Promouvoir 2016 L

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Promouvoir 2016 L
PROMOUVOIR
Le Magazine de l’AIECAM
AIECAM asbl - Fondée en 1921
Avril 2016
Association Royale des Ingénieurs diplômés de l’ECAM
2 Place de l’Alma, 1200 Bruxelles
Edit. resp. : Henri Cordier, Président
EDITO EDITO EDITO EDITO EDITO
EDITO
Amies et amis de l’ECAM et de l’AIECAM, bonjour !
Avant toutes autres choses, nous avons le regret de vous annoncer
le décès d’André Schnock qui nous a quitté le 3 avril dernier.
André a été Président de l’AIECAM de 1967 à 1973 et nommé
Président d’Honneur à la fin de son mandat. Beaucoup parmi
vous l’ont connu et tous ont apprécié son implication.
Vous nous accompagnerez en page 35 pour rendre hommage à
cet homme qui a tant compté pour l’AIECAM.
Ce magazine Promouvoir a quelque
chose de très spécial.
D’abord, vous pouvez constater qu’il a pris
de l’embonpoint. Ca, c’est la 1ère chose.
Imaginez ! 44 pages alors qu’on tournait
généralement entre 24 et 32 pages. Mais ce
que vous constaterez aussi à côté de la
quantité d’articles, c’est la qualité des
sujets traités. Ce millésime 2016 est donc
un grand cru, résultat du travail réalisé par
le Comité et les Membres Actifs qui se
décarcassent pour faire vivre l’AIECAM.
Je ne citerai pas tout le monde car je risque
de décevoir ceux qui auraient pu être
oubliés mais félicitations toute particulières
à l’Energy Club et en particulier à Maurice
Dodémont et à Jean-François Theunissen.
Personnellement, je remercie également
notre Président, Henri Cordier pour me
permettre de prendre la plume et de rédiger
cet Edito. Vous pourrez lire page 24
pourquoi c’est quelque part important pour
moi de m’exprimer dans ces lignes.
Mais revenons au contenu de ce
Promouvoir. De nombreux thèmes traités
sont d’actualités et certains sont même en
soi de véritables enjeux de sociétés. Je pense
par exemple aux réseaux intelligents. Ils
sont impliqués dans la manière dont
l’énergie est produite, transportée et
fournies, mais aussi dans les questions liées
aux énergies renouvelables et à la mobilité.
Une prochaine conférence traitera d’ailleurs
de ce sujet.
Sommaire en page 2
2
Edito (suite)
Ce Promouvoir est donc spécial...
C’est dû au questionnement que nous nous
faisons à l’AIECAM quant à la pérennité de ce
Magazine. Il y a plusieurs choses qui nous
poussent à cette réflexion. Le Promouvoir coûte
cher. Ce coût est heureusement compensé par les
rentrées financières que nous recevons de nos
sponsors que je remercie au passage.
Le Promouvoir coûte cher aussi en temps et en
énergie. Il faut trouver des sponsors, collecter les
articles, faire la mise en page, contacter
l’imprimeur, gérer les envois,… Et ça, ça n’a pas
de prix. Cela ne peut fonctionner qu’avec de la
bonne volonté. Et pour ça, nous avons besoin de
vous. Alors, envie de vous investir dans
l’AIECAM ? Que ce soit pour le Promouvoir ou
pour toute autre activité, contactez-nous !!
Et que serait l’AIECAM sans ses activités
festives ?
Certes, ce serait moins drôle…
Lors de vos dernières visites au Cercle, vous avez
probablement pu constater que nous avons
investi dans du mobilier et des systèmes pour
améliorer l’acoustique. C’est Henri, notre
Président qui a pris ce projet en main. Venez
donc à nos évènements pour profiter du Cercle
et de sa nouvelle ambiance.
A ce propos, n’oubliez pas un événement
tout particulier : l’inauguration du
nouveau Cercle, le 20 mai prochain.
Nous combinons cet événement avec une soirée
vins et un super buffet. Vous en trouverez tous
les détails en page 43. Venez nombreux et
accompagné pour nous soutenir et passer un bon
moment.
L’ECAM aussi passe à la vitesse supérieure avec
l’envol vers son accréditation européenne qui lui
permet de démontrer (si c’était encore
nécessaire) la qualité de son enseignement.
Voyez page 8. C’est la preuve que l’ECAM sait
se remettre en question pour aborder le futur en
continuant de diplômer les Ingénieurs de demain
qui seront confrontés à bien des enjeux dont
certains sont abordés dans ces pages.
Et n’oubliez pas que l’AIECAM, c’est le Cercle
de tous les Ingénieurs ECAM, même ceux en
devenir, les étudiants. C’est votre Cercle !
Merci de votre confiance et à très bientôt,
Eric Croisy - EE84
Vice Président
Président d’Honneur
Sommaire
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22
Edito
Cotisations 2016
Comité AIECAM
Solar Impulse
Enquête Qualité
Conférences Energy Club
Nouvelles de l’ECAM
Voyage en Antarctique
Le coût de l’énergie
Raid 4L Trophy
Les Smartgrids
Nouvelles du PECAM
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Avenir du Magazine Promouvoir
TFE à blanc & Prix AIECAM
Conférence IP & Brevets
Conférence « éolien »
AIECAM, Facebook & LinkedIn
Conférence « Cuba »
Décryptage d’une carrière de grès
ECAM Racing Team
In Memoriam, André Schnock
Publireportage : Manu Piraprez, JMei
Lunch AIECAM
Soirée vins New AIECAM
Cotisations 2016
L’AIECAM,
c’est votre association !
Soutenez-nous !
Soutenez-vous !
3
d’autres ingénieurs, de développer votre réseau,
d’entrer en contact avec les étudiants futurs
diplômés, de les soutenir dans le cadre de leurs
études, rejoignez-nous au sein de l’AIECAM et
rendez possible la poursuite et l’élargissement de
nos activités !
Cotisations 2016
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Grâce à vos cotisations, l’AIECAM a pu se
targuer en 2015 d’avoir pu vous proposer
différentes activités de qualité, qu’elles soient
liées aux métiers de l’Ingénieur (conférences,
visites de sites,…) ou simplement ludiques et
sociales (Saint-Eloi, Soirée Vins, Réunion de
Promotion,…). 2015 a même été un grand cru
avec
entre
autres
des
conférences
particulièrement intéressantes qui ont attiré des
centaines de participants.
Comme vous pouvez le constater à la lecture du
programme 2016, l’AIECAM a également
planifié de nombreux nouveaux événements à
destination des ingénieurs, des enseignants et des
étudiants ECAM.
Tous nos événements sont proposés à prix
coûtant pour les membres en ordre de cotisation.
Les non-membres payent une participation aux
frais. Encore une bonne raison de se faire
membre…
Si vous êtes intéressés de participer à nos
conférences et visites techniques (gratuites) ou à
d’autres événements vous permettant d’assouvir
votre curiosité intellectuelle, de rencontrer
Promotion 2015
Promotions 2013 & 2014
Promotions < 2013
Pensionnés
Demandeurs d'emploi
Membre à vie < 50 ans
Membre à vie < 60 ans
Membre à vie > 60 ans
gratuit
25 €
60 €
30 €
30 €
800 €
500 €
300 €
Pensez à la Cotisation à Vie qui vous permet de
ne plus devoir vous soucier de vous mettre en
règle de cotisation.
Vous êtes indépendant ou en société ?
Demandez-nous un document comptable pour
l’introduire dans votre comptabilité.
Mentionnez toujours « COTISATION 2015 »
dans la communication.
Si vous souhaitez participer activement à la vie de
l'AIECAM en 2016, veuillez également rajouter
la mention « membre actif » dans la
communication à la 2ème ligne.
AIECAM asbl
Place de l’Alma 2
1200 Bruxelles
Code IBAN BE85 9795 3370 3806
Code BIC
ARSPBE22
Merci,
Xavier Dekeuleneer
ECAM EE98
Trésorier AIECAM
AIECAM asbl – Membres du CA & Comité 2015
Membres du Conseil d’Administration
Président
Henri Cordier (EM 72)
587 Ch. de la Hulpe, 1170 Bruxelles
Mob : 0495/59.43.56
[email protected]
Vice-Président
Eric Croisy (EE° 84)
4 Clos du Moulin Linard, 1440 Braine-le-Château
Mob : 0478/23.75.47 – Bur : 067/33.37.93
[email protected]
Trésorier
Secrétaire
Xavier Dekeuleneer (EE 98)
rue des Pêcheries 79 bte 30, 1170 Bruxelles
Mob : 0477/97.00.88
[email protected]
Jean-François Theunissen (EM 71)
25 Amelgemweg, 1780 Wemmel
Tel : 02/460.25.20 – Mob : 0475/59.43.91
[email protected]
Administrateurs
Antoine Carlier (EM 13)
Boulevard Léopold III 4, 7600 Péruwelz
Mob : 0497/77.30.38
[email protected]
Laurent Dubuisson (EM 13)
Les Fréchaux 4, 1440 Braine Le Château
Mob. : 0496/91 47 81
[email protected]
Barnabé Deliens (EM 11 - Enseignant ECAM)
Avenue de la Couronne 364a, 1050 Ixelles
Mob : 0498/28.63.65
[email protected]
Philippe Melotte (Enseignant ECAM)
Rue de l’Ile 20, 5060 Tamines
Mob : 0495/82.65.79
[email protected]
Maxime Surny (Etudiant – 4MCO)
Clos des Poplis 26, 1332 Genval
Mob : 0479/82.42.46
[email protected]
Céline Vanderheyden (Etudiante – 4MEM)
Rue Max Waller 32, 1190 Bruxelles
Mob : 0474/76.08.47
[email protected]
Membres actifs du Comité
Webmaster
Miguel Rodrigez (EE° 96) – [email protected]
Membres participants
Maurice Dodémont (EM 65) – [email protected]
Présidents d'Honneur
Monsieur François Lavallée (EM 70)
Monsieur Eric Croisy (EE° 84)
AIECAM asbl, 2 Place de l’Alma, 1200 Bruxelles
Rejoignez-nous !
Solar Impulse – Compte rendu de conférence 5
Plus de 200 personnes ont assisté à la
conférence du 15 octobre 2015 sur le
projet Solar Impulse. Un succès
inédit lié à la présence d’un orateur
hors pair : l’Ir. Claude MICHEL,
responsable du projet Solar-Impulse
chez SOLVAY.
panneaux et accroît donc l’envergure des ailes.
A midi, la surface terrestre reçoit sous forme
d’énergie lumineuse l’équivalent de 1.000 W/m2
soit 1,3 CV. Sur 24 heures, l’énergie du soleil ne
fournit qu’une moyenne de 250 W/m².
Entre la vision du projet et sa réalisation, de
nombreux défis ont été relevés. C’est en 1999
lors d’un tour du monde en ballon mixte
(hélium/propane) que Bertrand Piccard et Brian
Jones ont eu l’idée d’utiliser l’énergie solaire.
Sur 3,7 tonnes de carburant au décollage, seuls
40 kg étaient encore disponibles à l’arrivée.
Bertrand
Piccard
(médecin
psychiatre,
explorateur et aéronaute) est issu d’une longue
tradition familiale d’aventuriers scientifiques
depuis Auguste Piccard, son grand-père qui
inspira Hergé dans la création du professeur
Tournesol en passant par Jacques Piccard son
père, grand océanographe et pionnier dans la
protection des mers et des lacs. Avec de tels
gènes, il était donc normal que l’idée d’un avion
solaire lui vienne à l’esprit.
Ce défi, il le soumet à l’école polytechnique de
Lausanne (EPFL) qui désigne André Borchberg
(pilote, ingénieur diplômé du MIT et
entrepreneur) comme directeur de l’étude de
faisabilité. Une véritable amitié naît entre les
deux hommes.
Le Solar impulse comporte 200 m² de cellules
photovoltaïques (rendement 12%) ce qui
explique l’envergure gigantesque de cet avion
(63,40 m) équivalente à celle d’un airbus A340,
ne pèse que 1.600 kg mus par 4 moteurs de 10
CV et embarquent 400 kg de batteries.
Le poids est une composante essentielle du projet
car il faut un m² de panneaux photovoltaïque
pour 8 kg de matière. Chaque kg en plus doit
donc être compensé par un nombre supérieur de
Avec 200 m2 de cellules photovoltaïques et 12 %
de rendement total de la chaîne de propulsion, la
puissance moyenne sur 24 heures fournie par les
moteurs de l’avion atteint 8 CV ou 6 kW.
C’est à peu de chose près ce dont disposaient les
frères Wright en 1903 lorsqu’ils ont réalisé le
premier vol motorisé.
L’entreprise Solar Impulse SA a été créée en
2004. Plus de 80 sociétés, sponsors et financiers
ont participé à la concrétisation de ce projet ainsi
qu’une 70aine de collaborateurs de tous les
horizons possibles. Semper, Solvay et Altran
furent parmi les premiers partenaires à s’engager
dans ce projet.
