magazine - Avranches

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L’actualité de notr
Retrouvez toute l’a
ctualité sur :
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2015
www.avranches.fr
CONSTRUISONS
ENSEMBLE
DOSSIER SPÉCIAL, p. 4
20 5
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:
sommaire
RETROUVEZ
NOS RUBRIQUES
HABITUELLES :
DOSSIER SPÉCIAL :
« Construisons
ensemble
2015 ! »
© Hervé Schmoor
p.4
Sports .......................... p. 18
Mes chers concitoyens,
Nouveaux
commerces ............... p. 20
Voilà un an que vous nous avez confié ce mandat
municipal qui, jour après jour, se révèle plus passionnant et plus riche grâce à la relation de confiance
que nous avons établie avec vous. Les événements
particulièrement tragiques du mois de janvier ont
conforté notre engagement au service de la cohésion
républicaine de la Nation.
Agenda......................... p. 24
Et notre cahier central :
Génération Collecte des déchets :
« Rien à
jeter dans
les réunions
publiques ! »
Directeur de la publication : David Nicolas
Rédaction, reportages : Stéphanie Brault,
conseil municipal, service communication,
Crédits photo : Stéphanie Brault, Service communication, Hervé Schmoor, Simon Jouault, François
Groualle, André Le Borgne, Jean-Louis Rault
Conception graphique et mise en page : ad.hoc
Impression : Imprimerie Moderne
Imprim’Vert & PEFC : deux labels qui garantissent
le bon respect de l’environnement.
Tirage : 5300 exemplaires
p.12-13
Contrat de ville :
« Et si vous
preniez en
main l’avenir
de votre
quartier ? »
p.22
Mairie d’Avranches
Place Littré - BP 238
50302 Avranches Cédex
Tél : 02 33 89 29 40 - Fax : 02 33 58 17 90
Mail : [email protected]
www.avranches.fr
Une question,
un commentaire ?
avranches_magazine
@avranches.fr
En couverture :
Gravons dans nos mémoires cette ferveur
remarquable contre le terrorisme et surtout
pour la liberté d’expression et les valeurs
qui sont le fondement de notre République :
Liberté, Égalité, Fraternité. Si ces 6700
énergies qui se sont levées ce jour-là
continuaient de se mobiliser pour réveiller
Avranches… que pourrions-nous faire !
Merci à Hervé Schmoor, vidéaste &
photographe et à Simon Jouault
pour cette photo.
2015 sera l’année de notre premier budget : un budget
resserré du fait de la baisse des dotations de l’État. L’an
passé nous avons réussi à le maîtriser, tout en veillant
à la pertinence de nos actions. Nous avons également
engagé un travail sur la masse salariale communale en
faisant de réels choix dans l’organisation des services
municipaux. Bien administrer notre commune ce n’est
pas uniquement supprimer des emplois, c’est aussi faire
de bons recrutements afin d’optimiser nos services
publics, comme une véritable entreprise, à votre service.
Comme nous l’avions annoncé, nous avons engagé
plusieurs chantiers participatifs afin d’impliquer le
plus grand nombre d’habitants dans la vie de la cité;
vous les découvrirez à la lecture de notre dossier spécial. Je pense aussi à d’autres chantiers qui se dessinent : dans le cadre de la mise en place de l’AVAP*,
un nouveau comité d’habitants souhaite s’impliquer
dans la valorisation de l’urbanisme d’Avranches. Nous
souhaitons également associer les professionnels de
la santé de la commune à une réflexion qui permettra
d’anticiper au mieux vos besoins futurs.
En un an, nous avons posé de nombreux jalons de
façon à déployer les projets qui structureront notre
mandat. 2015 sera l’année de nos premières réalisations que je vous invite à découvrir dans ce magazine.
David NICOLAS, maire d’Avranches
* AVAP = Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine
3
dossier spé
cial
CONSTRUISONS
ENSEMBLE
20 5
Après une année de mandat charnière, la Ville prend-elle le chemin de ses
engagements de campagne ? 2015 sera-t-elle le reflet des premiers chantiers qui lui
tiennent à cœur ? Chacun de vos élus, dans le domaine qui est le sien, répond en
toute transparence… avec en fil rouge, cette volonté de construire Avranches, votre
ville, jour après jour avec vous !
Émilie Capelle
4
©H
ervé
Sch
mo
or
LA MOBILISATION
DES HABITANTS
EST-ELLE
EFFICACE ?
Émilie Capelle, adjointe
à la démocratie
participative, est de
toutes les réunions
publiques, alors la
co-construction, elle
connaît. Tour d’horizon
de ces chantiers où les
habitants réfléchissent
à leur avenir.
Avranches Magazine : « L’idée du conseil
des jeunes, promesse de campagne ?
Émilie Capelle : Il y a déjà des projets qui portent
l’idée de la citoyenneté chez les plus jeunes :
la radio « Avranches FM » qui prend corps et
fait naître des envies, des conseils d’élèves ou
le conseil citoyen qui est ouvert à tout habitant
du quartier ciblé dès 16 ans pour favoriser une
réflexion intergénérationnelle. Nous souhaitons
donc d’abord encourager ces instances et surtout
ne pas créer ce conseil des jeunes arbitrairement,
alors qu’il pourrait naître de l’intérêt et des besoins
des jeunes. La démocratie participative : c’est
« faire avec » et pas « pour » !
A.M. : Un chantier expérimental de cette
démocratie ouverte en particulier ?
É.C. : Je pense à une démarche très transversale,
portée notamment par la commission animation
de la vie sociale : nous sommes en pleine préparation de la « Fête du centre social », une journée
ouverte à tous pour s’approprier le centre social et
ses actions (18 octobre). Je pense aussi à ce projet
porté par une association soutenue par la mairie,
« Incroyables comestibles », une autre façon de
faire participer les habitants à la vie de leur ville.
© Hervé Schmoor
A.M. : Déchets, école, conseil citoyen :
premier bilan et avenir ?
É.C. : Bilan très positif ! L’implication citoyenne
pour les déchets ou l’école était forte. Ce sont
de gros dossiers de biens communs difficiles
qui demandent de l’assiduité. Quant au conseil
citoyen, les volontaires et personnes tirées au
sort devront élire deux représentants et prendre
à terme son autonomie. Nous, élus, n’y avons
plus notre place maintenant : la parole doit rester
libre. Mais nous sommes toujours à leur écoute.
A.M. : Le tirage au sort n’est-il
pas trop contraignant ?
É.C. : Il apporte un vrai plus à la démocratie.
Quand on propose des réunions, il y a ceux qui
sont très intéressés par le sujet et qui viendront
d’eux-mêmes, et puis il y en a d’autres qui n’osent
pas toujours venir. Or, en étant invités, même s’ils
ne viennent pas tout le temps, les habitants savent
qu’ils ont tous leur place. Par exemple, pour
l’école, sur 50 tirés au sort, 10 sont venus. C’est
quand même une belle réussite !
« CHACUN PEUT APPORTER
SA PIERRE À NOTRE TRAVAIL »
A.M. : La co-construction porte-t-elle déjà
ses fruits ?
É.C. : On manque encore de recul, mais déjà on
peut dire que tous ces échanges nous donnent
une expertise d’usage. C’est aussi très constructif
dans le rapport entre élus et habitants. Les gens
participent de plus en plus et osent davantage
prendre la parole. Il y a plusieurs portes d’entrées
pour ceux qui ont envie d’amener leurs idées.
Chacun peut ainsi apporter sa pierre à notre travail. Nous réfléchissons à d’autres moyens de faire
vivre la démarche participative. Je souhaite de
mon côté me former aux techniques d’animation.
A.M. : Une nouvelle méthode
de travail contagieuse…
É.C. : C’est devenu un réflexe pour tous les élus !
J’essaye d’être la garante de cette démarche, je
suis le réceptacle de la parole des habitants, mais
chacun peut se l’approprier à sa manière. »
5
dossier spé
cial
LES FINANCES,
AU BEAU FIXE ?
Droit au but, Hervé Lainé, adjoint aux
finances, fait le point sur la santé de nos
finances publiques de l’année passée et des
tendances pour cette année nouvelle.
