électricien plus n°11
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électricien plus n°11
édito Sommaire Mon client m’a demandé 5 LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT Comment choisir sol ou plafond ? 8 DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS Mon métier 9 L’INTERPHONIE Je développe la génération “2 fils” Solutions 16 CLIMATISATION MOBILE 20 bougies et 6 conseils 17 TÉMOIGNAGE Un “Adipec” en pétard Sécurité 18 PISCINES 1er janvier 2006, la sécurité n’attend pas ! s@ti S@ti -- Produits Produits Une sélection des produits de l’électricien plus 5 Le chauffage par rayonnement 14 Les portiers 20 La sécurité des piscines 21-22 La fiche S@ti Les fournisseurs me proposent PROMODUL 2ème de couverture / COOPER - SOCODA p.4 / TYLO - EFISOL p.7 / CDVI p.10 / DISTRILAMPES p.8 / URMET p.9 / ARNOULD p.13,15 / THORN p.17 / MG - FIRSTINOV p.19 / BATIMAT 4ème de couverture / ENCART A-LIGNE EN JETÉ LIBRE - début de revue. L’électricien doit être l’artisan de sa communication Nous devons cette réflexion à André Tassano, président de l’Adipec (Association de défense des intérêts des professionnels de l’électricité et de la climatisation) qui réunit 23 installateurs électriciens marseillais de toutes spécialités (1). Plutôt entreprenant, chacun d’eux est très réaliste vis-à-vis de son environnement professionnel et de ses marchés… tout en restant farouchement garant de l’esprit artisanal et toujours soucieux de ne pas se transformer en centrale d’achat. Pour preuve de la dynamique de ce groupement créé en 1998 : « À chacune de nos réunions, nous enregistrons plus de 70 % de participation », se félicite André Tassano. Il faut dire que, au cours des débats, sympathiquement animés, « on échange concrètement » car, considère chacun, « les meilleures créations viennent de bonnes récréations ». En collaboration avec les membres de l’Association, l’ElectricienPlus relatera, au travers d’un ou plusieurs témoignages de membres, les préoccupations professionnelles actuelles vis-à-vis des produits, des normes, des fournisseurs, des marchés, des clients… Marcel Carré (Entreprise Tegec) ouvre les débats (voir p. 17). l’ (1) Cahier central, le TECHNOinfo+ La domotique (re)communique - 16 pages 23 Abonnement gratuit Voir l’édition du Printemps de l’ElectricienPlus p. 12. En plus des 23 installateurs, on compte 4 “sponsors” : Schneider Electric, Arnould Planet Wattohm, Atlantic et Philips Eclairage. Couverture : photo HORA SEPP, 23, rue Galilée F - 75116 Paris Tél. +33 (0)1 44 92 50 50 - fax +33 (0)1 44 92 50 51 Directeur de la publication : Jacques Darmon Secrétaire de rédaction : Véronica Velez Collaborations : Pascal Jacquin (formation et produits), Frédéric Guérin (saisie), Catherine Legrand (corrections). Diffusion promotion : Brigitte Arnoud Publicité : Carmen Costa i Montal assistée de Joelle Daemen PAO, gravure : Planète Graphique Studio, 75017 Paris Impression : Imprimerie de Champagne, 52200 Langres Routage : Presto © SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur. Dépôt légal : Juin 2005 ISSN : 1774-3966 N° 10 • PRINTEMPS 2005 3 offre globale “Bâtiment” Nouveau catalogue Boîtes pour cloisons sèches Boîtiers à sceller Boîtes pour appliques Dispositif de connexion des luminaires DCL, pour une conformité de vos installations à la nouvelle NFC 15 100 CAPRI-CODEC 36-40 RUE DES FONTENILS, 41600 NOUAN-LE -FUZELIER Tél 02 54 95 24 00 Fax 02 54 95 24 01 4 N° 11 • ÉTÉ 2005 Mon client m’a demandé LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT Comment choisir sol ou plafond ? Le mode de chauffage électrique par rayonnement intégré au bâti (sol ou plafond) séduit de plus en plus les consommateurs. Après le renouveau du plancher chauffant électrique, le plafond gagne chaque année de nouvelles parts de marché. Une raison fort simple a cela, le confort que procurent ces deux procédés de chauffage. un comme l’autre sont des chauffages dits “basse température” ce qui signifie que votre sol ou votre plafond sont à des températures qui n’excédent pas 28° C en plancher et 32° C en plafond ce qui rend pratiquement indécelable la source de chaleur, car ils utilisent l’effet du rayonnement et non celui de la convection, ce qui d’emblée leurs donnent quelques avantages. Deux phénomènes sont à l’origine de la sensation de chaleur. D’une part la convection, où l’air au contact d’une source de chaleur s’échauffe, se dilate et s’élève. L’air froid venant remplacer l’air chaud crée le courant de convection. De ce fait, la sensation de confort varie en fonction de la position de l’occupant par rapport à l’émetteur. D’autre part, le rayonnement. C’est un principe naturel qui intervient dès qu’une différence de température existe entre deux corps. Le corps le plus chaud échange alors sa chaleur au profit de l’autre. C’est ce qui se passe entre le soleil et la terre. C’est ce phénomène que l’on retrouve dans une pièce chauffée par rayonnement où, une source de chaleur située au sol ou en plafond réchauffe les L’ 1 SERV ICE 1URS LECTE autres parois plus froides qui à leur tour transmettent leur chaleur à l’ambiance, créant des conditions de confort optimum pour l’occupant. L’homogénéité des températures des parois est déterminante dans la notion de confort. C’est elle qui permet avec la température de l’air de trouver le point d’équilibre thermique indispensable au bien-être. C’est pourquoi le rayonnement est la meilleure réponse à apporter aux besoins physiologiques de l’Homme. Alors Plafond Rayonnant ou Plancher Rayonnant ? Le choix de l’un ou l’autre de ces procédés dépendra bien évidemment du type de la destination de l’ouvrage, de son mode constructif, voire de la nature même du chantier : neuf ou rénovation. Le Plancher Rayonnant Electrique (PRE) est composé essentiellement d'un élément chauffant électrique incorporé dans une chape flottante armée ou posé sur celleci, inférieure ou égale à 5 cm d'épaisseur, désolidarisée thermiquement et mécaniquement du bâti et reposant sur U N E SE LECTION DE PRODU ITS L’E LECTRICI E N PLUS - Le chauffage par le sol Pour ne pas prendre trop de poids Le système “Eléavivre”, commercialisé par Acome, répond aux contraintes rencontrées en rénovation pour la pose en inter-étages ou en mezzanines. Sa faible épaisseur (22 mm hors revêtement sol) et son faible poids (2,5 kg/m2) permettent ainsi la mise en œuvre de planchers chauffants, quelle que soit la configuration du projet. Caractéristique : puissance nomi- Chez le même constructeur nale par le système “Eléatram”, plancher élecunité de trique mis en œuvre sous dalle béton logueur, ou chape fluide. 14 puissances S E R V I C E 2URS 7,5 W/ml disponibles, de 150 W à 3 000 W. LECTE à 36°C. Déjà, dans son édition de l’automne 2003, l’ElectricienPlus, en s’interrogeant : « comment assurer le bienêtre dans la maison ? », indiquait que l’installateur électricien dispose d’une multitude de solutions permettant d’améliorer le confort des occupants, tout en limitant les consommations d’énergie. Parmi ces solutions, étaient citées les « planchers ou plafonds chauffants ». Nous les développons aujourd’hui… Produits Ailette mécanique brevetée Basse temperature pour Le système de chauffage électrique basse haut niveau de confort température “Infracable” de Deleage (groupe Danfoss) se singularise par des conducteurs gainés mécaniquement protégés par une ailette en acier galvanisé (système breveté). Elle en facilite la pose dans le sol et assure une diffusion optimale de la chaleur. Caractéristiques principales : puissances de 150 à 2 400 W ; longueur de 10 à 148 m ; prix public habituellement constaté entre 45 et 50 €/m2 HT ; consommation habituellement constatée entre 4 et 5 €/m2 TTC pour une température ambiante de ICE l’ordre de 20 °C. SERV 3URS LECTE Tresco propose son “Cablossol D+2”, câble biconducteur fixé régulièrement sur un rouleau de grillage plastique, muni à