WP_10G Assurance_B
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WHITE PAPER Les cycles de vie des systèmes de câblage et les lois régissant les réseaux de communication En raison des progrès réalisés ces dernières années dans le domaine des équipements actifs, la durée de vie des systèmes de câblage est passée de 10-15 ans à 5-7 ans. Les clients qui préfèrent installer des technologies « anciennes », comme le câblage de Cat. 5 ou 5e, restreignent de fait le cycle de vie de leurs investissements. Préférez-vous rentabiliser votre investissement en payant davantage aujourd’hui pour un système de Cat. 6 ou plus, ou limiter vos dépenses et risquer de devoir investir demain dans une nouvelle installation ? Un système de câblage structuré, conforme aux normes de l’industrie, doit pouvoir supporter les applications réseau des 10-15 années à venir, soit 2 à 5 générations d’équipements actifs. Ces dernières années, les budgets informatiques ont été considérablement réduits, ce qui a forcé les responsables informatiques à restreindre leurs investissements liés aux infrastructures et à faire un choix entre investissement immédiat et investissement différé. L’investissement différé consiste à acheter un système de câblage à cycles de vie réduits, lequel présente souvent des coûts d’exploitation accrus, liés notamment aux réparations des liens défectueux, aux opérations de maintenance plus nombreuses, aux efforts de gestion plus lourds et aux investissements dans des actifs coûteux pour compenser les faibles performances du câblage. Le développement des technologies informatiques et des réseaux obéit à plusieurs théorèmes. Le premier est la loi de Moore, qui établit que la puissance de calcul des ordinateurs, soit le nombre de transistors sur un processeur silicium, double tous les 18 mois. Autrement dit, la vitesse de calcul est multipliée par deux tous les 18 mois. Gordon Moore, fondateur d’Intel®, a fait cette observation bien connue en 1965, quatre ans après l’invention du circuit intégré. Le schéma ci-dessous (figure 1), reproduit avec l’autorisation d'Intel, donne un aperçu de l’évolution de la vitesse de calcul. Cette progression s’impose, en partie pour compenser la loi de Gates (Bill Gates, l’un des fondateurs de Microsoft®) qui établit que la vitesse d’exécution des applications est divisée par deux tous les 18 mois. Pour soutenir la vitesse d’exécution, le processeur doit évoluer au même rythme que les fonctions des applications de plus en plus interopérables, tout en conservant la même vitesse relative que celle des versions précédentes. 4004 8008 8080 8086 286 386™ processor 486™ DX processor Pentium® processor Pentium II processor Pentium III processor Pentium 4 processor Loi de Moore Figure 1 : Évolution des processeurs jusqu’en 2000 W W W . S I E M O N . C O M Year Transistors 1971 1972 1974 1978 1982 1985 1989 1993 1997 1999 2000 2,250 2,500 5,000 29,000 120,000 275,000 1,180,000 3,100,000 7,500,000 24,000,000 42,000,000 WHITE PAPER Cette loi vaut autant pour les processeurs des ordinateurs que pour tous les autres circuits intégrés, tels que ceux utilisés pour les réseaux dans le but d’accroître la puissance de traitement des PC et d’augmenter le débit des commutateurs et autres équipements actifs des réseaux. L’industrie du semiconducteur est entièrement fondée sur un fait : plus le chemin est court, plus la vitesse est élevée. Plus une puce intègre de composants, plus son potentiel est important. Les cartes Ethernet, qui pouvaient autrefois comporter jusqu’à 10 puces, se présentent désormais sous la forme d’un seul circuit intégré. Robert Metcalf, fondateur de 3Com et co-fondateur d’Ethernet, est également à l’origine d’un théorème largement reconnu. La loi de Metcalf stipule que la « valeur » ou la « puissance » d'un réseau augmente proportionnellement au carré du nombre de nœuds qui le composent. Autrement dit, si un réseau, de type réseau intranet d’entreprise, comporte quatre noeuds, ou terminaux, sa « valeur » est de 16. Si vous