Promouvoir 2016 L
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Promouvoir 2016 L
PROMOUVOIR Le Magazine de l’AIECAM AIECAM asbl - Fondée en 1921 Avril 2016 Association Royale des Ingénieurs diplômés de l’ECAM 2 Place de l’Alma, 1200 Bruxelles Edit. resp. : Henri Cordier, Président EDITO EDITO EDITO EDITO EDITO EDITO Amies et amis de l’ECAM et de l’AIECAM, bonjour ! Avant toutes autres choses, nous avons le regret de vous annoncer le décès d’André Schnock qui nous a quitté le 3 avril dernier. André a été Président de l’AIECAM de 1967 à 1973 et nommé Président d’Honneur à la fin de son mandat. Beaucoup parmi vous l’ont connu et tous ont apprécié son implication. Vous nous accompagnerez en page 35 pour rendre hommage à cet homme qui a tant compté pour l’AIECAM. Ce magazine Promouvoir a quelque chose de très spécial. D’abord, vous pouvez constater qu’il a pris de l’embonpoint. Ca, c’est la 1ère chose. Imaginez ! 44 pages alors qu’on tournait généralement entre 24 et 32 pages. Mais ce que vous constaterez aussi à côté de la quantité d’articles, c’est la qualité des sujets traités. Ce millésime 2016 est donc un grand cru, résultat du travail réalisé par le Comité et les Membres Actifs qui se décarcassent pour faire vivre l’AIECAM. Je ne citerai pas tout le monde car je risque de décevoir ceux qui auraient pu être oubliés mais félicitations toute particulières à l’Energy Club et en particulier à Maurice Dodémont et à Jean-François Theunissen. Personnellement, je remercie également notre Président, Henri Cordier pour me permettre de prendre la plume et de rédiger cet Edito. Vous pourrez lire page 24 pourquoi c’est quelque part important pour moi de m’exprimer dans ces lignes. Mais revenons au contenu de ce Promouvoir. De nombreux thèmes traités sont d’actualités et certains sont même en soi de véritables enjeux de sociétés. Je pense par exemple aux réseaux intelligents. Ils sont impliqués dans la manière dont l’énergie est produite, transportée et fournies, mais aussi dans les questions liées aux énergies renouvelables et à la mobilité. Une prochaine conférence traitera d’ailleurs de ce sujet. Sommaire en page 2 2 Edito (suite) Ce Promouvoir est donc spécial... C’est dû au questionnement que nous nous faisons à l’AIECAM quant à la pérennité de ce Magazine. Il y a plusieurs choses qui nous poussent à cette réflexion. Le Promouvoir coûte cher. Ce coût est heureusement compensé par les rentrées financières que nous recevons de nos sponsors que je remercie au passage. Le Promouvoir coûte cher aussi en temps et en énergie. Il faut trouver des sponsors, collecter les articles, faire la mise en page, contacter l’imprimeur, gérer les envois,… Et ça, ça n’a pas de prix. Cela ne peut fonctionner qu’avec de la bonne volonté. Et pour ça, nous avons besoin de vous. Alors, envie de vous investir dans l’AIECAM ? Que ce soit pour le Promouvoir ou pour toute autre activité, contactez-nous !! Et que serait l’AIECAM sans ses activités festives ? Certes, ce serait moins drôle… Lors de vos dernières visites au Cercle, vous avez probablement pu constater que nous avons investi dans du mobilier et des systèmes pour améliorer l’acoustique. C’est Henri, notre Président qui a pris ce projet en main. Venez donc à nos évènements pour profiter du Cercle et de sa nouvelle ambiance. A ce propos, n’oubliez pas un événement tout particulier : l’inauguration du nouveau Cercle, le 20 mai prochain. Nous combinons cet événement avec une soirée vins et un super buffet. Vous en trouverez tous les détails en page 43. Venez nombreux et accompagné pour nous soutenir et passer un bon moment. L’ECAM aussi passe à la vitesse supérieure avec l’envol vers son accréditation européenne qui lui permet de démontrer (si c’était encore nécessaire) la qualité de son enseignement. Voyez page 8. C’est la preuve que l’ECAM sait se remettre en question pour aborder le futur en continuant de diplômer les Ingénieurs de demain qui seront confrontés à bien des enjeux dont certains sont abordés dans ces pages. Et n’oubliez pas que l’AIECAM, c’est le Cercle de tous les Ingénieurs ECAM, même ceux en devenir, les étudiants. C’est votre Cercle ! Merci de votre confiance et à très bientôt, Eric Croisy - EE84 Vice Président Président d’Honneur Sommaire Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page 1 3 4 5 7 7 8 10 13 15 18 22 Edito Cotisations 2016 Comité AIECAM Solar Impulse Enquête Qualité Conférences Energy Club Nouvelles de l’ECAM Voyage en Antarctique Le coût de l’énergie Raid 4L Trophy Les Smartgrids Nouvelles du PECAM Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page Page 24 27 27 28 29 30 31 36 35 39 40 43 Avenir du Magazine Promouvoir TFE à blanc & Prix AIECAM Conférence IP & Brevets Conférence « éolien » AIECAM, Facebook & LinkedIn Conférence « Cuba » Décryptage d’une carrière de grès ECAM Racing Team In Memoriam, André Schnock Publireportage : Manu Piraprez, JMei Lunch AIECAM Soirée vins New AIECAM Cotisations 2016 L’AIECAM, c’est votre association ! Soutenez-nous ! Soutenez-vous ! 3 d’autres ingénieurs, de développer votre réseau, d’entrer en contact avec les étudiants futurs diplômés, de les soutenir dans le cadre de leurs études, rejoignez-nous au sein de l’AIECAM et rendez possible la poursuite et l’élargissement de nos activités ! Cotisations 2016 • • • • • • • • Grâce à vos cotisations, l’AIECAM a pu se targuer en 2015 d’avoir pu vous proposer différentes activités de qualité, qu’elles soient liées aux métiers de l’Ingénieur (conférences, visites de sites,…) ou simplement ludiques et sociales (Saint-Eloi, Soirée Vins, Réunion de Promotion,…). 2015 a même été un grand cru avec entre autres des conférences particulièrement intéressantes qui ont attiré des centaines de participants. Comme vous pouvez le constater à la lecture du programme 2016, l’AIECAM a également planifié de nombreux nouveaux événements à destination des ingénieurs, des enseignants et des étudiants ECAM. Tous nos événements sont proposés à prix coûtant pour les membres en ordre de cotisation. Les non-membres payent une participation aux frais. Encore une bonne raison de se faire membre… Si vous êtes intéressés de participer à nos conférences et visites techniques (gratuites) ou à d’autres événements vous permettant d’assouvir votre curiosité intellectuelle, de rencontrer Promotion 2015 Promotions 2013 & 2014 Promotions < 2013 Pensionnés Demandeurs d'emploi Membre à vie < 50 ans Membre à vie < 60 ans Membre à vie > 60 ans gratuit 25 € 60 € 30 € 30 € 800 € 500 € 300 € Pensez à la Cotisation à Vie qui vous permet de ne plus devoir vous soucier de vous mettre en règle de cotisation. Vous êtes indépendant ou en société ? Demandez-nous un document comptable pour l’introduire dans votre comptabilité. Mentionnez toujours « COTISATION 2015 » dans la communication. Si vous souhaitez participer activement à la vie de l'AIECAM en 2016, veuillez également rajouter la mention « membre actif » dans la communication à la 2ème ligne. AIECAM asbl Place de l’Alma 2 1200 Bruxelles Code IBAN BE85 9795 3370 3806 Code BIC ARSPBE22 Merci, Xavier Dekeuleneer ECAM EE98 Trésorier AIECAM AIECAM asbl – Membres du CA & Comité 2015 Membres du Conseil d’Administration Président Henri Cordier (EM 72) 587 Ch. de la Hulpe, 1170 Bruxelles Mob : 0495/59.43.56 [email protected] Vice-Président Eric Croisy (EE° 84) 4 Clos du Moulin Linard, 1440 Braine-le-Château Mob : 0478/23.75.47 – Bur : 067/33.37.93 [email protected] Trésorier Secrétaire Xavier Dekeuleneer (EE 98) rue des Pêcheries 79 bte 30, 1170 Bruxelles Mob : 0477/97.00.88 [email protected] Jean-François Theunissen (EM 71) 25 Amelgemweg, 1780 Wemmel Tel : 02/460.25.20 – Mob : 0475/59.43.91 [email protected] Administrateurs Antoine Carlier (EM 13) Boulevard Léopold III 4, 7600 Péruwelz Mob : 0497/77.30.38 [email protected] Laurent Dubuisson (EM 13) Les Fréchaux 4, 1440 Braine Le Château Mob. : 0496/91 47 81 [email protected] Barnabé Deliens (EM 11 - Enseignant ECAM) Avenue de la Couronne 364a, 1050 Ixelles Mob : 0498/28.63.65 [email protected] Philippe Melotte (Enseignant ECAM) Rue de l’Ile 20, 5060 Tamines Mob : 0495/82.65.79 [email protected] Maxime Surny (Etudiant – 4MCO) Clos des Poplis 26, 1332 Genval Mob : 0479/82.42.46 [email protected] Céline Vanderheyden (Etudiante – 4MEM) Rue Max Waller 32, 1190 Bruxelles Mob : 0474/76.08.47 [email protected] Membres actifs du Comité Webmaster Miguel Rodrigez (EE° 96) – [email protected] Membres participants Maurice Dodémont (EM 65) – [email protected] Présidents d'Honneur Monsieur François Lavallée (EM 70) Monsieur Eric Croisy (EE° 84) AIECAM asbl, 2 Place de l’Alma, 1200 Bruxelles Rejoignez-nous ! Solar Impulse – Compte rendu de conférence 5 Plus de 200 personnes ont assisté à la conférence du 15 octobre 2015 sur le projet Solar Impulse. Un succès inédit lié à la présence d’un orateur hors pair : l’Ir. Claude MICHEL, responsable du projet Solar-Impulse chez SOLVAY. panneaux et accroît donc l’envergure des ailes. A midi, la surface terrestre reçoit sous forme d’énergie lumineuse l’équivalent de 1.000 W/m2 soit 1,3 CV. Sur 24 heures, l’énergie du soleil ne fournit qu’une moyenne de 250 W/m². Entre la vision du projet et sa réalisation, de nombreux défis ont été relevés. C’est en 1999 lors d’un tour du monde en ballon mixte (hélium/propane) que Bertrand Piccard et Brian Jones ont eu l’idée d’utiliser l’énergie solaire. Sur 3,7 tonnes de carburant au décollage, seuls 40 kg étaient encore disponibles à l’arrivée. Bertrand Piccard (médecin psychiatre, explorateur et aéronaute) est issu d’une longue tradition familiale d’aventuriers scientifiques depuis Auguste Piccard, son grand-père qui inspira Hergé dans la création du professeur Tournesol en passant par Jacques Piccard son père, grand océanographe et pionnier dans la protection des mers et des lacs. Avec de tels gènes, il était donc normal que l’idée d’un avion solaire lui vienne à l’esprit. Ce défi, il le soumet à l’école polytechnique de Lausanne (EPFL) qui désigne André Borchberg (pilote, ingénieur diplômé du MIT et entrepreneur) comme directeur de l’étude de faisabilité. Une véritable amitié naît entre les deux hommes. Le Solar impulse comporte 200 m² de cellules photovoltaïques (rendement 12%) ce qui explique l’envergure gigantesque de cet avion (63,40 m) équivalente à celle d’un airbus A340, ne pèse que 1.600 kg mus par 4 moteurs de 10 CV et embarquent 400 kg de batteries. Le poids est une composante essentielle du projet car il faut un m² de panneaux photovoltaïque pour 8 kg de matière. Chaque kg en plus doit donc être compensé par un nombre supérieur de Avec 200 m2 de cellules photovoltaïques et 12 % de rendement total de la chaîne de propulsion, la puissance moyenne sur 24 heures fournie par les moteurs de l’avion atteint 8 CV ou 6 kW. C’est à peu de chose près ce dont disposaient les frères Wright en 1903 lorsqu’ils ont réalisé le premier vol motorisé. L’entreprise Solar Impulse SA a été créée en 2004. Plus de 80 sociétés, sponsors et financiers ont participé à la concrétisation de ce projet ainsi qu’une 70aine de collaborateurs de tous les horizons possibles. Semper, Solvay et Altran furent parmi les premiers partenaires à s’engager dans ce projet. Le premier vol d'essai du HB-SIA de 87 min à Payerne eut lieu en 2010 après des vols de qualifications et d'essais entamés en 2007, principalement en Allemagne et en Suisse, réalisés successivement par Markus Scherdel (pilote d'essai spécialisé en grande envergure), André Borchberg et Bertrand Piccard. 