Avranches Magazine : « Un bilan des finances ?
Hervé Lainé : Objectifs remplis : nous avons
réussi à limiter les dépenses de fonctionnement
et à augmenter nos efforts sur l’investissement.
Il y a une nécessité de rigueur : les recettes ont
baissé, les dépenses aussi. Mais il faut envisager
l’avenir : être créateur, volontaire et investir dans
des projets.
A.M. : Et la promesse de stabiliser
les impôts locaux ?
H.L.: C’était un de nos grands engagements pendant la campagne. C’est une obligation que nous
devons respecter, un principe même de ne pas
les augmenter. Obligation tenue en 2014, tout
comme pour le budget 2015.
A.M. : Mais l’équilibre est menacé
par les baisses des recettes…
H.L : Le souci, dans la conjoncture économique
actuelle, c’est que l’état a baissé le montant de ses
dotations de l’ordre de 6%, soit plus de 200 000 en 2015. Globalement, nous aurons donc des
recettes qui vont baisser.
A.M. : Comment compenser cette baisse ?
H.L : La seule solution : diminuer les dépenses
de fonctionnement. Malheureusement, le premier
poste touché, pour une collectivité, c’est celui de
la masse salariale, impliquant de ne plus renouveler certains emplois, notamment les départs en
retraite.
A.M. : Et quels sont les efforts consentis
par la Ville dans ce sens ?
H.L : On fait des économies. Je félicite les agents
des services qui ont entendu nos directives, et
ont bien pris conscience qu’il fallait diminuer les
6
ALORS ÇA BOUGE
À AVRANCHES ?
Hervé Lainé
dépenses courantes. Je suis très bien épaulé par
Hervé Gouello, le directeur général des services
et par l’ensemble du service financier qui fait un
travail considérable.
A.M. : Les projets 2015 qui demanderont
de lourds investissements ?
H.L : En matière de sport, - ce qui me tient à
coeur -, nous avons deux projets importants qui
représentent des grosses dépenses d’investissements : la réfection de la salle de sport de la
Chaussonnière et la rénovation des vestiaires
du stade Fenouillère, avec 360 000 euros pour
le premier, et 480 000 pour le second. Travaux
que nous financerons en partie par la vente aux
enchères publiques, courant 2015, du Tribunal
des prud’hommes, rue de Lille.
A.M. : Qu’est-ce qui vous démarquera de vos prédécesseurs dans
la gestion du budget en 2015 ?
H.L. : En terme d’investissements, c’est par la
culture qu’Avranches se démarquera. Nos prédécesseurs n’ont pas envisagé toutes les possibilités.
Non seulement on redorera l’image de la ville, mais
on améliorera son bien-être. La culture est plus
qu’une nécessité, elle apporte des richesses. »
VOTE DU BUDGET 2015
PRÉVU LE 13 AVRIL !
Après l’approbation des comptes 2014, qui
a eu lieu le 10 mars, vient le temps du vote
du budget 2015, prévu pour le 13 avril.
François Delauney, adjoint aux
commerce, aux événements et à la
communication évoque les liens
renforcés avec les commerces, le
renouveau des événements et la
modernisation de la communication
municipale.
Avranches Magazine :
« Que devient « Avranches, cité jardin »,
promesse de campagne ?
François Delauney : Dès cette année, nous
créons un nouvel évènement, « La Fête du Jardin
des Plantes » (25 & 26 avril), deux jours de sensibilisation au végétal, avec notamment la découverte
de plantes comestibles, la vente de plantes et
d’arbres ou bien encore l’initiation au compostage.
Notre objectif est bien de réinscrire Avranches
comme une cité jardin.
A.M. : Comment se porte le
commerce avranchinais ?
F.D : Notre objectif est de préserver le commerce
en centre ville et de le redévelopper dans les quartiers où il a tendance à diminuer. Nous souhaitons
continuer cette année à soutenir les actions commerciales des associations de commerçants, ce
qui n’existait pas auparavant.
A.M. : Quelles seront les actions pour
dynamiser le commerce en 2015 ?
F.D. : Notre projet est de développer en ville un
réseau de bornes wifi gratuites de proximité. Il
nous permettra aussi de communiquer vers leurs
utilisateurs et ouvrira de nouvelles perspectives
courant 2015, avec la création d’une visite virtuelle
d’Avranches via des tablettes connectées en
wifi. Depuis janvier, la Ville a constitué un fichier
d’adresses emails de commerçants pour les informer sur ses actualités, projets ou travaux. Un outil
qui facilite les échanges, complémentaire des
rencontres qui ont lieu plusieurs fois dans l’année.
François
Delauney
© Hervé Schmo
or
« NOUS CONTINUERONS
CETTE ANNÉE À SOUTENIR
LES ACTIONS COMMERCIALES,
CE QUI N’EXISTAIT PAS
AUPARAVANT.
A.M. : Les événements phares de 2015 ?
F.D. : Nous souhaitons faire perdurer « Les
Éclats de Rire » en impliquant davantage les
Avranchinais : en faire une fête pour tous sur 3 ou
4 jours, permettant ainsi d’intégrer d’autres temps
forts : comme une projection de film, avec toujours en point d’orgue la cavalcade du dimanche
après-midi ! Et puis, pour la première fois, la Ville
est ravie d’accueillir la 6e édition de « Jazz en
Baie » avec un concert gratuit, en plein air, le lundi
10 août. Et toujours la Fête de la musique et la
Fête des Trois quartiers…
A.M. : Quoi de neuf côté
communication cette année ?
F.D. : Après la refonte du bulletin municipal, avec
une maquette dépoussiérée et un contenu plus
accessible ; avranches.fr qui diffuse régulièrement des actus sur l’actualité de la ville, nous
aurons bientôt une page Facebook aux couleurs
d’Avranches. Facebook est un vrai média qui s’est
professionnalisé et exige donc des compétences
spécifiques. Exigence qui motive également la
future coordination et la formation du personnel
qui met à jour les pages existantes des services
de la ville (Scriptorial, P.I.J, etc.) ».
Avranches « cité jardin »
7
dossier spé
cial
L’ACTION SOCIALE EST-ELLE
À L’ÉCOUTE DES CITOYENS ?
QUELS SERONT
LES GRANDS
CHANTIERS DE 2015 ?
Thierry Pennec, adjoint aux affaires
sociales, évoque l’aide aux seniors, l’écoute
aux victimes de violences et la création de
la « Fête du centre social ».
Avranches Magazine :
« Où en sommes-nous
pour les seniors ?
Thierry Pennec : Un
rapport d’analyse des
besoins sociaux avait
été commencé en 2012, mais pas complètement
abouti. Nous avons donc évalué les dispositifs existants et entamé une réflexion avec différents partenaires sur les principaux enjeux du territoire. Cette
vision globale et fine des problèmes sur Avranches,
nous l’avons présentée aux partenaires début
février 2015. Dès la rentrée, nous communiquerons
sur les dispositifs actualisés pour les seniors, qui
dépasseront l’aide financière au portage de repas
attribuée par le CCAS*. Nous travaillons d’ailleurs
actuellement sur le problème de la mobilité.
A.M : L’écoute aux victimes ?
T.P. : Un conseil local de sécurité et de prévention de
la délinquance sera mis en place, courant avril, afin
de décliner la stratégie nationale, tant à destination
ET LES JEUNES?
« Continuité et amélioration »,
c’était le credo de Nicolas Ferreira,
délégué à la Jeunesse pour l’année de
mandat passée. Il cite notamment les
nouvelles modalités de l’aide au BAFA*
ou les critères élargis de la bourse au
projet BIJ** qui seront appliqués dès
septembre.
Alors 2015 ? On continue les évolutions :
la radio « Avranches FM » mixe aussi les
générations et n’en finit pas de grandir
(1er mai-30 juin); le 18 juillet, le Festival
Tohu Bohu se retrouve comme l’année
dernière, Place Carnot et c’est gratuit !
