hautegaronne magazine N°123

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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL
RENTRÉE
2012
LES ANNÉES
COLLÈGES
EN VILLE :
CULTURE :
INAUGURATIONS JAZZ
SUR SON 31
N° 123
SEPTEMBRE 2012
Dossier :
haute-garonne.fr
Conseil Général
les années collège
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sommaire
RENTRÉE 2012 : LE CONSEIL GÉNÉRAL SE MOBILISE
06 / Dossier :
Conseil Général, les années collège
© Bernard Matussière
Interview de Marie-Claude Leclerc, Vice-Présidente
en charge de l’enseignement et de l’éducation.
Investir pour
les collèges
20 / En ville
22 / J azz sur son 31 ; cultures, patrimoine,
occitanie, exposition, colloque laïcité
avec Erik ORSENNA.
28 / Portraits
30 / Expressions
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HAUTE-GARONNE 123
PUBLICATION DU CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE-GARONNE
1 boulevard de la Marquette 31090 Toulouse Cedex 09
tél : 05 34 33 32 31
Directeur de la publication : Pierre Izard - Comité de rédaction :
Cabinet du Président avec le concours des services administratifs
et des services techniques - Photos : Cabinet du Président sauf
mention spéciale - Impression : Sud Graphie Rotatives Date de parution septembre 2012 - numéro ISSN 2116-2956 La reproduction même partielle de tout document publié dans ce
journal est interdite sans autorisation - 625 000 exemplaires Publication gratuite.
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éDITO
COLLÈGE AU COLLÈGE
LALERENTRÉE
A
Fonctionnement
12 000 000 € par an d’eau, de gaz,
d’électricité pour le fonctionnement
éducatif et administratif
de 95 établissements.
Parce que les années collèges constituent une étape déterminante dans le parcours scolaire et la construction de la personnalité de la jeunesse le Conseil
Général y consacre le meilleur de ses moyens.
HQE
Une systématisation de la démarche
Haute Qualité Environnementale vise
spécifiquement à réduire l’impact
énergétique.
u-delà de ses compétences obligatoires en matière de construction,
d’entretien, de rénovation et de fonctionnement des collèges publics, la
réussite scolaire, la qualité de l’éducation pour tous est pour le Conseil
Général une de ses priorités d’action.
Ecollège31
Un haut niveau d’équipement en
infrastructures de réseau et matériel
informatique.
L’ouverture des deux nouveaux collèges de Saint-Jory et de Labarthe-sur- Lèze,
la reconstruction de celui de Cadours, la complète restructuration du collège
Berthelot à Toulouse et l’agrandissement de celui de Montesquieu Volvestre,
s’inscrivent pleinement dans cette démarche qui consiste à offrir aux élèves les
meilleures conditions d’étude, aux enseignants les équipements à la hauteur de
leur ambitions pédagogiques, et aux personnels techniques et administratifs de
bonnes conditions de travail.
Avec 21 collèges construits en 20 ans et 3 nouveaux établissements projetés
pour les prochaines années, l’Assemblée Départementale assume pleinement
ses responsabilités au regard d’un département en constante croissance démographique.
« Faire de l’éducation une priorité, c’est reconnaître
le droit de chaque élève de pouvoir étudier
dans les meilleures conditions possibles. »
Restauration
37% des collégiens demipensionnaires sont bénéficiaires
de l’aide à la restauration scolaire
Offrir les moyens pour un accès au savoir de grande qualité pour tous, c’est
aussi pour le Conseil Général, aider les familles à supporter le coût de la scolarité de leurs enfants.
C’est aussi et sous réserve du respect du règlement départemental, le choix fait
par le Conseil Général de maintenir la gratuité des transports scolaires, son attachement à faciliter l’accès à la restauration scolaire, par la prise en charge totale
ou partielle et sous condition de ressources, des frais de cantine, et dès cette
rentrée, la distribution d’un chèque-livre, aux collégiens entrant en 6e.
En cette rentrée 2012, la création d’un Conseil Général des Collégiens 31
confortera elle aussi, toute sa dimension pédagogique et humaine à cet enseignement public et laïque de qualité auquel tout élève a droit et pour lequel
le Conseil Général se mobilise tout au long de l’année.
Transports scolaires
Seuls trente-cinq départements dont
la Haute-Garonne maintiennent
la gratuité du transport scolaire.
Personnel de service
1 065 Personnels Techniques
des collèges assurent l’accueil,
la restauration, l’hébergement des
élèves ainsi que l’entretien général
et technique des établissements.
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PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-GARONNE
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L’INTERVIEW
de Marie-Claude Leclerc
Vice-Présidente en charge de l’enseignement
et de l’éducation
DOSSIER
DES COLLÈGES
À TAILLE HUMAINE
AU PLUS PRÈS DES ÉLÈVES
Le Conseil Général a la charge de construire, de rénover,
d’entretenir les collèges. Il a également la responsabilité des
personnels techniques d’entretien général et de restauration.
Il contribue en outre à la majorité des charges de fonctionnement
des établissements.
Mais en Haute-Garonne, souligne Marie-Claude Leclerc, vice-présidente
en charge de l’enseignement et de l’éducation, l’Assemblée départementale va bien au-delà.
> Rentrée 2012
> 49 600 collégiens
en Haute-Garonne
> 48 collèges
dans l’agglomération
toulousaine
> 47 collèges
en milieu rural.
Question : Globalement, à quoi la politique du Conseil
Général en matière d’implantation des collèges se résume-t-elle ?
Marie-Claude Leclerc : Nous nous employons à mettre à
la disposition de tous les élèves, des collèges de proximité, bien répartis géographiquement sur l’ensemble
du département. Il est important que ces collèges de
nouvelle génération restent à taille humaine. Le temps
des établissements qui accueillaient plus de mille
élèves est révolu.
Q : Cela ne doit pas être facile d’implanter un nouveau
collège au bon endroit, compte-tenu de la démographie ?
M-C. L. : Le Conseil Général s’efforce de répondre
aux mutations démographiques de ce département
en constante évolution. Depuis 20 ans une moyenne
d’un collège par an a été construite. Ainsi à la rentrée
2012, le département de la Haute-Garonne comptera
95 collèges.
Q : Construire un collège est donc aussi une question
d’aménagement du territoire ?
M-C. L. : Cela est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui,
les familles se déplacent en fonction de l’emploi
et surtout du logement. Les jeunes parents avec de
petits enfants commencent par habiter en ville, près
de leur travail, puis ils achètent une maison dans la
deuxième ou dans la troisième couronne de Toulouse,
à Cazères, à Noé, etc., alors que leurs enfants sont
devenus des adolescents. Pour une commune ou un
canton, l’implantation d’un collège représente un
atout essentiel. Le plus souvent les promoteurs utilisent l’argument de ce nouvel établissement pour
développer leurs projets.
Q : Les collèges que vous construisez ou que vous rénovez aujourd’hui sont très différents des anciens établissements ?
M-C. L. : Les règlementations sur la construction d’édifices publics ont fortement évolué et sont plus exigeantes
que par le passé. Tous nos bâtiments respectent désormais les normes Haute qualité environnementale (HQE).
Ils sont de ce fait moins dépensiers en énergie.
Q : En quoi le Conseil Général de la Haute-Garonne se
distingue-t-il en matière d’aides aux familles des élèves ?
M-C. L. : Depuis 1984, la loi demande aux Conseils
Généraux d’organiser les transports scolaires.
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La Haute-Garonne s’inscrit, dans ce domaine, bien audelà. Non seulement nous assurons l’organisation, mais
aussi la gratuité totale des transports pour les élèves
de la Haute-Garonne, de la maternelle au lycée, soit
79 000 élèves.
Pour les collégiens, nous accordons également des aides
à la restauration scolaire. En fonction des revenus de
la famille, cette aide peut varier de 50% à 100%. Elle
concerne aujourd’hui plus de 19 000 collégiens
Q : Que pense la majorité du Conseil Général des projets
du nouveau gouvernement concernant l’enseignement ?
M-C. L. : François Hollande fait de l’Education et de la
jeunesse les priorités de son projet pour la France.