6 Solar Impulse (suite) Mais le Solar impulse c’est également l’accomplissement de 7 records du monde: • Altitude absolue : 9.235 m • Gain d'altitude : 8.744 m incroyables en utilisant des techniques de yoga, de méditation et d’autohypnose. In toto, ce projet est un message à l’humanité indispensable pour assurer l’avenir énergétique et écologique de notre planète. • Durée : 26 heures 10 minutes 19 secondes • Distance libre sur un parcours : 1.116 km • Distance en ligne droite, points cheminement annoncés : 1.099,3 km de • Distance libre : 1.506,5 km • Distance libre sur un parcours, points de cheminement annoncés : 1.487,6 km Cette belle aventure n’a pas pour but de révolutionner l’aéronautique quotidienne mais elle permet le développement de nombreuses techniques qui sont ou seront utilisées dans plusieurs domaines. Ainsi, il a fallu penser des combinaisons intelligentes permettant un retour veineux afin de pallier aux longues heures de vol ; il a fallu réaliser une cabine de pilotage restreinte et légère mais permettant le repos du pilote ; l’isolation thermique a dû être conçue pour conserver la chaleur dégagée par les batteries et leur permettre ainsi de fonctionner malgré les - 40 °C rencontrés à 8.500 mètres… Autant d’évolutions techniques qui font du Solar Impulse un ambassadeur du futur. C’est sans compter les prouesses humaines ayant permis aux pilotes de réaliser des temps de vol Et puis, c’est la relance des rêves à le Jules Vernes. Dans la sinistrose ambiante, ce rêve devenu réalité est probablement un des meilleurs exploits réalisés depuis longtemps. Et comme le disait Antoine de Saint-Exupéry dans « Vol de Nuit » : « Voyez-vous dans la vie, il n'y a pas de solutions. Il y a des forces en marche: il faut les créer, et les solutions les suivent. » Energy Club AIECAM AIECAM : Votre avis nous intéresse ! L’AIECAM souhaite vérifier que les activités qu’elle organise vous intéressent et que les services qu’elle vous propose vous sont utiles ! C’est pourquoi une grande enquête vous sera prochainement transmise sous la forme d’un email avec un lien internet ! N’hésitez pas à y répondre en toute honnêteté et franchise ! Cela nous permettra de cibler au mieux ce qu’il faut poursuivre ou arrêter ! L’enquête sera évidemment adaptée en fonction de votre statut (étudiant ou alumni) pour que nous puissions avoir les réponses les plus exploitables et précises possibles ! 7 L’enquête sera aussi publiée sur Facebook pour avoir votre retour de façon très interactive ! Mais vous ne devez pas attendre l’enquête pour vous manifester. Que du contraire car nous avons besoin de forces vives pour pouvoir mettre en place toutes les idées qui germeront. D’avance merci de votre participation et n’hésitez pas à nous contacter si vous n’avez pas reçu le questionnaire ou si vous aussi, vous souhaitez participer activement à la vie de l’AIECAM ! Le Comité AIECAM Prochaines conférences “Energy Club” AIECAM • Projet GEMINI d'éolienne verticale par Kevin Janssens, octobre 2016 • Fusion nucléaire : réacteur expérimental ITER, novembre 2016 • Mobilité Electrique, conférence débat avec Jean-Luc Guerra et consorts, décembre 2017 • Eclairage LED, conférencier à confirmer février 2017.date à confirmer. Archéologie place de l’Alma Au feu les pompiers… Ce n’est pas une blague… Voyez la photo ! Ou comment une séance de jardinage a virtuellement sauvé Vinci des flammes… Quel rapport entre le jardinage et les pompiers ? Auraient-ils un jardin secret ? Peut-être, mais pour Jacques Wibaut, c’est une certitude ! Il aime les jardins bien taillés. Accompagné de complices, Maurice Dodémont (EM65) et André Mennicken (EM79), Jacques a entrepris de débroussailler le jardin à l’entrée du cercle AIECAM, entrée partagée avec la Haute Ecole, côté Place de l’Alma. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’au milieu des Pandamus et autres arbustes, ils découvrent une bouche d’incendie. Nous sommes sauvés… Merci à l’équipe verte pour cette belle initiative. Le Comité AIECAM Vous aussi, racontez-nous vos anecdotes… 8 Des nouvelles de l’ECAM L’ECAM en marche vers l’accréditation européenne ! Par Xavier Van den Directeur de l’ECAM Dooren, Les 16, 17 et 18 novembre 2015, l’ECAM a accueilli le groupe des experts de la CTI, associés aux experts de l’AEQES, pour trois journées consacrées à l’audit interne de nos formations. La visite conjointe AEQES-CTI a constitué le point d’orgue d’une démarche entamée il y a plus de quatre années et qui devrait trouver son aboutissement vers la mi 2016 sous la forme du rapport de conclusion des experts et des décisions d’accréditation de nos formations. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit au final de donner aux formations et diplômes délivrés par l’ECAM une reconnaissance nationale et internationale, assortie du label de qualité EUR-ACE . Ce dernier constitue un cadre de référence et d'accréditation, s’appuyant sur un ensemble de normes, qui identifie les programmes de diplôme d'ingénieur de haute qualité en Europe et à l'étranger. Nonobstant l’impact que peut engendrer ce processus dans notre position concurrentielle ou dans la facilitation de partenariats avec d’autres acteurs du monde académique et des milieux professionnels, il s’agit surtout d’un formidable exercice de « contrôle qualité », d’une ampleur jamais réalisée à l’ECAM, un questionnement sur nos pratiques quotidiennes, tourné vers l’avenir. Bien sûr, nous sommes tous d’accord, et les employeurs nous le répètent régulièrement, pour dire qu’à l’ECAM, nous travaillons bien, et certainement nos formations sont excellentes, et sûrement nos diplômés parmi les meilleurs. On n’oserait pas dire le contraire. Mais, au risque de tomber dans une autosatisfaction stérile, qu’entend-on par « bien », « excellent », « meilleur »… ? et est-ce suffisant pour pérenniser une activité, aussi parfaite soit-elle ? Je me rappelle l’histoire de cette excellente fabrique de bougies d’éclairage. Pourtant réputées, ces bougies n’auront pas résisté à l’arrivée des lampes à incandescence, ellesmêmes déjà sur le déclin. Poussés dehors par l’évolution, combien de métiers ont aujourd’hui disparu, emportant avec eux les formations qui y préparaient ? Quand bien même nous « ferions bien » les choses, nous ne pouvons nous permettre l’économie de rester en phase avec les besoins actuels. Des nouvelles de l’ECAM (suite) Mieux, à plus forte raison, et puisque notre processus de fabrication demande 5 années minimum, il nous faut sans cesse anticiper les évolutions futures et les grands enjeux sociétaux de demain, combattre notre résistance naturelle au changement, être innovant et toujours faire preuve de créativité. Ainsi donc, à côté des valeurs élues par les membres du personnel, à côté de « confiance » et « convivialité », l’ECAM a aussi pointé « qualité ». Il était dès lors nécessaire de réaliser un diagnostic complet et de le soumettre à un regard extérieur, expert dans son domaine, rodé à cet exercice, légitime et reconnu. Au final, ce n’est pas tant la qualité qui est analysée que les processus pour y arriver et les indicateurs pour les qualifier. En répondant scrupuleusement point par point au référentiel de qualité propre aux formations d’ingénieurs, nous avons réalisé un formidable exercice de remise en question qui aura fait apparaitre des forces, des faiblesses, des bonnes pratiques et des lacunes. Cet exercice aura nécessité un gros travail de mise à plat à tous les niveaux de notre métier, de recenser méthodiquement les pratiques, les outils, et de multiplier les mécanismes d’évaluation, en récoltant les avis et les attentes de l’ensemble des parties prenantes. 9 Nous attendons désormais les conclusions de la commission et les décisions d’accréditation. Mais nous savons déjà l’importance que le référentiel donne aux alumni et à la place que ces dernières doivent prendre aux côtés des instituts de formation. A l’ECAM, nous avons la chance, et cela a été relevé par le rapport oral des experts, d’avoir une association dynamique, installée au sein de nos infrastructures, apportant un plus dans la formation de nos ingénieurs, non seulement par des actions de proximité, telles que les TFE à blanc, ou encore les conférences de plus en plus nombreuses, mais aussi grâce à l’accueil et à la convivialité que l’AIECAM entretient avec les étudiants et les membres du personnel. Depuis quelques années maintenant, un vent de renouveau souffle sur l’ECAM et l’AIECAM, et nous pousse vers des horizons prometteurs ! Quelle qu’en soit l’issue, cet exercice est déjà en soi une réussite en ce qu’il a fait émerger un plan d’actions ambitieux, réparties sur le court, moyen et long terme, mais surtout parce qu’il a posé les bases solides pour continuer à faire progresser et évoluer l’ECAM, et à ses côtés l’AIECAM, pour pérenniser notre place parmi les meilleures école d’ingénieur et renforcer la renommée nationale et internationale des Ecamiens ! Xavier Van den Dooren Directeur de l’ECAM 1"#"Commission"des"Titres"d’Ingénieur"www.cti#commission.fr/"" 2"#"Agence"pour"l’évaluation"de"la"qualité"de"l’enseignement"supérieur"www.aeqes.be/"" 3"#"http://www.enaee.eu/" 10 En Antarctique, sur les traces de La Belgica L'Antarctique, aussi appelé Continent Austral ou Continent Blanc, est le continent le plus méridional de la Terre avec une superficie de 14 millions de kilomètres carrés. Il est situé autour du Pôle Sud. Suite à l'Année géophysique internationale 195758, a été signé le premier décembre 1959, le Traité sur l'Antarctique de Washington. Il est officiellement entré en vigueur le 23 Juin 1961. Les pays signataires sont les douze pays qui avaient des intérêts importants dans cette partie du monde à l'époque : l'Argentine, l'Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l' Afrique du Sud, l'Union soviétique, le Royaume-Uni et les ÉtatsUnis. Le traité confirme que seules les activités pacifiques sont autorisées sur le continent. Le Protocole de Madrid de 1991 renforce le traité de 1959 en interdisant toutes les activités militaires et l'exploitation des ressources minérales, seules sont autorisées les activités scientifiques. Le traité s’applique aux territoires, et aux plates-formes glaciaires, situés au sud du soixantième parallèle sud. En 2015, 53 nations adhèrent au traité. Parmi elles, 7 ont des revendications territoriales sur le Continent Antarctique. Le traité instaure un moratoire jusqu'en 2045 ; jusqu'à cette date, la faune et la flore du continent resteront protégées. Le climat de l'Antarctique est le plus froid sur terre ; La température naturelle la plus basse, 89,2 °C, a été enregistrée à la station russe de Vostok le 21 juillet 1983. Les températures maximales se situent entre -5 C et +15 °C ; ces températures sont atteintes près des côtes en été. Selon certains scientifiques chiliens, la température aurait augmenté d'environ trois degrés depuis cinquante ans. Malgré certains phénomènes contradictoires comme l'augmentation de la surface de la banquise autour du continent, le réchauffement se confirmerait. Après le français Dumont d'Urville en 1840, l'américain Charles Wilkes, plusieurs expéditions britanniques comme James Clark Ross en 1841, Adrien de Gerlache commande la première expédition scientifique belge et internationale de 1897 à 1899. Les expériences scientifiques et les découvertes de l'expédition de La Belgica donneront une nouvelle orientation aux expéditions suivantes. Gravure de La Belgica Adrien de Gerlache, né en 1866, entreprend des études d'ingénieur à l'Ecole Polytechnique de l'ULB. En Antarctique (suite) Rêvant très jeune d'une carrière maritime et après trois ans passé sur les bancs de l'université, Adrien de Gerlache entre à l'école maritime d'Ostende comme aspirant officier. Après ses études, il occupe différentes fonctions dans les marines belge et étrangère. Il obtient son diplôme de premier lieutenant au long court en 1894. Buste d’Adrien de Gerlache à Ushuaia Adrien de Gerlache projette déjà d'organiser une expédition en Antarctique et contacte différents scientifiques de l'Académie Royale de Belgique et de la Société Géographique de Bruxelles. En 1895, il rencontre le scientifique et industriel Ernest Solvay qui lui fourni un soutien scientifique et surtout financier. Le 16 août 1897, La Belgica quitte le port d'Anvers et arrive à Punta Arenas au Chili après de nombreuses escales et détours en Janvier 1898, Quatorze mois plus tard, le bateau et l'équipage sont prisonniers dans les glaces australes; à cette époque aucune communication n'est possible avec le reste du monde. L'équipage se compose de 19 hommes, 6 officiers dont les seconds d'Adrien de Gerlache, Georges Lecointe et le Norvégien Roald Amundsen, cinq scientifiques et huit matelots belges et 11 norvégiens. Roald Amundsen découvre le Pôle Sud en 1911 et Frédrick Cook aurait découvert le Pôle Nord en 1908. Le 22 janvier 1898, La Belgica arrive en vue des îles Shetland du Sud après la traversée du Passage de Drake. Aussi appelé Détroit de Drake, celui-ci relie le Cap Horn, la pointe la plus au sud du continent américain aux Shetlands du Sud situées au sud-ouest de la péninsule Antarctique. Ce passage de 830 km de large est une des zones maritimes du monde ou l'on rencontre les plus dangereuses conditions météorologiques et de navigation. Il se trouve à la rencontre des eaux de l'Océan Pacifique et Atlantique. Le 25 janvier 1898, La Belgica arrive devant le détroit qu'on appellera plus tard le Détroit de Gerlache (180 km de long) .et commence l'exploration de ces terres inconnues ; les scientifiques produiront des relevés cartographiques et des mesures scientifiques. L'expédition marquera son passage en nommant les territoire découverts comme les îles de Brabant, d'Anvers, de Liège, de Gand, la Baie de Flandres, la terre Danco avec ses 300 km de côtes, (Emile Danco. fait partie de l'équipage en temps que physicien). En tout, 89 noms de personnalités, de villes et de provinces belges ont été donnés à des terres, montagnes ou baies de la Péninsule Antarctique. Du 17 au 28 février 1898, La Belgica suit la limite de la banquise de la mer de Bellingshausen à l'ouest de la péninsule. En essayant de pénétrer la banquise vers le sud, le bateau est immobilisé par les glaces le 4 mars à 71°31' S et 85°16' O. L'équipage continue à faire des relevés scientifiques en tentant de survivre sous des conditions extrêmes. Le physicien Emile Danco décède le 5 juin 1898. En janvier 1899, Adrien de Gerlache et son équipage décident de retourner en Belgique. 