Maison de retraite Les Capucines Argeles sur mer (66)

Transcription

Maison de retraite Les Capucines Argeles sur mer (66)
Maison de retraite Les Capucines
Argeles sur mer (66)
Nom du chantier:
Maison de retraite les Capucines
Localisation : Argeles sur mer (66)
Date de construction : 2009-2010
Type : neuf
Présentation du projet :
Chantier public en zone sismique
Produits de gros œuvre utilisés : Calibric, Coffres de volets roulants, maxi linteau,
piliers monolithes, appuis de fenêtres monolithes
Intervenants du projet :
Maître d’ouvrage
Architecte
Constructeur
Entreprise de pose
Bureau d’étude
Economiste
Maison de retraite Argeles
sur mer
POUGET ARCHITECTE
JLC CONSTRUCTION
0468885699
BERNARD JLUC 0616233997
MONTOYA
CATHELINEAU PATRICK
LUC 0468671395
0676823870
Interviews :
Patrick Cathelineau, économiste de la construction
« Pour moi, la terre cuite est un matériau noble et elle nous a permis, sur ce chantier, de
coller aux souhaits du maître d’ouvrage qui voulait un ‘cocon’. Sur le plan économique,
elle est certes légèrement plus chère, environ 4% sur ce chantier, mais un maître
d’ouvrage à l’écoute, comme c’était le cas ici, saisit très vite l’intérêt du matériau, en
termes de confort et d’économie d’énergie. La seule difficulté, c’est de trouver des
entreprises qui répondent intelligemment sur ce type de marchés. »
Jean-Luc Bernard, entreprise de gros œuvre JLC construction
« Ce chantier est mon premier gros chantier briques. J’ai toujours eu une préférence
pour la brique. C’est, de mon point de vue, une bonne solution technique : gain dans le
temps de pose avec la maçonnerie roulée, chantier propre… A chaque fois que c’est
possible, j’essaie de la proposer à mes clients. Sur ce chantier, le fait d’utiliser à tous les
niveaux de la terre cuite nous a permis d’obtenir une homogénéité dans la maçonnerie –
très important pour la qualité de l’enduit. En effet, cela évite les microfissures sur la
façade lorsqu’il y a changement de matériaux ».
Descriptif détaillé du projet
Ecrin de terre cuite pour une maison de retraite
Dans une région où la brique ne fait pas partie des habitudes constructives, un architecte, un
économiste de la construction et une entreprise de gros œuvre du bâtiment ont su
convaincre un maître d’ouvrage de l’intérêt d’utiliser ce matériau pour assurer un confort
maximal aux futurs occupants des bâtiments qu’il fait construire. Occupants sensibles à ces
questions puisqu’il s’agit d’une maison de retraite.
Pour apporter ce confort, les concepteurs ont particulièrement travaillé l’enveloppe du
bâtiment. Ce, pour assurer une bonne isolation thermique en hiver, mais encore plus en été.
Car nous sommes dans une région, celle de Perpignan, où les hivers sont moins rigoureux
que dans le nord de la France mais où les étés sont particulièrement chauds. Et, dans une
maison de retraite, on sait quelle importance le confort d’été peut avoir. Autre aspect du
chantier lié à la région, la construction devait répondre à la réglementation parasismique.
Confort et inertie thermique
Pour répondre à ces problématiques, le matériau terre cuite a été utilisé sous toutes ses
formes : briques de 20 rectifiées, piliers monolithes, appuis de fenêtres monolithes, coffres
de volets roulants et maxi linteaux. Cette homogénéité de la maçonnerie apporte davantage
d’inertie thermique au bâtiment et favorise donc le confort d’été. En hiver, le confort
thermique est lui aussi renforcé puisque la brique utilisée, Calibric de Terreal, affiche une
résistance thermique R = 0,92 m2.K/W. Elle est ici employée avec un complexe de doublage
isolant intérieur composé d’une laine minérale rigide de 90 mm d’épaisseur sous ossature
métallique et parement en plaque de plâtre. Cette option a été préférée à une isolation par
l’extérieur, entre autres parce qu’elle permettait le passage des câbles électriques dans les
fourrures métalliques sans dégrader la structure brique et donc ses caractéristiques
thermiques. Les coffres de volets roulants isolants et les appuis de fenêtres monolithes ont
contribué, de leur côté, à assurer la continuité de l’isolation et de la maçonnerie. Sur le plan
structurel, la brique totalement adaptée à la construction d’immeubles collectifs, répond aux
exigences de la réglementation parasismique. Tandis que la réactivité des équipes
techniques de Terreal a permis, elle, de répondre aux questions soulevées par l’entreprise
de gros-œuvre.