Le premier vol d'essai du HB-SIA de 87 min à
Payerne eut lieu en 2010 après des vols de
qualifications et d'essais entamés en 2007,
principalement en Allemagne et en Suisse,
réalisés successivement par Markus Scherdel
(pilote d'essai spécialisé en grande envergure),
André Borchberg et Bertrand Piccard.
6
Solar Impulse (suite)
Mais le Solar impulse c’est également
l’accomplissement de 7 records du monde:
• Altitude absolue : 9.235 m
• Gain d'altitude : 8.744 m
incroyables en utilisant des techniques de yoga,
de méditation et d’autohypnose.
In toto, ce projet est un message à l’humanité
indispensable pour assurer l’avenir énergétique et
écologique de notre planète.
• Durée : 26 heures 10 minutes 19 secondes
• Distance libre sur un parcours : 1.116 km
• Distance en ligne droite, points
cheminement annoncés : 1.099,3 km
de
• Distance libre : 1.506,5 km
• Distance libre sur un parcours, points de
cheminement annoncés : 1.487,6 km
Cette belle aventure n’a pas pour but de
révolutionner l’aéronautique quotidienne mais
elle permet le développement de nombreuses
techniques qui sont ou seront utilisées dans
plusieurs domaines. Ainsi, il a fallu penser des
combinaisons intelligentes permettant un retour
veineux afin de pallier aux longues heures de vol
; il a fallu réaliser une cabine de pilotage
restreinte et légère mais permettant le repos du
pilote ; l’isolation thermique a dû être conçue
pour conserver la chaleur dégagée par les
batteries et leur permettre ainsi de fonctionner
malgré les - 40 °C rencontrés à 8.500 mètres…
Autant d’évolutions techniques qui font du Solar
Impulse un ambassadeur du futur.
C’est sans compter les prouesses humaines ayant
permis aux pilotes de réaliser des temps de vol
Et puis, c’est la relance des rêves à le Jules
Vernes. Dans la sinistrose ambiante, ce rêve
devenu réalité est probablement un des meilleurs
exploits réalisés depuis longtemps.
Et comme le disait Antoine de Saint-Exupéry
dans « Vol de Nuit » :
« Voyez-vous dans la vie, il n'y a
pas de solutions. Il y a des forces en
marche: il faut les créer, et les
solutions les suivent. »
Energy Club AIECAM
AIECAM : Votre avis nous intéresse !
L’AIECAM souhaite vérifier que les activités
qu’elle organise vous intéressent et que les
services qu’elle vous propose vous sont utiles !
C’est pourquoi une grande enquête vous sera
prochainement transmise sous la forme d’un
email avec un lien internet !
N’hésitez pas à y répondre en toute honnêteté et
franchise ! Cela nous permettra de cibler au
mieux ce qu’il faut poursuivre ou arrêter !
L’enquête sera évidemment adaptée en fonction
de votre statut (étudiant ou alumni) pour que
nous puissions avoir les réponses les plus
exploitables et précises possibles !
7
L’enquête sera aussi publiée sur Facebook pour
avoir votre retour de façon très interactive !
Mais vous ne devez pas attendre l’enquête pour
vous manifester. Que du contraire car nous avons
besoin de forces vives pour pouvoir mettre en
place toutes les idées qui germeront.
D’avance merci de votre participation et
n’hésitez pas à nous contacter si vous n’avez pas
reçu le questionnaire ou si vous aussi, vous
souhaitez participer activement à la vie de
l’AIECAM !
Le Comité AIECAM
Prochaines conférences “Energy Club” AIECAM
• Projet GEMINI d'éolienne verticale par Kevin Janssens, octobre 2016
• Fusion nucléaire : réacteur expérimental ITER, novembre 2016
• Mobilité Electrique, conférence débat avec Jean-Luc Guerra et consorts, décembre 2017
• Eclairage LED, conférencier à confirmer février 2017.date à confirmer.
Archéologie place de l’Alma
Au feu les pompiers…
Ce n’est pas une blague… Voyez la photo !
Ou comment une séance de jardinage a
virtuellement sauvé Vinci des flammes…
Quel rapport entre le jardinage et les pompiers ?
Auraient-ils un jardin secret ? Peut-être, mais pour
Jacques Wibaut, c’est une certitude ! Il aime les
jardins bien taillés.
Accompagné de complices, Maurice Dodémont
(EM65) et André Mennicken (EM79), Jacques a
entrepris de débroussailler le jardin à l’entrée du
cercle AIECAM, entrée partagée avec la Haute
Ecole, côté Place de l’Alma. Quelle ne fut pas leur
surprise lorsqu’au milieu des Pandamus et autres
arbustes, ils découvrent une bouche d’incendie.
Nous sommes sauvés…
Merci à l’équipe verte pour cette belle initiative.
Le Comité AIECAM
Vous aussi, racontez-nous vos anecdotes…
8
Des nouvelles de l’ECAM
L’ECAM en marche vers
l’accréditation européenne !
Par Xavier Van den
Directeur de l’ECAM
Dooren,
Les 16, 17 et 18 novembre 2015, l’ECAM a
accueilli le groupe des experts de la CTI, associés
aux experts de l’AEQES,
pour trois journées
consacrées à l’audit
interne
de
nos
formations.
La
visite
conjointe
AEQES-CTI a constitué
le point d’orgue d’une
démarche entamée il y a
plus de quatre années et
qui devrait trouver son aboutissement vers la mi
2016 sous la forme du rapport de conclusion des
experts et des décisions d’accréditation de nos
formations. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit
au final de donner aux formations et diplômes
délivrés par l’ECAM une reconnaissance
nationale et internationale, assortie du label de
qualité EUR-ACE . Ce dernier constitue un cadre
de référence et d'accréditation, s’appuyant sur un
ensemble de normes, qui identifie les
programmes de diplôme d'ingénieur de haute
qualité en Europe et à l'étranger.
Nonobstant l’impact que peut engendrer ce
processus dans notre position concurrentielle ou
dans la facilitation de partenariats avec d’autres
acteurs du monde académique et des milieux
professionnels, il s’agit surtout d’un formidable
exercice de « contrôle qualité », d’une ampleur
jamais réalisée à l’ECAM, un questionnement sur
nos pratiques quotidiennes, tourné vers l’avenir.
Bien sûr, nous sommes tous d’accord, et les
employeurs nous le répètent régulièrement, pour
dire qu’à l’ECAM, nous travaillons bien, et
certainement nos formations sont excellentes, et
sûrement nos diplômés parmi les meilleurs. On
n’oserait pas dire le contraire. Mais, au risque de
tomber dans une autosatisfaction stérile,
qu’entend-on par « bien », « excellent », «
meilleur »… ? et est-ce suffisant pour pérenniser
une activité, aussi parfaite soit-elle ?
Je me rappelle l’histoire de cette excellente
fabrique de bougies d’éclairage. Pourtant
réputées, ces bougies n’auront pas résisté à
l’arrivée des lampes à incandescence, ellesmêmes déjà sur le déclin. Poussés dehors par
l’évolution, combien de métiers ont aujourd’hui
disparu, emportant avec eux les formations qui y
préparaient ?
Quand bien même nous « ferions bien » les
choses, nous ne pouvons nous permettre
l’économie de rester en phase avec les besoins
actuels.
Des nouvelles de l’ECAM (suite)
Mieux, à plus forte raison, et puisque notre
processus de fabrication demande 5 années
minimum, il nous faut sans cesse anticiper les
évolutions futures et les grands enjeux sociétaux
de demain, combattre notre résistance naturelle
au changement, être innovant et toujours faire
preuve de créativité.
Ainsi donc, à côté des valeurs élues par les
membres du personnel, à côté de « confiance » et
« convivialité », l’ECAM a aussi pointé « qualité
». Il était dès lors nécessaire de réaliser un
diagnostic complet et de le soumettre à un regard
extérieur, expert dans son domaine, rodé à cet
exercice, légitime et reconnu. Au final, ce n’est
pas tant la qualité qui est analysée que les
processus pour y arriver et les indicateurs pour
les qualifier.
En répondant scrupuleusement point par point au
référentiel de qualité propre aux formations
d’ingénieurs, nous avons réalisé un formidable
exercice de remise en question qui aura fait
apparaitre des forces, des faiblesses, des bonnes
pratiques et des lacunes. Cet exercice aura
nécessité un gros travail de mise à plat à tous les
niveaux de notre métier, de recenser
méthodiquement les pratiques, les outils, et de
multiplier les mécanismes d’évaluation, en
récoltant les avis et les attentes de l’ensemble des
parties prenantes.
9
Nous attendons désormais les conclusions de la
commission et les décisions d’accréditation. Mais
nous savons déjà l’importance que le référentiel
donne aux alumni et à la place que ces dernières
doivent prendre aux côtés des instituts de
formation. A l’ECAM, nous avons la chance, et
cela a été relevé par le rapport oral des experts,
d’avoir une association dynamique, installée au
sein de nos infrastructures, apportant un plus
dans la formation de nos ingénieurs, non
seulement par des actions de proximité, telles
que les TFE à blanc, ou encore les conférences de
plus en plus nombreuses, mais aussi grâce à
l’accueil et à la convivialité que l’AIECAM
entretient avec les étudiants et les membres du
personnel. Depuis quelques années maintenant,
un vent de renouveau souffle sur l’ECAM et
l’AIECAM, et nous pousse vers des horizons
prometteurs !
Quelle qu’en soit l’issue, cet exercice est déjà en
soi une réussite en ce qu’il a fait émerger un plan
d’actions ambitieux, réparties sur le court,
moyen et long terme, mais surtout parce qu’il a
posé les bases solides pour continuer à faire
progresser et évoluer l’ECAM, et à ses côtés
l’AIECAM, pour pérenniser notre place parmi les
meilleures école d’ingénieur et renforcer la
renommée nationale et internationale des
Ecamiens !
Xavier Van den Dooren
Directeur de l’ECAM
1"#"Commission"des"Titres"d’Ingénieur"www.cti#commission.fr/""
2"#"Agence"pour"l’évaluation"de"la"qualité"de"l’enseignement"supérieur"www.aeqes.be/""
3"#"http://www.enaee.eu/"
10
En Antarctique, sur les traces de La Belgica
L'Antarctique, aussi appelé Continent Austral ou
Continent Blanc, est le continent le plus
méridional de la Terre avec une superficie de 14
millions de kilomètres carrés. Il est situé autour
du Pôle Sud.
Suite à l'Année géophysique internationale 195758, a été signé le premier décembre 1959, le
Traité sur l'Antarctique de Washington. Il est
officiellement entré en vigueur le 23 Juin 1961.
Les pays signataires sont les douze pays qui
avaient des intérêts importants dans cette partie
du monde à l'époque : l'Argentine, l'Australie, la
Belgique, le Chili, la France, le Japon, la
Nouvelle-Zélande, la Norvège, l' Afrique du Sud,
l'Union soviétique, le Royaume-Uni et les ÉtatsUnis. Le traité confirme que seules les activités
pacifiques sont autorisées sur le continent.
Le Protocole de Madrid de 1991 renforce le
traité de 1959 en interdisant toutes les activités
militaires et l'exploitation des ressources
minérales, seules sont autorisées les activités
scientifiques. Le traité s’applique aux territoires,
et aux plates-formes glaciaires, situés au sud du
soixantième parallèle sud.
En 2015, 53 nations adhèrent au traité. Parmi
elles, 7 ont des revendications territoriales sur le
Continent Antarctique.
Le traité instaure un moratoire jusqu'en 2045 ;
jusqu'à cette date, la faune et la flore du
continent resteront protégées.
Le climat de l'Antarctique est le plus froid sur
terre ; La température naturelle la plus basse, 89,2 °C, a été enregistrée à la station russe de
Vostok le 21 juillet 1983. Les températures
maximales se situent entre -5 C et +15 °C ; ces
températures sont atteintes près des côtes en été.
Selon certains scientifiques chiliens, la
température aurait augmenté d'environ trois
degrés depuis cinquante ans. Malgré certains
phénomènes
contradictoires
comme
l'augmentation de la surface de la banquise autour
du continent, le réchauffement se confirmerait.
Après le français Dumont d'Urville en 1840,
l'américain Charles Wilkes, plusieurs expéditions
britanniques comme James Clark Ross en 1841,
Adrien de Gerlache commande la première
expédition scientifique belge et internationale de
1897 à 1899. Les expériences scientifiques et les
découvertes de l'expédition de La Belgica
donneront une nouvelle orientation aux
expéditions suivantes.
Gravure de La Belgica
Adrien de Gerlache, né en 1866, entreprend des
études d'ingénieur à l'Ecole Polytechnique de
l'ULB.
En Antarctique (suite)
Rêvant très jeune d'une carrière maritime et
après trois ans passé sur les bancs de l'université,
Adrien de Gerlache entre à l'école maritime
d'Ostende comme aspirant officier. Après ses
études, il occupe différentes fonctions dans les
marines belge et étrangère. Il obtient son
diplôme de premier lieutenant au long court en
1894.
