Avril 2004 SOMMAIRE EDITO - Institut Notre
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Avril 2004 SOMMAIRE EDITO - Institut Notre
Avril 2004 N°2 SOMMAIRE Editorial Agenda Il était une fois à l’IND Passionnément L’armée... Marine, le tennis et l’école L’attelage des chevaux Le Seigneur des Anneaux La grande histoire d’un club (1/2) Actualités à l’IND A la rencontre de la personne âgée Comment préparer une session d’examens ? La foire du livre Au beau milieu de l’hiver Excursion à Cologne Théatre wallon Le Cow-Boy Eclatdharms GoodBye Lenin Trop jeunes pour faire la guerre Réalisés à l’IND Dico des sorcières Non-violent communication Animation Centre de Réfugiés Energy Psychologie L’évolution de la famille Mots croisés et comptabilité Savez-vous que… Astuces Mieux préparer son orientation Courrier du cœur Tableau recap. des options de l’IND Le mot des Anciens EDITO p.1-2 p.2 p.3-4 p.4 p.5 p.6 p.7 p.8 p.9 P. 10 p.11 p.11 p.12 p.12 p.13 p.13 p.14 p.14 p.15 p.16 p.17 p.17 p.18 p.19 p.20 p.20 p.21 p.22-24 p.25 Nous avons choisi de consacrer ce second éditorial au projet personnel des élèves. Dans un monde où de plus en plus de possibilités sont offertes aux jeunes, l’école, plus que jamais, se doit de jouer son rôle de guide afin d’aider les élèves qui lui sont confiés à voir clair pour qu’ils puissent tracer leur chemin. Dans cette optique, notre établissement travaille en étroite collaboration avec le centre PMS de Couvin. Tout d’abord, qu’est-ce que le projet personnel ? Très simplement, c’est le projet de vie que chacun, petit à petit se construit, au fil du temps. L’enfant qu’on inscrit à l’école à 12 ans devient en quelques années un jeune adulte qui devra trouver une réponse à cette question, la même pour tous : « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? » Pour répondre à cette question, il est important de découvrir qui je suis, ce que sont mes qualités, mes centres d’intérêt, mes valeurs, mes aspirations. Si les différentes matières abordées à l’école permettent de découvrir tout cela peu à peu, cela ne suffit pas, car au delà des cours, des matières, il y a les capacités de chacun, et surtout la personnalité. A titre d’exemple, ce n’est pas parce que j’aime les sciences que j’ai la personnalité pour devenir médecin. C’est pourquoi, tout au long de la scolarité, des activités d’un autre type sont prévues qui permettront à chacun de découvrir ce qu’il aime, quels sont ses désirs, ses aspirations, les valeurs sur lesquelles il va peu à peu construire sa vie. Ainsi, dès la première année, une série d’activités sont proposées aux élèves pour qu’ils découvrent quels sont leurs qualités, leurs différences, leurs centres d’intérêt. En deuxième année, les activités se centrent plus sur l’orientation scolaire, puisqu’un choix important devra se poser au terme de cette année... A cet égard, vous lirez plus loin un tableau qui reprend les différentes possibilités offertes par l’école, au terme du premier degré, afin d’aider parents et élèves à poser le choix qui convient le mieux à la personnalité et aux centres d’intérêt de chacun. En troisième année, les activités mettent l’accent sur la méthode de travail, l’organisation et les techniques de synthèse. Suite p. 2 PAGE 2 AGENDA Congés réguliers Le jeudi 20/05/04 et le vendredi 21/05/04 : Fête de l’Ascension Le lundi 31/05/04 : Pentecôte Journées pédagogiques Le mercredi 12/05/04 Réunions de parents : Le vendredi 25/06/04 à 18h pour les élèves de 6G6TQ-7P Le lundi 28/06/04 de 15h à 18h pour les autres classes. Remise des bulletins : Le vendredi 25/06/04 à 18h pour les rhétos. Le lundi 28/06/04 de 15h à 18h pour les autres classes. Souper de l’école Le samedi 24/04/04 Soirée « Portes Ouvertes » : Le vendredi 14/05/04 Pièce de théâtre des rhétos Le vendredi 28 et le samedi 29 mai 2004 Dès la quatrième, la réflexion porte à nouveau sur l’orientation, puisque l’orientation dans le troisième degré sera déterminante pour l’avenir. Des activités de groupe permettent aux élèves de confirmer leurs points forts, centres d’intérêt, et une information soignée sur leurs possibilités d’orientation. En 5ème année, nos efforts portent à nouveau sur la connaissance de soi en rapport avec les valeurs de chacun, et en ligne de mire, l’orientation professionnelle. Les élèves inscrits dans les filières techniques et professionnelle vont régulièrement en stage, font de nombreuses visites d’entreprises, et donc se « frottent » un maximum au monde professionnel. Dans l’enseignement général, le travail porte essentiellement sur la manière de faire le bon choix en harmonie avec la personnalité, ou pour le formuler autrement, comment mettre un maximum de chances de son côté pour s’orienter de manière judicieuse. En 6ème année, cela devient encore plus concret. Une journée d’information est consacrée aux possibilités d’études dans l’enseignement supérieur, une rencontre est organisée avec des anciens élèves devenus étudiants ou travailleurs, les élèves ont la possibilité d’aller suivre des journées de cours dans l’enseignement supérieur, et de manière générale, l’école met tout en œuvre pour que les élèves puissent faire le meilleur choix en connaissance de cause (tests d’orientation, documentation, contacts avec les professeurs, le PMS, la direction), tandis que dans l’enseignement technique et professionnel, les stages, visites et activités d’insertion professionnelle se poursuivent de manière soutenue. En conclusion, il est important d’ajouter que ceci n’est qu’un point de départ. Le plus important reste à faire : chaque élève doit comprendre que c’est son propre avenir qui se joue, et qu’il ne suffit pas d’attendre que l’école prenne les choses en mains. Au terme du parcours dans l’enseignement secondaire, l’école ne décidera plus de rien. C’est donc un rôle actif que chacun doit jouer. Nous sommes là aussi pour le rappeler. F. Austenne—L. Degrande PAGE 3 LE MÉDECIN-MAJOR RIGOLLOT-SIMONNOT “Pars, c’est à moi de rester; je suis célibataire. Tu as femme et enfants ». Ces paroles allaient sceller le destin de l’aide-major français de 2e classe de Réserve Louis Pierre RigollotSimonnot. Louis Pierre naît le 27 novembre 1876 à Barsur-Seine, d’Auguste Ernest Timothée RigollotSimonnot, commissaire-priseur, et de Marie Louise Chrétien. Il est fils unique. Après ses études secondaires, il s’oriente vers la médecine et plus spécialement la chirurgie. Interne, il manque de partir sur le navire océanographique « Princesse Alice », mais ses parents refusent qu’il prenne ce risque. Il se résigne et obtient son doctorat de médecine à la Faculté de Paris le 22 janvier 1908. D’abord chirurgien assistant à l’hôpital Saint-Joseph de Paris, il y devient chef de service dans un nouveau pavillon. La guerre le surprend à Paris ; il habite alors au 98, rue du Cherche-Midi et est célibataire. Louis rejoint Rennes où il est mobilisé : il va exercer dans l’Ambulance Divisionnaire n°9 du Xe Corps d’Armée (Ambulance9/10 ou 9/X). Elle est dirigée par le Médecin-chef (Médecin-Major) Perdrizet. Louis sera Médecin aide-Major de 2e classe. L’intérieur du pensionnat (aujourd’hui la galerie) tel que le Médecin-Major L. Rigollot-Simonnot a pu le voir en août 1914. L’ambulance s’installe le 15 août dans les murs du pensionnat des Sœurs de Notre-Dame de Philippeville. Le 24, le Médecin-Major reçoit l’ordre du MédecinInspecteur Follenfant de replier l’ambulance en laissant sur place les grands blessés sous la garde du Médecin aide-Major le plus jeune en grade et de deux infirmiers. L’aide-Major le plus jeune est alors le Dr. Olivier. Louis propose de prendre sa place. Le Dr. Perdrizet accepte cette transaction, en fera part ensuite à sa hiérarchie et sollicitera une citation pour Louis : ce dernier fut cité à l’ordre du Régiment. Louis écrira ensuite à une religieuse du pensionnat. « C’est pour expier mes péchés de vieux garçon ». Resté sur place, il soigne les blessés avec l’aide des infirmiers et des Sœurs. Le 25 août, les Allemands entrent dans Philippeville et le font prisonnier ainsi que les infirmiers et les blessés français. Ils sont consignés à l’ambulance. Le 30 août, une ambulance allemande investit le pensionnat que doit quitter Louis avec défense absolue de s’éloigner de la ville. Le Bourgmestre Gérard le recueille alors. L’ambulance allemande reste huit jours à Philippeville. Louis reprend ensuite sa direction où il retrouve les blessés français et allemands. Il doit travailler dans un grand dénuement, mais est cependant aidé par la population ainsi que par MM. Pirson et Scheepers. Grâce à cette aide, le « docteur français » (nom donné par les Belges et qui lui restera) parvient à soigner les blessés. Il est admiré pour son zèle. A Mr. Pirson, il dira : “Un blessé, dans son lit, est un malheureux qui souffre; il a droit à mes soins. Un homme n’est allemand que lorsqu’il porte un casque à pointe ». Même les médecins allemands viennent le voir opérer et soigner. Ils ont même recours à sa science. Jamais il ne consent à se séparer de son uniforme en dépit de certaines brimades. « Sa politesse, son aménité, son dévouement, son désintéressement quand il était appelé à donner des soins aux civils belges de la région dépourvue de médecin, lui avaient valu la sympathie et le respect de la population » reconnaissait le Dr. Huguier. Louis pense être libéré, les Allemands s’y étant engagés. Il refuse donc de s’évader vers la Hollande comme le lui proposent des amis belges. Pourtant, le 20 décembre 1914, il quitte Philippeville pour l’Allemagne. C’est d’abord l’internement au camp de Güstrow, au nord de Berlin. Y sont concentrés 12 000 soldats et 4 000 civils. Ces prisonniers sont répartis en groupes de 800 sous de grandes tentes non chauffées, malgré l’hiver. Ils doivent coucher côte à côte, en rang