Le GUIDO - Media Business Essaouira 2016

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Le GUIDO - Media Business Essaouira 2016
Le GUIDO
numéro 41 - hiver 2013/2014
le magazine d’Essaouira
éditions média business - Essaouira
a fin de l’année est proche, et avec elle, l’occasion de nous
pencher sur ces douze derniers mois avec, des manifestations,
des développements intéressants et prometteurs qui auront
émaillé 2013, pour la ville et pour tous, des évènements divers qui
en aucun cas ne laissent indifférent.
sommaire
patrimoine : Essaouira, ville monde
tourisme : Agadir et Essaouira
tourisme : Thomas Cook
tourisme : Musée national du thé
tourisme : Essaouira et la Pologne
tourisme : les musiques d’Essaouira
tourisme : une mise en valeur par l’arganier
tourisme : la sardine cousue main
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Directeur de publication : André EUGENE.
Imprimerie : Somadi / Pipo - Casablanca
Rédaction : Sylvie BRIGNON
Traduction : Danièle LEGALL
Photos : S. BRIGNON, A. EUGENE
Réalisation : André EUGENE
Assistante : Maryam ELKOURCHI
Dépôt légal / ISSN : 2008PE0021 / En cours
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photos, intégrale ou partielle, est interdite sans autorisation de l’éditeur.
Essaouira démarre l’année à venir avec de multiples initiatives en
poche en faveur de son développement.
La ville après avoir fait la une à la fin des années quatre vingt dix et
début deux milles revient plus que jamais sur l’avant de la scène !!!
Campagnes touristiques en direction de notre cité, venues de
France et du Maroc, émissions télévisées ou radiophoniques,
diffusées et rediffusées, pays étrangers qui s’y intéressent en tant
que puissance touristique, mise en avant de son potentiel et de
son patrimoine local, architecture, arganiers, sports nautiques,
nouveaux vols, nouvelles structures d’accueil, gros plans sur sa
musique et ses festivals, rien n’arrête cette nouvelle campagne
de promotion, et rien n’est en reste ! Essaouira s’exporte et se
vend ! Nouvelle redécouverte de cette ville marocaine de la côte
atlantique, cité du vent, aux multiples influences culturelles qui se
développent, s’exportent, se vendent, se disent et enchantent
toujours et encore.
Essaouira revit et revivra encore pour le plaisir de tous, habitants,
commerces locaux nationaux et plus internationaux.
Le magazine Le Guido souhaite une bonne et heureuse année
pleine de surprise et de joie à tous ses lecteurs, de joyeuses et
excellentes fêtes, paix et bonheur pour tous.
le guido [3]
edito
L
patrimoine
Essaouira « ville monde »
L’
émission phare de France-Culture, « Ville-Monde », a consacré deux éditions
à Essaouira, les 16 et 23 juin derniers. Ce choix intervient après que la chaîne
culturelle radiophonique française de référence ait à trois reprises invité Essaouira
et des Souiris à son émission hebdomadaire « Cultures d’Islam ». Se sont succéder
à l’antenne de France-Culture et pendant plus d’une heure chacun, la chanteuse
Françoise Atlan, Directrice du Festival des Andalousies d’Essaouira (3 mai), Houssein
Miloudi (10 mai), le grand peintre souiri et André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi
Mohammed VI (17 mai).
Cap sur le Maroc et sa côte atlantique, Essaouira… Le voyage commence sur l’île de
Mogador qui fait face à la ville, du haut du minaret de la mosquée construite au début
du XIXe siècle. De cette hauteur et de cette distance, la cité est cernée par les remparts
couleur terre que surmontent les profils de ses maisons blanches, et le port : à gauche,
c’est l’océan qui bat les rochers où s’enracinent les remparts ; à droite s’étend la large
anse en laquelle les flots marins sont apprivoisés, anse prolongée par les dunes de
sable, qui finissent par rencontrer le vert de la forêt de thuya, puis la forêt d’arganiers,
parfois des oliviers… Ville ouverte sur la mer, née comme ville nouvelle au milieu du
XVIIIe siècle, « au milieu du sable et du vent, là où il n’y avait rien », elle était destinée
à drainer le flux du négoce continental vers les destinations outre-mer. Une ouverture
vers l’extérieur renforcée par l’accueil des légations étrangères qui représentaient
les puissances occidentales européennes mais aussi américaines, le Maroc étant le
le guido [4]
patrimoine
Essaouira: « a world within a town »
F
rance Culture flagship program “Ville-Monde” dedicated
two dates to Essaouira on the 16th and 23rd of June last.
The choice was made following three invitations to Essaouira
and to some Souiris for its weekly program “Cultures d’Islam”.
On this French Cultural model radio program came, for over
an hour each, Françoise Atlan, the Director of the Essaouira
Festival of Andalusias (3rd of May), Houssein Miloudi, the great
Souiri painter (10th of May) and André Azoulay, the advisor to His
Majesty King Mohammed VI (17th of May).
Let’s head to Morocco and to its Atlantic coast, Essaouira …The
journey starts on the island of Mogador which faces the town
from the top of the minaret of the mosque built at the beginning
of the 19th century. From this height and distance, one perceives
the city surrounded with earthen coloured ramparts and the
outline of its white houses and the harbour. On the left, is the
Ocean beating the rocks where the ramparts are anchored;
on the right, the large cove welcomes and tames the waves; it
stretches up to the sand dunes which extend to the green thuja
forest then to the argan tree forest, with olive trees here and
there… A town opening to the sea born new in the middle of
the 18th century “among sand and wind and in the middle of
it : nothing”; she was destined to drain the inland trade towards
places overseas. This opening outward was reinforced by the
welcome presence of foreign legations representing European
powers but also America : Morocco being the first country to
have recognized the United States of America as early as the
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premier pays à avoir reconnu les Etats
Unis d’Amérique dès la proclamation
d’indépendance. Une vocation qui a donné
à la ville le privilège d’accueillir la diversité
humaine qui réside dans l’arrière-pays,
et au dehors : Essaouira ville ouverte, et
ville plurielle. Du quartier du Meshouar au
quartier juif, le mellah, jusqu’aux portes du
port, les créateurs rencontrés, originaires
d’Essaouira, inspirés par elle ou vivant
dans son enceinte, nous parlent de cette
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patrimoine
diversité, de cette ville entre Orient et a marqué la génération de mai 68. Au
début des années 1970 quand Georges
Occident et « dédiée au divers ».