l’une de ses extrémités d’une liaison froide de 2,50 m pour le raccordement à l’installation électrique. Il est utilisé pour le chauffage par le sol des logements. Caractéristiques techniques : longueur : de 10 à 144 m ; puissance : 17 W/m (de 160 à 2 300 W selon longueur). SERV ICE 4URS LECTE N° 11 • ÉTÉ 2005 5 Mon client m’a demandé LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT Principes généraux à respecter Quel que soit le procédé envisagé, on veillera : - à travailler à partir d’un bilan thermique précis permettant un juste dimensionnement de l’installation. - à l’amélioration, en rénovation, de l’isolation thermique si nécessaire afin de ne pas avoir de mauvaises surprises en terme d’exploitation. - à ne mettre en œuvre que des produits satisfaisants aux normes réglementaires en vigueur (Avis Techniques du CSTB, Marquage CSTBat, Test de conformité en matière électrique, phonique et thermique). - à respecter le plan de calepinage et suivre les notices techniques des fabricants. - à toujours associer le procédé à une régulation-programmation adaptée. un isolant thermique servant à orienter le flux de chaleur vers le local à chauffer. Pour garantir une mise en œuvre à la fois plus simple, plus rapide et plus sûre on sélectionnera des produits industriels livrés sur chantier sous forme de trames. Une régulation pièce par pièce viendra compléter le dispositif. Ce procédé de chauffage est à privilégier en secteur résidentiel (maison individuelle ou collectif) ou en petit tertiaire. S’il semble plus approprié dans le cas d’une réalisation neuve compte tenu des contraintes liées à la réservation nécessaire au sol il n’est pas pour autant exclut de l’envisager en rénovation. Il fera merveille dans toutes Avantages génériques © PHOTO HORA En plus de l’invisibilité, les plafonds et planchers rayonnants apportent une souplesse dans la gestion du chauffage, et ont une grande capacité à prendre en compte les apports gratuits. Ils libèrent l’espace au sol et aux murs, leur fonctionnement est totalement silencieux et l’absence de brassage d’air n’entraîne aucune salissure. Ils procurent un grand confort thermique grâce à une bonne homogénéité de la température de l’air et des parois. Ils participent au traitement acoustique entre niveaux et permettent de réduire les transferts de chaleur entre étages. Ils ne nécessitent pas de contrat de maintenance spécifique. 1 SERV ICE 5 RS les pièces carrelées, offrant une douceur de contact au sol incomparable. Dans le cas d’une solution en plafond, c’est la nature du bâtiment qui déterminera le choix du procédé. Le Plafond Rayonnant Modulaire, ou PRM, est un procédé de chauffage électrique intégré en plafond suspendu dans lequel sont positionnés des modules rayonnants équipés de leur raccordement électrique et des modules neutres de même résistance thermique. L’ensemble constituant le plafond. L’élément chauffant est une résistance électrique en feuille mince, équipée d'un raccordement électrique normalisé. Cet élément, collé en usine sur un réflecteur de flux, transmet par conduction sa chaleur à la sous-face décorative qui rayonne vers les parois du local. Dès lors que le bâtiment est ou sera équipé d’un plafond suspendu (plafond que l’on trouve le plus souvent en secteur tertiaire) la mise en œuvre de ce procédé de chauffage pourra être envisagée. Le Plafond Rayonnant Plâtre (PRP) est un système de chauffage électrique utilisant la technique bien connue du plafond en plaques de parement plâtre. Le PRP se différencie de ce plafond traditionnel par l’utilisation de plaques de parement plâtre spécifiques à cet usage au-dessus desquelles sont positionnés des panneaux chauffants alimentés par une ligne spécialisée et des panneaux neutres. Le tout repose sur une ossature métallique porteuse traditionnelle invisible une fois le plafond terminé ce qui en fait un procédé idéal dans le résidentiel. Si le PRP semble mieux adapté à la rénovation que le PRE dans la mesure où nous sommes en présence d’une solution sèche qui se met plus facilement et plus rapidement en œuvre, c’est avant tout le mode constructif qui orientera le choix final. Enfin, il existe pour un confort toutes saisons, des solutions Planchers ou Plafonds Rayonnants Réversibles. Alimentés par une pompe à chaleur réversible, ces systèmes utilisent l’eau ou l’air en circuit fermé pour assurer à la fois la fonction chauffage et la fonction rafraîchissement. La régulation de la température est assurée par un système qui prend en compte la température extérieure, la température intérieure, le taux d'humidité de l'air ambiant et la température du fluide caloporteur circulant dans le plafond ou dans le plancher. • Pascal Jacquin U N E S E LE C T I O N D E P RO D U I TS L’ E LE C T R I C I E N P LU S - Le c h a u f f a g e a u s o l Re t ro u ve z l e s n o u ve a u x p ro d u i t s En couronne ou en trame ? Le PRE direct SERV Nexans propose une offre de câbles chauffants “TXLP/2R”, soit conditionnés en couronne (grande malléabilité ; le câble reste en place une fois courbé), soit en trame préformée correspondant à une implantation de 85 W/m2. Conseil : si la surface de la pièce à chauffer est parfaitement rectangulaire, choisir la trame ; si elle est irrégulière, choisir la couronne. U LECTE Le câble “Diratherm”, commercialisé par Noirot LECTE (groupe Muller), assure, grâce à son revêtement aluminium de blindage doublé d’un fil de continuité en cuivre étamé, une protection électrique et mécanique performante. Ce câble à puissance constante ne se raccorde que d’un seul côté à l’aide d’une liaison froide de 2,5 m de long. Caractéristiques : élément chauffant avec revêtement métallique enrobé dans un isolant en polyéthylène haute densité. Chez le même constructeur, Chez le même constructeur, Le PRE “Millimat” proposé en 4,6 à 15,8 m de longueur de trame et en 9 puissances (de 150 à 1 000 W). Puissance ICE SERV linéique : 8,5 W/ml ; puissance 6 2 surfacique maximale : 85 W/m . S CTEUR le PRE autorégulant constitué par le câble à puissance variable “Régulatherm” dont la puissance diminue quand la température du milieu dans leICE SERV quel il se trouve augmente. 8 U LECTE LE 6 N° 11 • ÉTÉ 2005 E IC 7URS Pour pièces exigues 2 RS SERV LECTE Le PRE KS, proposé par Thermor (groupe Atlantic), existe en 2 largeurs. De 155 W à 2 600 W de puissance, ce système se compose d’un câble chauffant blindé et est livré prétramé sur treillis plastique. Garanti 10 ans, son prix est compris entre 124 € et 572 €. Utilisez lafiche s@ti pages 21/22 ICE 9URS Mon client m’a LE CHAUFFAGE PAR RAYONNEMENT demandé U N E S E LE C T I O N D E P RO D U I TS L’ E LE C T R I C I E N P LU S Le c h a u f f a g e a u p l a f o n d On est au plafond er SERV ICE 1E0URS Knauf, le 1 transformateur de polyester expansé au monde et LECT le 2e producteur européen de plaques de plâtre, commercialise “Knauf Sigma”, gamme constituée de plaques, pour plafond chauffant par rayonnement, de 2 400 x 1 200 mm (épaisseur 12,5 mm). Résistances thermiques : entre étages courants, 1 m2, K/W minimum, épaisseur de 50 à 60 mm ; sous combles (ou sous toiture) : 2 m2, K/W couches croisées : une 1re épaisseur de 50 mm sans pare-vapeur afin d’éviter tout contact avec le film, le complément avec pare-vapeur (ce dernier sera M1 en ERP). Les laines soufflées sont exclues. L’utilisation d’éléments isolants prédimensionnés intégrant déjà l’élément chauffant facilite la mise en œuvre. Enfin, les 4 bords amincis des plaques assurent une parfaite planéité du plafond fini. Quand le PRM se met en 6 SERV ICE 1E1URS CT Avec sa gamme “Dytop” de PRM (Plafond rayonnant modulai- LE re), Airelec (groupe Muller) propose 6 types de parements différents pour des modules de 60 x 120 cm et 60 x 60 cm : “Stratus”, en laine de roche de 220 kg/ ? ; “Dymod”, en vermiculité inaltérable à bords feuilletés ; “Dymétal”, en métal à bords feuillurés