serrés, toutes nationalités volontairement mêlées, d’où une propagation de maladies comme le typhus. L’eau est sale (dysenterie), la nourriture mauvaise et insuffisante. Louis se dépense pour soigner les prisonniers entraînant ses collègues plus réticents. « Au milieu de tant de misères, notre devoir n’est plus de nous réclamer nos droits, mais de travailler », disait-il . Le camp va peu à peu s’organiser avec la construction de baraques. Les médecins peuvent mieux travailler, dans des conditions cependant toujours difficiles (…) . PAGE 4 (…) Louis apprend dans ce camp la mort de son père, très choqué par la disparition et l’emprisonnement de son fils unique. Louis sombre alors dans une profonde dépression dont ses camarades parviennent à le sortir. Lors d’une visite de délégués des Ambassades d’Espagne et des États-Unis et d’un délégué suisse, 4 médecins français - dont Louis - parviennent à exposer à cette délégation les conditions de vie dans le camp. Cette initiative amène l’autorité militaire allemande à les disperser vers d’autres camps. Louis se retrouve à Langensalza. Il se réjouit d’être plus près de la France et de retrouver un camp dont on dit qu’il est plus humain et confortable que Güstrow. Il arrive en fait le 3 avril 1915 dans un camp ravagé par le typhus. Les médecins allemands se dépensent sans compter : 15 ont déjà contracté la maladie, 4 médecins russes sont morts et un médecin français est à l’agonie. Les médecins allemands sont réticents à prodiguer leurs soins sauf le Dr. Rheberg. Louis observe la situation : il est chirurgien, pas médecin. Que peut-il faire ? Hélas, rapidement il contracte lui aussi la maladie et meurt le 15 mai 1915 au camp n°4 de Langensalza à 3 heures du matin, à l’âge de 38 ans. Peu de temps auparavant, lors de son accès dépressif qui suit le décès de son père, il rédige un testament moral : « J’accepte avec joie et sans regrets d’aucune sorte la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit. J’espère qu’il me fera rejoindre mes chers parents, ma mère qui a donné sa vie pour moi, mon père dont les souffrances morales auront été comptées. Je désire que mon corps soit rapporté à Bar auprès de mes chers parents (…). » Ce testament n’est pas respecté car Louis est inhumé au cimetière de Langensalsza, tombe n°719. Un acte de décès est transcrit à Langensalsza (Acte n°817) et retranscrit le 29 juin 1916 à la mairie de Bar-sur-Seine. Il n’y a pas de transfert de corps immédiat après la guerre. Un dossier est constitué par les amis de Louis pour que son abnégation et son dévouement soient reconnus. Son dossier d’officier contient de nombreux témoignages et attestations. La Légion d’Honneur est sollicitée à titre posthume. Ce praticien ne reçoit … que la médaille des Épidémies et n’est cité qu’à l’ordre du régiment. Ce n’est qu’en 1925 que sa dépouille est enfin rapatriée à Bar-sur-Seine. Marcel Houyoux Sans lien direct avec ce qui précède (quoique …), Jérémy Barreaux nous présente les motivations qui le pousseraient à entrer dans l’armée. L’armée, pourquoi une telle envie d’y entrer ? Depuis la cour des petits, ce métier me traversait déjà l’esprit, mes temps libres, le mercredi après-midi… étaient consacrés aux guerres entre copains, à jouer aux soldats. Bien entendu, ce n’était qu’un jeu d’enfants par rapport à ce qu’est vraiment ce métier : un sale rôle à jouer pendant toute sa vie, recevoir des ordres, partir en mission dans des pays étrangers pendant des mois, loin de sa famille… Sans oublier le risque de mourir, d’être tué par et pour des inconnus. Malgré tout, MOI je le veux, je veux y entrer, partir à l’aventure, vivre dangereusement… Pour y parvenir, je me suis inscrit comme candidat sous-officier de carrière, j’ai déjà passé quelques tests que j’ai réussis avec succès. Ce sont des tests très divers : le médical (radio du thorax, du dos, des oreilles…), le physique (faire du vélo), le psychotechnique (+/- 600 questions sur ordinateur) et quelques interviews. Il ne me reste plus que les examens de math et français qui se dérouleront le 6 juillet. Cependant il ne faut pas oublier que dans la composante où je me suis inscrit et où je souhaite entrer, ils engagent seulement 17 candidats parmi une centaine d’inscriptions donc le mieux à faire est de se donner les moyens d’y arriver et de croiser les doigts ! Jérémy Barreaux 5TQS PAGE 5 MARINE, LE TENNIS ET L’ECOLE Après Doumic Letot en triathlon, Arnaud Boulanger en tennis de table, nous donnons la parole à une jeune athlète de l’IND: Marine Verbeken. Je m’appelle Marine Verbeken, je suis âgée de 13 ans et je suis élève en deuxième AE. Je désire vous parler de mon sport, le tennis. Je joue au tennis en compétition depuis l’âge de 7 ans. D’abord en régional, ensuite en national et actuellement en international. Je suis arrivée au tennis un peu par hasard. En effet, je devais avoir 5 ans et j’accompagnais mon Papa le mercredi après-midi pour la leçon de tennis de ma sœur. Au fil des semaines, comme je courrais partout, le prof de tennis m’a prêté une petite raquette avec une balle en mousse. M’amusant à frapper la balle contre le mur, j’ai été remarquée par le prof qui a demandé à mes parents de prendre des cours avec le groupe «des grands » (ils avaient 7 ans). Je ne me débrouillais pas trop mal et mon prof m’a très vite mise en compétition. Je me rappellerai toute ma vie mon premier match officiel. Je ne savais pas où me placer ni même compter mes points. J’ai perdu le match sans avoir réussi un seul point, mais ce jour là, je me suis dis que j’adorais ce sport et que j’y arriverais coûte que coûte. Aujourd’hui, je suis 120e belge adulte. Le tennis est un sport exigeant. Je m’entraîne 15 heures par semaine au niveau tennistique et physique. Cela ne me laisse que le dimanche pour souffler un peu. Ce jour là, je me limite à deux séances d’étirement de 20 minutes chacune et d’un léger footing de plus ou moins une demi-heure. En dehors des entraînements, je passe énormément de temps sur les routes (minimum 1 heure par jour). Je profite de ce temps pour faire mes devoirs ou manger quelques sucres lents. Dernièrement je me suis qualifiée pour la phase finale du premier tournoi mondial (en importance) des moins de 14 ans. Ce tournoi s’appelle les «petits as » et se dé- roule à Tarbes dans le Sud de la France. J’ai été aussi sélectionnée par la Fédération Francophone de Tennis pour un tournoi en Suisse. Pour moi, le tennis est un sport qui allie «la tête et les jambes ». Lorsque je gagne, je suis seule à avoir forgé ma victoire, mais lorsque je perds, je suis aussi toute seule à avoir à « encaisser» cette défaite. Ce n’est pas toujours marrant. J’ai de la chance d’avoir des parents qui croient en mes possibilités et ils m’accompagnent dans tous mes tournois (sauf les déplacements lointains à l’étranger). Mon objectif pour cette saison est d’intégrer le top 70. Mon rêve serait d’atteindre les sommets comme Juju (Justine Henin). Mon but à moyen terme est d’engranger un maximum de points européens pour pouvoir d’ici 2 ou 3 ans commencer mes premiers tournois W.T.A. (le circuit féminin mondial). Ensuite, tout dépendra du choix d’un entraîneur, du risque de blessure et surtout d’une bonne dose de chance. Je voudrais terminer en remerciant mes profs et mes amis(es) de l’école car sans leur soutien, je ne pourrais pas poursuivre ma jeune carrière sportive. Marine Verbeken (2e AE). PAGE 6 L’ATTELAGE DE CHEVAUX Adeline Lapôtre est une passionnée de l’attelage. Elle nous fait partager sa passion L’attelage est une discipline peu connue. Rarement médiatisée, elle est pourtant présente un peu partout en Europe et dans d’autres pays du monde. Autrefois un moyen de locomotion, l’attelage est aujourd’hui un sport à part entière, qui consiste à attacher des chevaux, poneys ou animaux de trait à l’aide de harnais à une voiture. Le meneur doit veiller à la position de ses chevaux, à leurs allures, à leurs mouvements. Il doit penser comme eux, anticiper leurs réactions face à un ou plusieurs obstacles, et donc être patient, humble, clairvoyant et très prudent. Il doit surtout beaucoup travailler. On croit depuis longtemps que l’attelage concerne les chevaux de traits, mais dans la compétition, ces chevaux n’ont pas leur place car ils n’ont pas d’endurance. Ce sont donc les chevaux « de sang », plus nerveux et endurants, qui participent aux épreuves. Les concours Il en existe plusieurs sortes : des régionaux, des débutants nationaux, des nationaux et des internationaux. Parmi ceux-ci, plusieurs catégories : 1, 2, 4 chevaux ou poney, ou encore en tandem poneys ou chevaux (tandem = 1 poney devant l’autre). Chaque concours est découpé en trois épreuves, et la somme des classements dans les trois épreuves donne un total qui détermine le vainqueur du concours. Ces épreuves sont le dressage, le marathon et la maniabilité. Dans le dressage, les juges observent la liberté et la régularité des allures, la bonne position des chevaux, la façon de mener, la maîtrise du meneur et la présentation de tout son équipage, sur un parcours obligatoire et identique pour chaque meneur. Le marathon est une épreuve d’adresse et de rapidité dont le parcours est constitué de plusieurs phases (passage de gué, de buttes, de dévers, d’obstacles artificiels). Chaque obstacle a une entrée et une sortie et est chronométré. Chaque attelage doit franchir dans l’ordre approprié, le plus rapidement possible et sans accroc, chacun des éléments de tous les obstacles qui sont parcourus des lettres allant de A à E. Quant à la maniabilité, elle confirme la souplesse et la soumission des chevaux ainsi que l’habileté du meneur. Il s’agit d’un slalom où les meneurs doivent franchir dans l’ordre numérique des portes pouvant aller de 1 à 20, sans renverser les balles qui se trouvent sur