électricien se trouve confronté à une multitude de câbles
paires ou coaxiaux qui ne peuvent s’interconnecter, limitant
de fait les possibilités d’évolution et d’intégration des
différents services : vidéosurveillance, alarmes, contrôles
d’automatismes à distance... Cette situation a notamment
eu des répercussions négatives pour le développement de
l’interphonie ou du contrôle d’accès. Or de nouvelles
approches techniques permettent de contourner ce type de
problème, et offrir des solutions plus ouvertes en terme
de service pour le client, et plus économiques en terme
d’installation pour le professionnel.
Seulement deux
fils sur toute
l’installation,
même pour l’intercommunication. la solution
la plus simple et
la plus rapide.
N° 11 • ÉTÉ 2005
11
Mon
métier
INTERPHONIE
Le cas particulier des systèmes VIGIK
Doc Coffrel
Les prestataires de services (entretien, relevé de compteurs, distribution de courrier, etc.) sont amenés à
accéder régulièrement dans les immeubles. Ils doivent donc y pénétrer tout en préservant, dans le même
temps, le niveau de sécurité des résidents. La Poste a donc mis en place, avec des constructeurs un système de clé électronique sous forme de badge sans contact, avec serrure adaptée : ce badge rechargeable transporte un droit d'accès limité dans le temps (date précise et plage horaire réduite). Il ne
contient pas de listes d'immeubles ; un dispositif de chargement chez l'opérateur permet le rechargement des badges sans contact de ses agents avec un droit d'accès actualisé ; en cas de perte ou de vol
d'un badge, la faible durée de validité le rend très rapidement inutilisable ;
Située à l'entrée des immeubles, la serrure électronique se compose d'un lecteur extérieur et d'un boîtier
de contrôle. Elle est chargée de vérifier que : le prestataire est autorisé à pénétrer dans l'immeuble au
moment de la présentation du badge sans contact ;
les droits présents sur le badge sans contact autorisent le prestataire à pénétrer dans l'immeuble au moment de sa présentation ;
les droits entre la date de présentation du badge sans contact et la date du début des droits stockés sur le badge est inférieur à 84 heures (cela
afin d'éviter que les badges soient chargés pour de longues périodes, ce qui présenterait un risque important en cas de perte du badge).
Poste
résident
Paire de fils
non polarosés
Numérisation du
Signal numérique transformé
signal analogique
en signal analogique
ergonomiques en mettant notamment en évidence que le
vieillissement de la population va demander des efforts en
matière de signalétique.
Mais l’évolution la plus importante est celle qui concerne
l’étape de communication entre les personnes. Cela demandait en général un minimum de 5 fils en portier audio.
Si l’on installait une fonction vidéo, il fallait ajouter un coaxial, et, de plus, dans le cas d’un logement collectif, tout
ajout de poste en parallèle, ou d’un nouvel accès (porte...)
nécessitait, entre autres, une nouvelle connexion à partir
du boîtier avec un câblage spécifique. En terme d’installation, ce type de produit conduisait donc vers une certaine
expertise, ne serait-ce que pour préparer le chantier et déterminer le câblage, puisque cela nécessitait de l’alimentation pour vérifier les adressages. L’évolution technique
offre de nouveaux horizons.
L’introduction du numérique
Comme dans bien d’autres secteurs, l’introduction du numérique va générer une réelle évolution des pratiques. Il
Un triple marché
Le marché du contrôle d’accès compte trois segments répondant à des logiques et
systèmes de contrôle différents :
- contrôle et autorisation d’accès par interphonie dans le résidentiel ;
- contrôle et autorisation d’accès dans le tertiaire en dehors des affaires concernant
la défense et les parkings ;
- protection par verrouillage électronique.
Le premier segment de marché (logements individuels, collectifs, privés et sociaux)
est un marché mature qui a progressé de + 5 % entre 2003 et 2004.
12
N° 11 • ÉTÉ 2005
s’agit de remplacer le câblage par un programme établissant les connexions entre le portier et les postes résidents.
Les signaux provenant des touches du clavier, autant que
de la conversation audio et vidéo, sont numérisés et transmis vers le poste intérieur, puis retransformés en signal
analogique afin d’être lisibles par les fonctions du poste
intérieur (sonnerie, haut-parleur, écran vidéo...).
Lors des premières mises sur le marché de telles solutions,
la numérisation demandait de passer par une programmation assez lourde, nécessitant l’apprentissage d’un logiciel spécifique constructeur. Or des systèmes mis sur le
marché, ne demandent aucune programmation car les informations entre le portier et les postes sont préprogrammés et déterminés par un simple switch. Cela conduit à
programmer d’abord les plaques de rue suivant la position
du switch (1re, 2e, 3e plaque...), suivant le nombre d’entrées.