y ajoutez un nouveau nœud, ou PC, sa valeur passe à 25. Dans les faits, selon le BLS (Bureau of Labor Statistics), le nombre d'ordinateurs reliés à Internet était d'environ 2,5 millions en 1993. En 1997, il s’élevait à 25 millions. En 2002, on a estimé à 605,6 millions le nombre d’internautes dans le monde. Chaque nouveau noeud, chaque nouveau serveur, chaque nouvel utilisateur accroît le champ des perspectives pour tous ceux déjà connectés. À l’inverse, la panne d’un serveur entraîne des conséquences sans commune mesure avec son prix d’achat, à l’échelle de toutes les personnes et entreprises qui l’utilisent. Il en va de même pour le câblage. L’évolution de la bande passante La loi de Parkinson sur les données entre également en jeu. Cyril Northcote Parkinson a établi que les volumes de données augmenteraient toujours jusqu’à remplir l’espace de stockage disponible. Or la loi de Moore nous permet de savoir que l’espace de stockage et la capacité de traitement des données stockées doublent tous les 18 mois. Les experts de l’industrie prévoient donc que, d’ici à la fin du 21e siècle, chaque personne sur terre disposera d'un téraoctet de données stockées. Parkinson est également connu pour sa loi sur l’absorption de la bande passante : « Le trafic réseau augmente jusqu’à occuper la largeur de bande passante disponible ». Les besoins en bande passante augmentent en fonction du nombre de connexions et de la puissance nécessaire au fonctionnement des applications réseau. Pour garantir durablement la qualité de service requise, il faut impérativement prendre en compte l’évolutivité de l’infrastructure en termes de capacité et de vitesse. Les réseaux ne se limitent plus à des services de fichiers et d’impression. Le protocole IP permet aujourd’hui d’accéder à des services voix, vidéo et téléphonie. Il est désormais possible de commander du matériel de stockage, des chaînes automatisées, la reprise sur panne de routeurs et commutateurs, et pléthore d’autres services, au format natif ou encapsulés dans la structure des trames. La bande passante, auparavant réservée aux requêtes des utilisateurs, est désormais divisée en plusieurs segments dans le but d’offrir de nouveaux services. L’utilisateur final perd alors en largeur de bande. Selon le nombre d’utilisateurs, le débit réel de la plupart des réseaux varie entre le tiers et la 2 W W W . S I E M O N . C O M WHITE PAPER moitié de la vitesse de connexion nominale du port. Par exemple, un port de 100 Mbit/s transmettra en réalité les données entre 30 à 50 Mbit/s. Si le lien de câblage est défectueux ou que le système connaît des problèmes matériels entraînant de fréquentes retransmissions, le débit diminuera encore considérablement. Figure 2 : Augmentation des débits de transmission des applications 10GBASE-T en projet Taux de transmission (Mbit/s) Fibre 10G Année La figure 2 ci-dessous montre l’évolution des débits de transmission de données au cours des dernières années. La bande passante disponible étant en augmentation, le gigabit ne suffira bientôt plus pour les technologies récentes, comme la vidéo, la convergence voix-données, les systèmes de sécurité et d’automatisation, les besoins des data center et des rocades d’entreprise. La norme 802.3ae 10 Gbit/s sur fibres optiques a été finalisée en juin 2002, et la norme 40 Gbit/s est déjà en cours de développement. L’IEEE a autorisé le lancement d’un projet visant à normaliser le 10GBASE-T sur un lien cuivre à paires torsadées d’une longueur de 100 mètres et équipé de 4 connecteurs. La première version de cette norme est prévue pour juin 2004 et sa version finale (802.3an) devrait voir le jour en juin 2006. Il existe déjà un modèle cuivre de 10 Gbit/s spécialement conçu pour les data center : la norme 802.3ak 10GBASE-CX4 régit les transmissions à 10 Gbit/s sur un lien twinax (blindé) jusqu’à 15 mètres. Il est intéressant de remarquer que cette distance a pu être quasiment doublée grâce à l’utilisation d’un lien TERA™ en utilisant les mêmes composants