8
Philippe Droullours, adjoint urbanisme et
travaux, fait un bilan des grands projets
qui s’annoncent dans notre ville.
des 12/ 25 ans, des victimes, que de la tranquillité
publique. Nous y poursuivrons la concrétisation
de réponses comme les permanences d’aides aux
victimes. Ici aussi, les partenaires ne manquent
pas et notre volonté est forte d’apaiser le quotidien de tous.
A.M: Quid de la « Fête du centre social »?
T.P: Le centre social n’est pas un lieu mais un
ensemble d’espaces ouverts à tous (Espace
Mosaïque, point Molière, Pont Gilbert…). Leurs
rôles peuvent parfois paraître confus pour
les habitants. Ils portent par leurs actions les
valeurs du vivre ensemble à entretenir, des liens
intergénérationnels à développer et de la mixité
sociale à promouvoir. Afin de valoriser le potentiel
de ces services, nous travaillons actuellement à
la mise en place d’un moment festif. Cette première fête du centre social aura lieu le 18 octobre
2015. »
*CCAS : Centre communal d’action sociale
Les chantiers jeunes de l’Espace
Mosaïque, pour les 14-17 ans qui
veulent découvrir auprès des personnels
qualifiés de la ville la réalité du monde
du travail, bénéficieront d’une nouvelle
formule dès la rentrée. Et toujours un
soutien actif aux projets portés par
les jeunes comme les deux festivals
qui ont eu lieu en 2014, et La Nuit
des Abrincat’s.
* Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur
** Bourse Initiative Jeunes
Toutes les infos :
Point Information Jeunesse (PIJ), 24 Place du marché
avranches.fr
avranchesfm.fr
© Avranches infos
Thierry
Pennec
Avranches Magazine : « Un bilan de
cette première année de mandat ?
Philippe Droullours : C’était une année de transition douce, avec le souci de poursuivre les travaux
initiés par l’ancienne municipalité. À notre initiative,
nous avons repris le PLU* sous une autre forme
et créé l’AVAP**. Il y aura beaucoup de grands
projets d’aménagement à mener de front, et pas
seulement la réfection de voiries.
Philippe
Droullours
PLACE SAINT-GERVAIS,
PLACE EXPÉRIMENTALE
DE LA DÉMOCRATIE OUVERTE.
A.M. : Quels sont ces grands chantiers ?
D. P. : Trois grands projets s’annoncent. Le PLU*,
Le projet s’élabore en concertation avec les habitants ;
actuellement en phase de zonage, donc de
une réunion publique a eu lieu fin mars pour
rédaction plus concrète ; il faut attendre vraisemconcrétiser le projet final. Émilie Capelle, adjointe à
blablement septembre pour l’enquête publique.
la démocratie participative explique : « C’est un gros
Le désamiantage et la rénovation des vestiaires
projet fondateur pour notre ville. Quelle image forte
du Stade Fenouillère pour la première fois depuis
de redonner vie à une place des vieux quartiers. Nous
restons des élus, nous devrons trancher, mais c’est
sa construction en 1962, qui tient compte des difune vraie co-construction ! »
férents utilisateurs : le club de football mais aussi
l’athlétisme et les scolaires. Enfin la reconstruction
des bâtiments de stockage de PontGilbert, site loué par la ville à l’entreprise Blanchet. Un grand projet pour
Urbanisme
une ville de la taille d’Avranches chif- fin des travaux de voirie rue du
- PLU : Poursuite du travail sur
Collège et rue Jacques-Simon
fré à 2.310.000 , pris en charge par
l’année 2015 pour mise en place
(mars-avril 2015)
les assurances, dont la livraison est
début 2016
- réfection toiture et sol de la salle de
prévue pour septembre. Ces gros
- AVAP/PADD : Un cabinet a été
sport de la Chaussonnière (juin à août
chantiers sont un signe positif pour
retenu, donc on entre de plain-pied
2015)
notre ville : dans une période difficile,
dans le travail
- réaménagement de la place Saintnous sommes acteurs et nous créons
- restauration du rempart de la
Gervais (2e semestre 2015)
de l’emploi pour nos entreprises. »
Fausse-Braie : à partir de l’été 2015
- aménagement des vestiaires du stade
*PLU : Plan Local d’Urbanisme
René Fenouillère (2e semestre 2015) Travaux
**AVAP : Aire de Valorisation de
l’Architecture et du Patrimoine
- divers travaux de voirie
- aménagement de la voirie
sécurisée à l’entrée du collège de la
Chaussonnière (février 2015)
Espaces verts
- reconstruction du bâtiment Blanchet
- création du 13e jardin
(de février à septembre 2015) au Jardin des Plantes
9
dossier spé
cial
CULTURE ET ÉCOLE : L’HEURE DU
RENOUVEAU POUR 2015 ?
Annie
Parent
Culture, éducation et vie scolaire : Annie Parent,
adjointe, nous dessine à grands traits les
principales orientations de 2015.
Avranches Magazine : « Commençons par
la culture, avec le musée d’Art et d’Histoire…
Annie Parent : Le MAH, sans responsable scientifique depuis 2012, bénéficie depuis peu de
nouvelles énergies : Julie Romain, attachée de
conservation, qui développera le projet scientifique et culturel du musée, ainsi qu’une chargée
de mission récolement, Chloé Gusmini.
A.M. : Quels seront les prochains
projets culturels pour cette année ?
A.P. : Toujours en cours l’exposition consacrée aux
livres d’artistes en laquelle je crois beaucoup. En juin,
une nouvelle exposition : « L’Art de la greffe, corps
recomposés » pour sensibiliser les habitants au don
d’organes*. Un colloque international organisé par
l’Université de Caen - soulignons-le, un tel événement est rare - sera consacré à Achard de SaintVictor, philosophe et évêque d’Avranches, grande
figure de l’Avranchin du XIIe siècle (9-10 avril).
PACTE POUR LA CULTURE :
UN ENGAGEMENT FORT POUR
AVRANCHES !
Après Clermont-Ferrand, Cambrai ou Strasbourg,
Avranches, qui met elle aussi la culture au coeur de
ses projets malgré les restrictions budgétaires, signe
un pacte culturel avec le ministère de la Culture qui
engage à une stabilité de budget dédié à la culture
sur les trois années à venir. La ministre Fleur Pellerin
a salué les villes qui ont fait ce pari : « Ce choix
budgétaire est un véritable choix politique. La culture
permet à chacun d’entre nous de vivre des expériences
uniques. Mais elle est aussi indispensable au vivre
ensemble, autrement dit à notre pacte républicain ».
10
A.M. : Et déjà un début de reconnaissance pour cette politique culturelle ?
A.P. : La DRAC nous a manifesté son soutien en
reportant la mission de récolement et en nous
accordant une subvention de 10 000 euros. Celui
du ministère de la Culture, avec la signature d’un
pacte culturel, va dans le sens de notre effort de
valorisation du patrimoine. Nous avons maintenant des oreilles qui entendent notre travail, et
donc de l’oxygène pour nos projets à venir.
« NOUS AVONS MAINTENANT
DES OREILLES QUI ENTENDENT
NOTRE TRAVAIL, ET DONC DE
L’OXYGÈNE POUR NOS PROJETS
À VENIR. »
A.M. : Qu’en est-il des réunions
publiques sur l’école ?
A.P. : La première phase de démocratie participative s’est terminée par une restitution des réunions
précédentes, sous forme de débats en groupes,
avec les enseignants, les parents et les citoyens
tirés au sort ou volontaires. Chaque rencontre a
été d’une grande richesse et la méthode semble
appréciée. La seconde étape sera celle de la synthèse : bilan et proposition.
A.M. : Et les nouveaux rythmes éducatifs ?
A.P. : Nous sommes actuellement dans la phase
intermédiaire de suivi. Un questionnaire a été
envoyé aux familles, pour faire le point. Rendezvous donc le 19 mai pour la prochaine réunion du
comité de pilotage, afin de faire le bilan sur un an
de fonctionnement. »
* Exposition s’intégrant dans un projet culture santé à l’initiative
d’Olivier Delachesnais, infirmier coordinateur pour le prélèvement
d’organes et de tissus du centre hospitalier Avranches-Granville.