La lutte contre l’échec scolaire, l’accent mis sur les apprentissages fondamentaux à l’école primaire et dans les
zones les plus en difficultés, là où se cumulent les inégalités, l’évolution des pédagogies et des modes d’évaluation :
toutes ces réformes envisagées vont dans le même sens.
Au cœur de ces réformes se trouve bien évidemment la
formation initiale et continue des enseignants mise à
mal par le précédent gouvernement.
Il s’agit bien de refonder l’École de la République ; les
conseillers généraux de la majorité départementale partagent totalement cette ambition : par l’école permettre
l’épanouissement et la réussite de tous les enfants.
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Dossier : LES travaux
Perspective du collège de Labarthe-sur-Lèze
Perspective du collège de Saint-Jory
Des collèges récemment construits
ou réhabilités répondent aux normes
« Haute qualité environnementale »
51 Me
de travaux
CÔTÉ COLLÈGES, CETTE RENTRÉE 2012-2013 A ÉTÉ MARQUÉE PAR LA MISE EN
SERVICE DE TROIS ÉTABLISSEMENTS FLAMBANT NEUFS, CE QUI PORTE À 95 LEUR
NOMBRE EN HAUTE-GARONNE.
ENCORE
TROIS COLLÈGES
TOUT NEUFS
95
collèges en
Haute-Garonne
Perspective du collège de Cadours
L
e Conseil Général poursuit son important effort pour
couvrir au mieux géographiquement l’ensemble du
département. Il a livré ainsi cette année deux nouveaux collèges où il n’en existait pas, à Labarthe-surLèze et à Saint-Jory, et un autre qui remplace des locaux
anciens aujourd’hui inadaptés à Cadours.
D’autres chantiers ont démarré en vue d’une mise en
service l’année prochaine. Le collège de Noé sera agrandi à 600 places afin de soulager ceux de Carbonne et du
Lherm dès la rentrée de septembre 2013. À Villefranchede-Lauragais, on bâtit une nouvelle demi-pension et des
locaux pour l’administration et les services techniques.
Les deux premiers, d’une capacité de 600 places, vont
permettre désormais d’absorber les pics de fréquentation
trop élevés dans les collèges alentours, ceux du Vernet
et d’Auterive pour ce qui est de Labarthe-sur-Lèze, celui
de Fronton (où on avait franchi la barre des mille élèves)
en ce qui concerne Saint-Jory. À Cadours, l’ancien collège du centre-ville, d’une capacité de 250 élèves, était
devenu bien trop exiguë. Il est désaffecté et remplacé
par un bâtiment moderne plus grand (600 places) situé
à la périphérie sud de Cadours.
À souligner que ces collèges récemment construits ou réhabilités répondent aux normes « Haute qualité environnement » garantes d’importantes économies en matière
de consommation d’énergie, notamment.
Le Conseil Général a réalisé deux autres grosses opérations au cours des derniers mois. Le collège Berthelot, à
Toulouse, peut maintenant accueillir le double d’effectifs (500 élèves au lieu de 250), il dispose d’une salle
de spectacle (commune avec le lycée), et de logements
de fonction entièrement refaits. Une première tranche
de travaux avait déjà été effectuée en 2011.
À Montesquieu-Volvestre, les collégiens, les enseignants
et le personnel ont découvert des locaux plus vastes
(d’une capacité de 400 places au lieu de 250). Les
cuisines sont équipées pour produire les plats alors que
jusque-là on n’y faisait que du réchauffage.
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• 51 millions d’euros
de travaux qui soutiennent
l’économie locale.
En cette rentrée 2012, deux nouveaux collèges recensés en Haute-Garonne, un collège
reconstruit, un autre entièrement restructuré
et un agrandi, ce sont près de 51 millions
d’euros de travaux qui sont ainsi livrés. Dans la
conjoncture économique de notre pays, de tels
chantiers représentent d’innombrables heures
de travail et contribuent à soutenir l’économie
locale et le maintien des emplois.
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Dossier : aides aux familles
Une innovation :
le chèque-livre
Par ailleurs, soucieux d’accompagner
les collégiens Haut-Garonnais dans leurs
apprentissages et d’apporter à chaque rentrée
scolaire une aide matérielle aux familles, le
Conseil Général attribuait depuis 16 ans un
dictionnaire à tout élève entrant en sixième.
Cette année, à titre expérimental, il a décidé
d’innover en offrant à la place un chèque
destiné à l’achat d’un livre de son choix et
utile à sa scolarité. Chaque famille concernée
recevra donc à son domicile, courant octobre,
un titre d’achat nominatif d’une valeur de
10 euros négociable dans de nombreuses
librairies du département.
PARTICIPER À LA
RÉUSSITE SCOLAIRE
EN AIDANT LES FAMILLES
POUR LE CONSEIL GÉNÉRAL, DÉVELOPPER UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE DE PROXIMITÉ,
C’EST AUSSI AIDER LES FAMILLES À SUPPORTER LE COÛT DE LA SCOLARITÉ DE LEURS ENFANTS.
Restauration scolaire : 19 000 familles aidées
5 Me pour
la restauration
scolaire
Ayant constaté une désaffection des cantines scolaires qui s’expliquait par les difficultés
pécuniaires de nombreux parents, l’Assemblée départementale de la Haute-Garonne a
adopté en 1997 une mesure d’aide à la restauration.
Elle concerne cette année près de 19 000 élèves, un chiffre en constante augmentation : depuis 2007, il a progressé de 4 000 élèves. Les frais de demi-pension sont pris
en charge soit en intégralité, soit à 50% selon les ressources du foyer. Désormais, près
de 34% des collégiens demi-pensionnaires sont bénéficiaires de cette aide. Parmi eux,
7 900 reçoivent une aide intégrale et 10 700 un soutien à hauteur de 50%, pour un
total s’élevant à 5 millions d’euros. Depuis la rentrée scolaire 2011, afin de simplifier
les démarches des familles, l’aide à la restauration scolaire est attribuée en fonction des
ressources du foyer calculées sur la base du quotient familial*.
750 bus gratuits pour 79 000 élèves
50 Me pour
les transports
scolaires
Le jour de la rentrée, 750 bus scolaires ont repris les routes de la
Haute-Garonne pour amener chaque matin 79 000 élèves en classe,
de la maternelle à la terminale, et les
ramener chez eux le soir.
Le Conseil Général reste une des rares
collectivités en France à avoir maintenu et sous réserve du respect des dispositions du règlement départemental
des transports scolaires*, le principe
de la gratuité du transport. Cela représente pour les familles, une économie
annuelle de 630 euros, par enfant
transporté. C’est lui aussi qui assure
l’organisation complexe de ce service
public. Les cars sillonnent l’ensemble
du département.
Cette année, 1 021 circuits ont été mis
en place, avec près de 10 000 points
d’arrêt.
* à consulter sur www.haute-garonne.fr
* à consulter sur www.haute-garonne.fr
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Dossier : EN PRATIQUE
APPRENDRE À LIRE
À DOMICILE
L’ASSOCIATION AFEV, EN PARTENARIAT AVEC L’ASSEMBLÉE
DÉPARTEMENTALE, AIDE DES JEUNES DANS LEUR PARCOURS
ÉDUCATIF.
DES PRODUITS
LOCAUX
AU MENU
V
Servir des produits locaux au menu
des cantines scolaires et donner un coup
de pouce aux circuits agricoles courts.
oilà un volet de l’action éducative bénévole assez peu connu du grand
public et qui est pourtant exemplaire à bien des titres. Depuis 1991, l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (Afev) effectue un travail
précieux dans le domaine de la lutte contre l’échec scolaire. 10 000 étudiants
adhérents en France, plus de 500 dans notre département, accompagnent
individuellement 2 heures par semaine un jeune dans les moments-clés de
son parcours éducatif. « La plupart du temps, indique Nicolas Delesque, secrétaire général de l’association, l’accompagnement se fait au domicile du jeune,
en présence d’au moins un parent. Le contact avec la famille est important car,
dans des contextes sociaux souvent difficiles, il peut ainsi contribuer à mieux faire
comprendre le fonctionnement de l’institution scolaire ».