les plots. Ce parcours doit être réalisé dans un temps limite fixe. Tous les écarts sont sanctionnés par des pénalités plus ou moins sévères. Au quotidien L’attelage de compétition se construit tous les jours par un travail diversifié. L’apprentissage concerne aussi bien le meneur que les animaux. Un meneur débutant apprend les règles de sécurité, car il s’agit d’un sport dangereux. Le matériel, de qualité, doit être bien entretenu. Le meneur est accompagné par un groom qui durant les concours assure le bien être des chevaux, du matériel.. Partir en concours est une expédition qui requiert beaucoup d’attention, de précision, d’organisation. Voilà, j’ai esquissé en quoi consiste ma passion, cette occupation qui occupe la majeure partie de mon temps depuis des années, qui me permet d’aller un peu partout en Europe. Je m’occupe de mes chevaux le plus souvent possible et je commence à mener un peu. Mon plus grand rêve est de conserver un pied dans ce milieu. J’espère vous avoir fait partager ma passion et vous avoir donné l’envie de découvrir plus en profondeur ce sport si attachant. Adeline Lapôtre (5e A) PAGE 7 LE SEIGNEUR DES ANNEAUX ... Qui ne connaît pas le Seigneur des anneaux ? Cette célèbre trilogie a totalement captivé Céline. Pour ceux qui ont lu le livre ou vu les films: un petit rappel; les autres, qui n’en aurait jamais entendu parlé, ont ici l’occasion d’en apprendre un peu plus …. Cette histoire a été écrite par J.R.R Tolkien. Cette oeuvre parle de la lutte du bien contre le mal. Elle présente un héros inoubliable- Frodon Sacquet le Hobbit - pris dans une guerre aux proportions mythiques dans la terre du milieu, un monde de magie et de légendes. Je vais vous parler des personnages et ensuite je vous expliquerai chaque épisode de cette trilogie: Les personnages: Les Hobbits sont un peuple simple et enfantin vivant de la terre. Ce sont des gens de petite taille- environ 1 mètre- aux pieds velus qui habitent tout au fond de trous aménagés sur les versants des collines. Ils vivent une centaine d'années, devenant adultes à 33 ans. Les Elfes, quant à eux, sont nobles et élégants; ce sont des êtres magiques. Ils sont immortels, ils ne vieillissent pas et ne sont jamais malades, mais ils peuvent être tués ou mourir de chagrin. Les Nains sont petits mais d'une grande force, avec un sens profond de la justice et un amour infini pour la beauté sous toutes ses formes. Ils peuvent vivre jusqu'à 250 ans. Les Magiciens sont extrêmement puissants et peuvent utiliser leurs pouvoirs pour faire le bien ou le mal, suivant leurs idéaux. Les hommes, sont encore des néophytes cherchant leur voie. Chez les hommes il y a le peuple du Rohan (Eowyn, Eomer et le roi Théodem), il y a aussi Faramir, Bouroumir et Aragorn. Gollum: Aperçu alors qu'il suivait la Communauté dans le premier film, ce mystérieux personnage apparaît pleinement dans le second et va jouer un rôle crucial dans la quête de la destruction de l'anneau. Sylvebarbe est un Ent. Les Ents sont des arbres qui parlent et qui marchent. Sylvebarbe est le plus vieux des êtres vivants de la terre du milieu. Esprits servants de l'Anneau drapés de noir, ils sont ni vivants ni morts mais condamnés à errer dans la pénombre du monde de Sauron. Sauron: Désincarné quand l'Anneau fut coupé de sa main lors d'une bataille. Sauron, Seigneur des ténèbres, devient l'ombre de lui-même. Il commence à reconstituer sa force pour se lancer à la longue recherche de la seule chose qui puisse lui restaurer sa forme et sa puissance, l'Anneau perdu. Apparaissant sous forme d'œil sans paupière et à la pupille de chat, enveloppé de flammes. Saroumane:le plus sage et le plus grand des Istari Ordre des Mages en Terre du Milieu - bascula du côté des forces des ténèbres après s'être penché de trop près dans l'étude des tactiques de l'ennemi. Sa fierté et son ambition de pouvoir ont triomphé de sa sagesse, et tous ceux qu'il avait connus comme amis sont désormais devenus ses ennemis. Il devient le principal adversaire du peuple du Rohan, engendre une vaste armée de redoutables guerriers Uruk-hai. Les Orques et les Uruk-Hai difformes combattent pour Saroumane. Résumés: 1. La communauté de l'anneau: Dans cet épisode de la Trilogie, le jeune Hobbit Frodon Sacquet hérite d'un anneau. Bien loin d'être une simple babiole, il s'agit de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur Ténébreux de Mordor, de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. Pour empêcher cela, Frodon, accompagné d'une fidèle Communauté constituée de Hobbits, d'hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, doit emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'à la Montagne du Destin, lieu où il a été forgé, et le détruire pour toujours. Un tel périple signifie s'aventurer très loin sur les terres du Seigneur des Ténèbres, où a été rassemblée son armée d'Orques maléfiques... La Communauté doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même. L'issue de l'histoire à venir est intimement liée à son sort. 2. Les deux tours: LES DEUX TOURS débute dans les collines d'Emyn Muil, où se sont perdus Frodon et Sam. Ils découvrent qu'ils sont suivis par le mystérieux Gollum une créature versatile corrompue par l'Anneau. Gollum promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire de Mordor. Sam n'accorde aucune confiance à ce nouveau compagnon, mais Frodon a pitié de l'ancien Porteur de l'Anneau… A travers la Terre du Milieu, Aragorn,l'Elfe archer, Legolas et Gimli le Nain font route vers Rohan, le royaume assiégé de Théoden et ancien grand roi, manipulé par l'espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent , est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien. Eowyn la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d'hommes. (suite à la page 9) PAGE 8 LA GRANDE HISTOIRE D’UN CLUB Passionné de football et plus particulièrement du Sporting de Charleroi, Vincent Crowet nous invite à découvrir ce qui a fait les grandes heures de ce club de la région. A la fin du siècle dernier, une nouvelle traverse la Manche et se répand dans notre pays. Il s’agit d’un jeu inventé par les Anglais qui consiste à frapper une balle avec les pieds pour l’envoyer dans le but adverse. Ils appellent cela le football. Le 16 novembre 1904 apparaît dans la presse locale le nom de Charleroi-Sporting Club, mais il ne concernait pas le football mais bien un club d’escrime, sport en vogue à cette époque. Le 27 novembre 1904 le Sporting club s’étant réuni dans son local situé dans l’hôtel « L’espérance » Place de la Station (actuellement Place Buisset), accepte de prendre une section football… Le Charleroi-Sporting Club est né. Le premier président fut Louis BERNUS, qui était également le gardien de but de cette première équipe. Les autres membres sont tous des joueurs. Le premier terrain se trouve sur la plaine des Manœuvres (actuellement le palais de Justice). Charleroi qui est le premier club hennuyer n’a donc pas d’adversaire officiel et ne joue que des matchs amicaux. Le premier de ces matchs a eu lieu le 29 janvier 1905. En 1906 est créée une équipe junior avec des jeunes de – 16 ans. Le prix de la cotisation pour pouvoir jouer était de 50 centimes. Rapidement le club se trouva en difficulté financière ; c’est ainsi que les joueurs et dirigeants donnaient régulièrement des représentations théâtrales pour récolter quelques sous pour acheter du matériel (ballon, bois pour le but,…). Le 24 novembre 1907 le Sporting Club de Charleroi section football, introduisait sa demande d’officialisation à la toute jeune Union Belge de Football et reçoit le matricule 22. A ce jour le club porte toujours ce numéro et en est fier. Le 7 avril 1907 le sporting remporte le premier Trophée de son histoire en remportant le tournoi de Namur. Le 16 juin 1907 il quitte la plaine des Manœuvres pour prendre possession d’un terrain, digne de ce nom, à Marcinelle Bruyère, près du château de Fietz. Aucun championnat n’est structuré et les matchs restent toujours amicaux jusque la guerre de 1914. Le Sporting se fait un nom dans les tournois qui sont organisés dans la région. Après la guerre, les clubs commencent à se structurer. En 1920 les jeux olympiques sont organisés en Belgique et l’équipe belge devient Championne Olympique de football. Jusqu’en 1930, un championnat est organisé tant bien que mal entre les provinces et ensuite avec le pays flamand. À suivre… Vincent Crowet 5ème B Pour plus d’infos [email protected] Le Seigneur des anneaux (suite). Bien qu'il soit attiré par la jeune femme, Aragorn n'oublie pas son amour pour l'Elfe Arwen et le pacte qu'ils ont conclu tous deux. Après son combat cataclysmique avec le Balrog, Gandalf renaît sous le nom de Gandalf le Blanc, et vient rappeler à Aragorn son destin : unir le peuple de Rohan et celui de la dernière place forte de la résistance humaine, Gondor. Durant ces voyages parallèles, la Communauté va devoir affronter d'inimaginables armées et des trahisons, être témoin d'anciennes merveilles et découvrir la force de ses peuples. Ensemble, les Compagnons vont devoir lutter contre les puissantes forces venues des Deux Tours : celle d'Orthanc en Isengard, où le maléfique Magicien Saroumane a créé une armée de 10 000 soldats, et la forteresse de Sauron à Barad-dûr, au cœur de la Terre Noire de Mordor… 3. Le retour du roi: Les forces de Sauron ont assiégé la capitale du Gondor, en vue d'éliminer la race des Hommes.Le Gondor a donc besoin de son roi. Mais Aragorn réussira-t-il à répondre à l'appel de son héritage et à faire face à son destin ? À l'approche imminente de la bataille finale et face aux légions des ténèbres, Gandalf tente de rallier l'armée du Gondor Il est aidé du Roi Théoden du Rohan qui réunit ses guerriers. Cependant, les forces des Hommes ne font pas le poids