EAU, USINE À GAZ ET
TRANQUILLITÉ PUBLIQUE :
OÙ EN SOMMES-NOUS ?
Avranches Magazine :
Qu’en est-il du dossier de l’eau ?
Peggy Cochat : C’était un engagement de campagne : comprendre le contrat et ses avenants
avec Veolia, pour mieux comprendre la facture
d’eau proposée à l’usager. C’est là où ma
double casquette représente un atout pour les
Avranchinais, en tant qu’adjointe, je peux m’exprimer sur la compétence distribution. Un audit est
en cours, depuis début mars, mené par le cabinet
Artélia (Hérouville-Saint-Clair). De plus, Veolia doit
assurer des travaux sur le réseau de distribution
pour augmenter son rendement, élément primordial pour la facturation à l’usager. Veolia s’engage
pour fin 2017 à augmenter ce taux de rendement
de 78,2 % à 85%. On reste vigilant au bon respect
du contrat ; l’ouverture à la concurrence, c’est le
31 décembre 2017…
A.M. : Et pour ce qui est de la production ?
P.C. : Cette compétence étant transférée au
SMPGA*, je peux utiliser ici mon autre casquette
de vice-présidente du syndicat. Nous avons
validé l’avant-projet de la construction d’usines
d’eau. Les travaux de ce très gros projet départemental commenceront en 2016, pour une mise
en route des usines au deuxième semestre 2017.
Une réflexion sera engagée courant 2015 sur la
gestion de cette production. L’esprit qui prévaut
est celui de la solidarité : une eau de même qualité à un tarif unique pour les communes adhérentes de ce syndicat. Le défi est de pérenniser
des services performants de production et de distribution en vue d’une gestion durable de l’eau.
A.M. : Et quid de la revalorisation du
site de l’ancienne usine à Gaz ?
P.C. : Nous travaillons avec l’EPF** et la région
pour obtenir des subventions afin de poursuivre
les analyses. Nous verrons alors quel type de
dépollution envisager pour le site de la rue des
Nu-Pieds ; ils nous aideront à monter le projet de
réhabilitation de ce site pollué. Une nouvelle analyse a été menée cet été par le cabinet BURGEAP
Peggy Cochat, adjointe évoque
les actions qui seront menées pour
le développement de la qualité de vie,
du développement durable et la sécurité.
Peggy
Cochat
qui avait conclut qu’il n’y avait pas de danger à
consommer fruits et légumes cultivés dans les
potagers riverains. C’est un site qui appartient à la
ville, on se devait d’apporter une réponse.
A.M. : Passons maintenant à la
tranquillité publique…
P.C. : Je rencontre tous les mois la police et la
gendarmerie pour faire le point. Un vrai travail de
concertation entre élus et forces de l’ordre, basé
sur une très bonne entente. Un bilan d’ici la fin du
premier semestre 2015 sera rendu public. Puis
courant 2015, un conseil local de sécurité et de
prévention de la délinquance (CLSPD) sera mis
en place par T. Pennec, N. Ferreira et moi-même.
Une réunion plénière, puis une réflexion déclinée
en groupes de travail, permettront de mener des
actions concrètes, avant d’en faire le bilan.
* Syndicat Mixte de Production d’eau potable du Granvillais et
de l’Avranchin (SMPGA) travaille avec le SDeau50 (Syndicat
Départemental de l’eau de la Manche) dont le président était
Michel Thoury. Peggy Cochat est membre du bureau de ce syndicat.
** Etablissement Public Foncier de Normandie (EPF)
11
reportage
COLLECTE DES DÉCHETS :
rien à jeter dans les réunions publiques !
Nous avons assisté à la dernière des réunions publiques sur les déchets qui
ont eu lieu de fin janvier à début février dans notre ville, animée par Peggy
Cochat, ici en tant qu’adjointe qualité de vie pour la Ville, et Michel Gérard,
vice-président à la Communauté de communes en charge des déchets.
DES CHOIX D’IMPLANTATION DE
CONTENEURS PARFOIS DISCUTABLES !
Mme Cochat rappelle que la compétence de la
collecte et du tri des déchets est bien communautaire, tandis que la Ville a le pouvoir de police. Un
habitant commence : « Je suis pour le tri sélectif,
mais un rond-point avec un conteneur dessus ! Entre
les mares d’eau qui stagnent au pied, les horaires
de ramassage à 3 heures du matin, impossible
d’adhérer lorsque c’est fait comme ça ! ». La parole
se libère, une dame évoque son jardin, en contrebas d’un conteneur, (Résidence les sources) : « Je
me bats sans résultats depuis 2012 : des conteneurs
ont été installés sur une nappe phréatique, qui se
déverse tous les jours dans mon jardin. J’en suis
malade à crever. Je prends des anti-vomitifs à cause
de la puanteur. C’est honteux !». Que faire face
à ces situations d’insalubrité qui sont insoutenables ? Peggy Cochat et Émilie Capelle, adjointe
à la démocratie participative, rassurent : « Nous
sommes là pour recueillir votre parole, et c’est
entendu aussi par la CC».
12
M. Gérard explique : « C’est du ressort de la CC.
Les lieux d’implantations ont été choisis avec
les communes concernées et les partenaires,
leur nombre dépend du nombre d’habitants ».
Pouvons-nous changer certains points d’apport
volontaires ? : « C’est possible, mais cela a un
coût ! Sur les 52 communes, prenez le cas de
Saint-Martin-des-Champs qui est sous-équipée ».
FACE AUX DÉPÔTS SAUVAGES,
LA VERBALISATION, SEULE
SOLUTION EFFICACE ?
Vient le problème des dépôts sauvages.
Mme Cochat explique : « Il y a un agent de la CC
et des agents d’Avranches qui passent, ce qui ne
relève pas de leurs compétences, donc cela coûte
cher. Si nous venons les ramasser immédiatement
lorsqu’ils sont refusés par le collecteur, les gens
se diront « à quoi bon les mettre au bon endroit
puisqu’ils finiront par être ramassés ? ». Pourtant,
impossible de les laisser trop longtemps : c’est
inesthétique et c’est un vrai souci de salubrité ».
Alors quelle mesures prendre ? « Nous avons
d’abord choisi de faire du porte-à-porte, avec
une ambassadrice de tri, pour ré-expliquer les
règles ». Un commerçant du centre-ville raconte
alors qu’il n’hésite pas à ouvrir les sacs abandonnés pour retrouver l’identité des propriétaires
et les remettre devant les portes des intéressés.
Mme Cochat rappelle : « La police municipale est
seule assermentée. Or, verbaliser c’est compliqué :
il faut être en mesure de prouver l’identité de la
personne. C’était un premier temps d’information
et de communication, nous arrivons maintenant au
temps de la verbalisation. Nous avons demandé à
la police d’être particulièrement vigilante avec ces
incivilités. Déjà, de nombreuses verbalisations ont
eu lieu ». Certains suggèrent des conteneurs supplémentaires en accès libre pour y remédier, à
deux ou trois endroits de la ville.
« SUR UN SUJET POLÉMIQUE
ET COMPLEXE, C’EST
IMPORTANT POUR NOUS,
ÉLUS DE COMMUNIQUER EN
TOUTE TRANSPARENCE. »
Le monsieur au « rond point » conclut : « On est
parti à l’envers ! Il aurait fallu d’abord se concerter et ensuite mettre en place les choses, dire aux
gens : « vous aller payer moins cher parce que
vous faites le tri ». Peggy Cochat l’affirme : « Nous
rattraperons ce qui est rattrapable et nous lançons
une dynamique pour que le système fonctionne ».
Le monsieur revient à la charge : « On m’a ignoré.
Ce soir, je reste parce que j’espère que nous
serons entendus ». Mme Cochat l’assure : « Ce
n’est pas un coup d’épée dans l’eau, ce qui est
dit est noté, nous le porterons à la commission
déchets de la CC ».
BILAN ET PREMIÈRES
MESURES DE LA VILLE.