©Christophe Fouquin - fotolia
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Lecture et écriture : L’Afev a développé un très large réseau de partenariats avec
les universités, les collectivités locales et les équipes éducatives. En Haute-Garonne, elle reçoit le soutien du Conseil Général qui lui a alloué une subvention de
48 600 euros pour l’année 2011-2012. Une convention passée avec le plus gros
opérateur toulousain en matière d’accompagnement à la scolarité (240 à 280 jeunes sont
concernés chaque année, dont 75% de collégiens) se décline en une série d’actions dont le
déroulement est suivi régulièrement par un comité de pilotage. L’Afev agit en complément
de l’école publique aux côtés des enseignants et des chefs d’établissement qui repèrent les
enfants et les adolescents en besoin en matière de lecture et d’écriture essentiellement.
Le Service Jeunesse et la Maison des solidarités du Conseil Général (ex-UTAMS) de Reynerie- Saint-Simon, à Toulouse, expérimentent depuis 2008 un dispositif d’accompagnement à
domicile sur proposition d’un travailleur social. Il s’agit d’un outil supplémentaire pour aider
un jeune et sa famille. Le projet « collégien aujourd’hui, étudiant demain » est destiné à une
cinquantaine de collégiens de 4e et de 3e. Il s’agit de leur faire découvrir certains aspects
du monde universitaire et professionnel, notamment en les suivant dans leur recherche de
stage de découverte.
Enfin, dans le cadre de l’opération « Pas de quartier pour les inégalités », l’Afev promeut
chaque année le volontariat étudiant de solidarité en décloisonnant les quartiers toulousains
et en favorisant l’échange et la rencontre de différentes cultures. Le 3 mai 2012, une journée
a été consacrée aux questions de l’engagement et de la citoyenneté.
• Afev Toulouse - Tél. : 05 34 31 94 00
Ouverts du lundi au vendredi de 9h à 12h45 et de 14h à 18h
toulouse.afev.org
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L
es demi-pensionnaires de douze collèges de la
Haute-Garonne sont en train de vivre une petite révolution culinaire dans leurs assiettes. Une expérimentation lancée l’an dernier par le Conseil Général consiste
à servir des produits locaux au menu des cantines scolaires et à donner ainsi un coup de pouce aux circuits
agricoles courts, entre les producteurs et les consommateurs. Les douze établissements participants (lire la liste
ci-contre) ont été choisis sur la base du volontariat, mais
aussi de critères objectifs tels qu’une répartition géographique sur l’ensemble du département, la motivation
des personnels, les possibilités financières et fonctionnelles du service de restauration. Ces collèges ont reçu
en avril dernier un annuaire non exhaustif des producteurs locaux de légumes, de viande, de pain, de fruits,
de desserts lactés, etc., susceptibles d’approvisionner
les restaurants scolaires concernés par l’opération.
Une étude préalable réalisée dans chacun de ces établissements et un inventaire de l’offre existante dans
leur secteur a permis de recenser les besoins et d’affiner
les axes de travail. L’objectif est bien entendu de proposer aux collégiens une alimentation de grande qualité issue de filières locales. Le Laboratoire Vétérinaire
Départemental (organisme du Conseil Général), partie
prenante de l’expérimentation, effectue un suivi spécifique des produits.
Il est question, à terme, de tendre vers la procédure
du « contrôle des signes d’identification de la qualité
et de l’origine » (SIQO), véritable assurance en matière
de traçabilité de produits agro-alimentaires. Le 12 juin
dernier, un premier bilan réalisé sur la période d’avril à
début juin faisait état d’une bonne participation malgré
des délais de mise en oeuvre très courts.
La majorité des collèges expérimentaux ont introduit des
produits nouveaux, essentiellement des fruits et légumes,
et ils s’en montrent satisfaits. Les producteurs semblent
également avoir une opinion positive, même si certains
ajustements sont nécessaires en matière de sécurité alimentaire et de volumes commandés, notamment.
Une nouvelle liste de producteurs actualisée et enrichie
a été diffusée à la rentrée.
Différentes actions seront
menées dans les mois
à venir pour promouvoir
l’opération.
En particulier, une formation « Sensibilisation
à l’utilisation de produits
locaux et de qualité »
sera proposée dès le mois
d’octobre à l’ensemble
des agents polyvalents
intervenant dans les services de restauration des
collèges.
Les douze établissements
expérimentaux :
Jean Monnet à Bagnères-de-Luchon
Jean Rostand à Balma
François Mitterrand à Caraman
Claude Cornac à Gratentour
Camille Claudel à Launaguet
Jules Verne à Plaisance-du-Touch
André Malraux à Ramonville
Robert Roger à Rieumes
François Cazes à Saint-Béat
Les Roussillous à Saint-Pierre
de Lages
Nicolas Vauquelin à Toulouse
Pierre Labitrie à Tournefeuille.
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Dossier : CITOYENNETÉ
Il s’agit encore
d’une des nouveautés
de cette rentrée.
Pour la première fois,
le Conseil Général
des Collégiens de
la Haute-Garonne,
constitué d’élèves
élus au sein de leur
établissement, sera
mis en place au mois
de novembre.
6e, 5e, 4e, 3e,
En novembre,
votez pour élire
deux représentants
de votre collège au
Conseil Général
des Collégiens 31.
Ils ouvriront
le dialogue
sur des thèmes
qui intéressent
tous les collégiens
de la Haute-Garonne
comme l’environnement,
la citoyenneté
ou la solidarité.
5e, 4e, DÈS LA
PROCHAINE RENTRÉE,
SOYEZ CANDIDATS
POUR DEVENIR
CONSEILLER GÉNÉRAL
DES COLLÉGIENS !
On devient citoyen !
Création et Impression CG31/12/06/0685
CONSEIL GÉNÉRAL DES COLLÉGIENS 31
Initiative
C
ette institution a pour but de sensibiliser les jeunes à la démocratie et à la citoyenneté, à l’apprentissage des règles de la vie publique et de faire l’expérience d’un
mandat électif. 28 collèges participent à cette initiative. Des élections seront organisées sur place entre le 12 et le 16 novembre 2012. Chaque établissement élira deux
conseillers généraux pour un mandat de deux ans, un titulaire et un suppléant, dans
le respect de la parité filles-garçons. Pourront se présenter, tous les élèves de 5e et de
4e résidant en Haute-Garonne. Une session plénière inaugurale doit avoir lieu courant
décembre. Il s’en tiendra ensuite deux par année scolaire.
Le Conseil Général des Collégiens sera organisé en trois commissions, l’une consacrée à
l’environnement (et qui remplacera l’ex-Conseil Départemental des Jeunes pour l’Environnement), la deuxième à la citoyenneté et enfin la dernière à la solidarité. Ces groupes
se réuniront tous les deux mois environ, le mercredi après-midi.
• Pour tout renseignement supplémentaire, contacter la Direction de l’Education du
Conseil Général ([email protected] ou tél. 05 34 33 10 62)
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VOYAGE
POUR
LA MÉMOIRE
Plus de 1 800 collégiens et lycéens de la Haute-Garonne ont
participé au Concours départemental de la Résistance et de
la Déportation 2012.
L
e nombre des scolaires volontaires
et la qualité de leurs travaux sur
le thème mal connu « Résister
dans les camps » prouvent à quel
point cette période interpelle toujours
la jeune génération. Chez les « troisièmes », le premier prix catégorie
devoir individuel est revenu à Kevin
Carbou, qui s’est brillamment illustré parmi 1 357 candidats en course
dans le département. Cet élève du
collège Germaine Tillon d’Aussonne
a obtenu la note de 20/20. Kevin et
une trentaine de camarades de son
établissement avaient particulièrement bien préparé l’épreuve durant
leur temps libre, avec l’aide de leur
professeur
d’histoire,
Mme Bardeau-Almeras, et la documentaliste,
Mme Bailly. Ils ont également appris
beaucoup de choses lors d’une visite
du Musée départemental de la Résistance à Toulouse qui, dans le cadre
de ses activités pédagogiques, met
à la disposition des candidats au
concours de précieux documents.
