Quand la bise fut venue - Testa mora Free Chapter Corsica

Transcription

Quand la bise fut venue - Testa mora Free Chapter Corsica
N°07 / 1er trimestre 2007
Le mot du Director
« le free chapter qui clame haut son indépendance »
calendrier des sorties
1er dimanche d’Avril, le 1 : lieu à définir
1er dimanche de mai, le 6 : lieu à définir
26, 27 et 28 mai : Free Meeting de Bordeaux
Les freenews
« Y a le feu au lac ! »
De nouveaux club indépendants voient le jour dans
le microcosme des bikers …. De nouveau « Free
Chapter » voient le jour, … Mais que se passe t’il
donc chez les bikers français ?
2007
Ch’ellu sia l’annu novu,
A rializazioni di i nostri prughjetti,
Ch’ellu sia dinò,
par ognunu di noi,
un annu di prusperità,
di felicità e di pace.
PACE E SALUTA A TUTTI !
Au non du Testa mora Free Chapter, je vous adresse
mes meilleurs vœux pour 2007en espérant que celle-ci
vous apporte bonheur, santé et de bonnes randonnées au
guidons de vos Harley Davidson.
Ride and have fun et bon viaghju
Thierry Battistelli
Le Paris Sud free Chapter ;
Le Chantilly Grand Comdé Free Chapter ;
Création du Hard Chrome Chapter, club
indépendant de toute concession dans la
Drôme ;
Naissance de l’Occitania Free Chapter », un
pur jus de « free » ;
Un autre club « indépendant » de propriétaires
de motos Harley-Davidson vient de naître sur
la Cote d’Azur, « le Côte d'Azur Chapter »,
scission du Frejus Esterel chapter, il n’est
rattaché a aucune concession.
Il y a maintenant 9 free chapter en France et un en
Belgique.
Mais que se passe t’il donc dans la tête des
bikers ? Il sont pourtant toujours affiliés au plus
grand club de motards du monde, le HOG, 1
millions d’adhérents sur la planète !
Le HOG devrait se poser la question.
Adresse du site du Testa Mora Free Chapter : http://testamorafreechapter.free.fr
1
INFOS
Galette des Rois
Par une belle journée de janvier, le Testa Mora Free Chapter
c’est retrouvé à Corte. Regroupement de toute les « chapitres »
insulaire, Balagne, Bastia, Ajaccio, Sud-Corse et le tout dernier
le Costa verde. Après une pose café, le groupe en convoi s’est
dirigé vers Moriani-Plage, capitale de la Costa Verde, par la
RN 200, le long des Gorges du Tavignano sous un soleil
éclatant.
Nous avons rejoint le restaurant ou un repas était prévu avec
au désert, la fameuse galette des Rois offerte par notre artisan
boulager-patissier du Testa Mora, André. Nous avons failli
tirer le Roi …
Les Bikers ont faillit avoir une dinde dans le dos ….
Ce fut Thomas Jefferson qui attribua au pygargue à tête blanche la mission
de porte-étendards de la toute jeune nation américaine. Il suivait les tenants
de la physiognomonie, cette pseudo-science aujourd’hui jugée raciste, qui
affirme que l’aspect extérieur d’une personne ou d’un animal trahit sa
nature profonde. Du fait de sa tête blanche et ses yeux jaunes, le pygargue,
disait les physiognomonistes, ne pouvait être que noble et courageux..
Benjamin Franklin, c’est tout a son honneur de scientifique, rejeta cette
logique bancale et reconnut, que l’oiseau n’était en réalité qu’un pirate.
Pis encore, c’était a ses yeux un « couard lamentable, qui a pour habitude de fuir les oiseaux de la taille d’un
moineau ».
Une dinde comme emblème !
Franklin proposa de recruter plutôt comme emblème la dinde, volatile aux nombreuses
vertus. Mais il échoua a imposer ses arguments : notre jeune nation n’attachait
manifestement davantage d’importance au symbolisme qu’à l’histoire naturelle, et la
dinde avait nettement moins de charisme que le pygargue.
Un aigle ? Non, seulement un charognard.
Arthur Cleveland Bent, life Histories of North American Birds of Prey (Vie et mœurs
des oiseaux de proie d’Amérique du Nord), publié en 1937. « Un bel oiseau », écrit
Bent au sujet du pygargue, mais « qui ne mérite guère la distinction [d’être l’emblème
national]. Ses mœurs de charognard, son attitude timide et lâche, sa façon d’agresser
comme un pillard le balbuzard, plus petit et moins fort, n’inspirent guère le respect ».