contre les ennemis du Gondor. Leur but est de détourner l'attention de Sauron, afin de donner au porteur de l'Anneau une chance d'accomplir sa quête. Leurs espoirs reposent sur Frodon qui entreprend un voyage à travers les terres ennemies dans le but de jeter l'Anneau Unique dans les feux du Mont Destin. Plus Frodon se rapproche de sa destination finale, plus son fardeau s'alourdit • Le Seigneur des anneaux : le retour du roi conclut l'histoire épique de ces personnages, de leurs rapports et de leurs rivalités, et nous montre comment avec courage, engagement et détermination, même la plus insignifiante des personnes peut changer le monde. Céline Deproot (4AC) PAGE 9 Les élèves de 5e TQS à la rencontre de la personne âgée Dans le cadre de nos cours d’éducation à la santé et d’EVS, nous nous sommes rendus, ce lundi 8 mars, à l’Institut Notre-Dame de Namur pour rencontrer la classe de 5e Assistance en Gériatrie. Arrivés là-bas, deux élèves nous ont amenés dans le local «La chaumière » où les autres élèves et leurs professeurs nous attendaient autour de quelques morceaux de gâteaux et des boissons de bienvenue. Nous avons fait connaissance, puis nous avons visionné un reportage sur les structures d’accueil pour personnes âgées. Une élève nous a lu un petit texte (voir cidessous) dans le but de nous ouvrir l’esprit sur ces personnes et dissiper les idées préconçues que l’on aurait pu avoir. La vieille dame grincheuse Que vois-tu, toi qui t’occupes de moi, que vois-tu ? Quand tu me regardes, que penses-tu ? Une vieille dame grincheuse, un peu folle, Le regard perdu, qui n’y est plus tout à fait, Qui bave quand elle mange et ne répond jamais, Qui, quand tu dis d’une voix forte « essayez », Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas, Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise, Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise. C’est ça que tu penses. C’est ça que tu vois ? Alors ouvre tes yeux, ce n’est pas moi. Je vais te dire qui je suis, assise tranquille, Me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux. Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère, Des frères et des sœurs qui s’aiment entre eux. Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds, Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé, Mariée déjà à 20 ans. Mon cœur bondit de joie Aux souvenirs des vœux que j’ai fait ce jour-là. J’ai 25 ans maintenant et un enfant à moi Qui a besoin de moi pour lui construire une maison. Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite, Nous sommes liés l’un à l’autre par des liens qui dureront. Quarante ans, bientôt il ne sera plus là, Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi. Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés, Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien aimé. Voici les jours noirs, mon mari meurt. Je regarde vers le futur en frémissant de peur. Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs. Et je pense aux années et à l’amour que j’ai connus. Qui s’amuse à faire passer la vieillesse pour folle. Mon corps s’en va, la grâce et la force m’abandonne. Et il y a maintenant une pierre là où jadis j’eus un cœur. Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure Dont le vieux cœur se gonfle sans relâche. Je me souviens des joies, je me souviens des peines. Et à nouveau je sens ma vie et j’aime. Je repense aux années trop courtes et trop vite passées Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer. Alors ouvre les yeux, toi qui t’occupes de moi. Regarde, non la vieille femme grincheuse, regarde mieux, tu me verras ! Ensuite, ils nous ont proposé deux activités. Certains d’entre nous ont assisté à la toilette d’un mannequin, représentant la personne âgée, toilette pratiquée par deux élèves de la section gériatrie. Pendant que d’autres participaient à un jeu de l’oie (basé sur les sens) et relevaient les difficultés et les objectifs de chaque épreuve pour la personne âgée. L’après-midi, nous avons visité une MRS (maison de repos et de soins) où certains élèves effectuaient leur stage. Nous avons pu observer les chambres, les salles de bain et rencontrer les pensionnaires de la maison ainsi que les infirmiers responsables qui nous ont expliqué le fonctionnement et le règlement de l’établissement. Ensuite, nous sommes retournés dans la « chaumière » afin d’évaluer notre journée et poser nos ultimes questions. Avant de partir, nous n’avons pas oublié de les remercier ni de les inviter à venir nous rendre visite le 6 mai. Suite au prochain numéro… Nous remercions les élèves et les professeurs pour leur accueil chaleureux… Nous avons appris énormément de choses sur la personne âgée… Faire la toilette d’une personne âgée me gênerait beaucoup, j’admire donc ces élèves … Les élèves de 5e TQS PAGE 10 Comment préparer une session d'examens? tration limitée mais aussi variable suivant l'individu. Il est donc nécessaire de faire des pauses (toutes les 1h30, 2h00) de ± ¼ d'heure. (une pause devant la TV sera beaucoup moins efficace qu'un petit tour à vélo…) Seulement le mois d’avril et déjà on vous parle d'examens… Mais il faut se rendre à l'évidence, le temps passe vite et une session se prépare, pour bien faire, Si vous n'êtes pas convaincu de ces quelques conseils, longtemps à l'avance ! essayez les d'abord…. Et puis donnez moi les vôtres Bien sûr, cet article n'a pas la prétention de vous livrer ensuite! LA solution qui vous fera inconditionnellement réussir A. Furnémont (tout le monde a ses secrets quand même), mais voici quelques "trucs" qui vous y aideront. On vous l'a déjà dit et répété, le meilleur moyen de réussir ses examens, et son année, est d'étudier au jour le jour. Mais que veut dire 'étudier'? et surtout comment étudier? - La première étape est d'être attentif aux cours (puisque vous êtes obligés d'y être autant mettre ce temps à profit non?) - Si vous avez malheureusement raté la première marche, il vous faut alors lire vos notes à la maison et seulement les comprendre. (sans l'aide du professeur, cela risque de prendre un peu plus longtemps…. Que de temps perdu!) - Une fois la matière comprise, la retenir est beaucoup plus facile (ou seulement possible). Pour emmagasiner des informations de façon durable, il faut d'abord qu'elles soient structurées. o Si la structure proposée par le professeur ou le manuel ne vous convient pas, réorganisez vos notes vous même, en insistant sur les liens logiques qui vous conduisent d'un point à l'autre. o Vous pouvez aussi, tout en gardant la structure d'origine, faire vos propres synthèses de cours. - Dans les deux cas, rien que le fait de réécrire attentivement la matière à étudier est un pas vers la mémorisation, et ce pour TOUS les cours. - Enfin, une fois votre cours agréablement organisé, colorié, et judicieusement synthétisé, vous n'avez plus qu'à en achever l'étude. Là encore, mettez en œuvre vos différentes mémoires en lisant, répétant à haute voix et en écrivant! Bon courage! D'autres éléments contribuent à une étude efficace: Ø Règle d'or n°1: dormir suffisamment. Il vous faudra le double de temps pour étudier la même matière si vous êtes fatigué! Ø Règle d'or n°2: étudier dans un endroit où vous pouvez vous concentrer, pas devant la TV, pas avec la musique à fond… Ø Règle d'or n°3: se détendre et s'aérer régulièrement. Tout le monde a une capacité de concen- PAGE 11 LA FOIRE DU LIVRE Dix heures vingt, à Bruxelles, le car Franki s’arrête devant un énorme chapiteau et libère une marée d’élèves de l’IND, tous très impatients de découvrir dans la capitale belge cette fête littéraire qu’est la Foire du livre. Parmi eux, deux étudiants, Jérémy et Kévin qui ont décidé de visiter ensemble les trois étages de cet espace. L’un parcourt les nombreux livres consacrés à la guerre, l’autre s’attarde auprès des innombrables bandes dessinées. Ils se retrouvent assis dans le forum où Xavier Deutsch et Ariane Le Fort se font attendre afin de parler, face à face, de leur prix Rossel respectif. La température de la salle est presque aussi élevée que l’émotion ressentie par ces deux adolescents… « La Foire du livre, c’est super, j’y ai rencontré plein d’écrivains et j’ai même pu obtenir un autographe de Xavier Deutsch ! » se vante Kévin. Le sourire aus lèvres, nos deux camarades rejoignent le groupe qui attend le car. Durant le retour, les livres THEATRE : « AU BEAU MILIEU DE L’HIVER » Théâtre « Le Vaudeville », Charleroi, le 15-01-04, 3e et 4e G et TQ « Au beau milieu de l’hiver » est une pièce qui raconte l’histoire de Joe, un metteur en scène, qui veut monter la pièce « Hamlet » de Shakespeare pour les fêtes de fin d’année. Mais à cette période, on ne peut trouver de très bons acteurs, seulement des débutants. Or, Joe a besoin de plus de 10 acteurs. Il n’en trouve que 5, et ils sont tous très typés : « un râleur », « un homosexuel », « une jeune fille triste », « un macho » et un « alcoolique ». J’ai beaucoup aimé la pièce. En effet, il y avait d’une part beaucoup d’humour : l’opposition de certains caractères par exemple, comme le vieux râleur et l’homosexuel donnait un peu de piment et pas mal de rigolade… D’autre part, cette pièce était aussi fort émouvante : on voit qu’une amitié s’installe dans la troupe, mais aussi une grande tension qui s’explique par l’angoisse de ne pas réussir à monter cette pièce pour la date prévue. Toutefois, l’amitié a pris le dessus sur l’angoisse et les acteurs réussissent leur pièce à temps et à heure pour le plaisir des spectateurs. Elle était aussi instructive, car nous, les spectateurs, on ne sait pas le travail qui se cache derrière un spectacle de quelques heures seulement. Ici, on apprend comment les acteurs travaillent, le temps qu’il faut pour créer et monter une pièce. De plus, à la fin de la représentation, les acteurs