12 En Antarctique (suite) L'expédition atteint Punta Arenas au Chili le 14 mars 1899 et sera de retour à Anvers le 5 novembre. Le tourisme sur le Continent Antarctique a commencé dans les années cinquante organisé par les tours operators argentins et américains. Au moment de la disparition de l'Union Soviétique dans les années nonante, le tourisme sur la Péninsule Antarctique a pris de l'ampleur ; un grand nombre de bateaux russes à coque renforcée pour résister à la glace flottante (dans une certaine mesure) et de brise-glaces doivent trouver une autre destination. Pendant l'été austral, de novembre à fin mars c'est le tourisme de croisière qui est de beaucoup le plus important. Les bateaux partent tous de Ushuaia, en Terre de Feu, en direction de la Presqu'île Antarctique ; c'est la distance la plus courte pour atteindre le continent Antarctique. Les bateaux utilisés pour ce genre de croisière sont plus petits (100 à 400 passagers) que les bateaux de croisière classiques. Maximum 100 touristes peuvent débarquer à la fois sur le continent Antarctique par organisation touristique en accord avec le Antarctic Treaty System (ATS) de 2015. La preuve… La photo ci-dessus a été réalisée par notre Secrétaire, Jean-François Theunissen et constitue une preuve qu’il a bien foulé l’Antarctique. Cela a d’ailleurs été corroboré par un des habitants du coin : AIECAM for ever Jean-François Theunissen ECAM EM71 Secrétaire AICAM Tu reviens quand Jean-François ? Sources : Antarctic Treaty System, Wikipedia februari 2016. Ontdekking en exploratie van de Gerlache Straat, Jozef Verlinden, november 2015, Asteria Expeditions : In het spoor van Adrien de Gerlache en de Belgica, januari & februari 2016. Des nouvelles du coût de l’énergie Maurice Dodémont ing ECAM EM65 Cet article se greffe sur mes précédents articles relatifs au Gaz de Schiste (Shale Gas), articles parus dans des magazines Promouvoir antérieurs. J’y écrivais : « Il est presque acquis que les prix du brut ne chuteront pas beaucoup plus bas (minimum 45 $/bbl)… ». Comment est-on arrivé à un prix en-dessous des 34 $/bbl pour le Brent ? Les paramètres suivants sont venus se greffer sur la situation du début 2015 et tous tirent le prix des énergies fossiles vers le bas. 1. L’Iran revient sur le marché avec des capacités de production importantes (5.106 bbl/jour, soit plus de 5% de la production mondiale), l’Irak ambitionne aussi de reprendre son rang de grand producteur. 2. Les USA redeviennent le plus grand producteur d’énergie fossile depuis le début 2016 par une énorme production de gaz nonconventionnel (gaz de schiste) qui représente 70% de la production américaine. Les réserves en énergie fossile prouvées des Etats-Unis ont doublés depuis 2008 : 40.109 barils. A tel point que sous la pression des sociétés pétrolières, les autorités américaines autorisent à nouveau l’exportation de méthane depuis janvier 2016, après 40 ans d’interdiction d’exporter des « condensats de pétrole » ou « brut extra léger ». Début février 2015 le premier méthanier de 250.000 tonnes vient de livrer une cargaison à Fos et un deuxième à Rotterdam. Il serait planifié de 6 à 8 livraisons à l’Europe en 2016, ce qui 13 représenterait plus de 7% des besoins annuels de l’EU en méthane. Ce gaz nous est livré à 60% du prix du gaz qui nous arrive de Sibérie par gazoducs ! Ce méthane coûte aux Etats-Unis 1/3 du prix que les russes le livre à l’Europe 3. L’apparition de réserves très importantes de gaz non-conventionnel / schiste en Chine, en Algérie, en Pologne,… auront aussi un impact sur le coût du brut conventionnel 4. Les américains et les saoudiens veulent mettre la Russie à genoux car leurs exportations de pétrole et de gaz représentent près de la moitié des revenus de Moscou. Cette situation s’est déjà produite dans les années 1990 : l’économie russe s’est retrouvée exsangue. Ce scénario est en cours de se reproduire car le rouble a perdu 50% de sa valeur en 2015. Pourquoi cette politique des USA ? L’arme géopolitique américaine veut l’arrêt des combats au Moyen-Orient : Syrie, Irak, Liban, Ukraine et surtout l’élimination de l’EI. 5. Les autres producteurs comme le Brésil, le Venezuela, le Nigeria, l’Algérie,… mais aussi de l’Arabie Saoudite, de la Russie,…qui cherchent à compenser les pertes de revenus en augmentant leurs productions. Seuls les producteurs de pétrole au départ des sables bitumineux (Canada) et le lourd vénézuélien ont réduit leurs productions car leur prix de revient dépasse le prix du marché. De même la mer du Nord a ralenti sa production car sa production est à la limite de la rentabilité. 6. L’OPEP ne représente plus que 30 % de la production mondiale. 7. La montée en puissance du combat contre la production du gaz carbonique. La COP 21 a déclenché un changement de comportement. 14 Des nouvelles du coût de l’énergie (suite) L’arrivée des voitures électriques, la production d’énergie bio, l’éolien, le photovoltaïque, les nouvelles centrales nucléaires, le développement de l’hydrolien,… couvrent aujourd’hui plus de 20 % des besoins énergétiques primaires. G.Mestrallet / PDG d’Engie vient d’annoncer le passage « dans l’ère du bas carbone en misant sur les renouvelables et laisser émerger de nouvelles technologies révolutionnaires ». Mestrallet voit les technologies renouvelables et de stockage devenir de plus en plus compétitives. Le 24.02.16 Engie a cédé 4,5milliards € de centrales thermiques (10 GW) en Amérique du Nord. Le 25.02.16 le groupe a vendu pour 1 milliard € une centrale à charbon de 2GW en Inde et une de 1GW en Indonésie. Récemment Engie a annoncé la fermeture de la centrale charbon de Rugeley en Angleterre d’une puissance de 1,2 GW. En 2018, la société veut que 90% de son ebitda soit lié à des activités peu émettrices de CO2 , à savoir les renouvelables et le gaz. Le coût des énergies (fossiles, bio, solaire, éolien, nucléaire,…) fluctuent directement avec le coût du pétrole pour la simple raison que l’énergie fossile représente toujours plus de 50% des énergies primaires consommées et donc dicte le prix final de l’énergie. Mais les énergies propres (sans production de CO2) sont en plein développement et ont pour objectif d’atteindre 30 % en 2020. Il ne faut pas perdre de vue que ces prix du Brent à 35 $/bbl sont devenus non rentables pour beaucoup de puits et donc provoque l’arrêt de leurs productions en attendant des temps meilleurs ? Le prix de 35 $/bbl est un prix plancher. En ce moment un prix « normal » pour le pétrole brut devrait se situer dans une fourchette de 60 et 80 $/bbl. Autre constat : la surproduction actuelle est de 2.106 bbl/jour en lien avec la loi de l’offre et de la demande ce qui explique en grande partie ce désastre pour les pays producteurs de pétrole. 8. Et enfin l’économie chinoise est en déclin et sa soif énergétique régresse. 9. La crise pétrolière de 1973 (guerre du Kippour) qui à fait flamber le prix du brut mais a provoqué le développement de moteurs consommant jusqu’à dix fois moins de carburants. En 1980 une voiture de 1 tonne brulait 20 litres d’essence/100km, aujourd’hui elle en consomme 2 litres au cent kilomètres. La rencontre à huis clos à Doha, le 16.02.16, entre l’Arabie saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar a fait rebondir durant quelques heures le cours du pétrole. Ceci confirme qu’il faudra sérieusement réduire la production mais personne ne veut se plier à cette règle. Maurice Dodémont ECAM EM65 Résumé Raid 4L Trophy 2016 15 Les CouzCouz à Marrakech Notre périple commence le 16 février au cinquantenaire par le pré-départ belge du 4L Trophy 2016. Les voitures sont exposées au public et de nombreuses personnes sont venues nous voir, ce qui nous a fait extrêmement plaisir. Nous quittons Bruxelles durant l'après-midi pour un voyage de plus de 7.000km. Nous sommes un peu stressés et espérons que la voiture tiendra le coup. Après avoir parcouru environ 2 km, la voiture montre déjà des signes de faiblesse et finit par s'arrêter lors de la montée d'une côte. Impossible de la redémarrer... Ca commence bien... Nous réussissons à pousser la voiture jusqu'à une zone plate avec l'aide d'un passant venu nous aider. Le moteur redémarre et nous réussissons à rejoindre le garage dans lequel nous avons préparé la voiture durant 2 ans. La panne est vite trouvée. Il s'agit d'un mauvais réglage dans le carburateur. Le pointeau se ferme trop rapidement dû à un joint trop épais. Nous le remplaçons et cette fois c'est vraiment reparti ! Nous arrivons tard à Orléans où nous logeons. Notre numéro d'équipage est le 808, et il est collé sur la voiture. C’est parti… ! Le départ officiel est donné. Nous nous lançons à l'assaut des autoroutes direction Algeciras entourés de plus de 1.000 4L. Nous logeons à Salamancas. Le 19 février, nous arrivons le soir à Algeciras où notre premier bivouac nous attend. Nuit très fraiche, mais nous sommes bien équipés ! Le 17 février, nous reprenons la route direction Biarritz. Le moteur tourne bien mais la voiture est assez instable, bruyante et avons l'impression que le pot d'échappement est relié directement à l'habitacle. Nous découvrons que le pot s'est un peu déconnecté à la sortie du moteur et cause une odeur importante. Problème vite résolu ! Nous arrivons à Biarritz tard le soir où nous logeons. Le 20 février, nous nous apprêtons à prendre le bateau qui est fixé à 16h. Malheureusement pour nous, en raison des conditions climatiques qui sont épouvantables, le bateau aura finalement plus de 14h de retard et nous dormons donc sur l'embarcadère. Moment pas très agréable. En plus, nous n’avons aucune idée de l’heure d’arrivée du bateau. Le 18 février, une étape délicate nous attend, la vérification de la voiture par l'organisation. Ce contrôle technique est très important puisque si la voiture est jugée en trop mauvais état, nous pouvons rentrer chez nous... Heureusement, nous avons très bien préparé la voiture et nous passons cette épreuve sans soucis. Le 21 février, 9h du matin, nous quittons enfin Algeciras, direction le Maroc. A peine le temps de savourer notre arrivé au Maroc, qu'une longue étape d’environ 550 km nous attend ! C'est au bout de 300 km que notre belle 4L commence à ne plus tourner correctement. Au ralenti, le moteur s'éteint et toussote. 