Puis, toujours sur la plaque de rue, on peut donner un numéro à chaque poste de chaque logement.
Les systèmes actuellement sur le marché proposent un
nombre important de connexions, allant jusqu’à une trentaine de postes par adresse, sur le portier. Enfin, on nommera chaque poste intérieur en fonction du numéro déjà
défini sur la plaque, toujours à l’aide d’un switch propre
au poste.
Les avantages de tels systèmes sont multiples, notamment
en terme d’installation, par la possibilité de réaliser le montage en atelier, ou la capacité de se raccorder sur des installations existantes. Les constructeurs considèrent que 50
% du temps d’installation peut ainsi être économisé. Mais
l’intérêt peut-être le plus important est la possibilité d’avoir
un système “ouvert” grâce à sa numérisation. En effet, il
devient plus facile de connecter à ce type de système des
équipements actionnant d’autres automatismes, tels que
des systèmes de vidéosurveillance, d’alarmes, de régulation chauffage...
Cette évolution n’est pas négligeable lorsque l’on songe
que la moyenne des installations existantes ont au moins
une bonne vingtaine d’années, et que les souhaits des usagers en résidentiel comme en collectif est d’ouvrir leur maison à plus d’uniformisation et de simplification des systèmes.
De quoi imaginer les possibilités d’un nouveau marché. •
Pascal Jacquin
Série
initia
Le confort selon Arnould
Et la lumière est tout
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Mon
métier
1
INTERPHONIE
JE DÉVELOPPE LA GÉNÉRATION 2 FILS
L’électrien plus a sélectionné...
C’est un lieu commun que de rappeler la nécessité de
vivre en sécurité. Cette notion devient primordiale dans la
vie quotidienne et le contrôle d’accès n’est plus
seulement une exigence du secteur tertiaire. Il s’étend
désormais au marché résidentiel. Les professionnels sont
donc à la recherche de solutions performantes
permettant une pose facile et rapide, dans toutes les
configurations d’installation, même les plus complexes.
En voici quelques exemples.
Contrôle d’accès “lecture/ S E R V I C E
15URS
écriture” utilisant
LECTE
la technologie 2 fils (Urmet Captiv)
Les “Centrales CV” offrent la possibilité de
gérer un accès avec une
capacité de 1 000 badges
et/ou télécommandes
résidents (CV1S) et jusqu’à 2 ou 4 accès avec
services Vigik et 5 000
badges et/ou télécommandes résidents. Les
accès piétons, hall, ascenseur, escalier… peuvent être contrôlés en
technologie de proximité
par les clés “Mémoprox”
ou par la télécommande
“Mémobip” assurant également l’accès véhicules à distance par
commande radio.
SERV
ICE
1E6URS
Chez le même constructeur
LECT
Le système vidéo portier couleur “2 Go”,
sur 2 fils non polarisés,
adapté au collectif. En rendant le câblage plus
facile, ce système simplifie l’installation.
De plus, la programmation ne nécessite aucun
outil particulier.
SERV
Le vidéoportier numérique
“Utopia”
ICE
1E7URS
LECT
Equipé d’un écran couleur 4" d’une diagonale de
10 cm, et signé d’un grand nom du design industriel, Michele De Lucci, ce portier vidéo vient
enrichir une offre déjà fournie conçue pour le
résidentiel et le tertiaire haut de gamme.
Une version mains libres avec pose affleurante ou
semi-encastrée sera disponible dès l’automne
2005. Des versions audio simples avec combiné
ou mains libres seront également commercialisées à la fin de l’année 2005.
Système de sécurité d’entrée
audio-vidéo d’immeuble
(Aiphone)
Le “GF Système Plus”,
système de sécurité
d’entrée audio-vidéo,
dont le poste d’entrée se
caractérise par un design
semi-affleurant en vue
d’un montage possible
sur la plupart des surfaces de murs, utilise,
2
14
ICE
1E8URS
LECT
pour l’audio, un câblage
en bus 2 fils, tandis que
le système vidéo utilise
un câblage 4 fils. Ces
deux systèmes permettent de configurer les
platines par PC à l’aide
d’un logiciel.
Reconnaissance d’empreintes
digitales par contrôleur
externe (Siedle)
SERV
ICE
1E9URS
LECT
Le lecteur d’empreintes “Fingerprint” peut être intégré
dans l’ensemble des systèmes de communication de
poste du constructeur : “Vario”, platines modulaires
; “Steel”, platines aluminium, inox ou laiton. Son lecteur thermique, constituant “l’œil” du système, permet l’enregistrement du doigt placé sur sa surface,
ainsi que sa lecture, à partir du moment où il a été
enregistré. Le contrôleur central peut être relié à 8 lecteurs d’empreintes. Les données, concernant un maximum de 100 utilisateurs (qui peuvent être divisés en
5 groupes), ne sont entrées qu’une seule fois et peuvent être gérées de manière centralisée.