retournent complètement le décor pour nous montrer ce qu’on n’a pas l’habitude de voir : ce qui se passe dans les coulisses d’une pièce de théâtre. Pour conclure, je dirais que ce spectacle m’a transportée : il m’a fait plonger dans une atmosphère théâtrale, comme si j’étais dans la pièce avec les acteurs… Céline THEYS, 4e A. achetés circulent et quelques rêveurs s’imaginent célèbres, vendant et signant leur best-seller ! Kévin Guérit, 5A PAGE 12 Ausflug nach Köln Excursion à Cologne Am Freitag, den 13. Februar sind wir mit Frau Dessart, Frau Zimmer und Herrn Dumont nach Köln gegangen. Wir sind um 7 Uhr morgens vom Charleroi Bahnhof weggefahren. In Lüttich haben wir den Thalys nach Köln genommen. Wir sind um 11 Uhr morgens in Köln angekommen. Mensch, was für eine Überraschung ! Der Dom (157 Meter hoch !) befindet sich dem Bahnhof gegenüber ! Wir haben Frau Dessart mit ihrem schönen schwarzen Hut gefolgt um die Stadt zu besuchen. Fast jeder hat Sauerkraut gegessen und ein Glas Kölsch (Bier aus Köln) getrunken. Le vendredi 13 février 2004, nous sommes allés à Cologne avec Mme Dessart, Mme Zimmer et Mr Dumont. Nous sommes partis à 7h de la gare de Charleroi. A Liège, nous avons pris le Thalys pour Cologne. Nous sommes arrivés à Cologne à 11h. Quelle surprise ! La cathédrale se trouve juste devant la gare avec ses 157 mètres de haut ! Danach sind wir auf den Turm des Doms hinaufgeklettert (509 Stufen !) Das war sehr ermüdend aber die Aussicht war wunderbar ! Freizeit von 15.30 Uhr bis 17.30 Uhr. Wir sind zurückgekommen und in Lüttich haben wir unseren Zug fast verpasst... Rückkehr um 21 Uhr in Charleroi. Köln ist wirklich eine wunderschöne Stadt, Sie sollten sie besuchen ! Die Studenten und Studentinnen vom 5. und 6. Abteilung Deutsch. CENT MILLE CÔPS MERCI, POPA. Cette année encore, la troupe théâtrale de Vodecée, les D’jones Tchats, ont interprété bénévolement une comédie en trois actes écrite par M. Francis Lequeut. Sur les planches nous retrouvions M. Jean-Pol Sibille et Mme Martine Sibille dans le rôle de M. le baron et Mme la baronne de la Haute-Futée, ainsi que Annick Collard dans le rôle de la baronnette. Se trouvaient également sur les planches Mm. Bernard Lequeut (alias Petrov), Jean-Charles Dutranoit (alias Mohamed), Francis Lequeut (également metteur en scène) et Thibaud Sibille dans le rôle du médecin de famille. Mme la baronne pleure la disparition de son petit trésor, qui s’avère être un chien. Lorsqu’on frappe à la porte, c’est Petrov et Mohamed qui font leur apparition, avec le petit chien à sa môman. Joyeux quiproquo lorsque le médecin débarque et explique au baron que les deux hommes à qui il sert son meilleur vin se sont recyclés dans le « ramassage » de chiens perdus… Encore merci à vous, les D’jones Tchats. Guillaume Massart Nous avons suivi Mme Dessart avec son magnifique chapeau noir pour visiter la ville. Presque tout le monde a mangé de la choucroute et bu un verre de Kölsch (bière de Cologne) Après cela, nous avons grimpé les 509 marches de la tour de la cathédrale. C’était très fatiguant mais la vue était magnifique ! Temps libre de 15h30 à 17h30. Nous sommes revenus et à Liège nous avons failli rater notre train... Retour à Charleroi à 21h. Cologne est vraiment une ville merveilleuse, vous devriez la visiter. Les étudiants et étudiantes de 5 et 6, section allemand. PAGE 13 Les répétitions de la pièce des rhétos, Far West, se poursuivent. Aperçu. On a massacré la famille du cow-boy. Les Cheyennes, sans nul doute, leur crime est signé : leurs flèches sont fichées partout. Après avoir pleuré les siens, le cow-boy a pris la parole… LE COW-BOY Mais vous paierez pour cela, gesticulants abrutis, vous paierez pour cela, sanguinaires crétins, vous verrez ce qu’un cow-boy qui avait tout et qui a tout perdu fera de vos villages et de vos tepees, de vos squaws et de vos poneys, de vos gamins morveux et vos vieux connards de sorciers séniles, vous verrez ! Vous verrez s’il vous reste des yeux pour cela, car je les aurai peut-être déjà arrachés depuis longtemps, vos yeux, de leurs sales orbites, avec mes mains nues et mes doigts aux ongles crasseux, et je les aurai dévorés, vos yeux, mâchouillés, mastiqués, et puis recrachés au loin, au pied de vos totems ridicules, je le jure. Je le jure devant Dieu et Diable, devant le ciel et la terre, devant ces restes calcinés de ce qui fut ma vie, car vous paierez, charognes, vous paierez jusqu’au dernier, je le jure, jusqu’au dernier des derniers. Rendez-vous donc les 28 et 29 mai prochains. P.S. Un blog créé et mis à jour par Etienne Froment peut être consulté : http://redcrimsonsea.skyblog.com/ ECLATSDHARMS De et par la troupe Arsenic Grand Manège, Namur, février 2004 On connaissait la troupe Arsenic, on savait de quoi ces gaillards étaient capables, on avait eu l’occasion de voir leur formidable Dragon, l’année dernière, et on voyait mal comment ils auraient pu faire aussi bien, voire mieux, que cette superbe métaphore de la glaciation d’une ville par le monstre totalitaire. Eh bien pari tenu, ils ont réussi à nous surprendre une fois encore, à nous retourner comme des crêpes, à nous en mettre plein la vue, l’esprit et le cœur. Ils sont partis des écrits d’un auteur russe, Harms, à peu près inconnu encore, et pour cause puisque le régime stalinien a tout fait pour le faire disparaître : hôpital psychiatrique (où il meurt en 1942, à l’âge de 37 ans), mise au pilori de son travail… Arsenic lui rend hommage aujourd’hui, et crée autour de ses textes, saynètes, chansons, pantomimes, aphorismes, un spectacle… magique. Ca n’arrête pas une seconde, c’est immensément et continuellement drôle, inventif, triste, émouvant (ces chansons russes chantées sur fond d’accordéon arracheraient des larmes à ma belle-mère), surprenant, décalé, grinçant, cocasse, stimulant, dérangeant, sombre et lumineux, bizarre, enfantin, kafkaïen, fou, exagéré, pudique… moderne. D’une modernité déconcertante, riche, explosée, fragmentaire et bien sûr passablement incompréhensible, comme le monde dans lequel nous vivons, et comme nos vies, aussi, souvent. G. Lambert PAGE 14 Good Bye Lenin Un film de Wolfgang Becker Pays d’origine : RFA Durée : 2 heures Scénario : Bernd Lichtenberg Wolfgang Becker Musique : Yann Tiersen Production : X-film Creative Pool WRD Bavaria Film International Distibution : Océan Fims Acteurs : Daniel Brühl (Alex), Katrin Sab (Christiane), Maria Simon (Ariane), Chalpan Khamatova (Lara), Florian Lukas (Denis), Alexander Beyer (Rainer), Jurgen Holtz (Garska). Alex vit à Berlin avec sa sœur et sa mère à l’époque de la RDA. Sa mère (Katrin Sab) est communiste, elle s’occupe d’une chorale. Elle fait un infarctus et tombe dans le coma juste avant la chute du mur de Berlin… Elle se réveille 8 mois plus tard, ses enfants sont obligés de lui cacher la chute du mur, pour éviter d’autres émotions violentes qui pourraient lui être fatales. Alex va faire tout pour que sa mère croit que rien n’a changé et va même aller jusqu'à chercher de vieux pots d’aliments et monter un programme télé avec l’aide d’un ami… Je trouve que ce film montre à quel point un enfant peut aimer sa mère et mettre tout en œuvre pour qu’il ne lui arrive rien… Ce film illustre bien également les difficultés de vie lorsque Berlin était divisée en deux. Je conseille ce film à ceux qui aiment les histoires de sentiments. C’est un film à aller voir en famille. Thibaut PILATI (4 AC) « Trop jeunes pour faire la guerre ? 300 000 Enfants-Soldats » Mardi 9 décembre 2003, les élèves du groupe socioéconomie de 2ème Ab se rendent aux Halles pour visiter l’exposition, organisée à l’initiative de la ville de PHILIPPEVILLE avec le concours de l’UNICEF et d’AMNESTY INTERNATIONAL. Ils regardent des photographies commentées et visionnent une vidéo. Voici un extrait de la documentation reçue lors de la visite. Definition : Enfants-Soldats Toute personne mineure âgée de moins de 15 ou 18 ans ( âge variant selon les conventions) membre d’une armée, d’un groupe armé ou qui accompagne ces groupes pour des raisons familiales ou autre. Nombre : Il existe actuellement plus de 300 000 enfants soldats recensés dans le monde. Les estimations varient car les armées ne relèvent pas la présence d’enfants dans leurs rangs et parce que le nombre de combattants des troupes irrégulières n’est pas précisément connu. La majorité d’entre eux ont entre 15 et 18 ans. Localisation : Les enfants soldats sont localisés dans plus de 30 pays, majoritairement africains (Congo, Ouganda, Libéria, Rwanda …) Il y a plus de 120 000 enfants soldats en Afrique sud saharienne. Au Libéria, ¼ des combattants sont des enfants. Profil : • La plupart des enfants soldats sont issus des couches défavorisées de la population. Entrer dans des groupes armés est pour eux et leur famille un moyen de survie : ils sont nourris, logés, perçoivent parfois une solde et peuvent vivre du butin pris à l’ennemi. • La majorité des enfants soldats est issue de pays en conflits ( qu’ils soient internationaux ou internes). • Certains d’entre eux ont perdu leurs parents ou leur famille dans les conflits qui ravagent leur pays ou leur région d’origine. C’est un moyen pour eux de trouver une « famille », un contact humain. Raisons de recrutement : L e s e n f a n t s s o l da t s s ’ e n g a g e n t so i t « volontairement » dans l’armée ou des groupes armés, soit sont forçés de s’enrôler. Les enfants qui perdent leur famille pendant ces conflits ou qui sont dispersés lors d’exodes deviennent des cibles vulnérables pour les groupes armés qui cherchent à accroître leurs rangs. En outre, le recrutement des enfants-soldats est facilité par deux facteurs : d’une part, le nombre croissant de conflits internes, au sein desquels la distinction entre combattants et non-combattants est rendue plus