résistant aux chocs ; “Dyclass”, en laine minérale ; “Dyroc”, en laine de roche de très forte densité ; Dyroc couleur”, 6 couleurs de voile disponibles en option. Puissances : 75 et 150 W. Cachez ces ossatures SERV ICE 1E2URS Complétant sa gamme de PRM (Plafond rayonnant modulaire) de la LECT série “HORAcoustic” à parement plâtre autoporteur, la société Hora lance la commercialisation de l’“HORAline”, PRL à ossatures invisibles. Le module rayonnant est constitué d’un isolant minéral de 50 mm d’épaisseur et revêtu d’un voile de verre ; d’un film chauffant de 60 à 75 W (60 x 60 cm) ; d’un parement autoporteur, de couleur blanche, en plaque de plâtre lisse ou perforée sur toute la surface. Des modules qui en disent long SERV ICE 1E3URS LECT Commercialisés par Frico, les modules rayonnants pour faux plafonds “Sertifibre”, “Sertiroc”, “Sertisol”, “Sertiplâtre”, “Sertimétal” et “Sertibois”, de 44, 60 et 75 W, ont des émetteurs de chauffage par infrarouge long. Le rayonnement thermique est émis suite à l’échauffement à une température inférieure à 50 °C d’un parement décoratif. Destinés au chauffage des bureaux, écoles, crèches, salles polyvalentes, commerces, salles de spectacles, munis d’un plafond suspendu modulaire, et associés à une bonne régulation ainsi qu’à une GTB, ils sont économiques à l’exploitation. sur www.electricienplus.info Pour la renovation Produits SERV ICE 1E4URS Le système de chauffage électrique par le sol proposé par LECT Raychem (1) réunit une double offre : le “T2 Reflecta”, ruban autorégulant associé à une plaque isolante rainurée de 13 mm d’épaisseur, régule automatiquement sa production de chaleur en fonction des autres sources de chaleur de l’habitat ; recouverte d’aluminium, la plaque “T2 Reflecta” permet de réduire d’environ 20 % les pertes de chaleur et garantit une distribution uniforme sur toute la surface chauffée. Prix d’une installation : entre 197 € HT pour 3 m2 ; 12 ans de garantie. (1) Marque “chauffage par le sol” du groupe Tyco Thermal Controls, spécialiste des solutions de traçage pour l’industrie et la construction. N° 11 • ÉTÉ 2005 7 Profession DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS Logement existant Qualibat Qualitel en explore les caractéristiques Réforme engagée Dans sa dernière étude portant sur le logement et publiée en janvier 2004, l’INSEE a évalué à 30,3 millions le nombre de logements en France, dont 25,4 millions de résidences principales. Autant dispose-t-on d’informations fiables et avérées sur les 360 000 nouveaux logements construits chaque année, autant les bases de connaissances sur les logements existants sont disparates. Dernière minute Au moment où vous est livrée cette édition de l’ElectricienPlus, Michel Dubesy, délégué général de l’association Promodul, présente l’élargissement du périmètre de compétence de l’association afin de participer aux grands défis de la maîtrise de la demande d’énergie et du confort thermique (voir www.electricienplus.info, actu du 17 juin 2005). 8 N° 11 • ÉTÉ 2005 Dès septembre C’est pourquoi, dans le cadre de la politique nationale de réhabilitation de l’habitat existant, l’association Qualitel mènera, à partir du deuxième semestre 2005, deux actions coordonnées : d’une part, un bilan technique patrimonial définissant l’état de la construction en termes de sécurité, d’intégrité de l’enveloppe, de caractéristiques énergétiques… (dans la perspective de l’application de la directive européenne et du diagnostic de performance énergétique). Il s’agit d’un état des lieux préalable à l’élaboration d’une stratégie patrimoniale. Réalisé par des professionnels selon des critères préétablis, ce bilan se distinguera des diagnostics immobiliers réglementaires et du diagnostic de maîtrise d’œuvre ; d’autre part, un certification après travaux se fondant sur le respect d’un ensemble de points-clés : management d’opérations, niveaux minima de performances… Cette certification, au sens du Code de la consommation (loi du 3 juin 1994), comportera une déclinaison environnementale s’appuyant sur le concept de la certification Habitat & Environnement et de la démarche HQE (haute qualité environnementale). • Multiplication des labels de qualité, libéralisation de la commande publique, publication de la norme NF X50-091 relative aux organismes de qualification… Autant d’évolutions obligeant l’association Qualibat à engager, selon ses animateurs, une réforme visant à lui donner les moyens de remplir encore mieux, dans ce nouveau contexte, sa mission d’organisme de référence au service de tous les acteurs de la construction. Cette réforme, qui a été présentée aux membres des instances de l’organisme et à ses partenaires, le 18 mai dernier à Paris lors des Assises Qualibat, comporte 3 grands axes. Tout d’abord, réorganisation territoriale dans le respect des exigences d’indépendance de la norme. Modifications des procédures D’ici fin 2007, les 88 secrétariats administratifs actuels seront progressivement regroupés en 44 agences, avec des équipes dédiées à Qualibat et placées sous la responsabilité de délégués régionaux ; ensuite, valorisation du certificat de qualification à travers l’accréditation de l’organisme par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation). Cet objectif amènera Qualibat à modifier ses procédures sur deux points : le délai de validité de la qualification (qui sera réduit à 4 ans) et les mentions à faire figurer sur le certificat (la date de fin de validité de la qualification sera rajoutée) ; enfin création d’une “identification” pour faciliter l’accès à la qualification aux petites entreprises, en les aidant à entrer progressivement dans la démarche. Cette identification validera leur existence légale, attestera de la régularité de leur situation sociale et précisera leur couverture d’assurance au regard du métier déclaré. Attribuée pour une période de 4 ans, non renouvelable, elle donnera lieu à l’établissement d’une Carte d’Identification Bâtiment (CIB), actualisée chaque année. • Technologie 2 fils couleur L’innovation qui vous change la vie ! vez u o r t e R ogue. l a t a c otre dans v teur) istribu d e r t vo chez nible o p is D ( Système vidéoportier couleur sur 2 fils non polarisés Performance • Avec 2 fils : - Portier Vidéo - Intercommunication - Appel palier - Vidéo surveillance - Surveillance de la porte • 5 mélodies • Réglage du volume d’appel de base sur tous les kits Simplicité • Kits N/B, couleur, composés de 1 à 32 logements avec et sans VIGIK • Cablâge 2 fils non polarisés • Temps d’installation divisé par 2 • Caméra couleur 1/7, rue Edouard Branly ZI La Garenne 93605 Aulnay-sous-Bois Cedex Tél. 01 48 19 84 00 Fax 01 48 68 47 26 www.urmet-captiv.fr Mon INTERPHONIE métier Je développe la génération 2 fils ne part importante du marché de l’interphonie échappe aux électriciens, la course aux produits entrée de gamme n’ayant pas apporté un développement réel de ce marché. Elle a surtout renforcé la conviction des utilisateurs que l’interphonie soit ne devait pas être trop sophistiquée (sous peine de tomber facilement en panne), soit qu’elle nécessitait un développement technique sophistiqué donc cher. Ni les installateurs ni les distributeurs, et encore moins les fabricants ne peuvent se satisfaire de cette situation. Par exemple, Urmet Captiv notait que « les ventes en kits audio et vidéo des interphones avaient explosé ces dernières années, à tel point que 2 kits sur 3 sont achetés hors canal professionnel ». Les produits les plus sophistiqués en GSB sont bien entendu imbattables au niveau prix. Ils se vendent, par exemple, au tiers du prix des produits d’entrée de gamme chez Aiphone. Pourtant, le client verra très vite la différence entre ces produits en terme de qualité des connexions audio ou vidéo, la résistance, etc., et le professionnel y trouvera le sérieux d’un montage permettant un gain de temps à