Lapassade avait découvert la ville, l’avait
Les séquences labyrinthiques alternent aimée et avait été éprouvé par l’état de
avec l’urbanisme régulier, orthogonal, et décrépitude qui la corrodait, il avait apposé
cette dualité suscite la marche poétique à l’entrée de la cité une pancarte où il avait
entamée avec l’écrivain mexicain Alberto écrit : « Essaouira, ville à vendre »… C’est
Ruy Sanchez, dont l’œuvre romanesque ce décor qui a servi à Orson Welles pour
se nourrit du mythe même de Mogador. situer Chypre dans Othello. Ce « Mogador
Avec lui et les artistes de la ville, nous d’Afrique » qui a inspiré Paul Claudel, dans
« médinons » à travers le dédale que Le soulier de satin…
ponctue la scansion de l’ombre et la
lumière, avec cette dense matière sonore Il y a aussi les visiteurs réguliers,
qui émanent des échoppes et de ce qui constants, cherchant à maintenir vif
échappe des patios. Une diversité qui en eux le mythe créateur de la ville.
s’exprime aussi par la musique, celle des Comme l’écrivain mexicain Alberto Ruy
Gnawas qui illustrent par la performance Sanchez qui fait de Mogador une quête,
vocale et en langue arabe, tout ce comme les créateurs rencontrés qui nous
« divers » qui loge dans la ville et continue parlent de cette « passion partagée ».
de la faire vivre…
Cet amour de la ville qui animait l’œuvre
littéraire d’Edmond Amran El-Maleh, dont
« Le monde » est à Essaouira, « ville- la tombe se dresse dans la cimetière
mondes » dont les créateurs, comme les marin juif d’Essaouira : « Où soufflent
étrangers, issus de différents horizons, les Alizés/ inlassables balayeurs du
sont amoureux, inspirés par elle… Une ville ciel/ transparence qui décante l’azur/ la
vécue comme « une passion partagée », mouette accompagne le gnawi/ supplique
vers laquelle reviennent ceux des siens qui d’Afrique sur la tombe juive/ esquisse
ont été amenés à la quitter. Une ville qui du corps qu’éclaire l’auréole/ aussi bien
renaît et revit, après avoir connu un moment gravée que le caractère arabe/ le signe
de désolation qui, au reste, ne lui enlevait berbère la lettre latine/ tous veillent sur
rien de son charme. Charme auquel a leurs sœurs hébraïques/ froissement
succombé toute la beat generation, vers d’ailes qu’humecte l’écume/ gerbes qui
elle aussi a migré l’esprit de bohème qui retombent sur la roche ductile »…
Strings of little mazes alternate with regular orthogonal built up
areas : a duality that invites a poetical ramble in the company
of the Mexican writer, Alberto Ruy Sanchez whose works of
fiction are nourished by the very myth of Mogador. We make our
way through the maze with him and other artists from the town
and this walk is punctuated by alternating light and shade, by
a dense humming coming from stalls and by what is escaping
from the patios. A diversity expressed in music too thanks to
the Gnaoua who, through their vocal performance in the Arabic
tongue, illustrate all the diversity alive in the town and keeping
it very much alive.
Essaouira to figure Cyprus in Othello and Paul Claudel in his
play The Satin Slipper was inspired by this Mogador of Africa.
There are also constant regular visitors who try and maintain
the myth of the creation of the town very alive in them : like the
Mexican writer Alberto Ruy Sanchez who has made a quest
of Mogador and like the artists we met who tell of a “shared
passion”. This love for the town was alive in the literary works
of Edmond Amran El-Maleh whose tomb stands in the marine
Jewish cemetery in Essaouira : “Where the trade winds blow/
tirelessly sweeping the sky/a transparency clearing the azure/
the seagull accompanies the Gnaoua/a petition of Africa on the
Jewish tomb/a body outline lit by a halo/ engraved as neatly
as the Arabic print/the Berber sign the Latin letter/all watch
over their Hebraic sisters/a rustle of wings dampened by foam/
wreaths crashing down on the ductile rock”…
“The world” is in Essaouira, “ville-mondes”, where artists and
foreigners from various horizons come to worship her and to be
inspired by her, a town experienced like a “shared passion”, a
town which sees some of its own come back to her after having
had to leave her. A town which is reborn and lives anew after
going through a time of devastation that hardly took anything
away from its charm : the whole beat generation succumbed
to it as well as the generation of May 1968. At the beginning
of the seventies, when Georges Lassalle discovered the town
and loved it , he felt so distressed by the state of decay eroding
it that he affixed a notice at the entrance of the town that said :
“Essaouira : town for sale”… Orson Welles used the decor of
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patrimoine
Declaration of Independence. This calling gave the town the
privilege to welcome various populations residing inland and on
the coast : Essaouira, an open and cosmopolitan town. From
the Meshouar area to the Jewish quarter through the Mellah to
the harbour gates, all the artists we met be they from Essaouira
or inspired by the town or living within its walls tell us about
this diversity, of this town between East and West, of a town
dedicated to “diversity”.
tourisme
Agadir et Essaouira,
le nec plus ultra des vacances
balnéaires au Maroc
E
ntre deux mers, le Maroc balnéaire est
riche de sites exotiques où combiner
farniente et plaisirs des escapades
en famille. Du littoral méditerranéen
à l’Atlantique, les spots d’Agadir et
d’Essaouira ont plus que jamais le vent
en poupe.
Essaouira, source de découvertes
et de ressourcement
Au bord de l’océan Atlantique, Essaouira
brille par sa médina piquetée de
maisons blanchies à la chaux. Voisine
de Marrakech, l’ex Mogador entretient
une ambiance sereine. Le mercure à
Essaouira ne descend jamais en dessous
de 25°C. A ce climat chaud et doux
s’ajoute la diversité de son paysage
culturel entre son port de pêche, sa
scala emblématique, sans oublier sa
grande plage brune au climat vivifiant.
La grande plage principale est sans nul
le guido [8]
doute l’endroit où il faut être pendant les
vacances à Essaouira.
Outre les nombreux sports aquatiques
qui séduisent nombre d’amateurs en été,
les activités les plus prisées tournent
également autour des balades équestres,
des randonnées à dos de chameau et
divers jeux en groupe animant le littoral
même en soirée. D’autres profitent de
leur séjour à Essaouira pour grimper sur
la plateforme d’artillerie des remparts de
la kasbah, site jonché de vieux canons
qui offre une belle vue d’ensemble sur la
médina et ses ruelles enchevêtrées.
Agadir, oasis de bien-être
Dans un tout autre style, Agadir est
considéré comme une oasis de bien-être,
marqué par un climat ensoleillé presque
toute l’année, la ville déploie une dizaine
de kilomètres de grèves poudreuses avec
des infrastructures d’accueil au summum
de la modernité. Hôtels étoilés, et villages
de vacances les pieds dans l’eau forment
un tout harmonieux dans cet ancien
village de pêcheurs campé sur le littoral
face à la mer Méditerranée.
Entre deux moments de repos sur la plage,
les visiteurs s’autorisent de plus longues
promenades sur la corniche aménagée
avec maestria. Cette avenue en bord
de mer offre un panorama exquis sur un
large pan de la baie d’Agadir et débouche
par ailleurs sur le port de plaisance de
la marina, animé en permanence. Avec
un perpétuel climat printanier, le site est
agréable à visiter tout au long de l’année.
Blotti contre l’Atlas marocain, ce quartier
portuaire est le point de départ conseillé
pour les randonnées sportives
tourisme
Le voyagiste
Thomas
Cook
séduit par la destination Maroc
L
e groupe Thomas Cook, l’un des grands tour-opérateurs
en Grande-Bretagne, compte renforcer sa présence et
son positionnement au Maroc qui offre aux touristes toutes les
conditions nécessaires pour jouir d’un séjour des plus agréables.