Le pygargue à tête blanche [Haliaeetus leucocephalus] volent plus qu’ils ne chassent ne doit pas nous
surprendre : ce ne sont pas des aigles à proprement parler, malgré leur nom anglais de « bald eagle », ou aigle
chauve. Difficile d’appartenir à cette élite le genre Aquila) avec des pattes vaguement emplumées et des
tendances douteuses sur le plan gastronomique. Il leur arrive de chasser, mais ils ont conservé la capacité des
vautours à se nourrir toute leur vie durant de chair putride. En revanche, l’aigle royal et le balbuzard sont tous
deux contraints de chasser.
Ouf !
Le 20 juin 1782, le Congrès continental a adopté le grand sceau des Etats-Unis, sur lequel figure le pygargue.
Mais ce n’est qu’en 1787 que l’oiseau est de venu officiellement l’emblème des Etats-Unis. Le pygargue
figure sur le sceau du Président, sur de nombreux documents officiels, sur les billets et sur certaines pièces.
Notons qu’il regarde en général vers la gauche, du coté du rameau d’olivier, mais que sur certaines
représentations, il dirige plus martialement son regard vers la droite, du coté des flèches.
2
Le tatouage
Le tatouage fait partie intégrante depuis toujours de la culture biker. Mais
quelle définition appliquer à cet art. En substance et pour éviter de rentrer
dans des détails techniques fastidieux, le tatouage consiste à dessiner sur
la peau ou plus exactement sous la peau. On applique une encre noire ou
de couleur à l’aide d’un dermographe électrique ( aiguille vibrant à
grande vitesse grâce à des électro-aimants ). Certains derma plasticiens
appelés communément tatoueurs réutilisent une technique ancestrale à
l’aide d’une tige de bambou.
Mais que d’évolution depuis les grossiers encrages bleus représentant un
cœur percé d’une flèche avec l’inscription « A MA MERE ». Au cours de
la dernière décennie, le tatouage a énormément évolué tant au niveau
technique ( couleur, qualité des encres, hygiène et matériel ) qu’au niveau
artistique, les derma plasticiens offrant une palette de choix infini.
L’évolution la plus importante se situe particulièrement au niveau de la
Un tatouage monochrome
perception du tatouage par le grand public.
Dans la société actuelle, il n’est plus considéré comme une forme de marginalité et réservé au bad boy. A
cet égard et sans aucun doute aussi par effet de mode, stars du show biz, grands sportifs ou top models
n’hésitent pas à faire admirer leurs fresques épidermiques au quidam moyen. Néanmoins, une approche
psychologique approfondie est tout de même indispensable avant de prendre la décision de se faire tatouer.
Effectivement, un tatouage est indélébile et même si les techniques laser ont considérablement évolué,
l’effacement laisse des traces. Il faut prendre en considération que les modes se font et de défont mais que
le dessin reste.
Voici quelques élémentaires conseils si vous décidez de franchir le pas :
HYGIENE : choisissez votre tatoueur non seulement en fonction de ses compétences artistiques mais aussi
au niveau de l’hygiène qu’il apporte à sont art. Le sida, hépatite et maladies connexes se transmettent par
les aiguilles. Il vaut donc mieux choisir un derma plasticien professionnel ayant pignon sur rue à un
amateur peut-être éclairé qui ne disposera pas des moyens idoines. Après coup, il faut un peu de temps pour
cicatriser car c’est tout de même une agression de la peau. Effectuer un traitement par application de
pommade style BEPANTHEN ou BIAFINE.
CHOIX DU MOTIF : un tatouage doit refléter votre personnalité et être esthétique. Il faut donc une grosse
préparation en amont. Cherchez, consultez, faites des montages, creusez vous un peu la cervelle, voyez
surtout votre tatoueur qui saura utilement vous conseiller.
LA REALISATION : Attention le tatouage n’est pas indolore. Il faut même une bonne dose de
masochisme pour le supporter, alors âmes sensibles s’abstenir , certains se reconnaîtront notamment une
personne voulant garder l’anonymat, un certain Monsieur S.D de P.V. La douleur est différente selon les
zones du corps et surtout la taille de la pièce. ( zones particulièrement douloureuses : le dessus du pied, les
côtes, le cou ).
LES PRIX : Aucun barème n’est tenu à la profession. Pour les grandes
pièces, un tatoueur raisonnable facture entre 100 et 120 € de l’heure. Pour un
dos complet, comptez entre 1000 et 2000 € . Les petits motifs sont
généralement négociés à la pièce. Mais à ce niveau là, ne regardez pas à la
dépense en choisissant le moins cher qui peut vous faire une catastrophe
définitive.