l’installation. Alors, qu’est-ce qui peut conduire un client à faire le pas vers son électricien, en matière d’interphonie ? U L’interphonie aujourd’hui ? Lors de son apparition sur le marché, l’interphonie se résumait à l’installation de systèmes audio dans les seules villas suffisamment grandes pour en justifier le besoin (et le prix) ! Puis est venu le temps du développement massif de l’interphonie des logements collectifs. Cette évolution de la demande a aussi montré une évolution des besoins. De simple contrôle d’accès au départ, basé sur un portier, l’interphonie a évolué en intégrant plus de communication, notamment en remplaçant l’audio par la vidéo. Bien que cette dernière évolution soit encore en cours de déploiement et qu’il reste beaucoup de logements non équipés, on voit apparaître une nouvelle étape avec des connexions intégrant d’autres systèmes de communication et de sécurité (Internet, vidéosurveillance, alarme...). « C’est un vaste marché qui s’annonce et les installateurs doivent s’y préparer » considère la profession. Or, jusqu’à présent, les installations d’interphonie étaient une question de spécialistes en téléphonie, voire d’antennistes. Cela était dû à l’environnement technique de ce produit. On peut résumer les fonctions d’un interphone dans la réalisation de trois principales étapes : appel du résident, conversation et communication entre les personnes, puis ouverture de la porte. Les deux premières ont fait l’objet des principales évolutions dans les solutions actuellement proposées. Tout d’abord, l’appel du résident ou la reconnaissance. Cette étape est assurée par des portiers. On compte aujourd’hui plusieurs fonctionnalités dépassant le seul déclenchement de l’ouverture : défilement des noms, esthétique des touches, esthétique du boîtier, fabrication contre le vandalisme, systèmes variés de gâches (clés électroniques, badges…), etc. L’un des leaders en la matière, la société Digicode, a investi de façon importante en recherche et développement pour concevoir des boîtiers plus © Coffrel En 30 ans, les accès à la téléphonie et à l’audiovisuel au sein des habitations se sont spectaculairement diversifiés, entraînant la multiplication des infrastructures. Au final, l’électricien se trouve confronté à une multitude de câbles paires ou coaxiaux qui ne peuvent s’interconnecter, limitant de fait les possibilités d’évolution et d’intégration des différents services : vidéosurveillance, alarmes, contrôles d’automatismes à distance... Cette situation a notamment eu des répercussions négatives pour le développement de l’interphonie ou du contrôle d’accès. Or de nouvelles approches techniques permettent de contourner ce type de problème, et offrir des solutions plus ouvertes en terme de service pour le client, et plus économiques en terme d’installation pour le professionnel. Seulement deux fils sur toute l’installation, même pour l’intercommunication. la solution la plus simple et la plus rapide. N° 11 • ÉTÉ 2005 11 Mon métier INTERPHONIE Le cas particulier des systèmes VIGIK Doc Coffrel Les prestataires de services (entretien, relevé de compteurs, distribution de courrier, etc.) sont amenés à accéder régulièrement dans les immeubles. Ils doivent donc y pénétrer tout en préservant, dans le même temps, le niveau de sécurité des résidents. La Poste a donc mis en place, avec des constructeurs un système de clé électronique sous forme de badge sans contact, avec serrure adaptée : ce badge rechargeable transporte un droit d'accès limité dans le temps (date précise et plage horaire réduite). Il ne contient pas de listes d'immeubles ; un dispositif de chargement chez l'opérateur permet le rechargement des badges sans contact de ses agents avec un droit d'accès actualisé ; en cas de perte ou de vol d'un badge, la faible durée de validité le rend très rapidement inutilisable ; Située à l'entrée des immeubles, la serrure électronique se compose d'un lecteur extérieur et d'un boîtier de contrôle. Elle est chargée de vérifier que : le prestataire est autorisé à pénétrer dans l'immeuble au moment de la présentation du badge sans contact ; les droits présents sur le badge sans contact autorisent le prestataire à pénétrer dans l'immeuble au moment de sa présentation ; les droits entre la date de présentation du badge sans contact et la date du début des droits stockés sur le badge est inférieur à 84 heures (cela afin d'éviter que les badges soient chargés pour de longues périodes, ce qui présenterait un risque important en cas de perte du badge). Poste résident Paire de fils non polarosés Numérisation du Signal numérique transformé signal analogique en signal analogique ergonomiques en mettant notamment en évidence que le vieillissement de la population va demander des efforts en matière de signalétique. Mais l’évolution la plus importante est celle qui concerne l’étape de communication entre les personnes. Cela demandait en général un minimum de 5 fils en portier audio. Si l’on installait une fonction vidéo, il fallait ajouter un coaxial, et, de plus, dans le cas d’un logement collectif, tout ajout de poste en parallèle, ou d’un nouvel accès (porte...) nécessitait, entre autres, une nouvelle connexion à partir du boîtier avec un câblage spécifique. En terme d’installation, ce type de produit conduisait donc vers une certaine expertise, ne serait-ce que pour préparer le chantier et déterminer le câblage, puisque cela nécessitait de l’alimentation pour vérifier les adressages. L’évolution technique offre de nouveaux horizons. L’introduction du numérique Comme dans bien d’autres secteurs, l’introduction du numérique va générer une réelle évolution des pratiques. Il Un triple marché Le marché du contrôle d’accès compte trois segments répondant à des logiques et systèmes de contrôle différents : - contrôle et autorisation d’accès par interphonie dans le résidentiel ; - contrôle et autorisation d’accès dans le tertiaire en dehors des affaires concernant la défense et les parkings ; - protection par verrouillage électronique. Le premier segment de marché (logements individuels, collectifs, privés et sociaux) est un marché mature qui a progressé de + 5 % entre 2003 et 2004. 12 N° 11 • ÉTÉ 2005 s’agit de remplacer le câblage par un programme établissant les connexions entre le portier et les postes résidents. Les signaux provenant des touches du clavier, autant que de la conversation audio et vidéo, sont numérisés et transmis vers le poste intérieur, puis retransformés en signal analogique afin d’être lisibles par les fonctions du poste intérieur (sonnerie, haut-parleur, écran vidéo...). Lors des premières mises sur le marché de telles solutions, la numérisation demandait de passer par une programmation assez lourde, nécessitant l’apprentissage d’un logiciel spécifique constructeur. Or des systèmes mis sur le marché, ne demandent aucune programmation car les informations entre le portier et les postes sont préprogrammés et déterminés par un simple switch. Cela conduit à programmer d’abord les plaques de rue suivant la position du switch (1re, 2e, 3e plaque...), suivant le nombre d’entrées. Puis, toujours sur la plaque de rue, on peut donner un numéro à chaque poste de chaque logement. Les systèmes actuellement sur le marché proposent un nombre important de connexions, allant jusqu’à une trentaine de postes par adresse, sur le portier. Enfin, on nommera chaque poste intérieur en fonction du numéro déjà défini sur la plaque, toujours à l’aide d’un switch propre au poste. Les avantages de tels systèmes sont multiples, notamment en terme d’installation, par la possibilité de réaliser le montage en atelier, ou la capacité de se raccorder sur des installations existantes. Les constructeurs considèrent que 50 % du temps d’installation peut ainsi être économisé. Mais l’intérêt peut-être le plus important est la possibilité d’avoir un système “ouvert” grâce à