Ainsi, Kevin, a-t-il pu écouter des
témoignages d’anciens résistants
déportés de la Haute-Garonne. Le
musée, très engagé dans ce travail de
mémoire, selon la volonté du Conseil
Général, propose tous les ans une plaquette et une découverte spécifiques
selon le thème du concours.
Passionné d’histoire, Kevin Carbou
s’est présenté avec le soutien de
son grand-père qui lui a aussi apporté son aide durant la phase de
recherche et il se dit très touché par
ce qu’il a lu et entendu sur cette période et sur « ces actes horribles ».
Dans la catégorie lycéens, ce sont
les filles qui ont raflé les trois premiers prix. Olivia Degond, élève de
Saint-Sernin, à Toulouse, est montée
sur la plus haute marche. La remise
des récompenses a eu lieu le 27 juin
au Conseil Général de la Haute-Garonne, des mains du président Pierre
Izard, en présence notamment de
Marcel Granier, président du Conseil
départemental de la Résistance et
de Michel Jean Floc’h, Directeur
académique des Services départementaux de l’Education nationale
de la Haute-Garonne qui organisent
le concours. Le Conseil Général qui
soutient l’épreuve assure chaque
année l’organisation et le financement d’un voyage de mémoire dans
un camp de concentration. Du 20 au
29 août derniers, les quinze lauréats
cités par ailleurs, accompagnés de
professeurs d’histoire, des anciens
résistants déportés Robert Carrière et
Guy Marty, ainsi que du responsable
du Musée départemental de la Résistance et de la Déportation Guillaume
Agullo, se sont rendus aux camps
de Neuemgame, Sachsenhausen et
Ravensbrück, avant d’aller visiter le
Musée de la Mémoire à Berlin.
Kevin Carbou et Marcel Granier
Le palmarès 2012
Devoirs individuels de collèges :
1er Kevin Carbou (Germaine Tillon,
Aussonne)
2e ex. Audrey Mainsant (Bois de la Barthe,
Pibrac) et Marie Zaccanti (Jules Vallès,
Portet-sur-Garonne)
4e ex. Léa Garrigos Sin (Jules Vallès, Portet),
Lénaïg Guillerme (François Verdier,
Léguevin), Paul Petit (Bellevue, Toulouse),
Margaux Ben Ayoun (Les Trois-Vallées,
Salies-du-Salat), Indira Donnelier (Pierre
de Fermat, Toulouse), Myriam Lebihan
(François Verdier, Léguevin), Léa Navarro
(François Cazes, Saint-Béat), Juliette Porge
(Bellevue, Toulouse), Baptiste Roux (Pierre
de Fermat, Toulouse).
Devoirs individuels de lycées :
1er Olivia Degond (Saint-Sernin, Toulouse)
2e ex. Manon Raab (Bagatelle,
Saint-Gaudens) et Léa Montegut (Pierre
Bourdieu, Fronton)
Mémoires collectifs de lycées :
1res : Sarah Lopez et Charlène Marqueyssat
(Saint-Exupéry, Blagnac)
Mémoires collectifs des collèges :
1res : Laura Saint-Martin, Louise Rayssac
et Guillaume Saint (Georges Chaumeton,
L’Union).
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11 Me
pour les écoles
communales
Dossier : SOUTIEN AUX ACTIVITÉS
Un soutien
pour les écoles de sport
Chaque année, plus de 320 associations
reçoivent une subvention pour s’équiper.
D
epuis 1988, le Conseil Général soutient les écoles de
sport qui accueillent des licenciés de moins de 16 ans
pour les initier à la pratique d’une discipline sportive.
Cette aide se présente sous la forme d’une subvention attribuée lors de l’acquisition de matériel technico-pédagogique. Les associations en bénéficient tous
les deux ans selon un principe d’alternance d’une moitié à l’autre des cantons
de Haute-Garonne. En 2009, l’Assemblée départementale a décidé de doubler
le montant de la subvention qui est désormais attribuée pour une période de
deux ans. Le versement de la somme s’effectue après production des factures.
Elle varie de 610 à 1 640 euros, selon le nombre de licenciés de l’école de
sport. Ainsi les associations peuvent-elles acquérir des équipements plus coûteux que ce qui était possible auparavant, auprès du fournisseur de leur choix.
En 2010, 328 écoles de sport regroupant 31 560 licenciés âgés de moins de
16 ans ont reçu cette aide pour un montant de 500 000 euros. Chaque année,
le Conseil Général récompense et reçoit les jeunes du département finalistes
des championnats de France UNSS. Il aide également les petits clubs cantonaux et diverses associations pour leur fonctionnement ou l’organisation de
manifestations, ainsi que les comités sportifs départementaux, sans oublier le
comité départemental handisport.
Enfin, c’est une initiative originale, il délivre une bourse à plusieurs dizaines
d’espoirs sportifs particulièrement valeureux et issus de milieux modestes.
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HAUTE-GARONNE 123
Écoles primaires
et maternelles :
des aides pour
les communes
Danse et musique
au programme
L
e Conseil Général de la Haute-Garonne propose, en
partenariat avec Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale de la Haute-Garonne,
deux parcours d’éducation artistique pour sensibiliser les
élèves des collèges à la musique et à la danse. Le Parcours
Danse au collège s’organise autour d’une série d’actions en
lien avec la pratique et la culture chorégraphique. Des ateliers-spectacles permettent de découvrir l’univers de création d’un artiste et de développer la sensibilité artistique
de chaque élève. Des valises pédagogiques contenant des
outils destinés à donner une approche de la culture chorégraphique sont mises à la disposition des enseignants.
Le Parcours Jazz au collège, quant à lui, porte sur l’acquisition d’une culture commune autour d’un répertoire d’une
dizaine de chansons sur la thématique « jazz et cinéma ».
Les collégiens sont ici acteurs d’un projet artistique et
pédagogique pendant l’année scolaire. Ils assistent à des
concerts du festival « Jazz sur son 31 », du Big Band 31
cadet, à des séances à la Cinémathèque de Toulouse et
reçoivent des valises documentaires sur le jazz. Et pour
conclure le projet, les élèves donnent un concert devant
les parents restituant ainsi une année de travail qui se
termine par les applaudissements d’un public particulièrement ravi de la prestation de ces jeunes artistes.
L
a construction, la rénovation et l’extension des
bâtiments des écoles primaires et maternelles,
l’achat de mobiliers et de matériels scolaires,
l’équipement informatique et celui des services de
restauration scolaire sont à la charge des communes
et des intercommunalités. Mais la plupart d’entre
elles ne seraient pas en mesure de faire face à ces
dépenses sans l’aide du Conseil Général qui ne s’en
tient pas à la compétence des collèges. Il consacre
ainsi plus de 11 millions d’euros à l’ensemble des
différents programmes entrepris en Haute-Garonne
dans les écoles, susceptibles de concerner près de
110 000 enfants du premier degré (chiffre rentrée
2011/2012). Par ailleurs, le Conseil Général met
à la disposition des communes des bâtiments démontables pour faire face à des besoins urgents de
locaux scolaires. Il participe également à leur installation en attribuant des subventions dont le taux
peut aller jusqu’à 60 % pour les travaux de fondations, de raccordements aux réseaux divers, etc.
Pour la rentrée 2012, des bâtiments démontables
ont été mis à la disposition de quatre communes
du département consécutivement à des ouvertures
de classes validées par les services de l’Académie.
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Dossier : de la maternelle au lycée
DES OPÉRATIONS
« SORTIR VITE DU CAR »
Afin de sensibiliser les élèves de sixième et de cinquième à la sécurité dans les bus scolaires, le Conseil
Général organise des séances pédagogiques au sein des
collèges. Après avoir vu une vidéo, les jeunes participent
à un exercice pratique « sortir vite » du car en cas d’accident. Ils reçoivent ensuite des objets fluo servant à
signaler leur présence. Le Conseil Général distribue également chaque année plus de 15 000 codes de la route
junior aux élèves de cinquième, afin de les sensibiliser
aux règles élémentaires de la sécurité routière.