électroniques, bien plus économique que le coûteux support de transmission twinax (infiniband). Deux connecteurs Siemon TERA de Catégorie 7/classe F s’adaptent aux kits MSA (multisource agreement) XPAK et X2, simplifiant la mise à niveau des modules Ethernet 10G remplaçables à chaud. Les contrats MSA définissent les performances, les interfaces, les dimensions et les conditions d’exploitation, afin d’obtenir des solutions 10G économiques sur des distances étendues. Alors que la norme CX4 sur les data center spécifie des distances plus courtes, le câblage de Catégorie 7/classe F est capable de supporter l’Ethernet 10G d’un bout à l’autre d’un lien de 100 mètres équipé de 4 connecteurs. 3 W W W . S I E M O N . C O M WHITE PAPER Les principes physiques de la transmission La capacité de transmission du système de câblage a une incidence directe sur la disponibilité du réseau, la productivité et les cycles de vie des systèmes. Pour exploiter au mieux votre équipement actif, vous devrez prendre en compte les caractéristiques de transmission du système de câblage. À l’instar des éditeurs de logiciels qui précisent aussi bien la configuration minimale requise que la configuration recommandée, les constructeurs d’équipements ont tendance à spécifier une configuration de câblage minimale et à en recommander une autre pour bénéficier de meilleures performances. Ce sont les principes physiques de transmission qui justifient la configuration recommandée. Les besoins en bande passante augmentent à mesure que les vitesses de traitement augmentent, et la transmission de signal nécessite donc une plus grande plage de fréquences. Claude E. Shannon, auteur de l’ouvrage « Théorie mathématique de la communication », a défini la capacité Shannon, aussi connue sous le nom de loi de Shannon, qui démontre les capacités limitées d’une liaison au regard du rapport signal/bruit d’un lien de transmission, exprimées en bits par seconde. En d’autres termes, la quantité d’informations supportée par une ligne de transmission diminue au fur et à mesure que le bruit sur le lien augmente et que la puissance du signal diminue. Il existe de nombreux types de bruits, allant de ceux générés au sein même du lien de transmission à ceux générés par des sources externes. Les systèmes de Catégorie 6/classe E offrent deux fois plus de bande passante en termes d'atténuation cumulée du rapport de diaphonie (PSACR), indication représentative du niveau d’immunité du lien vis-àvis de la diaphonie généré en interne. Le rapport signal/bruit d’un canal de transmission peut encore être amélioré au moyen d’un système de blindage des câbles, destiné à protéger les porteurs de signaux des sources de bruit externes. L’expression « bruit externe » évoque en général des environnements très bruyants, tels que des usines ou des équipements de radiologie. Toutefois, au fur et à mesure que les vitesses de transmission augmentent et que les signaux atteignent des fréquences plus élevées, de nouvelles sources de bruit apparaissent. Jusqu’à présent, la plupart des types de bruits externes intervenant dans les environnements de « câblage commercial » étaient considérés comme insignifiants ou bénins. L’une de ces sources de bruit externes, appelée Alien Next (ANEXT), est due au couplage des signaux avec ceux des liens de câblage adjacents. Bien que l’amplitude de l’Alien Next soit en général moindre que celle de la simple diaphonie (NEXT) au sein du câble, ses effets sur le lien sont plus importants car les effets ANEXT sont plus difficiles à éliminer avec les techniques de traitement numérique du signal disponibles. Les systèmes de câblage de Catégorie 6, à base de paires torsadées blindées (S/FTP ou F/UTP), sont enrobés d’un film protecteur qui, d’une part, immunise le système contre les sources de bruits externes, notamment contre l’Alien Next, mais réduit également les interférences entre les signaux internes et externes. Les systèmes de Catégorie 7/classe F offrent un niveau de performance encore supérieur. L’ISO/IEC