sa numérisation. En effet, il devient plus facile de connecter à ce type de système des équipements actionnant d’autres automatismes, tels que des systèmes de vidéosurveillance, d’alarmes, de régulation chauffage... Cette évolution n’est pas négligeable lorsque l’on songe que la moyenne des installations existantes ont au moins une bonne vingtaine d’années, et que les souhaits des usagers en résidentiel comme en collectif est d’ouvrir leur maison à plus d’uniformisation et de simplification des systèmes. De quoi imaginer les possibilités d’un nouveau marché. • Pascal Jacquin Série initia Le confort selon Arnould Et la lumière est tout sauf ordinaire. Nouvelles fonctions Initia : offrez plus de confort à vos clients. www.arnould.com Mon métier 1 INTERPHONIE JE DÉVELOPPE LA GÉNÉRATION 2 FILS L’électrien plus a sélectionné... C’est un lieu commun que de rappeler la nécessité de vivre en sécurité. Cette notion devient primordiale dans la vie quotidienne et le contrôle d’accès n’est plus seulement une exigence du secteur tertiaire. Il s’étend désormais au marché résidentiel. Les professionnels sont donc à la recherche de solutions performantes permettant une pose facile et rapide, dans toutes les configurations d’installation, même les plus complexes. En voici quelques exemples. Contrôle d’accès “lecture/ S E R V I C E 15URS écriture” utilisant LECTE la technologie 2 fils (Urmet Captiv) Les “Centrales CV” offrent la possibilité de gérer un accès avec une capacité de 1 000 badges et/ou télécommandes résidents (CV1S) et jusqu’à 2 ou 4 accès avec services Vigik et 5 000 badges et/ou télécommandes résidents. Les accès piétons, hall, ascenseur, escalier… peuvent être contrôlés en technologie de proximité par les clés “Mémoprox” ou par la télécommande “Mémobip” assurant également l’accès véhicules à distance par commande radio. SERV ICE 1E6URS Chez le même constructeur LECT Le système vidéo portier couleur “2 Go”, sur 2 fils non polarisés, adapté au collectif. En rendant le câblage plus facile, ce système simplifie l’installation. De plus, la programmation ne nécessite aucun outil particulier. SERV Le vidéoportier numérique “Utopia” ICE 1E7URS LECT Equipé d’un écran couleur 4" d’une diagonale de 10 cm, et signé d’un grand nom du design industriel, Michele De Lucci, ce portier vidéo vient enrichir une offre déjà fournie conçue pour le résidentiel et le tertiaire haut de gamme. Une version mains libres avec pose affleurante ou semi-encastrée sera disponible dès l’automne 2005. Des versions audio simples avec combiné ou mains libres seront également commercialisées à la fin de l’année 2005. Système de sécurité d’entrée audio-vidéo d’immeuble (Aiphone) Le “GF Système Plus”, système de sécurité d’entrée audio-vidéo, dont le poste d’entrée se caractérise par un design semi-affleurant en vue d’un montage possible sur la plupart des surfaces de murs, utilise, 2 14 ICE 1E8URS LECT pour l’audio, un câblage en bus 2 fils, tandis que le système vidéo utilise un câblage 4 fils. Ces deux systèmes permettent de configurer les platines par PC à l’aide d’un logiciel. Reconnaissance d’empreintes digitales par contrôleur externe (Siedle) SERV ICE 1E9URS LECT Le lecteur d’empreintes “Fingerprint” peut être intégré dans l’ensemble des systèmes de communication de poste du constructeur : “Vario”, platines modulaires ; “Steel”, platines aluminium, inox ou laiton. Son lecteur thermique, constituant “l’œil” du système, permet l’enregistrement du doigt placé sur sa surface, ainsi que sa lecture, à partir du moment où il a été enregistré. Le contrôleur central peut être relié à 8 lecteurs d’empreintes. Les données, concernant un maximum de 100 utilisateurs (qui peuvent être divisés en 5 groupes), ne sont entrées qu’une seule fois et peuvent être gérées de manière centralisée. Portier vidéo digital domotique (Fermax) Le moniteur “Online”, avec connexion bidirectionnelle au téléphone, dispose de fonctions avancées pour détecter les incidences, ainsi que pour la gestion et le contrôle du logement. Contrôle d’accès de 4 portes (CDVI) Le système “DGM4” gère jusqu’à 20 000 badges “résidents” avec 3 plages horaires, début et fin de validité, jours, mois, portes autorisées et indices de perte. Il SERV gère également 80 badges “passe” avec fin de validité, capacité 12 codes sites différents, soit un même badge passe capable d’ouvrir jusqu’à 240 portes (12 SERV ICE 20EURS LECT Toutes ces fonctions peuvent être activées depuis l’écran tactile du vidéoportier ou depuis votre téléphone portable. D’un format extraplat, ils sont fabriqués en plastique ABS de haute résistance. SERV ICE 7URS codes sites, 5 centrales, LECTE 4 portes). Il est possible de mettre en réseau jusqu’à 5 centrales permettant de gérer 20 portes. Utilisez la fiche S@ti p.21/22 ou rendez-vous sur www.electricienplus.info N° 11 • ÉTÉ 2005 Produits Jeu de l’oie (Niko ) SERV ICE 22EURS LECT En 2003, le constructeur belge Niko, dont le design et la fonctionnalité singularisent ses trois principales gammes d’appareillage d’installation (da Vinci ; Ciris ; Axend), lançait la gamme architecturale “Gooze” de contrôle d’accès. « Nous avons voulu concevoir une ligne de produits complète et reconnaissable s’intégrant harmonieusement dans tous les styles d’habitations, classiques ou contemporains », explique le constructeur. Fabriquée en aluminium anodisé et brossé, se détachant sur une structure noire mate, le montage des appareils de cette gamme est entièrement modulaire, permettant toutes possibilités de combinaisons. Au total, la gamme “Gooze” compte 8 familles de produits : “Classic One”, la version encastrable ; “Slim One”, colonne rigide et étroite se fixant sur le sol ; “Some One”, boîte aux lettres indépendante ; “Fence One”, colonne d’accès prête à être intégrée dans un portail ou une porte d’entrée ; “Nice One”, vidéophone étudié d’origine pour un encastrement mural ; “U See One”, module permettant de visualiser l’image sur un PC ; “Mod TV”, module permettant de diffuser l’image sur un téléviseur : l’interface “Smart One”. Par ailleurs, sont proposés plusieurs autres modules : sonnerie télécom, caméra, digicode, clef à contact, lecteur de badges, éclairage boîte aux lettres. Série initia La performance selon Arnould Et la lumière est tout sauf ordinaire. Connexions automatiques Initia : gagnez du temps sur la pose des prises et des commandes. www.arnould.com Solutions CLIMATISATION MOBILE 20 bougies et 6 conseils d’expert La climatisation individuelle n’est plus un luxe ! Elle répond aux attentes de confort exprimées par un plus grand nombre d’usagers. Toutefois, le choix d’un climatiseur mobile ne doit pas se faire à la légère. Le constructeur italien De’Longhi, qui fête son 20e anniversaire cette année, apporte 6 conseils. © Photo De’longhi De’Longhi fête cette année les 20 ans de son désormais légendaire “Pinguino” : c’est en effet en 1985 que l’entreprise italienne lance le premier climatiseur mobile du monde. Le constructeur italien, qui a renforcé sa présence en France en y installant une filiale en 1992, est désormais la marque de climatiseurs mobiles la plus vendue en France (hors MDD). out climatiseur agit sur quatre facteurs physiques : température, humidité, pureté, vitesse de l’air (voir encadré). Aussi, importe-t-il de le choisir avec précaution et de façon adaptée à l’usage qui lui est réservé. Monoblocs et splits. Rappelons qu’il existe deux grandes catégories de climatiseurs. D’une part, les monoblocs qui, comme leur nom l’indique, ne sont constitués que d’une partie, avec un tuyau à l’arrière de l’appareil permettant d’évacuer la chaleur à l’extérieur (par une fenêtre par exemple). D’autre part, les splits, qui sont composés de 2 éléments : l’un placé à l’intérieur de l’habitation est la T Quatre facteurs déterminants Pour un meilleur confort, le climatiseur agit sur quatre facteurs déterminants : • la