Transports scolaires :
un réseau performant
25 MILLIONS DE DÉPLACEMENTS CHAQUE ANNÉE
L
Des taxis
pour les élèves
à mobilité réduite
Le transport scolaire des élèves de
la sixième à la terminale et celui
des étudiants à mobilité réduite
est également pris en charge par
le Conseil Général de la HauteGaronne qui rembourse aux familles les frais de déplacements
en taxi ou dans des véhicules
adaptés. 518 jeunes sont concernés dans le département.
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e Conseil Général se montre particulièrement vigilant et rigoureux concernant
la sécurité dans les transports scolaires. Cela se traduit par la vérification
permanente du matériel, la formation et le suivi médical des chauffeurs, des
contrôles et le rajeunissement permanent du parc de véhicules, des créations de
point d’arrêt hors chaussée et l’implantation d’abribus.
Télé-alerte par SMS
Conformément à la réglementation, en 2014, les entreprises chargées du
transport scolaire, devront achever l’équipement des autocars en ceintures
de sécurité.
Un effort particulier concerne la création de nouveaux points d’arrêt des bus scolaires, afin de vérifier si l’endroit choisi répond à toutes les règles de sécurité (par
exemple s’il ne se trouve pas dans un virage, ou en haut d’une côte).
À noter que cette année, le règlement en matière d’implantation de points d’arrêt
sera consultable par les parents et les élus sur le site internet du Conseil Général.
Depuis 2011, un service de télé-alerte par SMS prévient les parents en cas
d’interruption des bus scolaires due aux intempéries notamment (neige, verglas,
inondations…). Pour en bénéficier, il suffit de mentionner son numéro de portable lors de l’inscription de l’élève.
Pour en savoir plus sur les modalités d’accès aux transports scolaires :
• www.haute-garonne.fr ou n° vert : 0 800 011 593
Résidence Maryse Bastié - Université Paul Sabatier
Logements
étudiants
A
nnée après année, la rentrée universitaire
rime avec difficultés de logement pour les
étudiants. 60 000 d’entre eux cherchent à
se loger à moindres frais, alors que les résidences
universitaires ne comptent que 10 000 chambres
environ. La deuxième ville universitaire de France
doit évidemment faire mieux ! Face à la pénurie et
à l’urgence, l’engagement du Conseil Général, hors
compétences légales, aux côtés de l’État et des collectivités locales, a permis à ce jour, la réalisation
ou la réhabilitation de 1 830 logements universitaires sur l’ensemble des campus toulousains.
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EN VILLE
BERTHELOT
Inaugurations de l’été.
AUZIELLE
Collège Marcelin Berthelot
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Une piste cyclable, une maison des associations, un
Pôle Culturel avec cinéma et bibliothèque, agrandie et restructurée à Auzielle, un nouvel espace à
dominante culturelle dans le cadre champêtre des
abords de la Marcaissonne à Saint-Orens, 40 logements collectifs sociaux à la résidence «Les Jardins
de Pablo » à Toulouse… Le Conseil Général est le
premier partenaire des communes pour leurs équipements publics de proximité.
12 Me de travaux au total, pour l’entière restructuration et
extension du collège Marcelin Berthelot à Toulouse, dont
la deuxième tranche des travaux vient d’être livrée dès
cette rentrée par le Conseil Général. Dans sa configuration
actuelle, le collège désormais séparé du lycée, pourra accueillir 500 élèves et dispose des meilleurs équipements
pédagogiques et de sécurité. Le site se trouvant dans une
zone urbaine dense et les travaux dans une parcelle très
exigüe, le chantier a pu être conduit en réduisant les nuisances sonores et les émanations de poussières, de façon
à protéger les riverains de l’établissement.
Ramonville : Eco-quartier
et mixité sociale
ÉCO « RAMONVILLE »
Équipements
publics de
proximité.
Le développement durable est à tous les étages des
projets d’urbanisme. Il ne pouvait pas en être autrement avec l’éco-quartier de Buchens à Ramonville à
la sortie du métro. Logements, bureaux, hôtel, crèche,
commerces, maison de quartier, à haute performance
énergétique et pour le traitement des déchets, cohabitent dans ce « cœur vert » qui donne une large
place aux espaces publics. Le Conseil Général a participé au financement des logements sociaux et des
logements pour étudiants.
LES JARDINS DE PABLO
ESPACE JOB
C’est des noms d’Alex Jany, grande gloire du sport
mondial et de la natation toulousaine dans les années
1950, de Jean Boiteux une autre grande figure de la
natation toulousaine des Dauphins du Toec, qu’ont
été baptisées respectivement les piscines du complexe
sportif de la base des Argoulets et du bâtiment Amiral
de l’ancienne usine Job abritant également une école
de musique, une MJC et une salle de spectacle. Un
ensemble d’équipements subventionnés pour 3,2 M€
par le Conseil Général.
ESPACE CULTUREL ST. ORENS
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CULTURE
Interview de Philippe Léogé,
Directeur Artistique du festival.
VOUS DONNE RENDEZ-VOUS…
LA HAUTE-GARONNE AIME LE JAZZ.
LE CONSEIL GÉNÉRAL LE SAIT ET DEPUIS 26 ANS DÉJÀ,
IL SE MOBILISE POUR PRÉSENTER UN FESTIVAL
QUI RAYONNE DANS TOUT LE DÉPARTEMENT À DES PRIX
TRÈS ABORDABLES ET PARFOIS MÊME GRATUITEMENT.
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Stacey Kent - © Ali Güler
…du 12 au 27 octobre
Au niveau de la programmation, quels sont les moments
forts ?
Bien entendu, lorsque nous concevons la programmation
nous souhaitons que chaque moment soit fort en fonction du lieu et du public pressenti ; mais, tout de même,
j’ai envie de vous parler de quelques concerts qui marqueront cette 26e édition.
Tout d’abord, les voix de Stacey Kent et de KellyLee
Evans, laquelle présentera une relecture du répertoire de
Frank Sinatra avec le BigBand 31, la venue d’Egberto
Gismonti en solo pour un concert unique, le duo Paolo
Fresu/Omar Sosa, le nouveau 5tet du vibraphoniste Mike
Manieri sans oublier le groupe mythique Headhunters.
Un autre grand moment sera, sans nul doute, celui avec
le groupe Quest reconstitué avec toujours Dave Liebmann
et Richie Beirach et un final avec le 4tet du guitariste
John McLaughlin.
Signalons à l’Automne-club les concerts de BojanZ, Mina
Agossi, Musica nuda, l’hommage à Stéphane Grappelli et
les New-yorkais Aaron Goldberg et Wess Anderson.
Enfin la liste est longue, près de 60 concerts, et d’ailleurs
le directeur de TSF Jazz qui vient couvrir l’événement
m’avouait, il y a quelques jours, qu’il plaçait le festival
Jazz sur son 31 parmi les premiers au vu de la richesse
et de l’originalité de la programmation.
Le public évolue-t-il lui aussi ?
On retrouve le public des habitués, des passionnés de
Jazz, des abonnés qui sont de plus en plus nombreux
et on peut dire que toutes
les tranches d’âge y sont
représentées. Vu que la
programmation se veut
très éclectique il y en a
pour tous les goûts ; mais
je constate qu’à l’Automne
16 jours de musique
Club, dans la cour du
53 formations en concert
Conseil Général, le public
est de plus en plus jeune.
255 artistes sur scène
Étudiants et jeunes musiciens se pressent pour ve27 lieux d’accueil dans
nir découvrir les nouveaux
22 communes du département
projets du Jazz français
et européen et les nostal58 manifestations culturelles
giques de l’esprit club sont
curieux de venir décou24 000 spectateurs
vrir les nouveaux talents
d’outre-Atlantique dans le
club New-York. Mais notre
ambition est aussi d’aller chercher un public plus éloigné
dans le département, dans les communes excentrées, les
villages, et de les intéresser au festival.
LE FESTIVAL
EN QUELQUES
CHIFFRES.
Informations et réservations à partir du 1er septembre :
• Point Info Jazz – 7 rue Jules Chalande 31OOO Toulouse
Tél. : 05 34 45 05 92
• www.jazz31.com
Paolo Fresu & Omar Sosa - © Roberto Cifarelli
« JAZZ SUR SON 31 »
« Jazz sur son 31 » est un festival qui garde toujours
sa vocation départementale. Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle édition ?