Peggy Cochat, adjointe à la qualité de vie, vous
répond : « Plus de 200 personnes sur 6 réunions
publiques, avec des habitants qui ont su pointer du
doigt les éléments négatifs tout en apportant des
suggestions. Sur un sujet polémique et complexe,
c’est important pour nous, élus de communiquer en
toute transparence. C’était aussi un engagement de
continuer le dialogue initié depuis le début de notre
campagne. Un compte-rendu sera rédigé à l’issue de
ces réunions, et nous nous engageons à porter cette
parole au sein de la communauté de communes. Il sera
également publié sur avranches.fr et dans le prochain
Avranches Magazine. Puis nous reviendrons vers les
Avranchinais avec un bilan, pour leur apporter des
réponses, courant 2015. Nous nous engageons à le
faire lors d’une grande réunion publique ».
13
ressources h
umaines
Bio express :
- 26 ans
- Originaire de Bretagne,
née à Rennes
- Master de droit public
spécialisé dans les
collectivités territoriales
- Juriste pour le conseil
général de l’Eure, pour la
direction des ressources
humaines
NOUVEAU CADRE À LA MAIRIE !
Marion Tahier, DRH, mairie d’Avranches
La mairie d’Avranches n’avait plus de
directrice des ressources humaines depuis
deux ans. Début janvier, la Ville a recruté
Marion Tahier. Quels sont les enjeux de
son poste ? Interview.
Avranches Magazine : Comment se passe
votre arrivée ? Et quel est votre rôle ?
Marion Tahier : Très bien. L’équipe des ressources humaines est compétente et motivée.
De plus, il y a une solidarité entre les cadres, ce
qui est important. Beaucoup de chantiers sont à
mettre en place, du à l’absence prolongée d’une
DRH. J’interviens non seulement sur les ressources humaines mais aussi sur la politique de
la ville avec la création du conseil citoyen et la
démarche de démocratie participative. Il y avait
un réel besoin de la part de la municipalité.
« L’IMPACT DE LA NOUVELLE
MUNICIPALITÉ EST RÉEL »
A.M. : Qu’est-ce qu’on attend de vous
précisément en termes d’objectifs ?
M.T. : Épauler M. Hervé Gouello, directeur
général des services et les agents qui ont dû
reprendre le flambeau en l’absence de DRH.
14
Créer ou reprendre des dossiers plus structurants.
Je pense au Document Unique, aux entretiens
professionnels qui sont à revoir. L’impact de la
nouvelle municipalité est réel : l’équipe a des
envies qui n’existaient pas auparavant, surtout en
termes de transparence et de démocratie participative. Et puis le grand chantier de la qualité de
vie au travail et bien sûr… la maîtrise de la masse
salariale.
A.M : Revenons d’abord sur la transparence ?
M.T. : Un exemple : en début d’année, la collectivité doit formuler des avis sur les avancements
et la promotion interne des agents, ce qui est un
moment important pour leur vie professionnelle.
Pour assurer la transparence, les chefs de service
ont reçu deux notes, une à leur intention et une
pour les agents, afin d’expliquer comment le choix
serait fait. Chaque chef de service a pu donner
son avis sur les qualités de ses agents.
A.M. : Autre chantier important
à venir dans ce domaine ?
M.T. : Un chantier sensible, celui du régime indemnitaire. Il s’agit d’apporter une cohérence au régime
des agents. C’est un dossier compliqué : on ne va
pas revenir bien évidemment sur ce qui a été acquis,
et en même temps, il faut s’assurer que les agents qui
ont les mêmes postes soient traités équitablement.
A.M. : Et pour la qualité de vie au travail ?
M.T. : Bien évidemment tout l’aspect médical, on
voit de plus en plus des problématiques d’agents
qui ont des difficultés, et que l’on doit orienter vers
un reclassement. C’est délicat de devoir changer
de parcours professionnel ou de mission, ce n’est
pas toujours un choix, donc on les accompagne
et on les sollicite sur leurs souhaits pour que cela
soit mieux accepté. Il faut également anticiper
ces problématiques, ce qui sera du ressort de la
médecine préventive : avoir par exemple du matériel plus adapté pour les agents. La qualité de vie
au travail passe aussi par la convivialité, notamment
en développant des moments de cohésion entre
les agents, même s’il en existe déjà aujourd’hui.
leur ancienneté dans les fonctions et/ou au
développement de leurs compétences. Il faut
moduler cela par exemple en s’interrogeant sur la
pertinence du remplacement des agents partant
à la retraite. Veiller qu’un départ non remplacé ne
pèse pas sur les services et toujours garantir un
service public qui soit optimum pour les usagers.
« TOUS LES AGENTS SERONT
AMENÉS À S’EXPRIMER. »
A.M. : Et la démocratie participative,
comment entre-t-elle à la mairie ?
M.T. : Par exemple, dans le cadre de réorganisation de service, tous les agents seront amenés à
s’exprimer. En effet, ce sont eux qui connaissent
le mieux leur travail et qui peuvent avoir des idées
pour l’améliorer.
Marion Tahier entourée de ses collègues Monique Sorre,
Nathalie Fourmond et Lydie Juin.
A.M : Le meilleur pour la fin : la maîtrise salariale ?
M.T. : En général, la masse salariale représente
50 % des dépenses de fonctionnement, donc
c’est très important. Il faut être capable de la maitriser, alors même qu’elle évolue chaque année
du simple fait de l’avancement des agents, lié à
15
Scriptorial
3
RAISONS
D’ALLER
VOIR
L’EXPOSITION
« LES ARTISTES
FACE AUX LIVRES »
Des livres
d’artistes en
libres accès,
faut en profiter !
Jusqu’au 17 mai
L’exposition fait polémique :
on lui reproche un certain élitisme.
Barbara Denis-Morel, le commissaire
de l’exposition m’explique : « Elle n’est
pas difficile pour les amoureux des livres.
Et puis l’objectif était d’apporter une
légitimité au musée au-delà de son seul
périmètre local. Cette exposition a déjà
obtenu une reconnaissance des spécialistes
et du monde de l’art contemporain ». Alors
j’y suis allée, j’y suis restée… et j’ai aimé.
Pourquoi m’a-t-elle séduite ?
Les éditions
Kelmscott
Press du
XIXème siècle
redécouvrent
avec bonheur
les pratiques
éditoriales du
XVème siècle.
(avec exposants)
1 Parce que lier un fonds patrimonial à des livres
d’artistes, il fallait oser. Et ce dialogue montre à
quel point l’histoire du livre n’est pas finie…
2
Parce que cette exposition fait l’éloge de la
lenteur. Pour l’appréhender, il faut prendre son
temps. Elle deviendra même stimulante, si vous
n’oubliez pas le livret en libre accès à l’entrée,
qui vous donnera toutes les clefs. Après, hors de
question de rester passif, il faut ouvrir, lire, parcourir. Il faut s’impliquer, on vous dit !
3 Parce qu’on peut toucher certaines oeuvres…
et c’est plutôt rare dans un musée ! A côté des
manuscrits fragiles et enfermés dans leur vitrine,
vous pourrez parcourir plusieurs livres d’artistes…
Le catalogue de l’expo, un livre d’artiste ! Vrai
coup de coeur pour ce catalogue atypique par
son format, en réponse à une exigence économique, certes, - plier une page A4 c’est moins cher -,
16
mais qui a surtout une véritable identité et chamboule lui aussi la mise en page classique d’un
catalogue. Barbara est enchantée d’avoir donné
carte blanche à Sacha Léopold et François
Havegeer du collectif le Syndicat : « J’ai fait
confiance sur tout à ces deux jeunes graphistes,
très talentueux, et je ne le regrette pas car c’est un
livre qui a une vraie personnalité et que l’on peut
difficilement l’oublier ».
L’affiche est une énigme. Également imaginée
par ces deux graphistes, l’affiche déroute. C’est
tout là le sens de leur démarche : nous interroger,
à l’image de l’exposition. Elle prend son appui sur
tout le chemin de fer - le déroulé si vous préférez de l’exposition. « Une affiche qui réfléchit l’exposition, qui elle-même réfléchit le livre d’artiste qui
réfléchit l’histoire de l’édition », comme me l’a expliquée Barbara. Une mise en abyme osée, pour une
affiche qui raconte de manière très personnelle
l’histoire de l’édition. Barbara m’a confiée qu’ils en
étaient très fiers et souhaitaient participer au festival
International de l’Affiche de Chaumond.