Portier vidéo digital
domotique (Fermax)
Le moniteur “Online”,
avec connexion bidirectionnelle au téléphone,
dispose de fonctions
avancées pour détecter
les incidences, ainsi que
pour la gestion et le
contrôle du logement.
Contrôle d’accès de 4 portes (CDVI)
Le système “DGM4” gère jusqu’à
20 000 badges “résidents” avec
3 plages horaires, début et fin
de validité, jours, mois, portes
autorisées et indices de perte. Il
SERV
gère également 80 badges “passe” avec fin de validité, capacité
12 codes sites différents, soit un
même badge passe capable
d’ouvrir jusqu’à 240 portes (12
SERV
ICE
20EURS
LECT
Toutes ces fonctions peuvent être activées depuis
l’écran tactile du vidéoportier ou depuis votre
téléphone portable. D’un
format extraplat, ils sont
fabriqués en plastique
ABS de haute résistance.
SERV
ICE
7URS
codes sites, 5 centrales, LECTE
4 portes). Il est possible de
mettre en réseau jusqu’à 5 centrales permettant de gérer 20
portes.
Utilisez la fiche S@ti p.21/22 ou rendez-vous sur www.electricienplus.info
N° 11 • ÉTÉ 2005
Produits
Jeu de l’oie
(Niko )
SERV
ICE
22EURS
LECT
En 2003, le constructeur belge
Niko, dont le design et la
fonctionnalité singularisent
ses trois principales gammes
d’appareillage d’installation
(da Vinci ; Ciris ; Axend), lançait la gamme architecturale
“Gooze” de contrôle d’accès.
« Nous avons voulu concevoir une ligne de produits
complète et reconnaissable
s’intégrant harmonieusement
dans tous les styles d’habitations, classiques ou contemporains », explique le
constructeur. Fabriquée en
aluminium anodisé et brossé,
se détachant sur une structure
noire mate, le montage des
appareils de cette gamme est
entièrement modulaire, permettant toutes possibilités de
combinaisons.
Au total, la gamme “Gooze”
compte 8 familles de produits :
“Classic One”, la version encastrable ; “Slim One”, colonne rigide et étroite se fixant
sur le sol ; “Some One”, boîte aux lettres indépendante ;
“Fence One”, colonne d’accès
prête à être intégrée dans un
portail ou une porte d’entrée ;
“Nice One”, vidéophone étudié d’origine pour un encastrement mural ; “U See One”,
module permettant de visualiser l’image sur un PC ; “Mod
TV”, module permettant de
diffuser l’image sur un téléviseur : l’interface “Smart One”.
Par ailleurs, sont proposés plusieurs autres modules : sonnerie télécom, caméra, digicode,
clef à contact, lecteur de
badges, éclairage boîte aux
lettres.
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Solutions
CLIMATISATION MOBILE
20 bougies et
6 conseils d’expert
La climatisation individuelle n’est plus
un luxe ! Elle répond aux attentes de
confort exprimées par un plus grand
nombre d’usagers. Toutefois, le choix
d’un climatiseur mobile ne doit pas se
faire à la légère. Le constructeur italien
De’Longhi, qui fête son 20e anniversaire cette année, apporte 6 conseils.
© Photo De’longhi
De’Longhi fête cette année
les 20 ans de son désormais légendaire
“Pinguino” : c’est en effet en 1985 que l’entreprise italienne lance le premier climatiseur mobile du
monde. Le constructeur
italien, qui a renforcé sa
présence en France en y
installant une filiale en
1992, est désormais la
marque de climatiseurs
mobiles la plus vendue en
France (hors MDD).
out climatiseur agit sur quatre facteurs physiques :
température, humidité, pureté, vitesse de l’air (voir
encadré). Aussi, importe-t-il de le choisir avec précaution et de façon adaptée à l’usage qui lui est réservé.
Monoblocs et splits. Rappelons qu’il existe deux grandes
catégories de climatiseurs. D’une part, les monoblocs qui,
comme leur nom l’indique, ne sont constitués que d’une
partie, avec un tuyau à l’arrière de l’appareil permettant
d’évacuer la chaleur à l’extérieur (par une fenêtre par
exemple). D’autre part, les splits, qui sont composés de
2 éléments : l’un placé à l’intérieur de l’habitation est la
T
Quatre facteurs déterminants
Pour un meilleur confort, le climatiseur agit sur quatre facteurs déterminants :
• la température : pour la réduire, il faut retirer de la chaleur et la transférer vers
l’extérieur. La température idéale doit être comprise entre 20 et 24°C, l’écart entre
l’intérieur et l’extérieur ne devant pas excéder les 7°C ;
• l’humidité : l’air naturel contient toujours une certaine quantité d’eau, sous forme
de vapeur. La sensation de chaleur est plus forte avec un taux d’humidité élevé.