température : pour la réduire, il faut retirer de la chaleur et la transférer vers l’extérieur. La température idéale doit être comprise entre 20 et 24°C, l’écart entre l’intérieur et l’extérieur ne devant pas excéder les 7°C ; • l’humidité : l’air naturel contient toujours une certaine quantité d’eau, sous forme de vapeur. La sensation de chaleur est plus forte avec un taux d’humidité élevé. L’humidité relative indique le rapport entre la quantité d’eau contenue dans un kg d’air et la quantité maximale que ce dernier peut contenir. L’idéal est que celle-ci soit comprise entre 45 et 65 % ; • la pureté : l’air contient des matériaux comme des fibres, des produits végétaux, des bactéries, des vapeurs. Ces substances superflues peuvent être filtrées afin d’obtenir un air plus pur ; • la vitesse de l’air : une bonne distribution et circulation de l’air sont essentielles pour atteindre les conditions du bien-être. 16 N° 11 • ÉTÉ 2005 “bouche” du climatiseur, l’autre situé à l’extérieur (le compresseur) évacue la chaleur. La puissance frigorifique. Pour rafraîchir l’atmosphère, le climatiseur doit produire du froid. Cette capacité de réfrigération est exprimée en Watts. Il faut donc déterminer la puissance nécessaire à la climatisation de la pièce en établissant un bilan thermique, qui permet de déterminer la puissance frigorigène. Le bilan thermique doit prendre en compte : le volume de la (ou des) pièce(s) à climatiser ; l’exposition au soleil de la pièce à climatiser ; le nombre de personnes fréquentant la pièce ; l’éclairage ; les machines présentes dans la pièce… Par exemple, pour un salon de 20 m2, on choisira un climatiseur dont la puissance se situe entre 1900 et 2000 W. Mais s’il s’agit d’un bureau de 20 m2 avec 3 personnes travaillant sur des ordinateurs, il faut opter pour un climatiseur d’une puissance de 2200/2300 W. La capacité de déshumidification. La puissance de déshumidification s’exprime en litre/jour. Plus ce ratio est élevé, plus le climatiseur est en mesure d’absorber l’humidité de l’air. Par exemple, le monobloc T90 Eco a la capacité de recueillir jusqu’à 30 litres par 24 heures et le split “S1000” jusqu’à 35 litres par 24 heures.Le niveau sonore. Le niveau sonore, exprimé en décibels (dB), est, dans le cas d’un climatiseur, étroitement lié à sa technologie et à sa puissance frigorigène. Celui-ci est indiqué sur l’étiquette de l’appareil. À titre indicatif, 20 dB correspondent à des chuchotements, 40 dB à un lieu calme et 60 dB à une conversation normale. La réversibilité. Les climatiseurs dits “réversibles” possèdent une fonction chauffante permettant de produire de la chaleur en hiver. Utile en l’absence ou en complément du chauffage. Le respect de l’environnement. De’Longhi est le seul producteur mondial à proposer des climatiseurs fonctionnant avec un gaz réfrigérant 100% naturel et non toxique (ni CFC, HCFC ou HFC synthétique) : le R290, dérivé du propane. Celui-ci est sans effet nocif sur la couche d’ozone ou sur l’effet de serre. • UN “ADIPEC” EN PÉTARD Témoignage Les délais de livraison c’est n’importe quoi Elles sont 23 entreprises à constituer, à Marseille, le groupement Adipec (voir édito p. 3). Au total, 23 chefs d’entreprises, dont le président André Tassano qui ne cache pas son agacement vis-à-vis des différents problèmes professionnels qui ponctuent l’exercice de leur métier d’installateurs électriciens. Dans chacune de ses parutions, l’ElectricienPlus a décidé de leur donner la parole. Marcel Carré, dirigeant de l’entreprise Tegec, ouvre le ban. arcel Carré ne s’en cache pas. « Je suis un caractériel, surtout face aux grossistes qui ne maîtrisent pas les fabricants notamment au niveau des délais de livraison. » C’est n’importe quoi, regrette l’installateur, en constatant que, de plus en plus, on tend vers trois semaines de délai. « C’est même encore pire en ce qui concerne les luminaires. » M Et pourtant, souligne Marcel Carré, riche d’un carnet de commandes déjà “surbooké” pour 2006, « comme nous vivons toujours au fil de l’eau, la disponibilité du matériel nous est essentielle ». Et d’ajouter : « Ce point est important si nous voulons aller au carton dans une période aussi difficile que celle que nous vivons. » • Gamme de luminaires professionnels pour tous vos besoins en éclairage ... Catalogue sur www.thorn.fr et chez votre distributeur Point Phare N° 11 • ÉTÉ 2005 17 Sécurité PISCINES er 1 janvier 2006 © Photo Delta Dore la sécurité n’attend pas ! 94 % des piscines que compte l’hexagone se situent en extérieur. La taille moyenne d’une piscine française est de 8,3 x 4,3 m pour les piscines rectangulaires, et les bassins ronds ont, quant à eux, un diamètre moyen de 5 mètres. Tous les propriétaires de piscines privées en plein air enterrées ou partiellement enterrées sont concernés par la loi portant sur la sécurité des piscines (1). Votée le 3 janvier 2003, elle impose de sécuriser piscines familiales et piscines collectives privées (hôtels, campings, gîtes ruraux, résidences de vacances…) d’un dispositif de protection normalisé. Messieurs les électriciens, ce nouveau (et vaste) marché vous concerne, principalement au niveau des alarmes périphériques et d’immersion. Un conseil ! N’attendez pas la fin de l’année pour promouvoir ces systèmes de sécurité car il sera très difficile alors pour les fabricants et distributeurs de répondre à toutes les demandes arrivant en même temps. Les stocks sont actuellement disponibles mais la fin de l’année risque d’être beaucoup plus difficile. ujourd'hui, 90 % des propriétaires de piscines connaissent leur obligation de sécurisation mais, pourtant, la moitié d’entre eux ne sont pas encore équipés d’un système de sécurité normalisé. Parmi ceux-ci : 40 % n’ont pas encore équipé leur bassin d’aucun système de sécurité et 10 % déclarent posséder un système mais sans pouvoir le définir. A Quatre systèmes normalisés Rappel du calendrier Depuis le 1er janvier 2004, la construction d’une nouvelle piscine implique sa mise en conformité au plus tard à la fin des travaux de la piscine. Depuis le 1er mai 2004, toutes les piscines privatives des maisons en location doivent être sécurisées. Enfin, les piscines terminées avant le 1er janvier 2004 doivent être sécurisées avant le 1er janvier 2006 18 N° 11 • ÉTÉ 2005 Pour sécuriser la piscine, rappelle Joëlle Pulinx, FPP (Fédération des professionnels de la piscine)(2), les propriétaires ont le choix entre 4 systèmes normalisés dont les exigences sont définies par le décret d’application du 7 juin 2004 : - les barrières de protection (norme NF P 90-306 de mai 2004) doivent être réalisées, construites ou installées de manière à empêcher le passage d’enfants de moins de cinq ans sans l’aide d’un adulte. Elles doivent résister à toute action, notamment en ce qui concerne le système de verrouillage de l’accès, sans provoquer de blessure ; - les alarmes périmétriques ou d’immersion (norme NF P 90-307) doivent être réalisées, construites ou installées de manière à ce que toutes les commandes d’activation et de désactivation ne puissent être utilisées par des enfants de moins de cinq ans. Les systèmes de détection doivent pouvoir détecter tout franchissement par un enfant de moins de cinq ans et déclencher un dispositif d’alerte constitué d’une sirène. Ils ne doivent pas se Naissance d’un nouveau métier Aujourd'hui, la sécurité piscine répond à un cadre réglementaire très strict (loi, décret, normes). « Seuls des professionnels formés à ces normes sont capables d’auditer, conseiller et préconiser le matériel adéquat, et d’assurer une installation conforme aux normes », explique Nicolas Tillie. Ainsi, professionnels de la piscine et professionnels de la sécurité piscine deviennent très complémentaires : on assiste là à la naissance d’un nouveau métier et non pas à l’émergence d’une mode “sécurité piscine”. Le piscinier doit intégrer la notion de sécurité