difficile et d’autre part, la prolifération des armes légères permettant d’armer aisément les enfants. • Ils sont souvent enrôlés de force dans les groupes armés. • Certains enfants sont fanatisés (propagande), enivrés ou drogués. Suite page 16 PAGE 15 Petit exercice de création sur le mode du « Dico des sorcières », chez Hachette. LE VAMPIRE LE FANTOME PRISONNIER Es-tu prêt à frémir ? Perds surtout pas de temps Car voilà le vampire Il va sucer ton sang ! Hanter trois cents années cette demeure Tel était le châtiment de ce fantôme, Mais aujourd’hui prend fin son dur labeur Et demain il ira chercher son diplôme. Il va te rattraper Pour te mordre le cou ! Tu vas de faire évider, Prends tes jambes à ton cou ! Trois siècles pour purger sa peine, C’était peut-être beaucoup pour un miroir brisé. Il a fini par enfouir sa haine, Ce spectre va enfin pouvoir se réincarner. Coline Massart VOIR DESSIN ANNEXE D’AMANDINE DUTRANOIT L’ARAIGNEE Elle grimpe le long de mon mur Demain aurai-je une morsure ? Elle tisse sa toile sur mon plafond Ensuite viendra-t-elle sur mon front ? RECETTE De la bave de crapauds Et des langues de vipères, C’est une potion aux grumeaux, La boisson des sorcières. Christophe Furnémont Sophie Procès Avec ses pattes toutes velues Mangera-t-elle sa proie perdue ? Et cette petite bouche crochetée ! Quelle drôle de bête cette araignée ! Emilie Vervy Amandine Dutranoit 5AA PAGE 16 Dans le cadre du cours d’anglais en rhétos, les élèves ont visionné l’émission « Dites-moi » de Michèle Cédric. Celle-ci avait invité l’américain Marshall Rosenberg, fondateur de la communication non violente. Non violent communication Marshall Rosenberg was born in Ohio, but he spent his childhood in Detroit. There, he had to face violence : one day, there was a big rebellion in the streets and Marshall had to stay at home. Moreover he was criticized and beaten up because of his name which is a Jewish name. So, he began to wonder how people could live together without violence, how they could communicate without criticism nor judgement. And, little by little, he imagined a process which he called « non violent communication ». It consists in four points : the first one is observing what the other has done without judging him. The second is to let come the feelings : are you sad about it ? are you just angry ? The third point is to express your needs clearly, and the fourth one is to express (clearly too) your request. This process uses two kinds of languages : the giraffe language is the language of what’s alive in us, of what could make life better. Opposite to the giraffe language, there is the jackal language, the language of criticism, judgment and violence. All over the world, non violent communication is used in several places and in several ways, for example in schools : some students are trained with non violent communication. They wear yellow T-shirts, and when there is a quarrel between some other students, they help them with Marshall’s method. And it works ! In these schools, we can observe that violence decreases. Now, from my point of view, non violent communication is a very good idea, but it’s a little too optimistic. I mean that Marshall, although he’s a really good and peaceful man, is a little too much utopic. I think that even if many people want the « peace in the world », everybody doesn’t think this way. Some of them are stupid, others are mad, others just like to make suffer people ... And I am sure that as long as people like that exist, non violent communication will be a dream which may come true. These persons don’t want to speak with the others, they just want to fight, they just like violence, they just need it ! So, am I ready to attend a non violent communication training and to use it in my life ? Of course I am, but I don’t really believe in it. Lucas Smet « Trop jeunes pour faire la guerre ? 300 000 Enfants-Soldats » suite de la page 14 • • • • D’autres cherchent à se venger des atteintes portées à leurs proches. Les enfants sont vulnérables donc faciles à manipuler : soumission envers les adultes, prestige de l’armée, de l’uniforme, … Ils perçoivent une solde minimale . Les ennemis les repèrent moins vite du fait de leur âge et de leur petite taille. Ils sont utilisés notamment dans des missions d’espionnage grâce à leur connaissance du terrain. REACTIONS DES ELEVES : « C’est cruel d’envoyer des enfants de notre âge à la guerre. Ils devraient être instruits comme nous ! La plupart des élèves qui vont à l’école ne savent pas la chance qu’ils ont. Nous avons tous le droit d’apprendre. Plus tard, ces enfants n’auront pas d’avenir, la guerre ne leur aura rien apporté » LAURIE « Ce qui m’a choqué, c’est que des adultes prennent des enfants dans leur armée et que la plupart des enfants qui ne veulent pas participer à la guerre ont été lapidés à mort ». ERIC « La guerre, c’est horrible, surtout quand ce sont des enfants qui la font. Ils devraient avoir les mêmes droits que nous : aller à l’école, jouer, rire, et vivre comme des enfants. SARAH PAGE 17 ANIMATION AVEC LES ENFANTS DU CENTRE DE REFUGIES DE FLORENNES PAR LES ELEVES DE 5 et 6TQS, LE 04 FÉVRIER DERNIER. Le mercredi 4 janvier, nous sommes allés au centre ouvert de Florennes, afin de proposer aux enfants réfugiés diverses animations et activités ludiques. Nous sommes en technique sociale, et donc logiquement, l’entraide, la solidarité, le social en général doit primer sur le reste. Ici nous avons été à la rencontre de gens qui ne sont pas tout à fait « comme nous ». Ce sont des êtres humains, mais ils sont de nationalités, d’origines, de cultures différentes. Mais voilà aussi le but de notre option : aller au delà de la différence des autres. Pour le bon déroulement de cette journée, nous avions préparé par groupes des activités à proposer aux enfants du centre. D’abord des activité en intérieur : divers bricolages comme la confection de marionnettes, de masques, de totems… Et ensuite des animations en extérieur : des petits jeux comme « le foulard entre deux », « 1, 2, 3 piano », et pour terminer l’après-midi, deux jeux géants : un « stratégo » et un « jeu de l’oie ». Ces activités se sont dans l’ensemble bien passées ; en effet, les enfants ont tout de suite pris des initiatives, ont posé quelques questions et sont venus très facilement vers nous. Le centre de réfugiés de Florennes accueille des personnes de nombreuses nationalités différentes, et qui ne parlent bien sûr pas toujours le français. A un moment donné, nous avons voulu aider une petite fille russe qui ne comprenait pas ce qu’il fallait faire, et c’est un petit garçon polonais qui nous a servi d’interprète. Cela nous a vraiment étonnées de voir comment ils s’aidaient entre eux et le nombre de langues qu’ils pouvaient parler. Pour ceux qui ne comprenaient pas les jeux en extérieur, nous réalisions le parcours pour eux, afin qu’ils visualisent leur fonctionnement. Toutefois, il était parfois très difficile de se faire comprendre auprès des enfants. Nous avons été surprises de l’attachement que les enfants éprouvaient à notre égard. De fait, quand nous avons quitté le centre, certains enfants ne voulaient pas qu’on reparte et voulaient que l’on revienne la semaine suivante. Enfin, nous regrettons le fait que tous les élèves de la classe n’aient pas participé à l’activité, le manque d’organisation dans les jeux et le manque de motivation de certains élèves. Mais, dans l’ensemble, ce fut une bonne après-midi, enrichissante et intéressante. A refaire ! Aurore VINDEVOGEL 6TQS Quand tu lis ça c’est ENERGY Dans le cadre du cours de français communication, nous avons réalisé un jeu de société. Le cours consiste à apprendre à s’exprimer oralement ou par différents média pour faire passer des informations. Le jeu s’appelle ENERGY. C’est un jeu instructif qui comprend des épreuves sportives et des questions sur les animaux, le sport, les personnages célèbres, la musique. Le jeu se compose d’un plateau sur lequel les cases colorées et numérotées renvoient aux questions. Chaque équipe dispose de cartes « joker » pour obtenir des pièces de puzzles sans répondre. Le but du jeu est de répondre correctement aux questions pour obtenir les pièces d’un puzzle et de le terminer en premier. C’est un jeu qui dure longtemps et qui est assez plaisant. Nous aimerions vous le faire découvrir lors de la soirée « Portes ouvertes ». Les élèves de 3 TQS PAGE 18 L’ÉVOLUTION DE LA FAMILLE Les différentes familles A l’heure actuelle, il existe différents types de familles dans notre société. Chaque élève qui lira cet article pourra s’identifier à une des familles que nous allons vous présenter. Voici les différentes familles : O La famille élargie : tout le monde vit ensemble (gd parents, parents, enfants. Cette famille était souvent rencontrée au début du 20ème siècle mais se fait plus rare aujourd’hui). Père et mère : A l’heure actuelle, le pouvoir du père diminue fortement tandis que celui de la mère augmente à cause de l’égalité des sexes : les deux parents travaillent et sont amenés à gérer la famille à deux. Alors que la mère restait au foyer sans rien dire au début du XX s, elle commence à travailler à l’extérieur de la maison et ainsi prend de plus en plus de pouvoir au sein de la famille, au détriment du père. Pouvoir O La famille nucléaire : c’est une famille restreinte (parents, enfants). Il s’agit de la famille la plus souvent rencontrée, surtout au milieu du XX s , mais des changements s’effectuent suite au divorce. Mère O La famille monoparentale : Un seul des deux parents et les enfants. O La famille recomposée : Un parent et un nouveau conjoint accompagnés des enfants de chacun. Ce type de famille se rencontre de plus en plus souvent au fil des années. Quelque soit la famille dans laquelle nous