Buste d’Adrien de Gerlache à Ushuaia
Adrien de Gerlache projette déjà d'organiser une
expédition en Antarctique et contacte différents
scientifiques de l'Académie Royale de Belgique et
de la Société Géographique de Bruxelles.
En 1895, il rencontre le scientifique et industriel
Ernest Solvay qui lui fourni un soutien
scientifique et surtout financier.
Le 16 août 1897, La Belgica quitte le port
d'Anvers et arrive à Punta Arenas au Chili après
de nombreuses escales et détours en Janvier
1898, Quatorze mois plus tard, le bateau et
l'équipage sont prisonniers dans les glaces
australes; à cette époque aucune communication
n'est possible avec le reste du monde.
L'équipage se compose de 19 hommes, 6 officiers
dont les seconds d'Adrien de Gerlache, Georges
Lecointe et le Norvégien Roald Amundsen, cinq
scientifiques et huit matelots belges et
11
norvégiens. Roald Amundsen découvre le Pôle
Sud en 1911 et Frédrick Cook aurait découvert le
Pôle Nord en 1908.
Le 22 janvier 1898, La Belgica arrive en vue des
îles Shetland du Sud après la traversée du Passage
de Drake. Aussi appelé Détroit de Drake, celui-ci
relie le Cap Horn, la pointe la plus au sud du
continent américain aux Shetlands du Sud situées
au sud-ouest de la péninsule Antarctique. Ce
passage de 830 km de large est une des zones
maritimes du monde ou l'on rencontre les plus
dangereuses conditions météorologiques et de
navigation. Il se trouve à la rencontre des eaux de
l'Océan Pacifique et Atlantique.
Le 25 janvier 1898, La Belgica arrive devant le
détroit qu'on appellera plus tard le Détroit de
Gerlache (180 km de long) .et commence
l'exploration de ces terres inconnues ; les
scientifiques
produiront
des
relevés
cartographiques et des mesures scientifiques.
L'expédition marquera son passage en nommant
les territoire découverts comme les îles de
Brabant, d'Anvers, de Liège, de Gand, la Baie de
Flandres, la terre Danco avec ses 300 km de
côtes, (Emile Danco. fait partie de l'équipage en
temps que physicien). En tout, 89 noms de
personnalités, de villes et de provinces belges ont
été donnés à des terres, montagnes ou baies de la
Péninsule Antarctique.
Du 17 au 28 février 1898, La Belgica suit la
limite de la banquise de la mer de Bellingshausen
à l'ouest de la péninsule. En essayant de pénétrer
la banquise vers le sud, le bateau est immobilisé
par les glaces le 4 mars à 71°31' S et 85°16' O.
L'équipage continue à faire des relevés
scientifiques en tentant de survivre sous des
conditions extrêmes. Le physicien Emile Danco
décède le 5 juin 1898.
En janvier 1899, Adrien de Gerlache et son
équipage décident de retourner en Belgique.
12
En Antarctique (suite)
L'expédition atteint Punta Arenas au Chili le 14
mars 1899 et sera de retour à Anvers le 5
novembre.
Le tourisme sur le Continent Antarctique a
commencé dans les années cinquante organisé par
les tours operators argentins et américains.
Au moment de la disparition de l'Union
Soviétique dans les années nonante, le tourisme
sur la Péninsule Antarctique a pris de l'ampleur ;
un grand nombre de bateaux russes à coque
renforcée pour résister à la glace flottante (dans
une certaine mesure) et de brise-glaces doivent
trouver une autre destination.
Pendant l'été austral, de novembre à fin mars
c'est le tourisme de croisière qui est de beaucoup
le plus important. Les bateaux partent tous de
Ushuaia, en Terre de Feu, en direction de la
Presqu'île Antarctique ; c'est la distance la plus
courte pour atteindre le continent Antarctique.
Les bateaux utilisés pour ce genre de croisière
sont plus petits (100 à 400 passagers) que les
bateaux de croisière classiques. Maximum 100
touristes peuvent débarquer à la fois sur le
continent
Antarctique
par
organisation
touristique en accord avec le Antarctic Treaty
System (ATS) de 2015.
La preuve…
La photo ci-dessus a été réalisée par notre Secrétaire,
Jean-François Theunissen et constitue une preuve qu’il
a bien foulé l’Antarctique. Cela a d’ailleurs été
corroboré par un des habitants du coin :
AIECAM
for ever
Jean-François Theunissen
ECAM EM71
Secrétaire AICAM
Tu reviens quand Jean-François ?
Sources :
Antarctic Treaty System, Wikipedia februari
2016.
Ontdekking en exploratie van de Gerlache Straat,
Jozef Verlinden, november 2015,
Asteria Expeditions : In het spoor van Adrien de
Gerlache en de Belgica, januari & februari 2016.
Des nouvelles du coût de l’énergie
Maurice Dodémont
ing ECAM EM65
Cet article se greffe sur
mes précédents articles
relatifs au Gaz de
Schiste (Shale Gas),
articles parus dans des
magazines Promouvoir
antérieurs.
J’y écrivais : « Il est presque acquis que les prix
du brut ne chuteront pas beaucoup plus bas
(minimum 45 $/bbl)… ».
Comment est-on arrivé à un prix en-dessous des
34 $/bbl pour le Brent ? Les paramètres suivants
sont venus se greffer sur la situation du début
2015 et tous tirent le prix des énergies fossiles
vers le bas.
1. L’Iran revient sur le marché avec des capacités
de production importantes (5.106 bbl/jour,
soit plus de 5% de la production mondiale),
l’Irak ambitionne aussi de reprendre son rang
de grand producteur.
2. Les USA redeviennent le plus grand
producteur d’énergie fossile depuis le début
2016 par une énorme production de gaz nonconventionnel (gaz de schiste) qui représente
70% de la production américaine. Les réserves
en énergie fossile prouvées des Etats-Unis ont
doublés depuis 2008 : 40.109 barils. A tel
point que sous la pression des sociétés
pétrolières, les autorités américaines
autorisent à nouveau l’exportation de méthane
depuis janvier 2016, après 40 ans
d’interdiction d’exporter des « condensats de
pétrole » ou « brut extra léger ». Début
février 2015 le premier méthanier de 250.000
tonnes vient de livrer une cargaison à Fos et un
deuxième à Rotterdam. Il serait planifié de
6 à 8 livraisons à l’Europe en 2016, ce qui
13
représenterait plus de 7% des besoins annuels de
l’EU en méthane. Ce gaz nous est livré à 60% du
prix du gaz qui nous arrive de Sibérie par
gazoducs ! Ce méthane coûte aux Etats-Unis 1/3
du prix que les russes le livre à l’Europe
3. L’apparition de réserves très importantes de
gaz non-conventionnel / schiste en Chine, en
Algérie, en Pologne,… auront aussi un impact
sur le coût du brut conventionnel
4. Les américains et les saoudiens veulent mettre
la Russie à genoux car leurs exportations de
pétrole et de gaz représentent près de la
moitié des revenus de Moscou. Cette situation
s’est déjà produite dans les années 1990 :
l’économie russe s’est retrouvée exsangue. Ce
scénario est en cours de se reproduire car le
rouble a perdu 50% de sa valeur en 2015.
Pourquoi cette politique des USA ?
L’arme géopolitique américaine veut l’arrêt
des combats au Moyen-Orient : Syrie, Irak,
Liban, Ukraine et surtout l’élimination de
l’EI.
5. Les autres producteurs comme le Brésil, le
Venezuela, le Nigeria, l’Algérie,… mais aussi
de l’Arabie Saoudite, de la Russie,…qui
cherchent à compenser les pertes de revenus
en augmentant leurs productions. Seuls les
producteurs de pétrole au départ des sables
bitumineux (Canada) et le lourd vénézuélien
ont réduit leurs productions car leur prix de
revient dépasse le prix du marché. De même
la mer du Nord a ralenti sa production car sa
production est à la limite de la rentabilité.
6. L’OPEP ne représente plus que 30 % de la
production mondiale.
7. La montée en puissance du combat contre la
production du gaz carbonique. La COP 21 a
déclenché un changement de comportement.
14
Des nouvelles du coût de l’énergie (suite)
L’arrivée des voitures électriques, la
production d’énergie bio, l’éolien, le
photovoltaïque, les nouvelles centrales
nucléaires,
le
développement
de
l’hydrolien,… couvrent aujourd’hui plus de
20 % des besoins énergétiques primaires.
G.Mestrallet / PDG d’Engie vient d’annoncer
le passage « dans l’ère du bas carbone en
misant sur les renouvelables et laisser émerger
de nouvelles technologies révolutionnaires ».
Mestrallet voit les technologies renouvelables
et de stockage devenir de plus en plus
compétitives.
Le 24.02.16 Engie a cédé
4,5milliards € de centrales thermiques (10
GW) en Amérique du Nord. Le 25.02.16 le
groupe a vendu pour 1 milliard € une centrale
à charbon de 2GW en Inde et une de 1GW en
Indonésie. Récemment Engie a annoncé la
fermeture de la centrale charbon de Rugeley
en Angleterre d’une puissance de 1,2 GW. En
2018, la société veut que 90% de son ebitda
soit lié à des activités peu émettrices de CO2 ,
à savoir les renouvelables et le gaz.
Le coût des énergies (fossiles, bio, solaire, éolien,
nucléaire,…) fluctuent directement avec le coût
du pétrole pour la simple raison que l’énergie
fossile représente toujours plus de 50% des
énergies primaires consommées et donc dicte le
prix final de l’énergie. Mais les énergies propres
(sans production de CO2) sont en plein
développement et ont pour objectif d’atteindre
30 % en 2020.
Il ne faut pas perdre de vue que ces prix du Brent
à 35 $/bbl sont devenus non rentables pour
beaucoup de puits et donc provoque l’arrêt de
leurs productions en attendant des temps
meilleurs ?
Le prix de 35 $/bbl est un prix plancher. En ce
moment un prix « normal » pour le pétrole brut
devrait se situer dans une fourchette de 60 et 80
$/bbl. Autre constat : la surproduction actuelle
est de 2.106 bbl/jour en lien avec la loi de
l’offre et de la demande ce qui explique en
grande partie ce désastre pour les pays
producteurs de pétrole.
8. Et enfin l’économie chinoise est en déclin et sa
soif énergétique régresse.
9. La crise pétrolière de 1973 (guerre du
Kippour) qui à fait flamber le prix du brut
mais a provoqué le développement de moteurs
consommant jusqu’à dix fois moins de
carburants. En 1980 une voiture de 1 tonne
brulait
20
litres
d’essence/100km,
aujourd’hui elle en consomme 2 litres au cent
kilomètres.
La rencontre à huis clos à Doha, le 16.02.16,
entre l’Arabie saoudite, la Russie, le Venezuela et
le Qatar a fait rebondir durant quelques heures le
cours du pétrole. Ceci confirme qu’il faudra
sérieusement réduire la production mais
personne ne veut se plier à cette règle.
Maurice Dodémont
ECAM EM65
Résumé Raid 4L Trophy 2016
15
Les CouzCouz à Marrakech
Notre périple commence le 16 février au
cinquantenaire par le pré-départ belge du 4L
Trophy 2016. Les voitures sont exposées au
public et de nombreuses personnes sont venues
nous voir, ce qui nous a fait extrêmement plaisir.
Nous quittons Bruxelles durant l'après-midi pour
un voyage de plus de 7.000km. Nous sommes un
peu stressés et espérons que la voiture tiendra le
coup. Après avoir parcouru environ 2 km, la
voiture montre déjà des signes de faiblesse et finit
par s'arrêter lors de la montée d'une côte.
Impossible de la redémarrer... Ca commence
bien... Nous réussissons à pousser la voiture
jusqu'à une zone plate avec l'aide d'un passant
venu nous aider. Le moteur redémarre et nous
réussissons à rejoindre le garage dans lequel nous
avons préparé la voiture durant 2 ans. La panne
est vite trouvée. Il s'agit d'un mauvais réglage
dans le carburateur. Le pointeau se ferme trop
rapidement dû à un joint trop épais. Nous le
remplaçons et cette fois c'est vraiment reparti !
Nous arrivons tard à Orléans où nous logeons.
Notre numéro d'équipage est le 808, et il est
collé sur la voiture.
C’est parti… !
Le départ officiel est donné. Nous nous lançons à
l'assaut des autoroutes direction Algeciras
entourés de plus de 1.000 4L. Nous logeons à
Salamancas.
Le 19 février, nous arrivons le soir à Algeciras où
notre premier bivouac nous attend. Nuit très
fraiche, mais nous sommes bien équipés !
Le 17 février, nous reprenons la route direction
Biarritz. Le moteur tourne bien mais la voiture
est assez instable, bruyante et avons l'impression
que le pot d'échappement est relié directement à
l'habitacle. Nous découvrons que le pot s'est un
peu déconnecté à la sortie du moteur et cause
une odeur importante. Problème vite résolu !
Nous arrivons à Biarritz tard le soir où nous
logeons.