a approuvé l’édition 2 de la norme 11801 qui vient compléter les IEC 61076-3-104 et IEC 60603-7-7. Les systèmes de Catégorie 7/classe F, et notamment TERA™ de Siemon, composent ainsi une solution complète, répondant à des spécifications officielles. La Catégorie 7/classe F utilise des câbles PiMF (Pairs in Metal Foil), parfois appelés S/FTP, dans lesquels chaque paire individuelle est recouverte d’un film métallique de blindage, les quatre paires étant elles-mêmes revêtues d’une tresse de blindage. Les 4 W W W . S I E M O N . C O M WHITE PAPER paires blindées séparément éliminent quasiment toute diaphonie entre les paires d’un même câble et, avec la tresse de blindage, elles offrent une protection contre le bruit généralement meilleure que celle du câblage F/UTP mentionné précédemment. Il est prévu que la norme 10GBASE-T utilise des canaux de Catégorie 6/classe E pour prendre en charge des longueurs de canaux comprises entre 55 et 100 mètres. L’augmentation du taux de transmission des données est lié directement à la capacité du lien de câblage et des composants électroniques à annuler les bruits internes, notamment ceux engendrés par la diaphonie et la perte de réflexion. La paradiaphonie étrangère ne pouvant être annulée au moyen de la même technologie de traitement numérique du signal, la longueur du lien sera tributaire de la capacité du système à limiter l’Alien Crosstalk. L’Alien Crosstalk étant négligeable dans le cas de systèmes à paires torsadées protégés et blindés, certains systèmes blindés de Catégorie 6/classe E optimisés et de Catégorie 7/classe F actuellement disponibles sur le marché supportent parfaitement des taux de transmission de 10 Gbit/s sur un lien de 100 mètres équipé de 4 connecteurs. Capacité Shannon Largeur de bande en Gbit/s 60 50 Classe F 40 Classe F 49.36 Gbit/s à 1000MHz 30 ScTP de Cat 6, 28,8 Gbit/s à 800MHz 20 UTP de Cat 6, 9,39 Gbit/s à 800MHz 10 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 MHz Figure 3 : Capacité des liens UTP de classe E, ScTP de classe E et classe F Comme le montre la figure 3, plus l’annulation du bruit est importante, meilleure est la transmission de données. Les problèmes liés à la transmission de photons étant bien spécifiques, les fibres optiques ne sont pas affectées par les types de bruits auxquels le câblage cuivre est soumis. Mais les fibres optiques possèdent d’autres propriétés qui peuvent améliorer ou limiter leur performance. Si la perte par insertion et le bruit sont les principaux problèmes liés aux transmissions cuivre, la perte de lumière et la conversion des différents modes de transmission en un signal cohérent pour le récepteur constituent les principales difficultés que posent les fibres optiques. La fibre est sans doute le moyen idéal pour transmettre des données à haut débit sur de longues distances, mais ces performances ne s’obtiennent qu’au prix de coûteux émetteurs-récepteurs. Néanmoins, de par ses propriétés et sa connectivité, la fibre optique reste pour le moment le support des communications réseau haut débit le plus durable. 5 W W W . S I E M O N . C O M WHITE PAPER S’élever au dessus des normes Les normes de l’industrie ne sont pas établies du jour au lendemain. De nombreuses entreprises apportent leur contribution pour que les systèmes de câblage homologués offrent des performances à la hauteur des exigences minimales spécifiées, sinon meilleures. Les différents organismes de normalisation communiquent pour garantir interopérabilité et fonctionnalité. En phase de développement de ses normes, l’IEEE utilise des groupes de câblage ad hoc, les rapports de fabricants de systèmes de câblage et échange des informations avec la TIA et l’ISO. Siemon apporte sa contribution à ces organismes de normalisation et alloue une partie non négligeable de ses ressources R&D, ingénieurs et techniciens de laboratoires au développement des normes. Notre contribution au développement de normes universelles est la garantie pour nos utilisateurs que nos systèmes