Scriptorial
www.s-y-n-d-i-c-a-t.eu
Notez les nouveaux horaires
avril - mai - juin et septembre :
10h00-13h00 et 14h00-18h00.
Fermé le lundi
juillet - août :
10h00-13h00 et 14h00-19h00.
Fermé le lundi
www.scriptorial.fr
Le fonds ancien se met à la page !
Le fonds ancien a maintenant son site Internet.
Celui-ci permet l’accès aux manuscrits numérisés de la bibliothèque, et chose rare, en temps
réel selon la mise à jour du catalogage, soit 8 000
notices à ce jour dont 3 000 finalisées. Un vrai travail de fourmi qui nécessitera des années avant
d’être achevé.
Le site est de plus régulièrement mis à jour pour
notifier au public les fermetures exceptionnelles. Si
elle n’était ouverte par le passé que quatre heures
par semaine, la bibliothèque patrimoniale est désormais accessible au public du lundi au vendredi.
Fonds ancien
2e étage de l’Hôtel de Ville
Accueil des lecteurs
du lundi au vendredi :
10h-12h30 - 14h-17h
sauf fermeture.
Tél. : 02 50 26 30 06
fondsancien.avranches.fr
LA NUIT DES MUSÉES,
18 MAI DE 18H À MINUIT.
Le Fonds ancien ouvrira ses réserves pour
présenter des livres anciens sur les fonds
marins qui n’avaient jamais été exposés,
et pour la dernière fois, offrir un dialogue
avec des livres d’artistes. L’occasion
également d’évoquer une personnalité
avranchinaise, Georges Scelle qui a oeuvré
pour que les fonds marins entrent au
patrimoine de l’Unesco.
17
sport
LE
LE CANOË
CANOË CLUB
CLUB :: QUEL
QUEL EXEMPLE
EXEMPLE DE
DE
RÉUSSITE
RÉUSSITE POUR
POUR TOUS
TOUS !!
Interview d’André Le Borgne,
Président du Canoë Club d’Avranches
Depuis vingt-trois ans à la tête
du canoë club d’Avranches,
André Le Borgne l’a vu grandir
au fil des années et représenter un bel exemple pour la jeune
génération, en s’illustrant dans
une de ses disciplines les plus
spectaculaires : le kayak-polo.
Avranches Magazine : Quels sont
les prochains grands défis sportifs
du club ?
André Le Borgne : 2014 a été une
très bonne année, avec trois champions
du monde : Guillaume Morin et
Tiffany Bazin au niveau des jeunes de
moins de 21 ans, et leur entraîneur,
Laurent Debieu, qui partira cette année
pour les championnats d’Europe en tant
qu’entraîneur des seniors cette fois-ci.
18
Il y a aussi le parcours d’excellence
sportive (PES) où les Avranchinais sont
très bien représentés. C’est l’avenir !
À nous de continuer nos efforts afin
d’avoir encore des sélectionnés dans
les équipes de France cette année
pour les championnats d’Europe à Essen
en Allemagne. Quant aux équipes féminines, il faut qu’elles se maintiennent,
et c’est bien parti : ce sont des filles
motivées et de qualité.
Valérie Labbé, déléguée
au sport : « J’ai assisté au
couronnement de Tiffany
et de Guillaume, et de leur
entraîneur Laurent. Je suis
très fière d’eux, leur finale
nous a donné un bonheur
incomparable. Ce sont
des modèles pour les plus
jeunes, qui malgré le succès
savent rester eux-mêmes.
L’esprit du club y est pour
beaucoup : on s’y sent
comme dans une deuxième
maison où les aînés encadrent les plus jeunes ».
les autres équipes dans de meilleures
conditions. Cela nous ouvrirait des
perspectives. L’entraînement à l’étang
de Genêts – qui est mis gracieusement
à notre disposition- est parfois difficile,
car les locaux sont très précaires.
A.M. : L’image qui vous restera
toujours en mémoire ?
A.L.B. : Certainement celle des premiers mondiaux de 2006 où Avranches
a pointé du nez avec des champions du
monde : trois garçons sur
les plus hautes marches
« L’IDÉAL SERAIT D’AVOIR
du podium ! C’est vraiNOTRE PROPRE PLAN D’EAU » ment une bonne image.
Et puis aujourd’hui, ces
jeunes qui ont d’excellents
A.M. : Quels sont vos attentes
résultats sportifs et qui réussissent très
pour l’avenir ?
bien sur le plan scolaire… remporter
A.L.B. : Au-delà de la réussite sportive
une médaille d’or aux Mondiaux et son
et de l’engouement, nous avons besoin
année de médecine, que demander de
de maintenir notre situation financière et
plus ! On ne peut qu’espérer que ça se
notre capacité d’encadrement qualifié,
poursuive…
donc de pérenniser l’emploi. Aujourd’hui,
nous employons trois salariés (dont un
emploi d’avenir), et nous nous appuyons
aussi sur les bénévoles, sans qui cela ne
pourrait fonctionner. Nos déplacements
Canoë club
représentent plus de 70 000 kilomètres
Route de St Brice
Avranches
à l’année, c’est une charge énorme pour
Tél. : 02 33 68 19 15
nous. L’idéal serait d’avoir notre propre
www.kayakavranches.fr
plan d’eau, pour que notre structure,
comme dans les grandes villes, puisse
accueillir des compétitions et recevoir
LE CLUB EN CHIFFRES
. Créé en 1987, bientôt 30 ans !
. 3 champions du monde de
kayak-polo en 2006 et 2014
. Le 1er club de kayak de la
Manche : 186 licenciés
. Le seul club en France avec
des équipes kayak-polo à tous
niveaux de championnat national
(N1, N2, N3, N4, jeunes)
19
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du temps à des prix
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vous proposent leurs
services en isolation,
travaux de plaquerie,
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plafonds. « Un vrai
plaisir de mettre
nos compétences et
notre expérience à
votre service ».
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Discount »,
propose des jeux
vidéo d’occasion
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en achat, vente,
échange ou dépôt.
Sans oublier, des
dvds et blu-ray
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en a pour tous les
goûts. Cigarettes
électroniques y sont
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20
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leurs portes !
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10h-12h et 14h-18h30
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6 rue Saint-Gaudens, tél. : 02 33 69 06 36,
Ouvert du mardi au samedi :
10h-12h30 et 14h-19h
Svtravaux :
10 rue pomme d’or, tél. : 06 33 83 12 33,
du lundi au vendredi :
9h-12h et 14h-19h
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du salé comme du
sucré, des confitures
aux goûts originaux,
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des Cerisiers, la Cité d’Automne ou la Résidence
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Conseil citoyen, il décidera du futur de votre
quartier ! Le point avec Guillaume Martin,
directeur jeunesse et cohésion sociale.
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Ouvert lundi, mardi, jeudi, vendredi,
samedi : 6h30 – 19h30, dimanche : 7h – 19h
Maison d’en haut :
51 rue de la constitution, tél. : 02 33 89 73 24,
Ouvert du mardi au vendredi : 14h – 18h30,
le samedi : 10h – 12h30 et 14h – 19h
guillaume.martin
@avranches.fr
Avranches Magazine :
« Satisfait des premières
réunions avec les habitants ?
Guillaume Martin : Une bonne
dynamique est en route. Les habitants, une vingtaine, ont bien compris les enjeux de réflexion
collective et l’on a évité l’écueil des doléances
individuelles. Le cabinet « Rouge Vif », qui nous
accompagne dans la mise en œuvre du contrat
de ville, nous proposera prochainement des animations ludiques afin de recenser la parole. On a
vraiment tout pour réussir !
A.M. : Bientôt la création d’une association qui
permettra aux habitants d’être autonomes ?