Le 20 février, nous nous apprêtons à prendre le
bateau qui est fixé à 16h. Malheureusement pour
nous, en raison des conditions climatiques qui
sont épouvantables, le bateau aura finalement
plus de 14h de retard et nous dormons donc sur
l'embarcadère. Moment pas très agréable. En
plus, nous n’avons aucune idée de l’heure
d’arrivée du bateau.
Le 18 février, une étape délicate nous attend, la
vérification de la voiture par l'organisation. Ce
contrôle technique est très important puisque si
la voiture est jugée en trop mauvais état, nous
pouvons rentrer chez nous... Heureusement,
nous avons très bien préparé la voiture et nous
passons cette épreuve sans soucis.
Le 21 février, 9h du matin, nous quittons enfin
Algeciras, direction le Maroc. A peine le temps
de savourer notre arrivé au Maroc, qu'une longue
étape d’environ 550 km nous attend ! C'est au
bout de 300 km que notre belle 4L commence à
ne plus tourner correctement. Au ralenti, le
moteur s'éteint et toussote.
16
Il faut sans cesse accélérer. (Pas pratique quand
on est dans les bouchons dans un col et que l'on
doit gérer trois pédales en même temps...).
Résultat 2h d'arrêt dans une pompe à essence.
Tout est vérifié (allumage, bougies, carbu...).
L'un des mécanos de l'organisation nous explique
que notre carburateur est usé et qu’il faut le
changer...
Après deux longues autres heures de route avec
le problème toujours présent, nous arrivons au
bivouac à 1h du matin. Pas de mécano dispo à ce
moment là et nous décidons de démonter le
carburateur... Nous découvrons qu'une durite
reliée au carburateur est rompue... (un simple
changement et le moteur est reparti !) Plus de
peur que de mal finalement ouffff ! Soulagé et
très fatigué... Nous nous couchons à 2h30 pour
un réveil fixé à 6h15. Nuit très fraîche, mais un
superbe paysage le matin.
4L Trophy (suite)
C'est également durant cette journée que nous
remettons le matériel scolaire acheminé depuis la
Belgique.
Le 23 février, nous entamons notre deuxième
étape. Les paysages sont splendides !! Les
derniers kilomètres comportent une zone très
sableuse et caillouteuse. L'organisation nous
demande de passer la première vitesse et de
foncer sans s'arrêter.
Au bout de quelques mètres dans le bac à sable,
le pot d'échappement heurte une pierre mais
nous ne pouvons pas nous arrêter.
L'échappement, toujours attaché d'un côté, se
remplit de sable en traînant par terre... Nous
terminons l'étape avec toute la ligne
d’échappement fixée sur le toit, avec des boules
quiès dans les oreilles. Arrivés au bivouac à 22h
et réparation jusque 4h du matin.
Le 24 février, après une nuit de 4 heures nous
partons pour la troisième étape ! Tracé beaucoup
plus agréable, magnifique et sans pièges. Bref,
journée géniale et sans souci majeur.
Le 22 février, première étape. Tout se déroule
correctement ! Nous faisons 3km de moins que
prévu grâce aux azimuts que nous avons pris !
Malheureusement nous nous rendons compte
trop tard qu'un kilométrage pas assez élevé peut
être sujet à des pénalités... Mais (heureusement
ou pas) les résultats de la première étape sont
annulés car tous les équipages bloqués sur les
bateaux n'ont pas pu arriver à temps. Nous
arrivons sur le bivouac vers 16h. Nous pouvons
ainsi profiter de la vue magnifique et avons même
l’occasion de prendre le thé avec les Marocains
présents aux abords du bivouac.
Le 25 février, nous nous réveillons et découvrons
que notre pneu avant droit est crevé. Le
changement est rapide et nous partons pour
l'étape Marathon ! C'est une étape qui se déroule
sur 2 jours avec bivouac libre dans le désert.
Paysage toujours aussi incroyable et soleil toute la
journée. Génial ! Les bacs à sable sont assez
difficiles à passer, mais nous pouvons compter sur
une solidarité et une ambiance incroyable entre
Trophistes pour nous sortir de là !
Le 26 février, réveil à 6h pour perdre le moins de
temps possible. Nous terminons l'étape Marathon
à 7h du matin et partons directement direction la
ligne d'arrivée finale à Marrakech ! Tout se passe
bien jusqu'à la montée du col de Tichka où notre
moteur s’éteint sans aucune raison.
4L Trophy (suite)
Impossible de redémarrer, l'essence n'a pas l'air
d'arriver jusque dans le moteur. En démontant le
carburateur, nous avons découvert que la cuve ne
contenait plus d'essence. Nous en avons versé
manuellement un fond et avons refermé le tout.
Après un petit moment de stress, la voiture
démarre finalement ! L'arrivée d'essence semble
être de nouveau amorcée. Panne résolue même si
nous ne savons pas vraiment quel a été le
problème.
Nous franchissons finalement la ligne d'arrivée
vers 16h !!! Grand moment pour nous :
aboutissement de 2 ans de travail qui n'aurait pas
été possible sans l'aide de nos sponsors, de notre
famille et nos amis. Les équipages sont tous logés
dans des hôtels pour se reposer.
Le 27 février, nous avons « journée libre ». Nous
partons à la visite des souks et nous promenons
dans la ville. Le soir, a lieu la soirée de clôture et
la remise des prix. Nous terminons à la 148ème
place au général sur un total de 1.200
participants et à la 4ème place du classement
européen (hors France). Après un bon repas,
nous retournons à l'hôtel car nous devons partir à
7h le lendemain pour ne pas manquer le bateau
de retour.
Le 28 février, nous arrivons à temps pour le
bateau et arrivons à Algeciras vers 23h ou nous
logeons dans un hôtel.
17
…retour au bercail !
Pour résumer, nous avons parcouru un total de
7.233 km avec une consommation moyenne de
6,36 litres au 100 km. Les pannes n'ont jamais
été importantes car nous avions bien préparé la
voiture.
Nous tenons à vous remercier infiniment car
cette aventure n’aurait jamais pu voir le jour sans
votre confiance, vos encouragements et votre
générosité. Nous en garderons un souvenir
incroyable ! Nous sommes fiers d'avoir vécu une
telle aventure !
Encore une fois un immense merci !
Les CouzCouz
Alexis de Pierpont & Maxime Lahy
Le 29 février, Maxime prend l’avion à Madrid car
une interrogation l’attend à Louvain-La-Neuve. Il
est remplacé par ma sœur Victoria qui a
gentiment accepté de remonter la voiture avec
moi.
Le Comité AIECAM félicite l’équipage de la « 808 »
d’avoir franchi la ligne d’arrivée avec les couleurs de
l’AIECAM.
Le 1er et 2 mars, nous remontons en 4L à la
vitesse de 80 km/h. Nous profitons de notre
passage pour faire un tour de Paris ! Nous
sommes finalement arrivés en Belgique le 2mars
au soir.
S’il fallait encore le prouver, ce serait ainsi que nous
démontrerions la capacité qu’à un ingénieur ECAM à se
débrouiller en toutes circonstances et à trouver une
solution à chaque problème, même face à
l’impondérable ou en terre hostile et inconnue.
18 SmartGrids - Conférence EC du 18 février 2016
AIECAM Energy Club
Conférence du 18 février 2016
L’Energy Club de l’AIECAM présentait ce 18 février sa 18e conférence
avec pour thème les « SmartGrids épisode 3 ». Cette conférence, qui était
la suite d’une série débutée en 2013 sur les grands changements dans le
monde de l’énergie et en particulier sur la production, le transport et la
distribution de l’énergie électrique, fut animée avec brio et pédagogie par
Jean-Luc Guerra, Ingénieur ECAM EM83 aujourd’hui Account Manager
Utilities dans la société ABB.
Smart Grids ou comment rendre les réseaux d’électricité plus intelligents face aux défis du 21è siècle
Depuis quelques années, les transporteurs et
distributeurs d’électricité
font face à de
nouveaux challenges liés d’une part la
libéralisation des marchés et d’autre part à
l’introduction massive dans les réseaux de
sources d’énergies renouvelables et en particulier
le photovoltaïque et l’éolien. Le « Smargrid » est
une aide pour répondre à ces challenges. On
pourrait le définir ainsi :
« Le Smartgrid comprend les nouvelles
technologies pour les réseaux de transport et de
distribution d’électricité et se concentre sur
l’intégration des énergies renouvelables, sur la
fiabilité, la sécurité et l’efficacité du système
électrique.
Le Smartgrid comprend également la demanderéponse et les futures évolutions technologiques
telles que l’intégration massive de véhicules
électriques dans le système.
Le Smartgrid inclut l’automatisation, l’IT/OT,
les systèmes de communication et des appareils
de commande contrôlables à distance dans la
chaîne complète de la production à la
consommation.
Il s’agit d’une alternative au renforcement
physique des réseaux »
SmartGrids (suite)
La libéralisation des marchés
La libéralisation des marchés avait pour but de
réduire les coûts de l’énergie par un
accroissement de la concurrence. La production
d’électricité a ainsi été séparée du transport et de
la distribution pour permettre la venue sur le
marché de nouveaux acteurs. Ceci a eu pour effet
d’augmenter le nombre d’intervenants. Ainsi,
outre les acteurs classiques sont apparus de
nouveaux acteurs tels que les traders, les bourses
de l’énergie, des agrégateurs (qui proposent de
regrouper des petites productions en « Virtual
Power Plants » ou qui proposent de regrouper des
sources de délestage).
Introduction massive
réseaux de sources
renouvelables
dans les
d’énergies
Les nouvelles sources renouvelables de
production d’électricité, en particulier le
photovoltaïque et l’éolien, sont le plus souvent
intermittentes. Elles produisent lorsqu’il y a soleil
et/ou vent mais pas nécessairement lorsque la
demande est importante. Les productions
nouvelles sont en outre soit éloignées des lieus de
consommation (grands parc éoliens et
hydrauliques dans le nord de l’Europe et en mer,
solaire dans le sud de l’Europe) ce qui entraine
des flux importants et qui changent de direction
en fonction des conditions météorologiques, soit
raccordées aux réseaux de distribution ce qui
entraine entre autres des variations de tension.
Ces nouvelles situations ont nécessité et
nécessiteront encore dans le futur de gros
investissements pour s’y adapter, avec pour
conséquence d’augmenter le coût tant du
transport que de la distribution.
19
Challenges et solutions pour les
réseaux de transport
Pour les gestionnaires de réseaux de transport il
est donc impératif d’une part de développer les
infrastructures nationales et internationales ainsi
que de contrôler les grands flux d’énergie par
exemple par l’utilisation de transformateurs
déphaseurs ou de lignes Haute Tension à courant
continu (HVDC), et d’autre part d’optimaliser les
infrastructures existantes par l’utilisation des
nouvelles technologies comme l’utilisation de
nouveaux câbles à pertes réduites, la gestion de la
« demande-réponse » grâce aux nouveaux outils
informatiques (par exemple la création de
réserves stratégiques par délestages contractuels
avec des grands consommateurs tels que les
chambres de congélation industrielles) et par un
Asset Management adapté qui a pour but de
maintenir un niveau de fiabilité élevé à un
moindre coût de maintenance, par exemple en
utilisant
des
drones
pour
surveiller
l’infrastructure ou en effectuant les entretiens et
remplacements non plus après un délai fixe mais
en fonction des besoins réels.
Photo 1 - Transport d’une des deux
cuves d’un transformateur déphaseur
420kV – 1400 MVA
20
SmartGrids (suite)
Challenges et solutions pour les réseaux de distribution
Les réseaux de distribution quant à eux, n’ont pas été conçus initialement pour des flux d’énergie dans
les deux sens.
Figure 1 - Flux d’énergie entre la haute, la moyenne et la basse tension
Auparavant, les flux allaient dans une direction :
les flux vont dans les deux sens :
Haute tension
Moyenne Tension
Moyenne Tension
Basse Tension
Haute tension
Moyenne Tension
Moyenne Tension
Basse tension
Le réglage pour obtenir une tension stable
s’effectuait au moyen de transformateurs de
réglage entre la haute et la moyenne tension.
Le réglage de tension classique n’est donc plus
suffisant par exemple lorsque les quantités
d’énergies renouvelables produites varient. Ainsi,
lorsque la production solaire ou éolienne est très
importante et que la consommation ne suit pas, la
tension sur les réseaux de distribution va
augmenter.
Aujourd’hui,
avec
l’installation
massive
de productions décentralisées et connectées
sur les réseaux moyenne et basse tension,
SmartGrids (suite)
21
Dans le passé
Dans le
passé
Aujourd’hui
et dans le
Aujourd’hui
et futur
demain
~
~
~
~
~
~
Tension
[kV]
Tension
[kV]
Figure 2 - Variations de tensiondues aux énergies renouvelables
Des solutions techniques sont proposées pour
répondre à ces nouveaux challenges comme des
transformateurs de réglage entre la moyenne et la
basse tension, de la régulation de tension
électronique, de la gestion active de la
« demande-réponse » mais aussi des solutions
telles que le stockage d’énergie et le
« Smartmetering ». Toutes ces solutions sont en
cours d’évaluation technico-économique par les
compagnies de distribution d’électricité tant en
Belgique qu’à l’étranger.