16 Il faut sans cesse accélérer. (Pas pratique quand on est dans les bouchons dans un col et que l'on doit gérer trois pédales en même temps...). Résultat 2h d'arrêt dans une pompe à essence. Tout est vérifié (allumage, bougies, carbu...). L'un des mécanos de l'organisation nous explique que notre carburateur est usé et qu’il faut le changer... Après deux longues autres heures de route avec le problème toujours présent, nous arrivons au bivouac à 1h du matin. Pas de mécano dispo à ce moment là et nous décidons de démonter le carburateur... Nous découvrons qu'une durite reliée au carburateur est rompue... (un simple changement et le moteur est reparti !) Plus de peur que de mal finalement ouffff ! Soulagé et très fatigué... Nous nous couchons à 2h30 pour un réveil fixé à 6h15. Nuit très fraîche, mais un superbe paysage le matin. 4L Trophy (suite) C'est également durant cette journée que nous remettons le matériel scolaire acheminé depuis la Belgique. Le 23 février, nous entamons notre deuxième étape. Les paysages sont splendides !! Les derniers kilomètres comportent une zone très sableuse et caillouteuse. L'organisation nous demande de passer la première vitesse et de foncer sans s'arrêter. Au bout de quelques mètres dans le bac à sable, le pot d'échappement heurte une pierre mais nous ne pouvons pas nous arrêter. L'échappement, toujours attaché d'un côté, se remplit de sable en traînant par terre... Nous terminons l'étape avec toute la ligne d’échappement fixée sur le toit, avec des boules quiès dans les oreilles. Arrivés au bivouac à 22h et réparation jusque 4h du matin. Le 24 février, après une nuit de 4 heures nous partons pour la troisième étape ! Tracé beaucoup plus agréable, magnifique et sans pièges. Bref, journée géniale et sans souci majeur. Le 22 février, première étape. Tout se déroule correctement ! Nous faisons 3km de moins que prévu grâce aux azimuts que nous avons pris ! Malheureusement nous nous rendons compte trop tard qu'un kilométrage pas assez élevé peut être sujet à des pénalités... Mais (heureusement ou pas) les résultats de la première étape sont annulés car tous les équipages bloqués sur les bateaux n'ont pas pu arriver à temps. Nous arrivons sur le bivouac vers 16h. Nous pouvons ainsi profiter de la vue magnifique et avons même l’occasion de prendre le thé avec les Marocains présents aux abords du bivouac. Le 25 février, nous nous réveillons et découvrons que notre pneu avant droit est crevé. Le changement est rapide et nous partons pour l'étape Marathon ! C'est une étape qui se déroule sur 2 jours avec bivouac libre dans le désert. Paysage toujours aussi incroyable et soleil toute la journée. Génial ! Les bacs à sable sont assez difficiles à passer, mais nous pouvons compter sur une solidarité et une ambiance incroyable entre Trophistes pour nous sortir de là ! Le 26 février, réveil à 6h pour perdre le moins de temps possible. Nous terminons l'étape Marathon à 7h du matin et partons directement direction la ligne d'arrivée finale à Marrakech ! Tout se passe bien jusqu'à la montée du col de Tichka où notre moteur s’éteint sans aucune raison. 4L Trophy (suite) Impossible de redémarrer, l'essence n'a pas l'air d'arriver jusque dans le moteur. En démontant le carburateur, nous avons découvert que la cuve ne contenait plus d'essence. Nous en avons versé manuellement un fond et avons refermé le tout. Après un petit moment de stress, la voiture démarre finalement ! L'arrivée d'essence semble être de nouveau amorcée. Panne résolue même si nous ne savons pas vraiment quel a été le problème. Nous franchissons finalement la ligne d'arrivée vers 16h !!! Grand moment pour nous : aboutissement de 2 ans de travail qui n'aurait pas été possible sans l'aide de nos sponsors, de notre famille et nos amis. Les équipages sont tous logés dans des hôtels pour se reposer. Le 27 février, nous avons « journée libre ». Nous partons à la visite des souks et nous promenons dans la ville. Le soir, a lieu la soirée de clôture et la remise des prix. Nous terminons à la 148ème place au général sur un total de 1.200 participants et à la 4ème place du classement européen (hors France). Après un bon repas, nous retournons à l'hôtel car nous devons partir à 7h le lendemain pour ne pas manquer le bateau de retour. Le 28 février, nous arrivons à temps pour le bateau et arrivons à Algeciras vers 23h ou nous logeons dans un hôtel. 17 …retour au bercail ! Pour résumer, nous avons parcouru un total de 7.233 km avec une consommation moyenne de 6,36 litres au 100 km. Les pannes n'ont jamais été importantes car nous avions bien préparé la voiture. Nous tenons à vous remercier infiniment car cette aventure n’aurait jamais pu voir le jour sans votre confiance, vos encouragements et votre générosité. Nous en garderons un souvenir incroyable ! Nous sommes fiers d'avoir vécu une telle aventure ! Encore une fois un immense merci ! Les CouzCouz Alexis de Pierpont & Maxime Lahy Le 29 février, Maxime prend l’avion à Madrid car une interrogation l’attend à Louvain-La-Neuve. Il est remplacé par ma sœur Victoria qui a gentiment accepté de remonter la voiture avec moi. Le Comité AIECAM félicite l’équipage de la « 808 » d’avoir franchi la ligne d’arrivée avec les couleurs de l’AIECAM. Le 1er et 2 mars, nous remontons en 4L à la vitesse de 80 km/h. Nous profitons de notre passage pour faire un tour de Paris ! Nous sommes finalement arrivés en Belgique le 2mars au soir. S’il fallait encore le prouver, ce serait ainsi que nous démontrerions la capacité qu’à un ingénieur ECAM à se débrouiller en toutes circonstances et à trouver une solution à chaque problème, même face à l’impondérable ou en terre hostile et inconnue. 18 SmartGrids - Conférence EC du 18 février 2016 AIECAM Energy Club Conférence du 18 février 2016 L’Energy Club de l’AIECAM présentait ce 18 février sa 18e conférence avec pour thème les « SmartGrids épisode 3 ». Cette conférence, qui était la suite d’une série débutée en 2013 sur les grands changements dans le monde de l’énergie et en particulier sur la production, le transport et la distribution de l’énergie électrique, fut animée avec brio et pédagogie par Jean-Luc Guerra, Ingénieur ECAM EM83 aujourd’hui Account Manager Utilities dans la société ABB. Smart Grids ou comment rendre les réseaux d’électricité plus intelligents face aux défis du 21è siècle Depuis quelques années, les transporteurs et distributeurs d’électricité font face à de nouveaux challenges liés d’une part la libéralisation des marchés et d’autre part à l’introduction massive dans les réseaux de sources d’énergies renouvelables et en particulier le photovoltaïque et l’éolien. Le « Smargrid » est une aide pour répondre à ces challenges. On pourrait le définir ainsi : « Le Smartgrid comprend les nouvelles technologies pour les réseaux de transport et de distribution d’électricité et se concentre sur l’intégration des énergies renouvelables, sur la fiabilité, la sécurité et l’efficacité du système électrique. Le Smartgrid comprend également la demanderéponse et les futures évolutions technologiques telles que l’intégration massive de véhicules électriques dans le système. Le Smartgrid inclut l’automatisation, l’IT/OT, les systèmes de communication et des appareils de commande contrôlables à distance dans la chaîne complète de la production à la consommation. Il s’agit d’une alternative au renforcement physique des réseaux » SmartGrids (suite) La libéralisation des marchés La libéralisation des marchés avait pour but de réduire les coûts de l’énergie par un accroissement de la concurrence. La production d’électricité a ainsi été séparée du transport et de la distribution pour permettre la venue sur le marché de nouveaux acteurs. Ceci a eu pour effet d’augmenter le nombre d’intervenants. Ainsi, outre les acteurs classiques sont apparus de nouveaux acteurs tels que les traders, les bourses de l’énergie, des agrégateurs (qui proposent de regrouper des petites productions en « Virtual Power Plants » ou qui proposent de regrouper des sources de délestage). Introduction massive réseaux de sources renouvelables dans les d’énergies Les nouvelles sources renouvelables de production d’électricité, en particulier le photovoltaïque et l’éolien, sont le plus souvent intermittentes. Elles produisent lorsqu’il y a soleil et/ou vent mais pas nécessairement lorsque la demande est importante. Les productions nouvelles sont en outre soit éloignées des lieus de consommation (grands parc éoliens et hydrauliques dans le nord de l’Europe et en mer, solaire dans le sud de l’Europe) ce qui entraine des flux importants et qui changent de direction en fonction des conditions météorologiques, soit raccordées aux réseaux de distribution ce qui entraine entre autres des variations de tension. Ces nouvelles situations ont nécessité et nécessiteront encore dans le futur de gros investissements pour s’y adapter, avec pour conséquence d’augmenter le coût tant du transport que de la distribution. 19 Challenges et solutions pour les réseaux de transport Pour les gestionnaires de réseaux de transport il est donc impératif d’une part de développer les infrastructures nationales et internationales ainsi que de contrôler les grands flux d’énergie par exemple par l’utilisation de transformateurs déphaseurs ou de lignes Haute Tension à courant continu (HVDC), et d’autre part d’optimaliser les infrastructures existantes par l’utilisation des nouvelles technologies comme l’utilisation de nouveaux câbles à pertes réduites, la gestion de la « demande-réponse » grâce aux nouveaux outils informatiques (par exemple la création de réserves stratégiques par délestages contractuels avec des grands consommateurs tels que les chambres de congélation industrielles) et par un Asset Management adapté qui a pour but de maintenir un niveau de fiabilité élevé à un moindre coût de maintenance, par exemple en utilisant des drones pour surveiller l’infrastructure ou en effectuant les entretiens et remplacements non plus après un délai fixe mais en fonction des besoins réels. Photo 1 - Transport d’une des deux cuves d’un transformateur déphaseur 420kV – 1400 MVA 20 SmartGrids (suite) Challenges et solutions pour les réseaux de distribution Les réseaux de distribution quant à eux, n’ont pas été conçus initialement pour des flux d’énergie dans les deux sens. Figure 1 - Flux d’énergie entre la haute, la moyenne et la basse tension Auparavant, les flux allaient dans une direction : les flux vont dans les deux sens : Haute tension Moyenne Tension Moyenne Tension Basse Tension Haute tension Moyenne Tension Moyenne Tension Basse tension Le réglage pour obtenir une tension stable s’effectuait au moyen de transformateurs de réglage entre la haute et la moyenne tension. Le réglage de tension classique n’est donc plus suffisant par exemple lorsque les quantités d’énergies renouvelables produites varient. Ainsi, lorsque la production solaire ou éolienne est très importante et que la consommation ne suit pas, la tension sur les réseaux de distribution va augmenter. Aujourd’hui, avec l’installation massive de productions décentralisées et connectées sur les réseaux moyenne et basse tension, SmartGrids (suite) 21 Dans le passé Dans le passé Aujourd’hui et dans le Aujourd’hui et futur demain ~ ~ ~ ~ ~ ~ Tension [kV] Tension [kV] Figure 2 - Variations de tensiondues aux énergies renouvelables Des solutions techniques sont proposées pour répondre à ces nouveaux challenges comme des transformateurs de réglage entre la moyenne et la basse tension, de la régulation de tension électronique, de la gestion active de la « demande-réponse » mais aussi des solutions telles que le stockage d’énergie et le « Smartmetering ». Toutes ces solutions sont en cours d’évaluation technico-économique par les compagnies de distribution d’électricité tant en Belgique qu’à l’étranger. Cyber sécurité Pour toutes ces solutions nouvelles, l’informatique et la communication jouent un rôle majeur. C’est pourquoi les aspects de « Cyber sécurité » sont également pris très au sérieux et analysés en détails d’autant plus que certains pays ont connu ces derniers mois des attaques sérieuses sur leurs infrastructures de production et de transport d’électricité et de gaz. Conclusion Au cours de cette conférence, les technologies « Smartgrid » qui sont en plein développement ont été expliquées. D’autres par contre comme l’utilisation du courant continu ou le stockage n’ont pas pu l’être mais feront certainement