Le groupe a déjà lancé des opérations en direction de Marrakech
et, tout comme d’Agadir, voudrait développé Essaouira et son
site si particulier.
Thomas Cook, qui emploie 19.000 personnes en GrandeBretagne, est le deuxième plus grand voyagiste du RoyaumeUni avec 6,6 millions de clients. Ce tour-opérateur intégré
dispose de sa propre flotte (31 appareils) opérant dans 21
aéroports britanniques et desservant plusieurs destinations à
travers le monde.
Attirés par la bonne performance du secteur touristique
marocain, sa proximité avec l’Europe et sa stabilité, les
dirigeants de la compagnie Thomas Cook ont exprimé, lors du
34e salon mondial du tourisme de Londres (4 au 7 novembre),
leur intérêt pour la destination d’Agadir et celle d’Essaouira.
Au terme d’une réunion avec le directeur général de l’Office
national marocain du tourisme (ONMT), Abderrafie Zouiten, les
deux parties ont convenu de lancer en 2014 des dessertes au
départ du Royaume-Uni vers la capitale du Souss.
Confiant dans les perspectives de croissance du marché
marocain qui propose un package attrayant aux voyagistes
en quête d’opportunités d’affaires, le groupe Thomas Cook a
élaboré un plan triennal 2014-2016 prévoyant des fréquences
hebdomadaires entre le Royaume-Uni et Agadir, soit une
capacité totale de 22.880 sièges.
le guido [9]
tourisme
Le Musée national
du Thé à Essaouira
Partenariat sino-marocain
O
uverture à Essaouira de l’exposition par le ministère de la Culture et
« Le Thé, une culture partagée entre l’administration du patrimoine culturel
chinois en partenariat avec l’Association
le Maroc et la Chine ».
Essaouira-Mogador et le musée national
« Au Maroc, la consommation du thé à la du thé, a été marquée par la présence de
menthe a toujours constitué un plaisir total André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi
et un signe d’authenticité des valeurs de et président-fondateur de l’Association
Essaouira Mogador, Mohamed Amine
la famille et de l’hospitalité ».
Sbihi, ministre de la Culture et Sun
Le choix d’Essaouira pour abriter cette Shuzhong, ambassadeur de la Chine à
nouvelle infrastructure culturelle est dû Rabat.
au fait historique que c’est par le port de
Mogador que le thé fut introduit pour la Dans une déclaration à la presse à cette
occasion, Azoulay a souligné qu’avec
première fois au Royaume
La première exposition sur l’histoire cette première exposition sur l’histoire du
du thé, prévue du 25 novembre au 15 thé « Essaouira a choisi de se dévoiler en
juillet prochain sous le thème « Le Thé, convoquant l’histoire des annales pour
une culture partagée entre le Maroc et nous apprendre que ce thé vert qui nous
la Chine », s’est ouverte au musée Sidi est tellement familier, c’est par EssaouiraMogador qu’il a abordé nos côtes au 18e
Mohamed Ben Abdallah à Essaouira.
La cérémonie d’ouverture de cette siècle et c’est depuis Essaouira qu’il est
exposition,
organisée
conjointement entré dans tous nos foyers ».
le guido [10]
Cette exposition sera également la
première pierre d’un édifice qui est le
musée national du thé à Essaouira et
qui sera le deuxième musée au monde
consacré au thé, après celui qui existe
en Chine, a relevé Azoulay, notant qu’il
s’agit d’un « projet légitime car, comme
nous le raconte cette première exposition,
c’est au Palais du Roi Mohammed Ben
Abdellah à Essaouira qu’est née la saga
marocaine du thé à la menthe, une saga
dont on découvrira dans le futur musée
qu’elle a été aussi une formidable épopée
sociale, culturelle, artistique, historique et
aux multiples ressorts diplomatiques et
économiques ».
Pour sa part, Sbihi a affirmé que
l’organisation de cette exposition est une
occasion de faire connaître l’histoire du thé,
l’itinéraire de son acheminement depuis
la Chine jusqu’au Maroc, les ustensiles
tourisme
utilisés et le cérémonial et les rituels qui accompagnent sa
préparation et sa consommation.
« Introduit au Maroc depuis le 18e siècle, le thé est de nos jours
ancré dans les traditions et les pratiques marocaines au point de
devenir un symbole de l’hospitalité et du bon accueil », a-t-il dit,
mettant en avant la passion inébranlable des peuples marocain
et chinois pour cette boisson, qui se traduit par le classement de
la Chine et du Maroc à la tête des pays consommateurs du thé
à l’échelle mondiale.
Shuzhong a mis, pour sa part, en avant la valeur du thé comme
boisson ancrée dans le quotidien et très connue aussi bien en
Chine qu’au Maroc, ajoutant qu’étant très important pour les
deux peuples, le thé peut servir de passerelle d’amitié entre les
deux pays.
Lors de cette exposition, qui permettra au visiteur de découvrir
la passion partagée pour cette plante et communément
conservée à travers le temps et l’espace par les peuples chinois
et marocains, les thématiques sont illustrées par des panneaux
didactiques, des tableaux, des présentoirs et des vitrines
d’objets archéologiques et ethnographiques.
L’objectif final de cette exposition est de montrer la spécificité
marocaine en matière de préparation et de consommation du thé,
et de mettre en exergue cette culture partagée entre deux nations.
A rappeler que les gouvernements marocain et chinois avaient
signé, en juin 2012, un accord pour la mise en place d’un musée
national du thé à Essaouira, qui devra être construit sur une
superficie de 2.300 m2 et mettre en valeur des objets d’art sur
le thème du thé.
le guido [11]
tourisme
The National Tea Museum
in Essaouira,
a Chinese and Moroccan partnership
A
n exhibition opened in Essaouira:
“Tea: a culture shared by Morocco
and China”
“In Morocco, the consumption of mint tea
has always been a total pleasure and
a sign of the authenticity of family and
hospitality values”.
Essaouira was chosen to shelter this new
cultural infrastructure because historically
tea was first introduced into the Kingdom
through the port of Mogador. The first
exhibition on the history of tea lasting from
the 25th of November to the 15th of July
next year under the title “Tea as a culture
shared by Morocco and China” opened at
the Sidi Mohamed Ben Abdallah Museum
in Essaouira.
This exhibition, which is organized jointly
le guido [12]
by the Ministry for Culture and the Chinese
Cultural Heritage Bureau, in partnership
with the Essaouira-Mogador Association
and the National Tea Museum, had
an opening ceremony marked by the
presence of André Azoulay, Advisor to His
Majesty the King and founding President
of the Essaouira- Mogador Association,
by the presence of Mohamed Amine
Sbihi, Minister for Culture and of Sun
Shuzhong, the Ambassador for China in
Rabat. On this occasion, Azoulay made
a press statement emphasizing that,
with this first exhibition on the history of
tea “Essaouira chose to reveal itself by
summoning the contents of its annals in
order to tell us that this green tea, that is
so familiar to us, came to our coast in the
18th century through Essaouira Mogador
and that it is from Essaouira that it entered
all our homes”.