G.M. : Il faut laisser le temps au collectif d’habitants
de se créer. Nous privilégions les réunions courtes
mais régulières afin de mobiliser les énergies et de
permettre à chacun de participer même ponctuellement. Même si certains représenteront le conseil
citoyen dans les instances de décisions, le volet
associatif viendra quand le groupe sera prêt.
A.M. : Quelle est la prochaine étape ?
G.M. : Marie-Noëlle, chargée de mission sur l’animation du conseil citoyen, accompagnera le collectif jusqu’à fin mai. À l’issue de cette démarche, le
groupe sera j’en suis sûre en mesure de se réunir
seul, de rendre compte des échanges et de
proposer des actions ou pistes de travail pour les
institutions ».
Ils participent déjà :
Soeur Thérèse-Marie,
institutrice retraitée, la Turfaudière :
« Depuis neuf ans, je vois au quotidien
la grande misère des familles monoparentales. Je suis bouleversée par ces
enfants, sans guide, dont les mères sont
souvent débordées et dépressives. Nous
aurions besoin d’instituteurs compétents
à la retraite pour de l’aide aux devoirs.
La volonté d’aider, seule, ne suffit pas ».
Monique et André, retraités,
Cité d’Automne :
« Nous venons pour nous informer.
Les choses traînent, on finissait par ne
plus rien dire. Le plus urgent, c’est la
route intérieure pleine de trous et les
dalles des trottoirs qui ressortent. Les
personnes âgées n’osent plus sortir !
Et le réseau Internet est saturé, nous
venons seulement d’obtenir notre ligne
d’urgence ».
L’APPEL DE
MARIE-NOËLLE
CACOCCIOLA,
ANIMATRICE DU
CONSEIL CITOYEN :
« Nous avons besoin de jeunes ! C’est un bon début, mais il faudrait qu’il
soit davantage représentatif de la population. Il est important d’avoir la parole de
tous : les plus jeunes ont, peut-être,
un regard différent sur leur quartier, et
leur présence est primordiale pour définir
les futures actions à mener. Vous avez
plus de 16 ans, on vous attend ! ».
Email : [email protected]
21
groupes
Au pied du mur...
Au service des Avranchinais
Avranches avec Vous (Guénhaël Huet, Isabelle Mazier,
Marcel Siri, Emilie Seillé, Alain Morazin, Rozenn Leroy).
[email protected]
Les élus du groupe « Aimons Avranches ! »
Il y a un an, beaucoup de promesses ont été faites par
l’actuelle majorité municipale.
Le temps est aujourd’hui venu d’un premier bilan.
Que sont devenues toutes ces promesses face au principe de réalité ?
En 2014, parmi les promesses phares de campagne nous
proposions : la stabilisation des impôts locaux, un
maire à temps plein avec un seul mandat, de vous
associer aux grandes décisions et de faire d’Avranches
une ville exemplaire avec un objectif de zéro polluants.
Ces engagements sont d’ores et déjà tenus.
Maire à 100 % ? Résultat : peu présent, le maire est
difficilement joignable et de nombreux avranchinais
constatent qu’il est particulièrement difficile de le
rencontrer en mairie.
Le prix de l’eau ? Il était jugé excessif et il allait
baisser, des initiatives allaient être prises avant l’été
2014. Résultat : aucune initiative et plus personne,
à la municipalité, ne parle aujourd’hui du prix de l’eau
à Avranches.
Les ordures ménagères ? Un véritable scandale,
Avranches était comparée à Naples et tout allait être
réglé d’un coup de baguette magique... Résultat :
entre le mauvais fonctionnement de certains matériels
et l’incivilité de quelques personnes, et malgré les
déclarations martiales de deux ou trois élus, rien n’a
changé, notamment en centre-ville. Malgré le porteà-porte, de nombreux sacs trainent dans les rues. Il
faut rappeler que sur ce dossier, c’est le maire qui est
responsable au titre de la police administrative.
Le terrain de l’ancienne usine à gaz ? Il a donné
lieu à une polémique montée de toutes pièces
par l’équipe municipale pour discréditer l’ancienne
municipalité. Résultat : des analyses coûteuses qui
n’ont fait que confirmer celles qui avaient été réalisées
et aucune décision prise sur le devenir de ces terrains.
Le scriptorial ? Enfin, les expositions allaient être
attractives. Résultat : celle consacrée aux livres d’artistes
a laissé plus d’un visiteur pantois lors du vernissage.
Reste l’épisode pitoyable du sport de haut niveau
où l’on a vu la majorité municipale voter contre
l’intérêt des associations, notamment l’USA, et
contre l’intérêt même des finances de la ville,
uniquement par ressentiment envers la communauté
de communes.
La majorité municipale découvre aujourd’hui que la
gestion publique ne peut se réduire à de grandes
déclarations et à la critique systématique de ce
qui a été fait auparavant.
C’est au pied du mur...
22
Que va-t-il se passer en 2015 ?
Le lancement des travaux de la salle de sport de
la Chaussonnière : non rénovée depuis 13 ans ; la
restauration des remparts d’Avranches, héritage
unique de fortifications anglaises datant de la guerre
de cent ans : chantier à l’abandon depuis 8 ans ;
le réaménagement de place Saint-Gervais en
concertation avec tous les acteurs locaux : réservée
depuis des décennies aux automobilistes ; la réfection
des vestiaires du stade René Fenouillère qui
bénéficient aux clubs sportifs et aux 2700 lycéens
et collégiens d’Avranches : à l’abandon depuis 1962.
Tous ces travaux nécessaires et demandés depuis tant
d’années par les Avranchinais seront réalisés en 2015.
Nous allons continuer à travailler à la mise en
place d’une pépinière d’entreprises, soutenir
les nouvelles technologies en coopération avec
la communauté de communes. Le contrat de
ville va renforcer le lien social. La signature d’un
pacte culturel avec le ministère de la culture nous
permettra de redéfinir les missions du scriptorial et
d’entrer dans une démarche de labellisation « pays
d’art et d’histoire ». Un audit sur l’eau devrait
nous amener à reconsidérer son juste prix. Sans
le travail de Peggy Cochat, jamais les réunions
sur les déchets n’auraient vu le jour. L’objectif est
d’obtenir de la communauté de communes que cesse
l’actuelle mauvaise gestion du ramassage des ordures
ménagères.
La beauté et l’insolence du parcours de l’US Avranches Mont-Saint-Michel force l’admiration de
tous. L’équipe accède pour la première fois aux 16èmes de finale de la Coupe de France grâce à son succès contre
Lorient (1-0) en janvier. Si l’équipe a vu s’envoler ses espoirs lors des prolongations du match contre FC Metz
(3-0), la saison en National continue. Fiers bleus portez tous nos espoirs et nos couleurs le plus haut possible !
MERCI!
« Les bleus » seront
ceux de Richard Déziré,
leur entraîneur ! Celui
qui a fait qu’Avranches
a su créer la surprise…
M. Ferreira dit de lui :
« C’est un meneur d’hommes
qui sait extraire le meilleur
de chacun. Plus qu’un
entraîneur, c’est un
vrai manager ! ».
Selon M. Ferreira,
Gilbert Guérin, Président
de l’US Avranches - MSM
attendait un telle montée
depuis 26 ans : « C’est un
chef de famille, s’il ne devait
y avoir qu’un chef, ce serait
lui. Il représente à lui tout
seul la montée du club,
pendant toutes ces années.
Il mérite bien d’y goûter à la
ligue 2, et la boucle serait
bouclée ! ».
Le mot de Miguel Ferreira, Président Club des
supporters : « Nous sommes fiers de la ferveur
populaire à Avranches : c’est elle qui nourrit les
clubs qui ont su grandir. Bravo à tous les supporters,
aux bénévoles, aux commerçants qui ont porté les
couleurs de l’équipe. Bravo aux bleus, à ce club
parmi les 50 meilleurs de France ! ».
Qui peut croire qu’un programme sur 6 ans se
réalise en un an ? Qui porte aujourd’hui une
dynamique sur la ville d’Avranches ?
Avec la force de la cohérence, du sérieux et de la
compétence, nous travaillerons toujours au bien
collectif de la ville parce que c’est la seule politique
qu’Avranches mérite.