Je dirais tout d’abord que cette année s’ouvre encore
plus aux communes du département car avec la participation des foyers ruraux nous avons monté une opération
baptisée «concert-club », cela va permettre aux Haut-garonnais, habitant un peu trop loin des lieux de concerts
habituels, de bénéficier d’une soirée dans leur village oú
le foyer rural sera aménagé en club de Jazz pour un soir.
De plus la programmation y sera assurée par des groupes
d’ici mais qui ont, pour la plupart, une notoriété régionale voire nationale.
Cette année nous renouons aussi avec la série des
concerts-émotion à la MJC Roguet oú pendant une semaine le public pourra venir découvrir de jeunes groupes
français dont les albums auront particulièrement attiré
notre attention.
Cette édition sera placée sous le signe des cordes, la guitare, le violon, le violoncelle et la contrebasse. Ils seront
à l’honneur mais avec, bien évidemment, une place pour
tous les autres instruments et la voix.
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CULTURE - ON A CHOISI POUR VOUS
Créateur d’univers artistiques majeurs avec les festivals Jazz sur son 31 et 31notes d’Eté, le Conseil Général soutient
les autres acteurs culturels sur des spectacles choisis. Théâtre, danse et musique sont au programme de septembre à juin.
Orchestre de chambre
de Toulouse
ODYSSUD
• 21 septembre 21h
Seilhan - salle des fêtes
« L’Italie baroque »
• 4 octobre 21 h
Mauzac - église
« De Purcel à Britten »
• 30 novembre 21 h
Beauzelle - salle Garossos
« De Purcell à Britten ».
Danse :
chorégraphie Angelin PRELJOCAJ
• 16 > 17 novembre à 20h30
« CE QUE J’APPELLE OUBLI »
Concert de Diana Ciocarlie
• 25 septembre 20h
Œuvres de Marie Jaëll, Liszt,
Wagner
Les Archives Départementales :
© Droits réservés
TNT
« Six personnages en quête
d’auteur »
D’après Luigi Pirandello,
Stéphane Braunschweig
• 14 > 15 novembre
© Droits réservés
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Les samedi 15 et dimanche 16 septembre, pour la
29e édition des Journées européennes du Patrimoine,
le Conseil Général propose un programme gratuit de
visites guidées sur la thématique nationale « les patrimoines cachés ».
Le Château de Laréole : soit librement, soit avec un
guide, la visite gratuite du château s’impose, d’autant
plus que le monument abrite jusqu’au 30 septembre
une rétrospective du peintre toulousain Raoul Bergougnan. Dans les bâtiments des communs se trouvent
un espace d’accueil et un salon de thé qui propose
assiettes salées, rafraichissements et pâtisseries.
Piano aux Jacobins
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Le Château de Laréole, les Olivetains et les Archives départementales ouvrent leurs portes.
Les Olivétains : La Chapelle des Olivétains, à SaintBertrand-de-Comminges présente plusieurs monuments
de l’époque antique et paléochrétienne, les dernières
acquisitions du musée archéologique départemental. Samedi et dimanche : visites guidées gratuites de
l’exposition archéologique à 10h30, 11h30, 14h30, et
16h30 (plus 15h30 et 17h30 le dimanche). Visite pour
public handicapé sur rendez-vous.
À voir également jusqu’au 30 septembre, deux expositions photographiques de Martina Bacigalupo aux Olivétains et de Pierre-Yves Ginet à l’ancienne gendarmerie.
© Droits réservés
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Les Journées du Patrimoine
Boulevard Griffoul-Dorval à Toulouse, de très belles expositions ont
été mises sur pied : des documents originaux sur les
Templiers, des objets insolites conservés aux Archives
provenant d’un « cabinet de curiosité », des « regards
singuliers photographiques sur la ville », la conservation
des antiquités et objets d’art ou « Quand la restauration
révèle l’histoire d’un objet ». Des animations des ateliers
pour enfants sont également au programme. Visites guidées des magasins des Archives, toutes les demi-heures
à partir de 14h30 (se munir d’une pièce d’identité).
Visites de l’atelier de restauration et démonstrations.
Ateliers pour enfants : calligraphie, découverte des archives. L’antenne du Comminges des Archives départementales présente le samedi 15 septembre (14h à
18h) deux expositions, l’une sur les « Trésors cachés des
Archives », l’autre sur le thème « Quand la restauration
révèle l’histoire d’un objet ».
n Pour plus de renseignements : www.archives.cg31.fr
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occitanie
PAROLES EN JEUX
manufacturés. Elle fabrique aussi des jeux comme le tout
dernier « lo jòc de l’Ostal », un jeu de l’oie surdimensionné
qui permet une socialisation de la langue : le joueur est
lui-même son propre pion et chaque case sur laquelle il
s’arrête est illustrée d’un objet de notre quotidien, nommé
en occitan. Autre exemple : la « biroulette », c’est un jeu
avec une toupie en bois, le nom du jeu vient du verbe «
virar », tourner (« biro » en phonétique).
Pourquoi le jeu ?
« lo jòc de l’Ostal », un jeu de l’oie surdimensionné
Les meilleurs jeux sont intemporels,
ce n’est pas un hasard si le marketing
les remet aujourd’hui en avant.
E
n Pays d’Oc, on trouve différents jeux de quilles
suivant les aires géographiques : rampeau, quilles
aux maillets, quilles de huit, quilles de neuf. D’autre
part dans les cours d’école, on jouait beaucoup avec une
toupie fouettée ou lancée par une ficelle.
Les jeux occitans, en occitan
Forte de son engagement pour la culture occitane, Annie
Girerd, l’animatrice et ludologue de l’association Paroles
en Jeux s’intéresse au patrimoine ludique du Sud SudOuest comme par exemple les jeux de quilles et propose
des animations en occitan auprès des Calandretas, écoles
bilingues, universités d’été et festivals occitans. Au-delà
de la collecte des règles de jeux pratiqués par les anciens
lors des veillées, le dimanche ou pendant les fêtes, l’association s’applique par ailleurs à retrouver des jeux non
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Le jeu permet de rentrer en relation dans un face-à-face
facile et constructif. La communication est immédiate
et spontanée entre enfants, adolescents, adultes et personnes âgées, de manière intergénérationnelle ou non,
sur un pied d’égalité. Si l’enfant apprend en jouant,
l’adulte retrouve des habiletés de l’enfance. C’est dans
la confrontation, la réflexion, la négociation et le bluff
que se font les apprentissages. Le jeu ouvre sur d’autres
cultures car il est universel, il n’a pas de frontière, on
peut le retrouver d’un continent à l’autre avec une forme
différente et un principe de jeu qui reste le même.
Les activités de l’association
Des soirées jeux se déroulent au siège de l’association
dans le quartier de Lardenne ou au café culturel des
Folles Saisons aux Pradettes (Toulouse) en collaboration avec le club occitan des Pradelons. Des animations
avec des jeux traditionnels en bois, jeux du monde sont
proposées auprès des comités d’entreprise, des associations socio- éducatives, des handicapés, des personnes
âgées et des familles.
Les prochaines dates
- Soirées jeux, le dernier jeudi du mois à Lardenne Journées du Patrimoine en septembre - Mercat Occitan
à Toulouse - Fête occitane à Cintegabelle en octobre Téléthon Carsat en décembre - Arbre de Noël d’Auribail
en décembre
• Contacts : www.parolesenjeux.org et 05 61 318 813
Le colloque
sur la laïcité
avec Erik Orsenna
Chaque année, depuis 17 ans
maintenant, le Conseil Général
accueille une personnalité qui
vient développer en public un
thème dans le cadre de son colloque sur la laïcité. L’événement
très attendu remplit à chaque
fois l’auditorium de Diagora, à Labège. La prochaine conférence aura
lieu le mardi 13 novembre 2012 à 18 heures. Le célèbre académicien
Erik Orsenna s’exprimera sur un sujet qui fait beaucoup débat, « Religions et liberté de penser ». L’ancien conseiller culturel de François
Mitterrand est un touche-à-tout de haut niveau dans des domaines
aussi variés que la philosophie, les sciences politiques, l’économie,
la finance internationale, la littérature… Auteur de romans à succès,
il a reçu le prix Goncourt en 1988 pour « L’Exposition coloniale ». Il a
été élu en 1998 à l’Académie française. Le public est invité à venir
nombreux le 13 novembre. L’entrée est gratuite.