This exhibition will be the corner stone
of a building destined to be a National
Tea Museum in Essaouira that will be
the second such Museum in the world
after the one in China, remarked Azoulay,
noting that “it is a legitimate project as,
according to this first exhibition, it is at
King Mohammed Ben Abdullah’s Palace
in Essaouira that the mint tea saga was
born and we will see in the future Museum
that this saga is also a tremendous
social, cultural artistic and historical epic
with multiple diplomatic and economic
undercurrents”.
As for Sbihi, he stated that organizing this
exhibition will allow the history of tea to
be known as regards its route from China
to Morocco, the required utensils for the
ceremonials and rituals associated with
its preparation and consumption.
tourisme
“Introduced in Morocco in the 18th century, tea is nowadays
strongly ingrained in Moroccan traditions and practices to the
point of having become a symbol of hospitality and welcome”
he said , emphasizing the unwavering passion for this drink in
Moroccan and Chinese people thus putting China and Morocco
at the head of tea drinking countries on a world wide scale.
As for Shuzhong, he emphasized the value of tea as a drink
ingrained in daily life both in China and in Morocco and he added
that, being so important to both populations, tea can be used as
a bridge of friendship between the two countries.
During this exhibition, the visitor will discover the shared passion
for this plant whose tradition has been carefully maintained
through time and space by Chinese and Moroccan people thanks
to educational panels with various themes, paintings, displays
and glass cases containing archeological and ethnographic
artefacts.
The final purpose of this exhibition is to display the Moroccan
specificity in the preparation and consumption of tea and to
highlight this culture shared between the two nations.
It is to be remembered that the Moroccan and Chinese governments
signed an agreement in June 2012 to implement a National Tea
Museum in Essaouira that will be built over a 2.300 m2 area and
that will display artistic objects relating to the theme of tea.
le guido [13]
tourisme
Essaouira
& la Pologne
L’
office national marocain du tourisme (ONMT)
a mis en place une stratégie pour développer
les flux touristiques au départ de la Pologne. Cette
stratégie conduit à la signature d’un partenariat entre
l’ONMT et Itaka, premier tour-opérateur polonais,
qui a eu lieu le 2 novembre 2013 à Agadir et au
développement des capacités aériennes sur Agadir
et Essaouira.
« La Pologne est un marché très prometteur pour
le tourisme marocain. Les arrivées de touristes
polonais ont enregistré une augmentation de plus de
9% à fin août 2013 par rapport à la même période en
2012 et nous pensons accueillir 100.000 touristes de
la zone Europe de l’Est à fin décembre », a indiqué
Abderrafia Zouitene, directeur général de l’ONMT
dans un communiqué de l’Office.
« Comme nous l’avons annoncé il y a quelques
semaines, nous inaugurerons très prochainement
une délégation de l’Office en Pologne. Cette
le guido [14]
ouverture vient appuyer le plan de redéploiement de
nos délégations en Europe de l’Est, bassin émetteur
essentiel pour la destination Maroc ».
Au niveau de l’aérien et de la distribution, les
négociations menées par l’ONMT ont abouti au
renforcement des capacités aériennes existantes
sur Agadir et au lancement en 2014 d’une série
de liaisons charter Worclow-Agadir et VarsovieEssaouira en partenariat avec Itaka. La convention
de partenariat, signée le 2 novembre, entre l’ONMT
et Itaka, permettra à la ville d’Agadir d’accueillir près
de 129.000 touristes polonais à horizon 2016.
La ville d’Essaouira a vu ces dernières années
croître le nombre de touristes Polonais et Russes
également dans ses murs. Certains ont même
recruté du personnel parlant russe et polonais dans
cette optique. Cette tendance pourrait se poursuivre
très nettement.
Par ailleurs, Exim Tours, un des cinq plus grands touropérateurs du marché polonais et membre du groupe Rewe,
opérera également une liaison charter entre Katowice et Agadir
et renforcera la capacité de ses vols existants au départ de
Varsovie vers Agadir. Pour familiariser les agents de voyage
de ce tour-opérateur et préparer l’arrivée des nouveaux vols,
l’ONMT a organisé du 18 au 23 octobre un éductour en faveur
de 40 best sellers d’Exim Tours qui ont pu découvrir le triangle
d’or Agadir, Marrakech, Essaouira.
croissance essentiel pour le tourisme marocain. Les arrivées
de touristes en provenance de cette région ont connu une
croissance significative sur les huit premiers mois de 2013 :
+9% pour la Pologne, +7% pour la Hongrie, +88% pour la
Tchéquie. L’objectif au départ de ces marchés est d’atteindre
150.000 touristes qui généreront environ un million de nuitées
en 2014.
Face à l’émergence du tourisme polonais au Maroc, l’Office
national marocain du tourisme dévoile son nouveau projet de
ligne aérienne qui devrait relier Varsovie à Essaouira d’ici 2014
Cette convention devrait permettre de répondre à 2 objectifs :
développer les flux touristiques au départ de la Pologne et
développer des capacités aériennes sur Agadir et Essaouira.
Sources :site national du Tourisme marocain et « Vivre-Essaouira »
Sur le plan de la communication, les quinze supports les
plus importants en Pologne ont réalisé un voyage de presse
organisé par l’ONMT du 4 au 11 octobre à Marrakech, Agadir
et Essaouira pour mettre en avant les nombreux atouts de ces
destinations et leurs avantages différenciateurs.
Enfin, l’une des actions phares prévues d’ici fin 2013 est la
participation de l’ONMT et d’une forte délégation d’opérateurs
marocains au salon TT Warsaw, du 28 au 30 novembre. A
cette occasion, des accords de partenariats ont été signés
entre l’ONMT et trois grands tour-opérateurs du marché pour
renforcer les flux touristiques vers le Maroc.
Les pays de l’Europe de l’Est constituent un réservoir de
le guido [15]
tourisme
Itaka, premier tour-opérateur polonais, a choisi la ville d’Agadir
pour abriter son congrès annuel du 1er au 8 novembre. La
capitale du Souss a reçu ainsi 150 agents de son réseau et
des représentants de la presse polonaise. La présence de
journalistes polonais parmi les congressistes permettra de
générer des retombées positives sur Agadir, notamment sur la
capacité d’accueil de la ville, la qualité de ses infrastructures et
la clémence de son climat en novembre.
tourisme
Les musiques d’Essaouira
L
e son d’Essaouira, c’est d’abord celui
des vagues de l’Atlantique qui battent
les remparts.
Incessant, le bruit des géantes de l’océan
se propage jusqu’au plus profond des
riads de la médina de l’ancienne Mogador.
C’est ensuite le cri des mouettes et des
cormorans, oiseaux gourmands qui
filent en bande les bateaux de pêche
dont les chaluts regorgent de loups et
de sardines. Enfin, il y a ces chœurs
de moineaux matinaux qui chantent à
l’unisson, cycliques comme un soufi.