Cyber sécurité
Pour
toutes
ces
solutions
nouvelles,
l’informatique et la communication jouent un
rôle majeur. C’est pourquoi les aspects de «
Cyber sécurité » sont également pris très au
sérieux et analysés en détails d’autant plus que
certains pays ont connu ces derniers mois des
attaques sérieuses sur leurs infrastructures de
production et de transport d’électricité et de gaz.
Conclusion
Au cours de cette conférence, les technologies «
Smartgrid » qui sont en plein développement ont
été expliquées. D’autres par contre comme
l’utilisation du courant continu ou le stockage
n’ont pas pu l’être mais feront certainement
l’objet de présentations ultérieures. La mobilité
électrique qui influencera également fortement la
gestion des réseaux n’a pas non plus été abordée
lors de cette soirée. Une conférence débat sur ce
thème est cependant en cours de préparation
pour la fin de cette année.
Soyez donc attentifs aux prochaines annonces de
l’Energy Club de l’AIECAM !
Figure 3 - Transformateur de distribution
avec régulateur mécanique de tension en
charge
Jean-Luc Guerra
ECAM EM1983
22
Des nouvelles du PECAM
Le PECAM,
c’est le Pôle Etudiants
de l’ECAM.
Tout au long de l’année, le PECAM organise de
nombreuses activités à travers ses différents pôles.
Afin d’encourager les initiatives des étudiants, le
PECAM finance certains de leurs projets. Voici un
aperçu de quelques activités organisées par les
différents pôles du PECAM :
➢ REVUE
de
participer
aux
courses
(stratégie,
ravitaillement, mécanique etc.), notamment les
célèbres 24h 2CV de Spa, qui auront lieu cette
année les 15 et 16 octobre 2016. Afin de mener
ce projet à bien, le PECAM dispose d’une équipe
d'étudiants extrêmement motivés. Ceux-ci ont
plusieurs contacts avec les équipes les plus
prestigieuses de la discipline (BNLL, DRM,...)
qui les accueillent, les conseillent et les forment.
Pour plus d’informations veuillez consulter le
site :
https://www.facebook.com/2CVECAMRT/?fref=ts
➢ RELEX
C’est l’incontournable et traditionnel rendez-vous
annuel des Ecamien(ne)s. Ce superbe spectacle
satirique qui caricature à merveille les professeurs
de l’ECAM aura lieu cette année le 24 mars. C’est
l’occasion de rassembler étudiants, Anciens et
professeurs dans une même salle le temps d’une
soirée inoubliable.
➢ PROJET 2CV
Le projet 2CV est un projet réalisé par des
étudiants et supervisé par des enseignants au sein
de l'ECAM. Il consiste à développer une 2CV de
course (rénovation, entretien, engineering, tests,
etc.) et de la mettre à disposition de pilotes afin
Tout au long de l’année, le pôle RelEx organise
de multiples évènements, comme des conférences
proposées aux étudiants afin de leur fournir des
formations secondaires pouvant être de première
utilité lors de leur entrée dans le monde du
travail. Ce pôle est également chargé d’organiser
l’ensemble des Journées de l’Entreprise (JDE),
dont l’édition 2016 se tiendra encore une fois au
sein de l’ECAM ce 16 & 17 mars. Les JDE sont en
effet une formidable occasion pour les étudiants
de nouer un maximum de contacts avec les
entreprises participantes. Cette année, une
cinquantaine d’entreprises seront représentées,
encore plus que l’édition précédente. Le pôle
RelEx fait donc office de passerelle facilitant
l’entrée des étudiants dans le monde du travail.
Des nouvelles du PECAM (suite)
Voici les demandes des entreprises pour les
différentes sections qu’offre l’ECAM cette année.
Cette année, une particularité, 21 entreprises
pour 4 étudiants, futurs diplômés en
informatique.
➢ LE PROJET ECO
MARATHON
23
« Urban Concept » dont la carrosserie est basée
sur la Renault Mégane de l’époque. Elle est
propulsée par un moteur électrique directement
d’une pile à hydrogène. Elle ne roulera pas cette
année, comme l’année passée.
La Gerbille, quant à elle, concourt dans la
catégorie « Prototype » et est munie d’une
motorisation essence. Il s’agit du second véhicule
de ce type à l’ECAM, il dispose donc de
nombreuses améliorations par rapport au
prototype précédent. C’est avec la Gerbille que
nous nous rendrons au Shell Eco Marathon cette
année. Nous vous donnons donc rendez-vous du 1
au 3 Juillet à Londres pour nous rencontrer et
nous encourager lors de cette édition 2016 !
➢ LA VULCANIA
L’Eco Marathon est une compétition automobile
organisée par la société Shell qui permet à
différentes équipes d’étudiants venus du monde
entier de mettre en avant les véhicules basse
consommation sur lesquels ils ont travaillé toute
l’année. L’objectif principal de cet évènement est
de promouvoir la recherche de véhicules très peu
énergivores. C’est aussi une occasion
exceptionnelle de rencontrer et partager notre
culture avec des étudiants étrangers. Le projet a
commencé en 2001 à l’ECAM. Beaucoup de
chemin a été parcouru depuis car nous sommes
passés de 126 à 826 kilomètres effectuée avec
l’équivalent énergétique d’un litre d’essence ! De
plus, nous disposons désormais de deux véhicules
distincts. Tout d’abord, la M’ECAM, un véhicule
Comme chaque année, La Vulcania a organisé le
traditionnel voyage au ski. Cette fois-ci cela se
passait aux Deux Alpes. Pour tous ceux qui
connaissent le Pitch, l’apériodique de la Vulcania,
il y a désormais une page Facebook :
https://www.facebook.com/ptichecam/?fref=ts
pour suivre les nouvelles, façon étudiante, de la
communauté ECAM.
Pour le PECAM,
Maxime Surny, 4MCO
24
Quel avenir pour le magazine Promouvoir ?
Petite histoire du Promouvoir !
Dès 1926, Franz Schwartz, Promotion 1921 et
Trésorier de l’AIECAM, pense à la publication
d’un bulletin. Il faudra attendre 1930 pour que le
projet se finalise. (*)
En janvier 1930, le 1er Bulletin des Ingénieurs
E.C.A.M. est édité. Voyez son fac-simile colonne
de gauche. (*)
En 1961, sous l’impulsion d’un des Présidents de
l’AIECAM, Emile de Fays (Promo 1926), assisté
de René Kumps (Promo 1938), le Bulletin des
Ingénieurs E.C.A.M. deviendra le Magazine
Promouvoir. Ci dessous le fac-simile du n°2. (*)
La communication n’échappe pas aux nouvelles
technologies. Et pour l’AIECAM, la
communication, c’est important. C’est la raison
pour laquelle je n’hésite pas à m’interroger, et à
vous interroger, sur l’avenir du Promouvoir.
Mais si on parle d’avenir, c’est qu’il y a un
présent et qu’il y a eu un passé.
Le présent, ce n’est pas compliqué, vous êtes en
plein dedans puisque vous lisez le Promouvoir,
magazine historique de l’AIECAM.
Pour l’avenir, vous devrez attendre encore un
peu avant que j’aborde le sujet puisqu’on est
encore au présent. Je dirai juste que pour être
brillant, l’avenir doit prendre le meilleur du
présent et ne plus commettre les erreurs du
passé. Mais ça ne suffit pas. Il faut encore
sublimer tout cela en le saupoudrant d’un peu
d’audace et d’ambition.
Mais place au sujet !
Avenir du magazine Promouvoir – Suite
25
Je ne vais pas passer en revue tous les magazines
Promouvoir. Mais je vais en profiter pour
remercier celles et ceux qui m’ont précédé dans
la réalisation du magazine. Et si je fais mention au
féminin, c’est parce qu’il y a au moins eu une
femme Ingénieur qui a rempli le rôle d’éditeur :
Godelieve Boulert (Promo 1983).
En ce qui me concerne, c’est depuis le 2ème
trimestre 2003 que je m’occupe de la réalisation
du Magazine Promouvoir. Car, à l’époque,
c’était un magazine trimestriel, imprimé format
A5 en noir & blanc sur du simple papier.
Que nous racontait le Président à l’époque ?
Et le Promouvoir fait son petit bonhomme de
chemin…
2006-2008 – La trêve ING
L’édition du Promouvoir s’arrête après le 2ème
trimestre 2006. C’est l’époque où l’AIECAM,
est très impliquée dans l’UFIIB, l’Union des
Fédérations d’Ingénieurs Industriels de Belgique.
Il est alors décidé de faire un bulletin commun
avec les autres associations d’Alumni.
Le 1er magazine ING sort en octobre 2006. Il y
aura 17 numéros en tout.
Faute de support financier et logistique de la part
de certaines Associations, l’AIECAM, principal
sponsor, arrête de soutenir l’ING après le n° 11
de septembre 2009.
Un an plus tard, le format reste, mais la couleur
ré-apparaît car, déjà bien avant moi, le
Promouvoir avait eu droit à la couleur.
L’ING s’arrêtera définitivement quelques mois
plus tard.
26
Avenir du magazine Promouvoir - Suite
Le Promouvoir revient !
Le Promouvoir, le « vrai », le magazine de
l’AIECAM, renaît ainsi en décembre 2009 en
couleurs et au format A4.
pour le Connect, nous avons le support logistique
de l’ECAM et le dévouement de Magali Lecoq.
C’est loin d’être négligeable.
Aujourd’hui, le Promouvoir est un magazine
annuel. Ce choix a été dicté par des raisons
financières et logistiques. Il devient de plus en
plus difficile de pouvoir bénéficier du support
financier de la part de sponsors et il a été décidé
de passer de 4 à 1 parution par an pour pouvoir
concentrer les moyens disponibles.
Le Promouvoir en 2017 ?
Pourquoi ce point d’interrogation ? Car ce ne
sera peut-être pas la fin du Promouvoir, mais le
magazine que vous tenez entre les mains sera
mon dernier. Après 31 publications, Promouvoir
et ING confondues, j’ai décidé d’arrêter. Cela
réclame trop de disponibilité que je préfère
apporter à d’autres causes et, rassurez-vous,
l’AIECAM en fait partie.
Vous allez me dire que pour alléger les choses on
peut faire un Promouvoir 100% électronique.
Certes, mais cela demande tout autant de travail
de préparation que la version papier.
Je reste personnellement, et je ne suis pas le seul,
fidèle au papier pour lire des documents ou des
articles de fond. Mais les moyens de
communication évoluent eux aussi. Il est
d’ailleurs fait allusion à ces nouveaux médias dans
ce magazine. Pensez à Facebook, LinkedIn,….
Et pourquoi un Promouvoir électronique alors
qu’il existe déjà le Connect, e-zine né sous
l’impulsion d’Olivier De Myttenaere, un ancien
Président de l’AIECAM.
Le Connect ne touche pas que les Alumni. C’est
le magazine de toute la communauté ECAM qui
inclut aussi les étudiants et les professeurs. Et
Alors le Promouvoir ? Stop ou encore ? A vous de
nous le dire !
Quoi qu’il en soit, avec ou sans Promouvoir,
l’esprit AIECAM restera bien là malgré tout. A
vous de faire vivre cet esprit en alimentant le
Connect en articles et autres communications. Si
les Alumni ne disent rien, c’est toute la
communauté ECAM qui s’appauvrit…
A vos plumes !
Merci à celles et ceux qui m’ont soutenu pendant
ces années « Promouvoir » !
Eric Croisy, EE84
(*) Sources :
« 1898-1998 - Un siècle de vie de l’ECAM »,
ouvrage réalisé à l’occasion des cent ans de l’Ecole
Centrale des Arts et Métiers de Bruxelles.
TFE à blanc & Prix AIECAM 2015
Les 21 et 22 mai 2015, 16
étudiants sont venus
présenter leur TFE une
première fois face à 1 jury
fictif composé par une
douzaine d’AIECAMiens.
Grâce à l’expérience de
leurs « aînés », ils ont
ainsi pu peaufiner leur présentation et se frotter
au jeu des questions-réponses afin d’être parés
pour la défense de leur TFE quelques semaines
plus tard.
En 2015, nous avons revu le règlement du Prix
AIECAM afin d’octroyer dorénavant 3 prix pour
les meilleurs TFE toutes sections confondues. 15
TFE ont concouru.
La cotation du jury composé d’AIECAMiens s’est
basée sur les 4 critères suivants ayant un poids
égal : l'aspect pratique, l'originalité, l'actualité et
la présentation. Le 1er Prix (300 EUR) est
revenu à Guillaume Rotsart de Hertaing (EM)
pour son TFE « Conception d'un mini-réseau
destiné à l'électrification rurale ». Il s’agit d’un
travail
complet
mêlant
les
énergies
renouvelables, le développement durable et
les moyens de payement mobiles, ce qui donne
27
lieu à une réalisation concrète par l’auteur en
Tanzanie en ce début d’année 2016.