L’humidité relative indique le rapport entre la quantité d’eau contenue dans un kg
d’air et la quantité maximale que ce dernier peut contenir. L’idéal est que celle-ci
soit comprise entre 45 et 65 % ;
• la pureté : l’air contient des matériaux comme des fibres, des produits végétaux, des bactéries, des vapeurs. Ces substances superflues peuvent être
filtrées afin d’obtenir un air plus pur ;
• la vitesse de l’air : une bonne distribution et circulation de l’air sont
essentielles pour atteindre les conditions du bien-être.
16
N° 11 • ÉTÉ 2005
“bouche” du climatiseur, l’autre situé à l’extérieur (le compresseur) évacue la chaleur.
La puissance frigorifique. Pour rafraîchir l’atmosphère, le
climatiseur doit produire du froid. Cette capacité de réfrigération est exprimée en Watts. Il faut donc déterminer la
puissance nécessaire à la climatisation de la pièce en établissant un bilan thermique, qui permet de déterminer la
puissance frigorigène. Le bilan thermique doit prendre en
compte : le volume de la (ou des) pièce(s) à climatiser ;
l’exposition au soleil de la pièce à climatiser ; le nombre
de personnes fréquentant la pièce ; l’éclairage ; les
machines présentes dans la pièce… Par exemple, pour un
salon de 20 m2, on choisira un climatiseur dont la puissance se situe entre 1900 et 2000 W. Mais s’il s’agit d’un
bureau de 20 m2 avec 3 personnes travaillant sur des
ordinateurs, il faut opter pour un climatiseur d’une puissance de 2200/2300 W. La capacité de déshumidification.
La puissance de déshumidification s’exprime en litre/jour.
Plus ce ratio est élevé, plus le climatiseur est en mesure
d’absorber l’humidité de l’air. Par exemple, le monobloc
T90 Eco a la capacité de recueillir jusqu’à 30 litres par 24
heures et le split “S1000” jusqu’à 35 litres par 24
heures.Le niveau sonore. Le niveau sonore, exprimé en
décibels (dB), est, dans le cas d’un climatiseur, étroitement lié à sa technologie et à sa puissance frigorigène.
Celui-ci est indiqué sur l’étiquette de l’appareil. À titre
indicatif, 20 dB correspondent à des chuchotements, 40
dB à un lieu calme et 60 dB à une conversation normale. La réversibilité. Les climatiseurs dits “réversibles” possèdent une fonction chauffante permettant de produire
de la chaleur en hiver. Utile en l’absence ou en complément du chauffage.
Le respect de l’environnement. De’Longhi est le seul producteur mondial à proposer des climatiseurs fonctionnant
avec un gaz réfrigérant 100% naturel et non toxique (ni
CFC, HCFC ou HFC synthétique) : le R290, dérivé du propane. Celui-ci est sans effet nocif sur la couche d’ozone
ou sur l’effet de serre. •
UN “ADIPEC” EN PÉTARD
Témoignage
Les délais de livraison
c’est n’importe quoi
Elles sont 23 entreprises à constituer, à Marseille, le groupement Adipec (voir
édito p. 3). Au total, 23 chefs d’entreprises, dont le président André Tassano qui
ne cache pas son agacement vis-à-vis des différents problèmes professionnels
qui ponctuent l’exercice de leur métier d’installateurs électriciens. Dans chacune de ses parutions, l’ElectricienPlus a décidé de leur donner la parole. Marcel
Carré, dirigeant de l’entreprise Tegec, ouvre le ban.
arcel Carré ne s’en cache pas. « Je suis un caractériel, surtout face aux grossistes qui ne maîtrisent pas les fabricants notamment au niveau
des délais de livraison. » C’est n’importe quoi, regrette
l’installateur, en constatant que, de plus en plus, on tend
vers trois semaines de délai. « C’est même encore pire en
ce qui concerne les luminaires. »
M
Et pourtant, souligne Marcel Carré, riche d’un carnet
de commandes déjà “surbooké” pour 2006, « comme
nous vivons toujours au fil de l’eau, la disponibilité
du matériel nous est essentielle ». Et d’ajouter : « Ce
point est important si nous voulons aller au carton
dans une période aussi difficile que celle que nous
vivons. » •
Gamme de luminaires professionnels
pour tous vos besoins en éclairage
...
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N° 11 • ÉTÉ 2005
17
Sécurité
PISCINES
er
1 janvier 2006
© Photo Delta Dore
la sécurité n’attend pas !
94 % des piscines que
compte l’hexagone se situent en extérieur. La taille
moyenne d’une piscine française est de 8,3 x 4,3 m pour
les piscines rectangulaires,
et les bassins ronds ont,
quant à eux, un diamètre
moyen de 5 mètres.