vivons, l’important pour un jeune est d’être suivi par un adulte qui pourra l’écouter et l’accompagner dans son développement. « On a tous besoin des autres pour devenir soimême.... » : C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’individualisme relationnel. Nous vivons dans l’époque du « chacun pour soi » mais en ayant malgré tout besoin de l’autre pour grandir... C’est ce que cet article veut spécifier en expliquant les différentes familles ... Conclusion : Nous avons voulu vous parler de la famille car nous pensons que ce sujet vous tient à cœur, le déchirement des familles pouvant parfois faire mal. Nous pensons qu’il est bon d’être informer sur le sujet. Nous espérons vous avoir éclairé sur les différentes familles qui existent et peut-être ainsi vous aidez à surmonter vos problèmes futurs dans votre vie de couples. Nous allons vous présenter à présent les statistiques étudiées lors du cours de psychologie appliquée montrant le pouvoir et l’autonomie des parents ainsi que l’évolution de l’éducation des enfants. Père Années Enfant : L’école à une place très importante dans la vie et l’éducation de l’enfant. Celui-ci au fil des années devient plus libre et plus autonome. Son éducation est donc moins suivie. Éducation de l’enfant enfant de plus en plus autonome éducation de moins en moins suivie par les parents Années Conclusion : Malgré tous les changements qui se produisent au sein de la famille, il y a des éléments qui persistent comme le bien-être des enfants et le besoin de la famille pour grandir sereinement. Emilie BIS, Marie Re, Céline, Mélissa, Charlotte et Pauline 5TQS PAGE 19 Si vous avez un problème... voyez les élèves de la classe de 6° technique de qualification comptabilité Horizontal 1. Financement de l’achat d’un bien par ses propres capitaux. 2. Une marchandise achetée moins chère suite à un défaut est une marchandise achetée au ………. 3. Un document qui est une liste informatisée. 4. Le commerçant le voit volontiers franchir la porte de son magasin. Vertical 1. En un mot, établir un document qui dit quelle somme totale, doit payer une personne qui achète une voiture par exemple, ce document spécifie toutes les caractéristiques du bien acheté (couleur, jantes, ….) 2. Ce que nous étudions dans notre section. 3. Un bien durable acquis par une entreprise pour produire. 4. La photo en chiffres de l’entreprise à un moment donné. 5. Chaque citoyen voit cette déclaration arriver dans sa boîte aux lettres dans le courant du printemps et souvent doit la compléter avant la fin de l’été, on l’appelle la déclaration…… 6. Le directeur des ressources humaines s’appelle aussi directeur du……. Solution : dans le prochain numéro d’INDLire mais pour vous aider les mots sont repris dans la rubrique « Savez-vous que » mais il est nécessaire de les adapter selon les définitions PAGE 20 Astuces rigolotiques des 6 TQG… • Un contrôleur fiscal peut vous demander votre agenda si il en a connaissance (gare aux distraits qui oublient leur agenda sur leur bureau un jour de contrôle… ) et gare à ceux qui ont voulu frauder en déclarant professionnels les KMS qu’ils ont parcouru pour leurs sorties ciné personnelles de tous les soirs ! • Gare à celui qui ne rentre pas ses déclarations fiscales ou qui ne tient pas sa comptabilité et n’est pas capable de produire des listings de ses ventes, si il est vendeur de boudin, il pourrait devoir payer autant d’impôts qu’un millionnaire bien connu ! car la taxation forfaitaire pourrait avoir lieu sur base du chiffre d’affaire annuel réalisé en moyenne dans sa région pour son secteur…alors si il est voisin du roi du boudin…et que sa boutique est un peu grande,… bref si il a quelques signes extérieurs de richesse..hum ! • Définition du chiffre d’affaire annuel : le montant total des ventes réalisées auprès des clients durant l’année Hors TVA y compris la période des soldes et autres ventes au rabais • Pourquoi considère-t-on qu’un commerçant ne gagne rien avec la TVA : car si il encaisse une TVA sur une facture de vente, il doit la reverser à l’état. • Thésauriser est un vilain défaut : oui, c’est vrai ! mais non, ce n’est pas ce à quoi vous pensez ! Il s’agit de garder l’argent de ses économies « sous son matelas » …non seulement, cela ne rapporte aucun intérêt mais en plus , si tous les belges faisaient pareil, plus aucune tune n’arriverait aux banques qui ne pourraient donc plus prêter aux entreprises, celles-ci mourraient faute de moyens d’action, car elles n’ont pas assez de moyen d’autofinancement en général pour financer leurs investissements…. Et où trouverait-on notre tartine alors ? Pour mieux préparer son orientation… Cette année encore, dans le cadre des activités d’insertion professionnelle prévue par le programme, les élèves de 5° comptabilité ont vécu 2 semaines de stages en entreprise tandis que les élèves de 6 ° ont passé 4 semaines dans un bureau comptable. Beaucoup d’émoi et d’appréhension au départ et finalement, au retour, pas mal de découverte et de joie pour beaucoup. Après le stage, les élèves rédigent leurs observations dans un rapport qu'ils rendent au professeur et qui sera une bonne base pour leur examen de qualification de fin de 6°. Témoignages d'élèves · Ce stage m’a appris que mes connaissances en comptabilité étaient plus importantes que ce que je croyais. · Pour être comptable, il ne faut pas être distrait et il faut être sérieux. Ça peut paraître étonnant, mais je n’étais pas distrait lors des encodages des factures. Je me suis donné à 100% pour satisfaire mes « collègues » en réalisant un bon travail et en les aidant le plus possible. · Maintenant, je sais que la comptabilité est quelque chose que j’aime faire. · Il faut avoir confiance en soi pour réaliser des travaux surtout quand on sait que ces travaux sont très importants pour le client et pour l’établissement pour lequel on travaille. · Ce stage m’a permis de mettre en application toutes mes connaissances acquises en comptabilité. • J’ai apprécié le travail de groupe au sein de la Fiduciaire où je travaillais. Un professeur · Ce stage permet de faire le lien entre la pratique et la théorie et me permet de découvrir mes élèves sous un autre jour.Motive les élèves, ouvre les portes d’un avenir possible Un professionnel · Cette expérience est intéressante : on essaye d’intégrer l’élève à l’entreprise, à ses méthodes de travail et aux outils qu’elle utilise et ensuite dans un 2° temps, on peut davantage développer les connaissances acquises lors de la 1° partie du stage en Octobre . Ces stages sont très utiles pour aider le jeune dans son orientation. Suite page suivante. PAGE 21 Chère Tante Berthe Ce petit mot pour te dire que je ne sais plus où en j’en suis. Depuis 2 ans, je suis amoureux de Jennifer Lopez. Je sais que je n’ai aucune chance avec elle, d’autant plus que je viens de refaire une crise d’acné. Je ne pense qu’à elle, je n’en peux plus, et je crois que je compense en mangeant des chocolats. Résultat, j’ai encore pris 4 kilos en 2 mois, et l’image que me renvoie mon miroir me rebute de plus en plus. Que dois-je faire ? N’y a-t-il pas moyen de faire comprendre à Jennifer que cela ne peut plus durer ? Qu’elle me pousse à bout ? Je t’en prie, tante Berthe, fais quelque chose pour me sortir de là. Je sais qu’il serait plus simple que je renonce à l’aimer, mais c’est la seule chose qu’il ne faut pas me demander. Parce que je l’aime. Je l’aime, c’est tout. Alors quoi ? Signé JFN, 6ème Générale Mon cher JF, L’amour est une drôle d’aventure. Tu as raison, on ne choisit pas qui on aime, et l’amour est plus fort que nous, tellement fort qu’il nous met parfois par terre. Pour l’acné, il y a des remèdes, et d’autres que toi ont survécu à ce terrible fléau qui s’abat sur certains adolescents. En ce qui concerne ta boulimie, je pense que tu as fait le bon choix : le chocolat est la manière la plus agréable de prendre du poids. Quant à Jennifer Lopez, si tu veux mon avis, tu l’aimes, et je respecte ça, et cette pauvre petite ne saura jamais ce qu’elle rate en passant à côté de toi. La seule chose que tu puisses faire, c’est de l’épater ou de l’émouvoir. Sait-elle seulement qu’elle a un tel adorateur en Belgique ? A ta place, je le lui ferais savoir. Peut-être t’enverra-t-elle une photo dédicacée. Et si d’aventure ça ne marchait pas, il y a encore beaucoup d’autres filles, et beaucoup d’entre elles aiment le chocolat. Tante Berthe. Chère Tante Berthe, Aide-moi, je suis désespéré, j’ai un gros souci ménager… je vois arriver ma femme avec une nouvelle robe trois fois par semaine…. ça commence à me coûter beaucoup trop cher ! Elle me dit chaque fois : C'est le diable qui m'a encore tentée. Je lui réponds « Tu n'avais qu'à lui dire : «Arrière, Satan.» Mais elle me rétorque qu’elle lui a déjà dit cela mais qu’alors, il est passé dernière elle et lui a susurré : «De dos, elle vous va encore mieux...» Signé : Lerat Din Cher Din Martin’- Tu pourrais essayer de lancer la mode « Robe en papier à teindre après chaque utilisation pour une nouvelle réutilisation » cela te permettrait non seulement de réaliser des économies mais tu pourrais même ainsi te créer une nouvelle place sur le marché du prêt- à- porter ( P.S : n’oublie pas de m’en envoyer une taille 54 et de préférence en bleu ciel – merci d’avance) Tante Berthe. Pour mieux préparer son orientation… (suite) Les élèves ont été impressionnés par l'accueil et la compréhension des chefs d'entreprise. Ils ont découvert des gens très intéressants et passionnés par leur métier, et se sont rendus compte que la vie active "c'est dur et fatigant". Pour certains, cela a développé leur confiance en eux et dans leurs chances d’avenir professionnel, pour d’autres, par contre cela donne aussi parfois lieu à un changement d’orientation. Article rédigé par les