l’objet de présentations ultérieures. La mobilité électrique qui influencera également fortement la gestion des réseaux n’a pas non plus été abordée lors de cette soirée. Une conférence débat sur ce thème est cependant en cours de préparation pour la fin de cette année. Soyez donc attentifs aux prochaines annonces de l’Energy Club de l’AIECAM ! Figure 3 - Transformateur de distribution avec régulateur mécanique de tension en charge Jean-Luc Guerra ECAM EM1983 22 Des nouvelles du PECAM Le PECAM, c’est le Pôle Etudiants de l’ECAM. Tout au long de l’année, le PECAM organise de nombreuses activités à travers ses différents pôles. Afin d’encourager les initiatives des étudiants, le PECAM finance certains de leurs projets. Voici un aperçu de quelques activités organisées par les différents pôles du PECAM : ➢ REVUE de participer aux courses (stratégie, ravitaillement, mécanique etc.), notamment les célèbres 24h 2CV de Spa, qui auront lieu cette année les 15 et 16 octobre 2016. Afin de mener ce projet à bien, le PECAM dispose d’une équipe d'étudiants extrêmement motivés. Ceux-ci ont plusieurs contacts avec les équipes les plus prestigieuses de la discipline (BNLL, DRM,...) qui les accueillent, les conseillent et les forment. Pour plus d’informations veuillez consulter le site : https://www.facebook.com/2CVECAMRT/?fref=ts ➢ RELEX C’est l’incontournable et traditionnel rendez-vous annuel des Ecamien(ne)s. Ce superbe spectacle satirique qui caricature à merveille les professeurs de l’ECAM aura lieu cette année le 24 mars. C’est l’occasion de rassembler étudiants, Anciens et professeurs dans une même salle le temps d’une soirée inoubliable. ➢ PROJET 2CV Le projet 2CV est un projet réalisé par des étudiants et supervisé par des enseignants au sein de l'ECAM. Il consiste à développer une 2CV de course (rénovation, entretien, engineering, tests, etc.) et de la mettre à disposition de pilotes afin Tout au long de l’année, le pôle RelEx organise de multiples évènements, comme des conférences proposées aux étudiants afin de leur fournir des formations secondaires pouvant être de première utilité lors de leur entrée dans le monde du travail. Ce pôle est également chargé d’organiser l’ensemble des Journées de l’Entreprise (JDE), dont l’édition 2016 se tiendra encore une fois au sein de l’ECAM ce 16 & 17 mars. Les JDE sont en effet une formidable occasion pour les étudiants de nouer un maximum de contacts avec les entreprises participantes. Cette année, une cinquantaine d’entreprises seront représentées, encore plus que l’édition précédente. Le pôle RelEx fait donc office de passerelle facilitant l’entrée des étudiants dans le monde du travail. Des nouvelles du PECAM (suite) Voici les demandes des entreprises pour les différentes sections qu’offre l’ECAM cette année. Cette année, une particularité, 21 entreprises pour 4 étudiants, futurs diplômés en informatique. ➢ LE PROJET ECO MARATHON 23 « Urban Concept » dont la carrosserie est basée sur la Renault Mégane de l’époque. Elle est propulsée par un moteur électrique directement d’une pile à hydrogène. Elle ne roulera pas cette année, comme l’année passée. La Gerbille, quant à elle, concourt dans la catégorie « Prototype » et est munie d’une motorisation essence. Il s’agit du second véhicule de ce type à l’ECAM, il dispose donc de nombreuses améliorations par rapport au prototype précédent. C’est avec la Gerbille que nous nous rendrons au Shell Eco Marathon cette année. Nous vous donnons donc rendez-vous du 1 au 3 Juillet à Londres pour nous rencontrer et nous encourager lors de cette édition 2016 ! ➢ LA VULCANIA L’Eco Marathon est une compétition automobile organisée par la société Shell qui permet à différentes équipes d’étudiants venus du monde entier de mettre en avant les véhicules basse consommation sur lesquels ils ont travaillé toute l’année. L’objectif principal de cet évènement est de promouvoir la recherche de véhicules très peu énergivores. C’est aussi une occasion exceptionnelle de rencontrer et partager notre culture avec des étudiants étrangers. Le projet a commencé en 2001 à l’ECAM. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis car nous sommes passés de 126 à 826 kilomètres effectuée avec l’équivalent énergétique d’un litre d’essence ! De plus, nous disposons désormais de deux véhicules distincts. Tout d’abord, la M’ECAM, un véhicule Comme chaque année, La Vulcania a organisé le traditionnel voyage au ski. Cette fois-ci cela se passait aux Deux Alpes. Pour tous ceux qui connaissent le Pitch, l’apériodique de la Vulcania, il y a désormais une page Facebook : https://www.facebook.com/ptichecam/?fref=ts pour suivre les nouvelles, façon étudiante, de la communauté ECAM. Pour le PECAM, Maxime Surny, 4MCO 24 Quel avenir pour le magazine Promouvoir ? Petite histoire du Promouvoir ! Dès 1926, Franz Schwartz, Promotion 1921 et Trésorier de l’AIECAM, pense à la publication d’un bulletin. Il faudra attendre 1930 pour que le projet se finalise. (*) En janvier 1930, le 1er Bulletin des Ingénieurs E.C.A.M. est édité. Voyez son fac-simile colonne de gauche. (*) En 1961, sous l’impulsion d’un des Présidents de l’AIECAM, Emile de Fays (Promo 1926), assisté de René Kumps (Promo 1938), le Bulletin des Ingénieurs E.C.A.M. deviendra le Magazine Promouvoir. Ci dessous le fac-simile du n°2. (*) La communication n’échappe pas aux nouvelles technologies. Et pour l’AIECAM, la communication, c’est important. C’est la raison pour laquelle je n’hésite pas à m’interroger, et à vous interroger, sur l’avenir du Promouvoir. Mais si on parle d’avenir, c’est qu’il y a un présent et qu’il y a eu un passé. Le présent, ce n’est pas compliqué, vous êtes en plein dedans puisque vous lisez le Promouvoir, magazine historique de l’AIECAM. Pour l’avenir, vous devrez attendre encore un peu avant que j’aborde le sujet puisqu’on est encore au présent. Je dirai juste que pour être brillant, l’avenir doit prendre le meilleur du présent et ne plus commettre les erreurs du passé. Mais ça ne suffit pas. Il faut encore sublimer tout cela en le saupoudrant d’un peu d’audace et d’ambition. Mais place au sujet ! Avenir du magazine Promouvoir – Suite 25 Je ne vais pas passer en revue tous les magazines Promouvoir. Mais je vais en profiter pour remercier celles et ceux qui m’ont précédé dans la réalisation du magazine. Et si je fais mention au féminin, c’est parce qu’il y a au moins eu une femme Ingénieur qui a rempli le rôle d’éditeur : Godelieve Boulert (Promo 1983). En ce qui me concerne, c’est depuis le 2ème trimestre 2003 que je m’occupe de la réalisation du Magazine Promouvoir. Car, à l’époque, c’était un magazine trimestriel, imprimé format A5 en noir & blanc sur du simple papier. Que nous racontait le Président à l’époque ? Et le Promouvoir fait son petit bonhomme de chemin… 2006-2008 – La trêve ING L’édition du Promouvoir s’arrête après le 2ème trimestre 2006. C’est l’époque où l’AIECAM, est très impliquée dans l’UFIIB, l’Union des Fédérations d’Ingénieurs Industriels de Belgique. Il est alors décidé de faire un bulletin commun avec les autres associations d’Alumni. Le 1er magazine ING sort en octobre 2006. Il y aura 17 numéros en tout. Faute de support financier et logistique de la part de certaines Associations, l’AIECAM, principal sponsor, arrête de soutenir l’ING après le n° 11 de septembre 2009. Un an plus tard, le format reste, mais la couleur ré-apparaît car, déjà bien avant moi, le Promouvoir avait eu droit à la couleur. L’ING s’arrêtera définitivement quelques mois plus tard. 26 Avenir du magazine Promouvoir - Suite Le Promouvoir revient ! Le Promouvoir, le « vrai », le magazine de l’AIECAM, renaît ainsi en décembre 2009 en couleurs et au format A4. pour le Connect, nous avons le support logistique de l’ECAM et le dévouement de Magali Lecoq. C’est loin d’être négligeable. Aujourd’hui, le Promouvoir est un magazine annuel. Ce choix a été dicté par des raisons financières et logistiques. Il devient de plus en plus difficile de pouvoir bénéficier du support financier de la part de sponsors et il a été décidé de passer de 4 à 1 parution par an pour pouvoir concentrer les moyens disponibles. Le Promouvoir en 2017 ? Pourquoi ce point d’interrogation ? Car ce ne sera peut-être pas la fin du Promouvoir, mais le magazine que vous tenez entre les mains sera mon dernier. Après 31 publications, Promouvoir et ING confondues, j’ai décidé d’arrêter. Cela réclame trop de disponibilité que je préfère apporter à d’autres causes et, rassurez-vous, l’AIECAM en fait partie. Vous allez me dire que pour alléger les choses on peut faire un Promouvoir 100% électronique. Certes, mais cela demande tout autant de travail de préparation que la version papier. Je reste personnellement, et je ne suis pas le seul, fidèle au papier pour lire des documents ou des articles de fond. Mais les moyens de communication évoluent eux aussi. Il est d’ailleurs fait allusion à ces nouveaux médias dans ce magazine. Pensez à Facebook, LinkedIn,…. Et pourquoi un Promouvoir électronique alors qu’il existe déjà le Connect, e-zine né sous l’impulsion d’Olivier De Myttenaere, un ancien Président de l’AIECAM. Le Connect ne touche pas que les Alumni. C’est le magazine de toute la communauté ECAM qui inclut aussi les étudiants et les professeurs. Et Alors le Promouvoir ? Stop ou encore ? A vous de nous le dire ! Quoi qu’il en soit, avec ou sans Promouvoir, l’esprit AIECAM restera bien là malgré tout. A vous de faire vivre cet esprit en alimentant le Connect en articles et autres communications. Si les Alumni ne disent rien, c’est toute la communauté ECAM qui s’appauvrit… A vos plumes ! Merci à celles et ceux qui m’ont soutenu pendant ces années « Promouvoir » ! Eric Croisy, EE84 (*) Sources : « 1898-1998 - Un siècle de vie de l’ECAM », ouvrage réalisé à l’occasion des cent ans de l’Ecole Centrale des Arts et Métiers de Bruxelles. TFE à blanc & Prix AIECAM 2015 Les 21 et 22 mai 2015, 16 étudiants sont venus présenter leur TFE une première fois face à 1 jury fictif composé par une douzaine d’AIECAMiens. Grâce à l’expérience de leurs « aînés », ils ont ainsi pu peaufiner leur présentation et se frotter au jeu des questions-réponses afin d’être parés pour la défense de leur TFE quelques semaines plus tard. En 2015, nous avons revu le règlement du Prix AIECAM afin d’octroyer dorénavant 3 prix pour les meilleurs TFE toutes sections confondues. 15 TFE ont concouru. La cotation du jury composé d’AIECAMiens s’est basée sur les 4 critères suivants ayant un poids égal : l'aspect pratique, l'originalité, l'actualité et la présentation. Le 1er Prix (300 EUR) est revenu à Guillaume Rotsart de Hertaing (EM) pour son TFE « Conception d'un mini-réseau destiné à l'électrification rurale ». Il s’agit d’un travail complet mêlant les énergies renouvelables, le développement durable et les moyens de payement mobiles, ce qui donne 27 lieu à une réalisation concrète par l’auteur en Tanzanie en ce début d’année 2016. Laurent Andrews et Alexis Durez (CO) ont obtenu le 2ème Prix (200 EUR) pour leur travail « Définition des limites d’usage d’un béton constitué de granulats recyclés ». Ce travail a été mené de façon itérative afin d’obtenir un résultat s’inscrivant dans un cadre normatif défini. Le sujet apporte une approche écologique dans le secteur de la construction et montre à quel point il est actuel. Enfin, François Dachelet a décroché le 3ème Prix (100 EUR) pour son TFE « Conception, dimensionnement et essais en vue de la réalisation d'une guitare électrique en fibre de carbone ». Ce travail a été mené avec beaucoup d’honnêteté par un étudiant qui n’a pas hésité à multiplier les essais en les commentant de façon critique. Ces deux activités témoignent du soutien que l’AIECAM veut apporter aux étudiants. Elles seront bien entendu poursuivies en 2016 vu le succès qu’elles rencontrent. Les dates retenues sont les 18 et 19 mai prochain. Xavier Dekeuleneer, EE98 Conférence AIECAM - 12 mai : IP & Brevets Les inventeurs d’aujourd’hui sont les leaders de demain ! Mais la recette de la réussite ne tient pas qu’à un seul ingrédient : Pour générer de la valeur, il faut allier innovation, protection et valorisation. Pour mieux comprendre pourquoi et comment protéger inventions et créations, venez assister à la conférence que donnera la société abyoo le 12 mai 2016 à 19h30. Les orateurs : Christophe de Groote, ingénieur en électronique (ECAM 1984) et mandataire en brevets, et Donatienne Croonenberghs, juriste et mandataire en marques et modèles. ! Le bar du Cercle AIECAM sera ouvert dès 18h30. Venez nombreux ! 