L’intervention humaine apparaît ensuite :
prières et chants du muezzin, cloches du
dimanche, puisqu’une église catholique
perdure dans ce fragment d’Afrique
islamique. Mais essentiellement l’univers
sonore de la ville est marqué à vie par
le guido [16]
un drôle de bruissement, tohu-bohu
hypnotique, une abrasion qui s’affirme en
crescendo jusqu’à l’étourdissement : les
crotales, castagnettes sorties des forges,
si menaçantes pour la raison qu’on donna
leur nom aux serpents à sonnettes.
Essaouira a ainsi rajouté à sa carte
d’identité portugaise, arabo-andalouse
et berbère, du sang africain. Ce ne sont
pas les familles Soudani ou Guinea,
venues par le Mali qui diront le contraire.
Elles forment aujourd’hui des confréries
gnaoua qui pratiquent les rites et la
musique du même nom, hérités d’un
temps où les chemins de l’esclavage
menaient encore à Mogador.
Si aujourd’hui la vigne a repris ses droits
le long de l’oued Qsob par la vertu du
domaine viticole du Val d’Argan, on
tourisme
cultiva ici la canne à sucre jusqu’en 1620, avec son lot de maind’oeuvre « importée ». Devenue « le port de Tombouctou »,
Essaouira entretint longtemps ses commerces - ors, bijoux,
esclaves...
Et, comme introduction à ces mystères, s’impose une halte dans
les échoppes de musique de la grande rue Sidi Mohammed Ben
Abdellah, dessinée à l’européenne, avec largesse et droiture, par
l’architecte français Théodore Cornut en 1766. Sono poussée à
fond, affiches et CD de compilation rappellent que chaque année
en juin se tient le Festival gnaoua d’Essaouira, qui, en dix ans
d’existence, est devenu le premier des festivals de musique
marocains - ce qui n’est pas rien au regard de l’intense activité
festivalière du royaume chérifien. Depuis deux ans, il se prolonge
en août par le Festival des jeunes espoirs gnaoua.
Entre-temps, on joue des crotales, du guembri (trois cordes et
un corps percussif) et du tambour dans les patios ou au siège de
la Fondation pour l’art, le patrimoine et la culture d’Essaouira.
Quand ce n’est pas sur le port, où les restaurants de poissons
grillés font du coude à coude.
le guido [17]
tourisme
Ardentes confréries
Le voyageur à l’esprit ouvert et discret, le curieux tombera sur
une lila, cérémonie -compter une quinzaine d’heures à battre
des mains, à observer les transes de lamoqadma, la maîtresse
des rites, et de ses ouailles - qui ressemble étrangement aux
rituels animistes d’Afrique noire, que la traite a disséminés de
Cuba au Brésil, de Haïti à Harlem.
Sept couleurs, des divinités affublées du nom des saints soufis,
des incantations en arabe mélangé aux langues africaines,
des bonnets ornés de cauris divinatoires que les mouvements
circulaires de la tête font tourner à la vitesse du ventilateur.
Essaouira est une cité tranquille et pour le moment épargnée
par les plans immobiliers de Marrakech. Du vent, des kilomètres
de plages pliées en dunes : Essaouira attire les surfeurs, après
les hippies fascinés en leur temps par l’animisme ambiant. La
ville a misé sur la culture pour sortir d’un assoupissement que
les héritiers des hippies du village de Diabat, de l’autre côté de
l’oued, ont un temps brisé en vénérant saint Jimi (Hendrix), saint
Paul (Bowles) ou saint Brian (Jones). Sous les yeux des héritiers
de Diabat se déploient aujourd’hui les engins de chantier qui
bâtissent un vaste complexe hôtelier et résidentiel de 10 000
lits, avec un golf de 36 trous. Pour le moment, on n’y entend
que le taros, nom berbère du vent côtier. En juin, au moment du
Festival gnaoua, des centaines de milliers de jeunes venus de
tout le Maroc envahissent la médina, la plage, la place OrsonWelles.
Sur les terrasses des riads, le flot atlantique est bâillonné par
les rumeurs de la ferraille (les fameux crotales). Revendiquer une
le guido [18]
tourisme
négritude rythmique oblige à se dégager des préjugés : le Maroc
n’est pas seulement arabe, nous raconte la ville aux bleus
profonds, il est juif, berbère, africain, occidental et arabe. Alors,
à la terrasse du café, surgissent un Chleuh (berbère) muni d’un
ancêtre de banjo, un olibrius à cauris qui tape sur un guembri
déglingué ou un porteur de djellaba beige et son tambourin
harraz, signe de la confrérie soufi hmadcha, fondée au XVIIe
siècle au nord, à Meknès. Essaouira bruisse de ces ardentes
confréries - regraga, hmadcha, aïssoua... Toutes organisent des
moussems, fêtes religieuses et très musicales.
Essaouira fut une grande ville juive. Deux moussems rappellent
la vigueur des traditions séfarades dans la province d’Essaouira.
En septembre, on célèbre le rabbin Haim Pinto (1749-1845),
enterré dans le cimetière juif du bord de mer sous un mausolée
blanc. En mai, on commémore Rabbi Nessim Ben Nessim,
dont le sanctuaire occupe le village de Aît Bayyoud, à une
quarantaine de kilomètres d’Essaouira. Mais le mellah, l’ancien
quartier juif et pauvre d’Essaouira, à l’abandon, reste muet.
Fêtes religieuses et festivals, centre culturel et musée
Confrérie des Regraga, tout début avril. Printemps musical
des alizés, en avril, festival de musique de chambre de belle
qualité. www.alizesfestival.com.
Festival de musique gnaoua, fin juin, suivi, en août, du
Festival des jeunes talents gnaouis (www.festival-gnaoua.net).
Festival des Andalousies atlantiques, en novembre. Trois
cultures, espagnole, musulmane et juive réunies.
Centre culturel. Fondation d’Essaouira pour les arts, la
culture et le patrimoine, Dar Souiri, rue du Caire.
Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah, derb La’Louj. Petite
collection d’instruments de musique.
le guido [19]
tourisme
La musique d’Essaouira et d’ailleurs
Concert à L’IMA à Paris
D
imanche 17 novembre 2013
un concert s’est déroulé à
l’Institut du Monde Arabe à Paris
dont les airs nous sont familiers
puisque nous avons pu les écouter
de nombreuses fois à Essaouira ces
dernières années. Essaouira est
bien partout, musique, art, publicités
touristiques etc.…
le guido [20]
de l’ordre des Hmadcha, fondé par
Sidi Ali Ben Hamdouch au Maroc
à la fin du XVIIe siècle et depuis
répandu dans tout le Maghreb. À
Essaouira, débouché maritime de
Marrakech, leur confrérie regroupe
une cinquantaine de membres actifs
dans ce sanctuaire. Les Hmadcha
sont aussi souffleurs (hautbois ghaïta,
Ils sont essentiellement flûte layra) et percussionnistes (t’bal,
souffleurs
(saxophones, herraz, taârija, bendir), soutenus par
trompettes, tuba, clarinette, un oud ou un gumbri.
bugle) et frappeurs, épaulés
par une contrebasse et un Entre voyages d’étude, tournées
vibraphone, et vagabondent et résidences au Maroc, l’ARBF a
en des territoires musicaux trouvé chez la confrérie des Hmadcha
apparemment
éloignés, d’Essaouira la troupe traditionnelle
free jazz, noise music, qui partage un même esprit
musique
contemporaine, d’ouverture et d’expérimentation.
traditions.