répondent aux exigences minimales des normes et, surtout, qu’ils devancent les besoins des futures applications. En suivant quelques démarches simples, les clients pourront comparer plus facilement les différentes offres du marché et prendre ainsi moins de risques au moment de choisir leur système de câblage. Recherchez des systèmes présentant une avance confortable sur les exigences des dernières normes. Non seulement ces systèmes seront particulièrement performants, mais ils auront plus de chances d’être conformes aux nouveaux paramètres dans l’éventualité où les normes changeraient. Ces systèmes bénéficient parfois d’une garantie étendue comprenant le support des applications existantes et futures. Les clients ont ainsi la certitude qu’ils n’auront aucun mal à rentabiliser leur investissement, pourtant plus onéreux au départ. Comme indiqué précédemment, l’IEEE a identifié les paramètres d’optimisation de performance dont les systèmes de Catégorie 6/Classe E ont besoin pour assurer des transmissions à 10 Gbit/s. Pour supporter ces paramètres d’optimisation de performance, les systèmes devront être capables de fournir 625 MHz de bande passante utile. La solution 10G ip™ de Siemon est la première de l’industrie à garantir des performances à 625 MHz et les applications à 10Gbit/s, sur cuivre et sur fibres optiques. Siemon propose un ensemble de solutions 10G le plus performant et le plus complet au monde avec des options de fibres monomodes, multimodes, non blindées, protégées et à paires torsadées blindées. 6 W W W . S I E M O N . C O M Blindé ou non blindé ? La plupart des connexions des premiers réseaux étaient blindées. Lorsque les opérateurs de télécommunication sont entrés sur le marché des câblages réseaux, les réseaux ont été équipés de convertisseurs balun (balance/unbalanced ) afin de permettre la libre circulation de signaux équilibrés sur des systèmes non blindés (non équilibrés). Plus tard, des composants électroniques ont été mis au point pour éviter d’avoir à passer par des convertisseurs balun. Le blindage est de plus en plus utilisé dans les environnements bruyants et gourmands en bande passante. C’est notamment le cas des réseaux industriels, souvent soumis à d’importantes sources de bruit, comme les moteurs et les servos monophasés, les transformateurs et autres équipements très puissants. Les systèmes blindés offrent également une solution plus robuste pour le 10GBASE-T car le blindage réduit considérablement les interférences provoquées par les émissions de bruit externes, telles que l’Alien Crosstalk, facteur qui concerne surtout les transmissions à hauts débits et hautes fréquences. Les systèmes blindés ont beaucoup évolué depuis leurs débuts. Le câble est bien plus petit, plus facile à manipuler et les connecteurs réalisent eux-mêmes la reprise de mase. Grâce à ces progrès, l'installation ne prend désormais pas plus de temps que celle d'un système UTP lorsqu'elle est réalisée par un technicien formé et certifié. Pour en savoir plus sur les raccordements de systèmes blindés, rendez-vous sur www.siemon.com/us/installation_instructions. WHITE PAPER Premier sur le marché Dès novembre 1998, Siemon était le premier à mettre sur le marché une gamme complète de matériel de connexion de Catégorie 6. Comme nous participons activement à l'établissement des normes, nous connaissions les limites de performances de la Catégorie 6, alors en projet, et nous savions que nos produits dépassaient déjà ces limites. Alors que nos concurrents s’unissaient pour faire baisser les exigences normatives, Siemon garantissait la conformité de son système à la norme finale, une fois ratifiée. Nous nous trouvons aujourd’hui dans la même situation avec le 10GBASE-T. Dès 1999, Siemon développait la première interface commerciale non RJ, pour le câblage de Catégorie 7, approuvée par l’ISO. Entièrement blindé, le connecteur TERA™ de Siemon est aussi peu encombrant qu’un RJ45. Le connecteur TERA peut fournir jusqu’à 1,2 GHz de bande passante par paire, soit le