28 Energy Club – Conférence “Eolien” Le 3 décembre 2015, l’Energy Club de l’AIECAM a organisé sa 17ème conférence. Le thème, présenté par François Thoumsin était : « L’éolien ? c’est du vent ! ...pas seulement ! » marché se situe entre 35 et 45 €/MWh. Cette situation exige actuellement des subsides pour la vente de l’énergie éolienne mais il n’est pas tenu compte des aspects environnementaux (CO2, CH4 et autres gaz à effet de serre). M. Thoumsin nous a exposé les étapes et techniques de construction des parcs éoliens sur terre et en mer pour conclure avec la mise en route, les contrôles de bruit et les ombres projetées par les pales, les aspects de sécurité (glace sur les pales). Les aspects d’exploitation qui mettent en évidence que la production des éoliennes ne répond pas (toujours) à la demande en électricité ont clôturé cette conférence. Le conférencier nous a fait un exposé brillant durant plus de 90 minutes. Après avoir situé l’énergie éolienne dans la famille des énergies renouvelables et ceux-ci dans le contexte global des énergies, il est entré dans le sujet éolien. Fin 2013 la puissance mondiale installée en éolien s’élevait à 300 GW dont EU représente 33% et la Belgique 2GW (on shore 1,34 et off shore 0,7 GW). Pour les alternateurs 2 techniques sont utilisées : asynchrones et synchrones multi-pôles. Les premiers ont un coût et un rendement moindre mais exigent un multiplicateur tandis que les seconds sont plus chers mais ont un rendement supérieur par le fait de l’absence de multiplicateur. Aujourd’hui, la taille des éoliennes atteint 126 mètres de diamètre pour 7,5 MW. Des projets sont en cours pour un diamètre de 160 m. avec une puissance de près de 10 MW. L’étude économique met en évidence le coût de production qui va de 90 €/MWh (on shore) à 120 €/MWh (off shore) alors que le prix du Ces problèmes seront traités dans d’autres conférences : smart grids, stockage de l’énergie,… Voici le gentil message que François Thoumsin a laissé dans le Livre d’Or de l’AIECAM. Par Maurice Dodémont EC/AIECAM (EM65) L’AIECAM aussi sur facebook ! 29 Pour les moins érudits de Facebook, toutes vos publications sont visibles dans la colonne de gauche de la page ! Nous essayerons d’être le plus interactifs possible pour vous tenir au courant de tout ce qui se passe au sein de la Communauté ECAM mais informez nous aussi de ce que nous ne savons pas ! Et LinkedIn alors ? Depuis quelques temps déjà, l’AIECAM est présente sur LinkedIn qui n’est autre que le plus grand réseau professionnel mondial ! Comme vous l’avez remarqué, fini le temps des télégrammes, l’AIECAM a créé sa page Facebook ! Et ce, comme d’habitude, pour mieux vous servir et être plus proche de vous ! Vous y trouverez des invitations aux évènements (conférence, vendredi de l’AIECAM, soirées en tout genre…). Pour plus de facilité d’organisation, un petit mail de confirmation est souvent demandé en cas de participation certaine à un évènement mais nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile de prévoir et c’est pourquoi vous serez toujours les bienvenus en toute circonstance ! Vous aurez aussi accès à des demandes plus particulières (appel à sponsor, appel à contribution pour s’impliquer dans l’AIECAM,….). Mais pour vivre, une page Facebook doit être animée et ça, on compte sur vous ! N’hésitez donc pas à publier et partager vos intérêts professionnels ou privés, questions techniques, vos suggestions, vos avis, vos demandes… bref tout ce qui tout ce qui peut intéresser (ou pas !) la communauté ECAM ! LinkedIn permet à tous les professionnels de voir les activités de l’AIECAM et les invite à y participer. Si vous souhaitez publier des offres d’emplois, chercher des profils particuliers, n’hésitez pas à consulter la liste des membres ! Tous viennent de l’ECAM ! Comme recruteur, il est possible d’accéder à cette DB de membres sous certaines conditions. La présence de l’AIECAM sur LinkedIn est totalement complémentaire au site internet ou à la page Facebook pour avoir une approche plus professionnelle des évènements. N’hésitez donc pas non plus à la rendre interactive en partageant les évènements, en discutant sur les différents sujets qui vous tiennent à cœur, bref participez ! Et l’avenir ? Après LinkedIn, Linkecam… Voir page nn Antoine Carlier, EM13 30 Conférence – Cuba, Pas que des cigares… Conférence AIECAM, 22 janvier 2016 Robert Schiltz (ECAM EM72) nous a une fois de plus fait partagé sa passion des beaux voyages. Après avoir relaté son périple en Inde, c’est au Cercle AIECAM qu’il nous a décrit son voyage à Cuba en novembre 2015. Les clichés sur Cuba restent nombreux : Cuba, c’est aussi une population pauvre mais néanmoins remplie d’un espoir de démocratisation avec la fin d’un embargo qui a duré plus de 50 ans. L’ouverture récente aux touristes indique que c’est maintenant que vous devez aller à Cuba pour ressentir son âme. L’infrastructure touristique est encore limitée, ce qui fait tout le charme de cette île grandiose à bien des égards. Merci Bob pour ton enthousiasme communicatif ! Fidel et Raul CASTRO, Che GUEVARA, le rhum, les cigares, les vieilles américaines, le soleil et les jolies plages… sans oublier la musique et la danse omniprésentes. Eric Croisy, Vice-Président Vous aussi vous avez envie de partager un voyage, un moment, une expérience,… ? Vous désirez faire part votre expérience professionnelle ? Venez les faire vivre lors d’un événement AIECAM ! « Décryptage d’une carrière de grès » La carrière Sagrex de Lustin (propriété du groupe HeidelbergCement – CBR) exploite un important synclinal situé sur la rive droite de la Meuse, à l’aval du méandre de Profondeville au sud de Namur. Le caractère calcaire des roches des rives de Meuse est davantage connu que les 400.000 tonnes de granulats gréseux qui sortent de cette exploitation. Le grès trouve ses applications principales dans le ballast de chemin de fer ou aussi dans les couches de roulements de revêtements autoroutiers et de pistes d’aéroport. Mais avant d’arriver au produit fini, l’exploitation s’avère plus complexe que ce que l’on pourrait croire ! Eh oui, il ne s’agit pas seulement de casser des cailloux ! Au cours de ces quelques lignes, vous pourrez découvrir de manière simplifiée le processus de production des cailloux qui se trouvent sous vos pneus avec les quelques spécificités du site de Lustin. (source Fediex) La première étape est la découverture. Cette phase consiste à enlever les terres non valorisables qui seront généralement réutilisées pour faire du « backfilling » (remblayage de zones de la carrière qui ne seront plus exploitées). Ce remblayage est souvent imposé par les permis d’exploitation des carrières en vue de réaménager le site en fin de vie. 31 La deuxième étape consiste à forer le rocher de manière verticale et/ou horizontale pour venir y placer les explosifs suivant une maille et un diamètre bien définis qui sont généralement déterminés de manière empirique. Ces paramètres de forage sont choisis en fonction du type de roche et de l’allure du front rocheux découpé précédemment. De manière à générale à Lustin, la maille est de 3,5 m x 3,5 m avec un diamètre de forage de 115 mm. L’environnement particulier du synclinal (proximité d’habitations, de la RN947, de la voie de chemin de fer, de la Meuse) font que l’utilisation d’un « quarryman » (scanner laser 3D) est obligatoire pour avoir un relevé précis des fronts de rocher. Le logiciel associé permet de choisir l’inclinaison, la position des « fourneaux » (trous de forage) et la position des « bourrages » (zones sans explosif) pour ainsi éviter les projections de cailloux ou les vibrations. La troisième étape, une phase délicate pour le carrier consiste à miner les trous : placer les quantités d’explosif nécessaires dans les fourneaux. Tout l’art du chef mineur est d’obtenir la blocométrie souhaitée pour arriver à un équilibre économique entre quantité d’explosif et rentabilité de l’usine de concassage/criblage de la roche extraite. Ainsi, des gros blocs sont rentables car cela signifie peu d’explosifs mais seront cher à traiter par la suite (utilisation d’une grue équipée d’un marteau brise-roche pour les réduire à une dimension convenable avant de les passer dans le concasseur primaire) alors que la génération de trop de fines sera l’inverse. De manière classique, les fourneaux sont amorcés avec un détonateur non-électrique introduit dans une cartouche de dynamite mise au fond du trou. Puis viennent par couches successives d’autres cartouches de dynamite, un mélange encartouché de nitrates minéraux, huiles et cires combustibles (utilisable en présence d’eau), un mélange de nitrate-fuel sous forme de granulés (non utilisable 32 « Décryptage d’une carrière de grès » - suite en présence d’eau) et éventuellement des bourrages intermédiaires constitués de granulats. Enfin, par sécurité on termine par un second détonateur non électrique qui amorcera le fourneau si le détonateur inférieur venait à ne pas mettre à feu l’explosif. La continuité de l’explosion tout le long du fourneau (notamment entre les zones de bourrage) est assurée par un « cordeau » (sorte de tube constitué de pentrite). Pour terminer les détonateurs des différents fourneaux sont reliés entre eux au moyen de cordons et d’autres détonateurs présentant des temps de retard entre eux. De cette manière tous les trous ne sont pas amorcés en même temps. Ce séquencement permet de limiter la charge instantanée qui explosera et ainsi entre autres limiter les vibrations, et améliorer l’étalement du tir. Le dernier cordon est relié à un détonateur électrique qui sera activé par un générateur de courant que le chef mineur actionnant une fois la zone de tir évacuée. Les tirs permettent à Lustin d’abattre aux environs de 8.000 tonnes de roche valorisable. La détention, le transport, la manipulation d’explosifs et la mise en œuvre de tir de mines sont évidemment fortement réglementés et de nombreuses mesures sont d’applications pour assurer la sécurité de tous les acteurs et également limiter les nuisances envers les riverains. La quatrième étape consiste à venir charger la roche abattue pour l’amener à l’entrée de l’usine de traitement. Cela se fait au moyen de chargeurs sur pneus qui charge des tombereaux. De par la configuration de la carrière (étages difficilement atteignables par le tombereau), la roche est d’abord basculée depuis le haut du gisement vers le « carreau » (étage) inférieur avant d’être chargée vers le concasseur primaire. Cette étape est contraire aux règles de bonnes pratiques en carrière car elle a tendance à générer un surplus de produits fins mais est néanmoins obligatoire. La cinquième étape consiste à concasser et cribler les produits amenés par le tombereau. Sans rentrer dans les détails du processus de production, soulignons les spécificités du site de Lustin. Il est en effet rare de trouver une si grande diversité de technologies de concasseurs. Le concasseur primaire est un concasseur à mâchoires. De manière simple, il est composé d’une mâchoire mobile et d’une mâchoire fixe. La partie mobile est entraîné en rotation par une bielle (excentrique) qui assure la rotation de la mâchoire. Le ressort de rappel à sa base permet de ramener la mâchoire afin de laisser passer les matériaux de dimension correcte. Deux mouvements se complètent : un mouvement de compression (de gauche à droite) afin de concasser le granulat et un mouvement de friction (du haut vers le bas) afin de faire descendre les matériaux vers le transporteur suivant. (Source Sandvik et source Sagrex) Après le « stock-pile » (stock tampon permettant d’intervenir pour la maintenance tout en continuant la production), on retrouve le concasseur secondaire à percussion à axe horizontal. Le concasseur est alimenté en cailloux par le dessus et le rotor équipé