Tous les propriétaires de piscines privées en
plein air enterrées ou partiellement
enterrées sont concernés par la loi portant
sur la sécurité des piscines (1). Votée le
3 janvier 2003, elle impose de sécuriser
piscines familiales et piscines collectives
privées (hôtels, campings, gîtes ruraux,
résidences de vacances…) d’un dispositif de
protection normalisé. Messieurs les
électriciens, ce nouveau (et vaste) marché
vous concerne, principalement au niveau des alarmes périphériques et
d’immersion. Un conseil ! N’attendez pas la fin de l’année pour
promouvoir ces systèmes de sécurité car il sera très difficile alors pour les
fabricants et distributeurs de répondre à toutes les demandes arrivant en
même temps. Les stocks sont actuellement disponibles mais la fin de
l’année risque d’être beaucoup plus difficile.
ujourd'hui, 90 % des propriétaires de piscines
connaissent leur obligation de sécurisation
mais, pourtant, la moitié d’entre eux ne sont
pas encore équipés d’un système de sécurité normalisé. Parmi ceux-ci : 40 % n’ont pas encore équipé leur
bassin d’aucun système de sécurité et 10 % déclarent
posséder un système mais sans pouvoir le définir.
A
Quatre systèmes normalisés
Rappel du calendrier
Depuis le 1er janvier
2004, la construction
d’une nouvelle piscine
implique sa mise en
conformité au plus tard
à la fin des travaux de
la piscine. Depuis le
1er mai 2004, toutes les
piscines privatives des
maisons en location
doivent être sécurisées.
Enfin, les piscines
terminées avant le
1er janvier 2004 doivent
être sécurisées avant le
1er janvier 2006
18
N° 11 • ÉTÉ 2005
Pour sécuriser la piscine, rappelle Joëlle Pulinx, FPP
(Fédération des professionnels de la piscine)(2), les propriétaires ont le choix entre 4 systèmes normalisés dont
les exigences sont définies par le décret d’application du
7 juin 2004 :
- les barrières de protection (norme NF P 90-306 de mai
2004) doivent être réalisées, construites ou installées de
manière à empêcher le passage d’enfants de moins de
cinq ans sans l’aide d’un adulte. Elles doivent résister à
toute action, notamment en ce qui concerne le système
de verrouillage de l’accès, sans provoquer de blessure ;
- les alarmes périmétriques ou d’immersion (norme NF P
90-307) doivent être réalisées, construites ou installées
de manière à ce que toutes les commandes d’activation
et de désactivation ne puissent être utilisées par des
enfants de moins de cinq ans. Les systèmes de détection
doivent pouvoir détecter tout franchissement par un
enfant de moins de cinq ans et déclencher un dispositif
d’alerte constitué d’une sirène. Ils ne doivent pas se
Naissance d’un nouveau métier
Aujourd'hui, la sécurité piscine répond à un cadre réglementaire très strict (loi, décret, normes). « Seuls des professionnels formés à ces normes sont capables d’auditer,
conseiller et préconiser le matériel adéquat, et d’assurer
une installation conforme aux normes », explique Nicolas
Tillie. Ainsi, professionnels de la piscine et professionnels de la sécurité piscine deviennent très complémentaires : on assiste là à la naissance d’un nouveau métier
et non pas à l’émergence d’une mode “sécurité piscine”.
Le piscinier doit intégrer la notion de sécurité correspondant à la loi et informer le client au final. « Proposer un matériel normalisé ne suffit pas, contrairement aux idées
reçues. Faut-il encore veiller à ce qu’il soit installé
conformément aux prescriptions des normes », conclut
le dirigeant de Abeol.
déclencher de façon intempestive ;
- les couvertures (norme NF P 90-308) (3) doivent être réalisées, construites ou installées de façon à empêcher l’immersion d’enfants de moins de cinq ans, à résister au
franchissement d’une personne adulte et à ne pas provoquer de blessure ;
- les abris doivent être réalisés, construits ou installés de
manière à ne pas provoquer de blessure et rester tels
quel, lorsque le bassin de la piscine est fermé. Il doit être
inaccessible aux enfants de moins de cinq ans. •
PISCINES
Faites aussi plonger
SERV
Sécurité
ICE
23EURS
dans la lumière
LECT
utre le fait de participer à la création
d’ambiances alliant esthétique et
convivialité, la mise en lumière des
abords de piscines privées de plein air améliore la sécurité autour du bassin, en plus de
procurer une sensation de confort. « Il contribue à la prévention des accidents par les
conditions de bonne visibilité procurées »,
souligne le Syndicat de l’Eclairage.