double de la norme de Catégorie 7. Ce connecteur innovant permet de diviser un câble à 4 paires en de multiples configurations et applications, via des cordons à 1, 2 ou 4 paires, qui permettent une meilleure configuration à moindre coût. Un seul câble suffit par exemple pour faire fonctionner une station de travail 10/100 et un téléphonesimultanément, une paire restant libre pour la vidéo. Pour ce qui est de la VoIP, un seul câble suffit pour faire fonctionner une station de travail 10/100, les autres paires étant disponibles pour l’alimentation et l’approvisionnement de services de données jusqu’au téléphone. D’une capacité cinq fois supérieure à celle d’un système Catégorie 6/classe D tout juste conforme, TERA est le système cuivre le plus polyvalent et le plus robuste actuellement sur le marché. Certaines estimations évaluent à au moins 18 Gbit/s la capacité Shannon nécessaire au fonctionnement d’un futur système 10GBASE-T. Cette valeur théorique a été calculée en partie sur la base de technologies éprouvées, comme celles implémentées par des applications comme le 1000BASE-T. Le principal problème lié aux systèmes UTP réside dans la suppression du bruit généré par la paradiaphonie étrangère. Selon le groupe d’étude IEEE 802.3an™ 10GBASE-T, ce problème technique est à l'origine de la limitation de la longueur de canal à 55-100 m dans les systèmes UTP de Catégorie 6/classe E, conformes aux normes. Capables de limiter très fortement les problèmes liés au bruit d’Alien Crosstalk, les solutions blindées 10G 6™ et TERA de Siemon permettent d’obtenir cette capacité sur des liens de 100 m à 4 connecteurs. De récentes études du groupe 10GBASE-T ont permis de démontrer qu’il était possible d’obtenir des débits 10GBASE-T pour une capacité Shannon inférieure à 18 Gbit/s. Un fois que l’enveloppe technique pourra passer par un ensemble de codes de canaux plus complexes (tels que le contrôle de parité de basse densité LDPC) et par des composants de câblage UTP plus performants, les applications 10 Gbit/s pourront fonctionner sur un canal de 100 m. Devançant ces exigences, l’UTP 10G 6 de Siemon propose une capacité de canal incomparable, qui pourra tirer profit des progrès à venir en matière de composants électroniques 10 Gbit/s, tout en supportant les longueurs et les topologies basées sur les normes actuelles. Conclusion D’après Moore, Metcalf et Parkinson, la puissance de calcul, la capacité de stockage et la bande passante continueront d’augmenter de façon exponentielle. Autant dire que les serveurs actuels deviendront les ordinateurs de bureau de demain. Il est peut-être difficile d’imaginer que l’Ethernet 10 Gigabit arrivera bientôt sur les ordinateurs de bureau, mais qui aurait dit il y a cinq ans que ce serait le cas du gigabit Ethernet ? 7 W W W . S I E M O N . C O M WHITE PAPER La technologie des réseaux continuera d’évoluer. Le système de câblage représente moins de 5 % du montant total de vos investissements réseau. C’est pourtant le câblage qui supporte tous vos investissements réseau. Installez dès aujourd’hui le meilleur système de câblage du marché pour protéger votre investissement et optimiser le cycle de vie de votre système. La solution 10G ip™ de Siemon offre les meilleures performances et propose toute une gamme de systèmes de câblage compatibles 10G – 10G 6™ UTP et ScTP, fibres optiques TERA™ et XGLO™ de Catégorie 7. Cela fait plus de 100 ans que Siemon est spécialisé dans la fabrication et le développement de systèmes de câblage très performants et de grande qualité. A quelle autre entreprise pourriez-vous confier votre système de câblage, l’élément sur lequel repose la réussite votre entreprise ? TERA™ XGLO™ © 2004 The Siemon Company WP-10G Assurance_FR Rev. B 5/04 10G 6™ Siemon — EMEA HQ & UK United Kingdom Tel: +44 (0) 1483 480040 W W W . S I E M O N . W W W . S I E M O N Siemon — France Paris Tel: +33 1 46 46 11 85 C O M . C O M Siemon — Deutschland Frankfurt Tel: +49 (0) 69 97168 184 Siemon — Italia Milano Tel: +39 (02) 64 672 209