Laurent Andrews et Alexis Durez (CO) ont
obtenu le 2ème Prix (200 EUR) pour leur travail
« Définition des limites d’usage d’un béton
constitué de granulats recyclés ». Ce travail a été
mené de façon itérative afin d’obtenir un résultat
s’inscrivant dans un cadre normatif défini. Le
sujet apporte une approche écologique dans le
secteur de la construction et montre à quel point
il est actuel.
Enfin, François Dachelet a décroché le 3ème Prix
(100 EUR) pour son TFE « Conception,
dimensionnement et essais en vue de la
réalisation d'une guitare électrique en fibre de
carbone ». Ce travail a été mené avec beaucoup
d’honnêteté par un étudiant qui n’a pas hésité à
multiplier les essais en les commentant de façon
critique.
Ces deux activités témoignent du soutien que
l’AIECAM veut apporter aux étudiants. Elles
seront bien entendu poursuivies en 2016 vu le
succès qu’elles rencontrent. Les dates retenues
sont les 18 et 19 mai prochain.
Xavier Dekeuleneer, EE98
Conférence AIECAM - 12 mai : IP & Brevets
Les inventeurs d’aujourd’hui
sont les leaders de demain !
Mais la recette de la réussite ne tient pas qu’à un
seul ingrédient : Pour générer de la valeur, il
faut allier innovation, protection et
valorisation.
Pour mieux comprendre pourquoi et comment
protéger inventions et créations, venez assister à la
conférence que donnera la société abyoo le 12 mai
2016 à 19h30.
Les orateurs : Christophe de Groote, ingénieur
en électronique (ECAM 1984) et mandataire en
brevets, et Donatienne Croonenberghs, juriste
et mandataire en marques et modèles.
!
Le bar du Cercle AIECAM sera ouvert dès
18h30. Venez nombreux !
28
Energy Club – Conférence “Eolien”
Le 3 décembre 2015, l’Energy Club de
l’AIECAM a organisé sa 17ème conférence.
Le thème, présenté par François Thoumsin était :
« L’éolien ?
c’est du vent !
...pas seulement ! »
marché se situe entre 35 et 45 €/MWh. Cette
situation exige actuellement des subsides pour la
vente de l’énergie éolienne mais il n’est pas tenu
compte des aspects environnementaux (CO2,
CH4 et autres gaz à effet de serre).
M. Thoumsin nous a exposé les étapes et
techniques de construction des parcs éoliens sur
terre et en mer pour conclure avec la mise en
route, les contrôles de bruit et les ombres
projetées par les pales, les aspects de sécurité
(glace sur les pales). Les aspects d’exploitation
qui mettent en évidence que la production des
éoliennes ne répond pas (toujours) à la demande
en électricité ont clôturé cette conférence.
Le conférencier nous a fait un exposé brillant
durant plus de 90 minutes. Après avoir situé
l’énergie éolienne dans la famille des énergies
renouvelables et ceux-ci dans le contexte global
des énergies, il est entré dans le sujet éolien.
Fin 2013 la puissance mondiale installée en éolien
s’élevait à 300 GW dont EU représente 33% et la
Belgique 2GW (on shore 1,34 et off shore 0,7
GW). Pour les alternateurs 2 techniques sont
utilisées : asynchrones et synchrones multi-pôles.
Les premiers ont un coût et un rendement
moindre mais exigent un multiplicateur tandis
que les seconds sont plus chers mais ont un
rendement supérieur par le fait de l’absence de
multiplicateur. Aujourd’hui, la taille des
éoliennes atteint 126 mètres de diamètre pour
7,5 MW. Des projets sont en cours pour un
diamètre de 160 m. avec une puissance de près
de 10 MW.
L’étude économique met en évidence le coût de
production qui va de 90 €/MWh (on shore) à
120 €/MWh (off shore) alors que le prix du
Ces problèmes seront traités dans d’autres
conférences : smart grids, stockage de
l’énergie,…
Voici le gentil message que François Thoumsin a
laissé dans le Livre d’Or de l’AIECAM.
Par Maurice Dodémont EC/AIECAM (EM65)
L’AIECAM aussi sur facebook !
29
Pour les moins érudits de Facebook, toutes vos
publications sont visibles dans la colonne de
gauche de la page !
Nous essayerons d’être le plus interactifs possible
pour vous tenir au courant de tout ce qui se passe
au sein de la Communauté ECAM mais informez
nous aussi de ce que nous ne savons pas !
Et LinkedIn alors ?
Depuis quelques temps déjà, l’AIECAM est
présente sur LinkedIn qui n’est autre que le plus
grand réseau professionnel mondial !
Comme vous l’avez remarqué, fini le
temps des télégrammes, l’AIECAM a
créé sa page Facebook !
Et ce, comme d’habitude, pour mieux vous servir
et être plus proche de vous !
Vous y trouverez des invitations aux évènements
(conférence, vendredi de l’AIECAM, soirées en
tout genre…).
Pour plus de facilité d’organisation, un petit mail
de confirmation est souvent demandé en cas de
participation certaine à un évènement mais nous
sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile
de prévoir et c’est pourquoi vous serez toujours
les bienvenus en toute circonstance !
Vous aurez aussi accès à des demandes plus
particulières (appel à sponsor, appel à
contribution
pour
s’impliquer
dans
l’AIECAM,….).
Mais pour vivre, une page Facebook doit être
animée et ça, on compte sur vous ! N’hésitez
donc pas à publier et partager vos intérêts
professionnels ou privés, questions techniques,
vos suggestions, vos avis, vos demandes… bref
tout ce qui tout ce qui peut intéresser (ou pas !)
la communauté ECAM !
LinkedIn permet à tous les professionnels de voir
les activités de l’AIECAM et les invite à y
participer. Si vous souhaitez publier des offres
d’emplois, chercher des profils particuliers,
n’hésitez pas à consulter la liste des membres !
Tous viennent de l’ECAM !
Comme recruteur, il est possible d’accéder à
cette DB de membres sous certaines conditions.
La présence de l’AIECAM sur
LinkedIn
est
totalement
complémentaire au site internet ou
à la page Facebook pour avoir une
approche plus professionnelle des évènements.
N’hésitez donc pas non plus à la rendre
interactive en partageant les évènements, en
discutant sur les différents sujets qui vous
tiennent à cœur, bref participez !
Et l’avenir ?
Après LinkedIn, Linkecam…
Voir page nn
Antoine Carlier, EM13
30 Conférence – Cuba, Pas que des cigares…
Conférence AIECAM, 22 janvier 2016
Robert Schiltz (ECAM EM72)
nous a une fois de plus fait
partagé sa passion des beaux
voyages.
Après avoir relaté son périple
en Inde, c’est au Cercle
AIECAM qu’il nous a décrit
son voyage à Cuba en
novembre 2015.
Les clichés sur Cuba restent nombreux :
Cuba, c’est aussi une population pauvre mais
néanmoins remplie d’un
espoir de
démocratisation avec la fin d’un embargo qui a
duré plus de 50 ans.
L’ouverture récente aux touristes indique que
c’est maintenant que vous devez aller à Cuba
pour ressentir son âme. L’infrastructure
touristique est encore limitée, ce qui fait tout le
charme de cette île grandiose à bien des égards.
Merci Bob pour ton enthousiasme
communicatif !
Fidel et Raul CASTRO, Che GUEVARA,
le rhum, les cigares, les vieilles américaines, le
soleil et les jolies plages… sans oublier la
musique et la danse omniprésentes.
Eric Croisy, Vice-Président
Vous aussi vous avez envie de partager un
voyage, un moment, une expérience,… ?
Vous désirez faire part votre expérience
professionnelle ?
Venez les faire vivre lors d’un événement
AIECAM !
« Décryptage d’une carrière de grès »
La carrière Sagrex de Lustin (propriété du groupe
HeidelbergCement – CBR) exploite un
important synclinal situé sur la rive droite de la
Meuse, à l’aval du méandre de Profondeville au
sud de Namur. Le caractère calcaire des roches
des rives de Meuse est davantage connu que les
400.000 tonnes de granulats gréseux qui sortent
de cette exploitation. Le grès trouve ses
applications principales dans le ballast de chemin
de fer ou aussi dans les couches de roulements de
revêtements autoroutiers et de pistes d’aéroport.
Mais avant d’arriver au produit fini,
l’exploitation s’avère plus complexe que ce que
l’on pourrait croire ! Eh oui, il ne s’agit pas
seulement de casser des cailloux ! Au cours de
ces quelques lignes, vous pourrez découvrir de
manière simplifiée le processus de production des
cailloux qui se trouvent sous vos pneus avec les
quelques spécificités du site de Lustin.
(source Fediex)
La première étape est la découverture. Cette
phase consiste à enlever les terres non
valorisables qui seront généralement réutilisées
pour faire du « backfilling » (remblayage de zones
de la carrière qui ne seront plus exploitées). Ce
remblayage est souvent imposé par les permis
d’exploitation des carrières en vue de
réaménager le site en fin de vie.
31
La deuxième étape consiste à forer le rocher de
manière verticale et/ou horizontale pour venir y
placer les explosifs suivant une maille et un
diamètre bien définis qui sont généralement
déterminés de manière empirique. Ces
paramètres de forage sont choisis en fonction du
type de roche et de l’allure du front rocheux
découpé précédemment. De manière à générale à
Lustin, la maille est de 3,5 m x 3,5 m avec un
diamètre de forage de 115 mm. L’environnement
particulier du synclinal (proximité d’habitations,
de la RN947, de la voie de chemin de fer, de la
Meuse) font que l’utilisation d’un « quarryman »
(scanner laser 3D) est obligatoire pour avoir un
relevé précis des fronts de rocher. Le logiciel
associé permet de choisir l’inclinaison, la position
des « fourneaux » (trous de forage) et la position
des « bourrages » (zones sans explosif) pour ainsi
éviter les projections de cailloux ou les
vibrations.
La troisième étape, une phase délicate pour le
carrier consiste à miner les trous : placer les
quantités d’explosif nécessaires dans les
fourneaux. Tout l’art du chef mineur est
d’obtenir la blocométrie souhaitée pour arriver à
un équilibre économique entre quantité
d’explosif et rentabilité de l’usine de
concassage/criblage de la roche extraite. Ainsi,
des gros blocs sont rentables car cela signifie peu
d’explosifs mais seront cher à traiter par la suite
(utilisation d’une grue équipée d’un marteau
brise-roche pour les réduire à une dimension
convenable avant de les passer dans le concasseur
primaire) alors que la génération de trop de fines
sera l’inverse.
De manière classique, les fourneaux sont amorcés
avec un détonateur non-électrique introduit dans
une cartouche de dynamite mise au fond du trou.
Puis viennent par couches successives d’autres
cartouches de dynamite, un mélange encartouché
de nitrates minéraux, huiles et cires combustibles
(utilisable en présence d’eau), un mélange de
nitrate-fuel sous forme de granulés (non utilisable
32 « Décryptage d’une carrière de grès » - suite
en présence d’eau) et éventuellement des
bourrages intermédiaires constitués de granulats.
Enfin, par sécurité on termine par un second
détonateur non électrique qui amorcera le
fourneau si le détonateur inférieur venait à ne pas
mettre à feu l’explosif. La continuité de
l’explosion tout le long du fourneau (notamment
entre les zones de bourrage) est assurée par un «
cordeau » (sorte de tube constitué de pentrite).
Pour terminer les détonateurs des différents
fourneaux sont reliés entre eux au moyen de
cordons et d’autres détonateurs présentant des
temps de retard entre eux. De cette manière tous
les trous ne sont pas amorcés en même temps.
Ce séquencement permet de limiter la charge
instantanée qui explosera et ainsi entre autres
limiter les vibrations, et améliorer l’étalement du
tir. Le dernier cordon est relié à un détonateur
électrique qui sera activé par un générateur de
courant que le chef mineur actionnant une fois la
zone de tir évacuée.
Les tirs permettent à Lustin d’abattre aux
environs de 8.000 tonnes de roche valorisable.
La détention, le transport, la manipulation
d’explosifs et la mise en œuvre de tir de mines
sont évidemment fortement réglementés et de
nombreuses mesures sont d’applications pour
assurer la sécurité de tous les acteurs et
également limiter les nuisances envers les
riverains.
La quatrième étape consiste à venir charger la
roche abattue pour l’amener à l’entrée de l’usine
de traitement. Cela se fait au moyen de chargeurs
sur pneus qui charge des tombereaux. De par la
configuration de la carrière (étages difficilement
atteignables par le tombereau), la roche est
d’abord basculée depuis le haut du gisement vers
le « carreau » (étage) inférieur avant d’être
chargée vers le concasseur primaire. Cette étape
est contraire aux règles de bonnes pratiques en
carrière car elle a tendance à générer un surplus
de produits fins mais est néanmoins obligatoire.
La cinquième étape consiste à concasser et cribler
les produits amenés par le tombereau. Sans
rentrer dans les détails du processus de
production, soulignons les spécificités du site de
Lustin. Il est en effet rare de trouver une si
grande diversité de technologies de concasseurs.