correspondant à la loi et informer le client au final. « Proposer un matériel normalisé ne suffit pas, contrairement aux idées reçues. Faut-il encore veiller à ce qu’il soit installé conformément aux prescriptions des normes », conclut le dirigeant de Abeol. déclencher de façon intempestive ; - les couvertures (norme NF P 90-308) (3) doivent être réalisées, construites ou installées de façon à empêcher l’immersion d’enfants de moins de cinq ans, à résister au franchissement d’une personne adulte et à ne pas provoquer de blessure ; - les abris doivent être réalisés, construits ou installés de manière à ne pas provoquer de blessure et rester tels quel, lorsque le bassin de la piscine est fermé. Il doit être inaccessible aux enfants de moins de cinq ans. • PISCINES Faites aussi plonger SERV Sécurité ICE 23EURS dans la lumière LECT utre le fait de participer à la création d’ambiances alliant esthétique et convivialité, la mise en lumière des abords de piscines privées de plein air améliore la sécurité autour du bassin, en plus de procurer une sensation de confort. « Il contribue à la prévention des accidents par les conditions de bonne visibilité procurées », souligne le Syndicat de l’Eclairage. Téléchargez la fiche sur Et de rappeler, dans une fiche d’inwww.syndicat-eclairage.com formation de quatre pages suffisamment renseignée, que cet éclairage comprend : - d’une part, celui du volume d’eau. La piscine, se comportant comme un miroir, il convient de veiller à ce que la position et l’orientation des appareils (étanches à l’immersion prolongée IPX8 et alimentés en très basse tension de sécurité) soient définies de façon à ne provoquer aucune gêne visuelle. Par ailleurs, les installations doivent être conformes aux installations électriques à basse tension définies par la NF C 15-100 ; - d’autre part, celui des abords. Cet éclairage facilite la circulation dans les allées (les encastrés de sol sont recommandés), anime le coin repas en terrasse et met en valeur la piscine ainsi que l’architecture paysagère (les bornes numineuses sont privilégiées). À noter que l’ensemble des luminaires doit répondre aux exigences de la norme NF EN 60-598. • O POUR VOUS PROCURER CETTE FICHE D’INFORMATION Syndicat de l’Éclairage. Fax (33) 1 45 05 72 73 Dans la même collection : l’éclairage de jardin, terrasses et balcons. Faites aussi penser SERV ICE 24EURS LECT à la pompe à chaleur a société PSA (groupe Zodiac), spécialisée dans le chauffage et la déshumidification des piscines, lance la nouvelle gamme de pompes à chaleur “Edenpac” permettant d’obtenir une température de l’eau de 28 °C. Deux caractéristiques la singularisent : - d’une part, elle est équipée d’un nouveau condensateur haute performance associant la polyamide et le titane. Cette technologie, unique au monde, assure une résistance à la corrosion quels que soient l’origine et le traitement de l’eau ; - d’autre part, associé à ce nouveau condensateur, le fluide frigorigène “R4 10A”, qui n’a aucun effet nocif sur la couche d’ozone, permet d’obtenir un coefficient de performance (puissance fournie/puissance absorbée) de 5… d’où une moindre consommation d’énergie pour chauffer la piscine. • L N° 11 • ÉTÉ 2005 19 Sécurité PISCINES - LA SÉLECTION DE L’ELECTRICIEN PLUS Balise infrarouge double faisceau : 15 x 65 cm “Corail Protect” “Wind Control” Classé dans la catégorie des alarmes, le système “Corail Protect” est basé sur le principe de la détection précoce ; c’est-à-dire la détection d’un enfant avant que celui-ci ne tombe dans l’eau. Basé sur la technologie infrarouge, il forme un véritable mur invisible et immatériel autour du bassin, tout passage au travers de ce Limiter les déclenchements intempestifs liés au vent mur étant immédiatement détecté. Ce système d’aide à la vigilance, relié à une centrale et à une sirène d’alarme, alerte dès qu’un enfant tente de s’approcher de la piscine. Ses caractéristiques • Conforme à la norme AFNOR NF P 90-307 sous attestation d’évaluation n° LM 04 00 30 A établie le 20 septembre 2004 par le CNPP (Centre national de prévention et de protection). • Sirène incorporée alertant avant la chute dans l’eau (2 tonalités de 100 dB sur alarme surveillance et 80 dB sur défaut). • Fonctionnement 24 h/24. • Système dispensant le propriétaire de la piscine d’installer des barrières physiques, préjudiciables à l’esthétique du jardin. • Ce produit s’adapte à toutes les configuraICE tions de piscines. • SERV (1) Nouvelle appellation du produit “Pisciniris II”. “Kits piscine” Surveillance périphérique 25 RS U LECTE SERV ICE 26EURS LECT Delta Dore, en synergie avec l’expertise de sa filiale Talco, commercialise deux “Kits piscine” (modèles “40” et “20”). Il s’agit de systèmes de surveillance de la périphérie du bassin par rayons infrarouges et sirène d’alarme. Ces “Kits piscine” sont des détecteurs à infrarouge actif : l’émetteur envoie au récepteur, à intervalles très réguliers, un rayon lumineux directif (infrarouge), invisible à l’œil humain, tandis que le récepteur agit comme un “œil” électronique analysant l’amplitude du signal en provenance de l’émetteur. Adaptables à toutes les formes de piscines, ils présentent les caractéristiques suivantes : portée maximum par tout temps, 30 m ; insensibles à tous les mouvements tant que l’on ne coupe pas le ou les faisceaux, chaque barrière étant composée de deux faisceaux, chaque balise étant, par ailleurs, munie de 2 cellules émettrices et de 2 cellules réceptrices ; insensibles à la pluie ; insensibles aux rayonnements électromagnétiques ; chauffage thermostaté sur toutes les colonnes pour dégivrage automatique des fenêtres des capots. 20 N° 8 • ÉTÉ 2005 Remise en marche automatique Pendant la baignade, les faisceaux infrarouges sont toujours présents, mais l’alarme ne se déclenche pas lorsqu’on passe devant. Après utilisation de la piscine, la surveillance doit être mise en marche. Les kits piscine “40” et “20” sont dotés d’une fonction de remise en marche automatique selon le principe suivant : remise en marche automatique après une temporisation réglable de 30 min à 3 h 30. Cette temporisation se réinitialise à chaque franchissement entre 2 balises. Pendant la baignade, chaque fois qu’un faisceau est coupé, le compte à rebours repart à zéro. Enfin, 60 secondes avant la réactivation automatique, une alerte sonore prévient de la nécessité de couper un faisceau pour remettre le compte à rebours à zéro. Plus de crainte d’oubli de remise en marche du système. • Implantée à La Ciotat (13) depuis 2002, la société MG International s’est spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes d’alarme. (1) Cette année, la gamme s’est dotée d’une innovation : le système “Wind Control”. « La technologie “Wind Control” vise à considérablement réduire les risques de déclenchements intempestifs liés au vent », explique Laurent D’hoorne, responsable de la communication de MG International. Bâtie sur la base technologique existante, cette innovation est à la fois le fruit d’études menées en bassins et le résultat d’une écoute attentive des professionnels et des utilisateurs. « Le millier de tests effectué en conditions réelles permet d’annoncer une réduction importante des déclenchements intempestifs, de l’ordre de 80 % (2) », poursuit Laurent d’hoorne. Ce résultat très encourageant a donc engagé le constructeur à doter ses détecteurs de la gamme 2005 de la technologie “Wind Control” et de poursuivre ses recherches et ses tests. • (1) D’abord, les “Aqua Premium”, produits d’appel de la gamme. Ensuite, les Aqua Sensor comptant quatre détecteurs d’immersion (Sensor Premium, Sensor Solar, Sensor Elite et Sensor Espio), ainsi que le dispositif d’informations déportées “Senior Domo”. (2) ICE 2E7URS LECT Système d’aide à la vigilance Le 1er octobre 2004, Sorhea, spécialiste de la protection périmétrique par barrière infrarouge, barrière hyperfréquence