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agenda
LES CONCERTS DU JEUDI,
JUIN
2 avril, 30 avril et 28 mai
salle du conseil de l’Hôtel de ville
EXPOSITION DES VOITURES ANCIENNES
7 juin
Place Littré
AVRIL
CIRQUE BORSBERG DE CAEN
du 15 au 21 juin
PARTY GAMES
4,5 et 6 avril
salle Victor Hugo
FÊTE DE LA MUSIQUE
TEMPS
F O RT
FORUM DE L’ALTERNANCE
9 avril de 15h à 19h
salle Victor Hugo
LES ÉCLATS DE RIRE
28 juin SAISON
CULTURELLE2015
2015
SAISON CULTURELLE
SPECTACLE DE DANSE
AVEC AVRANCHES SPORT LOISIRS
10 et 11 avril
salle de la Chaussonnière
NOUS TZIGANES,
CONCERT ART N’DRUMS
VENDREDI 3 AVRIL 2015 - 20H30,
Théâtre à Avranches
Compagnie Théâtre du Loup Blanc – Théâtre, musique
17 avril
salle Victor Hugo
CONNAISSANCE DU MONDE « ILES DE BRETAGNE, D’OUESSANT À BELLE ILE »
CONGRÈS NATIONAL DES FLEURS
DE LA MÉMOIRE – dépose de gerbe
de Serge Oliero
19 avril
place Patton
10 avril à 17H30
Théâtre à Avranches
CONCOURS DE PÉTANQUE
DELICATISSIMO
Compagnie La Framboise frivole
Humour musical
16 au 19 avril
Plaine hippique
LA FÊTE DU JARDIN DES PLANTES
ET LE SALON DE L’HABITAT
25 et 26 avril
Place Carnot
EXPOSITION DES VOITURES ANCIENNES
5 avril
Place Littré
28 AVRIL à 20H30
Salle Victor Hugo à Avranches
TEMPS
F O RT
LE JOUR OÙ MA MÈRE A RENCONTRÉ JOHN WAYNE
de Rachid Bouali
Théâtre, seul en scène
12 MAI à 20H30
Théâtre à Avranches
MMMIEL, COMPAGNIE HANOUMAT
Danse contemporaine
Jeune public, dès 2 ans,
MAI
EXPOSITION DES VOITURES ANCIENNES
3 mai
Place Littré
27 MAI à 16H
Salle Victor Hugo à Avranches
US AVRANCHES MONT SAINT MICHEL
CONCOURS HIPPIQUE NATIONAL
avec Avranches Cheval Organisation
du 1er au 3 mai
Plaine du motté
NATIONAL DE PÉTANQUE
les 29, 30 et 31 mai
Plaine hippique
Dates pour les prochains matchs de l’équipe de football US
Avranches – Mont Saint-Michel qui évolue en championnat
National (tous les matchs se déroulent le vendredi soir à 20 heures) :
- 03 avril, AVRANCHES/STRASBOURG
- 10 avril, AVRANCHES/CHAMBLY
- 24 avril, AVRANCHES/DUNKERQUE
- 08 mai, AVRANCHES/FREJUS
à bientôt!
d’
ET AUSSI
« ON A ESSAYÉ DE
FAIRE TAIRE LA LIBERTÉ
D’EXPRESSION »
Avranches Magazine a rencontré Hugo,
Pierre, Théo, Victor et Zélie, lycéens du
Lycée Littré à l’initiative des crayons Place
Patton, pour qu’ils s’expriment sur le sens
de la Marche du dimanche 11 janvier et
l’après Charlie…
21 juin www.partygame.fr
TEMPS
F O RT
Rencontre lycéens
du lycée Littré
l’équipe
CONCOURS DE FLEURISSEMENT, Du 20 juillet au 15 août,
Maison avec jardin / balcons et façades / commerces
Société d’Horticulture d’Avranches : 02 33 58 24 14
www.avranches.fr
Avranches Magazine :
« Pourquoi avoir participé à cette marche ?
Hugo, Pierre, Théo, Victor et Zélie : Parce que nous
avons été touchés. Ce qui nous a choqué, c’est
l’atteinte à la liberté d’expression. On a essayé de
faire taire la France, la liberté d’expression !
AM : Et qu’en restera-t-il de cette journée
dans vos mémoires ?
H./P./T./V./Z. : Le symbole du crayon dans le char.
C’est ma mère qui a eu l’idée. C’était un symbole fort ! Oui, si les terroristes sont venus avec
des armes, nous on a répondu avec un crayon,
qui est une arme aussi forte. C’était surprenant
de voir une telle solidarité ! On était vraiment tous
ensemble, avec des gens qu’on ne connaissait
pas forcément, mais on était tous ensemble… On
a eu peur, et le fait d’être là, réunis, c’était rassurant. De voir un rassemblement spontané, ici ou à
Paris : c’est bien de se dire que les gens peuvent
penser et réagir comme ça, sur un sujet aussi
important. Ce qui nous a aussi choqué, c’est
cette image contradictoire : dans la marche pour
nos droits, il y avait des représentants de pays,
comme la Turquie, où les droits sont bafoués,
donc ils n’avaient vraiment rien à faire là…
Génération
UN ESPACE DE LIBERTÉ SUR LES
VITRINES D’AVRANCHES !
Après l’union nationale, un flot de
questions. Comment faire perdurer ce
« vivre ensemble » dans notre pays ?
À l’échelle de notre ville, que pouvonsnous faire pour ne pas laisser mourir cet
élan citoyen jamais vu ? Et si on restait
Charlie ? C’est ce que comptent bien
faire les lycéens du lycée Littré que nous
avons rencontrés… Un collectif des Trois
Quartiers pensait à utiliser toutes les
vitrines vides du quartier pour afficher
des photos anciennes de la Ville.
Le Maire a proposé que ces deux
volontés se rejoignent et investissent
également ces vitrines pour afficher
les dessins imaginés par les élèves,
en accord avec les propriétaires….
C’est chose faite sur les vitrines du
local municipal, rue des Trois Rois.
Génération
A.M : Est-ce que cette vague d’attentats
a créé une prise de conscience
particulière chez vous ?
H./P./T./V./Z. : Oui, on s’attendait pas à voir une
telle chose en France ! Le 11 septembre, on était
très jeunes, mais pour moi c’est un peu la même
chose. Je m’imaginais le même choc, d’après ce
qu’on m’avait raconté… Le World Trade Center
était un symbole de la puissance économique
des États-Unis et Charlie Hebdo est un symbole
de la liberté d’expression. Mais c’est difficile de
comparer les deux… Nous on parle plus d’éducation, on réfléchit… plutôt que d’aller faire la guerre
en Syrie. Et puis tous ces amalgames… c’est très
dangereux ! Tous les musulmans ne sont pas
terroristes.
A.M. : Pensez-vous que ce sursaut
citoyen va durer ?
H./P./T./V./Z. : Nous, on veut continuer : deux ou
trois semaines dans le mois, on va essayer de se
réunir pour parler. Le problème, c’est qu’on profite des événements pour faire de l’argent sur des
numéros de Charlie Hebdo, ou de revendre des
tee-shirts avec la marque Charlie…
Souvenons-nous de cette
mobilisation inédite dans notre
ville comme partout en France plus de 3,7 millions de français,
unis comme jamais, près de 6700
à Avranches ! - pour honorer la
mémoire des 17 morts de la vague
d’attentats perpétrés à Paris.
A.M. : Comment continuer cet élan ?
Par quelles actions ?
H./P./T./V./Z. : On se retrouve avec un groupe
d’Amnesty International. On a proposé à tous les
élèves qui le voulaient et même les enseignants
de s’exprimer par des dessins ou textes. On en a
récolté à peu près 140 ! On a décidé de les afficher dans le Lycée. Une personne de la Ligue des
Droits de l’Homme a proposé qu’on les affiche
dans la Ville. On se rend compte qu’on est nés
avec tout, on n’a pas la valeur de nos droits… la
liberté d’expression c’est tellement fragile ! »