de percuteurs projette les blocs vers des écrans de chocs. La granulométrie de sortie est choisie par le serrage de ces écrans. (source METSO) « Décryptage d’une carrière de grès » - suite 33 correspondant aux normes en vigueur. Les granulats tombent sur le plateau de distribution en rotation et sont projetés par force centrifuge vers l’extérieur. Ils viennent alors percuter d’autres granulats qui forment des bacs à pierre avant de tomber par gravité vers le bas. (source METSO) On trouve en concasseur tertiaire un concasseur à cône. Un concasseur à cône brise la roche en la serrant entre le manteau (mâchoire mobile) monté sur un excentrique et le concave (mâchoire fixe). Comme la roche entre par le sommet du concasseur à cône, elle se coince et se comprime entre la mâchoire mobile et la mâchoire fixe. De gros morceaux de roche sont cassés une première fois, puis tombent à une position inférieure (ils sont maintenant plus petits), où ils sont à nouveau cassés. Ce processus continue jusqu'à passer à travers l’ouverture en bas de la chambre de concassage. C’est le serrage de cette ouverture qui détermine la granulométrie de sortie. (source SANDVIK) Enfin, le dernier type de concasseur est un correcteur de forme pour permettre aux produits finis d’avoir un coefficient d’aplatissement (source METSO) Il est évident que ces machines sont reliées par divers cribles et transporteurs permettant une séparation entre les différentes granulométries de produits. Une autre imposition des normes de qualité est de disposer de produits finis propres, ils sont donc lavés dans les cribles avant d’être mis en stock. Pour avoir un circuit fermé avec les eaux de lavage et éviter le gaspillage, Sagrex Lustin s’est doté d’une presse à boue. La première étape est de faire coaguler les boues dans un « clarificateur lamellaire » (réservoir constitué d’une structure en nid d’abeille orientée à 45°). Pour ce faire, les eaux sont mélangées à des floculants (polymère anionique hydrosoluble sous forme de poudre). Par augmentation de densité, les boues se retrouvent dans le bas du clarificateur et les eaux propres retournent dans 34 « Décryptage d’une carrière de grès » - suite le circuit de lavage. Les boues vont ensuite être comprimées dans un filtre presse. La première étape consiste à maintenir les plateaux équipés de toiles filtrantes serrés les uns contre les autres de manière à assurer une étanchéité parfaite lors de l’introduction de la boue. Cela se fait au moyen d’un vérin qui maintient la presse fermée à 350 bar. Puis, la boue va être injectée dans cet ensemble de plateaux. La boue se répartit sur toute la plaque alors que l’eau propre passe au travers de la toile filtrante. Les plateaux sont reliés entre eux par un noyau central, vide, qui permet à la boue de passer de plateau en plateau. Quand la pompe a atteint une pression d’injection de 10 bar et un débit de maximum 5m³/h, les plateaux sont écartés et les « galettes » de boue, libérées. A l’heure actuelle, ces boues ne sont pas valorisées mais des recherches sont en cours pour y parvenir. produits. Sagrex Lustin dispose de l’attestation CE qui permet une libre circulation de ses produits en Europe et également du label BENOR sur divers calibres (0/2 mm, 4/6 mm, 2/6 mm, 6/10 mm, 6/14 mm). Des audits importants sont menés régulièrement. Les dernières étapes sont le stockage et le chargement des clients. L’espace de stockage disponible est relativement restreint à l’heure actuelle mais le projet de déplacement de la RN947 en bordure de la voie de chemin de fer permettra d’augmenter de manière satisfaisante les stocks. La moitié des expéditions se fait par voie fluviale : la carrière est équipée d’une installation de chargement des péniches entièrement rénovée et automatisée en 2010. L’autre moitié se fait par camions notamment vers des bases de chargement Infrabel ou sur les différents chantiers. (source Sagrex) (source Sagrex et source TEFSA) La sixième étape qui se mène en parallèle de toutes les autres est le contrôle de la qualité des N’hésitez pas, au détour d’une promenade dans cette belle région de venir contempler ce synclinal maintenant que vous en connaissez les secrets. Pour plus d’informations sur le processus de production ou sur les spécificités du site qui n’auraient pas été suffisamment détaillées ici, je reste à votre disposition. Antoine Carlier, EM13 In Memoriam – André Schnock 35 André Schnock président de l’AIECAM de 1967 à 1973, Président d’honneur à la fin de son mandat le 4 mai 1973. Pour bien comprendre son action au sein de l’AIECAM, je me suis permis de situer l’histoire de l’ AIECAM en trois périodes : - Avant 1933 - Période de 1933 à 1977, au cours de laquelle André a beaucoup agi ! - Enfin la période de 1977 à nos jours, celle que vous connaissez pour la plupart ! Avant 1933 l’ECAM diplômait des Ingénieurs portant le titre très prisé de « Ingénieur des Arts et Métiers » octroyé après 4 ans d’études et cela depuis le début de l’Ecam. Ce diplôme était semblable à ceux qui régissent l’enseignement donné dans les Ecoles d’Art et Métiers françaises. Mais voilà en 1933, les gouvernants de l’époque imposaient aux écoles dites non universitaires le titre hybride d’ingénieur technicien. Cette situation nouvelle faisait « injure » à certaines écoles, dont l’ECAM, enseignement à 4 ans, par rapport à d’autres écoles, toujours à 3 ans, d’où le sentiment de frustration et le combat pour un diplôme plus représentatif de notre valeur. Soutenu par son ami Roger Burette (promo 44) André, défendait déjà l’idée d’un autre diplôme pour l’ingénieur, celui d’Ingénieur Industriel qui sera crée en 1977. Mais André n’a pas fait que cela ! - C’est sous sa présidence que l’AIECAM fête dans l’allégresse les 20 ans de direction du chanoine Albert Defalque. Au cours d’un mémorable banquet. - Plusieurs présidents avaient souhaité doter l’association d’une maison de l’AIECAM (je me permets de renvoyer les lecteurs aux péripéties pour l’acquisition de cette maison décrites dans le volume « Un siècle de vie de l’ECAM ») Lors de l’Assemblée générale de 1969, André a la joie d’inaugurer le club des ingénieurs ECAM. Pendant de nombreux mois, Roger Burette et lui-même avaient aménagé la grande salle du premier étage à l’avenue Molliere et y avaient installé un bar. Tous cela avec l’aide de leurs épouses, Nadé et Christianne. Cette disposition du local à été conservée pendant de nombreuses années ; si je me souviens bien le changement de la disposition viendra lors de la présidence de Marc Delee. - André sera aussi plus ou moins à l’origine de la création de l’UFIIB, en devenant vice-président de l’UNIT, association qui va fusionner avec la FBIT, pour donner par la suite le nom de l’UFIIB. La période actuelle, surtout de 1998 à nos jours, est à présent la vôtre : à vous de l’écrire, elle est évolutive et riche en péripéties. Je l’approuve et je sais que André Schnock, l’approuvait aussi, il m’en a souvent parlé lors de nos dernières assemblées ! François Lavallée, EM70, Président d’Honneur. 36 L’ECAM RACING TEAM est une équipe innovante et dynamique constituée d’étudiants de l’ECAM. Elle rassemble des passionnés d’automobile de tout niveau autour d’un projet : participer aux 24 heures 2CV de Spa Francorchamps. Il s’agit d’une course automobile d’endurance organisée à Spa Francorchamps et rassemblant de nombreux spécimens du modèle mythique de Citroën : la 2 chevaux. Cette course rassemble pas moins d’une soixantaine de voitures au départ venant de toute l’Europe et est suivie par plus de 8000 personnes. L’équipe a décidé d’aligner la voiture dans la catégorie HYBRIDE, la plus rapide de toutes. En effet, le moteur de la voiture est remplacé par celui d’une BMW 850R et une carrosserie aérodynamique est conçue pour la course. Un défi de taille pour de jeunes étudiants qui ont à leur disposition une équipe de professeurs et les infrastructures de l’ECAM pour les encadrer. ECAM Racing Team Cette course constitue un véritable challenge pour notre équipe. La voiture va être sollicitée durant 24h et une équipe technique devra assurer constamment son bon fonctionnement. La logistique et l’organisation sont donc primordiales durant cet évènement. Le projet a maintenant plus d’un an et les objectifs accomplis sont déjà̀ nombreux : la zone24, un atelier flambant neuf conçu par les étudiants dans un des garages de l’ECAM, il apporte un environnement propice au travail d’équipe. En partant d’un châssis presque nu, nous avons conçu une 2 chevaux qui ressemble de plus en plus à un véritable bolide : siège baquet homologué, circuit essence aux normes FIA, circuit d’huile revu pour un meilleur refroidissement, raccordement du moteur BMW avec la boite de vitesse d’origine Citroën et fixation sur châssis, circuit électrique, tableau de bord, ... ECAM Racing Team (suite) L’objectif principal de l’ECAM Racing Team est de finaliser la 2 chevaux afin de l’aligner lors des prochaines 24h 2CV, en octobre 2016. Il reste cependant de nombreux travaux à réaliser pour atteindre cet objectif : terminer la réparation du capot en fibre de verre, rénover la carrosserie, installer une nouvelle ligne d’échappement... pour commencer les essais circuit au plus vite. Groupe moteur : Comme mentionné dans la description du projet, nous avons décidé d’aligner notre voiture dans la catégorie "hybride". Cette catégorie est la plus rapide puisqu’elle apporte à la 2CV un moteur de BMW 850 R. Malgré les brides imposées par les organisateurs, nous obtenons une puissance doublée par rapport au moteur d’origine. 37 Nous avons choisi d’utiliser une boite de vitesses de Citroën GS, plus robuste que la boite d’origine 2CV. Dans le cadre de la course, la direction propose un kit d’adaptation pour monter le moteur et la boite ensemble. Après l’assemblage du groupe moteur vient son implantation dans le châssis. Le groupe moteur a été́ aligné à l’aide d’une girafe, permettant ensuite le placement des traverses ainsi que les pattes de fixation (deux fixations d’origines utilisées). Un allongement du châssis a été́ nécessaire pour permettre l’implantation. Les pièces nécessaires à la fixation (ex : liaison boite de vitesse – châssis) ont été́ conçues et réalisées par les élèves au sein de l’école. Circuit essence : Pour alimenter notre moteur en carburant, nous disposons d’un réservoir de 30L homologués FIA (capacité́ maximale autorisée par le règlement). Le remplissage se fait via une double vanne ATL reliée à une double canalisation (remplissage + dégazage). Pour une alimentation en haute pression optimale du moteur, nous avons choisi de passer par un réservoir tampon, permettant d’éviter tout déjaugeage lorsque le réservoir est faiblement rempli. Son alimentation se fait, quant à lui, en basse pression. L’ensemble des pompes a été dédoublé et placé en parallèle, de sorte à pouvoir switcher sur l’une ou l’autre en cas de 38 ECAM Racing Team (suite) problème. Un régulateur de pression à l’entrée des injecteurs assure une pression constante de 3 bars dans ceux-ci. rendre sur notre www.ecamracingteam.be. site internet Nous publions également fréquemment le récit de nos travaux dans le webzine Connect. Nous sommes également encore à la recherche de sponsors. Si vous êtes intéressé par notre projet ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter par mail : [email protected]. Toute aide nous permettra d’amener une voiture la plus fiable et la plus compétitive possible à SpaFrancorchamps en octobre prochain ! Pour l’équipe ECAM Racing Team, Habitacle : Pour une ergonomie optimale, nous avons conçu un tout nouvel affichage numérique, reprenant les éléments utiles au pilote lors de la course. Un travail de programmation a donc été réalisé par un des étudiants afin de concevoir aux mieux ce dispositif. Celui-ci a utilisé une carte Arduino afin de récupérer les valeurs et de les traiter avant de les afficher. La conception étant achevée, il faut maintenant monter le dispositif sur le véhicule en connectant celui- ci aux circuits électriques. Il restera ensuite à étalonner les différents capteurs en s’assurant, lors de tests sur piste, que les valeurs affichées sur l’écran du tableau de bord correspondent bien aux valeurs réelles. Afin de créer une certaine esthétique dans la voiture, un tableau de bord en aluminium a été conçu. Celui-ci permet d’accueillir l’écran d’affichage des données ainsi que les commandes d’interaction. Nous continuons à travailler sur la 2CV et envisageons de commencer les premiers tests, hors du garage, très prochainement. Pour vous tenir informé de l’avancement du projet, l’équipe vous invite à nous suivre sur les réseaux sociaux (page facebook ECAM Racing Team) ou à vous Quentin Chartier, étudiant en 2BA Composition de l’équipe ECAM Racing Team : Céline Vanderheyden, Nicolas Stas, Jérôme Liénard, Charles Castermans, Alexandre Plewinski, Martin Crappe, Manu Gillyns et Raph Van Damme ! La transmission sans fil et sans contrainte ! www.JMei.be Voir publireportage page ci-contre Manu Piraprez, Ingénieur ECAM EE04 39 Technologiquement, je vis donc une aventure merveilleuse qui nous a conduits à élargir l’équipe engineering de notre société. Manu PIRAPREZ EE 2004 Si notre clientèle est revenue vers nous, c’est grâce à notre volonté de flexibilité. En 2013 – 70% de notre activité est orientée vers du SAV et 30% dans la réalisation de produits neufs. er - Le 1 objectif est de rassurer et de fidéliser la clientèle. 