Bref, une créativité où l’extase
divine, la transe multiséculaire qui
Les
Hmadcha,
eux, rapproche de Dieu se fond avec
pratiquent un répertoire les improvisations profanes, une
mystique, riche de quatre communion déjà futuriste.
siècles d’existence. Celui
C’est une « drôle » de fabrique que
cette Anti-Rubber Brain Factory
(ARBF), un collectif dirigé par Yoram
Rosilio rassemblant jusqu’à une
vingtaine d’expérimentateurs qui
sillonnent les scènes parisiennes
depuis 2008 et usinent de multiples
rythmes.
tourisme
Rallye Aïcha des gazelles
24ème édition du 14 au 29 mars 2014
C
ette 24ème édition de ce raid dans le désert
marocain, 100% féminin et qui défend l’image de
la femme, verra pour la première fois la participation d’un équipage souiri :
Marie DEFLANDRE (pilote) et Sabine LUCIANI (navigatrice)
Désireuses d’aller au bout d’un projet hors du commun pour le dépassement
d’elles-même les voilà parties dans cette aventure ! Résidantes toutes deux
à Essaouira depuis plus de dix ans, elles ont pu rencontrer de nombreuses
gazelles à l’arrivée, où cet esprit d’équipe et de partage, cette joie de
l’aventure leur a donné l’envie de franchir à leur tour ce cap en 2014.
Complémentaires, sportives, courageuses et optimistes, elles unissent
leurs forces et connaissances pour vivre à fond ce pari et honorer tous
ceux qui leur font confiance et qui les soutiennent.
Marie, 36 ans, mariée et mère de 3 enfants, est restauratrice à Essaouira
“Océan Vagabond” Plage. Après avoir terminé ses études de technicien
agronome, elle a quitté la France pour découvrir le monde, ses différentes
cultures et ses paysages.
Sabine, 43 ans, mariée et mère de 2 enfants, a un bon sens de l’orientation.
Avec enthousiasme, elle exerce son métier d’architecte d’intérieur,
« Atmosphère d’Arganeraie », depuis une vingtaine d’années. Titulaire d’un
permis hauturier, elle a navigué durant 2 ans sur un voilier hollandais, avant
de jeter l’ancre au Maroc. Elle éprouve du plaisir pour la navigation : préparer
la route, faire le point et tenir à jour le livre de bord.
Le Guido, les encourage
vivement dans ce projet et leur
souhaite « bon vent » .
Pour les encourager ou les
sponsoriser facebook.com/lesgazellesdessaouira
[email protected]
le guido [21]
tourisme
Essaouira et sa région :
une mise en valeur par l’arganier
U
Organisé du 7 au 10 novembre par l’Association Festival
Argan-Haha-Tamanar pour le développement et la culture, en
partenariat avec le Conseil provincial d’Essaouira et la Commune
urbaine de Tamanar, ce Festival vise à faire de la région de Haha
une attraction culturelle, touristique et économique et fédérer les
L’argan, essence spécifiquement marocaine, est à l’honneur volontés locales, régionales et nationales pour promouvoir la
lors de la première édition du Festival Haha, qui s’est déroulé région.
à Tamanar (province d’Essaouira), sous le thème « L’Arganier :
culture-développement-environnement »
L’objectif est, également, d’encourager l’installation de projets
générateurs de revenus dans le but de contribuer, en même
temps que les autres régions de la province d’Essaouira, au
développement humain.
ne importance de premier plan sera donnée à l’huile d’argan
et à ses dérivés. Le Festival est une occasion pour mettre
en avant la valeur économique et sociale de et le rôle que peut
jouer l’argan dans le développement humain.
« L’argan est un produit très riche et à travers ce Festival nous
tendons à le mettre au service du développement économique
et social de la région », a déclaré à la presse Chaina Ahmed,
membre du comité d’organisation.
Une riche programmation a été prévue à cette occasion et
portera sur les volets culturel, socio-économique, éducatif et
artistique, a-t-il dit. Ainsi, au menu, figurent des colloques traitant
divers sujets comme les composantes de l’identité nationale ou
le rôle de l’arganier dans le développement économique local,
des soirée de poésie et une foire commerciale consacrée aux
produits du terroir et de l’artisanat.
le guido [22]
tourisme
Seront également organisés des matinées
pour enfants, des compétitions, sportives,
culturelles et artistiques, des campagnes
médicales au profit de la population,
des soirées animées par des troupes
folkloriques et des stars de la chanson
marocaine, comme Fatima Tihihit ou le
groupe Tagadda et des spectacles de
Tbourida, en plus d’un hommage à des
personnalités culturelles et artistiques.
Ce Festival est également une occasion pour mettre en avant la
valeur économique et sociale de l’argan et le rôle que peut jouer
ce produit dans le développement humain.
Selon la direction provinciale de l’Agriculture (DPA-Essaouira),
la forêt de l’arganier s’étend sur une superficie de 136.430 ha
au niveau de la province d’Essaouira, soit 20% de la surface
nationale. 83% de cette superficie se trouve dans la région de
Haha (sud d’Essaouira) et le reste dans le Chiadma (nord).
La province produit annuellement 70.000 t de fruits d’argan et
2.000 t d’huile d’argan.
Cette filière réalise un chiffre d’affaire qui dépasse 50 MDH
annuellement. La province compte actuellement plus de 50
coopératives ayant obtenu l’agrément du ministère de tutelle,
alors qu’une vingtaine sont en phase de l’étude technique.
Selon la même source, presque 2.000 femmes ont adhérées à
des coopératives au niveau de la province, sachant que cette
filière assure quelque 200.000 jours d’emploi par an.
le guido [23]
tourisme
Essaouira and its region enhanced by
the development of the argan tree
A
le guido [24]
rgan oil and its derivatives are given top priority:
the Festival is an opportunity to highlight their
economic and social value and to define the role
argan can play in human development.
Another aim was also to encourage the setting up
of various projects that would generate an income
in order to contribute, along with other regions in
Essaouira province, to human development.
Argan, a specifically Moroccan species, has the
place of honour in the first edition of the Haha
Festival which took place in Tamanar (province of
Essaouira) with the theme “The argan tree: culturedevelopment-environment”.
“Argan is a very rich product and through this Festival,
we intend to use it as a factor of the economic and
social development of the region” Chaina Ahmed, a
member of the organizing committee declared to the
press.
Organized between the 7th and the 10th of November
last by the Festival Argan-Haha-Tamanar Association
for culture and development, in partnership with
Essaouira Regional Council and Tamanar Urban
Community, this Festival aimed to make of Haha
region a cultural, touristic and economic high spot
and to federate local, regional and national good
wills in order to promote this region.