Téléchargez la fiche sur
Et de rappeler, dans une fiche d’inwww.syndicat-eclairage.com
formation de quatre pages suffisamment renseignée, que cet éclairage
comprend :
- d’une part, celui du volume d’eau. La piscine, se comportant
comme un miroir, il convient de veiller à ce que la position et
l’orientation des appareils (étanches à l’immersion prolongée IPX8
et alimentés en très basse tension de sécurité) soient définies de
façon à ne provoquer aucune gêne visuelle. Par ailleurs, les installations doivent être conformes aux installations électriques à basse
tension définies par la NF C 15-100 ;
- d’autre part, celui des abords. Cet éclairage facilite la circulation
dans les allées (les encastrés de sol sont recommandés), anime le
coin repas en terrasse et met en valeur la piscine ainsi que l’architecture paysagère (les bornes numineuses sont privilégiées).
À noter que l’ensemble des luminaires doit répondre aux exigences
de la norme NF EN 60-598. •
O
POUR VOUS PROCURER CETTE FICHE D’INFORMATION
Syndicat de l’Éclairage. Fax (33) 1 45 05 72 73
Dans la même collection : l’éclairage de jardin, terrasses et balcons.
Faites aussi penser
SERV
ICE
24EURS
LECT
à la pompe à chaleur
a société PSA (groupe
Zodiac), spécialisée
dans le chauffage et
la déshumidification des
piscines, lance la nouvelle
gamme de pompes à chaleur “Edenpac” permettant
d’obtenir une température
de l’eau de 28 °C.
Deux caractéristiques la
singularisent :
- d’une part, elle est équipée d’un nouveau condensateur haute
performance associant la polyamide et le titane. Cette technologie,
unique au monde, assure une résistance à la corrosion quels que
soient l’origine et le traitement de l’eau ;
- d’autre part, associé à ce nouveau condensateur, le fluide frigorigène “R4 10A”, qui n’a aucun effet nocif sur la couche d’ozone, permet d’obtenir un coefficient de performance (puissance
fournie/puissance absorbée) de 5… d’où une moindre consommation d’énergie pour chauffer la piscine. •
L
N° 11 • ÉTÉ 2005
19
Sécurité
PISCINES - LA SÉLECTION DE L’ELECTRICIEN PLUS
Balise infrarouge double
faisceau : 15 x 65 cm
“Corail Protect”
“Wind Control”
Classé dans la catégorie des alarmes, le système “Corail Protect” est basé sur le principe de
la détection précoce ; c’est-à-dire la détection
d’un enfant avant que celui-ci ne tombe dans
l’eau. Basé sur la technologie infrarouge, il
forme un véritable mur invisible et immatériel
autour du bassin, tout passage au travers de ce
Limiter les
déclenchements
intempestifs liés
au vent
mur étant immédiatement
détecté. Ce système d’aide à
la vigilance, relié à une centrale et à une sirène d’alarme, alerte dès qu’un enfant
tente de s’approcher de la
piscine.
Ses caractéristiques
• Conforme à la norme AFNOR NF P 90-307
sous attestation d’évaluation n° LM 04 00 30 A
établie le 20 septembre 2004 par le CNPP
(Centre national de prévention et de protection).
• Sirène incorporée alertant avant la chute
dans l’eau (2 tonalités de 100 dB sur alarme
surveillance et 80 dB sur défaut).
• Fonctionnement 24 h/24.
• Système dispensant le propriétaire de la
piscine d’installer des barrières physiques, préjudiciables à l’esthétique du jardin.
• Ce produit s’adapte à toutes les configuraICE
tions de piscines. •
SERV
(1)
Nouvelle appellation du produit “Pisciniris II”.
“Kits piscine”
Surveillance périphérique
25 RS
U
LECTE
SERV
ICE
26EURS
LECT
Delta Dore, en synergie avec l’expertise de sa filiale Talco,
commercialise deux “Kits piscine” (modèles “40” et “20”).
Il s’agit de systèmes de surveillance de la périphérie du
bassin par rayons infrarouges et sirène d’alarme.
Ces “Kits piscine” sont des détecteurs à
infrarouge actif : l’émetteur envoie au
récepteur, à intervalles très réguliers, un
rayon lumineux directif (infrarouge), invisible à l’œil humain, tandis que le récepteur
agit comme un “œil” électronique analysant
l’amplitude du signal en provenance de
l’émetteur. Adaptables à toutes les formes
de piscines, ils présentent les caractéristiques suivantes : portée maximum par tout
temps, 30 m ; insensibles à tous les mouvements tant que l’on ne coupe pas le ou
les faisceaux, chaque barrière étant composée de deux faisceaux, chaque balise étant,
par ailleurs, munie de 2 cellules émettrices
et de 2 cellules réceptrices ; insensibles à la
pluie ; insensibles aux rayonnements électromagnétiques ; chauffage thermostaté sur
toutes les colonnes pour dégivrage automatique des fenêtres des capots.