élèves de 5 et 6 TQ comptabilité et leur prof de compta L A R E N E G OBJECTIFS -apprentissage d’une démarche scientifique, théorique et conceptuelle pour tenter d’expliquer les phénomènes de société COMPETENCES DEVELOPPEES PAR CETTE FORMATION MANIERE DE TRAVAILLER L’élève est amené à ana- Porter un regard critique L’école normale lyser régulièrement l’ac- sur le monde qui l’en- (instituteur, rétualité, à se poser des toure gent), journaquestions sur un thème lisme, philologie qui interpelle pour cher- S’ouvrir à l’autre romane, sciences cher des réponses via des politiques et soComprendre la société articles, des livres, des Etre actif dans sa forma- ciales, droit, dans laquelle on vit, du films, des reportages, des tion communication, point de vue social, rencontres, des visites… Faire des démarches ressources huL’élève apprend à déga- spontanées : recherche maines , assistant SCIENCES économique, culturel, SOCIALES politique, juridique et -développement de la communication ger les aspects pertinents de documents, témoi- social… ethnologique d’une situation, à structu- gnages…) rer ses recherches, à en tirer des constatations et à en communiquer les résultats au groupe ENSEIGNEMENT OPTION COMPORTEMENT ETUDES ET ATTENDU DE DEBOUCHES L’ELEVE Apporter des moyens et -organisation structurée des L’élève est amené à Etre actif dans sa forma- Etudes à caracdes méthodes afin d’a- connaissances théoriques construire ses connais- tion et porter un regard tère scientifique mener l’élève à l’acqui- -interprétation des phénomènes sances théoriques à partir critique sur ce qui l’en- (ou autre), nosition des compétences -résolution d’applications numériques d’expériences pratiques toure tamment pharscientifiques générales. -communication (labo, observations) macien, vétéri-la pratique de la recherche naire, chercheur, laborantin, méSCIENCES decin, biologiste POSSIBILITES D’ORIENTATION AU SEIN DE L’ECOLE, AU TERME DU PREMIER DEGRE PAGE 22 Q U A L I F I C A T I O N D E T E C H N I Q U E ENSEIGNEMENT GESTION SOCIAL OPTION COMPETENCES DEVELOPPEES PAR CETTE FORMATION Capacité à travailler en groupe, en équipe COMPORTEMENT ATTENDU DE L’ELEVE Capacité à s’exprimer face à un groupe, à organiser des activités, sens L’élève doit s’investir, par- de la communication, du contact avec les autres ticiper activement en classe, prendre en charge Sensibilité artistique des animations.. L’élève doit rechercher à travers des travaux pratiques, des documents, des informations pour réaliser des travaux importants. MANIERE DE TRAVAILLER En techniques d’accueil et de secrétariat -le développement de la communication écrite et orale L’élève est confronté à des Un certain amour des Acquérir les compétences de situations concrètes qu’il chiffres. base peut rencontrer dans la vie En bureautique -la manipulation de logiciels de réelle, dans le domaine de Un bon sens de l’ordre, de l’organisation la gestion. traitement de texte, de tableurs, PAO Les nombreux exercices La volonté de soigner - l’utilisation d’ Internet Donner une formation de - la dextérité dans la maîtrise du pratiques lui permettront l’orthographe, la rédacd’acquérir une maîtrise suf- tion du courrier. base opérationnelle pour clavier les élèves souhaitant tra- En économie de l’entreprise fisante de l’ordinateur, des Avoir un intérêt pour les vailler au niveau adminis- -l’appropriation du fonctionne- principes de base de la liées à l’univers activités et des règles comptabilité l’entreprise, de du monde ment entresein d’une tratif au informatique d’organisation. de sa terminologie prise Donner une formation de -l’appropriation de techniques de synthèse, pour les informabase pratique pour les élèves se destinant aux tions métiers sociaux -le développement de la comRemédier à certaines la- munication, tant orale qu’écrite cunes dans les cours généraux, et rendre le goût d’apprendre, re-motiver OBJECTIFS Gérant de magasin Possibilité d’entrer dans la vie active (agent de l’état employé de banque, des postes, de l’administration) Graduats en secrétariat, comptabilité, informatique, l’accueil et le tourisme Possibilité d’entrer dans la vie active Graduats Enseignant, éducateur, assistant social, infirmier. ETUDES ET DEBOUCHES PAGE 23 -les techniques commerciales -l’apprentissage de différents logiciels (Word, Excel, et Powerpoint) ainsi que l’utilisation d’Internet et de la messagerie électronique N N L E -la communication (vendeurclient) Axe Commercial - la maîtrise progressive des techniques liées à différents matériaux (crayon, gouache, Apprendre aux élèves à papier mâché……) faire face à toutes les situations concrètes liées - le sens de l’esthétique, le VENTE à la vie d’un magasin goût de ce qui est beau O I S S E F O -le sens de la mise en scène (décor) COMPETENCES DEVELOPPEES PAR CETTE FORMATION R OBJECTIFS P OPTION Axe artistique ENSEIGNEMENT COMPORTEMENT ETUDES ET ATTENDU DE DEBOUCHES L’ELEVE La vente L’élève apprend à travers Le goût des relations (vendeur, étalades travaux pratiques tels humaines giste…) que : Le respect des consiL’accès à la prognes, des délais • réalisation de fession (après dessins Le goût du travail bien une 7P) • réalisation de le sens de la présenfait, lettrages L’ouverture de , la rigueur, le tation • réalisations d’étison propre masoin quettes gasin en fonction de thèmes La volonté d’acquérir les compétences dans ce Accès aux étuchoisis pour l’année des supérieures, domaine base du sur La communication se traen fin de CESS vaille à travers des jeux 7P) communide désir Le de rôles. quer, de jouer le jeu et d’adopter un comporteparen L’élève apprend tant de documents com- ment conforme à ce qui merciaux de la vie réelle, est attendu d’un vendeur de visites et de travail en (politesse, gentillesse, magasin , de l’observation serviabilité…) de marchandises et de leur présentation MANIERE DE TRAVAILLER PAGE 24 PAGE 25 En juin 2001, Julie Caebergs terminait sa 6ème sciences sociales à l’IND. Après avoir tenté une licence en communication à Louvain-la-Neuve, elle s’est réorientée vers les relations publiques et …le théâtre. Coucou, Ca m’a fait vraiment trop plaisir d’avoir de vos nouvelles ! Pour vous donner un peu des miennes, voilà : comme vous le savez peut-être, je suis en Relations Publiques à Namur. Mais le plus important, pour moi, c’est que je fais du théâtre. Grâce à Delphine Chauvier, que je remercie encore, qui m’a renseigné un professeur du conservatoire, un professeur extraordinaire, je peux suivre des cours de théâtre à Bruxelles. Mon emploi du temps est donc chargé. J’ai eu beaucoup de mal à m’adapter à ma nouvelle vie au début de l’année : plus de kot, les cours à Namur, les cours à Bruxelles, les trajets prennent énormément de temps ! En plus le moral n’est pas toujours au plus : ce n’est pas facile de recommencer plus ou moins la même chose pendant deux ans. Mais la vie d’adulte ne me permettra pas de vivre de ma passion, il paraît ! Alors il me faut étudier des choses qui me donneront un «vrai » diplôme ! Voilà ce que j’entends. Moi, je suis persuadée que quand on s’accroche et qu’on y croit, tout peut arriver ! Maintenant, il est trop tard, je ne peux plus faire marche arrière. J’ai perdu assez de temps. Ce qui est dommage, c’est que j’ai toujours su que c’était ça qu’il me fallait, je sais que j’ai ça en moi, que c’est vraiment ce que j’adore. Et j’ai remarqué, en parlant avec d’autres personnes autour de moi, que peu de gens peuvent dire cela. En général, ils font telles ou telles études parce que rien d’autre ne les intéressait. Avec le théâtre, je peux toucher les gens, leur donner des émotions. C’est pour moi le sens du théâtre. A part ça, j’ai très bien réussi ma session de janvier, et je compte en faire autant pour juin. J’espère qu’à Notre-Dame, tout va pour le mieux. A très bientôt. Julie Caebergs En Juin 2003, Céline Huys terminait sa 6ème technique Gestion à l’IND. Elle travaille à mi-temps comme aide-comptable mais elle est actuellement en congé de maternité, elle vient d’avoir un petit garçon. Bonjour, je m’appelle Céline Huys, j’ai 19 ans. J’ai fait mes études à l’Institut Notre-Dame. Tout d’abord, mes 3 premières années se sont déroulées dans l’enseignement général, en sciences sociales mais malheureusement ce n’était pas mon point fort, donc la seule solution : doubler ma 3ème . Alors, j’ai eu le choix de poursuivre mes études en 4ème technique de qualification gestion, ce que j’ai fait. Sur le coup, je n’étais pas trop enthousiaste, cette histoire de débit – crédit, rien à faire, je n’arrivais pas à comprendre. Et puis plus on avançait dans les cours, plus ça me plaisait. Les stages m’ont beaucoup apporté : de la confiance, des explications sur certains points. Ils furent très importants. Je me souviens de mon dernier stage, où la directrice du bureau comptable me proposa une place. Aujourd’hui, je suis maman d’un magnifique petit garçon de quelques mois et je me marie dans 4 mois. Tout va bien pour moi. En ce moment, je suis en congé de maternité mais bientôt, je reprendrai le travail dans une entreprise qui vend et monte des cuisines équipées. J’ai été engagée en tant qu’aide-comptable, grâce à mon diplôme de 6TQ Comptabilité et mon métier m’apporte beaucoup de satisfaction, il est très varié, complet et j’apprends de nouvelles choses chaque jour. A présent, je me demande même si je ne vais pas poursuivre 3 années supplémentaires en cours du soir, afin de devenir comptable. Pour moi, trouver un emploi n’a pas été trop difficile, puisque c’est mon futur beau-père qui m’a engagée. Mais, si je pouvais vous donner un conseil, ce serait celui-ci : « Montrez qui vous êtes et ne vous laissez pas faire. Défendez vos idées, battez-vous, défendez-vous, afin que tout ce qui vous tient à cœur puisse peut-être un jour se réaliser. »