ou protection sur clôture des sites sensibles, créait la filiale Vita Protect pour commercialiser le système Corail Protect (1), système d’aide à la vigilance pour piscines. SERV Tests comparatifs effectués simultanément en conditions réelles, avec les technologies 2004 et “Wind Control” 2005. Sécurité PISCINES - LA SÉLECTION DE L’ELECTRICIEN PLUS “Bi-Protect” SERV ICE 28EURS LECT Deux principes de sécurité Firstinnov’, entreprise indépendante de R & D installée à Montesson (78), développe des systèmes électroniques de transfert de données et de contrôle à distance sans contact, pour les marchés de l’automobile (systèmes de détection de sous-gonflage des pneus) et de la domotique… dont des alarmes périmétriques pour la prévention des noyades dans les piscines. Présentons le système d’alarme “Bi-Protect”. Le système “Bi-Protect” associe deux principes de sécurité : - la détection de l’accès à la piscine grâce aux rayons infrarouges ; - la détection de chute d’enfants qui ne savent pas nager, grâce à un capteur-bracelet qui se fixe autour du poignet. “Ce système d’alarme prévient de la noyade avant même qu’elle ne se produise puisqu’il permet de détecter l’enfant avant sa chute dans le bassin”, considère Firstinnov, en ajoutant que ce système a également pour but d’éduquer les enfants en leur interdisant les abords de la piscine par son effet dissuasif (sirène). Ce système, équipé de fonctions diagnostiques des pannes et d’une aide à l’installation, est robuste contre toutes les intempéries. En appuyant sur un bouton, les faisceaux infrarouges se désactivent temporairement pour permettre la baignade aux adultes, la procédure de désactivation étant toutefois sécurisée. Il est par ailleurs possible d’ajouter une télécommande pour le contrôle à distance du système et des sirènes supplémentaires sans fil. • Certifié NF Pour une sécurité maximale, le système “Bi-Protect” associe deux principes de sécurité : la détection de l’accès à la piscine grâce aux rayons infrarouges ; la détection de chute des enfants qui ne savent pas nager, grâce à un capteur-bracelet qui se fixe autour du poignet de l’enfant. Au-delà de la norme NF P 90-307, la marque NF atteste de façon impartiale la qualité, la performance et la sécurité des produits. Elle garantit non seulement la conformité aux normes en vigueur, mais aussi répond à des critères de qualité supplémentaires : garantie d’un contrôle de qualité rigoureux vérifié par des organismes indépendants (LNE et CNPP) ; assurance qualité ISO 9001 du site de production ; contrôle unitaire et traçabilité complète du produit ; audits en usine ; essais sur prélèvement annuel. Fiche S@TI 11 Fiche S@TI Plus d’info sur un ou plusieurs produits ? Vos demandes sont transmises aux sociétés concernées qui vous adresseront gratuitement leur documentation dans les meilleurs délais, par courrier ou par mail. C’est simple Sélectionnez et cochez le n° du ou des produits Cochez une seule case par rubrique Activité principale de l'entreprise Fabricants, importateurs 11 ❒ Matériel électrique 12 ❒ Automatisme 13 ❒ Tableautier Remplissez le formulaire Cochez votre activité, service, fonction, effet Postez (adresse au verso) ou faxez au 01 44 92 50 52 ✃ * Réponse par mail (si vous n’avez pas d’e-mail, réponse par courrier) Utilisateurs 21 ❒ Industrie 22 ❒ Tertiaire 23 ❒ Transport, infrastructures 24 ❒ Administration, collectivités locales 25 ❒ Autres utilisateurs Installation / maintenance 31 ❒ Électricité industrie 32 ❒ Électricité tertiaire 33 ❒ Électricité habitat 34 ❒ Artisan électricien Prescripteurs 41 ❒ BE, ingénierie, conseil 42 ❒ Bureau contrôle technique 43 ❒ Architecte 50 ❒ Production, distributeur électricien 60 ❒ Distrib. matériel électrique 80 ❒ Enseignement, formation 85 ❒ Recherche 90 ❒ Autre : .................................................. ■ ETE2005 ■ M ■ Mme ■ Mlle Nom : Société : Adresse : Code postal : Tél : e-mail : Prénom : Code NAF Ville : Fax : Cette adresse est : ■ professionnelle ■ privée Votre service SA ❒ Direction générale SB ❒ Études, R&D SC ❒ Commercial, marketing SD ❒ Production SE ❒ Maintenance SF ❒ Automatisme SG ❒ Travaux neufs SH ❒ Achats SI ❒ Documentation SJ ❒ Enseignement, formation SX ❒ Autre : .............................................. Votre fonction F1 ❒ PDG, DG, gérant, directeur d’établissement F2 ❒ Directeur / chef de service F3 ❒ Ingénieur, cadre F4 ❒ Technicien, employé F5 ❒ Enseignant, formateur Effectif salarié de l’entreprise E1 ❒ 1 à 10 E2 ❒ 11 à 50 E3 ❒ 51 à 300 E4 ❒ 301 à 1000 E5 ❒ 1001 à 5000 E6 ❒ plus de 5000 Cochez une ou plusieurs case 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 PISCINES - LA SÉLECTION DE L’ELECTRICIEN PLUS “Kallista” Comme les dauphins SERV ICE 28EURS L’alarme KALLISTA analyse grâce au sonar les bruits générés sous l’eau LECT Créée en février 2003, la société Abeol, implantée à Méry (83), spécialisée dans la sécurité des loisirs, compte trois divisions : “Abeol Concept”, qui conçoit les produits (alarmes, couverture, barrières) et conseille les pisciniers et professionnels ; “Abeol Réseau”, 1er réseau français de sécurité piscine ; “Abeol Contrôle”, audits de vérification. Dans le domaine des piscines, l’entreprise propose une offre globale dont, outre la barrière infrarouge “Oxana”, complétée par le système “Vadina” (mi-barrière en verre, mi-alarme), le détecteur sonar d’immersion “Kallista”. Si les détecteurs d’immersion classiques analysent le train de vagues ou “ondes gravitationnelles” engendrées par la chute d’un enfant dans l’eau, “Kallista” analyse les bruits générés dans le bassin, notamment ceux de cette même chute. « Les baleines, les dauphins mais aussi les sous-marins se servent depuis toujours du son comme moyen de discernement », rappelle Nicolas Tillie, dirigeant d’Abeol. Le premier avantage de cette technique est lié à la vitesse très élevée de propagation du son dans l’eau : 1 460 m/s. « “Kallista” offre donc un temps de réaction très court comparé aux autres détec- teurs d’immersion », souligne-t-il. Basé sur la technologie du sonar passif, ce système élimine, grâce à son mode d’analyse, les inconvénients des détecteurs d’immersion classiques (déclenchements intempestifs ou absence de détection de chute dus à la baisse de la sensibilité en présence de vent). « Le traitement du signal intégré n’est en rien perturbé par le vent, la pluie ou les systèmes de filtration. » Deux versions En forme de dôme, avec un tube destiné à maintenir le capteur sonar sous l’eau, la ver- sion “Kallista A-P” s’installe sur la margelle d’une piscine existante. Elle intègre une sirène et fonctionne sur piles. En option, “Kallista A-P” communique par liaison radio avec une centrale déportée. Cette centrale déportée indique, en plus des informations habituelles (état du détecteur, des piles, qualité de liaison radio…), la température de l’eau de la piscine. La version “Kallista U” se visse dans une pièce à sceller dans tout type de piscine. Avec cette version dédiée aux nouvelles installations, la piscine est protégée mais le détecteur est invisible. Un coffret de traitement déporté est relié par câble au détecteur. Ce coffret s’alimente sous 220 V avec batteries de secours et communique par liaison radio avec la centrale de commande générale qui peut être disposée en intérieur ou en extérieur. • Affranchir au tarif en vigeur No 11 ÉTÉ 2005 L’ELECTRICIEN Service lecteurs 23, rue Galilée F-75116 Paris Cedex ✃ Sécurité www.batimat.com Le développement durable est désormais une réalité au cœur de la construction. Ce défi culturel, technologique et économique s’impose pour laisser aux futures générations des bâtiments qui préservent la santé, le confort et le bien-être des hommes. BATIR AUTREMENT® est devenu un impératif : de la conception architecturale à la mise en œuvre, la mobilisation est générale. 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