A very rich programme was set up for this occasion
and it will focus on the cultural, socio-economic,
educational and artistic aspects, he said. So in the
list we find some seminars on various subjects like
the elements of our national identity or the role of
the argan tree in the local economic development,
poetical evenings and a trade fair dedicated to local
products and to craftwork.
tourisme
Some mornings for children are planned as well as competitions,
cultural and artistic contests, medical campaigns for the benefit
of the population, evenings led by folk dancing groups and by
Moroccan star singers, like Fatima Tihihit or the group Tagadda,
Tbourida shows and a tribute will be paid to cultural and artistic
personalities.
This Festival is also an opportunity to put forward the economic
and social value of argan and to define the role this product can
play in human development.
According to the Agricultural Administration of the province
(Essaouira-DPA) the argan tree forest stretches over an area
of 136.430 ha in the region of Essaouira, i.e. 20% of the total
national area. 88% of this area is in the Haha region (south of
Essaouira) and the rest can be found in the Chiadma (in the North).
The province annual production is made of 70.000 tons of argan
fruit and of 2.000 tons of oil.
This industry has a turnover of over 50 MDH annually. There are
now over 50 co-ops in the province approved by the responsible
Minister whereas about twenty more are being studied from a
technical point of view. According to the same source, nearly
2.000 women have joined co-ops at the province level; one has
to know that this industry provides some 200.000 workdays in
a year.
le guido [25]
tourisme
La sardine cousue-main
D’
janvier 2011.
Les boites métalliques ont gardé leur joli
look désuet Belle époque, faussement naïf
et vivement coloré, à la manière des affiches
vantant les charmes de la Riviera d’avantC’est un confiseur nantais qui le premier se guerre. Mais comme du temps du grandchargea de la mettre en boite - d’où son nom de père, c’est toujours et d’abord le poisson qui
sardine confite. Mais quand elle a commencé à commande.
se voir en grand au rayon des supermarchés,
une entreprise familiale de Quiberon a résisté La sardine se pêche toute l’année mais ici, on
ne la travaille qu’à son optimum, entre la miet défendu le cousu-main artisanal.
mai/mi juin et le mois de novembre : question
La Belle Iloise est née en 1932 quand de matières grasses et de taille explique
d’Essaouira au Maroc à Douarnenez la patronne. Avant que le taux de gras ne
dans le Finistère, l’économie des ports commence à baisser et la saveur avec.
de l’Atlantique s’est arrimée au poisson En saison, les chaînes tournent à plein.
d’argent qui remplit les cales et les poches « La sardine qui arrive est étripée le jour
des marins. Elle est la dernière aujourd’hui, même et emballée le lendemain », jure-tavec la confidentielle « Quiberonnaise », à elle. C’est le secret de la maison quand les
perpétuer la tradition de la sardine emboitée concurrents travaillent « à 70% » avec du
exclusivement fraiche et à la main. « C’est produit préalablement congelé. Le poisson
ce qui nous distingue des concurrents », arrive dans une saumure, il est étripé, lavé,
résume Caroline Hilliet Le Branchu, petite- séché et frit dans l’huile de tournesol. Puis on
fille du fondateur Georges et PDG depuis l’égoutte une douzaine d’heures à 12 degrés.
Essaouira à la Bretagne il n’y a qu’un
pas ! Les traditions demeurent des
conserveries souries aux conserveries
bretonnes…
le guido [26]
B
rittany is only a step away from Essaouira: traditions are
maintained in both Souiri and Breton canneries…
A confectioner from Nantes was the first to put the sardine in a
tin as a preserve; but where tins started to invade supermarkets’
shelves, a family company from Quiberon resisted the trend and
protected the cottage industry where everything was done by
hand.
“La Belle Iloise” was founded in 1932 when, from Essaouira in
Morocco to Douarnenez at the far end of Brittany, the economy
in the ports of the Atlantic was grounded in the silver fish which
fills holds and sailors’ pockets. It is the last company today, along
with the discreet “Quiberonnaise” to perpetuate the tradition of
the sardine tinned exclusively fresh and by hand. “This is what
separates us from our competitors”, Caroline Hilliet Le Branchu
sums up; she is the founder Georges’ grand-daughter and Head
of the firm since January 2011.
following day” she swears. It is the company’s secret whereas
the competitors work seventy per cent of the time with a prefrozen product. The fish comes in brine; it is gutted, washed,
dried and fried in sunflower oil. Then it is left to drain for about
twelve hours at a temperature of 12°.The day after, it is tinned
by hand and seasoned: depending on the years, 4 to 8 sardines
can be put head to tail per tin but this year it was between 5 to 6 ;
“mold 28, the ideal one” says the expert. The ”mould” refers to
the size: 28 means 28 sardines per kilo. This changes from one
year to the next without any known reason: the sardine keeping
the little secrets of its up and down growth.
tourisme
A top quality sardine
Before that, the cooking stage is the “most delicate”: each new
batch is tasted so that the temperature and the time of cooking
can be adjusted. Some years the fish has to be looked for in
the Mediterranean beside the Italian coast or off the coast of
The metal tins have kept their Belle Époque outdated look, with
a falsely naïve and brightly coloured design, a bit like the posters
advertising the charms of the Riviera before 1914. But like in her
grand-father’s time, it is always the fish that comes first.
The sardine is fished all year round here but it is only between
mid-May/mid-June and in November that it can be processed:
it is a question of fat and size, the boss explains, before the fat
rate starts decreasing and the taste with it.
During the season the production lines are in full operation:
“The sardine that comes is gutted the same day and tinned the
le guido [27]
Le lendemain il est emboité à la main et assaisonné : selon les
années, on en range 4 à 8 tête-bêche par boite - cette année c’était
5 à 6 : « du moule 28, idéal » note l’experte. Le « moule » qualifie la
taille - 28, c’est 28 sardines par kilo - qui varie d’une année l’autre, à
la hausse comme à la baisse sans qu’on en comprenne le sens. La
sardine garde les petits secrets de sa croissance en dents de scie.
Entretemps, l’étape de la cuisson est « la plus critique ». Chaque
nouveau lot est goûté afin d’ajuster, si nécessaire, la température
et la durée. Il est arrivé certaines années de devoir chercher le
poisson en Méditerranée près des côtes italiennes, ou au large du
Portugal. Au pire à une nuit de camion. Mais il finit toujours par
revenir en Bretagne. « Les pêcheurs disent qu’ils tombent sur de
véritables murs de sardines en Atlantique mais ne prennent que
ce qu’ils peuvent vendre ». Bernard Hillier, qui fut le 2e patron de
la Belle-Iloise avant de passer la main à sa fille, conserve son
respect à ce monde marin
où la poignée de main et
la parole donnée tiennent
lieu de contrat. « La veille
on a décidé des quantités:
même si on a un problème
sur nos chaines, on
prend. Le pêcheur aussi
respecte la parole donnée
et n’ira pas ravitailler le
concurrent ».
tourisme
Depuis les « Etablissements Georges Hillier » du grand-père, les
deux recettes ancestrales du fondateur et le design d’origine ont
gardé leur place sur les rayonnages: sardines à l’huile d’olive (la
Saint-Georges, rouge) ou d’arachide (la Belle-Iloise, jaune). Mais dès
les années 60, le fondateur avait diversifié son offre en ajoutant
tomates, citrons de Menton, piments, ail ou olives. « Pour ne
pas dépendre d’une seule espèce, on a ajouté le thon en 1985
et le maquereau dans les années 2000 », complète Bernard
Hillier. De son père, mareyeur, qui créa sa conserverie à 22 ans,
il a jalousement préservé l’héritage et surtout l’indépendance :
Georges avait refusé les pressions de la grande distribution - jurant
que s’il le fallait, il vendrait directement ses sardines sur les plages
et refuse les actionnaires. La Belle-Iloise - qui emploie jusqu’à 350
personnes en pleine saison - continue d’écouler ses sardines dans
son propre réseau de boutiques en bord de mer (sauf une, ouverte le
mois dernier à Paris) ou par correspondance.