2004 - A la sortie des études, j’ai rejoint la société Collard située à Marloie. Cette société a vingt ans d’existence et est l’un des précurseurs de la radiocommande. Elle a pénétré des Marchés industriels classiques. J’ai pu, comme ingénieur R&D, développer mes connaissances en radio-transmission et apporter des améliorations techniques et normatives. 2007 - La société change de propriétaire et devient IRC. Elle vit sur ses acquis, développe peu de nouveaux produits, de concepts et quatre ans plus tard souffre de sousinvestissement. Elle dépose son bilan en février 2013. Juin 2013 - Avec l’un de mes collègues et un encadrement financier, je décide de nous mettre « aux commandes » et de reprendre l’activité de cette société. Dorénavant elle porte le nom de JMei et reste localisée à Marloie. - Le second est d’avoir la capacité de proposer de nouveaux produits. - Le Marché français est important, nous y avons installé des partenaires commerciaux et des relais techniques. Est apparue l’opportunité de reprendre l’activité de la société SADAMEC, concurrent historique en matière de radiocommandes en France. Celle-ci est une véritable institution dans la réponse aux besoins spécifiques des grandes entreprises françaises. Mais son image a été écornée par son absence de dynamisme et par sa gestion financière. Avec cette reprise, nous allons pouvoir allier nos différentes technologies, les intégrer et asseoir la marque JMei. De la technologie au management Je débute donc une autre aventure – «Etre Manager » et je suis conscient de sa complexité : devoir déléguer, contrôler, faire confiance, motiver, installer des procédures, intégrer un contrôle de gestion, développer des stratégies de développement… Autant d’éléments difficiles mais… au combien passionnants. Devenir patron : business plan- opportunités- difficultés Durant la première année, nous avons restructuré notre gamme, amélioré nos procédures techniques, normé nos produits. Beaucoup de travail, et une belle réussite pour une petite équipe. Ces actions rassurent notre clientèle et peu à peu JMei s’approche de la notoriété des fondateurs de la société. Notre produit peut correspondre à des besoins standards. Mais très souvent, il intervient dans l’amélioration du process industriel. Il devient donc spécifique et « de niche ». Nous avons pour objectif de mixer différentes technologies présentes sur le Marché et de les lier à notre corps business, le « non-filaire »- retour d’informations, numérique, lecteur codes-barres, QR code, alarmes programmées, images, enregistrement de séquences, reproduction… - Notre progression est bonne et nous sommes bien en avance sur nos business-plans. - Nous sommes maintenant 9 personnes dans la société, avec des opérations de sous-traitance beaucoup plus efficaces que par le passé. - Notre société se munit d’outils de gestion importants et efficaces. - Nous voulons continuer à progresser de 25% / an. - Notre prochain challenge est l’installation d’une véritable équipe commerciale. Quant à Moi, je continue ma formation de patron, je souhaite développer la créativité de mes équipes, pérenniser notre savoir-faire et le rendre unique, innover- et « prendre mon pied » dans le développement des affaires, faire des clients heureux et satisfaits. Pour cela, je travaille avec mon équipe. Manu, « ingénieur ECAM » « Rien de grand n’a jamais pu être réalisé sans passion » HEGEL Autant d’informations que nous pouvons lier à notre système. www.JMei.be 40 Vivent les traditions ! Hors périodes de vacances, nous nous réunissons les 2ème lundi de chaque mois pour un bon repas en toute convivialité. Nous nous retrouvons entre 15 et 20 convives, parfois accompagnés de nos épouses, pour partager nos expériences et compléter nos compétences et, il va de soi, sortir quelques bons mots et refaire le monde. En janvier, pour l’Epiphanie, nous y avons fêté Philippe Rosseels, le bienheureux qui a eu la fêve dans son quartier de galette des rois. Lunch AIECAM On le voit ici bien accompagné par Valérie, la maîtresse des lieux. Nous nous réunissons généralement dans son restaurant « Il était une fois » à Nivelles où elle nous accueille chaque fois avec le sourire. Ensuite, nous faisons confiance aux talents du Chef Mathieu qui nous concocte chaque fois un excellent menu 3 services à un prix défiant toute concurrence. Vous vous léchez déjà les babines ? Alors rendezvous pour un de nos prochains Lunch AIECAM qui aura lieu le lundi 9 mai à 12h00. N’oubliez pas de vous inscrire en m’envoyant un e-mail à [email protected]. Gourmet, et/ou gourmand… …je vous y attends ! Eric Croisy, EE84 Linkecam, le virtuel devenu réel ! 41 Et à l’avenir ? Vous connaissez tous LinkedIn le célèbre réseau mondial pour professionnels ! Et bien, vous allez maintenant découvrir Linkecam le futur célèbre réseau mondial pour membres de la communauté ECAM ! Et c’est encore mieux car il s’agit non plus de rencontres virtuelles mais bien réelles ! Quoi ? Le principe est de réunir à dates fixes toutes les personnes souhaitant venir : • faire du networking, • rencontrer des membres de la communauté ECAM (de 7 à 77 ans !), • partager un projet, une expérience, un voyage, • boire un (ou plusieurs, il n’y a pas de restrictions particulières !) verre, • manger un morceau • … Quand ? Chaque 2ème et 4ème vendredi du mois (sauf indication contraire sur Facebook, LinkedIn ou le site internet) de 18h30 à… Ou ? Au bar du Cercle AIECAM (2, Place de l’Alma 1200 Woluwe Saint Lambert). Si vous avez des idées et un intérêt pour ce type d’évènement, il pourrait aussi être intéressant de développer des soirées à thèmes : • soirée RH (Inviter des responsables des ressources humaines de diverses entreprises à venir vous rencontrer dans un autre cadre qu’un entretien d’embauche ! Pour rappel, le local actuel est en cours de réaménagement pour devenir plus cosy et mieux adapté à ce type de rencontres) • soirée « sportives » (Visionnage de matchs divers, …) • soirées « musicales » (Animation de la soirée par divers groupes musicaux,…) • soirées « vos idées » (on attend que vous nous suggériez des idées pour des soirées à thèmes !) Et vous dans tout ça ? N’hésitez pas à venir découvrir ce nouveau concept quand vous voulez (pas d’inscriptions préalables) ! Il est également possible de venir accompagné de votre moitié car nous avons conscience qu’il peut s’agir d’un agréable préambule à la Friday Night Fever ! Cela peut aussi être l’occasion pour les ingénieurs ou futurs ingénieurs de rencontrer d’autres formations et de rencontrer celles et ceux qui partagent (ou supportent !) la vie d’un/une ingénieur ! Nous attendons aussi de votre participation de nouvelles idées pour la communauté ECAM qui pourraient vous plaire, vous intéresser, vous motiver à participer aux évènements organisés. N’hésitez pas non plus si vous souhaitez aider à la soirée (tenue du bar,…) à vous manifester, cela sera clairement d’une grande aide ! Antoine Carlier, EM13 Un ingénieur… au service des ingénieurs ! • • • • • • Recrutement & Sélection Executive Search International Search & Selection Evaluations & Assessments Coaching & Accompagnement HR & Management Consulting Un bon recrutement, c’est un investissement… …à faire fructifier ! Mal recruter, c’est un coût. ! Un chasseur de têtes humain ET spécialiste de l’industrie, de la construction et des « high tech », oui cela existe ! Entreprises, nous ne vous vendons pas un CV. Nous vous présentons celui ou celle qui fera la différence chez vous. Candidats et ingénieurs, nous vous écoutons pour tenir compte de vos attentes et de vos ambitions. Envoyez-nous votre CV. Offre spéciale réservée aux ingénieurs ECAM ! Envie de mieux vous connaître ? Contactez-nous ! Quels sont mes points forts ? Que puis-je améliorer ? Suis-je un leader charismatique ? Ferai-je un bon technico-commercial ? Quelle type d’entreprise est bonne pour moi ? Venez pour une évaluation personalisée et apprenez à capitaliser sur vos points forts tout en travaillant à améliorer ce qui peut ou doit l’être. Et bien d’autres questions que vous vous posez… Il va de soi que tout se déroulera dans la plus grande confidentialité. • • • • • adva consult est certifié pour faire passer et interpréter des tests psychométriques. • Offre 1 – 199 € * (Test + rapport de base) • Offre 2 – 299 € * (Offre 1 + rapport étendu) • Offre 3 – 399 € * (Offre 2 + deux heures de débriefing personnalisé) (*) + 60 € si non-membre AIECAM (seront reversés à l’AIECAM) adva consult sprl – Chaussée de Mons 5a, bte.B1 – 1400 Nivelles www.adva-consult.com – 067/333.793 – [email protected] AIECAM « Re-engineering » Grande soirée – 20 mai 2016 Chers amis de l’AIECAM, de Bacchus et de toutes les bonnes choses, nous vous convions à participer à cette Grande Soirée AIECAM à l’occasion de la réouverture du Cercle sous sa forme nouvelle. L’AIECAM a investi dans son Cercle en achetant du nouveau mobilier, en réaménageant l’éclairage et en ajoutant des panneaux afin d’améliorer l’acoustique. Pour vous recevoir dignement, nous combinons cette soirée avec notre 7ème soirée dégustation dont le thème sera « Le vin des amis ». Le Roussillon sera à l’honneur. L’été est à nos portes et ce sera l’occasion de déguster des rosés pour le plaisir, mais aussi des petits (et grands) blancs pour l’apéritif et de gouleillants rouges pour le barbecue. Tout le monde est le bienvenu. Emmenez vos amis. La seule condition d’accès est d’être accompagné de sa bonne humeur. Rendez-vous à partir de 19h00 au Cercle AIECAM : Place de l’Alma 2, à 1200 Woluwé-StLambert. C’est très facile d’accès et le parking est aisé, et gratuit en soirée. Nous avons même prévu la station de métro « Alma » pour qui aurait, par hasard, trop profité… Vous n’avez aucune excuse pour ne pas venir… Buffet « non stop » à partir de 20h00 : fromages, charcuteries, salades et pains. La PAF est de 20 €/pp tout compris (dégustation, buffet, vins et autres boissons pour le repas) pour les membres de l’AIECAM en règle de cotisation 2015, les étudiants et le personnel de l’ECAM. Les époux(ses) et 1 accompagnant(e)s pourront bénéficier du même tarif. Un supplément de 10 € sera demandé à ceux qui ne sont pas en ordre de cotisation. Ces derniers auront également la possibilité de se faire membre le jour de l’évènement. Pour chaque entrée, vous recevrez un billet de tombola. Nombreux prix viticoles à gagner… Tout le monde gagne… Notez que les bénéfices de la soirée serviront à l’aménagement du Cercle AIECAM. En venant, vous participez aussi à la vie de l’AIECAM. Merci de votre implication. Votre inscription est nécessaire pour que nous puissions nous organiser et vous recevoir dans les meilleures conditions : par e-mail uniquement : [email protected] Consommer avec passion, mais n’oubliez pas la raison… Boire, conduire ou compter sur Bob, c’est à vous de décider et c’est sous votre entière responsabilité ! AIECAMement, et avec la complicité de Eric Croisy Vice-Président