Le concasseur primaire est un concasseur à
mâchoires. De manière simple, il est composé
d’une mâchoire mobile et d’une mâchoire fixe.
La partie mobile est entraîné en rotation par une
bielle (excentrique) qui assure la rotation de la
mâchoire. Le ressort de rappel à sa base permet
de ramener la mâchoire afin de laisser passer les
matériaux de dimension correcte. Deux
mouvements se complètent : un mouvement de
compression (de gauche à droite) afin de
concasser le granulat et un mouvement de
friction (du haut vers le bas) afin de faire
descendre les matériaux vers le transporteur
suivant.
(Source Sandvik et source Sagrex)
Après le « stock-pile » (stock tampon permettant
d’intervenir pour la maintenance tout en
continuant la production), on retrouve le
concasseur secondaire à percussion à axe
horizontal. Le concasseur est alimenté en cailloux
par le dessus et le rotor équipé de percuteurs
projette les blocs vers des écrans de chocs. La
granulométrie de sortie est choisie par le serrage
de ces écrans.
(source METSO)
« Décryptage d’une carrière de grès » - suite 33
correspondant aux normes en vigueur. Les
granulats tombent sur le plateau de distribution
en rotation et sont projetés par force centrifuge
vers l’extérieur. Ils viennent alors percuter
d’autres granulats qui forment des bacs à pierre
avant de tomber par gravité vers le bas.
(source METSO)
On trouve en concasseur tertiaire un concasseur à
cône. Un concasseur à cône brise la roche en la
serrant entre le manteau (mâchoire mobile)
monté sur un excentrique et le concave
(mâchoire fixe). Comme la roche entre par le
sommet du concasseur à cône, elle se coince et se
comprime entre la mâchoire mobile et la
mâchoire fixe. De gros morceaux de roche sont
cassés une première fois, puis tombent à une
position inférieure (ils sont maintenant plus
petits), où ils sont à nouveau cassés. Ce processus
continue jusqu'à passer à travers l’ouverture en
bas de la chambre de concassage. C’est le serrage
de cette ouverture qui détermine la
granulométrie de sortie.
(source SANDVIK)
Enfin, le dernier type de concasseur est un
correcteur de forme pour permettre aux produits
finis d’avoir un coefficient d’aplatissement
(source METSO)
Il est évident que ces machines sont reliées par
divers cribles et transporteurs permettant une
séparation entre les différentes granulométries de
produits.
Une autre imposition des normes de qualité est
de disposer de produits finis propres, ils sont
donc lavés dans les cribles avant d’être mis en
stock. Pour avoir un circuit fermé avec les eaux
de lavage et éviter le gaspillage, Sagrex Lustin
s’est doté d’une presse à boue. La première étape
est de faire coaguler les boues dans un «
clarificateur lamellaire » (réservoir constitué
d’une structure en nid d’abeille orientée à 45°).
Pour ce faire, les eaux sont mélangées à des
floculants (polymère anionique hydrosoluble sous
forme de poudre). Par augmentation de densité,
les boues se retrouvent dans le bas du
clarificateur et les eaux propres retournent dans
34 « Décryptage d’une carrière de grès » - suite
le circuit de lavage. Les boues vont ensuite être
comprimées dans un filtre presse. La première
étape consiste à maintenir les plateaux équipés de
toiles filtrantes serrés les uns contre les autres de
manière à assurer une étanchéité parfaite lors de
l’introduction de la boue. Cela se fait au moyen
d’un vérin qui maintient la presse fermée à 350
bar. Puis, la boue va être injectée dans cet
ensemble de plateaux. La boue se répartit sur
toute la plaque alors que l’eau propre passe au
travers de la toile filtrante. Les plateaux sont
reliés entre eux par un noyau central, vide, qui
permet à la boue de passer de plateau en plateau.
Quand la pompe a atteint une pression
d’injection de 10 bar et un débit de maximum
5m³/h, les plateaux sont écartés et les « galettes
» de boue, libérées. A l’heure actuelle, ces boues
ne sont pas valorisées mais des recherches sont en
cours pour y parvenir.
produits. Sagrex Lustin dispose de l’attestation
CE qui permet une libre circulation de ses
produits en Europe et également du label
BENOR sur divers calibres (0/2 mm, 4/6 mm,
2/6 mm, 6/10 mm, 6/14 mm). Des audits
importants sont menés régulièrement.
Les dernières étapes sont le stockage et le
chargement des clients. L’espace de stockage
disponible est relativement restreint à l’heure
actuelle mais le projet de déplacement de la
RN947 en bordure de la voie de chemin de fer
permettra d’augmenter de manière satisfaisante
les stocks. La moitié des expéditions se fait par
voie fluviale : la carrière est équipée d’une
installation de chargement des péniches
entièrement rénovée et automatisée en 2010.
L’autre moitié se fait par camions notamment
vers des bases de chargement Infrabel ou sur les
différents chantiers.
(source Sagrex)
(source Sagrex et source TEFSA)
La sixième étape qui se mène en parallèle de
toutes les autres est le contrôle de la qualité des
N’hésitez pas, au détour d’une promenade dans
cette belle région de venir contempler ce
synclinal maintenant que vous en connaissez les
secrets.
Pour plus d’informations sur le processus de
production ou sur les spécificités du site qui
n’auraient pas été suffisamment détaillées ici, je
reste à votre disposition.
Antoine Carlier, EM13
In Memoriam – André Schnock
35
André Schnock président de l’AIECAM de 1967 à 1973,
Président d’honneur à la fin de son mandat le 4 mai 1973.
Pour bien comprendre son action au sein de l’AIECAM, je me suis permis
de situer l’histoire de l’ AIECAM en trois périodes :
- Avant 1933
- Période de 1933 à 1977, au cours de laquelle André a beaucoup agi !
- Enfin la période de 1977 à nos jours, celle que vous connaissez pour la
plupart !
Avant 1933 l’ECAM diplômait des Ingénieurs portant le titre très prisé de « Ingénieur des Arts et
Métiers » octroyé après 4 ans d’études et cela depuis le début de l’Ecam. Ce diplôme était semblable
à ceux qui régissent l’enseignement donné dans les Ecoles d’Art et Métiers françaises.
Mais voilà en 1933, les gouvernants de l’époque imposaient aux écoles dites non universitaires le titre
hybride d’ingénieur technicien.
Cette situation nouvelle faisait « injure » à certaines écoles, dont l’ECAM, enseignement à 4 ans, par
rapport à d’autres écoles, toujours à 3 ans, d’où le sentiment de frustration et le combat pour un
diplôme plus représentatif de notre valeur. Soutenu par son ami Roger Burette (promo 44) André,
défendait déjà l’idée d’un autre diplôme pour l’ingénieur, celui d’Ingénieur Industriel qui sera crée en
1977.
Mais André n’a pas fait que cela !
- C’est sous sa présidence que l’AIECAM fête dans l’allégresse les 20 ans de direction du chanoine
Albert Defalque. Au cours d’un mémorable banquet.
- Plusieurs présidents avaient souhaité doter l’association d’une maison de l’AIECAM (je me
permets de renvoyer les lecteurs aux péripéties pour l’acquisition de cette maison décrites dans
le volume « Un siècle de vie de l’ECAM »)
Lors de l’Assemblée générale de 1969, André a la joie d’inaugurer le club des ingénieurs
ECAM.
Pendant de nombreux mois, Roger Burette et lui-même avaient aménagé la grande salle du
premier étage à l’avenue Molliere et y avaient installé un bar. Tous cela avec l’aide de leurs
épouses, Nadé et Christianne. Cette disposition du local à été conservée pendant de nombreuses
années ; si je me souviens bien le changement de la disposition viendra lors de la présidence de
Marc Delee.
- André sera aussi plus ou moins à l’origine de la création de l’UFIIB, en devenant vice-président
de l’UNIT, association qui va fusionner avec la FBIT, pour donner par la suite le nom de
l’UFIIB.
La période actuelle, surtout de 1998 à nos jours, est à présent la vôtre : à vous de l’écrire, elle est
évolutive et riche en péripéties. Je l’approuve et je sais que André Schnock, l’approuvait aussi, il m’en a
souvent parlé lors de nos dernières assemblées !
François Lavallée, EM70, Président d’Honneur.
36
L’ECAM RACING TEAM est une équipe
innovante et dynamique constituée
d’étudiants de l’ECAM. Elle rassemble des
passionnés d’automobile de tout niveau
autour d’un projet : participer aux 24
heures 2CV de Spa Francorchamps.
Il s’agit d’une course automobile d’endurance
organisée à Spa Francorchamps et rassemblant de
nombreux spécimens du modèle mythique de
Citroën : la 2 chevaux. Cette course rassemble
pas moins d’une soixantaine de voitures au départ
venant de toute l’Europe et est suivie par plus de
8000 personnes. L’équipe a décidé d’aligner la
voiture dans la catégorie HYBRIDE, la plus
rapide de toutes. En effet, le moteur de la voiture
est remplacé par celui d’une BMW 850R et une
carrosserie aérodynamique est conçue pour la
course. Un défi de taille pour de jeunes étudiants
qui ont à leur disposition une équipe de
professeurs et les infrastructures de l’ECAM pour
les encadrer.
ECAM Racing Team
Cette course constitue un véritable challenge
pour notre équipe. La voiture va être sollicitée
durant 24h et une équipe technique devra assurer
constamment son bon fonctionnement. La
logistique et l’organisation sont donc
primordiales durant cet évènement.
Le projet a maintenant plus d’un an et les
objectifs accomplis sont déjà̀ nombreux : la
zone24, un atelier flambant neuf conçu par les
étudiants dans un des garages de l’ECAM, il
apporte un environnement propice au travail
d’équipe. En partant d’un châssis presque nu,
nous avons conçu une 2 chevaux qui ressemble de
plus en plus à un véritable bolide : siège baquet
homologué, circuit essence aux normes FIA,
circuit d’huile revu pour un meilleur
refroidissement, raccordement du moteur BMW
avec la boite de vitesse d’origine Citroën et
fixation sur châssis, circuit électrique, tableau de
bord, ...
ECAM Racing Team (suite)
L’objectif principal de l’ECAM Racing Team est
de finaliser la 2 chevaux afin de l’aligner lors des
prochaines 24h 2CV, en octobre 2016. Il reste
cependant de nombreux travaux à réaliser pour
atteindre cet objectif : terminer la réparation du
capot en fibre de verre, rénover la carrosserie,
installer une nouvelle ligne d’échappement...
pour commencer les essais circuit au plus vite.
Groupe moteur :
Comme mentionné dans la description du projet,
nous avons décidé d’aligner notre voiture dans la
catégorie "hybride". Cette catégorie est la plus
rapide puisqu’elle apporte à la 2CV un moteur de
BMW 850 R. Malgré les brides imposées par les
organisateurs, nous obtenons une puissance
doublée par rapport au moteur d’origine.
37
Nous avons choisi d’utiliser une boite de vitesses
de Citroën GS, plus robuste que la boite
d’origine 2CV. Dans le cadre de la course, la
direction propose un kit d’adaptation pour
monter le moteur et la boite ensemble.
Après l’assemblage du groupe moteur vient son
implantation dans le châssis. Le groupe moteur a
été́ aligné à l’aide d’une girafe, permettant
ensuite le placement des traverses ainsi que les
pattes de fixation (deux fixations d’origines
utilisées). Un allongement du châssis a été́
nécessaire pour permettre l’implantation. Les
pièces nécessaires à la fixation (ex : liaison boite
de vitesse – châssis) ont été́ conçues et réalisées
par les élèves au sein de l’école.
Circuit essence :
Pour alimenter notre moteur en carburant, nous
disposons d’un réservoir de 30L homologués FIA
(capacité́ maximale autorisée par le règlement).
Le remplissage se fait via une double vanne ATL
reliée à une double canalisation (remplissage +
dégazage). Pour une alimentation en haute
pression optimale du moteur, nous avons choisi
de passer par un réservoir tampon, permettant
d’éviter tout déjaugeage lorsque le réservoir est
faiblement rempli. Son alimentation se fait, quant
à lui, en basse pression. L’ensemble des pompes a
été dédoublé et placé en parallèle, de sorte à
pouvoir switcher sur l’une ou l’autre en cas de
38
ECAM Racing Team (suite)
problème. Un régulateur de pression à l’entrée
des injecteurs assure une pression constante de 3
bars dans ceux-ci.
rendre
sur
notre
www.ecamracingteam.be.
site
internet
Nous publions également fréquemment le récit
de nos travaux dans le webzine Connect.
Nous sommes également encore à la recherche de
sponsors. Si vous êtes intéressé par notre projet
ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous
contacter par mail :
[email protected].
Toute aide nous permettra d’amener une voiture
la plus fiable et la plus compétitive possible à SpaFrancorchamps en octobre prochain !
Pour l’équipe ECAM Racing Team,
Habitacle :
Pour une ergonomie optimale, nous avons conçu
un tout nouvel affichage numérique, reprenant
les éléments utiles au pilote lors de la course. Un
travail de programmation a donc été réalisé par
un des étudiants afin de concevoir aux mieux ce
dispositif. Celui-ci a utilisé une carte Arduino afin
de récupérer les valeurs et de les traiter avant de
les afficher.