On retrouve cette même tradition dans les conserveries restantes
de la ville d’Essaouira. Une tradition qui perdure même si le système
de vente est différent et part à la vente nationale ou en exportation
pour les grandes surfaces.
le guido [28]
tourisme
Portugal, at the worst at a day’s journey in a truck. But it always
ends up in Brittany: “Fishermen say that there are true walls of
sardines in the Atlantic but they only take what they can sell”.
Bernard Hillier, who was the second director of the Belle Iloise
before handing it over to his daughter, has kept his respect for
the marine world where a handshake and a given word take the
place of a written contract. “The day before, we decided on the
quantities and even if we had a problem with our production
lines, we took this quantity anyway. The fisherman was true to
his word and would not supply our competitors”.
Ever since the “Etablissements Georges Hillier” dating from the
grand-father, the two ancestral recipes of the founder as well
as the original design have kept their place on the shelves:
sardines in olive oil (the red Saint George sardine) or in groundnut
oil (the yellow Belle Iloise). But as early as the sixties, the founder
diversified his products by adding tomatoes, lemons from
Menton, chili, garlic or olives. “In order not to depend on one
species only, we added tuna fish in 1985 and mackerel in the
year 2000” Bernard Hillier adds. Like his father, a whole sale fish
merchant who set up his cannery at 22, he jealously preserved
the legacy and most of all his independence. Georges resisted
the pressure of supermarkets, swearing that, if need be, he
would sell his sardines directly on the beach and he refused
any shareholders. The Belle Iloise, employing up to 350 people
in high season, is still selling its sardines in its own network of
shops beside the sea (except one which opened in Paris last month)
or by post.
This same tradition can be found in the remaining canneries of
Essaouira, a lasting tradition even though the way of selling is
different as the product goes to the national trade or is exported
to supermarkets.
le guido [29]
GOLD PASS
LE GUIDO ET SES PARTENAIRES :
CENTRE AKI
0661 411 686 - Rue H El Fatouaki
COOPERATIVE TAMOUNTE
0524 785 611 - 6 rue Souss
DAR BAOUSSALA
0524.792.345 - Douar El Ghazoua
DAR KENAVO
0661.207.069 - Rte d’Ounagha-Ghazoua
DAR LIOUBA
0524.476.297 - 28 imp. Moulay Ismail
DAR LOULEMA
0524.475.346 - 2, rue Souss - Médina
DAR L’OUSSIA
0524.783.756 - 4, Rue M. Ben Messaoud
DAR MARIS
0650.926.134 - Km 16, Rte d’Agadir
DAR NAFOURA
0524.472.855 - 30, rue Ibn Khaldoun
DAR NESS
0524.476.804 - 1, rue Khalid ben Walid
GIPSY SURFUR
0524.783. 268 - 14 rue Tetouan
HAMMAM MOUNIA
0526 334 983 - Medina Essaouira
HISTOIRE DE FILLES
0524 785 193 - 28, rue Laâlouj
HOTEL EMERAUDE
0524.473.494 - 228 rue Chbanate
HOTEL JIMI HENDRIX
0540.011.577 - Diabat
HOTEL OCEAN VAGABOND
0524.479.222 - 4 bd Lalla Aïcha
JARDIN DES DOUARS
0524.474.003 - Rte d’Ounagha-Ghazoua
ISFAOUN RENT A CAR
0661.207.156 - 62 Bd Mohamed V
L’ATELIER MADADA
0524 475 512 - 7 bis, rue Y. El Fassi
LABO PHOTO AMSGUINE
0524.475.324 - 6 Place My Hassan
LA MAISON DU VENT
0524.473.819 - 25, rue Mourabitine
LE BASTION
0524.476.791 - 2, rue du Yamen
LE COIN DES ARTISTES
0524.474.847 - 21,Rue Sidi Abdesmih
LES TERRASSES D’ESSAOUIRA
0524.475.114 - 2, rue Med Diouri
LUXPA
0524 476 044 - 12 rue Draa
MADADA MOGADOR
0524.475.512 - 5, Rue Y. El Fassi
le guido [30]
VOUS RECOMMANDENT :
MASSAGES BERBERES
0524 473 130 - 135 avenue M. El Kory
PALAZZO DESDEMONA
0524.472.227 - 12 & 14, rue Y. El Fassi
POUPALITZA
0524.476.928 - 135 bis rue M. El Kpry
RANCH DE DIABAT
0662 297 203 - Diabat
RESTAURANT 3 PALMIERS
0524 474 240 - Place du 11 Janvier
RESTAURANT BEACH & FRIENDS
0524.474.558 - Plage d’Essaouira
RESTAURANT CARAVANE CAFE
0524.783.111 - 2 bis, rue Cadi Ayad
RESTAURANT LA DECOUVERTE
0524.473.158 - 8 rue El Fatouaki
RESTAURANT LA TABLE
0524.473.349 - 7, Rue Y. El Fassi
RESTAURANT LE MAMOUCHE
0524 784 900 - 6 Av. Moukawama
RESTAURANT LE SIROCCO
0524 472 396 - 15 rue Ibn Rochd
RESTAURANT LE TAROS
0524 476 407 - Place My Hassan
RESTAURANT OCEAN VAGABOND
0666 378 551 - Plage d’Essaouira
RIAD ALKHANSA
0524.476.617 - 60,62 rue Touahen
RIAD AL ZAHIA
0524.473.581 - 4, rue Med Diouri
RIAD ASMITOU
0524.473.726 - 32 rue Bagdad
RIAD LE GRAND LARGE
0524 472 866 - 2 Oum-Rabia
RIAD LYON-MOGADOR
0524 785 109 - 39 rue Ceuta
RIAD SIDI MAGDOUL
0524 474 847 - 21,Rue Sidi Abdesmih
RIAD TAMAYOURT
0619.567.769 - Km 7, route d’Agadir
RIAD WATIER
0524.476.204 - 16 rue Ceuta
RIAD ZAHARA
0524.474.822 - 90, Quartier des Dunes
STYLE VALMER
0524.472.109 - 14, rue Sidi Ben Abdellah
VENT DES DUNES
0524 475 391 - Quartier des Dunes
VILLA DE L’Ô
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VILLA QUIETA
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