20
N° 8 • ÉTÉ 2005
Remise en marche
automatique
Pendant la baignade, les faisceaux infrarouges
sont toujours présents, mais l’alarme ne se
déclenche pas lorsqu’on passe devant. Après
utilisation de la piscine, la surveillance doit
être mise en marche. Les kits piscine “40” et
“20” sont dotés d’une fonction de remise en
marche automatique selon le principe suivant
: remise en marche automatique après une
temporisation réglable de 30 min à 3 h 30.
Cette temporisation se réinitialise à chaque
franchissement entre 2 balises. Pendant la
baignade, chaque fois qu’un faisceau est
coupé, le compte à rebours repart à zéro.
Enfin, 60 secondes avant la réactivation automatique, une alerte sonore prévient de la
nécessité de couper un faisceau pour remettre
le compte à rebours à zéro. Plus de crainte
d’oubli de remise en marche du système. •
Implantée à
La Ciotat (13)
depuis 2002,
la société MG
International
s’est spécialisée dans la
conception et
la fabrication
de systèmes
d’alarme. (1)
Cette année,
la gamme s’est
dotée d’une innovation :
le système “Wind Control”.
« La technologie “Wind Control” vise à
considérablement réduire les risques de
déclenchements intempestifs liés au vent »,
explique Laurent D’hoorne, responsable de
la communication de MG International.
Bâtie sur la base technologique existante,
cette innovation est à la fois le fruit
d’études menées en bassins et le résultat
d’une écoute attentive des professionnels
et des utilisateurs. « Le millier de tests
effectué en conditions réelles permet d’annoncer une réduction importante des
déclenchements intempestifs, de l’ordre de
80 % (2) », poursuit Laurent d’hoorne.
Ce résultat très encourageant a donc engagé le constructeur à doter ses détecteurs
de la gamme 2005 de la technologie “Wind
Control” et de poursuivre ses recherches et
ses tests. •
(1)
D’abord, les “Aqua Premium”, produits d’appel de la
gamme. Ensuite, les Aqua Sensor comptant quatre
détecteurs d’immersion (Sensor Premium, Sensor Solar,
Sensor Elite et Sensor Espio), ainsi que le dispositif
d’informations déportées “Senior Domo”.
(2)
ICE
2E7URS
LECT
Système d’aide à la vigilance
Le 1er octobre 2004, Sorhea,
spécialiste de la protection
périmétrique par barrière
infrarouge, barrière
hyperfréquence ou
protection sur clôture des
sites sensibles, créait la
filiale Vita Protect pour
commercialiser le système
Corail Protect (1), système
d’aide à la vigilance pour
piscines.
SERV
Tests comparatifs effectués simultanément en conditions réelles, avec les technologies 2004 et “Wind
Control” 2005.
Sécurité
PISCINES - LA SÉLECTION DE L’ELECTRICIEN PLUS
“Bi-Protect”
SERV
ICE
28EURS
LECT
Deux principes de sécurité
Firstinnov’, entreprise indépendante de R & D installée à Montesson (78),
développe des systèmes électroniques de transfert de données et de
contrôle à distance sans contact, pour les marchés de l’automobile
(systèmes de détection de sous-gonflage des pneus) et de la domotique…
dont des alarmes périmétriques pour la prévention des noyades dans les
piscines. Présentons le système d’alarme “Bi-Protect”.
Le système “Bi-Protect” associe deux principes de sécurité :
- la détection de l’accès à la piscine grâce aux rayons
infrarouges ;
- la détection de chute d’enfants qui ne savent pas nager,
grâce à un capteur-bracelet qui se fixe autour du poignet.
“Ce système d’alarme prévient de la noyade avant même
qu’elle ne se produise puisqu’il permet de détecter l’enfant avant sa chute dans le bassin”, considère Firstinnov,
en ajoutant que ce système a également pour but d’éduquer les enfants en leur interdisant les abords de la
piscine par son effet dissuasif (sirène).
Ce système, équipé de fonctions diagnostiques des
pannes et d’une aide à l’installation, est robuste contre
toutes les intempéries. En appuyant sur un bouton, les
faisceaux infrarouges se désactivent temporairement
pour permettre la baignade aux adultes, la procédure de
désactivation étant toutefois sécurisée. Il est par ailleurs
possible d’ajouter une télécommande pour le contrôle à
distance du système et des sirènes supplémentaires
sans fil. •
Certifié NF
Pour une sécurité maximale, le système “Bi-Protect” associe deux principes de sécurité : la détection de l’accès à la piscine grâce aux rayons
infrarouges ; la détection de chute
des enfants qui ne savent pas nager,
grâce à un capteur-bracelet qui se
fixe autour du poignet de l’enfant.