La conception étant achevée, il faut maintenant
monter le dispositif sur le véhicule en connectant
celui- ci aux circuits électriques. Il restera ensuite
à étalonner les différents capteurs en s’assurant,
lors de tests sur piste, que les valeurs affichées sur
l’écran du tableau de bord correspondent bien
aux valeurs réelles. Afin de créer une certaine
esthétique dans la voiture, un tableau de bord en
aluminium a été conçu. Celui-ci permet
d’accueillir l’écran d’affichage des données ainsi
que les commandes d’interaction.
Nous continuons à travailler sur la 2CV et
envisageons de commencer les premiers tests,
hors du garage, très prochainement. Pour vous
tenir informé de l’avancement du projet, l’équipe
vous invite à nous suivre sur les réseaux sociaux
(page facebook ECAM Racing Team) ou à vous
Quentin Chartier, étudiant en 2BA
Composition de l’équipe ECAM Racing Team :
Céline Vanderheyden, Nicolas Stas, Jérôme
Liénard, Charles Castermans, Alexandre
Plewinski, Martin Crappe, Manu Gillyns et Raph
Van Damme
!
La transmission sans fil et sans contrainte !
www.JMei.be
Voir publireportage page ci-contre
Manu Piraprez, Ingénieur ECAM EE04
39
Technologiquement, je vis donc une aventure merveilleuse
qui nous a conduits à élargir l’équipe engineering de notre
société.
Manu PIRAPREZ
EE 2004
Si notre clientèle est revenue vers nous, c’est grâce à notre
volonté de flexibilité.
En 2013 – 70% de notre activité est orientée vers du SAV et
30% dans la réalisation de produits neufs.
er
- Le 1 objectif est de rassurer et de fidéliser la clientèle.
2004 - A la sortie des études, j’ai rejoint la société Collard
située à Marloie. Cette société a vingt ans d’existence et est
l’un des précurseurs de la radiocommande. Elle a pénétré des
Marchés industriels classiques. J’ai pu, comme ingénieur R&D,
développer mes connaissances en radio-transmission et
apporter des améliorations techniques et normatives.
2007 - La société change de propriétaire et devient IRC. Elle vit
sur ses acquis, développe peu de nouveaux produits, de
concepts et quatre ans plus tard souffre de sousinvestissement. Elle dépose son bilan en février 2013.
Juin 2013 - Avec l’un de mes collègues et un encadrement
financier, je décide de nous mettre « aux commandes » et de
reprendre l’activité de cette société. Dorénavant elle porte le
nom de JMei et reste localisée à Marloie.
- Le second est d’avoir la capacité de proposer de nouveaux
produits.
- Le Marché français est important, nous y avons installé des
partenaires commerciaux et des relais techniques. Est apparue
l’opportunité de reprendre l’activité de la société SADAMEC,
concurrent historique en matière de radiocommandes en
France. Celle-ci est une véritable institution dans la réponse
aux besoins spécifiques des grandes entreprises françaises.
Mais son image a été écornée par son absence de dynamisme
et par sa gestion financière.
Avec cette reprise, nous allons pouvoir allier nos différentes
technologies, les intégrer et asseoir la marque JMei.
De la technologie au management
Je débute donc une autre aventure – «Etre Manager » et je
suis conscient de sa complexité : devoir déléguer, contrôler,
faire confiance, motiver, installer des procédures, intégrer un
contrôle de gestion, développer des stratégies de
développement…
Autant d’éléments difficiles mais… au combien passionnants.
Devenir patron : business plan- opportunités- difficultés
Durant la première année, nous avons restructuré notre
gamme, amélioré nos procédures techniques, normé nos
produits.
Beaucoup de travail, et une belle réussite pour une petite
équipe.
Ces actions rassurent notre clientèle et peu à peu JMei
s’approche de la notoriété des fondateurs de la société.
Notre produit peut correspondre à des besoins standards.
Mais très souvent, il intervient dans l’amélioration du process
industriel. Il devient donc spécifique et « de niche ».
Nous avons pour objectif de mixer différentes technologies
présentes sur le Marché et de les lier à notre corps business, le
« non-filaire »- retour d’informations, numérique, lecteur
codes-barres, QR code, alarmes programmées, images,
enregistrement de séquences, reproduction…
- Notre progression est bonne et nous sommes bien en avance
sur nos business-plans.
- Nous sommes maintenant 9 personnes dans la société, avec
des opérations de sous-traitance beaucoup plus efficaces que
par le passé.
- Notre société se munit d’outils de gestion importants et
efficaces.
- Nous voulons continuer à progresser de 25% / an.
- Notre prochain challenge est l’installation d’une véritable
équipe commerciale.
Quant à Moi, je continue ma formation de patron, je souhaite
développer la créativité de mes équipes, pérenniser notre
savoir-faire et le rendre unique, innover- et « prendre mon
pied » dans le développement des affaires, faire des clients
heureux et satisfaits.
Pour cela, je travaille avec mon équipe.
Manu, « ingénieur ECAM »
« Rien de grand n’a jamais pu être réalisé
sans passion » HEGEL
Autant d’informations que nous pouvons lier à notre système.
www.JMei.be
40
Vivent les traditions !
Hors périodes de vacances, nous nous réunissons
les 2ème lundi de chaque mois pour un bon repas
en toute convivialité. Nous nous retrouvons
entre 15 et 20 convives, parfois accompagnés de
nos épouses, pour partager nos expériences et
compléter nos compétences et, il va de soi,
sortir quelques bons mots et refaire le monde.
En janvier, pour l’Epiphanie, nous y avons fêté
Philippe Rosseels, le bienheureux qui a eu la fêve
dans son quartier de galette des rois.
Lunch AIECAM
On le voit ici bien accompagné par Valérie, la
maîtresse des lieux. Nous nous réunissons
généralement dans son restaurant « Il était une
fois » à Nivelles où elle nous accueille chaque
fois avec le sourire. Ensuite, nous faisons
confiance aux talents du Chef Mathieu qui nous
concocte chaque fois un excellent menu 3
services à un prix défiant toute concurrence.
Vous vous léchez déjà les babines ? Alors rendezvous pour un de nos prochains Lunch AIECAM
qui aura lieu le lundi 9 mai à 12h00. N’oubliez
pas de vous inscrire en m’envoyant un e-mail à
[email protected].
Gourmet, et/ou gourmand…
…je vous y attends !
Eric Croisy, EE84
Linkecam, le virtuel devenu réel !
41
Et à l’avenir ?
Vous connaissez tous LinkedIn le
célèbre réseau mondial pour
professionnels ! Et bien, vous allez
maintenant découvrir Linkecam le
futur célèbre réseau mondial pour
membres de la communauté ECAM !
Et c’est encore mieux car il s’agit
non plus de rencontres virtuelles
mais bien réelles !
Quoi ?
Le principe est de réunir à dates fixes toutes les
personnes souhaitant venir :
• faire du networking,
• rencontrer des membres de la communauté
ECAM (de 7 à 77 ans !),
• partager un projet, une expérience, un
voyage,
• boire un (ou plusieurs, il n’y a pas de
restrictions particulières !) verre,
• manger un morceau
• …
Quand ?
Chaque 2ème et 4ème vendredi du mois (sauf
indication contraire sur Facebook, LinkedIn ou le
site internet) de 18h30 à…
Ou ?
Au bar du Cercle AIECAM (2, Place de l’Alma
1200 Woluwe Saint Lambert).
Si vous avez des idées et un intérêt pour ce type
d’évènement, il pourrait aussi être intéressant de
développer des soirées à thèmes :
• soirée RH (Inviter des responsables des
ressources humaines de diverses entreprises à
venir vous rencontrer dans un autre cadre
qu’un entretien d’embauche ! Pour rappel, le
local actuel est en cours de réaménagement
pour devenir plus cosy et mieux adapté à ce
type de rencontres)
• soirée « sportives » (Visionnage de matchs
divers, …)
• soirées « musicales » (Animation de la soirée
par divers groupes musicaux,…)
• soirées « vos idées » (on attend que vous
nous suggériez des idées pour des soirées à
thèmes !)
Et vous dans tout ça ?
N’hésitez pas à venir découvrir ce nouveau
concept quand vous voulez (pas d’inscriptions
préalables) ! Il est également possible de venir
accompagné de votre moitié car nous avons
conscience qu’il peut s’agir d’un agréable
préambule à la Friday Night Fever ! Cela peut
aussi être l’occasion pour les ingénieurs ou futurs
ingénieurs de rencontrer d’autres formations et
de rencontrer celles et ceux qui partagent (ou
supportent !) la vie d’un/une ingénieur !
Nous attendons aussi de votre participation de
nouvelles idées pour la communauté ECAM qui
pourraient vous plaire, vous intéresser, vous
motiver à participer aux évènements organisés.
N’hésitez pas non plus si vous souhaitez aider à la
soirée (tenue du bar,…) à vous manifester, cela
sera clairement d’une grande aide !
Antoine Carlier, EM13
Un ingénieur…
au service des ingénieurs !
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Recrutement & Sélection
Executive Search
International Search & Selection
Evaluations & Assessments
Coaching & Accompagnement
HR & Management Consulting
Un bon recrutement, c’est
un investissement…
…à faire fructifier !
Mal recruter, c’est un coût.
!
Un chasseur de têtes humain ET spécialiste de l’industrie,
de la construction et des « high tech », oui cela existe !
Entreprises, nous ne vous
vendons pas un CV. Nous vous
présentons celui ou celle qui
fera la différence chez vous.
Candidats et ingénieurs,
nous vous écoutons pour tenir
compte de vos attentes et de
vos ambitions.
Envoyez-nous votre CV.
Offre spéciale réservée aux ingénieurs ECAM !
Envie de mieux vous connaître ?
Contactez-nous !
Quels sont mes points forts ?
Que puis-je améliorer ?
Suis-je un leader charismatique ?
Ferai-je un bon technico-commercial ?
Quelle type d’entreprise est bonne
pour moi ?
Venez pour une évaluation personalisée
et apprenez à capitaliser sur vos points
forts tout en travaillant à améliorer ce
qui peut ou doit l’être.
Et bien d’autres questions que vous vous
posez…
Il va de soi que tout se déroulera dans la
plus grande confidentialité.
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(*) + 60 € si non-membre AIECAM (seront reversés à l’AIECAM)
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AIECAM « Re-engineering »
Grande soirée – 20 mai 2016
Chers amis de l’AIECAM, de Bacchus et de toutes les bonnes choses,
nous vous convions à participer à cette Grande Soirée AIECAM à
l’occasion de la réouverture du Cercle sous sa forme nouvelle.
L’AIECAM a investi dans son Cercle en achetant du nouveau mobilier, en réaménageant
l’éclairage et en ajoutant des panneaux afin d’améliorer l’acoustique.
Pour vous recevoir dignement, nous combinons cette soirée avec notre
7ème soirée dégustation dont le thème sera « Le vin des amis ». Le
Roussillon sera à l’honneur. L’été est à nos portes et ce sera l’occasion
de déguster des rosés pour le plaisir, mais aussi des petits (et grands)
blancs pour l’apéritif et de gouleillants rouges pour le barbecue.
Tout le monde est le bienvenu. Emmenez vos amis. La seule condition d’accès est d’être
accompagné de sa bonne humeur.
Rendez-vous à partir de 19h00 au Cercle AIECAM : Place de l’Alma 2, à 1200 Woluwé-StLambert. C’est très facile d’accès et le parking est aisé, et gratuit en soirée. Nous avons même
prévu la station de métro « Alma » pour qui aurait, par hasard, trop profité… Vous n’avez aucune
excuse pour ne pas venir…
Buffet « non stop » à partir de 20h00 : fromages, charcuteries, salades et pains.
La PAF est de 20 €/pp tout compris (dégustation, buffet, vins et autres boissons pour le repas)
pour les membres de l’AIECAM en règle de cotisation 2015, les étudiants et le personnel de
l’ECAM. Les époux(ses) et 1 accompagnant(e)s pourront bénéficier du même tarif. Un
supplément de 10 € sera demandé à ceux qui ne sont pas en ordre de cotisation. Ces derniers
auront également la possibilité de se faire membre le jour de l’évènement. Pour chaque entrée,
vous recevrez un billet de tombola. Nombreux prix viticoles à gagner… Tout le monde gagne…
Notez que les bénéfices de la soirée serviront à l’aménagement du Cercle AIECAM. En venant,
vous participez aussi à la vie de l’AIECAM. Merci de votre implication.
Votre inscription est nécessaire pour que nous puissions nous organiser et vous recevoir dans les
meilleures conditions : par e-mail uniquement : [email protected]
Consommer avec passion, mais n’oubliez pas la raison… Boire, conduire ou compter sur Bob,
c’est à vous de décider et c’est sous votre entière responsabilité !
AIECAMement, et avec la complicité de
Eric Croisy
Vice-Président