Le 13 novembre, le colloque annuel sur la laïcité organisé par le Conseil Général reçoit
Erik Orsenna à Diagora Labège autour du thème « Religions et liberté de penser ».
21, 22, 23 septembre : La grande fête
de l’agriculture à Saint-Gaudens
La plus grande ferme de Midi-Pyrénées ouvrira à nouveau ses portes
le 21 septembre dans le parc des expositions du Comminges. Durant
trois jours, le salon « Les Pyrénéennes », véritable fête de l’agriculture,
magnifique vitrine de l’économie rurale en Haute-Garonne, accueillera
des milliers de visiteurs. Cette année, la manifestation organisée par
la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois prend une dimension interrégionale, celle du massif pyrénéen dans son ensemble. Plus
de 2000 animaux seront réunis, vaches et taureaux, brebis et béliers,
ânes, mules, cochons, chevaux, poules, canards, oies, chiens de berger. Le Conseil Général soutient financièrement cette manifestation et
y sera une nouvelle fois présent physiquement sur son stand animé
avec des tables rondes, des dégustations de produits locaux de qualité : agneau des Pyrénées, ail de Cadours, vins de Fronton, porc noir,
veau sous la mère, haricots…
Du 9 octobre au 16 novembre à la MJC Roguet, une exposition de 30 photos de
Martina BACIGALUPO, primée au festival de photo-journalisme à Perpignan.
Hommage à
Bernard Vignaux,
ancien Conseiller Général
du canton de Rieumes
Le sourire de Bernard Vignaux
n’est pas près de s’éteindre
dans le souvenir de tous ceux
et celles qui l’ont approché dans sa pharmacie de Rieumes
ou dans l’exercice d’une vie publique aussi longue que son
élégante silhouette. Il s’en est allé le 19 juillet dernier à l’âge
de 87 ans et avec lui disparaissait ce jour-là une figure du
canton qu’il connaissait si bien et qu’il aimait par-dessus
tout : c’est ici qu’il était né, c’est ici qu’il s’est donné sans
compter durant 37 ans pour les autres, réélu sans interruption conseiller général sous l’étiquette socialiste de 1967 à
2004. L’homme n’est plus là, mais il a laissé son empreinte
un peu partout : ici sur le collège de Rieumes, là sur son
gymnase, sur les écoles communales, les réseaux d’assainissement et d’éclairage public, les services à la personne,
bref sur tout ce qui relève de l’intérêt général dont il avait
la charge. Sa passion pour les arts et la culture, comme le
souligna Pierre Izard lors de la cérémonie des obsèques, «
en a fait pendant 10 ans un vice-président du Conseil Général remarquable pour asseoir en Haute-Garonne les fondements d’une décentralisation propice à promouvoir dans ses
dimensions les plus qualitatives une culture toujours plus
accessible à tous».
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PORTRAITS
André DUCAP
Zohra
EL KOUACHERI
seul contre tous
« ouvrir la fac
du Mirail »
Conseiller Général du canton de Toulouse 2
A
de rares exceptions près, les votes importants du Conseil Général frôlent les 53
« oui » synonymes d’unanimité. Mais immanquablement, une voix, toujours la même,
manque au décompte final. L’irréductible
opposant (UMP) André Ducap ne franchit que
de loin en loin la ligne de démarcation droitegauche : 9 fois sur 10, ou à peu près, il assène
un « contre » ou une « abstention » dans le
micro, assorti d’un commentaire mordant.
« Je pourrais approuver plus souvent les propositions de la majorité, confesse-t-il, mais c’est
leur présentation politique qui m’en empêche. »
« Je ne vais quand même pas me ranger aux côtés des socialistes lorsqu’ils
tirent à boulets rouges sur l’ancien
gouvernement et sur Sarkozy ».
André Ducap, conseiller du canton de Toulouse 2, en plein cœur de la Ville rose (le Busca, les Carmes, Saint-Etienne, Saint-Michel),
où il succéda à son père Armand en 1988,
avoue se sentir bien seul par moment. Il soupire en songeant à l’époque des années 1980
où une bonne dizaine d’élus toulousains faisaient corps sur les bancs de la droite autour
de leur chef Pierre, puis Dominique Baudis
face à un adversaire quatre fois supérieur en
nombre. « Aujourd’hui, ce que je dis en session s’envole souvent comme plume au vent
et c’est usant, fatalement. Mais je dois tenir
pour faire entendre un discours discordant
indispensable dans une assemblée démocratique. Je représente la part de population qui
ne veut pas du socialisme »
Animé par des convictions inscrites dans ses
gènes, André Ducap a eu un parcours politique rectiligne.
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Conseillère du Canton de Toulouse 12
«J
« J’ai été élevé dans le culte du général De
Gaulle. »
« Dès l’âge de 10 ans, en 1958,
alors que j’étais en septième, je distribuais des tracts gaullistes pour le
référendum. »
L’aumônier du lycée Fermat nous avait exhortés cette année-là à « prier pour l’état de la
France ». Et j’ai saisi alors que le pays allait
très mal, avec ces gouvernements qui tombaient les uns après les autres ». Son engagement précoce n’était pas un feu de paille.
En 1977, il entrait au Capitole dans l’équipe
de Pierre Baudis qui lui inspire le plus grand
respect : « C’était un monsieur ».
Dernier rescapé du « clan » au Conseil Général,
André Ducap regrette que « Toulouse soit sousreprésentée ». Il en veut à la majorité socialiste d’avoir enterré trois grands projets qui lui
tenaient à cœur :
un contournement supplémentaire de l’agglomération toulousaine, le super-barrage de
Charlas (« En été, ce n’est plus la Haute-Garonne, mais la basse Garonne… »), enfin un
autre aéroport pour remplacer celui de Blagnac.
Lors du vote sur ces dossiers, c’était le monde
à l’envers dans l’Assemblée départementale :
52 « contre » et un seul « pour ». André Ducap
restera décidément toujours bien seul…
e ne me suis pas réveillée un matin
en me disant je veux être conseillère générale. Mon élection est le
fruit d’un long travail, d’un cheminement,
avec derrière 17 ans de militantisme ».
Zohra El Kouacheri a perçu le 28 mars 2011
les dividendes d’un engagement humaniste
pugnace, sur une terre très exigeante pour ceux
qui se dévouent à la cause des laissés pour
compte : son canton 12 de Toulouse englobe
une partie du Mirail. C’est ici qu’elle a effectué
ses premières armes, dans des associations
de quartier. « J’accompagnais aux ASSEDIC
les personnes ayant des difficultés à remplir
leur dossier, et je servais de traductrice aux
sans-papiers». Elle a dirigé des associations
culturelles et sportives avec toujours la même
ambition créer des liens interculturels et intergénérationnels au-delà « des quartiers ».
La politique est arrivée un peu plus tard dans
sa vie. Le regretté Jean-Paul Fonvieille, figure
emblématique du Mirail, et Claude Touchefeu, la précédente conseillère générale, lui
ont ouvert la porte de la section socialiste
locale. « Mais je n’ai pas adhéré tout de suite
au PS. Je ne cache pas que j’avais un peu
peur de me lier à un parti, ce qui demande
un investissement personnel que je consacrais déjà aux gens les plus en difficulté. »
« Mais j’ai fini par m’engager au PS,
d’abord pour ses valeurs républicaines
et laïques que je partage ».
élue secrétaire de la section 12, puis désignée par les militants pour porter les couleurs
du PS aux dernières cantonales, elle reçut
l’aval des électeurs en 2011. Tout de suite,
on salua la victoire d’une femme née en Algérie, une première, et avec elle un pas en avant
vers la diversité.