Au-delà de la norme NF P 90-307, la marque NF atteste de façon impartiale la qualité, la performance et la sécurité des produits. Elle garantit non seulement la conformité aux normes en
vigueur, mais aussi répond à des critères de qualité supplémentaires : garantie d’un contrôle
de qualité rigoureux vérifié par des organismes indépendants (LNE et CNPP) ; assurance qualité ISO 9001 du site de production ; contrôle unitaire et traçabilité complète du produit ; audits
en usine ; essais sur prélèvement annuel.
Fiche S@TI
11 Fiche S@TI
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22 ❒ Tertiaire
23 ❒ Transport, infrastructures
24 ❒ Administration, collectivités locales
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Installation / maintenance
31 ❒ Électricité industrie
32 ❒ Électricité tertiaire
33 ❒ Électricité habitat
34 ❒ Artisan électricien
Prescripteurs
41 ❒ BE, ingénierie, conseil
42 ❒ Bureau contrôle technique
43 ❒ Architecte
50 ❒ Production, distributeur électricien
60 ❒ Distrib. matériel électrique
80 ❒ Enseignement, formation
85 ❒ Recherche
90 ❒ Autre : ..................................................
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ETE2005 ■
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SG ❒ Travaux neufs
SH ❒ Achats
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SJ ❒ Enseignement, formation
SX ❒ Autre : ..............................................
Votre fonction
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F2 ❒ Directeur / chef de service
F3 ❒ Ingénieur, cadre
F4 ❒ Technicien, employé
F5 ❒ Enseignant, formateur
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E2 ❒ 11 à 50
E3 ❒ 51 à 300
E4 ❒ 301 à 1000
E5 ❒ 1001 à 5000
E6 ❒ plus de 5000
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PISCINES - LA SÉLECTION DE L’ELECTRICIEN PLUS
“Kallista”
Comme les dauphins
SERV
ICE
28EURS
L’alarme KALLISTA analyse
grâce au sonar les bruits
générés sous l’eau
LECT
Créée en février 2003, la société Abeol, implantée à
Méry (83), spécialisée dans la sécurité des loisirs, compte
trois divisions : “Abeol Concept”, qui conçoit les produits
(alarmes, couverture, barrières) et conseille les pisciniers
et professionnels ; “Abeol Réseau”, 1er réseau français de
sécurité piscine ; “Abeol Contrôle”, audits de vérification.
Dans le domaine des piscines, l’entreprise propose une
offre globale dont, outre la barrière infrarouge “Oxana”,
complétée par le système “Vadina” (mi-barrière en verre,
mi-alarme), le détecteur sonar d’immersion “Kallista”.
Si les détecteurs d’immersion classiques
analysent le train de vagues ou “ondes gravitationnelles” engendrées par la chute d’un
enfant dans l’eau, “Kallista” analyse les
bruits générés dans le bassin, notamment
ceux de cette même chute. « Les baleines,
les dauphins mais aussi les sous-marins se
servent depuis toujours du son comme
moyen de discernement », rappelle Nicolas
Tillie, dirigeant d’Abeol. Le premier avantage
de cette technique est lié à la vitesse très
élevée de propagation du son dans l’eau :
1 460 m/s. « “Kallista” offre donc un temps de
réaction très court comparé aux autres détec-
teurs d’immersion », souligne-t-il. Basé sur la
technologie du sonar passif, ce système élimine, grâce à son mode d’analyse, les
inconvénients des détecteurs d’immersion
classiques (déclenchements intempestifs ou
absence de détection de chute dus à la baisse de la sensibilité en présence de vent).
« Le traitement du signal intégré n’est en rien
perturbé par le vent, la pluie ou les systèmes
de filtration. »
Deux versions
En forme de dôme, avec un tube destiné à
maintenir le capteur sonar sous l’eau, la ver-
sion “Kallista A-P” s’installe sur la margelle
d’une piscine existante. Elle intègre une sirène et fonctionne sur piles.
En option, “Kallista A-P” communique par
liaison radio avec une centrale déportée.
Cette centrale déportée indique, en plus des
informations habituelles (état du détecteur,
des piles, qualité de liaison radio…), la température de l’eau de la piscine.
La version “Kallista U” se visse dans une
pièce à sceller dans tout type de piscine. Avec
cette version dédiée aux nouvelles installations, la piscine est protégée mais le détecteur
est invisible. Un coffret de traitement déporté
est relié par câble au détecteur. Ce coffret s’alimente sous 220 V avec batteries de secours
et communique par liaison radio avec la centrale de commande générale qui peut être disposée en intérieur ou en extérieur. •
Affranchir
au tarif
en vigeur
No 11
ÉTÉ 2005
L’ELECTRICIEN
Service lecteurs
23, rue Galilée
F-75116 Paris Cedex
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Sécurité
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