En conclusion, le sujet est vaste et je n’ai fait que l’effleurer. J’espère vous
avoir donné envie ou tout au moins éveillé votre curiosité. J’envisage de
créer une rubrique tatouage sur le site du chapter. Cette proposition sera
étudiée par le bureau mais vous pouvez d’ors et déjà me donner votre
opinion sur le sujet.
René MASSON.
Un tatouage en couleur 3
Un peu d’histoire … Les Outlaws et les Bandidos
Les Outlaws. Deuxième gang mondial par ordre d’importance, le club a été fondé en
1935 près de Chicago et s’appelle alors le “McCook Outlaws M.C”.
1950. Le Club s' agrandit, et compte des membres de toute la région de Chicago. Le
Club décide de changer de nom, devient le Chicago Outlaws M.C (les Outlaws de
Chicago) et déménage de Mc Cook pour s'installer à Chicago. Il change aussi de logo:
un petit crane remplace la moto ailée et on adopte des caractères de style vieil anglais.
Les membres du Clubs brodent ce motif sur leurs chemises noires et le peignent sur
leurs blouson de cuir.
1954. Les Pistons Croisés sont ajoutes au petit crane d'origine.Les membres du Club
brodent ce motif sur leurs chemises noires du style Ouest Américain, avec des lignes
blanches. Le patch arrière est influencé par le film L'Équipée Sauvage (The Wild One),
avec Marlon Brando.
1959. Mais ce n’est véritablement qu’à partir de cette année que John Davis va
développer le groupe. Le Crane et les Pistons Croisés sont redessinés et deviennent
beaucoup plus grands avec plus de détails.
1965. Le 31 décembre 1964 a lieu à Chicago une fête du Jour de l'An pour établir
officiellement la Nation Outlaw « American Outlaws Association » (A.O.A).
L'Association Américaine des Outlaws naît ainsi au premier coup de minuit. C'est aussi
en 1965 que le Crane et les Pistons Croisés sont baptisés Charlie.
1969. En 1969 la devise (Dieu pardonne, les Outlaws pas)
(GFOD: God Forgives, Outlaws Don't) est adoptée par le club.
1980. Le conflit permanent avec les Hells Angels
a facilité un rapprochement avec les « Bandidos ».
1989. L'abréviation (MC) est ajoutée aux Couleurs.
1993. La France devient le premier Chapitre européen.
2003. L'American Outlaws Association est représenté dans 19 États aux États-Unis. Le club Français (MC Drome)
rejoint l'American Outlaws Association.
L’organisation compte aujourd’hui près d’une cinquantaine de chapitres en Amérique du Nord (pour environ 1.000
membres) et possède également des antennes en Australie, en Grande-Bretagne, en Irlande, en Belgique, en
Norvège, en Suède, en Allemagne et en Thailande. Le territoire américain est divisé en 4 régions contrôlées par les
chapitres d’Oklaoma City, Atlanta, Chicago et Detroit. Le club est structuré sur le modèle des Hells Angels. La
maison-mère, longtemps à Chicago, se situe depuis 1984 à Detroit où règne » le Président National des Outlaws,
Henry Joseph « Taco » Bowman.
les Bandidos
Fondé en 1966 à Galveston (Texas) par Donald Eugène Chambers, ancien membre
des « Marines ». Ils tiennent leur nom d’une marque de produits
« tex-mex », « Frito Bandido », dont l’emblème a inspiré
également les couleurs du club. Aux Etats-Unis, ils sont surtout
implantés dans les Etats du Sud mais également autour de Seattle.
Le chapitre-mère se situe à Corpus-Christi (Texas). Contrairement
aux autres bandes, les Bandidos n’ont pas de véritables
Bandido Don Chambers
clubhouses : les réunions (« messes ») se font au domicile des
El Presidente Founder
membres tout aussi bien sécurisé et fortifié que les « repaires »
Frito Bandido
des autres organisations.
Autres différence avec les autres bandes : leurs couleurs sont toujours éclatantes et ne
doivent pas être salies. Ils arborent comme couleur un Mexicain portant sombrero et
armé d’un pistolet et d’une machette. La « Bandido Nation » est
l’alliée des Outlaws dans la guerre contre les Hells Angels en
Amérique du Nord et dans le reste du monde. L’organisation compte
aujourd’hui près d’une cinquantaine de chapitres en Amérique du
Nord et possède également des antennes en Australie, en Grande-Bretagne, en Irlande, en Belgique,
en Norvège, en Suède, en Allemagne et en Thailande. Le club est structuré sur le modèle des Hells
Angels. La maison-mère, longtemps à Chicago, se situe depuis 1984 à Detroit où règne » le Président National des
Outlaws, Henry Joseph « Taco » Bowman.
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