Un mot qui écorche les oreilles de l’intéressée :
« J’ai refusé dès le début de me laisser enfermer dans une case. Je ne suis pas l’élue
d’une ethnie ou d’un quartier, on ne m’a pas
choisie non plus pour mon faciès. Répéter sans cesse que je suis issue de l’immigration, revient à me tenir à l’écart. »
« Par contre, je n’oublie pas d’où je viens.
Je suis une enfant des « Deux Rives »,
« avec un pays où j’ai vu le jour et où j’ai grandi
et un pays d’adoption, celui où je vis aujourd’hui
et où l’on m’a élue pour mes capacités, pas pour
mes origines ».
Zohra El Kouacheri ne cache pas que le passage entre son état de militante de base et celui
de conseillère générale l’a un peu déstabilisée au début : « J’avais du mal à cerner ce statut nouveau pour moi, si différent de ce que
j’avais connu auparavant. Il m’a fallu un peu de
temps, mais maintenant je maîtrise mon sujet ».
Elle veut ouvrir la faculté du Mirail aux collèges voisins et au quartier en créant des passerelles : « Il y
a ici un tel potentiel inexploité, regrette-t-elle. Les
autres quartiers de mon canton, Pradettes, Saint
Simon, Lardenne sont aussi touchés par la dégradation de la situation sociale avec des problèmes
récurrents d’insécurité. Je veux avoir un regard
sur l’ensemble du département. Il n’y a pas que
sur le canton 12 que l’on assiste à la paupérisation de populations, le rural est aussi touché et a
besoin de la solidarité, donc du Conseil Général »
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EXPRESSIONS POLITIQUES
Patrick DOUCEDE,
Président du groupe RDSE.
Conseiller Général du canton de Montréjeau.
Groupe Radical Démocrate Social Européen
Groupe Socialiste Majorité Départementale
Les radicaux de gauche occupent depuis plus d’un siècle une place centrale
dans la République : humanistes, solidaires, laïques, gardiens des libertés
publiques et privées. Plus que jamais, ces valeurs apparaissent au cœur des
préoccupations des Français et de la vie quotidienne de chacun d’entre nous.
Pour la première fois un groupe autonome a vu le jour à l’Assemblée Nationale
avec pour Président Roger-Gérard SCHWARTZENBERG.
La création d’un tel groupe est historique. Ils ont désormais, avec le Sénat les
moyens politiques d’exprimer leur sensibilité à l’intérieur d’une majorité présidentielle loyale, mais diverse.
UN NOUVEAU CONTEXTE
Groupe d’Action Départementale
André DUCAP,
Conseiller Général du canton de Toulouse 2.
Président du GAD.
Dans cette période de crise et de difficultés économiques qui frappent tous les
pays de l’Europe, la France, pour réduire son déficit, ne doit pas avoir recours à
l’augmentation des impôts et des taxes - cette augmentation va pénaliser notre
économie, notre industrie et le pouvoir d’achat des Français - mais doit au
contraire poursuivre les efforts engagés et voulus par l’ancienne majorité pour
réduire le déficit : rigueur, économies, meilleure gestion et diminution des dépenses de fonctionnement de l’État et des Collectivités Locales en particulier
en diminuant le nombre des fonctionnaires.
Groupe « Union pour la Haute-Garonne »
Claude ROUDIÈRE,
Conseiller Général du canton de Verfeil.
Président du groupe UPHG.
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HAUTE-GARONNE 123
EN APPLICATION DE LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002 SUR LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ, UN ESPACE DE LIBRE EXPRESSION EST RÉSERVÉ DANS LE MAGAZINE
HAUTE-GARONNE AUX DIFFÉRENTS GROUPES POLITIQUES EN FONCTION DE LEUR REPRÉSENTATIVITÉ AU SEIN DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-GARONNE.
Le 3 juillet, dans son discours de politique générale, le Premier Ministre a
souligné que les collectivités locales sont prêtes, elles aussi, à prendre part à
l’effort national de redressement des comptes publics, et, dans cet esprit, le
concours financier de l’État sera gelé en valeur pour les années 2013, 2014,
2015, dans la continuité des dispositions prises pour 2011 et 2012 par l’ancien gouvernement sur la base des ressources de 2010.
Cette contribution à l’effort national ne doit pas toutefois modifier l’intervention du Conseil Général dans l’économie haut-garonnaise et notamment dans
l’investissement des Communes dans la mesure où le Président a réaffirmé à
plusieurs occasions son intention de maintenir à son niveau actuel l’aide départementale aux Communes.
Or, en juin, le chômage restait orienté à la hausse en Haute-Garonne avec
102 400 personnes sans emploi, alors que derrière chaque demande de subvention de chaque commune se trouve toujours un artisan ou une entreprise
en attente de la commande qui lui est promise et dont l’exécution génèrera
souvent la création d’emplois.
Aussi, parmi les vœux déposés à la session de juin par les Elus de notre Groupe,
j’ai proposé la régularisation rapide de tous les dossiers en attente de subvention départementale afin de lancer immédiatement toutes ces opérations dans
toutes les communes concernées et de donner ainsi un coup de fouet à l’activité départementale et donc à l’emploi.
Contrairement à d’autres pays aujourd’hui accablés, la France a su résister aux
crises qui se sont succédées, le challenge de l’emploi reste à gagner.
HOLLANDE à la présidence de la République
et l’arrivée d’une majorité socialiste et de
gauche à l’Assemblée vont permettre au gouvernement de Jean-Marc AYRAULT de mener
une politique plus conforme aux attentes et
aux espoirs des collectivités territoriales.
Le Conseil général de la Haute-Garonne,
comme les autres collectivités, n’a pas été
épargné par 10 ans d’une politique visant
à réduire leur libre autonomie, notamment
par des mesures financières restrictives
et par la non-compensation des dépenses
transférées par l’État.
L’objectif était de contraindre les collectivités à décliner une politique nationale injuste
socialement et inefficace économiquement
au regard de son bilan sur l’emploi et sur
l’aggravation du nombre de bénéficiaires des
aides sociales.
L’ACTION SOCIALE AU CŒUR DE NOTRE MISSION
À cet égard l’action sociale qui est au cœur
de la mission du Département constitue,
loin devant les autres domaines, le poste
principal du budget départemental. Les dépenses d’action sociale et de solidarité sont
passées de 37% des dépenses de fonctionnement du Conseil général en 2001 à plus
de 50% en 2011.
Transfert des allocations universelles de
solidarité (RMI-RSA, APA…), crise économique, vieillissement de la population,
dépendance, handicap, insertion, aide à la
famille et à l’enfance, logement, sont autant d’aspects de notre action qui apportent
à nos concitoyens la politique de proximité
efficace dont ils ont besoin.
L’ÉDUCATION, UNE DE NOS PRIORITÉS
De même nous tenons à continuer nos politiques fortes en matière d’éducation qui reste
une de nos priorités comme le montre encore
cette rentrée scolaire. Elle verra la livraison
des collèges de Labarthe-sur-Lèze, Saint-Jory
et Cadours, pour continuer à faire de l’école
publique le moteur de l’égalité des chances
pour les jeunes haut-garonnais.
Nous avons aussi proposé la mise en place du
Conseil général des Collégiens de la Haute-
Bertrand Auban,
Président du groupe Socialiste.
Majorité Départementale.
Garonne pour leur permettre de découvrir le
fonctionnement du Conseil général et de faire
des propositions d’actions à mener. Un apprentissage de la démocratie locale qui sera
particulièrement utile dans leur futur exercice
de la citoyenneté.
Toujours dans cette priorité à l’éducation,
nous expérimenterons le chèque lecture destiné à compléter les aides financières aux
familles pour la scolarisation des enfants.
UN NOUVEL ACTE DE LA DÉCENTRALISATION
En conclusion je forme le souhait que le futur
nouvel acte de la Décentralisation annoncé
par le président HOLLANDE et son gouvernement renoue les liens de la confiance envers
les collectivités territoriales dans l’exercice de
leurs missions et leur rende l’autonomie qui
a été progressivement restreinte auparavant.
Des États Généraux des Collectivités territoriales seront organisés en octobre par le Sénat et permettront d’y contribuer également.
Nous sommes confiants à cet égard dans la
volonté et la détermination du gouvernement.
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